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Présidentielle tunisienne : soupçons de falsification de parrainages à Mahdia

18. September 2024 um 09:02

L’affaire fait des gorges chaudes sur les réseaux sociaux : selon le bureau de Mahdia de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), des citoyens de la localité de Neffatia, délégation de Chorbane, auraient trouvé leurs noms et données personnelles sur la liste des parrainages du président sortant Kaïs Saïed pour la présidentielle du 6 octobre prochain, sans en avoir été informés ni avoir donné leur accord.

Selon le communiqué publié à ce sujet par la LTDH-bureau de Mahdia, une plainte a été déposée par les citoyens en question contre le partisan du président Saïed auteur de la supposée falsification auprès du procureur de la république du tribunal de première instance de Mahdia, qui aurait ordonné l’ouverture d’une instruction à propos de cette affaire et en aurait confié la charge à une brigade d’investigation de la garde nationale de Mahdia, mais, une semaine après, aucune date n’a encore été fixée pour l’audition des plaignants, affirme le communiqué de la LTDH, qui rappelle, au passage, que plusieurs autres candidats à la présidentielles ont été arrêtés, auditionnés par la police, placés en garde-à-vue et même mis en dépôt et condamnés par la justice à des peines de prison, des amendes et l’inéligibilité à vie pour les mêmes motifs, c’est-à-dire la falsification de parrainages dans leur dossier de candidature présenté à la commission électorale.

Selon les plaignants, le partisan de Saïed auteur de la supposée falsification leur avait fait comprendre qu’il allait utiliser leurs données personnelles qu’ils lui avaient eux-mêmes confiées pour la constitution d’une entreprise communautaire.

Quoi qu’il en soit, et tout en émettant les réserves d’usage concernant les allégations des plaignants telles que rapportées par la LTDH-bureau de Mahdia, nous estimons que les autorités judiciaires et l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) sont tenues d’apporter les clarifications nécessaires à propos de cette affaire pour que le processus électoral ne soit pas entaché de zones d’ombre.

I. B.

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Marche pour la liberté

13. September 2024 um 20:39

Le Réseau tunisien des droits et des libertés a organisé une marche nationale ce vendredi 13 septembre 2024, à 17 heures. Le rassemblement a débuté au Passage et s’est dirigé vers le théâtre municipal, en passant par l’avenue Habib Thameur, avec un arrêt devant le Tribunal administratif.

Cette manifestation vise à défendre l’État de droit ainsi que les droits politiques et civils. Les participants ont réclamé l’abrogation du décret 54 et la garantie des droits à la liberté d’expression et à l’opposition. Ils ont également demandé la libération des prisonniers d’opinion, y compris les journalistes et les avocats, tout en affichant des slogans tels que “liberté, dignité et droits”.

Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com  que la marche vise à dénoncer la dégradation des droits et des libertés en Tunisie. Les manifestants se sont rassemblés pour affirmer qu’ils ne resteront plus silencieux face aux arrestations arbitraires qui touchent un large éventail de personnes, y compris des politiques, des journalistes, des activistes de la société civile et des citoyens. Ces arrestations, souvent effectuées en vertu du décret 54, entraînent des condamnations à de longues peines de prison pour ceux qui expriment des opinions contraires aux autorités.

Bassem Trifi a également mentionné que le refus d’appliquer les décisions du tribunal administratif par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) constitue une entrave à l’État de droit et à la démocratie. En réponse à cette situation, il a déclaré : “Nous dénonçons ces violations et nous affirmons notre engagement à défendre les droits acquis après la révolution, notamment le droit d’association, la liberté d’expression, et le droit à une presse libre et indépendante.”

La présence féminine était également significative. Einayet Mssellem, membre de la société civile, a précisé  dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que l’objectif principal de cette manifestation est d’exiger l’abrogation du décret 54 et la libération de tous les prisonniers politiques. Les participants dénoncent les arrestations arbitraires qui touchent de nombreux citoyens, affirmant qu’il s’agit d’un retour à une dictature violente, voire sanguinaire.

Idem pour Faouzi Abderrahmane, activiste politique a  souligné que la situation actuelle menace les droits fondamentaux des Tunisiens.  L’essentiel, selon lui,  est de promouvoir le respect mutuel et de travailler ensemble pour le bien du pays, afin que la Tunisie puisse émerger sur la scène  nationale et internationale.

Cet événement met en lumière l’importance de la mobilisation citoyenne dans la lutte pour les droits fondamentaux. 

 

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Tunisie : création d’un réseau tunisien pour les droits et les libertés

04. September 2024 um 13:19

Une dizaine d’organisations et d’associations et huit partis politiques ont annoncé la constitution d’un Réseau tunisien pour les droits et les libertés et l’organisation d’un sit-in de protestation, le 13 septembre courant, contre l‘état actuel du processus électoral de la présidentielle du 6 octobre prochain.

C’est ce qu’a annoncé Mohieddine Lagha, secrétaire général de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), dans une déclaration à Mosaïque, ajoutant que ledit réseau va organiser une série d’actions à Tunis et dans les régions intérieures au cours de la prochaine période pour défendre les droits et les libertés, et soutenir toute initiative s’inscrivant dans cette orientation.

Le réseau va élaborer un pacte qui réunira les différentes composantes de la société civile autour des principes de la défense des droits et des libertés et restera ouvert à l’adhésion de toutes les composantes de la scène sociale et politique partageant ses principes.  

Jilani Hammami du Parti des Travailleurs a dénoncé l’interdiction faite par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), dont le siège accueillait la première réunion du réseau, aux représentants des partis politiques, qualifiant cette interdiction d’erreur qui servira les intérêts du pouvoir en place et de ses atteintes à la liberté d’expression.   

Outre la LTDH et le SNJT, ledit réseau est constitué de la coalition Soumoud, de la Dynamique féministe composée de 8 organisations, notamment l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et Aswat Nissa, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), I Watch, l’Observatoire tunisien pour la défense de la civilité de l’Etat (OTDCE), Intersections pour les droits et les libertés, Femme & Leadership et Beity. Les partis membres sont, en plus du Parti des Travailleurs, Afek Tounes, Attayar, Ettakattol, Al-Joumhouri et le Parti social-libéral.

I. B.

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