Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

L’Institut français de Tunisie rend hommage à Claudia Cardinale

Von: Yusra NY
09. Oktober 2025 um 23:35

L’Institut français de Tunisie (IFT) rend hommage à Claudia Cardinale et à son parcours exceptionnel, qui a profondément marqué l’histoire du cinéma tunisien, méditerranéen et international.

Son dernier film, « L’Île du pardon » sera projeté à l’IFT le 13 octobre à 18h en guise de témoignage vibrant de son talent, en présence du réalisateur Ridha Behi.

Grand ami de Claudia Cardinale, il partagera avec le public souvenirs marquants, moments sincères et histoires qui garderont vivante la mémoire d’une artiste d’exception.

L’entrée est libre dans la limite des places disponibles

L’article L’Institut français de Tunisie rend hommage à Claudia Cardinale est apparu en premier sur Kapitalis.

L’ambassade Suisse célèbre le cinéma tunisien et les droits humains avec le film « Aicha »

Von: Yusra NY
08. Oktober 2025 um 22:48

L’ambassade Suisse en Tunisie a organisé la projection du film « Aicha » de Mehdi M. Barsaoui: Une magnifique soirée dans les jardins de la Résidence suisse placée sous le signe des droits humains !

À l’occasion de la traditionnelle soirée en plein air célébrant les productions tunisiennes qui brillent en Suisse, l’Ambassadeur Josef Renggli a eu le plaisir d’accueillir hier soir un public issu des milieux culturels, médiatiques et associatifs pour la projection du film « Aicha ».

Un moment de partage et d’échanges avec l’équipe de ce long métrage tunisien, récompensé en avril dernier lors de la 7e édition du Festival du film arabe de Zurich.

Synopsis

Aya, la vingtaine, vit encore chez ses parents dans le sud de la Tunisie et se sent prisonnière d’une vie sans perspectives. Un jour, le minibus dans lequel elle fait la navette entre sa ville et l’hôtel où elle travaille s’écrase. Seule survivante de l’accident, elle réalise que c’est peut-être sa chance de commencer une nouvelle vie. Elle se réfugie à Tunis sous une nouvelle identité, mais tout est bientôt compromis lorsqu’elle devient le principal témoin d’une bavure policière.

L’article L’ambassade Suisse célèbre le cinéma tunisien et les droits humains avec le film « Aicha » est apparu en premier sur Kapitalis.

La Voix de Hind Rajab : l’histoire d’une Gazaouie dont l’écho a retenti dans le monde entier

02. Oktober 2025 um 10:05

En janvier 2024, à Gaza, Hind Rajab, âgée de seulement six ans, s’est retrouvée coincée dans la voiture de son oncle, entourée des corps sans vie des membres de sa famille, victimes des bombardements. Cinématographiquement, la réalisatrice tunisienne, Kaouther Ben Hania, a saisi ce drame réel pour lui insuffler une force artistique capable d’interpeller les cinéphiles. Elle a eu tous les ingrédients pour réussir son film : une vision cinématographique lucide, un événement réel tragique et un public très sensible à la cause et à la tragédie palestiniennes, en particulier depuis le 7 octobre.

Par Eya Kharrat 

Ce qui est nouveau dans le parcours de Kaouther Ben Hania, c’est que, pour la première fois, elle porte un regard engagé sur un sujet politique, après Le Challat de Tunis (2012) où elle suit une histoire avant la révolution — en ville, une rumeur court : un homme à moto, armé d’un rasoir, balafre les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route, jetant ainsi un regard sur le rapport de la société au corps féminin —, La Belle et la Meute (2017) où elle focalise les projecteurs sur l’histoire d’une femme violée par deux policiers, et L’Homme qui a vendu sa peau (2020) où elle revient sur le sujet de l’immigration pour rejoindre l’autre rive, s’interrogeant jusqu’où on peut aller pour échapper à la guerre civile et quelles concessions la victime peut faire.

Elle a choisi de porter à l’écran ce terrible drame, afin d’immortaliser ces instants tragiques et de témoigner de la cruauté du génocide. Tout au long du film, les événements se déroulent au local administratif du Croissant-Rouge à Gaza où l’équipe a reçu l’appel téléphonique de Hind Rajab et a essayé, en vain, de la sauver.

Pendant 90 minutes, le spectateur est plongé dans un flot d’émotions, partagé entre la douleur et la rage face à cette injustice. Il s’agit de faire vivre au spectateur la tourmente et l’ambiance cauchemardesque d’une tragédie des temps modernes qui n’épargne ni les femmes sans défense, ni les vieux et encore moins les enfants innocents. Les yeux des cinéphiles vivront à travers 90 minutes l’histoire d’une fillette innocente qui a subi les atrocités de la machine de guerre israélienne.

Les récompenses accordées au film en témoignent : il a été couronné du Prix du public dans la section Perlak lors de la 73ᵉ édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, ainsi que du Lion d’argent lors de la 82ᵉ Mostra de Venise. Il est à noter que le film a eu l’honneur de recevoir 23 minutes d’applaudissements ininterrompus, un record qui traduit l’émotion profonde suscitée auprès du public.

Lire aussi: Kaouther Ben Hania triomphe à Venise avec « La Voix de Hind Rajab »

Faut-il encore rappeler que le film a été choisi pour représenter la Tunisie aux Oscars 2026 dans la catégorie du Meilleur film international, illustrant ainsi son impact artistique et humain.

L’article La Voix de Hind Rajab : l’histoire d’une Gazaouie dont l’écho a retenti dans le monde entier est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunis Tout Court fête ses 20 ans : le court-métrage tunisien à l’honneur

27. September 2025 um 12:45

Du 3 au 5 octobre 2025, la Maison de la Culture Ibn Rachiq accueillera la 13e édition de Tunis Tout Court, unique festival national exclusivement consacré au court-métrage professionnel. Une édition anniversaire qui marquera les vingt ans de cette manifestation initiée en 2005 par l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC). Après quelques années d’interruption dues à la pandémie, le festival revient avec la volonté affirmée de réinscrire le format court au cœur du paysage cinématographique tunisien, tout en célébrant un parcours déjà riche et significatif.

Né d’une conviction forte – celle que le court-métrage est un terrain d’expérimentation et de renouvellement artistique – Tunis Tout Court s’est imposé au fil des années comme un espace de reconnaissance, de diffusion et de réflexion. Depuis sa première édition en 2005, il a offert aux jeunes cinéastes une vitrine privilégiée et permis aux critiques de nourrir un dialogue fécond avec les créateurs. Aujourd’hui, alors que l’ATPCC s’apprête à fêter ses quarante ans, cette édition anniversaire du festival s’annonce comme un moment double : retour sur un héritage et ouverture vers de nouvelles perspectives.

Cette 13e édition s’articulera autour d’un programme dense : projections des meilleurs courts-métrages tunisiens récents, séminaire et atelier de formation autour de la thématique de l’adaptation, compétition d’articles critiques, débats et rencontres conviviales. Fidèle à sa vocation, Tunis Tout Court ne se contente pas de présenter des films : il stimule aussi la réflexion, interroge les enjeux esthétiques et industriels, et ouvre des pistes pour l’avenir.

Le cœur du festival battra au rythme de la compétition officielle des films, qui réunit cette année seize courts-métrages sélectionnés parmi les œuvres les plus marquantes des saisons 2023 et 2024. Fiction, documentaire et animation se côtoient, témoignant de la vitalité et de la diversité des écritures cinématographiques émergentes. Ces films concourront pour quatre prix attribués par un jury composé de critiques et d’universitaires : meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleure contribution technique et meilleur jeu d’acteur.

Les seize films en compétition sont :
Leni Africo de Marouene Labib,
373, Pasteur Street de Mohamed Ismail Louati,
Where is Diana de Samy Chaffai,
Makun de Fares Naanaa,
Le sentier de Isha de Selma Hobbi,
Loading de Anis Lassoued,
In Three Layers of Darkness de Houcem Slouli,
Aucun Numéro de Hiba Dhaouadi,
Kamikaze de Hassen Marzougui,
Le chemin de l’oubli de Ali Marwen Chekki,
To Be de Ghassen Gacem,
The Carob Tree de Imed Methneni,
Between Two Worlds de Hedia Ben Aicha,
Flesh and Blood de Inès Arsi,
Le monde est petit de Bilel Bali
Fragments of Life de Anis Ben Dali.

ATPCC Tunis Tout court films

À côté de la compétition de films, Tunis Tout Court met également la critique cinématographique à l’honneur. Une compétition d’articles récompensera deux prix : celui du meilleur article critique de l’année 2023-2024 et celui du meilleur article écrit pendant le festival. Avec cette initiative, l’ATPCC affirme son rôle de passeur, convaincue que la critique reste un maillon essentiel de la vie culturelle, permettant de nourrir le débat et de donner aux œuvres une profondeur supplémentaire.

Les dix articles en lice pour le prix 2023-2024 sont :
RSIFF 2024 – « Les Enfants Rouges », un cri contre l’oubli de Neila Driss (Webdo.tn),
Les Enfants rouges : interroger le silence des victimes de Houssem Laachi (Yawmiyat al-Ayyam, Journées de Carthage 2024),
Mé El Aïn de Mariem Joobeur : maternité et identité face à l’extrémisme de Lassaad Mahmoudi (TAP),
Agora d’Ala Eddine Slim : où le corbeau et le chien racontent les maux de l’homme et de la patrie de Yosra Chikhawi (Réalités Online),
La Pietà et ses revenants de Meysem Marrouki (La Presse),
« Là d’où l’on vient », la sublime beauté de l’horreur de Rihab Boukhayatia (Nawaat),
Seuils interdits : entre fantasme et fracture sociale de Fadoua Medallel,
L’union d’un œil-oignon et d’un écran au-delà du noir et du blanc de Mohamed Ismail Louati (A Ticket to),
L’intervention de l’État dans le financement de la production cinématographique de Fathi Kharrat (Al Hayat Athakafiya)
Lorsque Hedi Khélil explore la photographie (Gouvernants et gouvernés) de Abeljelil Bouguerra (Al Hayat Athakafiya).

ATPCC Tunis Tout Court Critiques

La réflexion théorique et historique trouvera sa place dans un séminaire consacré à l’adaptation littéraire. Intitulé « Aux origines du court-métrage tunisien : l’adaptation littéraire comme geste premier », ce rendez-vous analysera comment les premiers courts tunisiens, dès les années 1960-1970, ont trouvé dans les nouvelles et récits littéraires une matière fondatrice. L’adaptation sera ainsi explorée comme geste culturel, esthétique et identitaire, en interrogeant sa pertinence actuelle à l’heure des hybridations intermédiatiques et des mutations globales de l’image.

Dans le prolongement du séminaire, un atelier de formation rassemblera une dizaine de participants pour réfléchir au rôle de la critique dans l’analyse de l’adaptation et pour écrire sur un corpus de courts-métrages. Cette initiative confirme la volonté pédagogique du festival, qui souhaite transmettre des outils d’analyse et former de nouvelles voix critiques capables d’accompagner le cinéma tunisien avec exigence et indépendance.

L’édition 2025 de Tunis Tout Court ne se limite pas aux projections et débats. Elle s’accompagne également d’une production livresque portée par l’ATPCC, fidèle à sa tradition éditoriale. Les publications récentes consacrées à Khemaies Khayati, Jilani Saadi ou encore au cinéma amateur tunisien en témoignent : la critique tunisienne écrit son histoire et enrichit le patrimoine cinématographique par la mémoire et l’analyse.

En investissant la Maison de la Culture Ibn Rachiq, lieu emblématique de la vie culturelle tunisienne, le festival renoue avec un ancrage urbain et populaire, accessible au grand public comme aux professionnels. Étudiants en cinéma, chercheurs, critiques, réalisateurs, producteurs et simples passionnés d’images y trouveront un espace de rencontre et de dialogue.

À travers Tunis Tout Court, l’ATPCC poursuit une mission claire : valoriser le court-métrage comme laboratoire de formes et d’idées, soutenir les jeunes talents, représenter la diversité culturelle du pays, encourager les politiques publiques en faveur du court, et offrir une vitrine internationale à ces films trop souvent invisibilisés. Vingt ans après sa création, ce festival confirme que le court-métrage n’est pas une étape secondaire, mais un langage artistique à part entière, essentiel à l’écosystème cinématographique. En réunissant films, critiques, publications, séminaires et ateliers, Tunis Tout Court 2025 se présente comme un carrefour unique, où la célébration du passé se double d’une réflexion sur l’avenir. Une édition qui promet d’honorer vingt ans d’existence tout en ouvrant de nouvelles voies pour les générations à venir.

Neïla Driss

L’article Tunis Tout Court fête ses 20 ans : le court-métrage tunisien à l’honneur est apparu en premier sur webdo.

El Gouna 2025 – Le film « Where the Wind Comes From » d’Amel Guellaty en compétition

18. September 2025 um 13:00

Le 8ᵉ Festival de cinéma d’El Gouna, prévu du 16 au 24 octobre 2025, accueillera en compétition des films de fiction le premier long-métrage d’Amel Guellaty, Where the Wind Comes From. Le film y tiendra sa première dans le monde arabe, après un parcours international déjà couronné de succès.

Présenté en avant-première mondiale au Festival de Sundance, le film a rapidement séduit la critique et a poursuivi sa tournée dans de grands rendez-vous comme Rotterdam et Istanbul. Partout, il a été remarqué pour son mélange d’humour et d’émotion, la justesse de ses interprètes et la puissance de ses images. Les distinctions n’ont pas tardé : Golden Bee du meilleur film au Mediterranean Film Festival de Malte et prix du meilleur long métrage de fiction au Toronto Arab Film Festival.

La presse spécialisée a unanimement salué cette œuvre. Pour Variety, il s’agit d’« un film visuellement frappant qui explore de nombreux thèmes dans le cadre simple du road movie ». Cineuropa a mis en avant « le portrait d’une génération perdue qui cherche à se réinventer ». Le Hindustan Times a parlé d’« un petit miracle avec un immense cœur », tandis que Fasllah a souligné « une voix nouvelle et fraîche du cinéma tunisien », insistant sur son originalité par rapport aux films tunisiens récents.

C’est dans ce contexte que le film arrive à El Gouna. À l’annonce de la sélection, Amel Guellaty a confié son émotion : « Je suis profondément honorée de présenter mon film au Festival de cinéma d’El Gouna, un lieu qui l’a soutenu dès les premières étapes, du développement jusqu’à la post-production. Pouvoir enfin partager le fruit de plusieurs années de travail ici est une grande fierté. Ramener ce film dans la région MENA a une signification particulière pour moi, et j’ai hâte de le présenter au public. »

Where the Wind Comes From raconte l’histoire d’Alyssa, 19 ans, et de Mehdi, 23 ans, deux jeunes qui rêvent de fuir une réalité étouffante. En découvrant un concours offrant une chance de départ, ils se lancent dans un road trip à travers le sud tunisien. Leur voyage devient une quête initiatique, faite d’épreuves, de découvertes et de révélations sur eux-mêmes.

Produit par Asma Chiboub pour Atlas Vision, le film réunit Slim Baccar, Eya Bellagha, Sondos Belhassen et Lobna Noomane. La photographie est signée Frida Marzouk, le montage assuré par Amel Guellaty, Ghalya Lacroix et Malek Kammoun, la musique composée par Omar Aloulou et le son par Aymen Labidi. La distribution arabe et les ventes internationales sont confiées à MAD Distribution.

Née en 1988, Amel Guellaty s’est d’abord formée au droit à la Sorbonne avant de se consacrer au cinéma. Elle a débuté comme assistante sur Après Mai d’Olivier Assayas et Foreign Body de Raja Amari, avant de réaliser en 2017 Black Mamba, court-métrage sélectionné dans plus de soixante festivals, primé à vingt reprises, et acquis par Canal+ et la chaîne italienne RT. En 2022, son deuxième court, Chitana, a confirmé son talent. Elle a également signé des campagnes pour Dior, Montblanc et IWC. Avec Where the Wind Comes From, son premier long-métrage, elle impose une voix singulière et prometteuse dans le cinéma arabe contemporain.

En rejoignant la compétition des films de fiction d’El Gouna 2025, le film tunisien confirme l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes capables de faire rayonner leur cinéma bien au-delà de leurs frontières, tout en résonnant profondément dans leur région d’origine.

Neïla Driss

L’article El Gouna 2025 – Le film « Where the Wind Comes From » d’Amel Guellaty en compétition est apparu en premier sur webdo.

Venise couronne « La Voix de Hind Rajab » du Lion d’Argent

06. September 2025 um 20:37


Le film La Voix de Hind Rajab de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania poursuit son parcours exceptionnel à la 82ᵉ édition du Festival international du film de Venise en remportant l’un des plus prestigieux trophées du palmarès officiel : le Lion d’Argent, soit le deuxième meilleur prix du festival.

Ce nouveau couronnement, après les six distinctions parallèles déjà obtenues, confirme la puissance artistique et émotionnelle de l’œuvre, qui s’impose comme un moment marquant de cette Mostra 2025.

Lors de la cérémonie de clôture, Kaouther Ben Hania est montée sur scène pour recevoir son prix. Dans un discours sobre et émouvant, elle a dédié cette récompense au Croissant-Rouge palestinien, rappelant que Hind Rajab n’était qu’une enfant parmi des milliers d’autres victimes du génocide en cours à Gaza. Elle a insisté pour que leurs voix soient entendues à travers le monde, appelant la communauté internationale à réagir afin de mettre un terme à cette tragédie.

« Je dédie ce prix au croissant rouge palestinien et à ceux qui ont tout risqué pour sauver des vies à Gaza. Ce sont des véritables héros. La voix de Hind, c’est celle de Gaza, un cri pour être secouru que le monde entier a entendu et auquel, pourtant, il n’a pas répondu. Nous croyons tous en la force du cinéma. Le cinéma ne peut pas ramener Hind, pas plus qu’il ne peut effacer les atrocités qu’elle a subies, mais le cinéma peut préserver sa voix et la faire résonner par-delà les frontières, car son histoire n’est pas que la sienne, c’est celle tragique, de tout un peuple qui subit un génocide infligé par un régime israélien, criminel, qui agit en tout impunité. J’appelle les leaders du monde à les sauver. Il est question de justice. Il était une fois un homme sage nommé Nelson Mandela qui a dit : « nous savons bien que notre liberté reste incomplète sans celle des palestiniens ». Aujourd’hui ces mots semblent plus juste que jamais. Puisse l’âme de Hind reposer en paix et les yeux de ces assassins rester sans sommeil. Palestine libre. Merci. »

Par ces mots, la cinéaste a fait résonner à Venise non seulement la mémoire de Hind Rajab, mais aussi celle de tous les enfants de Gaza, transformant sa consécration artistique en un acte de témoignage et de résistance. Cet instant a également rappelé l’importance du cinéma, non seulement comme art, mais comme moyen de porter la voix des oubliés et de mettre le projecteur sur des causes humanitaires trop souvent ignorées.

Désormais, tous les regards sont tournés vers l’avenir du film. Nous croisons les doigts pour son parcours international, et plus particulièrement pour les Oscars 2026, où La Voix de Hind Rajab a été choisi pour représenter officiellement la Tunisie dans la catégorie du meilleur film international.

En attendant cette échéance capitale, le public tunisien pourra découvrir le film dès le 10 septembre, date de sa sortie en salles en Tunisie, pour partager à son tour l’émotion qui a déjà conquis Venise et bouleversé la critique internationale.

Neïla Driss

L’article Venise couronne « La Voix de Hind Rajab » du Lion d’Argent est apparu en premier sur webdo.

❌
❌