Kaïs Saïed et Abdelmadjid Tebboune, présidents respectifs de la Tunisie et de l’Algérie, sont des voisins heureux et ils le montrent à chacune de leurs rencontres où leurs sourires, une fois n’est pas coutume, illuminent les objectifs des photographes. Leurs retrouvailles, hier soir, mercredi 3 septembre 2025, à Alger, n’ont pas dérogé à cette règle.
Les deux chefs d’Etat ont tenu une longue séance de travail à l’aéroport d’Alger Houari-Boumediene, axée sur le renforcement des relations bilatérales privilégiées et l’examen de questions régionales et internationales d’intérêt commun, nous apprend l’agence Tap.
Au cours de cette rencontre, Saïed a souligné «la solidité et la profondeur des relations bilatérales» entre les deux pays, réaffirmant «la volonté commune de les renforcer davantage dans tous les domaines, au service de l’intérêt des deux pays et des deux peuples frères».
Saïed, qui voyage rarement hors de son pays, s’est rendu à Alger pour participer à la 4e édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF2025), qui se déroule du 4 au 10 septembre 2025 en Algérie.
À son arrivée, il a été accueilli par son hôte algérien et les deux présidents ont salué les drapeaux nationaux aux sons des hymnes des deux pays et ont passé en revue un détachement des forces armes qui leur a rendu les honneurs.
Parmi les autres chefs d’Etat présents à cet événement, censé prouver le tropisme africain de l’Algérie qui s’est quelque peu émoussé ces derniers temps, on citera, outre Kaïs Saïed, le Tchadien Mahamat Idriss Déby, le Mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le Libyen Mohamed Younes El-Menfi et l’inévitable président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali.
Il n’est plus permis de se bercer d’illusions. Les derniers masques sont tombés : le respect du droit international ne viendra plus de Washington. La Maison-Blanche vient de franchir une ligne décisive en annonçant qu’elle ne s’opposera pas à l’annexion de la Cisjordanie. Une déclaration** faite au cœur même du drame de Gaza, alors que des milliers d’innocents périssent. Quelle autre manière plus crue d’exprimer au monde arabe, de l’Atlantique au Golfe, que son sort ne pèse pas dans la balance des grandes décisions ?
Khemais Gharbi *
Ce qui se joue dépasse les simples calculs diplomatiques. C’est l’esprit même des accords d’Abraham qui se trouve trahi. Car ces accords se voulaient porteurs d’une promesse : celle d’une normalisation sur la base d’une paix juste, fondée sur la solution des deux États. L’idée était simple, presque naïve dans sa clarté : débarrassez vos sociétés des extrémistes, Israël fera de même, et tous ensemble, vous avancerez vers un avenir pacifié.
Une balance faussée
Or, que reste-t-il aujourd’hui de cette promesse ? Une balance faussée. D’un côté, un plateau débordant : trillions de dollars pour le médiateur, chèque en blanc pour les ambitions territoriales d’Israël, tolérance implicite pour les violations du droit. De l’autre côté, un plateau si vide qu’il en devient invisible : ni État palestinien, ni sécurité, ni dignité. Juste un silence lourd et une succession d’humiliations. Pire encore : le déplacement des Palestiniens de leur territoire national et sa transformation en une «Riviera» promise à d’autres.
Mais réduire l’avenir arabe à ce constat amer serait une erreur. L’histoire ne s’arrête pas là. Car, dans le fracas de ces injustices, une vérité demeure : il n’est pas trop tard. Ce n’est pas la fin de l’Histoire. Le choix n’est pas seulement entre l’effacement et la survie résignée. Les peuples arabes possèdent encore des cartes, et leur pouvoir n’est pas éteint.
D’abord, sur le plan international, les soutiens existent et se multiplient. De nombreux peuples, des sociétés civiles, des intellectuels, des voix libres refusent la normalisation de l’injustice. L’opinion mondiale, lorsqu’elle n’est pas étouffée par la propagande, reconnaît la légitimité de la cause palestinienne et réclame le respect du droit.
L’occupation israélienne de la Palestine en 4 cartes.
Être ou disparaître ?
Ensuite, sur le plan interne, il faut apprendre à regarder le verre non comme à moitié vide, mais comme à moitié plein. Les ressources humaines, culturelles, économiques du monde arabe sont considérables. Ce qui manque n’est pas la matière première du renouveau, mais la volonté commune, la discipline collective, la vision partagée.
Il est encore possible de transformer la douleur en force, l’humiliation en levier, l’épreuve en ferment d’unité. À condition de dépasser les calculs étroits, les querelles intestines et les divisions qui n’ont servi qu’à ouvrir des brèches dans nos murailles.
Car le véritable dilemme n’est pas «être ou ne pas être». Cette formule, déjà trop théâtrale, appartient au passé. Le dilemme actuel est autrement plus radical : être, ou disparaître.
Être, c’est retrouver la confiance en soi, miser sur ses propres forces, mobiliser ses ressources et renouer avec l’esprit d’indépendance. Disparaître, c’est continuer à déléguer son destin à d’autres, à attendre que justice vienne de ceux qui ne l’ont jamais rendue.
L’heure est donc venue de trancher : serons-nous condamnés à l’effacement, ou saurons-nous écrire nous-mêmes la page suivante de notre histoire ?
«Toute la puissance et l’argent, toutes les armes et la propagande du monde ne peuvent plus cacher la blessure qu’est la Palestine. Une plaie par laquelle saigne le monde entier, y compris Israël», disait Arundhati Roy, dans son discours de remerciement, le 10 octobre 2024 à Londres, pour sa distinction par le prix Pen Pinter.
* Ecrivain et traducteur.
** L’administration Trump pourrait ne pas s’opposer au projet de colonisation quasi-totale de la Cisjordanie, actuellement en discussion à haut niveau en Israël, selon des responsables israéliens au courant des échanges avec le secrétaire d’État Marco Rubio. Un tel feu vert, s’il était confirmé et suivi d’actes, aurait pour conséquence d’anéantir définitivement, ou presque, les perspectives d’un État palestinien.
Le sujet divise cependant le cercle rapproché de Trump, qui n’a pour l’instant rien confirmé à ce sujet. Steve Witkoff, l’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, s’y opposerait afin de ne pas anéantir le travail diplomatique en cours et de ne pas détériorer les relations arabo-américaines. Les Émirats arabes unis ont d’ailleurs déjà averti les États-Unis que la mise en œuvre d’un tel projet d’expansion territoriale constituerait une ligne rouge quant à leur respect des accords d’Abraham.
Le plan du ministre des colonies d’extrême droite Smotrich prévoit en effet l’annexion de 82 % de la Cisjordanie (déjà occupée illégalement à 50 % aujourd’hui). Six villes/zones palestiniennes de la région en seraient exclues et se retrouveraient chacune dans une situation d’isolement identique à celle de Gaza.
À la suite du décès tragique du citoyen tunisien, Abdelkader Dhibi, survenu le mardi 2 septembre 2025 à Marseille dans des circonstances impliquant les forces de l’ordre françaises, les autorités tunisiennes ont exprimé leur profonde indignation.
Sur instruction du président de la République, Kaïs Saïed, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a convoqué, dans l’après-midi du mercredi 3 septembre, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis, en l’absence de l’ambassadrice actuellement en déplacement.
Au cours de cet entretien, une protestation officielle lui a été transmise, dénonçant ce que la Tunisie considère comme un « recours injustifié à la force létale ».
Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le ministère des Affaires étrangères a fermement condamné l’incident, qualifié de « gravement préoccupant », et a appelé les autorités françaises à l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante, approfondie et transparente, en vue d’établir les faits et de déterminer les responsabilités.
Le ministère a également souligné l’importance d’une action judiciaire équitable et rapide, tout en affirmant que la Tunisie suivra de près le déroulement de cette affaire. Il a réitéré sa volonté de veiller à ce que les droits de la victime et de sa famille soient pleinement respectés, et à ce que justice leur soit rendue.
Par ailleurs, sur instruction du chef de l’État, l’ambassadeur de Tunisie à Paris a été chargé de transmettre la position officielle des autorités tunisiennes à ses interlocuteurs français et de coordonner, en lien avec le consulat général à Marseille, les démarches relatives au rapatriement de la dépouille.
Le ministère a également pris contact avec la famille du défunt pour lui présenter ses condoléances et l’informer des actions entreprises par l’État tunisien.
La Tunisie réaffirme à cette occasion son attachement indéfectible à la protection de ses ressortissants à l’étranger et à la défense de leurs droits, dans le respect des conventions internationales et des principes de justice.
Le président de la République, Kaïs Saïed, est arrivé dans la soirée du mercredi 3 septembre à Alger pour participer aux travaux de la quatrième édition du Salon Africain du Commerce Intra-africain, qui se tiendra en Algérie du 4 au 10 septembre 2025.
À son arrivée à l’aéroport international Houari Boumédiène, il a été accueilli par le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Les deux chefs d’État ont honoré les drapeaux nationaux au son des hymnes officiels des deux pays, puis ont passé en revue un détachement militaire leur rendant les honneurs.
Ensuite, ils ont tenu une longue séance de travail au cours de laquelle ils ont particulièrement mis en avant les relations bilatérales excellentes entre l’Algérie et la Tunisie ainsi que les liens fraternels unissant leurs peuples. Ils ont également abordé plusieurs questions régionales et internationales d’importance commune.
Alors que les spéculations vont bon train sur une prochaine reprise de la guerre entre l’Iran et Israël, de nouvelles révélations viennent d’être publiées sur le modus operandi israélien pour l’élimination des dignitaires iraniens. Ces révélations sont une nouvelle preuve sur la longueur d’avance des Israéliens dans la guerre de l’ombre qui les oppose aux Iraniens mais aussi sur une certaine crédulité de ces derniers. Une faille est toujours un cadeau offert à l’ennemi surtout quand celui-ci est impitoyable dans l’espionnage et les assassinats ciblés comme l’est Israël.
Imed Bahri
Le New York Times a révélé dans une enquête qu’Israël avait pu assassiner un grand nombre de chefs militaires et de savants nucléaires iraniens lors de la récente guerre avec l’Iran en juin dernier en surveillant les téléphones portables de leurs gardes du corps et de leurs accompagnateurs.
L’enquête a révélé que la guerre entre l’Iran et Israël ne s’est pas jouée sur le champ de bataille conventionnel mais plutôt grâce à des failles humaines exploitées par la supériorité technologique d’Israël.
Les téléphones portables des gardes du corps sont devenus un fil rouge menant à des scientifiques et des dirigeants et par ricochet conduisant à des assassinats qui ont bouleversé la guerre de l’ombre qui oppose les deux camps depuis des décennies.
L’enquête préparée par les journalistes Farnaz Fassihi, Ronen Bergman et Mark Mazzetti s’appuie sur des entretiens avec des responsables iraniens et israéliens et a révélé des failles de sécurité fatales.
Bombardement d’une réunion secrète dans un bunker à Téhéran
Le NYT indique que le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a tenu une réunion secrète le quatrième jour de la guerre dans un bunker souterrain de Téhéran en présence du président Massoud Pezeshkian et de hauts responsables de la sécurité et de l’armée. Malgré une sécurité renforcée et l’interdiction des téléphones portables parmi les dirigeants, l’aviation israélienne a bombardé les entrées du bunker quelques minutes après le début de la réunion.
Aucun des dirigeants n’a été tué mais plusieurs gardes l’ont été. À la fin de la guerre, Pezeshkian a reconnu avoir été la cible d’une tentative d’assassinat. Il a raconté que lui et les responsables s’étaient échappés après avoir creusé à la main dans les décombres pour ouvrir un étroit passage d’où ils sont sortis un par un.
Les Iraniens ont découvert plus tard qu’Israël avait localisé les téléphones portables des gardes qui les accompagnaient afin d’identifier leur emplacement pour les tuer.
Selon des responsables informés, l’utilisation incontrôlée des téléphones portables par les gardes et les chauffeurs, notamment leur publication sur les réseaux sociaux, a permis à Israël de localiser les scientifiques et les dirigeants.
Le NYT cite Sasan Karimi, un ancien responsable du gouvernement, qui a déclaré: «Les dirigeants n’avaient pas de téléphone, mais leurs gardes en avaient. C’est grâce à cette négligence qu’ils ont été localisés».
L’enquête du journal américain indique que, depuis fin 2022, Israël a formé une «équipe de décapitation» chargée d’examiner les dossiers des scientifiques nucléaires. La liste des assassinats ciblés a été réduite de 400 à 100 et ce, sur la base des archives nucléaires volées par le Mossad en 2018. La liste a finalement été réduite à 13 scientifiques dont la mort a été annoncée par l’Iran.
Parallèlement, Israël a lancé l’opération «Mariage rouge» visant de hauts commandants des Gardiens de la révolution, notamment le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale, tué lors d’une frappe aérienne.
Une autre opération, baptisée «Narnia» visait le «groupe des armes», c’est-à-dire les scientifiques soupçonnés de travailler à la conception d’un engin explosif nucléaire.
Hamzeh Safavi, fils du conseiller militaire du guide suprême iranien Ali Khamenei, a reconnu que «la supériorité technologique d’Israël constitue une menace existentielle» et a appelé à une refonte complète de l’architecture de sécurité.
Le général de division Ahmad Vahidi, nouveau commandant des Gardiens de la révolution, a souligné qu’Israël s’appuyait principalement sur les satellites et l’espionnage technique, affirmant: «L’ennemi obtient ses informations grâce à la technologie qui lui permet de suivre les voix et les images et de localiser les lieux».
Cependant, la tentative de Téhéran d’interdire les téléphones portables aux commandants et aux scientifiques n’a pas empêché la brèche. Il s’est avéré que certains gardes continuaient d’en avoir et même de les utiliser, permettant ainsi à Tel-Aviv de mener des frappes de précision.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères de la Migration et des Tunisiens à l’étranger s’est exprimé sur l’affaire du Tunisien de 35 ans Abdelkader Dhibi, tué par la police de Marseille après avoir agressé au couteau 5 personnes.
Dans un communiqué publié dans la soirée de ce mercredi 3 septembre 2025 , le MAE affirme que la Tunisie exprime une protestation officielle et ferme auprès de Paris et demande aux autorités françaises de mener une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités.
« Suite aux instructions du président de la République, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis a été convoqué par le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères. En l’absence de l’ambassadrice, il s’est vu remettre une note de protestation décrivant le meurtre comme non justifié », lit-on encore dans le communiqué.
La Tunisie entend également prendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver les droits du défunt et de sa famille et de leur rendre justice, indique encore le département des Affaires étrangères, en ajoutant que le président de la République a également donné pour instruction à l’ambassadeur de Tunisie à Paris de faire valoir cette position auprès des autorités françaises et de coordonner avec le consulat général de Marseille pour accélérer le rapatriement du corps.
Par ailleurs, le ministère a également contacté la famille d’Abdelkader Dhibi pour lui présenter ses condoléances et l’informer des démarches en cours.
« La Tunisie réaffirme enfin son engagement total et sa volonté ferme de protéger les intérêts de tous les Tunisiens et de les défendre partout où ils se trouvent à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger a annoncé via un communiqué officielle que suite au décès du citoyen tunisien Abdelkader Dheibi, survenu le 2 septembre 2025 à Marseille, et conformément aux instructions du président de la République, le secrétaire d’État auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a convoqué, cet après-midi du 3 septembre 2025, le chargé d’affaires par intérim de l’Ambassade de France à Tunis, en l’absence de l’ambassadrice française hors du territoire, pour lui exprimer une vive protestation contre ce meurtre commis par des membres des forces de l’ordre françaises.
Les services du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger ont également contacté la famille du défunt pour présenter leurs condoléances et l’informer de toutes les démarches entreprises pour garantir les droits du défunt et de ses proches.
La Tunisie réaffirme son engagement total et sa grande vigilance à protéger les intérêts de tous les Tunisiens et à les défendre partout où ils se trouvent à l’étranger.
La Tunisie a exprimé son profond mécontentement après le meurtre du citoyen tunisien Abdelkader Dhiebi survenu le mardi 2 septembre 2025 à Marseille. À cet effet, le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a convoqué le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis afin de lui […]
Ce mercredi, plusieurs embarcations sont parties des ports de Djerba et de Zarzis, dans le sud de la Tunisie, en direction de la capitale, dans un geste symbolique de soutien aux participants de la Flottille maghrébine Al Soumoud. Organisée par des militants en faveur de la cause palestinienne, cette initiative a vu les bateaux décorés […]
Le départ de la « Flottille maghrébine Al Soumoud », initialement prévu le 4 septembre 2025 depuis Tunis, a été repoussé au 7 septembre. Les organisateurs ont expliqué que ce changement de calendrier s’explique par le retard pris lors du départ de Barcelone, ainsi que par des conditions météorologiques défavorables qui ont imposé une réorganisation […]
Le film « THE VOICE OF HIND RAJAB » de Kaouther Ben Hania a marqué l’histoire du 82ᵉ Festival du film de Venise en recevant une ovation debout exceptionnelle de plus de 23 minutes, la plus longue jamais enregistrée dans ce prestigieux rendez-vous du cinéma. Porté par une distribution internationale réunissant James Wilson, Joaquin Phoenix, […]
Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, les conséquences humaines sont dévastatrices : selon le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, près de 40 500 enfants ont été blessés en deux ans, et plus de la moitié d’entre eux, soit environ 21 000, souffrent désormais d’un handicap permanent. […]
Le président de la République, Kaïs Saïed, effectue une visite officielle en Algérie les 3 et 4 septembre 2025, sur invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.
Le Salon africain du commerce intra-africain est un événement économique majeur dont la quatrième édition se déroule dans la capitale algérienne, Alger, du 4 au 10 septembre.
Comme son nom l’indique, le Salon a pour objectif de renforcer les échanges commerciaux entre les nations du continent et de promouvoir l’intégration économique africaine.
Le président de la République Kais Saied a quitté mercredi soir le territoire national en direction de l’Algérie, répondant à l’invitation de son homologue Abdelmadjid Tebboune afin d’assister la cérémonie d’ouverture de la 4ème édition du Salon africain du commerce intra-africain (IATF 2025) qui se déroule du 4 au 10 septembre 2025. A son arrivée […]
Nafti conduira la délégation tunisienne aux travaux de la 164 ème session du Conseil de la Ligue arabe
Tunis, 3 sept. (TAP)- Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation Tunisienne participant aux travaux de la 164ème Session du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau ministériel, prévue au Caire le 4 septembre 2025.
Cette Session sera consacrée à l’examen des développements dans la région arabe, la Palestine en particulier, à la lumière de la poursuite des agressions barbares, des opérations de génocide et de déplacement forcé dont est victime le peuple palestinien frère dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, précise le département dans un communiqué publié mercredi.
La réunion a pour objectif de raffermir le plan d’action arabe, islamique et onusien pour faire face à ces exactions.
Les divers aspects de la coopération arabe dans les domaines économique, social, culturel, juridique et administratif, ainsi que les questions liées à la réforme de la Ligue des États Arabes figurent à l’ordre du jour.
Le ministre des Affaires étrangères effectuera une série d’entretiens avec ses homologues en marge de la réunion, lit-on de même source.
La rencontre bilatérale entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un se déroule ce 3 septembre 2025 à Pékin, après le grand défilé militaire sur la place Tian’anmen, marquant le 80e anniversaire de la victoire de la Seconde Guerre mondiale, aux côtés du président Xi Jinping. «Nous devons choisir entre la paix et la guerre, et ne jamais revenir à la loi de la jungle au détriment des plus faibles», a déclaré le dirigeant chinois, dans un message clairement envoyé au président américain Donald Trump.
La Russie et la Corée du Nord «luttent ensemble contre le nazisme moderne», a déclaré Vladimir Poutine à Kim Jong-un, le remerciant pour les armes envoyées en soutien à la guerre de Moscou en Ukraine. «Aider la Russie est un devoir fraternel», a répondu le dirigeant nord-coréen.
«La question la plus importante est de savoir si le président chinois Xi Jinping mentionnera l’énorme soutien et le sang versé par les États-Unis pour aider la Chine à se libérer d’un envahisseur étranger très hostile [Japon, Ndlr]. Veuillez transmettre mes plus chaleureuses salutations à Vladimir Poutine et à Kim Jong-un, qui conspirent contre les États-Unis», a déclaré Donald Trump sur ses réseaux sociaux, souhaitant au président Xi Jinping et au merveilleux peuple chinois une journée de célébrations mémorables et durables.
Le Kremlin a réagi aux propos de Trumpen déclarant qu’«il n’y a pas de conspiration contre les États-Unis, aucun de ces trois dirigeants n’y a jamais pensé».
Xi Jinping : «La renaissance de l’État chinois est inarrêtable.»
Le président chinois Xi Jinping, vêtu d’un costume de style Mao, a exhorté son armée à se transformer en une force de classe mondiale et à défendre fermement la souveraineté nationale, promettant que Pékin poursuivrait son engagement sur la voie du développement pacifique. «La renaissance de l’État chinois est inarrêtable», a assuré le président chinois, qui s’adressait clairement aux Etats-Unis qui se sont donné pour objectif d’empêcher la Chine de devenir la première économie mondiale à l’orée de 2050.
Dans son discours prononcé lors du défilé militaire sur la place Tian’anmen, Xi Jinping, entouré du président russe Vladimir Poutine à sa droite et du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (qui faisait ses débuts lors d’événements multilatéraux) à sa gauche, a souligné «l’immense sacrifice national» consenti lors de ce que la Chine appelle la «Guerre de résistance contre l’agression japonaise de 1937-1945» et a souligné «l’importante contribution» du peuple chinois à la sauvegarde de la paix mondiale, appelant toutes les nations à empêcher que de telles tragédies historiques ne se reproduisent.
«Aujourd’hui, l’humanité doit à nouveau choisir entre la paix et la guerre, le dialogue et la confrontation, la coopération gagnant-gagnant et un jeu à somme nulle. Le peuple chinois se tient résolument du bon côté de l’histoire», a ajouté le dirigeant, qui a exhorté ses citoyens à rester unis pour «faire de la Chine un grand pays» et réaliser un «grand renouveau national».
Outre Poutine et Kim, plus de vingt dirigeants étrangers étaient également invités, dont le président iranien Masoud Pezeshkian et le chef de la junte militaire birmane, le général Min Aung Hlaing.
Le défilé de 70 minutes présentait une sélection d’armes de nouvelle génération, dont des avions de chasse, des systèmes de renseignement sans pilote et des missiles hypersoniques, tous fabriqués en Chine.
La dernière fois que la Chine a organisé un défilé de grande envergure, c’était en 2019 pour célébrer le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire. En 2015, des événements similaires avaient eu lieu sur la place Tian’anmen pour marquer le 70e anniversaire de la fin de la guerre, en présence de Xi, Poutine et d’autres dignitaires.
Selon les médias chinois, Mao Zedong, le fondateur de la Chine moderne, a été rejoint par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev et le dirigeant fondateur de la Corée du Nord Kim Il-sung lors d’un défilé militaire à Pékin en octobre 1959 pour commémorer le 10e anniversaire.
En rencontrant lundi 1er septembre 2025, une délégation de diplômés chômeurs exigeant d’être recrutés par la fonction publique, Kais Saïed a remis les points sur les i et dissipé les illusions en réaffirmant que «les concours constituent la seule voie de recrutement», à condition qu’ils soient organisés «en toute transparence et dans l’égalité des chances pour tous».
Le président de la république a tenu ainsi à rassurer les «doctorants chômeurs» qui se plaignent de ce qu’ils considèrent comme des concours de recrutement biaisés et manipulés par l’administration publique.
Selon un communiqué du Palais de Carthage, le chef de l’État a souligné les nombreux défis auxquels sont confrontés les doctorants chômeurs en Tunisie, ajoutant qu’ils sont des diplômés qualifiés et qu’ils seront appelés à «remplacer les fonctionnaires peu performants, dont beaucoup servent d’intermédiaires aux lobbies au sein de diverses institutions publiques».
Perdu dans l’océan Indien, l’archipel des Chagos est aujourd’hui un symbole frappant de décolonisation inachevée et de droit bafoué. Entre 1968 et 1973, la population chagossienne fut expulsée de force par le Royaume-Uni pour permettre l’installation d’une base militaire américaine sur Diego Garcia. Mais plus d’un demi-siècle plus tard, les Chagossiens continuent de revendiquer leur droit au retour, leur dignité et leur souveraineté.
Djamal Guettala
En août 2025, un jalon historique a été franchi : la diaspora chagossienne a proclamé le Gouvernement de transition de la République de l’Archipel des Chagos (GTRAC). Ce gouvernement, né de la volonté des exilés eux-mêmes, marque une étape symbolique et politique dans la lutte pour la restitution de leur territoire et la reconnaissance internationale de leur autodétermination.
Les Chagossiens descendent d’un peuple métissé, issu de croisements entre Africains, Malgaches, Comoriens, Sud-Asiatiques et créoles. Des traces de présence remontant à la fin du XVIIIe siècle révèlent des liens avec le Yémen, les Comores et les Maldives. Le premier établissement permanent documenté date de 1784 : le planteur français Pierre Marie Le Normand débarqua depuis l’île Maurice avec des esclaves malgaches et quelques ouvriers qualifiés.
Un peuple métissé, effacé par la colonisation
Cette communauté vivait selon ses propres traditions, sa langue créole et ses modes de subsistance adaptés à l’isolement de l’archipel. Tout bascula avec la décision britannique, soutenue par Washington, d’expulser les Chagossiens pour céder Diego Garcia à la base militaire. Les maisons furent détruites, les cimetières profanés, les registres civils effacés. Le peuple chagossien fut envoyé à Maurice et aux Seychelles, livrés à la pauvreté, à la marginalisation et à la discrimination. Beaucoup sont morts en exil, tandis que les générations suivantes ont grandi apatrides ou dans une insécurité juridique permanente.
L’expulsion des Chagossiens constitue une violation flagrante de plusieurs instruments internationaux. La Charte des Nations Unies consacre le droit à l’autodétermination ; les pactes internationaux protègent la liberté de circulation et le droit au développement. La Déclaration de l’Onu sur les droits des peuples autochtones interdit les expulsions forcées et reconnaît le droit à la restitution des terres. La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples assure le retour, la dignité et la préservation culturelle.
Droit international contre stratégie militaire
En 2019, la Cour internationale de Justice (CIJ) a jugé illégal le maintien britannique de l’archipel et a appelé à la fin de l’occupation. L’Assemblée générale de l’Onu a confirmé cette position dans la résolution 73/295. Pourtant, sur le terrain, l’archipel reste inaccessible aux Chagossiens. Le droit existe, mais les intérêts géopolitiques et militaires bloquent sa mise en œuvre.
Le 19 juin 2025, les Chagossiens ont franchi une étape historique en créant le Gouvernement de Transition de la République des Chagos. Trois piliers fondent cette initiative : la continuité culturelle et identitaire du peuple en exil, l’absence de consentement à leur expulsion, et le droit inaliénable de déterminer librement leur avenir politique, économique et social.
Le GTRAC affirme sa légitimité en représentant toutes les îles de l’archipel, leurs eaux territoriales et leurs récifs. L’objectif n’est pas uniquement symbolique : il s’agit de structurer la revendication chagossienne et de préparer un retour effectif dans des conditions sûres et respectueuses des habitants et de l’environnement.
Le miroir des injustices
Le combat chagossien trouve un écho dans ‘‘La Dernière Colonie’’ (2022) de Philippe Sands. L’ouvrage raconte le déracinement et la lutte juridique des Chagossiens, soulignant la mécanique de l’effacement colonial et la force des institutions internationales quand elles sont mobilisées. Sands montre que la colonisation ne disparaît pas avec la diplomatie : elle survit sous forme de décisions stratégiques et de manipulations légales. La lecture de ce livre éclaire le rôle du droit dans la reconnaissance des droits bafoués et la nécessité d’une action concertée pour rendre justice.
Le retour des Chagossiens ne se limite pas à un acte symbolique. Il implique la reconstruction des villages, la restauration des cimetières, la préservation de la biodiversité et le renforcement des infrastructures. Le GTRAC revendique également la protection et la revitalisation de la langue et des traditions culturelles, menacées par des décennies d’exil. La justice environnementale et les réparations décoloniales sont perçues comme indispensables pour la guérison du peuple.
Une leçon pour le monde
L’affaire Chagos interroge le rapport entre droit et géopolitique, mémoire et stratégie. Elle rappelle que la décolonisation reste inachevée dans de nombreux territoires et que le droit international, sans engagement politique concret, reste une promesse suspendue. Les Chagossiens démontrent que la résilience culturelle, la mobilisation juridique et la volonté politique peuvent créer des espaces de légitimité là où les puissances hésitent à agir.
Plus de cinquante ans après leur déracinement, les Chagossiens ne demandent pas seulement la souveraineté sur leur archipel. Ils réclament le droit fondamental de rentrer chez eux, de reconstruire leur société et de transmettre leur culture. Leur combat, éclairé par le livre de Philippe Sands et la création du GTRAC, montre que la justice internationale et les principes universels peuvent devenir des leviers concrets lorsqu’ils sont portés par un peuple déterminé.
Chagos n’est pas qu’un archipel stratégique : c’est un test de la crédibilité du droit international et de la volonté des nations à réparer les injustices historiques. Et les Chagossiens le disent avec force : «Nous sommes encore là, et nous rentrerons.»
Personne ne s’attendait à ce que les relations entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi se dégradent qui plus est, aussi rapidement. Elles sont passées des accueils chaleureux, des embrassades et des foules nombreuses venues accueillir Trump à une altercation publique, aux droits de douane exorbitants et aux accusations d’«humiliation nationale». Le divorce est désormais consommé !
Imed Bahri
Ces derniers mois ont révélé une profonde fracture dans les relations entre Washington et New Delhi, à un moment délicat où les questions commerciales et géopolitiques sont étroitement liées et où la rivalité avec la Chine et la Russie s’intensifie.
Le New York Times (NYT), dans un article de Mujib Mashal, Tyler Pager, et Anupreeta Das, rapporte que le conflit a éclaté à la mi-juin, lorsque Trump a appelé Modi et a réitéré sa conviction d’avoir réussi à mettre fin au conflit militaire de quatre jours entre l’Inde et le Pakistan.
Le journal ajoute que Trump est allé plus loin en rappelant à Modi que le Pakistan avait décidé de le proposer pour le prix Nobel de la paix, insinuant que l’Inde devrait faire de même. Cependant, le Premier ministre indien a réagi contre la volonté de Trump, soulignant que le cessez-le-feu avait été négocié par des voies bilatérales directes et sans aucune intervention américaine.
Le NYT poursuit en affirmant que le refus de Modi d’aborder la question du prix Nobel a marqué un tournant dans la relation entre les deux hommes, qualifiée d’étroite il y a quelques années. Cette relation s’était clairement illustrée en 2020 lors de sa visite dans l’État du Gujarat, au milieu d’une foule nombreuse.
Droit de douane de 25% sur les importations indiennes
Les relations se sont vite dégradées. Quelques semaines seulement après l’appel de la mi-juin, Trump a envenimé la situation en annonçant un droit de douane de 25% sur les importations indiennes, avant d’en ajouter 25% supplémentaires suite à l’achat de pétrole russe par New Delhi, portant ainsi le tarif à 50%.
La Maison Blanche a justifié cette décision par une volonté de punir la Russie et de nuire à ses sources de financement de la guerre mais les observateurs y ont vu une sanction pour le non-respect par l’Inde de la ligne américaine. Ils ont souligné que la Chine, principal acheteur de brut russe, n’était soumise à aucune mesure similaire.
Le journal américain a rapporté que l’Inde et le Brésil, dirigé par le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui est publiquement en désaccord avec Trump, étaient les deux seuls pays confrontés à des droits de douane de 50%, tandis que le Pakistan s’en est sorti avec un droit de douane beaucoup plus bas de seulement 19%.
Les tensions ne se limitent pas aux échanges commerciaux. New Delhi s’est également heurtée à un mouvement anti-immigration au sein de la base politique de Trump. Bien que les responsables indiens espéraient trouver un terrain d’entente avec la droite américaine, ils ont été surpris par les critiques adressées aux titulaires de visas H-1B, dont la plupart sont indiens.
Le durcissement des restrictions sur les visas étudiants –les Indiens représentent un quart des étudiants internationaux aux États-Unis– a également choqué New Delhi.
La question est devenue plus sensible lorsque des centaines d’Indiens ont été expulsés menottés à bord d’avions en février dernier, ce qui a profondément embarrassé Modi alors qu’il se préparait à se rendre à Washington.
Le NYT a rapporté qu’en mai, face à l’intensification des combats entre l’Inde et le Pakistan, l’administration Trump a tenté de jouer le rôle de médiateur. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que les deux parties s’étaient mises d’accord pour la tenue de «pourparlers en terrain neutre» tandis que Trump a publié sur Truth Social son annonce d’un «cessez-le-feu immédiat et complet».
Cette position a suscité la colère des responsables indiens car toute médiation extérieure viole une doctrine bien ancrée dans la diplomatie de New Delhi qui consiste à limiter la question du Cachemire à un cadre strictement bilatéral. Un responsable en colère a demandé aux journalistes: «Vous me croyez ou vous croyez Trump?».
Plus tard et alors que les négociations commerciales se poursuivaient, Trump avait tenté d’organiser un nouvel appel avec Modi en vue d’un «accord partiel» mais le Premier ministre indien avait refusé. Les responsables indiens ont déclaré craindre que Trump ne publie ce qu’il voulait sur Truth Social sans respecter l’accord conclu.
Si la Maison-Blanche a nié que Trump ait tenté de contacter Modi à plusieurs reprises, des sources indiennes ont confirmé qu’il avait envoyé plusieurs demandes restées sans réponse.
Le NYT a rapporté que la Maison-Blanche avait tenté d’apaiser les tensions en nommant Sergio Gore, un proche de Trump, ambassadeur en Inde, tout en lui attribuant le rôle d’envoyé régional. Cependant, New Delhi a perçu un «amalgame entre l’Inde et le Pakistan» dans le terme «régional» et cela a été vécu comme un affront supplémentaire.
Avec l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane et les critiques persistantes des conseillers de Trump à l’égard de l’Inde –l’un qualifiant l’approche commerciale de New Delhi d’arrogante et un autre l’accusant d’être responsable de la guerre en Ukraine, la qualifiant de «guerre de Modi»–, le Premier ministre indien semble avoir choisi de prendre ses distances avec les Américains.
Publiquement, Modi a parlé d’«autosuffisance» et a relancé sa campagne «Made in India» axant ainsi son discours sur l’intérieur plutôt que de miser sur un accord commercial avec Washington.
Narendra Modi s’est rendu personnellement en Chine ce week-end pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, une première depuis 2018. La Chine l’a d’ailleurs reçu avec déférence. Chose rare, Modi a même tweeté en mandarin à son arrivée et s’est affiché tout sourire avec le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping.
Les signes de rapprochement avec Pékin se sont multipliés ces derniers temps avec la reprise des vols directs et un assouplissement des visas. Les deux pays ont également réaffirmé leur volonté de désengagement militaire sur leur frontière dans l’Himalaya.
Cet épisode illustre parfaitement comment le «véritable ami» comme Trump était il n’y a pas encore si longtemps décrit en Inde est devenu un adversaire que New Delhi accuse d’«humiliation nationale».