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Gabès : libération de 15 manifestants arrêtés lors des récents événements

19. Oktober 2025 um 18:55
Gabès : libération de 15 manifestants arrêtés lors des récents événements

Selon une déclaration de Me Mehdi Tlemçoudi à la radio Diwan FM, quinze des seize personnes interpellées samedi soir à la suite des récents événements survenus à Gabès ont été libérées ce dimanche. Une seule personne demeure en détention en raison de son implication dans une autre affaire. L’avocat a précisé que le nombre total […]

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Tech, or et «légitimité» des Etats | Le triangle du XXIᵉ siècle

19. Oktober 2025 um 09:20

Jamais les marchés n’auront autant incarné nos contradictions. Alors que les actions des géants de l’intelligence artificielle (IA) s’envolent —Nvidia +1531 %, Palantir +2265 % en trois ans —, l’or atteint simultanément des sommets historiques à 4 250 dollars l’once, une envolée de +157 % sur la même période. La planète financière célèbre le triomphe de la raison artificielle tout en se ruant vers le refuge le plus archaïque qui soit, comme si l’avenir prometteur des transformations de l’IA et la fin du monde cotaient désormais sur le même marché. Deux actifs censés s’exclure montent ensemble : le risque et la peur, la promesse du futur et la couverture contre la fin. Les investisseurs n’ont plus une foi unique, ils en ont deux, contradictoires mais simultanées. Ils croient à la toute-puissance du code informatique et à la fragilité de la civilisation. Ils misent sur l’IA pour reconstruire la croissance, et sur l’or pour survivre à l’échec de cette promesse.

Yahya Ould Amar *

Ce qui se joue ici dépasse les courbes : c’est le récit même du capitalisme contemporain qui vacille. Là où autrefois le progrès et la stabilité marchaient main dans la main, ils avancent désormais dos à dos.

Les investisseurs des pays développés s’abandonnent à une nouvelle mystique, celle de l’IA. Ils croient que les machines sauveront la croissance, que les algorithmes répareront ce que les gouvernements ont détruit, et que les data remplaceront la diplomatie. Le progrès technique devient la dernière idéologie universelle, une théologie du calcul où le code se substitue à la loi, et la prédiction à la politique. Les ingénieurs remplacent les hommes d’État comme gardiens du destin collectif. Les citoyens doutent des institutions, mais croient aux mises à jour logicielles. Les investisseurs ne font plus confiance aux devises, mais aux start-ups. Le capitalisme ne cherche plus à produire, il cherche à croire.

Pour la première fois depuis la machine à vapeur, le capitalisme s’imagine infini. L’IA promet d’abolir la rareté, la fatigue, l’erreur — jusqu’à la mort du doute. Les bénéfices futurs sont actualisés à l’infini, comme si la technologie annulait le temps. Les marchés, eux, se sont faits métaphysiques, s’ils pensent que l’IA peut tout prédire, alors plus rien ne peut surprendre — et donc tout vaut plus, les entreprises technologiques n’ont plus de prix.

Derrière cet enthousiasme algorithmique se cache cependant un autre récit, celui du désespoir d’un monde qui ne croit plus en ses dirigeants. La tech est devenue le dernier substitut à la confiance politique.

Détresse du Sud : des États fantomatiques

Pendant que les investisseurs du Nord se laissent envoûter par les promesses de l’IA, les peuples du Sud, eux, fuient des États devenus fantomatiques, incapables de s’imposer comme entités tangibles : infrastructures en déliquescence, institutions minées par la suspicion, populations délaissées se repliant sur des réseaux informels ou choisissant l’exode.

À quoi bon un drapeau flottant au vent avec une monnaie nationale, si les territoires qu’il surplombe ne recèlent que du néant ?

Lorsque la protection, l’équité et l’espérance se réfugient dans des enclaves communautaires, des factions armées ou des migrations forcées, l’État se mue en abstraction bureaucratique – tolérée par les puissances étrangères, mais reléguée à l’insignifiance par ceux qu’elle devrait élever.

Aujourd’hui, la planète des investisseurs s’enflamme pour les promesses de l’IA, tandis que des centaines de millions de personnes dans le Sud Global cherchent encore un abri, une justice, une école ou un dispensaire pour se soigner. L’Occident parie sur la machine; le Sud réclame encore la légitimité de ses Etats. L’un veut abolir les contraintes de la réalité, l’autre cherche simplement à en retrouver une.

Ce contraste n’est pas seulement économique, il est existentiel. Le Nord rêve d’un monde dématérialisé; le Sud réclame encore de la matière — des routes, de la nourriture, de l’eau, de la dignité. Les uns déploient des réseaux neuronaux ; les autres cherchent des réseaux électriques. Le fossé n’est plus entre riches et pauvres, mais entre ceux qui croient encore à la promesse d’un futur, et ceux qui peinent à tenir le présent.

L’or : la revanche du réel

Pendant que les entreprises de la tech fabriquent des promesses, la planète redécouvre la plus vieille valeur refuge : l’or.

Le métal ne produit rien, n’innove pas, ne distribue aucun dividende ni intérêt — et pourtant il redevient la seule vérité quand tout vacille. Chaque lingot acheté est un aveu de doute, un bulletin de défiance silencieux. La Chine, la Russie, l’Inde, la Turquie ou le Brésil en remplissent leurs coffres, c’est la dédollarisation par la gravité.

L’or est la monnaie des nations méfiantes, des économies blessées, des peuples trahis. Dans les villages du Sahel ou les ruelles du Venezuela, il circule comme une contre-monnaie de la confiance. Quand la parole de l’État ne vaut plus rien, le métal pèse ce que la légitimité ne vaut plus.

Ainsi, la ruée vers l’or et la foi dans la tech ne s’opposent pas, elles se complètent. Elles disent la même chose que le monde a perdu confiance. Le Nord se protège de la faillite du système; le Sud, de la faillite de l’État. Les uns achètent des puces ; les autres, de la poussière d’or. Mais tous achètent la même chose : une assurance contre la fin.

Faillites jumelles des monnaies et des États

Ce que les marchés vivent sur les écrans, les peuples du Sud le vivent dans la chair. La perte de confiance monétaire et la perte de légitimité politique ne sont que les deux faces d’un même effondrement économique, politique et moral. Là où les investisseurs n’ont plus foi en la valeur de leurs monnaies, les citoyens n’ont plus foi en la parole de leurs gouvernants. Le capital symbolique – celui de la confiance – s’est évaporé.

Le résultat est identique : la fuite. Fuite vers les cryptos ou vers les exils. Fuite des capitaux au Nord, des cerveaux au Sud. Les deux mondes fuient la même chose, la promesse trahie d’un ordre stable. Il n’y a plus d’hommes ou femmes d’Etat, il n’y a dans plusieurs pays que des gestionnaires du déclin ou des comptables du chaos.

Dans les marchés comme dans les institutions, la crédibilité s’est dissoute. Et dans cette érosion, l’humanité redécouvre son vide : sans foi, il n’y a ni monnaie, ni État, ni avenir.
La légitimité : la vraie valeur refuge.

La seule ressource durable du XXIe siècle, ce n’est ni le pétrole, ni le lithium, ni les data, c’est la légitimité. C’est elle qui convertit le pouvoir en autorité, la richesse en prospérité, la loi en justice. Sans elle, les États se désagrègent en zones grises, et les marchés se perdent dans les bulles.

Dans le Sud global, la légitimité devient la frontière entre l’effondrement et la renaissance. L’Indonésie ou Singapour l’ont compris, la confiance se gagne par la performance, l’inclusion et la justice. Un État est légitime, non pas parce qu’il est reconnu internationalement, mais parce qu’il répond aux besoins de ses citoyens. Un peuple ne croit pas à un drapeau, mais à une promesse tenue.

Demain, la technologie construira des outils, mais seule la confiance construira des nations. L’IA pourra anticiper des famines, prévenir des crises, détecter la corruption, mais encore faut-il que les gouvernants veuillent s’en servir pour le bien commun. La technologie sans légitimité des Etats n’est qu’un pouvoir sans boussole.

Le Sud, laboratoire de la refondation mondiale

C’est au cœur de l’instabilité que naissent les grandes renaissances. Et si la fracture du Sud global, loin d’être une fatalité, devenait l’opportunité fondatrice du XXIᵉ siècle ?Berceau des défis majeurs de notre temps — climatiques, démographiques, technologiques, le Sud n’est pas condamné à subir le désordre du monde, il peut en devenir l’architecte du renouveau.

Déjà, des expériences émergent : plateformes citoyennes pour suivre la gestion des budgets publics, IA prédictives pour anticiper les famines ou les sécheresses. Autant d’initiatives qui prouvent qu’une autre modernité est possible, enracinée dans la réalité du terrain.

Le Sud peut ainsi transformer la technologie en instrument de légitimité, et non en bulle spéculative. Car l’innovation, lorsqu’elle sert la justice, la transparence et la dignité, devient le ciment d’un nouvel ordre mondial, un ordre fondé sur la confiance, non sur la domination.

Le monde de demain ne se divisera plus entre riches et pauvres, mais entre sociétés crédibles et sociétés désavouées, entre celles qui inspirent confiance et celles qui la perdent. Et sur ce terrain décisif, le Sud détient un avantage, celui d’avoir connu la fragilité, et d’avoir appris à rebâtir. Le Sud pourrait réconcilier progrès et légitimité, technologie et humanité.

Enfin, le XXIᵉ siècle s’ouvre sur une équation inédite : la technologie promet l’infini, l’or rappelle la peur, et la légitimité des Etats devient la condition de survie. Entre la foi dans les machines et la fuite vers les refuges anciens, l’humanité cherche un cap — un sens, une boussole, un horizon commun.

Or, cette boussole ne se trouve ni dans les algorithmes ni dans les lingots d’Or, mais dans la confiance retrouvée entre les peuples et leurs États. C’est elle, et elle seule, qui transformera la puissance en civilisation, la richesse en avenir, le progrès en justice.

* Economiste, banquier et financier.

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Gestern — 18. Oktober 2025Haupt-Feeds

Tunisie : mobilisation dans la capitale en soutien aux protestations écologiques de Gabès

18. Oktober 2025 um 20:34
Tunisie : mobilisation dans la capitale en soutien aux protestations écologiques de Gabès

Tunis a été le théâtre, samedi soir, d’une marche de solidarité avec les mouvements de protestation en cours à Gabès, réclamant le démantèlement des unités de production relevant du Groupe Chimique Tunisien. Partie de devant le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens, la marche a sillonné plusieurs rues de la capitale avant de converger […]

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Tunisie : peine de mort et 68 ans de prison pour deux terroristes de la katiba Okba Ibn Nafi

18. Oktober 2025 um 19:47
Tunisie : peine de mort et 68 ans de prison pour deux terroristes de la katiba Okba Ibn Nafi

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis a rendu un verdict exemplaire dans une affaire marquante de l’histoire récente du pays. Deux membres de la cellule terroriste ont été condamnés à la peine capitale assortie de 68 années de prison. Il s’agit d’Abdelwahed Larqoubi et de […]

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Tunisie – Gabès : vague d’arrestations à la suite des protestations environnementales

18. Oktober 2025 um 19:00
Arrestation

À Gabès, une vaste campagne d’arrestations a eu lieu entre la nuit de vendredi et la matinée de samedi, à la suite des récentes vagues de protestation dans la région. Selon Ahmed Chelbi, président de la section locale de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, 38 personnes ont été interpellées, dont 25 ont été […]

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Les institutions financières internationales disposées à financer des projets de développement en Tunisie

18. Oktober 2025 um 12:29

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est entretenu, en marge de sa participation aux Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiennent du 14 au 18 octobre 2025 à Washington, avec le président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Dr. Sidi Ould Tah.

 

La réunion a été l’occasion de souligner l’attachement des deux parties à renforcer davantage leurs relations de partenariat. Ils ont également évoqué l’avancement des programmes et des projets dont la banque contribue au financement, indique un communiqué publié samedi 18 octobre 2025 par le département de l’Economie.

 

Dr. Sidi Ould Tah a souligné l’engagement de la Banque à continuer à soutenir la Tunisie dans la réalisation de ses programmes et projets de développement.

Le ministre de l’Economie a également rencontré le vice-président de la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures de base (AIIB), Ludger Schuknecht. La réunion a permis de mettre en valeur les perspectives et les opportunités offertes pour tirer profit des mécanismes financiers disponibles afin de réaliser des projets d’infrastructure de base en Tunisie.

Samir Abdelhafidh, s’est d’autre part entretenu avec le président de la Banque Islamique de Développement, Dr. Mohamed Slimane Eljasser. Cette rencontre a permis d’évoquer l’avancement d’un nombre de programmes et projets financés par la Banque et les perspectives disponibles pour renforcer la coopération financière et technique, outre les domaines sur lesquels la Tunisie travaillera lors de la prochaine période dans le cadre du plan quinquennal de développement 2026-2030.

De son côté, Dr Mohamed Ben Slimane Eljasser  a exprimé la disposition de son département d’étudier les propositions que la Tunisie présente pour la réalisation des projets dont la banque contribue au financement.

Samir Abdelhafidh s’est également entretenu avec le vice-président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), Matteo Patrone, une occasion au cours de laquelle les deux parties ont évoqué la portée de la coopération de voisinage outre les domaines prioritaires sur lesquels la Tunisie se focalisera pendant la prochaine période.

Matteo Patrone a exprimé la disposition de la Banque de poursuivre l’appui à la Tunisie soit à travers la contribution au financement des projets publics ou en fournissant l’appui au secteur privé.

Une réunion a également eu lieu avec le vice-président de la Société Financière Internationale  (IFC), Ethiops Tafara, portant sur les principaux programmes de coopération financière et technique avec les deux secteurs public et privé, tout en évoquant les potentialités disponibles pour les renforcer davantage.

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Le Likoud et Trump veulent sauver la tête de Netanyahu

18. Oktober 2025 um 11:03

Alors qu’Israël ne cesse de violer la trêve à Gaza, vendue par Donald Trump comme un accomplissement historique, en tuant des civils palestiniens et en n’autorisant l’entrée dans le territoire palestinien que de la moitié du nombre convenu de camions qui devaient faire parvenir l’aide humanitaire et en limitant également au strict minimum le fuel et le gaz, le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu joue de nouveau son avenir devant les tribunaux israéliens. Son parti, mais aussi le président américain Donald Trump, exigent la fin de ses procès. 

Imed Bahri

Le site Al Jazeera est revenu sur les pressions qui s’exercent pour sauver la peau du génocidaire israélien qui traîne tant de casseroles. 

Après un mois d’interruption, Netanyahu a de nouveau comparu mercredi 15 octobre 2025 devant le tribunal de district de Tel Aviv pour corruption.

Le ministre de la Justice, Yariv Levin, membre de l’aile droite du Likoud, a défendu le Premier ministre en déclarant : «Son procès n’aurait jamais dû commencer et il est contraire à la justice et aux intérêts de l’État», a rapporté le Yediot Aharonot.

Levin a exprimé son soutien au projet de loi visant à annuler les audiences du procès de Netanyahu : «L’important projet de loi proposé par le député Ariel Kellner vise à garantir au Premier ministre le temps nécessaire pour gérer les affaires de l’État pendant cette période. J’ai l’intention de le soumettre à la Commission ministérielle de la législation dès qu’il sera examiné»

De son côté, le ministre israélien de l’Éducation, Yoav Kisch, également membre de l’aile droite du Likoud, a déclaré sur la plateforme X que le moment est venu d’annuler le procès. Il a écrit : «Nous traversons l’une des périodes les plus sensibles et les plus critiques de l’histoire de l’État d’Israël. À l’ordre du jour figurent de graves défis sécuritaires, des menaces existentielles et de rares occasions historiques de remodeler la région, que ce soit sur le plan militaire, par le biais d’accords de paix ou en renforçant notre position internationale». Et d’ajouter : «Ce n’est pas seulement une question de calendrier ni de statu quo. Ce procès, dès ses débuts, était et reste entaché d’irrégularités. Il est basé sur des distorsions, des fuites, des pressions et des accusations fabriquées de toutes pièces. C’est un outil politique qui n’a pas sa place dans un État démocratique».

Le Premier ministre devant le tribunal

L’Autorité israélienne de radiodiffusion a rapporté à l’issue de la comparution ce mercredi de Netanyahu devant le tribunal de district se Tel Aviv : «Le témoignage du Premier ministre Netanyahu devant le tribunal a été renouvelé ce matin dans le cadre des affaires dans lesquelles il est accusé», ajoutant que des ministres et des membres de la Knesset étaient présents au tribunal pour soutenir Netanyahu. 

Plus tard, la même source a rapporté que Netanyahu avait quitté la salle d’audience un moment après avoir reçu une enveloppe scellée de ses collaborateurs, ajoutant qu’il avait quitté la salle d’audience à plusieurs reprises lors de ses précédentes comparutions, en affirmant avoir reçu des enveloppes de ses collaborateurs.

C’est la première fois que le Premier ministre israélien comparaît devant un tribunal depuis que le président américain Donald Trump a demandé à son homologue israélien Isaac Herzog, lundi 12 octobre, lors de son discours à la Knesset, d’accorder une grâce à Netanyahu.

En juin, Trump a exprimé son mécontentement concernant le procès du Premier ministre israélien, affirmant que les États-Unis ne toléreraient pas la poursuite de son procès pour corruption, ne craignant pas de s’immiscer ainsi dans les affaires de la justice israélienne.

Le président israélien a le pouvoir de gracier Netanyahu mais les médias israéliens affirment qu’une telle grâce n’était pas actuellement envisagée. De même qu’aucune demande de ce type n’avait été formulée. 

Corruption, pots-de-vin et abus de confiance

Netanyahu est accusé de corruption, de pots-de-vin et d’abus de confiance dans les affaires 1000, 2000 et 4000.

L’ancien procureur général Avichaï Mandelblit a déposé l’acte d’accusation fin novembre 2019.

L’affaire 1000 concerne Netanyahu et des membres de sa famille ayant reçu des cadeaux coûteux de la part d’hommes d’affaires en échange de faveurs et d’assistance dans divers domaines.

Dans l’affaire 2000, Netanyahu est également accusé d’avoir négocié avec Arnon Mozes, éditeur du journal Yediot Aharonot, une couverture médiatique positive de ses activités.

L’affaire 4000 concerne des faveurs accordées à Shaul Elovitch, ancien propriétaire du site d’information en hébreu Walla ! et ancien dirigeant de Bezeq Communications, en échange d’une couverture médiatique positive.

Le procès de Netanyahu dans ces affaires s’est ouvert en 2020. Il nie les accusations portées contre lui, affirmant qu’elles relèvent d’une campagne politique visant à le destituer. Outre son procès en Israël, la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Netanyahu, le 21 novembre 2024, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre les Palestiniens de la bande de Gaza.

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Liban : Hannibal Kadhafi libéré sous caution de 11 millions de dollars après dix ans de détention

18. Oktober 2025 um 09:48
Liban : Hannibal Kadhafi libéré sous caution de 11 millions de dollars après dix ans de détention

Le pouvoir judiciaire libanais a autorisé, ce vendredi, la libération de Hannibal Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, moyennant une caution colossale de 11 millions de dollars, assortie d’une interdiction de quitter le territoire. Détenu depuis dix ans sans procès, Hannibal Kadhafi est poursuivi dans le cadre de l’enquête sur la disparition de […]

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Pollution à Gabès | Saïed promet des «solutions immédiates»

18. Oktober 2025 um 09:21

Le président Kaïs Saïed a promis des solutions «urgentes» et «immédiates» sont en cours d’élaboration, en attendant la mise en œuvre d’une stratégie globale pour la région de Gabès, où des manifestations se poursuivent depuis le 27 septembre pour protester contre la pollution industrielle provoquée par les émissions de l’usine d’engrais du Groupe chimique tunisien (GCT).

Le président de la République a fait cette déclaration en recevant, vendredi 17 octobre, au palais de Carthage, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Ibrahim Bouderbala, et le président du Conseil national des districts et des régions (CNRD), Imed Derbali.

Selon un communiqué de la présidence, Kais Saïed a rendu hommage aux habitants de Gabès pour leur conscience et leur sens du civisme, citant en exemple une citoyenne qui a appelé les manifestants à rouvrir les routes bloquées entre Aïn Salem, Sidi Boulbaba et Chentech. Il a, dans ce contexte, exhorté les citoyens à se tenir aux côtés des forces de sécurité face à ceux qui tentent d’exploiter la situation à des fins personnelles.

Le président de la République a par ailleurs réaffirmé la détermination de la Tunisie à poursuivre sa marche en s’appuyant sur ses capacités nationales et sur les résultats obtenus, tout en dénonçant les manœuvres de certains «comploteurs à la solde de l’étranger», assurant que le peuple tunisien restera fidèle au chemin qu’il a choisi «jusqu’à la libération définitive».

I. B.

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Crise environnementale de Gabès : Kaïs Saïed a, enfin, parlé et promis!

18. Oktober 2025 um 08:10

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 17 octobre, au palais de Carthage, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des districts et des régions (CNRD), Imed Derbali.

La rencontre a porté sur plusieurs dossiers, dont notamment la politique sociale de l’État et le projet de loi de finances de 2026 qui vient d’être soumis aux deux Chambres du Parlement, informe un communiqué. La situation environnementale dans la ville de Gabès a été également largement débattue lors de cette réunion.

Dans ce contexte, le chef de l’État a affirmé qu’il suit de près l’évolution de la situation, soulignant que celle-ci ne peut être traitée selon des approches classiques et que le travail est en cours afin de trouver des solutions « urgentes » et « immédiates » à la pollution, en attendant de mettre sur pied une stratégie globale ciblant la région de Gabès en particulier, et toutes les régions du pays.

Hommage aux habitants de Gabès !

Il a saisi l’occasion pour rendre hommage aux habitants de Gabès et à l’ensemble des Tunisiens pour la conscience élevée dont ils ont fait preuve, citant en exemple l’initiative audacieuse d’une femme originaire de la ville de Gabès qui est intervenue auprès d’une foule de manifestants pour les exhorter à débloquer les routes où ils manifestaient entre Ain Salem, Sidi Boulbeba et Chentch.

Il a, à ce propos, appelé les citoyens à se tenir aux côtés des forces de sécurité pour faire front commun face à ceux qui s’évertuent à récupérer la situation environnementale catastrophique à Gabès à des fins personnelles et bien connues.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné que la Tunisie a réussi à relever d’innombrables défis, réaffirmant la détermination inflexible à aller de l’avant en misant sur les capacités nationales, les choix purement nationaux ainsi que sur les acquis engrangés dont les chiffres sont la meilleure illustration.

Tout en fustigeant les manœuvres orchestrées par des comploteurs « dans l’impasse » et « à la solde de l’étranger », le président Saïed a souligné que le peuple tunisien sera certes au rendez-vous avec l’histoire et qu’il poursuivra le chemin qu’il a choisi jusqu’à la libération définitive.

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Palestine | Epopée tragique d’une dépossession centenaire

17. Oktober 2025 um 13:30

À travers une plume acérée et une documentation rigoureuse, Rachad Antonius (1) nous invite, dans son livre ‘‘La conquête de la Palestine. De Balfour à Gaza’’ à parcourir le long chemin de croix de la Palestine, depuis l’ambition coloniale de la Déclaration Balfour jusqu’à l’enfer de Gaza. Son ouvrage, aussi dense qu’implacable, se lit comme une fresque historique où s’entremêlent conquête, résistance et silence complice des nations.

Abdelhamid Larguèche *

Rachad Antonius structure son récit en trois actes, comme les mouvements d’une symphonie funèbre

– L’ensemencement (1917-1948) : sous le regard bienveillant de l’Empire britannique, le projet sioniste prend racine. Le Mandat et la Déclaration Balfour deviennent les outils juridiques d’une colonisation naissante, tandis que les institutions sionistes préparent l’avènement d’un État juif sur une terre peuplée.

– L’effraction (1948-1993) : en 1948, la Nakba – la Catastrophe – scelle le destin de centaines de milliers de Palestiniens chassés de leurs foyers. La guerre de 1967 parachève cette mainmise, étendant l’occupation à la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est. Le territoire palestinien se fragmente, la colonisation s’installe.

– Le leurre (1993-2023) : les accords d’Oslo, présentés comme l’aube d’une paix possible, deviennent en réalité le paravent d’une annexion décomplexée. Derrière le langage diplomatique, les colonies prospèrent, le mur s’élève, Gaza étouffe.

Les forces de l’ouvrage

Ce qui frappe, à la lecture, c’est la puissance de la démonstration. Antonius ne se contente pas de raconter; il prouve, cite, archive. Il s’appuie sur les travaux d’historiens israéliens – Ilan Pappé, Benny Morris – pour déconstruire le récit officiel. Chaque affirmation est étayée, chaque phase décortiquée avec une clarté pédagogique rare.

Son analyse de la «colonisation territoriale et démographique» est particulièrement saisissante. Il montre comment, depuis plus d’un siècle, s’opère une lente mais inexorable transformation du paysage humain et géographique de la Palestine.

La «dénonciation de l’apartheid» israélien est tout aussi percutante. Check-points, routes réservées aux colons, lois discriminatoires : Antonius décrit un système où deux peuples vivent sous deux régimes distincts, l’un privilégié, l’autre assiégé.

Enfin, son chapitre sur la «guerre de Gaza (2023)»  est d’une actualité brûlante. Il y voit l’aboutissement logique d’un processus génocidaire, où la violence n’est plus un moyen, mais une fin.

Un livre-miroir

‘‘La Conquête de la Palestine’’ est plus qu’un livre d’histoire : c’est un miroir tendu à l’Occident. Antonius y interroge sa complicité, son silence, la facilité à accepter le récit du plus fort. Il met en lumière la «confusion savamment entretenue entre antisionisme et antisémitisme», instrumentalisée pour réduire au silence toute critique.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui refusent l’amnésie organisée et la pensée unique. Il est une clé pour comprendre un conflit trop souvent résumé à des «cycles de violence», alors qu’il s’agit d’une «guerre d’occupation et de résistance», dont les racines plongent dans l’histoire coloniale européenne.

Rachad Antonius signe ici un essai majeur, courageux et nécessaire. Par sa rigueur, son style et sa force argumentaire, ‘‘La Conquête de la Palestine’’ s’impose comme une référence pour quiconque cherche à percer le voile des apparences et à saisir les soubassements d’un drame qui continue de déchirer le monde.

* Historien.

1) Rachad Antonius, professeur associé à l’université de l’UQAM, est un sociologue du monde contemporain, il sera l’hôte de l’Académie Tunisienne Beit al-Hikma où il présentera, le lundi 20 octobre 2025, son ouvrage sur la conquête de la Palestine.

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Kampala 2025 : la Tunisie plaide pour une modernisation du Mouvement des non-alignés

Von: walid
17. Oktober 2025 um 09:00

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a tenu une série d’entretiens avec plusieurs de ses homologues présents à la réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés, qui s’est tenue les 15 et 16 octobre à Kampala, en Ouganda.

Ces entretiens ont porté sur l’ordre du jour de la réunion ministérielle du Mouvement ainsi que sur l’importance de préserver ce cadre conformément aux principes fondateurs du Mouvement, tels qu’énoncés dans les déclarations de Bandung (1955) et de Belgrade (1961), indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

Les discussions ont, en outre, souligné la nécessité de moderniser les méthodes et les mécanismes de travail au sein de ce mouvement, afin de les adapter aux exigences de l’action multilatérale.

Les rencontres ont permis d’aborder les défis auxquels sont confrontés les pays membres du mouvement des non-alignés et les moyens d’y faire face, dans une perspective favorisant un développement économique et social durable.

Elles ont également constitué l’occasion d’examiner la coopération bilatérale et de consolider les échanges dans des domaines d’intérêt commun, notamment l’investissement, le commerce, le tourisme, la culture, l’enseignement supérieur et les énergies renouvelables.

À cette occasion, les parties ont souligné la nécessité de renforcer et d’enrichir le cadre juridique régissant les relations de la Tunisie avec ces pays, d’intensifier les échanges de visites entre hauts responsables et d’assurer la tenue des prochaines échéances bilatérales, qu’elles soient prévues avant la fin de l’année en cours ou au début de 2026, en vue de consolider la coopération existante et d’en améliorer les mécanismes.

Selon le communiqué, le ministre des Affaires étrangères eu des entretiens bilatéraux avec ses homologues d’Algérie, d’Autriche, d’Ouganda, d’Iran, de Serbie, du Venezuela et de Cuba.

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Vidéo d’exécution à Gaza : Trump menace d’intervenir si le Hamas refuse de se désarmer

Von: walid
17. Oktober 2025 um 09:09
Vidéo d’exécution à Gaza : Trump menace d’intervenir si le Hamas refuse de se désarmer

Le président américain Donald Trump a menacé jeudi d'”aller tuer les membres du Hamas” après la diffusion d’une vidéo qui montre des hommes armés présumés du groupe procédant à une exécution publique à Gaza, quelques jours seulement après l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu. “Si le Hamas continue de tuer des gens à Gaza, […]

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Tunisie : deux ans de prison pour l’homme d’affaires Maher Chaâbane

16. Oktober 2025 um 22:00
Tunisie : deux ans de prison pour l’homme d’affaires Maher Chaâbane

La Cour d’appel de Tunis, à travers sa chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, a condamné l’homme d’affaires Maher Chaâbane à deux ans de prison. Cette décision fait suite à son renvoi devant la juridiction compétente par le Pôle judiciaire économique et financier, pour des faits liés à la constitution de biens […]

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Désarmement : la Tunisie plaide pour le multilatéralisme et l’usage pacifique de l’énergie nucléaire

16. Oktober 2025 um 13:09

La mission permanente de la Tunisie auprès des Nations unies à New York a appelé à débarrasser le Moyen-Orient des armes nucléaires et de toutes les armes de destruction massive, tout en rappelant le droit inaliénable des États à l’usage pacifique de l’énergie nucléaire.

Intervenant aux travaux de la Première Commission de l’Assemblée générale (Désarmement et sécurité internationale), la délégation tunisienne a plaidé pour un renforcement du multilatéralisme en vue de l’élimination totale des armes nucléaires et des ADM.

La mission de Tunisie a appelé à « investir dans la paix plutôt que dans la guerre et l’armement », à l’heure où les budgets consacrés au maintien de la paix et au développement durable sont en recul.

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Nouvelle initiative politique « Engagement national »

Von: walid
16. Oktober 2025 um 12:31

Des activistes politiques, des universitaires et des dirigeants de partis politiques ont annoncé, mercredi, à Tunis, le lancement d’une nouvelle initiative politique sous le nom de « Engagement politique ».

L’Initiative a été annoncée en présence de Mohamed Naceur, ancien président du parlement, de dirigeants du Parti destourien libre (PDL), de Amin Mahfoudh, professeur de droit constitutionnel et de personnalités engagées dans la défense des droits de l’Homme.

Le professeur de droit constitutionnel, Amin Mahfoudh, a déclaré « cette initiative est le fruit de discussions entre les différents courants nationaux, loin des anciens clivages, dans la perspective de construire un pouvoir civil et démocratique ».

Il a indiqué que le document intitulé « Engagement national », présenté à plusieurs courants intellectuels, sera un pacte moral et politique qui fera office d’un contrat moral. Celui-ci incite à bâtir un Etat tunisien selon une volonté démocratique, a-t-il dit.

Ce document, a-t-il poursuivi, est parti d’un sentiment d’ « inquiétude » à l’égard de la situation générale du pays « qui pousse les différentes composantes de la scène politique à se réunir ».

De son côté, l’activiste politique, Adnen El Hadj Omar, a estimé que cette initiative intervient « en réponse à la crise sans précédent que connaît la Tunisie au niveau de son processus démocratique et au déclin des attributs de l’État de droit résultant d’une monopolisation du pouvoir et du contrôle des règles du jeu politique par le président de la République ».

L’initiative œuvre à mettre en place un nouveau système constitutionnel et juridique qui jette les bases d’un pouvoir républicain et civil, basé sur la séparation des pouvoirs, l’ajustement de la loi électorale et la création d’institutions et d’instances protégées par la Constitution, a-t-il souligné.

Il a ajouté que cette initiative « collective » vise également à abroger les textes juridiques inconstitutionnels qui portent atteinte aux droits et libertés et qui sont contraires aux droits de l’homme internationaux, dont en premier lieu le décret-loi n° 54 de 2022.

Adnen El Hadj Omar, un des dirigeants de cette initiative, a aussi déclaré que « la Tunisie connaît aujourd’hui une désertification politique renforcée par des lois répressives qui persécutent la liberté d’expression ».

Le document de l’initiative « Engagement national » sera présenté à toutes les composantes politiques pour approbation et signature.

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Mohamed Ali Nafti appelle à une solidarité renouvelée entre les pays non alignés à Kampala

Von: walid
16. Oktober 2025 um 10:46

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a plaidé, mercredi, en faveur d’une vision commune de la solidarité entre les pays non alignés, réaffirmant l’attachement de la Tunisie aux principes prônés par le Mouvement et son adhésion à ses activités depuis 70 ans, notamment, au lendemain des conférence de Bandung (1955) et de Belgrade(1961).

S’exprimant lors d’une allocution prononcée à l’occasion de sa participation aux travaux de la réunion ministérielle du Mouvement des pays non alignés tenue à la capitale ougandaise Kampala, le chef de la diplomatie tunisienne a passé en revue les axes-clés de l’approche tunisienne face aux défis politiques, économiques et de développement auxquels sont confrontés les pays non alignés.

Il a, dans ce contexte, évoqué la promotion de la coopération Sud-Sud, l’établissement de relations équitables dans le cadre de la coopération Nord-Sud et la réforme du système financier mondial conformément à une approche nouvelle, juste et globale.

Cité dans un communiqué, Nafti a saisi l’occasion pour rappeler l’appel lancé par le président de la République, Kais Saïed, lors de sa participation en juin 2023 au « Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier ».

Un appel qui s’inscrit dans la perspective de renforcer la bonne gouvernance, de lutter contre la corruption, de poursuivre la mise en œuvre du plan d’Addis-Abeba pour le financement du développement et de garantir le respect des engagements financiers des pays développés.

Toujours dans le cadre de cette initiative, le chef de l’Etat a plaidé en faveur de la récupération des fonds détournés et la mise sur pied d’une approche collective globale permettant de régler les questions migratoires en s’attaquant à ses origines et causes profondes.

Sur un autre plan, le ministre des affaires étrangères a réaffirmé la position de principe de la Tunisie de soutien en faveur de la lutte du peuple palestinien et de son droit à disposer de lui-même et à établir son État indépendant et souverain sur l’ensemble du territoire palestinien avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

Il a à ce propos salué les efforts arabes et internationaux qui ont abouti à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza après deux années de crimes génocidaires systématiques qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent, formant le souhait de voir cet accord résister pour longtemps.

Nafti a souligné que la conclusion de l’accord de cessez-le-feu ne doit pas délier la communauté internationale de sa responsabilité de traquer les responsables de l’entité sioniste en raison des crimes de génocide et de persécution collective qu’ils ont commis, réaffirmant son rejet catégorique de toute tentative visant à déporter le peuple palestinien frère de sa terre et à rayer à jamais sa juste cause.

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A Charm El-Cheikh, la Palestine réduite à une carte postale égyptienne

16. Oktober 2025 um 10:10

Le 13 octobre 2025, les dirigeants du monde se sont réunis à Charm El-Cheikh, au bord de la mer Rouge, pour parler de paix à Gaza. Autour de la table : Abdel Fattah Al-Sissi, Donald Trump et une vingtaine de chefs d’État venus d’Europe, du Golfe et d’Afrique du Nord. Le décor était parfait : drapeaux, caméras, formules calibrées. Mais derrière la mise en scène, un vide régnait. Les corps étaient là, l’esprit non. La diplomatie parlait encore, mais le sens avait quitté la salle. Et les mots flottaient comme des drapeaux sans vent. 

Manel Albouchi *

Donald Trump a déclaré : «La phase deux a déjà commencé… Gaza, c’est un nettoyage à faire.»  Des mots d’entrepreneur, pas de bâtisseur d’humanité. Il parlait en mètres carrés, en contrats, en «reconstruction rentable».

Ce sommet, prétendument pour la paix, sonnait comme une transaction immobilière sur les ruines d’un peuple. Et les représentants paraissaient lourds de pouvoir, mais légers de sens. Ils incarnent la matière : l’économie, les intérêts, les chiffres sans plus porter d’idéal. Ils n’ont plus le poids des pères fondateurs, ni la parole : seulement la posture de gestionnaires du visible. Comme si leur gravité vient de la matière, non de la conscience. Comme un Moi hypertrophié, sûr de ses moyens, mais vidé de son âme. 

Les absents, eux, pesaient autrement : le peuple palestinien n’a eu aucune voix (celle de Mahmoud Abbas, présent, compte pour des prunes), Netanyahu s’est retiré, le Hamas et l’Iran n’ont pas droit de cité. Mais l’absence la plus lourde était celle des mères de Gaza; celles qui dorment entre les décombres, respirent la poussière des écoles détruites et bercent encore des enfants qu’elles n’ont plus. Leur douleur ne figure dans aucune déclaration finale. Elle brûle sous la cendre diplomatique, comme une braise sous la peau du monde. Et sous cette cendre, il y a aussi les souffles à venir : les enfants qui ne sont pas encore nés, ceux dont le monde prépare déjà le certificat de martyr avant même leur naissance. 

Au même moment à Téhéran 

Pendant que les puissants jouaient la gravité à Charm El-Cheikh, un autre sommet, plus discret, se tenait à Téhéran : la 8ᵉ Conférence internationale de solidarité avec les enfants palestiniens, organisée à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Muhammad al-Durrah, tué avec son fils, le 30 septembre 2000, à Gaza, par l’armée israélienne, lors d’un échange de tirs. 

Plus de cent participants venus de trente-deux pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et du monde arabe s’y sont rassemblés non pour négocier, mais pour penser et pleurer ensemble. Pas de tapis rouge, pas de promesses de milliards : seulement des visages marqués par la réalité. 

À Charm El-Cheikh, on parlait de bâtir des murs, on comptait des budgets de reconstruction.  À Téhéran, on comptait les cicatrices, on tentait encore de recoudre la peau du monde. Deux conférences, deux humanités : l’une dans la lumière artificielle des caméras, l’autre dans la clarté silencieuse de la conscience meurtrie. 

Freud parlait du trauma comme d’une effraction du pare-excitation. Aujourd’hui, c’est la peau du monde qui a cédé. Les guerres sont ses inflammations : elles surgissent quand le lien humain ne tient plus. 

Le sommet de Charm El-Cheikh n’a pas réparé cette peau; il a seulement posé un pansement diplomatique sur une brûlure encore vive. 

Pour Didier Anzieu, penser, c’est peau-tenir : tant que le monde n’aura pas retrouvé sa fonction symbolique, il continuera de se gratter jusqu’au sang. 

Le regard qui ne voit plus 

Tout se joue dans le regard : celui des puissants, des médias, des peuples, des algorithmes…  

À Charm El-Cheikh, les dirigeants regardaient la paix comme un objet à négocier, non comme une blessure à penser et à panser. 

La politique, autrefois espace de vision, est devenue un espace de gestion. Et dans ce glissement, la parole a perdu son poids symbolique : elle flotte, sans ancrage, comme un regard vide sur un monde épuisé.  

Et la paix dans tout cela ? 

Gaza n’est pas une géographie, c’est une peau blessée de l’humanité. Les représentants du monde se sont réunis pour la soigner, mais ils n’ont apporté ni souffle ni regard. Leurs mots ont du poids dans les bilans, mais aucune gravité dans la conscience. 

La paix ne viendra pas de ceux qui possèdent, mais de ceux qui ressentent. Elle ne se signe pas. Elle se respire. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Au moins 50 milliards de dollars pour reconstruire Gaza

16. Oktober 2025 um 09:27

Après deux ans de génocide dans la bande de Gaza, une paix précaire et incertaine s’installe dans un territoire réduit à néant par la soldatesque israélienne. Un territoire totalement détruit et invivable. Il faut au moins 50 milliards de dollars et pas mois d’une décennie pour reconstruire la bande de Gaza. Le journal britannique The Times a mené une enquête sur l’enjeu de la reconstruction. 

Imed Bahri

Depuis les décombres de sa maison détruite, Hamza al-Shami contemplait un spectacle de dévastation totale. Dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza vendredi dernier, ce technicien informatique de 29 ans s’est précipité dans son quartier de Khan Younis depuis la tente où il s’était abrité à l’ouest de la ville.

«Je suis allé directement voir ma maison mais je n’ai trouvé que des décombres. La maison comptait plusieurs étages et un atelier où mes frères et moi travaillions mais elle a été complètement détruite. Tout a disparu. Même les rues et les monuments que je connaissais sont méconnaissables», a déclaré al-Shami au Times

Bien qu’al-Shami et ses amis soient soulagés par le cessez-le-feu, ils savent qu’un long et difficile chemin les attend pour reconstruire leur ville dévastée.

17 734 bâtiments complètement détruits

L’ampleur des destructions est sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les dernières données de l’Onu basées sur des images satellite prises entre le 22 et le 23 septembre, environ 83% des bâtiments de la ville de Gaza ont été endommagés dont environ 17 734 complètement détruits.

À Khan Younis, dans le sud, la situation est similaire. Des quartiers entiers, comme celui d’al-Shami, ont été rasés après que l’armée d’occupation israélienne a intensifié ses attaques ces dernières semaines. Dans toute la bande de Gaza, le nombre de bâtiments détruits a augmenté d’un tiers par rapport au mois précédent.

Le journal britannique indique que le président américain Donald Trump envisageait initialement un projet radical de réaménagement de type «Riviera» pour la bande côtière de 40 kilomètres de Gaza, la transformant en un complexe hôtelier de luxe et en versant de l’argent aux habitants pour qu’ils partent vivre ailleurs.

Cependant, il a ensuite adopté un plan moins radical soutenu par l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, basé sur la reconstruction de Gaza pour ses propres habitants.

Andreas Krieg, professeur associé à la School of Security Studies du King’s College de Londres et membre du Middle East Institute, estime que ce processus de reconstruction sera sans précédent dans l’histoire moderne

Krieg a cité des exemples de villes détruites par la guerre comme Sarajevo pendant les guerres yougoslaves, Grozny, détruite par les Russes en Tchétchénie et Mossoul, détruite par Daech en Irak. «Il existe des précédents mais la situation est totalement différente. Dans ces cas-là, nous parlions d’une seule ville, mais ici, il s’agit de quatre villes combinées. C’est un secteur immense», a-t-il déclaré, ajoutant qu’environ deux millions de personnes vivent sous les décombres dont beaucoup ont besoin d’abris temporaires, d’écoles et d’hôpitaux.

Une autre différence cruciale, selon Krieg, est que les Gazaouis doivent commencer à travailler immédiatement mais les progrès seront lents, compte tenu de la présence de combattants armés du Hamas dans les tunnels. Par conséquent, une force de maintien de la paix est nécessaire pour assurer la sécurité en attendant l’arrivée des fonds et des équipements nécessaires à la reconstruction.

Cependant, Philippe Bouverat, ancien cadre du fabricant d’engins de chantier JCB, fort de son expérience dans les grands projets de reconstruction urbaine et travaillant actuellement avec des équipes en Ukraine, affirme : «Les villes détruites par la guerre offrent des enseignements importants». Il ajoute: «Il existe ce que l’on pourrait appeler un programme logistique composé d’étapes séquentielles à suivre, commençant par la fourniture d’eau potable, d’assainissement et d’abris temporaires puis la planification du réseau routier et son extension électrique. Ensuite dégager des décombres et enfin l’arrivée des ouvriers du bâtiment».

Toutefois, chacune de ces étapes est plus complexe qu’il n’y paraît. Les Nations Unies estiment que 54 millions de tonnes de décombres doivent être enlevées à Gaza. À titre de comparaison, la destruction de Mossoul en Irak n’en a laissé que huit millions de tonnes.

Des contrats très lucratifs en perspective

Un sommet majeur s’est tenu en Égypte, auquel a participé le président Trump et des dirigeants arabes et européens. Il devait afin élaborer un plan de reconstruction et obtenir un financement, qui, selon la Banque mondiale, pourrait nécessiter au moins 50 milliards de dollars.

Le journal britannique s’attend à ce que le Qatar investisse des sommes considérables, soit par l’intermédiaire d’institutions publiques, soit par des fonds d’investissement privés, et qu’il mette en œuvre ses projets avec ses propres entreprises locales ou en coopération avec des entrepreneurs turcs. Un ancien diplomate s’attend à ce que les investisseurs émiratis fassent appel à leurs partenaires égyptiens pour mettre en œuvre des projets à Gaza.

Le journal ajoute que le président turc Recep Tayyip Erdoğan devrait également promouvoir une forte implication des entreprises turques, comme ce fut le cas pour la reconstruction de Sarajevo.

Aux États-Unis, KBR et Bechtel, qui ont remporté d’importants contrats en Irak, figurent parmi les principaux candidats pour des contrats à Gaza, aux côtés de deux entreprises britanniques, Balfour Beatty et Laing O’Rourke.

Des cabinets de design britanniques comme Arup devraient également décrocher des contrats juteux, ayant déjà remporté d’importants projets en Arabie saoudite.

Face aux destructions massives qui les entourent, personne à Gaza ne se fait d’illusions quant à l’avenir proche de cette situation.

Thabet Al-Amour, analyste de 47 ans originaire de Khan Younis, estime que la reconstruction prendra une décennie entière et que le seul déblaiement des décombres prendra deux ans, une estimation partagée par l’opinion publique locale.  Le technicien informatique Al-Shami est plus optimiste: «Je pense que la reconstruction pourrait marquer un nouveau départ pour Gaza. Elle créera des milliers d’emplois pour ceux qui ont perdu leurs moyens de subsistance pendant la guerre et pourrait relancer l’économie. Les jeunes attendent cette opportunité, ils veulent simplement travailler et vivre dignement».

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