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Gestern — 23. August 2025Haupt-Feeds

Visas américains : Trump relance la machine à expulser

Von: La Presse
23. August 2025 um 09:08

Quelque 55 millions d’étrangers titulaires d’un visa en cours de validité sont désormais soumis à des contrôles renforcés, a indiqué jeudi le Département d’État américain.

« Les vérifications menées de façon continue par le Département concernent l’ensemble des plus de 55 millions d’étrangers disposant actuellement d’un visa américain valide », a déclaré un responsable de l’administration.

Il a précisé que les autorités américaines peuvent révoquer un visa dès qu’apparaissent des signes d’inéligibilité, qu’il s’agisse d’un dépassement de séjour autorisé, d’activités criminelles, d’infractions à la loi, y compris la conduite en état d’ivresse, ou encore de menaces pour la sécurité publique, jusqu’à toute implication ou soutien lié au terrorisme.

« Dans le cadre de notre processus de vérification, nous analysons toutes les informations disponibles, notamment les dossiers des forces de l’ordre, les rapports des services d’immigration, ainsi que tout élément révélé après la délivrance du visa », a précisé le responsable dans un e-mail adressé à plusieurs journalistes.

Lundi, le Département d’État a annoncé avoir révoqué les visas de plus de 6 000 étudiants étrangers, dont environ 4 000 pour des infractions à la loi.

Selon ce même responsable, les États-Unis ont annulé plus du double de visas — et près de quatre fois plus de visas étudiants — par rapport à la même période l’an dernier, sous l’administration du président démocrate Joe Biden.

De retour à la Maison Blanche depuis janvier, le président Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité, évoquant une « invasion » des États-Unis par des « criminels venus de l’étranger », et multipliant les communications sur les expulsions d’immigrés.

Drame à New York : collision mortelle entre un bus touristique et un semi-remorque

Von: La Presse
23. August 2025 um 08:59

Une collision entre un bus touristique et un semi-remorque survenue vendredi après-midi dans l’État de New York a fait plusieurs morts et blessés, selon la police locale.

L’accident s’est produit sur l’Interstate 90 à hauteur de Pembroke, dans le comté de Genesee. Le bus, qui transportait plus de 50 passagers, rentrait à New York après une visite aux chutes du Niagara.

« À l’heure actuelle, nous déplorons plusieurs décès, des personnes toujours coincées dans l’épave, ainsi que de nombreux blessés », a déclaré James O’Callaghan, porte-parole de la police de l’État de New York. Le bilan exact reste en cours d’évaluation.

Selon les autorités, un enfant figure parmi les victimes.

D’après les premières constatations, le bus aurait perdu le contrôle pour une raison encore indéterminée, percuté le terre-plein central avant de faire une embardée et de finir sa course dans un fossé.

« La plupart des passagers ne portaient pas de ceinture de sécurité, ce qui explique le nombre élevé de personnes éjectées », a ajouté M. O’Callaghan.

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Trump déploie des sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

01. August 2025 um 18:13

Ce vendredi 1er août, le président américain Donald Trump a annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des propos jugés provocateurs tenus par l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

L’annonce a été faite sur sa plateforme Truth Social, où il a souligné le poids des mots dans un contexte aussi tendu : « Les mots ont une importance capitale et peuvent entraîner des conséquences imprévues », a-t-il écrit.

Sans dévoiler de détails sur la localisation exacte, le président a indiqué que ces bâtiments seraient envoyés « dans les zones concernées ».

Cette décision intervient au lendemain de déclarations virulentes de Dmitri Medvedev, qui a affirmé que « chaque nouvel ultimatum constitue une menace et un pas vers la guerre ».

Des propos que Washington considère comme une escalade verbale inacceptable.

Donald Trump a également réagi aux frappes russes ayant visé Kiev jeudi. L’attaque, menée par drones et missiles, a causé la mort d’au moins 16 personnes et fait plus de 150 blessés. « Ce que fait la Russie est abominable. C’est profondément triste », a déclaré le président américain lors d’une allocution dans la soirée.

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Diplomatie : Entre les lignes, Saïed dit à Trump que la Tunisie change de cap

23. Juli 2025 um 07:01

Lors d’une rencontre tenue ce mardi 22 juillet 2025 au palais de Carthage avec Mossad Boulos, haut conseiller du président américain Donald Trump pour les affaires arabes, du Moyen-Orient et de l’Afrique, le président tunisien Kaïs Saïed a adressé un message clair à Washington, et plus largement à l’Occident : la Tunisie entend désormais élargir ses partenariats stratégiques dans une logique d’indépendance nationale et de souveraineté assumée.

Si la réunion a porté sur plusieurs dossiers sensibles, notamment la situation dramatique en Palestine, les menaces terroristes et les tensions régionales dans le monde arabe, c’est surtout la déclaration finale du président tunisien qui a retenu l’attention. Kaïs Saïed a affirmé que « la Tunisie a fait le choix d’élargir ses partenariats stratégiques, dans l’intérêt de son peuple et en réponse à ses attentes ». Une position qui, dans le contexte international actuel, traduit une inflexion géopolitique de plus en plus visible, et qui porte notamment sur un positionnement tournée vers la Chine.

Un virage diplomatique assumé

Depuis plusieurs mois, la diplomatie tunisienne multiplie les signaux d’un rapprochement progressif avec des puissances non occidentales comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran. Ces relations s’intensifient à travers des projets économiques, des échanges politiques et des initiatives multilatérales. Si la Tunisie a longtemps été perçue comme un partenaire traditionnel de l’Europe et des États-Unis, l’administration Saïed semble désormais chercher à redéfinir les équilibres.

Ce basculement ne signifie pas une rupture formelle avec les partenaires occidentaux, mais une volonté affirmée de sortir d’une dépendance perçue comme asymétrique. Le choix de renforcer les liens avec Pékin, Moscou ou Téhéran traduit aussi une lecture plus pragmatique des rapports de force mondiaux, dans un contexte de recomposition accélérée de l’ordre international.

En optant pour une diversification de ses alliances, la Tunisie semble s’inscrire dans une logique de « neutralité active », inspirée par des principes de souveraineté et de non-ingérence.

Conclusion : vers un nouvel équilibre tunisien

Ce positionnement, bien que risqué dans un environnement international polarisé, vise aussi à redonner de la marge de manœuvre à une diplomatie tunisienne longtemps perçue comme en retrait. Il pourrait permettre au pays de tirer parti d’opportunités économiques alternatives, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’énergie ou de la sécurité.

Le message de Carthage est limpide : la Tunisie cherche à sortir du tête-à-tête exclusif avec l’Occident et à affirmer sa voix sur la scène internationale. Ce tournant géostratégique, s’il se confirme, nécessitera toutefois une gestion fine des équilibres, pour éviter l’isolement ou des frictions avec ses partenaires historiques. Mais pour Kaïs Saïed, c’est désormais un choix assumé, dicté par les intérêts du peuple tunisien.

Lire aussi : Diplomatie : La Tunisie face à la tentation iranienne ?

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Washington veut maintenir une dynamique de concertation avec Tunis

23. Juli 2025 um 06:50

Dans le cadre d’une visite officielle de deux jours, les 22 et 23 juillet 2025, Mohamed Ali Nafti, ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a accueilli cet après-midi Massad Boulos, haut conseiller du président américain Donald Trump chargé des affaires arabes, du Moyen-Orient et de l’Afrique. Ce dernier était accompagné de Joshua Harris, sous-secrétaire adjoint américain aux Affaires étrangères, chargé de l’Afrique du Nord.

La rencontre a été l’occasion de rappeler la solidité des relations historiques entre la Tunisie et les États-Unis, établies depuis plus de 228 ans, et de souligner leur continuité depuis l’indépendance tunisienne sur la base du respect mutuel et de l’intérêt commun. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté partagée de poursuivre le développement de cette coopération et de la consolider au service de la stabilité et du développement régional et africain.

Le ministre Nafti a plaidé pour une intensification des échanges commerciaux et pour une relance des investissements américains en Tunisie, mettant en avant les opportunités prometteuses qu’offre le marché tunisien. Il a également invité les entreprises américaines à s’engager dans la réalisation de projets d’envergure à dimension stratégique.

Nafti a par ailleurs exprimé son souhait de voir la communauté tunisienne établie aux États-Unis bénéficier d’un accompagnement renforcé afin de faciliter son intégration et de valoriser ses compétences.

Pour sa part, Boulos a réaffirmé l’intérêt de Washington à maintenir une dynamique de concertation bilatérale et multilatérale avec la Tunisie, tout en insistant sur l’importance de rapprocher les institutions tunisiennes et américaines, tant dans le secteur public que privé.

Les discussions ont également porté sur les crises régionales, notamment la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza. Le chef de la diplomatie tunisienne a insisté sur l’urgence d’acheminer l’aide humanitaire et médicale, mettant en garde contre les conséquences d’un retard dans la réponse aux besoins des populations. La question libyenne a également été abordée, avec un appel à soutenir un processus politique inter-libyen sous l’égide des Nations unies, garant d’une paix durable, de l’unité territoriale et de la stabilité du pays voisin.

Cette visite s’inscrit dans un contexte où la Tunisie cherche à renforcer ses alliances stratégiques et à attirer davantage de partenaires économiques internationaux pour soutenir sa relance.

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Trump impose des droits de douane de 30 % sur l’UE et le Mexique

12. Juli 2025 um 16:02

Le président américain Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane de 30 % sur les importations venues de l’Union européenne et du Mexique. Ces mesures entreront en vigueur à partir du 1er août.

Des justifications économiques et sécuritaires

Trump a annoncé sa décision via Truth Social. Il reproche à l’Union européenne un déséquilibre commercial persistant et appelle à une ouverture totale du marché européen aux produits américains. Il exige également la suppression des barrières douanières et des mesures protectionnistes.

Concernant le Mexique, il reconnaît quelques efforts pour sécuriser la frontière. Mais il accuse les autorités de ne pas lutter suffisamment contre les cartels de drogue et le trafic de fentanyl, responsable de nombreuses morts aux États-Unis.

Lire aussi : Lettre de Trump à Kaïs Saïed : 25 % de droits de douane et un avertissement sévère à la Tunisie

Bruxelles critique, mais reste ouverte au dialogue

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a vivement réagi. Selon elle, ces nouvelles taxes mettraient en danger les chaînes d’approvisionnement transatlantiques. Elle a rappelé que cela nuirait aux entreprises, aux consommateurs et aux patients des deux côtés de l’Atlantique.

L’Union européenne souhaite toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. Mais Bruxelles n’exclut pas de prendre des mesures de rétorsion si les États-Unis maintiennent leur position.

Les négociations piétinent

Jusqu’ici, les discussions entre Washington et Bruxelles s’appuyaient sur une base de 10 % de droits de douane, avec plusieurs exceptions. Aucune réunion n’est actuellement prévue pour relancer le dialogue.

Trump a laissé entendre qu’il pourrait revoir sa position. Il a proposé de réduire ces taxes si l’UE ouvre totalement son marché et supprime ses obstacles commerciaux.

Une politique tarifaire plus large

Le Mexique subit lui aussi une hausse des droits de douane. Trump ne précise pas si ces nouvelles taxes toucheront les produits couverts par l’accord Canada/États-Unis/Mexique (ACEUM), bien que ces échanges soient majoritaires.

Par ailleurs, les États-Unis ont informé une vingtaine de pays, surtout asiatiques, de l’application prochaine de tarifs compris entre 20 % et 40 %. Le Brésil sera frappé d’un taux de 50 %, et le Canada de 35 %, également à partir du 1er août.

Une stratégie offensive assumée

Ces décisions s’inscrivent dans une stratégie plus large. Trump entend rééquilibrer les échanges commerciaux et renforcer la pression sur ses partenaires. Mais elles pourraient relancer une nouvelle vague de tensions sur la scène internationale.

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L’Iran bombardé : la stratégie du choc pour un changement de régime ?

13. Juni 2025 um 15:22

Au-delà des cibles militaires et nucléaires, les frappes israéliennes en cours contre l’Iran semblent viser le cœur même du pouvoir à Téhéran. Selon plusieurs sources américaines relayées par CNN et The New York Times, l’État hébreu n’écarte plus l’hypothèse d’un effondrement du régime, consécutif à une guerre d’usure savamment orchestrée.

Officiellement, Israël affirme vouloir empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. « Nous traitons désormais avec la tête du serpent », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, vendredi 13 juin. Mais derrière ce discours sécuritaire transparaît une stratégie plus profonde : fragiliser durablement l’État iranien pour forcer un tournant politique, voire institutionnel.

Un rapport du renseignement américain cité par CNN évoque le changement de régime comme une visée latente, persistante dans les cercles sécuritaires israéliens. Bien que les frappes n’aient pas officiellement cet objectif déclaré, plusieurs responsables américains estiment qu’Israël voit dans l’opération actuelle une opportunité historique.

Selon le New York Times, les premières frappes ont visé des personnalités de premier plan au sein de l’appareil militaire iranien : le chef d’état-major Mohammad Bagheri, le commandant des Gardiens de la Révolution Hossein Salami et plusieurs généraux auraient été tués. Cette attaque ciblée, au cœur même de Téhéran, aurait désorganisé la chaîne de commandement, sans précédent depuis la guerre Iran-Irak.

Une logique de négociation sous les bombes

La séquence actuelle semble s’inscrire dans une tactique dite des « pourparlers sous les bombes » : intensifier la pression militaire pour forcer l’adversaire à la table des négociations dans une posture de faiblesse. Téhéran doit justement reprendre prochainement des discussions indirectes avec Washington sur le dossier nucléaire. Pour un analyste proche des services de renseignement américains, « plus le régime est occupé à contenir les incendies internes, plus il devient perméable aux concessions externes ».

L’administration Trump, selon plusieurs fuites, avait été informée à l’avance du plan israélien, sans pour autant y apporter un soutien militaire direct. Cette posture ambiguë reflète les divisions stratégiques à Washington sur la gestion du dossier iranien.

Des précédents historiques contrastés

Ce type de stratégie n’est pas sans précédent. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont tenté à plusieurs reprises de provoquer des changements de régime dans la région. En Iran même, la CIA avait orchestré en 1953 l’opération Ajax, renversant le Premier ministre Mohammad Mossadegh. Mais les tentatives plus récentes illustrent la complexité — voire l’échec — de telles entreprises.

Irak, Libye, Syrie : des résultats ambigus

L’invasion de l’Irak en 2003, motivée par la crainte d’armes de destruction massive, a certes conduit à la chute de Saddam Hussein, mais au prix d’un effondrement institutionnel, de la montée du terrorisme et d’une instabilité régionale durable.

La Libye, en 2011, a connu une trajectoire similaire : l’intervention internationale contre le régime de Kadhafi a débouché sur un chaos prolongé, avec un État failli et des milices rivales.

En Syrie, malgré un long siège international et des pressions militaires indirectes, le régime de Bachar al-Assad a résisté plus de dix ans avant de s’effondrer brutalement en décembre 2024, à la suite d’une offensive rebelle inattendue. Cette chute tardive montre que même les régimes les plus enracinés peuvent finir par vaciller… ou se maintenir contre toute attente.

Un pari stratégique risqué

Pour Israël, l’option d’un effondrement contrôlé du régime iranien paraît séduisante. L’État hébreu espère peut-être reproduire, à une échelle bien plus grande, la dynamique observée au Liban : les frappes de 2024 contre le Hezbollah avaient affaibli durablement son emprise politique.

Mais ce pari reste à haut risque. L’Iran dispose encore d’un appareil sécuritaire résilient et d’une base sociale mobilisable en cas de menace extérieure. L’effet de « ralliement autour du drapeau » pourrait paradoxalement renforcer le régime face à une agression étrangère.

Le Guide suprême Ali Khamenei a déjà promis une riposte « douloureuse et irréversible ». Une escalade directe — voire un embrasement régional — reste possible si Téhéran choisit la confrontation au lieu de la négociation.

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L’Iran en ligne de mire, Bagdad vidée de ses diplomates : Washington otage de Tel Aviv

12. Juni 2025 um 11:14

L’alerte maximale décrétée dans les bases américaines du Moyen-Orient révèle une fois de plus les contradictions d’une stratégie régionale fondée sur l’intimidation plutôt que sur la négociation. Selon plusieurs sources, dont CBS et Reuters, l’imminence d’une opération israélienne contre l’Iran, anticipée par Washington, illustre parfaitement cette dérive d’une coalition qui privilégie systématiquement la force à la diplomatie.

Cette escalade programmée intervient précisément au moment où des pourparlers nucléaires pourraient reprendre à Oman entre l’émissaire américain Steven Witkoff et le ministre iranien Abbas Araghchi. Coïncidence troublante ou calcul délibéré ? L’analyse iranienne d’une « guerre psychologique » destinée à peser sur les négociations mérite d’être prise au sérieux. Car derrière cette montée des tensions se dessine un schéma récurrent : utiliser la menace militaire israélienne comme levier diplomatique américain.

L’évacuation du personnel diplomatique de Bagdad, annoncée par Trump, confirme que Washington anticipe des représailles contre ses propres installations. Paradoxe d’une politique qui expose délibérément ses citoyens aux conséquences de choix stratégiques discutables. Les 2 500 soldats américains stationnés en Irak deviennent ainsi les otages involontaires d’une stratégie régionale dont ils ne maîtrisent ni les objectifs ni les risques.

L’interconnexion entre le dossier de Gaza et la crise nucléaire iranienne, soulignée lors des échanges entre Le Caire et Washington, révèle l’instrumentalisation cynique des souffrances palestiniennes au service d’une géopolitique plus large. L’Iran, accusé de soutenir le Hamas, devient le bouc émissaire d’un conflit dont les racines dépassent largement son influence régionale.

Cette logique de confrontation permanente hypothèque toute perspective de stabilisation durable au Moyen-Orient et transforme chaque crise en prétexte à une escalade supplémentaire.

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US Travel Ban 2025 : Trump ressuscite la peur étrangère au nom d’Israël

Au lendemain d’une attaque perpétrée lors d’une marche de soutien à Israël aux États-Unis, le président Donald Trump a signé un nouveau décret interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, pour la plupart musulmans et africains. Une décision dénoncée comme arbitraire, qui réactive les divisions d’une Amérique déjà fracturée, et alimente les critiques sur la politique étrangère biaisée de Washington, notamment vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

Un attentat à Boulder comme déclencheur politique
Dimanche 1er juin 2025, à Boulder, dans l’État du Colorado, une marche organisée en soutien aux otages israéliens encore détenus dans la bande de Gaza a été violemment interrompue. Un homme de 45 ans, de nationalité égyptienne, a lancé des cocktails Molotov en criant « Palestine libre ». Douze personnes ont été blessées. L’assaillant a été rapidement maîtrisé par la police locale.

Le lendemain, la réaction présidentielle n’a pas tardé. Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier après sa victoire électorale, a signé un décret interdisant temporairement l’entrée des ressortissants de douze pays : l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Cette mesure prendra effet le 9 juin.

L’Égypte, grande absente
Ce qui surprend de nombreux observateurs, c’est l’exclusion notable de l’Égypte de cette liste. Pourtant, c’est bien un ressortissant égyptien qui a été à l’origine de l’attentat invoqué comme justification au décret. Cette omission alimente les interrogations sur les véritables motivations de la Maison Blanche. Plusieurs ONG et associations de défense des droits civiques y voient une manœuvre politique plus qu’une décision fondée sur des critères de sécurité objectifs.

Le National Iranian American Council (NIAC) a dénoncé une mesure « profondément arbitraire », rappelant que l’administration Trump « instrumentalise la peur pour promouvoir un agenda xénophobe et opportuniste ». L’association pointe également la contradiction manifeste entre l’origine de l’assaillant et les pays visés.

Le retour d’un bannissement controversé
Ce décret n’est pas sans rappeler le tristement célèbre « Muslim Ban » mis en place dès les premiers jours de la présidence Trump en 2017. À l’époque, sept pays à majorité musulmane, dont l’Iran, la Libye et le Yémen, avaient été concernés. Après une longue bataille judiciaire, la Cour suprême avait validé une version modifiée du texte en 2018.

La mesure avait été vivement critiquée par les Nations unies et de nombreuses ONG internationales, qui y voyaient une atteinte directe au principe de non-discrimination. Le nouveau décret de 2025 semble suivre la même logique, au risque d’aggraver les tensions diplomatiques et de nourrir un climat de défiance au sein de la population américaine d’origine étrangère.

Une politique étrangère alignée sur Israël
Au-delà de la question migratoire, ce décret s’inscrit dans un contexte diplomatique explosif. Depuis plusieurs mois, les États-Unis bloquent systématiquement toute initiative de paix au Conseil de sécurité de l’ONU concernant la bande de Gaza. Le 4 juin, Washington a mis son veto à une résolution réclamant un cessez-le-feu immédiat, alors que l’offensive israélienne, déclenchée à l’automne 2024, continue de faire des milliers de victimes civiles.

Il s’agit du quatrième veto américain en moins de six mois sur ce dossier. La porte-parole de la Maison Blanche a justifié cette position par la nécessité de « préserver les efforts diplomatiques en cours ». Mais pour de nombreux diplomates et analystes, cette stratégie reflète un alignement inconditionnel sur la politique de Tel-Aviv, au détriment du droit international humanitaire.

Entre stratégie électorale et idéologie sécuritaire
À l’approche des élections de mi-mandat prévues en novembre, Donald Trump semble rejouer la carte sécuritaire et identitaire qui avait largement contribué à sa victoire en 2016. En mobilisant la peur d’un ennemi extérieur, il renforce sa base électorale conservatrice et détourne l’attention des dossiers économiques et sociaux brûlants.

Mais cette approche n’est pas sans risque. Les critiques se multiplient, y compris dans certains cercles modérés du Parti républicain, où l’on craint un isolement diplomatique croissant des États-Unis, ainsi qu’une fracture accrue de la société américaine.

En ressuscitant les logiques d’exclusion, Donald Trump ne fait pas seulement un choix idéologique : il engage à nouveau les États-Unis dans une vision du monde où la peur de l’autre l’emporte sur les principes de justice et d’équité. Reste à savoir si ce pari politique sera, cette fois encore, couronné de succès.

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Un navire mexicain percute le pont de Brooklyn : deux morts et 19 blessés

Von: MC
18. Mai 2025 um 17:33

Samedi soir, le voilier-école Cuauhtémoc de la marine mexicaine a violemment heurté le pont de Brooklyn alors qu’il quittait New York. L’accident a causé la mort de deux personnes et fait 19 blessés, dont deux dans un état critique.

Selon les autorités, le navire, haut de 48,2 mètres, a perdu de la puissance alors qu’il manœuvrait sur l’East River. Incapable de modifier sa trajectoire, il s’est dirigé vers une culée du pont, provoquant un choc frontal entre ses mâts et la structure.

Parmi les 277 personnes à bord, plusieurs marins situés sur le pont supérieur ont été projetés au sol. Aucun passager n’est tombé à l’eau, et aucune opération de secours aquatique n’a été nécessaire.

Le maire de New York, Eric Adams, a confirmé l’accident sur X, tandis que la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a exprimé sa tristesse face à cette « tragédie regrettable ». Le ministère mexicain de la Marine a assuré que les blessés ont été pris en charge avec l’aide des autorités locales.

Le pont de Brooklyn, brièvement fermé à la circulation, n’a subi aucun dommage structurel selon les premières inspections. Le Cuauhtémoc, en route vers l’Islande après une escale de quatre jours, a été déplacé à proximité du pont de Manhattan.

Il s’agit de la deuxième collision mortelle impliquant un navire et un pont aux États-Unis en un peu plus d’un an, après l’effondrement du pont Francis Scott Key à Baltimore en mars 2024.

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L’Europe face à son “Daddy” Trump : l’OTAN entre dépendance et humiliation

Von: hechmi
22. August 2025 um 12:02

Trump

Le sommet de l’OTAN de La Haye, fin juin, restera dans les mémoires moins pour ses avancées stratégiques que pour la mise en scène d’une Europe soumise aux humeurs de Donald Trump. Pour éviter que le président américain ne sabote la réunion, les chefs d’État ont réduit leurs ambitions à peau de chagrin : une déclaration courte, pas un mot sur la guerre en Ukraine, et surtout une promesse spectaculaire – mais irréaliste – de porter les dépenses de défense à 5 % du PIB d’ici 2035.

Cette concession, présentée comme un “accord 5 pour 5” (réaffirmation de l’article 5 du traité de Washington contre 5 % de budgets militaires), illustre la fragilité de l’Alliance. “Ce n’était pas la dissuasion l’objectif, mais la survie”, résume une experte de la Carnegie. Aux yeux de nombreux observateurs, l’OTAN ressemble désormais à une “North Atlantic Trump Organization”, où tout est pensé pour flatter l’ego du président américain.

La scène qui a le plus marqué les esprits fut sans doute celle où le secrétaire général Mark Rutte a qualifié Trump de “Daddy”. Geste maladroit ou révélateur d’une attitude générale ? Beaucoup y ont vu le symbole d’une servilité européenne, contrainte d’offrir loyauté et sacrifices budgétaires en échange de la protection américaine. Comme l’a relevé la presse allemande, la manière “dégradante” dont s’est conclu l’accord montre qu’il ne peut être question de véritable souveraineté européenne.

Pourtant, 81 % des citoyens européens souhaitent une défense commune. Mais leurs dirigeants continuent de quémander la bienveillance de Washington, au risque d’ignorer ce désir d’autonomie. Derrière l’affichage d’unité, le malaise est profond : l’Europe finance son réarmement, mais reste dépendante du “père protecteur” américain. Et tant que cette dépendance perdure, l’OTAN demeure l’ombre d’elle-même – plus une scène d’humiliation que de puissance collective.

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Les USA vont expulser des migrants vers l’Ouganda

21. August 2025 um 10:59

Kampala a conclu un accord avec Washington pour accueillir un nombre indéterminé de migrants de pays tiers qui sont expulsés des États-Unis, rapporte CBS, citant des documents officiels.

L’administration du président américain Donald Trump a conclu des accords de réinstallation dans des pays tiers pour expulser les demandeurs d’asile dans le cadre d’une répression plus large de l’immigration illégale, malgré les critiques et les protestations.

Selon CBS, l’accord avec l’Ouganda verra le pays d’Afrique de l’Est accepter un nombre indéterminé de déportés africains et asiatiques qui avaient demandé l’asile à la frontière américano-mexicaine « à condition qu’ils n’aient pas d’antécédents criminels ».

Rappelons au passage que Washington a imposé des sanctions de voyage à plusieurs responsables ougandais en raison de soupçons de corruption et de violations des droits de l’Homme à la suite de l’adoption par Kampala d’une loi anti-gay en 2023, et a retiré le pays de l’initiative commerciale en franchise de droits de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).

Au moins une douzaine de pays auraient accepté ou consenti à accueillir des personnes expulsées qui ne sont pas leurs propres citoyens. En effet, le Rwanda, voisin de l’Ouganda, a dernièrement conclu un accord avec la Maison Blanche pour accueillir jusqu’à 250 personnes expulsées en échange d’une subvention américaine. La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a déclaré que Kigali « approuverait chaque personne proposée à la réinstallation ».

En juillet, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a expulsé cinq « criminels barbares » vers l’Eswatini (ancien Swaziland), quelques semaines après avoir envoyé huit autres au Soudan du Sud, pays déchiré par un conflit. Les détails des accords conclus avec les deux pays n’ont pas été divulgués. La Maison Blanche avait auparavant révoqué tous les visas des détenteurs de passeports sud-soudanais et suspendu toute nouvelle délivrance, précisant que cette mesure pourrait être réexaminée une fois que le pays coopérerait pleinement à l’accueil des ressortissants expulsés.

Pour sa part, le Nigeria a déclaré qu’il n’accepterait pas d’étrangers expulsés des États-Unis. Ainsi, Yusuf Tuggar, le ministre des Affaires étrangères du pays le plus peuplé d’Afrique, a accusé l’administration Trump d’utiliser les restrictions de visas et les hausses de tarifs douaniers pour contraindre les pays africains à accepter des migrants.

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Sommet de l’Alaska : l’Ukraine en vitrine, l’Arctique en coulisses

20. August 2025 um 15:00

La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska ne relève pas simplement de la diplomatie bilatérale. Elle a discrètement inauguré un nouvel espace de compromis géostratégique, bien au-delà du théâtre ukrainien.

Loin des communiqués officiels, ce sommet a dessiné les contours d’une entente implicite autour d’un redéploiement des priorités : désescalade en Ukraine, consolidation dans l’Arctique.

Le choix de l’Alaska, territoire à forte charge stratégique et symbolique, n’est pas anodin. Cette ancienne terre russe devenue avant-poste américain sur le cercle polaire a servi de décor à un échange feutré mais stratégique.

À son arrivée, Poutine aurait été accueilli par un dispositif de dissuasion non revendiqué : le survol discret d’un avion furtif américain, un message clair, à la fois ferme et respectueux, dans la tradition des signaux codés entre puissances nucléaires. Le ton était donné : équilibre, non-affrontement.

Dans cette atmosphère de test réciproque, les déclarations ambivalentes de Trump sur l’Ukraine ont résonné comme un autre signal. En évoquant l’idée d’un compromis où « tout le monde doit perdre un peu », il préparait l’opinion à une sortie de crise où la Russie conserverait certains acquis, en échange d’un apaisement ailleurs, notamment dans l’Arctique.

Ce glissement s’inscrit dans un contexte plus large : une éventuelle transition politique à Kiev. Le nom de Vadym Prystaïko, militaire expérimenté et diplomate aguerri, circule comme alternative potentielle à un Zelensky fragilisé. Un profil plus acceptable pour Washington comme pour Moscou, et peut-être déjà validé dans les coulisses du sommet.

La nature même de la rencontre en dit long : pas d’agenda public, pas de conférence de presse, des échanges confinés à des cercles restreints. Ce silence organisé suggère un accord politiquement inavouable à ce stade, mêlant redéfinition des lignes en Ukraine et reconnaissance mutuelle dans les territoires arctiques.

Enfin, les semaines entourant le sommet ont vu un changement d’orientation dans les rapports stratégiques occidentaux, centrés sur la militarisation de l’Arctique et la nécessité d’une coopération, même tacite, avec Moscou. Un déplacement géopolitique progressif, des plaines du Donbass vers les glaces polaires.

Loin de signer un traité ou de produire un choc diplomatique, le sommet de l’Alaska a joué un rôle plus subtil : ajuster les sphères d’influence, expérimenter un nouveau mode de régulation entre superpuissances, et préfigurer un monde régi moins par les déclarations que par les équilibres implicites.

Ce n’est peut-être pas en Ukraine, mais dans le silence stratégique de l’Arctique, que s’esquisse le prochain chapitre des relations russo-américaines.

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data Scientist & Aiguilleur d’IA

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La Maison-Blanche lance son compte officiel sur TikTok

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:37

La Maison Blanche a lancé, hier mardi, son compte officiel sur TikTok, moins d’un mois avant la date limite fixée par le président américain Donald Trump pour que le réseau social trouve un nouveau propriétaire ou fasse l’objet d’une interdiction aux États-Unis.

Le compte a publié sa première vidéo mardi après-midi, un clip de 27 secondes montrant Donald Trump marchant et interagissant avec ses partisans, accompagné d’un extrait de son discours d’acceptation lors de la Convention nationale républicaine de 2016.

Quelques heures après la première vidéo, le compte a recueilli plus de 57 000 adeptes, tandis que le compte TikTok utilisé par Donald Trump pour sa campagne présidentielle de l’année dernière compte plus de 15 millions d’adeptes.

Au cours de son premier mandat, Donald Trump a signé un décret visant à interdire l’application, qui appartient à la société chinoise ByteDance, dans le pays, à moins que ByteDance ne cède ses activités américaines à une société américaine. Ce décret n’est pas entré en vigueur en raison de contestations judiciaires.

Depuis son second mandat, Donald Trump a repoussé la date limite à deux reprises, de 75 jours chacune, le 20 janvier et le 4 avril, respectivement. Le 19 juin, il a signé un décret pour permettre à TikTok de continuer à fonctionner aux États-Unis pendant 90 jours supplémentaires, repoussant ainsi la date limite jusqu’au 17 septembre prochain.

Washington-Moscou : vers des négociations de haut niveau

19. August 2025 um 12:40

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont discuté lundi 18 août, lors d’une conversation téléphonique de 40 minutes, de l’idée d’élever le niveau de représentation dans les négociations pour résoudre le conflit armé en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes.

« L’idée a été discutée qu’il serait utile d’explorer la possibilité d’élever le niveau de représentation des parties ukrainienne et russe », ou en d’autres termes, qui participerait aux « négociations directes », a rapporté l’agence de presse RIA, citant le conseiller présidentiel russe Iouri Ouchakov.

Par ailleurs, Vladimir Poutine a assuré à Donald Trump qu’il était prêt à rencontrer le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, selon une source proche des discussions.

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L’administration Trump annule plus de 6 000 visas d’étudiants

Von: La Presse
19. August 2025 um 10:29

Le département d’État américain a annoncé, lundi dernier, avoir annulé 6 000 visas d’étudiants depuis l’arrivée du secrétaire d’État, Mike Pompeo, il y a sept mois.

Pompeo a lancé sa campagne contre les étudiants en se basant sur une loi ambiguë qui lui permet d’annuler les visas des personnes considérées comme s’opposant aux intérêts de la politique étrangère américaine. Cette mesure a été bien accueillie par la base de soutien de droite du président Donald Trump. Un responsable du département d’État a déclaré que le ministère « a annulé plus de 6 000 visas pour dépassement de la durée de séjour et d’autres infractions à la loi, principalement des agressions, des cas de conduite en état d’ivresse, de vol, et de soutien au terrorisme ».

L’administration Trump a également cherché plus largement à expulser massivement les résidents illégaux aux États-Unis. Le responsable du ministère a également précisé qu’environ 4 000 visas ont été annulés pour des infractions légales. Le département d’État n’a pas réfuté le retrait de visas basé sur la nationalité, puisque Pompeo s’était engagé à prendre des mesures strictes à l’encontre des étudiants chinois.

En mars, le secrétaire d’État a déclaré aux journalistes qu’il annulait des visas quotidiennement, affirmant à propos des étudiants militants : « Chaque fois que je trouve un de ces imbéciles, j’annule leurs visas ». Pompeo s’est particulièrement concentré sur les étudiants qui ont protesté contre Israël et qui ont été accusés d’antisémitisme, des accusations que les personnes incriminées ont niées.

Donald Trump : « La guerre Russie-Ukraine va finir »

18. August 2025 um 21:49

Trois jours après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, le président américain a reçu Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens à la Maison Blanche.

Cette rencontre, marquée par une conférence de presse conjointe où Zelensky a remercié Trump pour son invitation et ses efforts en faveur de la paix, témoigne d’une forte solidarité envers l’Ukraine et d’une exigence claire de garanties solides en matière de sécurité.

De son côté, Donald Trump a souligné qu’il veut la paix, affirmant néanmoins que la guerre touche à sa fin. Selon lui, Zelensky et Poutine partagent ce même désir de mettre un terme au conflit.

Au passage, il a accusé Joe Biden d’être à l’origine de cette guerre. Pour sa part,

Par ailleurs, le président américain assure avoir contribué à mettre fin à six conflits par le passé et insiste sur l’importance d’éviter une escalade nucléaire.

Avant leur entretien à huis clos, les échanges publics ont renforcé la visibilité de cette coopération clé. Un sommet tripartite réunissant prochainement Trump, Zelensky et les dirigeants européens (entre autres Macron, Meloni, Merz…) a eu lieu dans le Bureau ovale, illustrant la volonté collective de trouver une solution durable au conflit et d’assurer la stabilité dans la région.

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États-Unis : manifestation au Texas contre la guerre à Gaza

Von: La Presse
18. August 2025 um 09:47

L’État du Texas a été le théâtre d’une manifestation dénonçant à la fois les actions militaires de l’armée israélienne à Gaza et la politique de blocus qualifiée de famine systématique visant la population palestinienne, rapporte l’Agence palestinienne WAFA.

Les participants ont notamment condamné les récentes déclarations du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui a proféré des menaces de mort à l’encontre de Marwan Barghouti, figure emblématique de la résistance palestinienne, à la suite d’un raid mené contre sa cellule ces derniers jours.

La manifestation a réuni plusieurs médecins et universitaires ayant déjà effectué des missions humanitaires dans la bande de Gaza. Dans leurs interventions, ils ont insisté sur la nécessité d’un soutien populaire et international durable aux droits fondamentaux du peuple palestinien.

Les manifestants ont également souligné que la voix de la société civile américaine doit se faire davantage entendre, afin de faire pression sur les institutions politiques pour qu’elles contribuent à mettre fin aux violations du droit international dans la bande de Gaza, qu’ils qualifient de génocide en cours.

États-Unis : trois morts dans une fusillade dans un bar de New York

Von: La Presse
18. August 2025 um 09:41

Trois personnes ont été tuées et huit autres blessées dans une fusillade survenue dans la nuit de samedi à dimanche, dans un bar-restaurant de l’arrondissement new-yorkais de Brooklyn, a rapporté dimanche matin la chaîne NBC News, citant la police de la ville.

Le drame s’est déroulé au Taste of the City Lounge, situé dans le quartier de Crown Heights, a précisé la commissaire Jessica Tisch de la police de New York lors d’une conférence de presse. Les forces de l’ordre sont intervenues peu avant 3h30 du matin (heure locale), après avoir reçu plusieurs appels signalant des coups de feu.

Les trois victimes, toutes des hommes, ont été déclarées mortes sur les lieux. Selon les premiers éléments de l’enquête, une dispute aurait éclaté au sein de l’établissement, bondé au moment des faits, déclenchant la fusillade. Au moins 36 douilles ont été retrouvées sur place.

Jessica Tisch a indiqué que plusieurs tireurs étaient impliqués. Aucune arrestation n’a encore été effectuée, mais une enquête est en cours.

Parmi les huit blessés figurent cinq hommes et trois femmes, transportés vers différents hôpitaux. Leurs jours ne sont pas en danger, a précisé la commissaire.

« C’est une terrible fusillade qui s’est produite dans la ville de New York », a-t-elle déclaré.

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