‘‘The voice of Hind Rajab’’, film écrit et réalisé par la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania, a été sélectionné dans la compétition de la 82e édition du Festival international du film de Venise (Mostra de Venise ou Venezia 82), prévue du 27 août au 6 septembre 2025.
‘‘The voice of Hind Rajab’’ est une coproduction tuniso-française qui a bénéficié d’une bourse d’aide du Fonds d’encouragement à la création littéraire et artistique, au ministère des Affaires culturelles.
Ce long métrage de fiction (89’) est porté par un casting composé d’Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani.
Le 29 janvier 2024, des volontaires du Croissant-Rouge reçoivent un appel d’urgence : une fillette de 6 ans est piégée dans une voiture sous le feu à Gaza, implorant des secours. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout ce qu’ils peuvent pour lui amener une ambulance. Elle s’appelait Hind Rajab, lit-ondans le synopsis de ce film d’une brûlante et sanglante actualité.
La réalisatrice et scénariste affirme avoir réalisé ce film dans l’urgence. Tout a commencé au moment où elle a entendu un enregistrement audio de Hind Rajab implorant de l’aide. «J’ai immédiatement ressenti un mélange d’impuissance et une tristesse écrasante», dit-elle.
Ben Hania dit avoir tissé une histoire autour des témoignages de la mère de Hind et des personnes qui essayaient de l’aider, «en utilisant l’enregistrement audio réel de la voix de Hind, et en construisant un film à un seul endroit où la violence reste hors écran.».
C’est le 6e long-métrage de Ben Hania : ‘‘L’Homme qui a vendu sa peau’’ et ‘‘Les filles d’Olfa’’ ont été candidats de la Tunisie aux 93e et 96e Oscars.
Les organisations humanitaires ont appelé, mercredi 23 juillet, à un cessez-le-feu « immédiat et négocié » à Gaza. De même qu’à l’ouverture de tous les postes frontières et à la libre circulation de l’aide par le biais des mécanismes dirigés par l’ONU.
Il s’agit plus exactement de 111 organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières, Save the Children et Oxfam. Elles ont signé une déclaration commune mettant en garde contre une « famine massive » dans la bande de Gaza.
« Alors que le siège israélien affame la population, les travailleurs humanitaires rejoignent les mêmes files d’attente pour se procurer de la nourriture. Risquant d’être pris pour cible simplement pour nourrir leurs familles », peut-on lire dans la déclaration.
Les organisations humanitaires appellent à un cessez-le-feu « immédiat et négocié » à Gaza. Ainsi qu’à l’ouverture de tous les points de passage frontaliers et à la libre circulation de l’aide par le biais des mécanismes dirigés par l’ONU. Selon elles, plus d’un millier de Palestiniens ont été tués depuis fin mai; alors qu’ils attendaient une aide alimentaire.
« Les Palestiniens sont pris au piège d’un cycle d’espoir et de souffrance, attendant de l’aide et un cessez-le-feu, pour finalement se réveiller et constater que leur situation s’aggrave. Ce n’est pas seulement une souffrance physique, mais aussi psychologique. La survie est un mirage », soulignent les organisations dans leur déclaration commune. « Le système humanitaire ne peut se reposer sur de fausses promesses ». La déclaration appelle donc à une action « urgente », mettant en garde contre les « accords fragmentaires et les gestes symboliques ».
Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, au palais de Carthage, le conseiller principal du président américain pour les affaires arabes, le Moyen-Orient et l’Afrique, Massad Boulos.
Citée dans un communiqué, la rencontre a été l’occasion d’évoquer les massacres perpétrés contre le peuple palestinien et de débattre d’une série de dossiers, dont notamment, la question du terrorisme sous toutes ses formes ainsi que la situation dans la région arabe en particulier.
Dans ce contexte, le président de la République souligné que les affaires de chaque pays arabe doivent être réglées par leurs peuples sans nulle ingérence étrangère sous quelque prétexte que ce soit.
Le chef de l’Etat a en outre affirmé que la Tunisie a choisi d’élargir ses partenariats stratégiques afin de servir les intérêts de son peuple et de répondre à ses revendications et attentes.
Selon une vidéo de la réunion diffusée via la page officielle de la présidence de la République, le chef de l’Etat a montré au conseiller américain des images qu’il a qualifiées de « choquantes » de nourrissons et d’enfants palestiniens, victimes de la famine à Gaza, las et mourant de soif et de faim.
« Ces images sont un témoin saisissant de la brutalité de la guerre menée par les forces de l’occupation dans le seul et unique dessein d’exterminer le peuple palestinien et de le mettre à genoux. », a commenté le chef de l’Etat avant de poursuivre que « les peuples libres n’accepteront plus jamais la défaite ».
Lors de cette réunion, le président Saïed a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à disposer de son propre destin comme le prévoit le traité de Versailles, soulignant que les atrocités commises par l’entité sioniste sont « totalement inacceptables et constituent sans nul doute un crime contre l’humanité ».
Et le chef de l’Etat de souligner encore que « la légalité internationale n’a de cesse de s’éroder jour après jour et n’a plus aucun sens face à la tragédie humanitaire qu’endure le peuple palestinien à Gaza et les bombardements incessants dont il est la cible ».
Face à ces atrocités sans précédent, le président de la République a réaffirmé qu’il « est grand temps pour que l’humanité tout entière se réveille et agisse pour mettre fin à ces crimes infâmes perpétrés en Palestine. »
« Il est plus que jamais impérieux de prendre des décisions audacieuses en faveur du peuple palestinien, le détenteur de tout le territoire palestinien à Gaza, en Cisjordanie, dans les colonies et dans toute la Palestine, afin que l’État palestinien soit établi avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods», a encore fait savoir le chef de l’Etat lors de cette réunion.
L’ancien président par intérim de la République Tunisienne, Moncef Marzouki (2011-2014), a annoncé dans une déclaration au journal londonien Al-Qods qu’il entrait en grève de la faim en solidarité avec la population de Gaza, affamée et soumise aux bombardements intensifs de l’Etat d’Israël depuis le 7 octobre 2023.
Marzouki a fait cette annonce lundi dernier, 21 juillet 2025, en ces termes : «J’annonce mon entrée en grève de la faim pour exprimer mon entière solidarité avec les populations de Gaza qui résistent à l’occupation et à la faim sous les bombes et pour appeler tous les hommes libres dans ce monde à faire pression pour mettre fin aux massacres» dans la bande palestinienne.
Marzouki, qui vit en exil en France et qui est sous le coup de plusieurs condamnations à la prison en Tunisie, a appelé «les gouvernements et les nations islamiques à briser le mur du silence et à prendre des positions pratiques pour mettre fin à l’agression et au siège» imposé par l’Etat sioniste. «Ce qui arrive à Gaza est une honte pour l’humanité tout entière», a-t-il conclu.
Les mauvaises langues diront que Marzouki a trouvé dans la tragédie actuellement en cours à Gaza une occasion pour faire parler de lui. Ses partisans, au contraire, sont convaincus par la sincérité de son action, eu égard son passé militant pour la défense des droits humains.
L’Union Européenne a confirmé avoir dit à l’entité sioniste de cesser de tuer des personnes aux points de distribution d’aide à Gaza, lui rappelant que « toutes les options sont sur la table ». Pendant ce temps, l’Espagne a appelé à la suspension des accords de partenariat entre l’UE et Israël, et la France a exigé l’entrée de l’aide humanitaire.
Mardi, Kaja Kallas, responsable des affaires étrangères de l’Union européenne, a déclaré avoir informé son homologue israélien, Gidéon Sa’ar, que l’armée israélienne devait « cesser de tuer des civils » aux points de distribution d’aide dans la bande de Gaza. Kallas a écrit sur la plateforme X que « tuer des civils cherchant de l’aide à Gaza est indéfendable », notant qu’elle avait de nouveau parlé à son homologue israélien « pour confirmer notre entente concernant le flux d’aide ». Elle a ajouté qu’elle lui avait rappelé que « toutes les options sont sur la table » si Israël ne respectait pas ses engagements.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également jugé sur la plateforme X que « les civils ne peuvent jamais être ciblés… les images de Gaza sont insupportables », et a exigé qu’Israël cesse immédiatement et remplisse ses obligations. Il y a deux semaines, l’Union européenne avait annoncé avoir conclu un accord avec Israël qui était censé permettre l’entrée de davantage de camions de nourriture à Gaza.
Plus d’une centaine d’organisations humanitaires et de défense des droits humains appellent la communauté internationale à agir contre la “famine de masse” qui s’étend dans la bande de Gaza, mercredi, en exigeant un cessez-le-feu immédiat et permanent et la levée de toutes les restrictions à l’acheminement de l’aide humanitaire. Dans leur déclaration, 111 ONG, parmi […]
Massad Boulos, le conseiller principal du président américain pour les affaires arabes, moyen-orientales et africaines, se souviendra longtemps du quart d’heure difficile qu’il a passé, mardi 22 juillet 2025, au Palais de Carthage, avec le président de la république Kaïs Saïed lui montrant les images d’enfants Palestiniens de Gaza au chapitre de la mort, affamés par la machine de guerre israélienne, dont Donald Trump, le patron de M. Boulos, faut-il le rappeler, est le principal soutien et pourvoyeur en armes et en munitions.Vidéo.
Imed Bahri
Selon le communiqué diffusé par la présidence de la République, la rencontre a porté sur les massacres commis contre le peuple palestinien, le terrorisme «sous toutes ses formes» (traduire : y compris le terrorisme des Etats qui se croient au-dessus des lois internationales) et la situation dans la région arabe.
Reprenant un thème qui lui est cher, celui de l’affirmation de la souveraineté nationale et du rejet de toute forme d’ingérence étrangère, le président de la République a souligné que les problèmes internes à chaque pays arabe doivent être résolus par les peuples eux-mêmes, sans aucune ingérence étrangère sous quelque prétexte que ce soit.
La Tunisie élargit le cercle de ses partenariats stratégiques
Le président Saïed a également indiqué à son hôte que la Tunisie a choisi d’élargir ses partenariats stratégiques de manière à servir les intérêts de son peuple et à répondre à ses demandes et attentes. Et c’est là une façon de dire – et c’est nous qui interprétons – que la Tunisie est libre de s’émanciper de son alliance historique avec les pays du bloc occidental, et à leur tête les Etats-Unis, et de chercher ses intérêts là où elle les trouve, y compris en Chine, en Russie ou ailleurs.
Selon une vidéo de la réunion diffusée par la présidence, le chef de l’Etat a montré au conseiller du président américain des images choquantes de nourrissons et d’enfants palestiniens mourant de faim et de soif à Gaza, déclarant : «Ces images révèlent la brutalité de la guerre menée par les forces d’occupation oppressives pour anéantir le peuple palestinien – une guerre visant à faire accepter la défaite aux Palestiniens, mais les nations libres n’accepteront jamais la défaite.»
Tout en soulignant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, tel que stipulé dans le Traité de Versailles, Saïed a affirmé que les crimes commis par l’entité sioniste sont «totalement inacceptables et constituent des crimes contre l’humanité». Cela, la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ) l’ont déjà solennellement proclamé, mais des pays comme les Etats-Unis refusent encore d’admettre, tout en poursuivant leur soutien actif à la machine de guerre israélienne, sommes-nous tentés de rajouter à l’appui des paroles présidentielles.
La légitimité internationale s’effondre de jour en jour et perd tout son sens face aux tragédies endurées par les Palestiniens à Gaza et des bombardements quotidiens qu’ils subissent, a encore rappelé Saïed à son hôte américain.
Mettre fin aux crimes israéliens en Palestine
«Le temps est venu pour l’humanité entière de se réveiller et de mettre fin aux crimes commis en Palestine. Des décisions audacieuses doivent être prises dans l’intérêt du peuple palestinien, propriétaire légitime de toutes les terres palestiniennes, à Gaza, en Cisjordanie, dans les colonies et dans toute la Palestine, afin que l’État palestinien soit établi avec Al-Qods pour capitale», a encore martelé Saïed, qui n’ignore pas que les Etats-Unis, sous Donald Trump, ont transféré leur ambassade de Tel Aviv à Al-Qods, opposant ainsi un déni aux droits légitimes des Palestiniens dont les territoires continuent d’être spoliés.
On ne sait pas encore ce que Massad Boulos a pensé de la leçon magistrale que lui a infligée Kaïs Saïed à propos de la situation au Moyen-Orient, région où son pays est fortement engagé aux côtés de l’Etat belliqueux et expansionniste d’Israël.
On ne sait pas non plus s’il a déjà entendu un pareil discours dans les autres capitales arabes qu’il a visitées au cours de sa tournée régionale, ce dont on a de bonnes raisons de douter.
Ce que l’on sait, en revanche, c’est qu’en Tunisie, les paroles de Saïed ont eu un écho très positif, y compris dans les cercles de ses plus virulents opposants. Il est vrai que la Pax Americana au Moyen-Orient a très peu d’adeptes en Tunisie, au pouvoir et dans l’opposition.
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mardi 22 juillet au palais de Carthage, le conseiller principal du président américain pour les affaires arabes, le Moyen-Orient et l’Afrique, Massad Boulos.
Citée dans un communiqué, la rencontre a été l’occasion d’évoquer les massacres perpétrés contre le peuple palestinien et de débattre d’une série de dossiers, dont notamment la question du terrorisme sous toutes ses formes ainsi que la situation dans la région arabe en particulier.
Dans ce contexte, le président de la République souligné que les affaires de chaque pays arabe doivent être réglées par leurs peuples sans nulle ingérence étrangère sous quelque prétexte que ce soit.
Le chef de l’Etat a souligné que la Tunisie a choisi d’élargir ses partenariats stratégiques afin de servir les intérêts de son peuple et de répondre à ses revendications et attentes.
Selon une vidéo de la réunion diffusée via la page officielle de la présidence de la République, le chef de l’Etat a montré au conseiller américain des images qu’il a qualifiées de « choquantes » de nourrissons et d’enfants palestiniens, victimes de la famine à Gaza, las et mourant de soif et de faim.
« Ces images sont un témoin saisissant de la brutalité de la guerre menée par les forces de l’occupation dans le seul et unique dessein d’exterminer le peuple palestinien et de le mettre à genoux », a commenté le chef de l’Etat avant de poursuivre que « les peuples libres n’accepteront plus jamais la défaite ».
Lors de cette réunion, le président Saïed a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à disposer de son propre destin comme le prévoit le traité de Versailles, soulignant que les atrocités commises par l’entité sioniste sont « totalement inacceptables et constituent sans nul doute un crime contre l’humanité ».
Et le chef de l’Etat de souligner encore que « la légalité internationale n’a de cesse de s’éroder jour après jour et n’a plus aucun sens face à la tragédie humanitaire qu’endure le peuple palestinien à Gaza et les bombardements incessants dont il est la cible ».
Face à ces atrocités sans précédent, le président de la République a réaffirmé qu’il « est grand temps pour que l’humanité tout entière se réveille et agisse pour mettre fin à ces crimes infâmes perpétrés en Palestine ».
« Il est plus que jamais impérieux de prendre des décisions audacieuses en faveur du peuple palestinien, le détenteur de tout le territoire palestinien à Gaza, en Cisjordanie, dans les colonies et dans toute la Palestine, afin que l’État palestinien soit établi avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods », a encore fait savoir le chef de l’Etat lors de cette réunion.
Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, au palais de Carthage, le conseiller principal du président américain pour les affaires arabes, le Moyen-Orient et l’Afrique, Massad Boulos. Citée dans un communiqué, la rencontre a été l’occasion d’évoquer les massacres perpétrés contre le peuple palestinien et de débattre d’une série de dossiers, dont […]
Waou! Merci la France ! Ce jour, mardi 22 juillet 2025, par la voix autorisée de son ministre des Affaires étrangères, la France prend son courage à deux mains et demande «que la presse libre et indépendante soit autorisée à se rendre à Gaza pour voir ce qui s’y passe».Le comble de l’hypocrisie !
Abdelaziz Dahmani *
Oui, merci, la France, pour ce courage, cette audace de vouloir rompre le silence sordide, en une période de l’Histoire où l’on veut non seulement occuper un territoire, mais détruire tout un peuple parmi les plus vaillants, ayant vécu, des siècles durant, sur une terre bénie par les Dieux !
Cela fait plus de 664 jours de massacres, dont on peut déduire une ou deux douzaines de trêve, des centaines de jours de tueries, d’assassinats, de destructions, d’abominations. Tout y est passé : femmes, enfants, bébés. Par tous les moyens, cyniquement, froidement.
Volonté des Netanyahu & Co de tout raser, tout éliminer. Jamais, nulle part, les horreurs n’ont atteint de telles monstruosités. Des centaines de 7-Octobre, pour en justifier un ! Jamais les destructions ne furent aussi massives, même durant la 2e guerre mondiale, au-delà de ce qui s’est passé à Dresden ou à Stalingrad…
Voilà qu’après cette méga-tragédie, sans témoins, la France parle enfin et demande que les journalistes puissent aller voir ce qui se passe!
Oui, l’Israël des racistes, des fascistes, qui cherche à étendre ses frontières chez ses voisins, avec la bénédiction américaine et européenne, a compris, dès les premiers jours, qu’il doit massivement assassiner sans témoins. Et même la presse des pays amis fut interdite. Même la presse américaine, en mauvais souvenirs des témoignages des anciennes guerres du Vietnam, de l’Irak ou de l’Afghanistan, entre autres…
Chair à canons arabes
Il est resté aux journalistes locaux, les Palestiniens en l’occurrence, de témoigner, et Israël en a tués plus de 210, d’une façon ciblée. Un record du monde absolu ! Timides protestations, cette masse de journalistes tués ne sont que chaire à canons arabes. Bof ! Allez, juste une petite «news» dans la rubrique «Chiens écrasés». Et pas des chiens des beaux quartiers de Paris ou de New York qui, eux, sont bien protégés…
Même les amis sincères d’Israël, y compris de son côté abject, commencent à avoir mauvaise conscience. Trop, c’est trop… Alors, timidement, ils émettent des avis différents, comme pour tenter de faire oublier leur complicité active avec le génocide par le soutien direct et l’envoi «discret» d’armes et de munitions à Israël…
Osons une toute petite question : Israël, englué dans tant de crimes, qualifiés de génocide et de crimes contre l’humanité, laissera-t-il la presse «libre et indépendante» entrer à Gaza ? Laissera-t-il même les aides alimentaires entrer dans Gaza pour atténuer une famine qui, à moyen terme, ajoutera aux 70 000 ou 80 000 morts déjà enregistrés, aux 200 000 blessés, aux 300 000 mentalement traumatisés, dont des dizaines de milliers d’enfants ?
Israël méprise la France, et elle le mérite bien !
Non, Israël traitera cette demande de la France par le mépris, comme il l’a fait de toutes ses précédentes demandes, emballées dans des propos hypocritement amicaux à la gloire d’un «Israël à la tête d’un combat de civilisation de l’Occident judéo-chrétien contre la barbarie et le terrorisme islamo-gauchiste».
Qui pourrait résister à un tel argument, fabriqué dans la tête d’un assassin pourri, raciste, englué dans de nombreuses sales affaires judiciaires, personnelles et d’État ?
Cause palestinienne perdue? Sûrement non. Ce peuple reste dans la misère la plus horrible, le dénuement le plus total, les souffrances les plus abjectes… Malgré toutes les horreurs qu’il subit, ce peuple restera parmi les plus libres du monde. Par sa résistance, sa dignité et son honneur. Il s’accrochera à sa terre et ne l’abandonnera jamais !
Dernier «exploit» israélien en date : 93 Palestiniens tués, hier, tombés dans un traquenard en allant chercher de l’aide alimentaire pour eux, leurs familles et leurs enfants…
Les droits exclusifs de l’homme… occidental
Demain, si une page sera tournée, ce ne sera pas celle des Palestiniens ou de la Palestine, mais celle des actuels maîtres du monde… Un Trump «Ubu empereur», soumis aux volontés d’un Netanyahu, «Ubu roi d’Israël», lui-même prostré aux pieds d’un maître-chanteur appelé Ben Gvir, le vrai chef actuel d’Israël…
La presse, «libre et indépendante», n’a pas besoin d’aller à Gaza pour savoir que le mal se trouve aujourd’hui dans les belles capitales occidentales ci-devant attachées aux droits exclusifs de l’homme… occidental.
Des responsables sionistes américains et européens craignent l’émergence d’une génération TikTok **, le célèbre réseau social chinois, qui sera moins réceptive à la propagande sioniste et moins malléable à toute manœuvre de légitimation des crimes et exactions israéliens contre les Palestiniens et à la propagande occidentale en général. (Ph. TikTok diffuse les vidéos et les images de Gaza qui sont censurées par les réseaux sociaux américains comme Facebook et X).
Elyes Kasri *
Les événements de Gaza depuis le fatidique 7 octobre 2023 ont ébranlé la mainmise d’Israël et des milieux sionistes internationaux sur le narratif et le contrôle de l’information notamment grâce à la plateforme TikTok qui a résisté aux assauts des pouvoirs politiques et financiers prosionistes pour présenter une vue alternative et plus équilibrée des événements à Gaza et en l’occurrence ce que la Cour Internationale de Justice a qualifié de génocide et la Cour Pénale Internationale de crimes de guerre et contre l’humanité à l’encontre des Palestiniens de Gaza.
Les voix propalestiniennes contournent la censure
Les assauts contre TikTok sous de nombreux prétextes fallacieux de propagande chinoise et de préservation de la moralité de la jeunesse se poursuivent aux Etats Unis d’Amérique et en Europe sous l’incitation insidieuse et acharnée des organisations juives et sionistes pour bannir la plateforme TikTok ou la faire acheter par des institutions financières prosionistes et neutraliser ainsi les voix indépendantes propalestiniennes.
Considérée comme la plus grande menace à la mainmise sioniste sur l’information et l’opinion publique mondiale, TikTok a fait que d’importants responsables sionistes américains et européens ont déclaré craindre l’émergence d’une génération TikTok qui sera moins réceptive à la propagande sioniste et moins malléable à toute manœuvre de légitimation des crimes et exactions israéliens contre les Palestiniens et autres peuples arabes de la région qui subissent la folie guerrière et génocidaire de l’entité sioniste et de ses alliés occidentaux ainsi que ses comparses arabes du Golfe et d’ailleurs.
Les motifs hypocrites invoqués par les membres du congrès américain financés par la pieuvre sioniste notamment l’Aipac et l’assaut continu du Crif français et autres organisations sionistes européennes sous prétexte de préservation de la moralité et de protection de la jeunesse ne sont en fait que des tentatives cyniques de faire disparaitre une plateforme qui a échappé à la censure et au contrôle sionistes sur l’opinion publique mondiale avec pour objectif de maintenir la désinformation qui déguise l’entité sioniste en agneau au milieu d’une meute de loups arabes et palestiniens sauvages et sanguinaires, assoiffés de sang juif.
*Ancien ambassadeur.
**TikTok est une application mobile de partage de courtes vidéos créatives (verticales et de quelques secondes à quelques minutes) et d’images, ainsi qu’un réseau social basé sur un algorithme de recommandation favorisant la viralité. Développée par l’entreprise chinoise ByteDance et lancée en 2016 pour le marché non chinois, elle est devenue en peu de temps un redoutable concurrents pour les réseaux sociaux américains Facebook et X.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a vivement condamné, lundi, des attaques menées par les forces israéliennes contre la résidence de son personnel et son principal entrepôt situés dans la ville de Deir el-Balah, au centre de la bande de Gaza. Selon le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, ces installations ont été visées […]
Deux soldats israéliens ont été interpelés par les autorités belges dans le cadre d’une « enquête pour crimes de guerre, génocide et autres violations présumées du droit international commises lors du conflit à Gaza ». Les deux militaires ont été identifiés et localisés par la police alors qu’ils participaient au festival de musique Tomorrowland, près d’Anvers, rapporte RFI.
L’enquête fait suite à une plainte déposée par deux organisations non gouvernementales, la Hind Rajab Foundation (HRF) et le Global Legal Action Network (GLAN). Lesquelles accusent les deux soldats d’avoir participé à des exactions dans la bande de Gaza dans le contexte de l’offensive israélienne déclenchée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.
Selon les ONG, les suspects auraient été impliqués dans des attaques contre des zones civiles, des arrestations arbitraires et des déplacements forcés de populations. Leurs accusations incluent également des allégations de torture, d’utilisation de boucliers humains et de destructions ciblées d’infrastructures civiles, dont des habitations et des hôpitaux.
Les suspects ont été repérés grâce à leurs publications sur les réseaux sociaux, notamment des selfies pris lors du festival et une vidéo montrant un groupe d’hommes brandissant un drapeau violet et blanc, identifié comme celui d’une unité militaire israélienne.
Cette affaire marque un précédent en Europe, où des poursuites pour crimes de guerre liés au conflit israélo-palestinien pourraient être engagées sur la base du droit international.
Bien que les faits reprochés se soient déroulés en dehors de la Belgique, la justice belge pourrait se fonder sur le principe de « compétence universelle » pour engager des poursuites. Ce principe permet à un État de juger des crimes graves, tels que les crimes de guerre ou les crimes contre l’humanité, quel que soit leur lieu de commission.
Alors que le siège de Gaza s’apprête à franchir le seuil terrifiant d’une deuxième année, la guerre d’anéantissement menée contre sa population prend un visage encore plus monstrueux : celui de la faim. Une faim méthodiquement organisée, utilisée comme arme silencieuse mais implacable, qui ne fait aucune distinction entre un nourrisson et un vieillard.
Khémaïs Gharbi
Ces derniers jours, la famine a franchi un point de non-retour. Des enfants meurent, non seulement de malnutrition, mais aussi sous les balles tirées délibérément lors de la distribution de l’aide, devenue piège mortel. Et pendant ce temps, le monde regarde.
Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations Unies pour la Palestine, a osé dire tout haut ce que l’histoire retiendra : que le fait d’affamer des millions de civils, de tirer sur des enfants par pur sadisme, sous la protection à peine voilée de puissances dites démocratiques, relève d’une barbarie inédite, que même l’horreur nazie semblait avoir scellée à jamais.
«Comment survivrons-nous à cette nouvelle chute dans l’abîme ?» interroge-t-elle. La question nous est posée à tous — mais c’est le silence des grandes puissances qui y répond aujourd’hui, glaçant.
Il y a, derrière ce carnage, une logique froide, une ivresse de domination qui ne se cache même plus. Elle se drape dans des discours sécuritaires, se pare de mots vides comme «légitime défense» ou «riposte», alors qu’elle massacre un peuple piégé, affamé, acculé à la poussière. C’est une guerre sans honneur, menée avec la rage de ceux qui confondent puissance et droit, technologie et morale.
Mais ce qui sidère davantage encore, c’est l’apathie presque complice de ceux qui se prétendent civilisés. De ceux qui, installés confortablement dans leurs chancelleries, préfèrent détourner les yeux ou réciter des communiqués creux, incapables de nommer l’horreur pour ne pas froisser des intérêts stratégiques. Cette lâcheté des États dits modernes est peut-être l’autre nom du scandale. Car il n’est pas de crimes impunis plus durables que ceux qu’on ne veut même pas regarder.
Dans un communiqué conjoint relayé par l’ambassade de France en Tunisie, les ministres des Affaires étrangères de 25 pays ainsi que le commissaire européen en charge de l’égalité, de la préparation et de la gestion des crises ont lancé un appel pressant à la fin immédiate de la guerre dans la bande de Gaza. Cet […]
L’Agence France-Presse (AFP) a publié un communiqué alarmant concernant la situation dramatique de ses correspondants encore présents dans la bande de Gaza. Pour la première fois depuis sa création en 1944, l’agence redoute que ses journalistes puissent mourir de faim, tant les conditions de vie sont devenues inhumaines. Depuis le départ de ses journalistes […]
Breites Bündnis ruft zur Solidarität auf – Zivilgesellschaft, Parteien und Gewerkschaften vereint in Protest gegen anhaltende Blockade und Hungerkrise in Gaza Rabat – Am gestrigen Sonntag, den 20. Juli 2025, versammelten sich in der marokkanischen Hauptstadt Rabat mehrere tausend Menschen zu einer Großdemonstration vor dem Parlament, um gegen die anhaltende humanitäre Notlage und Gewalt im […]
Superman, tout le monde le sait, est le super-héros par excellence. Le personnage fut créé par deux immigrants juifs, Jerry Siegel et Joe Shuster, dans les années 1930. Dans l’esprit de ses créateurs, Superman était censé représenter l’espoir, la justice et la lumière contre le désespoir, l’injustice et l’obscurité générés par la montée dévastatrice de l’idéologie nazie.
Superman était donc dans l’esprit de ses inventeurs désespérés une tentative irrationnelle d’influer sur le sort, dans l’espoir qu’un miracle se produise et sauverait les Juifs européens des griffes du nazisme. C’est ainsi que tous les films sur Superman, et ils sont nombreux, ont pour thème principal un homme d’une force extraordinaire qui se bat pour la justice et traque les méchants.
Le nouveau Sperman, sorti dans les salles de cinéma américaines le 11 juillet, a étonné et continue d’étonner spectateurs et commentateurs. Habitués à voir Superman et les Etats-Unis joindre leurs forces pour sauver les bons et terrasser les méchants, ils sont cette fois désorientés de voir cette alliance se briser : les Etats-Unis sont maintenant les alliés du méchant et Superman, fidèle à sa morale originelle, continue seul le combat contre les méchants.
En regardant le nouveau Superman, spectateurs et commentateurs ne peuvent pas ne pas mettre les vrais noms des pays et des personnages en question sur les noms fictifs utilisés dans le film. Les événements sont si similaires au désastre qui se déroule à Gaza depuis octobre 2023, qu’il est facile pour le spectateur moyen de se rendre compte que le pays fictif dépeint dans le film comme un Etat fasciste et belliciste symbolise clairement Israël; que la puissance qui lui fournit les armes de pointe symbolise les Etats-Unis; que les pauvres et misérables agriculteurs qui tentent de résister avec des fourches et des pierres symbolisent les Palestiniens.
Dans ce nouveau film, le président de Boravia, Vasil Ghurkos, est approché par Lex Luthor, l’ennemi juré de Superman, qui propose de fournir des armes et un soutien militaire en échange de terres conquises qui seront rebaptisées « Luthoria ».
Ce territoire appartient à Jahranpur, un pays pauvre sans véritable armée, dont les citoyens sont vus brandissant des fourches et des pierres lorsqu’ils sont attaqués par des soldats boraviens.
Le réalisateur James Gunn pousse la similitude entre la réalité et la fiction plus loin encore. Le président de Boravia, Vasil Ghurkos, est conçu de manière à ressembler à la fois à l’actuel Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et au fondateur d’Israël David Ben Gourion.
Le président de Boravia décide d’ouvrir les portes de l’enfer sur Jahranpur avec les encouragements de Luthor, le trafiquant d’armes.
Superman s’efforce d’aider les habitants sans défense de Jahranpur, qui semblent n’avoir nulle part où aller. Ils sont encerclés de toutes parts sans véritable moyen de riposter aux attaques de soldats lourdement armés. Des enfants plantent des drapeaux dans le sable avec le logo de Superman, implorant son secours.
Quelques voix (référence à la propagande mensongère des médias occidentaux ?) tentent de persuader Superman de revoir sa position vis-à-vis du conflit : « Tu sais qu’un régime tyrannique dirige Jahranpur? »Superman s’en fiche. Il est révolté que les méchants continuent de provoquer la mort des innocents.
En fait, le héros du film n’est pas particulièrement partisan d’un pays ou de l’autre et n’a aucun lien politique à l’étranger. Il considère simplement le conflit comme faisant partie de sa mission : servir les habitants du territoire encerclé en empêchant des innocents de mourir.
Sans doute plusieurs citoyens américains sont désorientés, étant habitués depuis des décennies à voir des films d’action où les méchants (Russes ou terroristes islamistes) sont impitoyablement traqués par les forces du bien, c’est-à-dire les Etats-Unis et leurs alliés. Cette fois, Superman est aux antipodes de la politique étrangère américaine.
Pour la première dans une grosse production hollywoodienne, les Etats-Unis sont montrés clairement comme les alliés des méchants. La question qui se pose est la suivante : s’agit-il d’un cas isolé ou d’un signe avant-coureur annonçant de futurs et substantiels changements dans la politique étrangère américaine? Très difficile de répondre à une telle question.
Cela dit, l’inquiétude est déjà perceptible dans les milieux sionistes des effets du film sur l’alliance israélo-américaine. L’organisation sioniste ‘’Betar Worldwide’’ a réagi au film en ces termes : « C’est littéralement un film d’incitation à la haine contre nous. Ils font des Israéliens les “méchants”, des Palestiniens les “gentils” et des missiles et du terrorisme la “lutte des combattants de la liberté”.»
Selon un rapport semestriel publié dimanche par le comité “Hurriyat” du Syndicat des journalistes palestiniens, 33 journalistes palestiniens ont été tués lors des agressions sionistes dans la bande de Gaza durant le premier semestre 2025. Le document, relayé par l’agence de presse Wafa, recense également 739 violations des droits des journalistes à Gaza et en […]