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Cessez-le-feu à Gaza : Israël approuve la dernière proposition américaine, selon la Maison Blanche

29. Mai 2025 um 21:32
Cessez-le-feu à Gaza : Israël approuve la dernière proposition américaine, selon la Maison Blanche

La Maison Blanche a annoncé jeudi qu’Israël avait donné son accord à la dernière proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, alors que les négociations se poursuivent avec le mouvement Hamas. La porte-parole de la présidence, Caroline Leavitt, a confirmé lors d’un point de presse que l’émissaire spécial Steve Witkoff, mandaté par le […]

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Gaza │ Les actes des Occidentaux ne suivent pas leur parole

29. Mai 2025 um 10:21

Les pays occidentaux donnent l’impression de s’être enfin réveillés en changeant leur ton avec Israël concernant sa guerre génocidaire livrée aux Palestiniens à Gaza depuis octobre 2023 sauf qu’il y a un fossé entre les paroles et les actes.

Imed Bahri

Les États-Unis prétendent agir pour mettre fin à la guerre mais pas plus tard qu’hier, mercredi 28 mai 2025, ils ont livré la 800e cargaison d’armes à Israël portant l’aide militaire totale de Washington depuis le début de la guerre de Gaza à plus de 90 000 tonnes, selon les responsables israéliens.

Les Européens n’ont pas suspendu, eux non plus, leurs exportations d’armes vers Israël. Ils poursuivent une collaboration étroite et refusent catégoriquement qu’Israël soit accusé de génocide. 

Dans une enquête de son correspondant Patrick Kingsley, le New York Times (NYT) a évoqué la vague de condamnations des puissants alliés d’Israël qui est intervenue sur la tard alors que la guerre dévastatrice contre Gaza dure depuis plus d’un an et demi. Ils donnent l’impression de vouloir que cette guerre prenne fin. 

Cependant, et en dépit des déclarations teintées d’embarras et de vague colère, ces pays continuent de soutenir Israël militairement, économiquement et en matière de renseignement, ce qui incite le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à poursuivre les massacres des civils à Gaza. 

Au cours de plus de 18 mois de guerre, Israël a fait face à d’intenses critiques de la part des dirigeants étrangers et des organisations humanitaires mais a rarement fait face à une condamnation publique de la part de ses alliés, encore moins suivies par des menaces de conséquences tangibles.

L’aide militaire occidentale à Israël se poursuit

Ces dernières semaines, des partenaires tels que les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont exprimé une forte volonté d’exercer une pression publique sur Israël aboutissant à l’appel du président Trump dimanche à une désescalade de la guerre.

«Nous avons parlé avec eux (les Israéliens, Ndlr) et nous voulons voir si nous pouvons mettre fin à toute cette situation le plus rapidement possible», a déclaré Trump aux journalistes dans le New Jersey avant de monter à bord d’Air Force One. Il parle de «situation» mais pas de guerre ou de massacres, et encore moins de génocide. Ce qui aurait été plus juste.

Ces commentaires contrastent cependant avec la position publique de Trump lors de sa prise de fonction en janvier lorsqu’il a accusé le Hamas plutôt qu’Israël d’être responsable de la guerre en cours. Il a également tenu à présenter un front uni avec le Premier ministre israélien.

La dernière déclaration de Trump intervient quelques heures avant que le gouvernement allemand, habituellement grand partisan d’Israël (pour se faire pardonner ses massacres de juifs sous le régime nazi), n’exprime des critiques inhabituellement fortes à l’égard des attaques massives d’Israël contre Gaza. «Je ne comprends pas franchement le but de causer de telles souffrances à la population civile», a déclaré lundi Friedrich Merz, le nouveau chancelier allemand, lors d’une interview télévisée.

Ce changement de position allemand intervient quelques jours après une intervention similaire du gouvernement italien de droite, un autre allié d’Israël qui avait jusqu’alors évité une condamnation aussi forte. «Netanyahu doit cesser ses raids sur Gaza. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages détenus par le Hamas qui doivent quitter Gaza», a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, dans une interview publiée sur le site internet de son ministère.

Ces commentaires font suite à un effort coordonné de la Grande-Bretagne, du Canada et de la France pour critiquer la décision d’Israël d’étendre ses opérations à Gaza. Dans une déclaration commune publiée la semaine dernière, les trois pays, qui ont largement soutenu le droit d’Israël à répondre à l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023, ont estimé que l’expansion de la guerre était totalement disproportionnée. Les trois pays ont mis en garde contre de graves conséquences si Israël ne changeait pas de cap.

Les intérêts israéliens passent avant toute autre chose

La Grande-Bretagne a depuis suspendu ses négociations commerciales avec Israël. Elle a également imposé des sanctions aux extrémistes israéliens qui cherchent à forcer les Palestiniens à quitter leurs terres en Cisjordanie occupée. C’est l’une de ses mesures les plus radicales contre les intérêts israéliens depuis qu’elle a abandonné son opposition l’année dernière au mandat d’arrêt émis contre Netanyahu par la Cour pénale internationale (CPI).

Par ailleurs, la France organise en juin une conférence en partenariat avec l’Arabie saoudite pour discuter de la création d’un État palestinien, ce que Netanyahu refuse catégoriquement, en menaçant de rattacher la Cisjordanie à Israël si la France venait à reconnaître un État palestinien. 

Cependant, tous ces pays continuent de soutenir Israël de nombreuses manières concrètes notamment par le biais de partenariats militaires, économiques et en matière de renseignement. Leurs déclarations vaguement critiques à l’égard d’Israël se sont si vite évaporées que l’on se demande pourquoi ils les ont faites, d’autant qu’ils ont presque tous poursuivi leurs livraisons d’armes à l’Etat hébreu.

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Gaza : L’OIM alerte sur une crise humanitaire aggravée par les déplacements massifs

Von: walid
29. Mai 2025 um 08:05
Gaza : L’OIM alerte sur une crise humanitaire aggravée par les déplacements massifs

Le Groupe mondial de coordination et de gestion des camps (CCCM) relevant de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’est dit “profondément alarmé” mercredi par la détérioration de la crise humanitaire résultant de l’escalade de l’agression militaire sioniste dans la bande de Gaza, qui a déplacé de force près de 180 000 Palestiniens entre le […]

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Gaza : l’ONU condamne le système d’aide israélien jugé « indigne et dangereux » à Rafah

28. Mai 2025 um 15:11
Gaza : l’ONU condamne le système d’aide israélien jugé « indigne et dangereux » à Rafah

L’Organisation des Nations unies a vivement critiqué le nouveau système de distribution d’aide humanitaire mis en place par Israël dans la bande de Gaza, le qualifiant de « chaotique, indigne et dangereux ». Lors d’une opération menée à Rafah par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les États-Unis, des scènes de […]

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L’Italie exige un cessez-le-feu immédiat à Gaza et rejette le déplacement forcé des Palestiniens

28. Mai 2025 um 14:54
L’Italie exige un cessez-le-feu immédiat à Gaza et rejette le déplacement forcé des Palestiniens

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a réitéré, ce mercredi 28 mai 2025, l’appel de l’Italie à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, soulignant que le déplacement forcé des Palestiniens n’a jamais été et ne sera jamais une option acceptable. S’exprimant devant le Parlement, Tajani a exigé l’arrêt des frappes israéliennes […]

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Kaïs Saïed à Cyril Ramaphosa : “L’Afrique appartient aux Africains”

28. Mai 2025 um 11:50

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, mardi soir, un appel téléphonique de son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Selon un communiqué, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme position de principe selon laquelle l’Afrique est un continent qui appartient aux seuls Africains.

Il a, dans ce contexte, rappelé les souffrances des peuples africains subies au fil des siècles, dénonçant l’attitude de certains qui croient encore que les Africains sont des êtres qui doivent être traités de manière dégradante et qui peuvent faire l’objet de trafic illicite d’organes.

Le président de la République a également rappelé le rêve qui hantait les pères fondateurs après la création de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963, citant en exemple feu président Habib Bourguiba, Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Nelson Mandela et Thomas Sankara.

Il a évoqué dans ce contexte les prouesses des mouvements de libération nationale en Afrique contre l’esclavage et le colonialisme.

Lors de cet entretien téléphonique, le chef de l’Etat a tenu à réaffirmer le droit naturel  de chaque citoyen Africain à mener une vie digne et décente dans sa patrie là où il est né, rappelant que le continent africain regorge de ressources et de richesses mais dont l’exploitation échappe aux populations locales en raison des ingérences étrangères, les conflits récurrents, et les famines.

“Il est grand temps pour nous les Africains d’œuvrer ensemble à bâtir une nouvelle Afrique malgré l’ampleur des défis et les mutations sans précédent que connaît le monde d’aujourd’hui”, a plaidé le président Saïed.

Le président de la République a saisi l’occasion pour rappeler que la société humaine d’aujourd’hui est désormais beaucoup plus avant-gardiste que la communauté internationale classique, soulignant que l’humanité tout entière a amorcé une nouvelle phase de reconstruction fondée sur le vivre ensemble et les nouvelles valeurs partagées.

Une telle situation a fait que la légitimité internationale est en large retrait par rapport à la légitimité humaine.

Le chef de l’Etat a hautement salué la position de la République d’Afrique du Sud sur la guerre à Gaza.

“Tout comme l’Afrique appartient aux Africains, la Palestine, toute la Palestine, appartient au peuple palestinien, qui possède la terre et le droit.

“Un droit qui ne peut nullement être prescrit avec temps”, a estimé le président Saïed.

A l’issue de cet appel, le président de la République a adressé une invitation au président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa à visiter la Tunisie.

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Des malades mentaux remobilisés par Tsahal pour combattre à Gaza?

28. Mai 2025 um 10:53

Le journal israélien Haaretz vient de révéler que l’armée israélienne recrute des réservistes souffrant de maladies mentales ou de troubles de stress post-traumatique pour pallier un grave déficit en effectifs. Alors que le nombre de suicides de soldats israéliens s’élève à des centaines depuis le début de la guerre d’extermination menée contre la bande de Gaza.

C’est un secret d’Etat que l’armée israélienne aura tout fait pour étouffer dans l’œuf. Au moment où Tsahal, en manque flagrant d’effectifs, a appelé depuis le début du mois de mai des dizaines de milliers de réservistes pour élargir son offensive à Gaza, le grand quotidien israélien de gauche, Haaretz, publie une enquête retentissante sur deux sujets tabous : le suicide d’une centaine de militaires depuis le 7 octobre 2023, date de l’offensive de Hamas; et la remobilisation de soldats, pourtant souffrant de stress post-traumatique ou d’autres troubles psychiques, pour combattre à Gaza.

Pénurie

Ainsi, de peur de manquer d’effectifs dans son offensive à grande échelle menée dans la bande de Gaza depuis le début du mois de mai, Tsahal n’éprouve aucune scrupule à remobiliser des soldats, pourtant démobilisés pour troubles psychiques, afin de regarnir ses rangs.

Pourquoi l’armée israélienne a-t-elle eu recours à des soldats habituellement hors-service? « Parce que l’état-major israélien est effrayé à l’idée d’ouvrir une boîte de Pandore, de voir des milliers de soldats traumatisés se soustraire à la mobilisation et d’afficher une armée israélienne diminuée face à des miliciens du Hamas déterminés et n’ayant, eux, plus rien à perdre », explique Tom Levinson, dans un article publié le 18 mai 2025 sur les colonnes de Haaretz, le grand quotidien de la gauche israélienne.

En outre, la pénurie d’effectifs dans l’armée a conduit les officiers à fermer les yeux sur les problèmes de santé mentale des soldats. Ainsi, un commandant d’une unité blindée de réserve cité par le quotidien a admis qu’il était, avec d’autres officiers, au courant de cette pratique : « J’aimerais pouvoir ne recruter que nos équipes originales; mais les gens ne viennent tout simplement pas. Ils sont épuisés, ont des problèmes à la maison et au travail. Nous faisons donc appel à d’autres, même ceux qui ne sont pas entièrement prêts mentalement ou physiquement. »

Et d’ajouter : « Nous n’avons pas d’autre choix. La sécurité de l’État passe avant tout. Nous faisons avec les moyens du bord. »

Pour rappel, Israël qui fait face à une pénurie de soldats alors que la guerre entre dans son 19ᵉ mois, a rappelé depuis mai des dizaines de milliers de réservistes pour mener une grande offensive visant soi-disant à prendre le contrôle total de la bande de Gaza.

Vague de suicides

Rappelons que déjà en mai 2024, il y a un an, le même journaliste d’investigation avait choqué l’opinion publique israélienne en révélant que des centaines de  soldats mobilisés s’étaient suicidés au lendemain de l’attaque par le Hamas, le 7 octobre 2023.

« Pour certains, écrivait-il, c’est la découverte des tueries commises par le Hamas qui les a fait craquer et passer à l’acte. Pour d’autres, c’est la démesure et l’inhumanité des représailles de Tsahal contre la population civile de l’enclave palestinienne de Gaza qui les a poussés au suicide ». Glaçant.

Omerta

Pourtant, l’armée israélienne aura tout fait pour minimiser ce phénomène en reconnaissant que « seulement quelque 35 soldats en service actif se seraient suicidés, dont 28 sur la seule année 2024 ». Des chiffres « péniblement arrachés » à Tsahal, ajoute le journaliste qui révèle également que l’armée a arrêté de détailler depuis la mort d’Eliran Mizrahi, un conducteur de bulldozer militaire Caterpillar D9 qui avait mis fin à sa vie en juin 2024 après avoir reçu l’ordre « d’aplatir vivant » des civils palestiniens. Un cran dans l’échelle de l’horreur absolue.

Or, explique l’auteur de l’article sur le suicide de soldats israéliens, les données délivrées au compte-goutte par l’armée israélienne ne prennent en compte que les soldats qui se sont suicidés après avoir été démobilisés. Mais en accumulant les chiffres de 2024 à ceux de 2025, tenus secrets par Tsahal, les sources du journal elles, décomptent au minimum une centaine de suicides depuis octobre 2023. La majorité d’entre eux issus des « plus de 17 000 réservistes et quelque 9 000 soldats d’active souffrant de troubles mentaux post-traumatiques.

Le poids de la culpabilité

Rappelons enfin qu’en parallèle de cette vague de suicides dans le rang des soldats israéliens, un mouvement « pacifiste » prend progressivement de l’ampleur depuis quelques mois : selon l’agence Associated Press (AP) , « environ 200 soldats ont signé une lettre disant qu’ils arrêteraient de se battre si le gouvernement n’obtenait pas un cessez-le-feu ». Pour quelle motivation? La manière dont « les Palestiniens ont été tués sans discernement et leurs maisons détruites ».

Toujours selon l’agence américaine, « plusieurs ont déclaré qu’on leur avait ordonné de brûler ou de démolir des maisons qui ne représentaient aucune menace et ils ont vu des soldats piller et vandaliser des résidences ».

Et de conclure : « Tous évoquent le poids de la culpabilité ». II serait salutaire d’éprouver ce sentiment rédempteur;  à condition qu’il reste un minima de compassion chez le genre humain.

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Plus de 54 000 morts à Gaza : un appel international pour mettre fin aux hostilités

Von: walid
28. Mai 2025 um 08:10
Plus de 54 000 morts à Gaza : un appel international pour mettre fin aux hostilités

Lors du premier sommet ASEAN-CCG-Chine, tenu mardi à Kuala Lumpur (Malaisie), les dirigeants de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de la Chine ont lancé un appel conjoint en faveur d’un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza, en proie à une offensive meurtrière depuis […]

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La vidéo montrant des milliers de Gazaouis en quête d’aide est “déchirante”, selon l’ONU

28. Mai 2025 um 08:47

La récente vidéo montrant des milliers de Gazaouis désespérés “se précipitant pour obtenir de l’aide est déchirante”, a déclaré mardi un porte-parole de l’ONU.

“Nous avons regardé la vidéo filmée à Gaza, autour de l’un des points de distribution mis en place par la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), et franchement, ces images sont, pour le moins, bouleversantes”, a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole principal du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

La GHF est une initiative américaine visant à acheminer de l’aide aux Gazaouis en parallèle des efforts humanitaires traditionnels.

L’Organisation des Nations unies maintient un système de distribution équitable de l’aide humanitaire, conforme au droit international humanitaire. Le dispositif mis en place par la GHF, en revanche, tente de s’assurer que l’aide ne parvienne qu’à ceux qu’elle juge non associés au Hamas.

Le Secrétaire général de l’ONU a rappelé la semaine dernière que les Nations unies et leurs partenaires avaient élaboré un plan détaillé, solide sur le plan opérationnel, fondé sur des principes et soutenu par les États membres, pour acheminer l’aide à une population désespérée, a précisé son porte-parole.

“Nous continuons à insister sur le fait qu’une intensification significative des opérations humanitaires est essentielle pour éviter la famine et répondre aux besoins de tous les civils, où qu’ils se trouvent”, a ajouté Stéphane Dujarric lors d’un point de presse.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a indiqué que les bombardements et tirs d’artillerie incessants dans la bande de Gaza ont eu des conséquences terribles sur les civils.

Selon les autorités sanitaires de Gaza, des dizaines de personnes ont été tuées et plus de 150 blessées au cours des dernières 24 heures, a rapporté l’OCHA mardi.

Dimanche soir, une école abritant des personnes déplacées à Ad-Daraj, dans l’est de la ville de Gaza, a été touchée par des tirs, déclenchant un incendie qui aurait fait 36 morts, dont des femmes et des enfants. De nombreux corps étaient gravement brûlés, a ajouté l’OCHA.

“Les forces israéliennes ont affirmé avoir visé ce qu’elles considèrent comme un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, a précisé le bureau onusien.

Des milliers de personnes continuent d’être déplacées par les frappes. Lundi, un nouvel ordre d’évacuation israélien a concerné environ 155 kilomètres carrés couvrant Rafah, Khan Younis et le centre de Gaza, affectant plus de 60 secteurs, soit plus de 40 % de la bande de Gaza. Cet ordre chevauche partiellement des avis d’évacuation précédents.

Dans le nord de Gaza, les partenaires de l’OCHA ont signalé que les sites d’accueil pour déplacés à Beit Hanoun, Izbat Beit Hanoun et Beit Lahiya étaient presque vides à la suite des ordres d’évacuation. À Asaliya, près de Jabaliya, un site continue d’abriter des centaines de familles ayant choisi de rester, faute d’alternative.

À Khan Younis, les personnes déplacées vivent toujours à ciel ouvert. Beaucoup sont épuisées, après avoir parcouru de longues distances à pied sur des routes endommagées, sans nourriture.

Depuis la reprise des hostilités le 18 mars, plus de 632 000 personnes ont été contraintes de fuir à nouveau leur domicile, estiment l’OCHA et ses partenaires. “Elles sont livrées à elles-mêmes, confinées sur des zones restreintes, avec presque rien pour survivre”, souligne le bureau.

Depuis le 19 mai, plus d’une vingtaine de centres de soins, cliniques mobiles et un hôpital ont cessé leurs activités en raison des hostilités, des attaques ou des ordres de déplacement, selon les partenaires du secteur de la santé de l’OCHA.

En ce qui concerne la distribution d’eau et les services d’assainissement, l’OCHA a précisé que 200 000 litres de carburant par semaine sont nécessaires pour alimenter les infrastructures vitales. La situation dans le sud de Gaza est particulièrement critique : aucun carburant n’est actuellement disponible et seulement un tiers des besoins a été couvert la semaine dernière. Le nord de Gaza a, quant à lui, pu réunir suffisamment de carburant pour assurer les services pendant deux semaines.

Par ailleurs, des centaines de sites d’apprentissage ont été affectés par les ordres d’évacuation la semaine dernière. Toutefois, trois espaces d’apprentissage temporaires ont pu rouvrir à Khan Younis. Ces lieux sont essentiels au bien-être mental et physique des enfants, ont insisté les partenaires de l’OCHA.

Le bureau a réitéré son appel à rouvrir tous les points de passage entre Israël et Gaza pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et des marchandises.

“Les Nations unies et leurs partenaires humanitaires sont prêts à intervenir à grande échelle. Le droit international doit être respecté, et les opérations humanitaires doivent être autorisées sans plus tarder”, a conclu l’OCHA.

L’Afrique aux Africains et le génocide à Gaza : Saïed et Ramaphosa même vision

Dans la soirée du mardi 27 mai, le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, s’est entretenu par téléphone avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. Cet échange a été l’occasion pour les deux chefs d’État de réaffirmer leur attachement commun à la souveraineté du continent africain et de discuter des enjeux majeurs qui le traversent.

Au cours de cette conversation, dévoile un communiqué de la présidence de la République. le chef de l’Etat a exprimé avec force sa conviction profonde que l’Afrique ne peut véritablement se développer qu’en comptant sur ses propres forces, et en s’émancipant définitivement des influences extérieures qui continuent à freiner son essor. Il a ainsi réaffirmé un principe qu’il considère comme fondamental : l’Afrique appartient aux Africains.

Il a saisi cette occasion pour rappeler les souffrances historiques subies par les peuples du continent au fil des siècles — de l’esclavage à la colonisation —, dénonçant au passage avec fermeté les formes modernes d’exploitation et de mépris dont sont encore victimes de nombreux Africains. Il condamne notamment les pratiques inhumaines telles que le trafic illicite d’organes, qu’il considère comme une manifestation odieuse du déni de dignité que subissent encore certains Africains aujourd’hui.

Unité du continent

Le président tunisien a également évoqué la mémoire des grands leaders africains qui ont lutté pour la libération et l’unité du continent, citant notamment le président Habib Bourguiba, Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Nelson Mandela et Thomas Sankara. Il a salué leur engagement visionnaire et le rêve panafricain qu’ils ont porté à travers la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963, devenu depuis l’Union Africaine (UA).

Revenant sur les combats menés par les mouvements de libération nationale contre l’esclavage et le colonialisme, Kaïs Saïed a souligné que ces luttes historiques doivent aujourd’hui se poursuivre sous de nouvelles formes, afin de garantir à chaque Africain le droit fondamental de vivre dans la dignité et la justice, sur sa propre terre.

Les richesses africaines profitent davantage aux non-Africains

Il a rappelé que l’Afrique est un continent riche, non seulement de ses ressources naturelles, mais aussi de son capital humain et de sa diversité culturelle. Cependant, ces richesses continuent trop souvent à bénéficier à des intérêts étrangers, au détriment des peuples africains. Le président tunisien a pointé du doigt les ingérences extérieures, les conflits armés et les famines qui affaiblissent le continent, soulignant l’urgence d’une prise en main collective et solidaire de son destin.

« Il est grand temps pour nous, Africains, de nous unir et de collaborer étroitement afin de bâtir une nouvelle Afrique, plus forte, plus indépendante et plus juste, malgré les défis immenses et les bouleversements profonds auxquels le monde est aujourd’hui confronté », a-t-il déclaré.

Les limites de la légitimité internationale

Élargissant sa réflexion à l’échelle globale, Kaïs Saïed a également critiqué les limites de la légitimité internationale actuelle, qu’il estime dépassée par les nouvelles aspirations humaines. Selon lui, l’humanité est entrée dans une nouvelle ère fondée sur le vivre-ensemble, la solidarité et des valeurs communes partagées, qui redéfinissent les rapports entre les peuples. Dans ce contexte, a-t-il affirmé, la société humaine a pris une avance significative sur les institutions internationales classiques, qui peinent à répondre aux réalités contemporaines.

L’Afrique du Sud et le génocide à Gaza

Le président tunisien a également tenu à saluer avec vigueur la position courageuse de l’Afrique du Sud face à la guerre menée à Gaza. Il a établi un parallèle fort entre la lutte pour la souveraineté africaine et le droit inaliénable du peuple palestinien à disposer de sa terre et de son avenir. « De la même manière que l’Afrique appartient aux Africains, la Palestine, toute la Palestine, appartient à son peuple. Ce droit ne peut jamais se perdre, même avec le passage du temps », a-t-il affirmé.

Ramaphosa invité en Tunisie

À la fin de cette conversation marquée par une grande convergence de vues, le président Kaïs Saïed a invité officiellement son homologue Cyril Ramaphosa à effectuer une visite en Tunisie, exprimant le souhait de renforcer davantage les liens fraternels et stratégiques entre les deux pays au service de l’unité et de la prospérité du continent africain.

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Scènes de faim et de désespoir à Gaza après l’échec du plan de distribution israélien

27. Mai 2025 um 22:25
Scènes de faim et de désespoir à Gaza après l’échec du plan de distribution israélien

À Gaza, une scène tragique s’est déroulée ce mardi alors que des milliers de Palestiniens affamés ont pris d’assaut un centre de distribution de l’aide alimentaire, dans un contexte de crise humanitaire extrême. L’incident s’est produit lors du premier jour de mise en œuvre du plan israélien de distribution de vivres, entraînant une ruée incontrôlable […]

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Gaza : seuls 6 centres de santé de l’UNRWA encore en service

Von: La Presse
27. Mai 2025 um 13:23

L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a indiqué mardi que seuls six de ses 22 centres de santé sont encore opérationnels, à l’intérieur et à l’extérieur des centres d’hébergement, en raison des bombardements incessants de l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Dans un communiqué relayé par des médias palestiniens, l’UNRWA a précisé que « les fournitures médicales de base sont extrêmement rares », soulignant l’urgence d’assurer la livraison sans entrave de l’aide vitale. La porte-parole de l’UNRWA, Juliette Touma, a déclaré précédemment aux médias que « les habitants de Gaza souffrent énormément. C’est extrêmement difficile à exprimer avec des mots », ajoutant que « les besoins sont clairs : entre 500 et 600 camions de ravitaillement doivent entrer à Gaza chaque jour ». Depuis le 2 mars dernier, l’armée israélienne a fermé tous les points de passage vers la bande de Gaza à l’aide alimentaire, humanitaire, médicale et aux marchandises, provoquant une grave détérioration des conditions humanitaires.

Une caravane humanitaire en direction de Gaza est lancée par l’Ordre des médecins

27. Mai 2025 um 12:34

L’Ordre des médecins tunisiens a appelé ses membres à s’engager bénévolement dans une caravane humanitaire prévue le 9 juin pour Gaza. Et ce, afin d’apporter une aide médicale et psychosociale d’urgence à la population. Parallèlement, Médecins Sans Frontières critique vivement la volonté des États-Unis et d’Israël de contrôler la distribution de l’aide à Gaza, dénonçant le recours à des déplacements forcés et à des objectifs militaires. Ce qui aggraverait la politique de nettoyage ethnique.

Le blocage de l’aide humanitaire enfreint la résolution 2720 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui exige un accès sans entrave pour les civils. Alors qu’aucune preuve tangible n’a été apportée pour appuyer les accusations de détournement de l’aide par le Hamas. Dans ce contexte, Israël, en tant que puissance occupante, a l’obligation légale de garantir l’acheminement équitable de l’aide humanitaire vers les populations démunies de tout, à Gaza.

De leur côté, les acteurs internationaux, notamment l’Union européenne, sont appelés à agir rapidement pour lever le siège de Gaza et garantir l’accès à l’aide. Car, depuis le 2 mars 2025, les habitants de l’enclave palestinienne souffrent d’un manque crucial de nourriture, d’eau, de soins et de logements. Et ce, en conséquence d’un blocus israélien qui vise à détruire les infrastructures essentielles et à poursuivre le nettoyage ethnique.

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Gaza : L’Ordre des médecins de Tunisie lance un appel à bénévoles pour un convoi humanitaire

Von: Yusra NY
26. Mai 2025 um 20:10

Face à la situation humanitaire critique dans la bande de Gaza, le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie a lancé, ce lundi 26 mai 2025, un appel urgent au bénévolat.

L’objectif : constituer un convoi humanitaire terrestre baptisé « Noktat Essamoud » (point de résilience), qui partira le 9 juin prochain pour apporter une aide sanitaire et un soutien psychosocial essentiels aux populations affectées.

Cet élan de solidarité vise à mobiliser le personnel médical et paramédical tunisien pour une mission d’assistance directe sur le terrain. Le communiqué officiel, signé par la présidente de l’Ordre Dr Rym Ghachem Attia, souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’une réponse rapide et organisée.

Dans son communiqué, le Cnom précise les professionnels de la santé attendus pour cette mission vitale :

Médecins : urgentistes, médecins de famille, généralistes, et spécialistes en chirurgie orthopédique, chirurgie viscérale, chirurgie plastique et réparatrice, brûlologie, maxillo-facial, anesthésie réanimation, psychiatrie, pédopsychiatrie, gynécologie et neurochirurgie.

Paramédicaux : infirmiers d’urgence, infirmiers du bloc opératoire et techniciens d’anesthésie.

Les volontaires intéressés sont invités à s’inscrire dans les plus brefs délais et avant le 2 juin via le lien mis à disposition par l’Ordre.

Y. N.

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Pas en notre nom │ Le personnel de l’UE exige une action à Gaza

26. Mai 2025 um 13:17

Des fonctionnaires européens demandent à l’Union européenne (UE) d’agir contre Israël en respect de ses propres valeurs fondamentales.

Regroupés au sein d’un collectif informel EU staff for Peace and Justice’, ces fonctionnaires européens se montrent critiques sur la façon dont les institutions réagissent face à la guerre menée par Israël à Gaza. 

Ils lui reprochent son inaction. Elle aurait ainsi contribué au climat d’impunité sous-tendant «l’invasion de la bande de Gaza».

«Les institutions européennes n’ont pas réussi à exercer l’influence politique, diplomatique et économique de l’Union européenne pour améliorer la situation à Gaza», estime le collectif de 2 000 sympathisants.

Leur lettre a été adressée jeudi 22 mai aux présidents des trois ou institutions (la Commission européenne, le Conseil européen et le Parlement européen).

Ils y estiment que la réponse de l’UE aux morts civiles et au blocage de l’aide humanitaire a été «limitée à des déclarations exprimant une inquiétude, avec peu, voire aucune action significative».

Ils saluent cependant la décision, soutenue par une majorité d’États membres, de revoir l’accord d’association UE/Israël au regard du respect par Israël des clauses de cet accord portant sur les droits de l’homme.

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Où sont ces défenseurs des droits de l’Homme dont regorge l’Occident?

26. Mai 2025 um 10:43

Le 12 mai, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a publié une déclaration dans laquelle on lit : « L’escalade des atrocités à Gaza représente un tournant moral urgent et les États doivent agir sans délai pour mettre fin à la violence sous peine d’assister à l’anéantissement de la population palestinienne de Gaza – une issue aux conséquences irréversibles pour notre humanité commune et l’ordre multilatéral. »

Moins de deux semaines plus tard, le 24 mai, « l’escalade des atrocités » a atteint un autre niveau d’horreur à Gaza. Ce jour-là, Hamdi Najjar, médecin, accompagne sa femme à son poste de travail (pédiatre à l’hôpital Nasser), et revient à la maison auprès de ses dix enfants âgés de six mois à 12 ans.

A peine arrivé chez lui au sud de Khan Younes, un missile israélien détruit la maison, le blesse gravement lui et son enfant de dix ans et tue les neuf autres, dont un bébé de six mois.

La mère, en service à l’hôpital, reçut son mari et l’un de ses enfants gravement blessés. Elle reçut après sept cadavres de ses enfants gravement brûlés. Si gravement brûlés qu’elle fut « incapable de dire qui est qui », selon le terrifiant témoignage rapporté par la presse. Ses deux autres enfants, dont le bébé de six mois sont ensevelis sous les décombres que les secouristes n’ont pu trouver jusqu’à présent.

Les enfants de la famille Najjar sont parmi des dizaines de milliers d’autres enfants palestiniens que les génocidaires israéliens massacrent sans relâche depuis le 8 octobre 2023 avec des missiles et des bombes d’une tonne made in USA.

Jamais depuis que le monde est monde, l’humanité n’a été témoin en direct sur les écrans de télévision et sur les réseaux sociaux d’une si grande horreur, où un Etat armé jusqu’aux dents affame deux millions de civils et les bombarde en même temps nuit et jour.

Le président américain Donald Trump est la seule personne au monde qui, par un simple coup de téléphone décisif au génocidaire Netanyahu, aurait été capable d’arrêter l’horreur de la guerre et forcer l’entrée de l’aide humanitaire aux centaines de milliers d’affamés. Il ne l’a pas fait et il ne compte pas le faire.

Il ne l’a pas fait même quand il était dans la région au plus fort du déchainement de son allié israélien contre les civils palestiniens. Bien qu’il eût collecté des trillions de dollars pour l’économie de son pays et un cadeau personnel de 400 millions de dollars sous forme d’un Boeing 747, « un palais volant », il n’a même pas daigné ordonner l’entrée de la farine à une population affamée.

Dans le célèbre roman « Les frères Karamazov » de Dostoïevski, Ivan Karamazov se demandait naïvement s’il était moralement acceptable de laisser un seul enfant subir les tortures et la mort les plus horribles afin que l’humanité entière soit libérée à jamais de la souffrance.

Un siècle et demi plus tard, la réponse est venue de Gaza. A voir la complicité des élites occidentales avec les génocidaires israéliens et la léthargie du reste de l’humanité vis-à-vis du calvaire biblique de Gaza, pas un enfant, mais des centaines de milliers peuvent subir les tortures et la mort les plus horribles sans que ces élites qui gouvernent le monde ne perdent le sommeil.

Le grand historien britannique Arnold Toynbee, après avoir étudié durant sa carrière la complexité de l’Histoire, a tiré une simple conclusion : « Les grandes civilisations, dit-il, ne sont pas assassinées, elle se suicident. »

La civilisation occidentale est en train de confirmer lentement mais sûrement cette conclusion. L’Occident est en train de se suicider moralement au rythme de la destruction de Gaza. Ses valeurs et ses idéaux de liberté, d’égalité et de justice s’avèrent aussi creux que des bulles d’air qui éclatent les unes après les autres sous les cris d’horreur et les derniers soupirs de dizaines de milliers d’enfants à Gaza.

Terminons avec ce cri du cœur du professeur John Mearsheimer de l’université de Chicago : « Malgré l’abondance de preuves de la sauvagerie d’Israël, l’Occident libéral non seulement ne fait pratiquement rien pour l’arrêter, mais se rend complice du génocide. Où sont tous ces universitaires, militants, journalistes et décideurs politiques progressistes qui ont passé une grande partie de leur vie adulte à prêcher les droits de l’Homme et les vertus de l’ordre international libéral? Ils se sont inscrits aux abonnés absents face à l’un des plus grands crimes des temps modernes. »

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Gaza : Madrid demande à la communauté internationale d’imposer des sanctions à Israël

26. Mai 2025 um 08:55

La communauté internationale devrait envisager d’imposer des sanctions à Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza. C’est ce qu’a déclaré, dimanche 25 mai 2025, le ministre espagnol des Affaires étrangères, avant un sommet des pays européens et arabes à Madrid sur la question.

« À court terme, pour arrêter cette guerre qui n’a plus de raison d’être et pour que l’aide humanitaire revienne, massivement, sans obstacles, de manière neutre, pour qu’Israël ne décide pas qui peut manger et qui ne peut pas (…), il faudra envisager des sanctions », a déclaré José Manuel Alvarez à la Radio France Info. « Nous devons tout faire, tout envisager pour arrêter cette guerre », a-t-il insisté. Et ce, après que l’Union européenne a dernièrement décidé de réviser son accord de coopération avec Israël.

Suite à la récente expansion des opérations militaires à Gaza, de nombreux pays qu’Israël considère comme des alliés se sont joints à la pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre.

Le blocus de l’enclave, qui dure depuis deux mois, a aggravé les pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments, les organisations internationales exprimant des craintes de famine. Les organisations humanitaires affirment que l’aide minimale qu’Israël a laissé passer ces derniers jours ne peut pas répondre aux besoins.

En effet, Madrid a accueilli, dimanche 25 mai, un sommet de 20 pays européens et arabes, ainsi que d’organisations internationales, sur cette question. La réunion vise à mettre fin à la guerre « inhumaine » et « irrationnelle » d’Israël à Gaza, a indiqué Alvarez aux journalistes avant le début des pourparlers, qui visent également à faire avancer une solution à deux États.

Outre l’Espagne, la Grande-Bretagne, d’Allemagne, l’Italie, l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Maroc, ainsi que des représentants de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique y étaient représentés. Sa oublier l’Irlande, l’Islande, la Norvège, la Slovénie et le Brésil.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui doit rencontrer ce lundi son homologue palestinien à Erevan (Arménie), a souligné la nécessité d’exercer une « pression coordonnée » qui conduira à un cessez-le-feu, à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et à la libération des otages.

A cette occasion, l’Espagne a demandé aux participants d’imposer un embargo sur les armes à Israël et de « ne pas exclure » toute sanction contre ceux qui « veulent détruire à jamais la solution à deux États ».

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Gaza sous les bombes : le bilan humain continue de s’alourdir après la reprise des hostilités

Von: walid
26. Mai 2025 um 08:23
Gaza sous les bombes : le bilan humain continue de s’alourdir après la reprise des hostilités

Au moins 20 personnes, dont une majorité d’enfants, ont perdu la vie lundi et plus de 60 autres ont été blessées à la suite du bombardement d’une école dans la ville de Gaza, selon l’agence de presse palestinienne Wafa, citant la Défense civile de la bande de Gaza. « Un massacre effroyable a été commis […]

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Gaza │ Personne ne pourra dire un jour qu’il ne savait pas

26. Mai 2025 um 08:13

Pardon si la photo vous dérange. C’est une photo de famille — dans le quotidien palestinien avant que leur ville ne devienne Riviera. Les mots gaz et Gaza étaient plus proches qu’on ne le pensait… Et personne ne pourra dire un jour qu’il ne savait pas.

Olfa Rhymy Abdelwahed *

Face à l’horreur absolue, des questions d’ordres philosophique, historique, théologique, idéologique, politique, voire éthique, se juxtaposent dans mon esprit — et se heurtent à l’abîme.

Face à une mauvaise foi — au sens sartrien de ‘‘L’Être et le Néant’’, quand on se ment à soi-même pour fuir ses responsabilités —, où manipulation et arguments fallacieux sont au service du crime, je prends du recul. Je m’attelle à ma bonne foi, pour essayer de comprendre.

«Ne juge pas une personne avant d’avoir marché deux lunes dans ses mocassins», dit un proverbe amérindien.

J’ai marché dans les mocassins d’Ann Frank, retenant mon souffle avec elle dans l’annexe secrète.

J’ai fui avec Joseph Joffo, dans ‘‘Un sac de billes’’ traversant la guerre avec l’innocence de l’enfance vers la zone libre.

J’ai cherché Sarah en moi, dans ‘‘Elle s’appelait Sarah’’.

J’ai suivi ‘‘Le Garçon au pyjama rayé’’, pleuré devant ‘‘La Liste de Schindler’’, écouté ‘‘Le Silence de la Mer’’. J’ai espéré, comme dans ‘‘La Vita è bella’’.

J’ai marché dans les mocassins des familles arrêtées, déportées, humiliées, disloquées, exterminées. Deux mots ont marqué ma conscience au fer rouge : la solution finale.

Je pensais que l’humanité passerait le reste de son histoire à éviter de jamais les juxtaposer, même en mathématiques. Mais l’humanité aime étonner.

«Auschwitz a existé, donc Dieu n’existe pas», écrivait  Primo Levi. Cette phrase m’a glacée. Elle portait la douleur de tous ceux que la folie des hommes a déshumanisés. Et j’ai osé croire que plus jamais cela ne se reproduirait. Mais l’esprit humain s’arrête là. Il ne peut concevoir que des victimes d’une telle barbarie deviennent, un jour, bourreaux. Pas eux. Pas face à d’autres innocents. Et pourtant.

Le silence étouffant des décideurs

Quand Lord Balfour a promis une terre qui ne lui appartenait pas, il a piétiné justice, droit et vérité. Il a semé les graines d’un conflit éternel, jeté les bases d’un sionisme dévastateur, dépossédant les Palestiniens de leurs vies.

La Palestine existait bien avant 1917. Peuplée, vivante, enracinée dans l’histoire. Au carrefour des civilisations, elle a vu passer des peuples, des empires, des tribus. Les Ghassanides, Judham, Kinana, Kalb, Quda’a, et tant d’autres — présents avant même l’islam, bien avant la colonisation.

Ce n’est pas un débat. C’est un fait. Mais l’Histoire, quand elle dérange, devient inaudible.

Ils ont décidé Oui, ils ont décidé. Décidé de mettre la main de Dieu à la pâte, puisqu’il a jugé bon de leur promettre une terre déjà habitée, sans consulter les habitants. Décidé que Dieu était de leur côté sans nous prévenir. Décidé que Dieu octroie des terres selon la tête du client. Sans jamais oser envisager que le Livre de la Genèse puisse faire appel à des métaphores ou à des sens figurés.

Ils ont décidé. Ils ont aussi décidé que les autres doctrines hébraïques, comme celles défendues par les Naturei Karta qui veulent rester fidèles à leur destinée de peuple errant, sont nulles et non avenues … Décidé d’ériger la Shoah en monopole de la souffrance. Décidé de jeter un peuple dans les flammes, pour apaiser leur conscience.

Et nous voilà, 76 ans plus tard, face à une armée qui ne se cache même plus. Face à un État qui justifie l’injustifiable. Face à des soldats qui dansent sur les cadavres des enfants qu’ils ont pulvérisés. Les nazis cachaient leurs crimes. Leurs héritiers les diffusent en direct.

Le visage d’un soldat SS cruel, froid et impassible tranche avec celui d’un soldat de Tsahal jovial et dansant sur les cadavres d’enfants.

Ils enterrent les vivants et dansent  Ils mutilent les enfants et dansent. Ils éliminent les médecins, les journalistes, les humanitaires et dansent  Ils affament, déportent, massacrent… Avec méthode. Avec assurance. Avec jouissance. Ils disent jouer leur survie. Ils reproduisent le schéma de leurs anciens bourreaux — avec plus de cynisme, plus d’insolence, plus de spectacle.

Le soldat SS est devenu Tsahal, hilare, dansant au milieu des ruines. L’image insoutenable d’un monde qui sombre. Mais des ombres incertaines de justes parmi les hommes se détachent au bout d’un tunnel long de 76 ans

Et moi, dans tout ça. La goutte d’eau dans l’océan. L’infiniment petit dans le cosmos. Je ne m’adresse pas aux citoyens du monde, ni aux générations futures dont font parties mes élèves, ni même à mon fils pour un devoir de mémoire. J’écris pour cette voix intérieure qui me dira un jour : «Tu savais.»

* Enseignante.

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