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Le poème du dimanche | ‘‘Haikus’’ de Matsu Bashô

23. November 2025 um 07:24

Né en 1644 à Iga-Ueno, au Japon, Bashô est poète et enseignant. Il s’adonne aux études de philosophie et à la pensée bouddhiste.

Bashô est considéré comme l’un des grands maîtres du haiku, poème en trois vers, forme brève qui se développe dès le 15e siècle.

A l’origine, le haiku, désigne un thème humoristique. Bashô le fait évoluer vers une écriture simple, inspirée largement de la nature, en suggérant un sens, dans un rapport métaphorique au monde, leçons de choses et de vie.

Il meurt en 1694 à Osaka et laisse plus de 2000 haikus.

Tahar Bekri

Elles vont bientôt mourir

Les cigales ; on ne s’en douterait pas

Lorsqu’on les écoute.

*

Moineau mon ami

Ne mange pas le taon

Qui se joue sur les fleurs

*

Détesté d’ordinaire,

Que le corbeau lui-même

Est beau les matins de neige !

*

Du cœur de la pivoine

L’abeille sort,

Avec quel regret !

*

Il mange les serpents,

M’a-t-on dit du faisan. Terrible

Me paraît maintenant son cri.

*

De temps en temps les nuages

Nous reposent

De tant regarder la lune.

« Anthologie de la poésie japonaise classique », traduction de G. Renondeau, Poésie/Gallimard.

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Crise Chine–Japon : le clash diplomatique vire à la guerre commerciale

22. November 2025 um 13:55

La crise ouverte entre Pékin et Tokyo autour de Taïwan s’est rapidement transformée en bras de fer économique. Depuis la mi-novembre, la Chine multiplie les mesures de rétorsion contre le Japon, après les propos de la Première ministre Sanae Takaichi évoquant une possible intervention militaire en cas d’attaque chinoise contre Taïwan.

Le 21 novembre, Pékin a adressé une lettre officielle au secrétaire général des Nations unies pour dénoncer la position japonaise, tout en accusant Tokyo de menacer sa souveraineté. Cette réaction marque l’internationalisation d’un différend qui s’était, quelques jours plus tôt, limité au terrain diplomatique.

Restrictions économiques et coup d’arrêt au tourisme

Dès le 14 novembre, la Chine a ciblé plusieurs secteurs clés de l’économie japonaise. Pékin a d’abord émis un avertissement de voyage déconseillant les déplacements vers le Japon, suivi par des mesures exceptionnelles dans le transport aérien : plusieurs compagnies chinoises ont proposé des remboursements ou des changements gratuits pour les vols vers Tokyo et Osaka.

Le secteur touristique japonais, très dépendant des visiteurs chinois, redoute un choc similaire à celui de 2023, lorsque les arrivées chinoises avaient fortement chuté.

Les mesures ont ensuite touché le domaine culturel. Depuis le 17 novembre, certaines sorties de films japonais en Chine ont été suspendues ou reportées, un signal inhabituel de la part de Pékin dans le cadre d’un désaccord bilatéral.

La crise s’est amplifiée le 19 novembre, lorsque les autorités chinoises ont annoncé la suspension des importations de plusieurs produits de la mer japonais. Cette décision intervient seulement quelques jours après la reprise partielle des achats chinois dans ce secteur, interrompus depuis 2023.
Dans l’agroalimentaire comme dans le tourisme, les entreprises japonaises s’inquiètent désormais d’une dégradation durable de leurs débouchés en Chine.

Tensions navales et impasse diplomatique

En parallèle, les tensions se sont renforcées en mer de Chine orientale, où des patrouilles chinoises ont été signalées autour des îles Senkaku/Diaoyu, revendiquées par les deux pays. Tokyo a dénoncé une brève incursion de navires chinois dans ses eaux territoriales.

Les rencontres diplomatiques des 15 et 18 novembre n’ont pas permis d’aplanir les divergences.
La lettre adressée à l’ONU symbolise désormais une nouvelle phase : celle d’une crise diplomatique qui touche directement les marchés, les secteurs stratégiques et les relations commerciales entre les deux économies les plus importantes d’Asie.

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Le Japon sort l’artillerie lourde pour redynamiser son économie

22. November 2025 um 06:00

L’équipe gouvernementale japonaise a approuvé un plan de relance d’une valeur équivalente à 21 300 milliards de yens. Ce trésor de guerre servira à relancer l’économie en ralentissement et à apporter un soutien à des consommateurs irrités par l’inflation.

 

Le plan s’articule autour de trois piliers : lutter contre la hausse des prix, parvenir à une économie solide et renforcer les capacités de défense. Il s’agir plan de relance le plus important depuis la pandémie de Covid-19.

 

Le cabinet a également annoncé qu’il augmenterait les subventions aux collectivités locales et fournirait des aides pour les factures d’électricité et de gaz. Ces mesures de soutien entreront en vigueur en janvier et représenteront environ 7 000 yens pour un ménage standard sur une période de trois mois. Les taxes sur l’essence seront également supprimées.

 

Le Japon prévoit en outre de créer un fonds décennal pour améliorer ses capacités de construction navale et de prendre des mesures pour porter les dépenses de défense à 2 % de son produit intérieur brut d’ici l’exercice 2027.

 

Inquiétudes économiques

Le plan de relance du gouvernement Sanae Takaichi intervient alors que l’inflation au Japon dépasse constamment l’objectif de la Bank of Japan, les déclarations des hauts responsables sur la croissance des prix attisant de nouvelles inquiétudes.

 

Le taux d’inflation global pour octobre est passé à 3 % contre 2,9 % auparavant, restant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque du Japon (BOJ) pour le 43ème mois consécutif, tandis que l’inflation sous-jacente s’est établie à 3 %.

 

Le gouverneur de la BOJ a déclaré au Parlement japonais que la Banque centrale devait être consciente qu’un yen faible pourrait affecter l’inflation sous-jacente en renchérissant les coûts d’importation et les prix en général.

 

Chiffres contrastés

Les inquiétudes inflationnistes sont aggravées par l’affaiblissement de la croissance économique du Japon, le PIB des trois mois jusqu’à septembre ayant enregistré son premier recul en six trimestres. Les données gouvernementales publiées lundi ont montré que l’économie s’était contractée de 0,4 % par rapport au trimestre précédent et de 1,8 % en base annualisée.

 

Les données commerciales d’octobre ont, toutefois, apporté un soulagement bienvenu au pays. Les exportations ont augmenté de 3,6 % en glissement annuel, dépassant les attentes, car les expéditions vers l’Asie et l’Europe ont compensé le recul des biens envoyés aux États-Unis.

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Mitsui & Co exprime son intérêt pour des partenariats avec des entreprises tunisiennes

Von: walid
21. November 2025 um 13:52

Des représentants de la multinationale japonaise Mitsui & Co, active dans de nombreux secteurs, ont exprimé leur intérêt à établir des partenariats avec des entreprises tunisiennes, notamment dans le recyclage de l’aluminium, l’alimentation, la métallurgie et d’autres domaines, a indiqué, vendredi, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA).

Une délégation de Mitsui & Co, composée de Montashir Hossain, représentant du bureau de Dubaï, et de Kaiki Yoshioka, représentant du bureau de Casablanca, a été reçue, jeudi, par le Directeur général de la FIPA, Jalel Tebib.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une mission de prospection en Tunisie les 19 et 20 novembre 2025, avait pour objectif d’explorer les opportunités de coopération et de développer des projets d’affaires dans le pays.

Selon la FIPA, les rencontres avec des sociétés tunisiennes ont été jugées très prometteuses, et des actions de suivi sont déjà prévues.

Basée à Tokyo, Mitsui & Co. est l’une des plus anciennes sociétés japonaises. Fondée en 1673, elle a été restructurée en 1876 puis en 1947. La multinationale compte aujourd’hui 120 filiales au Japon et 371 à l’international, et ses activités couvrent quasiment tous les secteurs économiques.

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Japon : Sanae Takaichi dévoile son plan de relance de 117 milliards d’euros

21. November 2025 um 13:01

La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, confirme que son gouvernement a approuvé un programme visant à stimuler l’activité économique. Ce plan, qui prévoit des dépenses publiques de 117 milliards d’euros, est fiscalement « responsable ».

« Ce dont le Japon a besoin maintenant, ce n’est pas de s’affaiblir par des mesures d’austérité excessives; mais de renforcer sa puissance nationale grâce à des politiques budgétaires proactives ». C’est ce qu’a déclaré Sanae Takaichi.

« En favorisant une économie forte et en augmentant le taux de croissance, nous réduirons le ratio dette publique/PIB et parviendrons à une résilience budgétaire et à la confiance des marchés », a ajouté la cheffe du gouvernement nippon.

A cet égard, l’agence de presse Kyodo et d’autres médias japonais ont affirmé que les mesures prévues coûteront 21,3 billions de yens (117 milliards d’euros) et visent à atténuer les effets de l’inflation sur les ménages et les entreprises.

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Pékin et Tokyo s’écharpent sur l’île de Taïwan sur fond d’un passé douloureux

18. November 2025 um 12:33

Les récents propos de la nouvelle Première ministre japonaise concernant la position de son pays sur la question du statut de Taïwan ont créé un climat de tensions entre Pékin et Tokyo. Eclairage.

A-t-elle tourné sept fois sa langue dans sa bouche avant de répondre à des questions d’un élu d’opposition lors de sa première intervention à l’enceinte du Parlement ? C’est la question que se pose tout le monde au pays du Soleil-Levant après avoir entendu la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi, partisane d’une ligne de fermeté vis-à-vis de la Chine, évoquer la semaine dernière le sujet très sensible d’une hypothétique invasion de Taïwan par la Chine et l’intervention militaire du Japon pour défendre l’île dont Pékin revendique la souveraineté et qui n’est qu’à 100 km de l’île japonaise la plus proche.

Si « une situation d’urgence » à Taïwan impliquait « le déploiement de navires de guerre et le recours à la force, cela pourrait constituer une menace pour la survie du Japon », a-t-elle déclaré; sans avoir consulté des notes préparées par des hauts fonctionnaires de son département. Des propos interprétés comme l’indication qu’une attaque contre Taïwan pourrait justifier un soutien militaire de Tokyo à Taipei.

Une déclaration stupéfiante qui s’est propagée comme une onde de choc dans la région de l’Asie de l’Est et même au-delà.

Regain de tensions

Signe de tensions entre les deux géants asiatiques après les déclarations de la cheffe du gouvernement nippon, la Chine a recommandé à ses ressortissants « d’éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche », en raison de « risques importants » pour leur sécurité. Sachant que les touristes chinois représentent un quart des visiteurs étrangers au Japon qui accueille par ailleurs plus de 100 000 étudiants chinois. Ainsi, sur les neuf premiers mois de 2025, l’archipel a accueilli 7,5 millions de visiteurs chinois, selon des chiffres officiels nippons, soit une envolée de 42 % sur un an. Attirés par un yen faible, ils ont dépensé l’équivalent de 3,28 milliards d’euros au troisième trimestre.

Pour sa part, Tokyo a annoncé lundi 17 novembre avoir mobilisé son aviation. Et ce, après avoir détecté un drone suspecté d’être chinois près de son île la plus proche de Taïwan.

« Le samedi 15 novembre, il a été confirmé qu’un aéronef sans pilote, supposé d’origine chinoise, a survolé la zone entre l’île de Yonaguni et Taïwan. En réponse, l’aviation de chasse de la Force aérienne d’autodéfense japonaise a été mobilisée », a indiqué le ministère de la Défense sur X.

Que dit la Constitution nippone ?

Reste la question qui se pose avec insistance : le Japon peut-il entrer en conflit avec la Chine pour défendre Taïwan au nom « de la survie du Japon », selon les termes de Mme Takaichi ?

Selon la Constitution japonaise adoptée en 1947 sous diktat américain, le célèbre article 9 établit un principe clair : le Japon « renonce à jamais à la guerre » et à l’usage de la force pour régler les différends internationaux. Le texte va plus loin en interdisant au pays de maintenir des forces armées traditionnelles, une clause unique parmi les grandes puissances.

Pourtant, le Japon dispose aujourd’hui des Forces d’Auto-Défense (JSDF), créées dans les années 1950. Officiellement, il ne s’agit pas d’une armée offensive, mais d’un dispositif strictement dédié à la protection du territoire. Cette interprétation, acceptée au fil du temps, a permis au pays de se doter d’un outil militaire moderne; tout en respectant l’esprit pacifiste de la Constitution.

Or, dans certains cas extrêmes, le gouvernement japonais est autorisé à utiliser la force lorsque l’agression d’un pays tiers est considérée comme un péril direct contre le Japon et sa population. Un scénario qui, pourrait se justifier en cas de conflit autour de Taïwan, qui est situé à moins de 120 kilomètres de certaines îles japonaises.

« Une déclaration de guerre »

Mais la Chine conteste cette lecture : pour Pékin, Taïwan n’est pas un pays tiers, mais une province faisant partie du territoire chinois. Même si dans les faits, cette île de 23 millions d’habitants est autonome politiquement.

Ainsi, Pékin a profité de la sortie de la cheffe du gouvernement nippon pour s’attaquer directement à sa personne : le consul général de Chine à Osaka, Xue Jian, a ainsi menacé sur la plateforme X de « couper cette sale tête sans la moindre hésitation », visant implicitement le Premier ministre japonais. Les médias d’Etat sont aussi montés au créneau pour défendre la position chinoise : la réunification entre Taïwan et la Chine est inéluctable et aucune puissance ne peut se mêler de ce sujet interne à la Chine.

« Le sujet de Taïwan touche au cœur des intérêts de la Chine. Quiconque ose franchir cette ligne rouge affrontera l’opposition déterminée de plus de 1,4 milliard de Chinois et de l’entière nation chinoise ! » Ainsi a averti le Quotidien du peuple, le journal officiel du Parti communiste chinois.

« Fondamentalement, c’est une déclaration de guerre contre la Chine », a renchéri le professeur Xiang Haoyu, du think tank officiel, sur Weibo, le Twitter chinois. « Le Japon est un pays moderne et très développé mais son irrationalité collective n’est pas différente de celle qui prévalait il y a cent ans ». Une allusion au massacre de Nankin en décembre 1937 durant lequel des centaines de milliers de civils et de soldats chinois désarmés furent froidement assassinés et entre 20 000 et 80 000 femmes et enfants violés par les soldats de l’Armée impériale japonaise. Les démons du passé sont de retour.

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Japon : Takaichi lance un plan de relance de 95 milliards d’euros

17. November 2025 um 17:30

C’est un coup d’arrêt que vient de subir l’économie japonaise. Au troisième trimestre 2025, le PIB du pays s’est contracté de 0,4 % sur un trimestre (-1,8 % en rythme annualisé), une première depuis un an et demi, comme le rapportent médias, dont ABC Bourse. Même s’il ne faut mettre ce recul, « plus marqué qu’attendu », sur le dos de la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi qui a été investie il y a moins d’un mois, cette dernière a annoncé la préparation d’un plan de relance d’ampleur pour éviter un ralentissement prolongé.

Avant la mise en place dudit plan, il est nécessaire de comprendre les facteurs qui ont contribué à la baisse du PIB du pays du Soleil Levant.

Si l’on en croit le site ABC Bourse, il s’agirait de la forte baisse des exportations, à cause des droits de douane de Trump ; les ventes japonaises vers les États-Unis ont chuté de 13,3 % sur un an.

Le second facteur concerne un “effondrement de l’investissement résidentiel“, en baisse de 9,4 %, conséquence directe des nouvelles normes de construction entrées en vigueur au mois d’avril 2025.

Quant au troisième facteur, il a trait à la stagnation de la “consommation privée“, qui ne dépasserait +0,1 %, sous l’effet de prix élevés de l’énergie et de l’alimentation.

Le nouveau gouvernement de Sanae Takaichi n’a pas de choix de dégainer l’arme budgétaire. Ainsi, Satsuki Katayama, la ministre des Finances fait état d’un plan de soutien de plus de 17 000 milliards de yens (ce qui correspond à 95 milliards d’euros).

Pour faire quoi ? Essentiellement, pour soutenir les ménages, relancer la demande (consommation) intérieure et renforcer des secteurs stratégiques, entre autres l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs.

Sur le plan monétaire proprement dit, sans doute la Banque du Japon (BoJ) pourrait privilégier désormais une approche plus prudente face au ralentissement de l’investissement et aux tensions persistantes sur le commerce extérieur, pense le site spécialisé.

Et pour ne rien arranger (à ses affaires), par une déclaration malencontreuse sur Taïwan, la Première ministre a provoqué la colère de la Chine – avec qui la plaie de l’occupation nipponne n’est encore complètement refermée. Effet immédiat: la Bourse de Tokyo tangue ce lundi.

Wait and see !

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Santé | Formation triangulaire Japon-Tunisie-Afrique

14. November 2025 um 10:18

Quelque 18 participants de 9 pays africains francophones ont participé du 21 octobre au 11 novembre 2025 en Tunisie à la formation des formateurs sur la gestion et la maintenance des équipements médicaux.

Il s’agit de la troisième et dernière session, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation triangulaire, entre le Japon, la Tunisie et les pays africains organisée par l’Institut supérieur des technologies médicales de Tunis (ISTMT), en collaboration avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et la Cité des sciences à Tunis (CST).

Lancé en 2023, ce programme a pour objectif principal de former des formateurs universitaires, ingénieurs et techniciens supérieurs capables de transmettre à leur tour leurs compétences en matière de maintenance et de gestion des équipements médicaux dans leurs pays respectifs. Il vise à promouvoir la coopération triangulaire à travers le partage d’expertise.

«Les résultats de ce programme sont prometteurs : les évaluations ont démontré une progression remarquable des compétences techniques et pédagogiques à la fin de chaque session, mais au-delà des chiffres, c’est l’esprit de coopération, de partage et de solidarité africaine et triangulaire qui en ressort renforcé», a indiqué Miyata Mayumi, représentante résidente de la Jica en Tunisie, durant la cérémonie de clôture, tenue le 11 novembre 2025 à la Cité des Sciences.

Lors de la cérémonie, l’expérience japonaise a été présentée par Dr Tsuji et Dr Nakamura de l’Université japonaise Morinomiya des sciences médicales, qui ont donné deux conférences sur le système et le rôle des ingénieurs biomédicaux ainsi que sur le système de gestion des équipements médicaux au Japon, qui diffère de celui des pays africains.

Durant les trois sessions de formation tenues de 2023 à 2025, plus de 50 participants issus de 11 pays africains, notamment le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, Djibouti, le Gabon, la Guinée, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, Madagascar et le Togo, ont pris part à ce programme. Ils ont bénéficié de l’expertise tunisienne et japonaise combinée dans trois domaines stratégiques pour le bon fonctionnement des infrastructures hospitalières : l’imagerie médicale et radiothérapie, les Salles d’opération et de réanimation et les Laboratoires d’analyses médicales.

«Les ateliers pratiques et les partages d’expérience nous ont permis de nous familiariser avec les technologies de pointe, ouvrant de nouvelles perspectives pour nos pratiques professionnelles et pédagogiques respectives. Nous nous engageons à appliquer ces connaissances et à former à notre tour, en portant haut les standards de qualité et de la maintenance des équipements médicaux dans nos pays respectifs», a affirmé l’une des participantes à la formation.

À travers ce programme, la Tunisie, en partenariat avec la Jica, confirme son rôle de pôle régional de formation et d’expertise en ingénierie biomédicale, et contribue activement à la mise en place de systèmes de maintenance hospitalière performants et durables en Afrique.

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Tunisie-Japon : Un doctorat binational pour former les ingénieurs du futur

23. Oktober 2025 um 11:33

L’Université de Tunis El Manar et l’Université japonaise des communications électroniques (UEC-Tokyo) viennent de franchir une étape majeure dans la coopération scientifique tuniso-japonaise. Un accord signé mercredi prévoit la création du premier doctorat professionnel conjoint en ingénierie électronique et industrielle, une première en Tunisie.

Une alliance académique pour l’innovation appliquée

Lors de la cérémonie de signature tenue à Tunis, en présence de plusieurs responsables universitaires, les deux institutions ont officialisé leur partenariat dans le domaine du génie des communications électroniques.

Ce programme doctoral, conçu sur un modèle professionnalisant, permettra à chaque doctorant d’être encadré à la fois par des chercheurs tunisiens et japonais, tout en collaborant avec une entreprise partenaire.

Selon Moez Chafra, président de l’Université de Tunis El Manar, cet accord a pour objectif de renforcer la recherche appliquée et de favoriser le transfert technologique vers l’industrie tunisienne, notamment dans les secteurs de l’électronique, des télécommunications et de l’ingénierie des systèmes.

Un écosystème académique tourné vers l’international

Dans le même contexte, M. Chafra a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération avec la République populaire de Chine, ainsi que la préparation de nouveaux partenariats avec l’Union européenne, les États-Unis et le Canada.

L’Université de Tunis El Manar, déjà reconnue comme la première université nationale et maghrébine, figure à la 41ᵉ place au niveau arabe selon le classement QS 2025. Elle regroupe 15 établissements universitaires, 109 laboratoires de recherche et deux pôles d’excellence : l’Institut Pasteur de Tunis et l’Institut de la recherche agronomique.

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Japon : Sanae Takaichi, Première ministre et pionnière

21. Oktober 2025 um 10:03

Le 21 octobre 2025, Sanae Takaichi a été élue Première ministre du Japon par la Chambre basse du Parlement, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste dans l’histoire du pays.

Âgée de 64 ans, elle a obtenu la majorité absolue dès le premier tour, avec 237 voix sur 465. Sa nomination sera officialisée après sa rencontre avec l’empereur Naruhito, prévue dans la journée.

Takaichi hérite d’une situation politique complexe. Le Parti libéral-démocrate (PLD), qu’elle préside, a perdu sa majorité dans les deux chambres du Parlement, notamment en raison de scandales financiers. Elle devra naviguer dans un paysage politique fragmenté et gérer des tensions internes au sein de sa propre coalition.

Sur le plan international, Takaichi s’apprête à accueillir le président américain Donald Trump la semaine prochaine. Cette visite sera un test crucial pour sa politique étrangère, notamment en ce qui concerne les relations avec les États-Unis et la gestion des tensions en Asie de l’Est.

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Leçon inversée : Ce que le Japon peut apprendre de la Tunisie

27. August 2025 um 10:00

*Cet article fait partie d’une série de publications dans le cadre de notre voyage au Japon à l’occasion de la TICAD 9

En marge de la TICAD 9 à Yokohama, à laquelle nous avons été invités pour couvrir l’événement, nous avons eu l’occasion d’observer de près la société japonaise. Une expérience qui suscite une question intrigante : peut-on réellement comparer la Tunisie au Japon ?

D’un point de vue technologique et économique, le fossé est immense. Le Japon, moteur mondial de l’innovation, excelle dans la robotique, l’intelligence artificielle et les infrastructures urbaines intelligentes. La Tunisie, malgré ses efforts en matière de startups et de digitalisation, se trouve encore loin derrière. Combien de siècles faudrait-il à la Tunisie pour rattraper ce géant asiatique ? Le rythme actuel laisse imaginer un écart quasi irrattrapable à court terme.

À cela s’ajoute la culture du travail au Japon, quasi sacrée, où la discipline et la rigueur structurent la vie quotidienne. Chaque citoyen, de l’employé à l’entrepreneur, semble façonné par cette exigence de perfection et d’efficacité. C’est un modèle fascinant mais exigeant, où l’individualisme organisationnel prime souvent sur le lien social.

En effet, le Japon impressionne par sa culture du travail quasi sacrée. La discipline, la ponctualité et le dévouement sont profondément ancrés dans chaque citoyen, que ce soit dans les bureaux ultra-organisés ou dans les petites entreprises familiales. L’efficacité prime, parfois au détriment de la vie sociale, et cette exigence façonne l’ensemble de la société.

Au Japon, la culture du travail prend parfois des allures quasi sacrées. Une anecdote souvent citée est celle de salariés qui, même malades, refusent de quitter leur poste, estimant que s’absenter serait une faute morale envers leurs collègues. Dans certaines entreprises, on a vu des employés dormir discrètement à leur bureau – une pratique appelée inemuri, tolérée car elle prouve l’investissement total dans la tâche. Ce culte du travail, poussé à l’extrême, illustre à la fois la rigueur et le dévouement des Japonais, mais soulève aussi des interrogations sur la frontière entre discipline professionnelle et sacrifice personnel.


Ce n’est pas qu’une question d’argent

En effet, si la Tunisie, malgré ses efforts pour soutenir les startups et la digitalisation des services publics, reste loin derrière, les écarts sont tels qu’on pourrait se demander combien de siècles seraient nécessaires pour que la Tunisie rattrape son homologue asiatique. Ce n’est pas qu’une question d’argent ou de politique : c’est tout un écosystème technologique, éducatif et culturel qui façonne l’avance japonaise.

Pourtant, la comparaison n’est pas unilatérale. La Tunisie peut aussi offrir des leçons au Japon. Premièrement, la flexibilité et la débrouillardise : face à des contraintes économiques ou matérielles, les Tunisiens trouvent des solutions ingénieuses, que ce soit en artisanat, agriculture ou technologies « low-cost ». Cette capacité d’adaptation pourrait inspirer des solutions japonaises plus accessibles et proches des besoins locaux, notamment dans les zones rurales ou face aux urgences.

Deuxièmement, la vie en communauté et la chaleur humaine : la société tunisienne valorise le lien social, les interactions quotidiennes et la solidarité. Au Japon, malgré la sécurité et l’efficacité, l’isolement social reste un défi majeur. L’expérience tunisienne montre l’importance d’un tissu social fort, capable de renforcer le bien-être collectif.

La jeunesse comme moteur d’innovation

En Tunisie, la jeunesse a prouvé qu’elle pouvait être une véritable force de transformation. C’est elle qui, à travers les réseaux sociaux, les mobilisations citoyennes et les initiatives locales, a impulsé des changements profonds dans la société.

Des mouvements comme celui du 14 janvier 2011 ou les multiples collectifs engagés dans la protection de l’environnement, la culture numérique ou encore l’économie solidaire témoignent d’une capacité remarquable à inventer de nouvelles formes d’action et de solidarité.

Cette créativité sociale, portée par une jeunesse souvent livrée à elle-même dans un contexte de chômage élevé, contraste avec la situation du Japon, où la société vieillissante freine l’émergence de voix nouvelles et peine à intégrer les aspirations des jeunes générations. En s’inspirant de l’exemple tunisien, le Japon pourrait redécouvrir le potentiel de sa propre jeunesse comme moteur d’innovation sociale et politique, capable de réinventer des modèles de participation et d’avenir.

Ainsi, loin de simplement comparer des niveaux de richesse ou d’innovation, cette observation met en lumière un échange de valeurs : la Tunisie peut admirer le Japon pour sa technologie et sa discipline, tandis que le Japon pourrait s’inspirer de la Tunisie pour humaniser sa société et valoriser la débrouillardise. Une dualité fascinante qui enrichit le regard porté sur les deux nations.

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Tunisie – TICAD 9 : La Cheffe du gouvernement reçue par l’Empereur du Japon

24. August 2025 um 14:57

À l’occasion de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), la Cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri, a mené, du 20 au 22 août 2025, une série de rencontres institutionnelles et diplomatiques à Tokyo, au Japon.

Audiences au Palais impérial et avec le Premier ministre japonais

Vendredi 22 août, Sarra Zaafrani Zenzri a été reçue au palais impérial par l’Empereur et l’impératrice du Japon. Elle a transmis les salutations du président de la République, Kaïs Saïed, et rappelé les près de 70 ans de relations tuniso-japonaises.

Dans un communiqué publié ce dimanche par la Présidence du gouvernement, il est souligné que la Cheffe du gouvernement a appelé à renforcer ces relations, notamment à travers le développement de la coopération économique et l’intensification des investissements japonais en Tunisie.

Par ailleurs, Zenzri a eu des entretiens bilatéraux avec des chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi qu’une rencontre avec le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, pour discuter des opportunités de collaboration et d’investissement.

Rencontre avec la communauté tunisienne au Japon

En parallèle de son agenda officiel, la Cheffe du gouvernement a rencontré, vendredi, à l’ambassade de Tunisie à Tokyo, des membres de la communauté tunisienne résidant au Japon. L’ambassadeur Ahmed Chafra et des responsables de la présidence du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères étaient également présents.

Lors de cette rencontre, Zenzri a réaffirmé l’attention portée aux Tunisiens à l’étranger, qualifiant les expatriés d’ambassadeurs de la Tunisie dans leurs postes respectifs et les appelant à renforcer les passerelles entre leur pays d’accueil et la Tunisie.

Elle a écouté les préoccupations des participants et assuré que leurs propositions seraient prises en compte, les considérant comme des partenaires du projet national. Les membres de la communauté ont, pour leur part, exprimé leur engagement à servir la Tunisie depuis leurs positions respectives.

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TICAD 9 : La cheffe du gouvernement appelle les entreprises japonaises à investir en Tunisie

21. August 2025 um 20:11

En marge de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD), tenue à Yokohama, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a rencontré le président de l’Association japonaise pour l’économie et le développement en Afrique (AFRECO), Tetsuro Yano, ainsi que plusieurs représentants de grandes entreprises japonaises, dont Toyota Tsusho et le Keizai Doyukai.

La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, et de hauts responsables de la Présidence du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères.

Lever les obstacles administratifs et logistiques

Mme Zaafrani Zenzri a présenté les opportunités d’investissement qu’offre la Tunisie, mettant en avant les secteurs prioritaires et stratégiques. Elle a insisté sur la volonté du gouvernement tunisien de lever les obstacles administratifs et logistiques qui pourraient freiner les investisseurs étrangers.

La cheffe du gouvernement a lancé un appel direct au secteur privé japonais et aux grands groupes pour investir en Tunisie, tout en encourageant les entreprises déjà implantées à élargir leurs activités.

Les représentants des sociétés japonaises présents ont exprimé leur satisfaction quant au climat des affaires en Tunisie et ont réaffirmé leur intérêt à renforcer leurs investissements, soulignant que le pays reste pour eux une destination prometteuse.

Intérêt confirmé du Japon

La Tunisie et le Japon entretiennent une coopération économique marquée par des projets de développement et des investissements dans différents secteurs. Le TICAD, rendez-vous majeur pour l’Afrique et ses partenaires asiatiques, constitue pour la Tunisie une vitrine afin d’attirer davantage d’investissements japonais.

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Coopération Tunisie-Japon : vers un jumelage entre Yokohama et une ville tunisienne

20. August 2025 um 18:57

Ce mercredi 20 août 2025, le maire de Yokohama, Takeharu Yamanaka, a reçu la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au centre des congrès de la ville. La délégation officielle qui l’accompagnait était aussi présente.

Lors de la rencontre, la cheffe du gouvernement a félicité Yokohama pour l’organisation du forum. Elle a rappelé les liens historiques entre la Tunisie et le Japon, qui durent depuis près de soixante-dix ans. Elle a aussi insisté sur l’importance de renforcer la coopération dans plusieurs domaines.

Sarra Zaafrani Zenzri a proposé un jumelage entre Yokohama et une ville tunisienne. Les deux pays étudieront cette idée selon différents critères. Elle a aussi suggéré d’organiser, en 2026, un forum économique tuniso-japonais pour présenter les opportunités d’investissement et de partenariat en Tunisie.

Le maire Takeharu Yamanaka a exprimé sa satisfaction d’accueillir la délégation tunisienne. Il souhaite renforcer la coopération, notamment dans la gestion des ports et la numérisation.

Cette rencontre montre que la Tunisie et le Japon veulent renforcer leurs liens et créer de nouvelles opportunités économiques et techniques.

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TICAD 9 : La coopération tuniso-japonaise s’oriente vers l’innovation et la recherche scientifique

20. August 2025 um 17:59

En marge du 9e Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a rencontré mercredi 20 août 2025 à Yokohama plusieurs membres du Parlement japonais. Ces derniers appartiennent au groupe d’amitié tuniso-japonais, présidé par Nobuhide Minorikawa.

L’entretien s’est déroulé en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, ainsi que de responsables de la présidence du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères.

Lors de cette rencontre, Sarra Zaafrani Zenzri a salué l’initiative des parlementaires japonais. Elle a souligné qu’il s’agit d’une approche diplomatique différente, axée sur la confiance et le respect mutuel. Selon elle, la relance du groupe d’amitié n’est pas un geste protocolaire mais un signe de volonté politique commune pour renforcer la coopération bilatérale.

Par ailleurs, la cheffe du gouvernement a aussi présenté une série de projets prioritaires que la Tunisie souhaite mettre en œuvre rapidement.

De son côté, Nobuhide Minorikawa a exprimé l’intérêt du Japon pour accompagner la Tunisie dans ses efforts de développement. Il a mis l’accent sur plusieurs secteurs jugés essentiels : l’innovation, les technologies modernes, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et les énergies renouvelables.

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Tunisie – TICAD 9 : Ligne directe avec le Cameroun, coopération renforcée avec le Sénégal

20. August 2025 um 09:21

En marge du 9e Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), la cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri, a multiplié les rencontres bilatérales ce mercredi 20 août 2025. Tunis a annoncé l’ouverture prochaine d’une ligne aérienne directe avec Douala (Cameroun) et réaffirmé, avec le Sénégal, sa volonté de consolider une coopération stratégique et durable.

À Yokohama, Sarra Zaafrani Zenzri a rencontré le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, et le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

Faciliter les investissements et les échanges

Avec le Cameroun, la Tunisie a annoncé l’avancement des discussions pour l’ouverture d’une ligne aérienne directe Tunis–Douala. Cette liaison devrait faciliter les investissements, les échanges scientifiques, universitaires et médicaux, ainsi que dynamiser les secteurs du commerce, de l’industrie, de la santé et du tourisme.

Avec le Sénégal, l’entretien a porté sur les projets bilatéraux stratégiques et la préparation de la Haute Commission mixte tuniso-sénégalaise, prévue au premier semestre 2026.

Opportunités de coopération

Le Premier ministre camerounais a salué la diversité des compétences tunisiennes présentes dans son pays – médecins, ingénieurs, entreprises – qui contribuent déjà à la coopération économique.

De son côté, le président sénégalais a insisté sur la solidité historique des relations entre Tunis et Dakar, tout en mettant en avant les opportunités de coopération dans les secteurs vitaux et technologiques. Il a également souligné la convergence des positions entre les deux pays sur les grandes causes internationales, notamment la question palestinienne.

La dynamique du TICAD

La Tunisie cherche à diversifier ses partenariats sur le continent africain en capitalisant sur sa position stratégique de porte d’entrée vers l’Afrique. Ces rencontres bilatérales s’inscrivent dans la dynamique du TICAD, une plateforme initiée par le Japon pour renforcer les liens de coopération avec l’Afrique.

À noter que la Tunisie est le deuxième pays africain, après le Kenya en 2016, à avoir accueilli une édition de la TICAD, en 2022.

Ces annonces confirment la stratégie tunisienne de renforcement de son ancrage africain, avec une attention particulière portée aux secteurs vitaux et aux grands dossiers internationaux.

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TICAD 9 s’ouvre à Yokohama : Une opportunité renouvelée pour la Tunisie

20. August 2025 um 03:17

*Cet article fait partie d’une série de publications dans le cadre de notre voyage au japon à l’occasion de la TICAD 9

La neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) s’ouvre ce mercredi 20 août 2025, à Yokohama. Trois ans après avoir accueilli TICAD 8 à Tunis, la Tunisie doit capitaliser sur cette dynamique pour renforcer sa coopération avec le Japon et attirer de nouveaux investissements.

La TICAD, lancée en 1993 par le Japon en partenariat avec les Nations unies, la Banque mondiale et l’Union africaine, constitue l’un des rendez-vous majeurs du dialogue politique et économique entre le Japon et le continent africain. La conférence, organisée cette année à Pacifico Yokohama du 20 au 22 août, met l’accent sur la croissance durable, l’innovation, la lutte contre le changement climatique et la résilience économique.

Après avoir été sous les projecteurs en 2022 lors de TICAD 8 à Tunis, la Tunisie continue de surfer sur cet élan. Parmi les événements parallèles à Yokohama figure le séminaire « Discover Tunisia – Next Generation Business Challenges and Opportunities », organisé avec la participation de la FIPA (Agence tunisienne de promotion de l’investissement). Ce rendez-vous entend mettre en avant le potentiel tunisien en matière d’innovation, de solutions urbaines et de partenariats avec la jeunesse.

Cette présence ciblée confirme la volonté de Tunis de rester dans le radar des investisseurs japonais, alors que le pays cherche à diversifier ses partenariats et à renforcer son rôle de hub entre la Méditerranée et l’Afrique.

La participation tunisienne à haut niveau assurée par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri traduit également la volonté de la Tunisie de tirer profit de cette conférence.

Coopération économique et technologique

La Tunisie mise particulièrement sur la coopération avec le Japon dans des secteurs stratégiques tels que les technologies numériques, la transition énergétique et les infrastructures durables. La JICA (Agence japonaise de coopération internationale), déjà active en Tunisie, devrait jouer un rôle renforcé dans la mise en place de projets conjoints.

De plus, les discussions prévues à Yokohama sur la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique résonnent directement avec les priorités tunisiennes, notamment la réduction de la dépendance énergétique et la promotion des énergies renouvelables.

Un autre enjeu fort de cette TICAD 9 est la mise en réseau des jeunes leaders africains et japonais. La Tunisie, riche d’un capital humain qualifié, y voit l’opportunité de développer des programmes conjoints dans la formation, la recherche et l’entrepreneuriat. Cette dynamique pourrait favoriser l’émergence de nouvelles générations de décideurs et d’innovateurs des deux côtés.

Un tremplin post-TICAD 8

En accueillant TICAD 8 à Tunis, la Tunisie a gagné en visibilité sur la scène internationale. Aujourd’hui, à Yokohama, elle cherche à transformer cette visibilité en opportunités concrètes : investissements directs, coopération technologique et partenariats éducatifs.

La continuité entre Tunis et Yokohama illustre la stratégie tunisienne de se positionner comme un acteur incontournable dans les échanges Afrique–Japon, tout en renforçant sa propre transition économique.

La TICAD 9, qui se tient à Yokohama, met en avant plusieurs enjeux stratégiques : renforcer le partenariat Afrique–Japon à travers des investissements dans les infrastructures durables, l’énergie et le numérique, soutenir la transition vers une économie décarbonée et des solutions climatiques innovantes, promouvoir la paix et la sécurité humaine, tout en impliquant la jeunesse et l’innovation. Le programme prévoit des sessions thématiques sur le climat, les villes durables et l’alimentation, des ateliers sur la coopération technologique et économique, ainsi que des événements dédiés à la jeunesse et à l’entrepreneuriat, dont le séminaire « Discover Tunisia » qui met en lumière les opportunités tunisiennes.

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Tunisie – Japon : Un forum économique en 2026 ?

19. August 2025 um 11:02

Lors de sa participation à la TICAD 9 à Yokohama, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a proposé l’organisation d’un forum économique tuniso-japonais l’année prochaine, afin de renforcer la coopération bilatérale et explorer de nouvelles perspectives de développement.

Sarra Zaafrani Zenzri a rencontré Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), pour discuter de l’organisation d’un forum économique qui pourrait se tenir en Tunisie ou au Japon en 2026.

Consolider le partenariat tuniso-japonais

L’objectif est de consolider le partenariat tuniso-japonais et de promouvoir l’usage des technologies émergentes dans les projets de développement pour la période 2026-2030.

Elle a également présenté plusieurs programmes financés par la JICA, en cours d’évaluation, et a indiqué que la Tunisie a soumis une liste de nouveaux projets à financer. Les difficultés fiscales ou procédurales identifiées font l’objet d’études pour trouver des solutions adaptées.

La JICA, 50 ans de présence en Tunisie

La cheffe du gouvernement a insisté sur le renforcement du soutien à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle, avec un nombre accru de bourses japonaises pour les étudiants tunisiens. Elle a rappelé l’importance des 50 ans de présence de la JICA en Tunisie et son rôle dans le développement d’infrastructures et le renforcement des compétences tunisiennes.

Akihiko Tanaka a réaffirmé l’engagement de la JICA à poursuivre les projets stratégiques et à développer de nouvelles initiatives, soulignant la réussite des programmes déjà réalisés dans divers secteurs en Tunisie.

La proposition intervient dans le cadre de la TICAD 9 (20-22 août 2025), dont le thème est « Coopérer pour trouver des solutions innovantes avec l’Afrique ». Cette conférence rassemble gouvernements, bailleurs de fonds et acteurs du secteur privé pour renforcer la coopération et le développement africain, tout en mettant l’accent sur l’innovation et la jeunesse.

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TICAD 9 : La Tunisie au cœur de la coopération Afrique-Japon

19. August 2025 um 10:06

La Tunisie confirme son rôle dans la coopération nippo-africaine : En participant à la TICAD 9 à Yokohama, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri défend une vision d’un développement africain inclusif et innovant, trois ans après l’accueil de la TICAD 8 à Tunis.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, prend part, du 20 au 22 août 2025, à Yokohama (Japon), aux travaux de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). Une participation qui confirme l’engagement de la Tunisie pour une coopération africaine inclusive et durable, dans la continuité de la TICAD 8 organisée à Tunis en 2022.

La conférence, placée sous le thème « La co-création de solutions innovantes avec l’Afrique », réunit chefs d’État, représentants d’organisations internationales et acteurs des secteurs public et privé. Sarra Zaafrani Zenzri y représente la Tunisie, soulignant l’importance pour le pays de rester au cœur des initiatives régionales et internationales en faveur du développement.

40 événements

Le programme prévoit près de 40 événements consacrés aux échanges économiques, sociaux et sécuritaires, avec une attention particulière portée à la jeunesse et à l’innovation. La JICA (Agence japonaise de coopération internationale) y présentera plusieurs initiatives, dont :

  • TOMONI Africa : programme de développement des ressources humaines, avec pour slogan « Devenir amis », visant à renforcer les échanges entre jeunes Africains et Japonais ;
  • JICA Africa Hometown : mise en relation entre collectivités locales japonaises et africaines ;
  • Japan-Africa Youth Camp : création d’un réseau pour la jeunesse africaine et japonaise.

Dans ses interventions, Sarra Zaafrani Zenzri devrait rappeler la place centrale de la Tunisie dans la coopération nippo-africaine. Elle insistera sur l’importance de solutions pragmatiques et solidaires face aux défis économiques et sociaux, ainsi que sur la nécessité d’impliquer davantage les jeunes et les femmes dans le développement.

92 mémorandums d’entente signés en 2022

La Tunisie avait accueilli la TICAD 8 les 27 et 28 août 2022, réunissant 48 pays africains, dont 20 représentés au niveau des chefs d’État et de gouvernement. Cet événement s’était soldé par la signature de 92 mémorandums d’entente, dont 6 en faveur de la Tunisie, ainsi que par un prêt destiné à la protection sociale et la mise en œuvre de projets dans les secteurs de l’eau, de l’électricité, de l’industrie et des transports.

La TICAD 9 s’inscrit donc dans la continuité de cette dynamique, avec la volonté affirmée de renforcer les partenariats tripartites et bilatéraux, et d’accélérer les retombées concrètes pour le continent africain.

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