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Gestern — 31. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

Fouilles à Carthage : Un temple révèle les secrets des rites de Tanit et Baal Hammon

31. Juli 2025 um 20:12

Dans le cadre du projet d’aménagement et de mise en valeur du tophet de Carthage, les fouilles du temple de Tanit et Baal Hammon ont permis de découvrir « un nombre important de jarres et d’offrandes votives, dont certaines remontent au Ve siècle, voire à la fin du VIe siècle avant J.-C., et d’autres au IIIe siècle avant J.-C. ».

Dans un communiqué rendu public jeudi soir, l’Institut national du patrimoine (INP) indique que « ces jarres contiennent des ossements calcinés de prématurés, de nourrissons et d’animaux divers, qui ont été enterrés dans le temple selon les rites religieux en vigueur à Carthage à cette époque ». « Ces fouilles ont également permis de mettre en lumière les transformations qu’a connues cet espace sacré pendant la période romaine, avec la découverte de murs datant des IIe et IIIe siècles après J.-C., ainsi que d’autres murs appartenant à la fin de l’époque romaine », précise le communiqué.

L’Institut souligne que les travaux scientifiques sur le terrain se poursuivent, menés par l’équipe en charge du projet d’aménagement et de mise en valeur du tophet de Carthage. « Ce projet vise à étudier les composantes du temple carthaginois et les changements qu’il a subis au fil des périodes, afin de les valoriser et de les présenter de manière scientifique et moderne, tant aux spécialistes qu’aux visiteurs », explique la même source.

Avec TAP

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Spoliations coloniales : Paris veut faciliter la restitution des biens culturels aux pays africains

31. Juli 2025 um 18:15

Le gouvernement français a présenté mercredi 30 juillet en conseil des ministres un projet de loi visant à faciliter le retour des biens culturels, pillés pendant la période coloniale, à leurs pays d’origine.

Cette proposition s’appliquera en priorité aux pays africains. Mais elle aura une portée géographique mondiale afin d’accélérer la restitution de ces biens culturels appartenant actuellement aux collections nationales françaises. Selon le ministère de la Culture, ces objets devraient être restitués aux pays qui en ont été illégalement privés entre 1815 et 1972.

Le projet de loi restreint le principe d’« inaliénabilité » des œuvres appartenant aux collections nationales françaises. Les œuvres à restituer doivent avoir été acquises « par vol, pillage, cession ou donation obtenue par contrainte ou violence ou par une personne à laquelle elles n’auraient pas dû appartenir en principe », explique le ministère.

La décision de retirer des objets des collections et de les restituer à leur pays d’origine ne relèverait pas d’un processus législatif au cas par cas. Cependant, elle pourrait être prise par une décision gouvernementale ou par un comité scientifique bilatéral. Ce comité, composé d’historiens et d’experts français et de leurs collègues du pays réclamant les œuvres, serait chargé de les recenser et d’établir, si nécessaire, que les objets ont été acquis illégalement.

Concernant la période historique choisie, 1815 correspond à la fin des guerres napoléoniennes en Europe. Tandis que 1972 est l’année d’entrée en vigueur de la Convention internationale de l’UNESCO pour la protection des biens culturels contre le trafic illicite.

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Tunisie : Le CNRD adopte la loi de clôture du budget 2021

31. Juli 2025 um 18:14

Le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) a adopté, jeudi, la loi de clôture du budget de l’État pour l’exercice 2021, avec 34 voix pour, 18 voix contre, et 4 abstentions.

La ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, a souligné, à cette occasion, que de nombreuses régions n’ont pas bénéficié de leur part de développement, ajoutant que les efforts sont orientés principalement à établir un État social qui s’intéresse à tous les secteurs et à toutes les régions sans exception, tout en accordant une attention particulière aux projets bloqués. Elle a noté, dans le même cadre, que les conseils ministériels œuvrent, sans cesse, à identifier les besoins de chaque région».

D’après la ministre, la stratégie de l’État repose sur le fait de ne pas se contenter de petits projets, mais plutôt de lancer des projets qui permettent de réaliser le développement global, tout en privilégiant les projets bloqués, notamment dans le domaine de l’infrastructure. Sur un autre registre, elle a fait savoir que la Commission de gestion des biens confisqués examine, actuellement, tous les dossiers en la matière, notant qu’une enveloppe de 2700 millions de dinars (drainée grâce à la cession de ces biens) a été injectée dans le budget de l’État jusqu’au l’année 2024.

Avec TAP

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Tunisie-Italie : Kaïs Saïed et Meloni scellent un partenariat stratégique

31. Juli 2025 um 16:48

Selon un communiqué de Palazzo Chigi, relayé par l’agence italienne Nova, le président tunisien Kaïs Saïed a reçu ce jeudi 31 juillet 2025 à Carthage la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dans le cadre d’une visite officielle destinée à consolider les liens bilatéraux entre les deux pays riverains de la Méditerranée.

 Les discussions ont mis en lumière la vitalité des relations tuniso-italiennes, particulièrement à travers les initiatives du Plan Mattei pour l’Afrique, auquel la Tunisie participe activement. Les deux dirigeants se sont appuyés sur la déclaration conjointe de janvier 2025, qui structure désormais leur collaboration en matière de développement.

Le volet agricole a occupé une place centrale, avec un focus sur le projet Tanit, ambitieux programme de valorisation des eaux usées traitées pour la réhabilitation des terres cultivables. Cette innovation revêt une importance cruciale pour la Tunisie, confrontée à des défis majeurs en sécurité alimentaire et gestion hydrique. La perspective d’un futur centre régional de formation agricole a également été abordée.

Energie et migration au cœur des échanges

Le dossier migratoire a donné lieu à un réexamen des positions communes, avec une réaffirmation de la lutte conjointe contre les filières de passeurs et la promotion de canaux de migration réguliers.

Sur le front énergétique, les interlocuteurs ont souligné le rôle pivot de la Tunisie comme plaque tournante entre l’Afrique et l’Europe. Le projet Elmed, future interconnexion électrique sous-marine, a été identifié comme un levier essentiel pour accélérer la transition verte. La participation des investisseurs italiens dans les énergies renouvelables locales a été saluée comme un gage de dynamisme économique.

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ECLAIRAGE – Le retour de l’axe Carthage-Rome : vers une Méditerranée stratégique partagée

31. Juli 2025 um 16:39

Au cœur d’une Méditerranée en recomposition, le rapprochement stratégique entre la Tunisie et l’Italie prend des allures de recentrage historique. Loin d’un simple partenariat bilatéral, cette relation se réinvente autour de défis partagés, d’ambitions énergétiques, de préoccupations migratoires et d’un nouvel équilibre géopolitique. Dans un contexte où les grands axes traditionnels sont fragilisés, l’axe Carthage-Rome réémerge comme l’un des plus crédibles, porteurs d’un projet commun de stabilité, de prospérité et d’intégration régionale.

Une relation historique, réactivée par les réalités contemporaines

L’Italie et la Tunisie ont toujours été liées par une proximité géographique évidente, mais aussi par une histoire dense faite d’échanges, de rivalités, de migrations et d’interdépendance. Si cette relation fut longtemps cantonnée à une diplomatie de voisinage, marquée par une coopération commerciale et culturelle classique, elle s’est, depuis peu, transformée en un véritable partenariat stratégique. Ce changement de nature est dicté par l’évolution des priorités nationales des deux pays : la Tunisie cherche de nouveaux appuis pour sortir de l’impasse socio-économique, tandis que l’Italie veut consolider sa position d’acteur clé au sud de l’Europe, à l’heure où les incertitudes géopolitiques secouent les équilibres méditerranéens.

Cette convergence s’est accélérée sous l’effet conjugué de la crise énergétique mondiale, de la reconfiguration des flux migratoires, de l’instabilité au Sahel et de la nécessité pour l’Europe de repenser ses partenariats au sud. L’Italie ne se contente plus de regarder vers l’Est et le Nord : elle revient vers le Sud avec une stratégie claire, où la Tunisie occupe une place centrale.

 

Ce changement de nature est dicté par l’évolution des priorités nationales des deux pays : la Tunisie cherche de nouveaux appuis pour sortir de l’impasse socio-économique, tandis que l’Italie veut consolider sa position d’acteur clé au sud de l’Europe, à l’heure où les incertitudes géopolitiques secouent les équilibres méditerranéens.

 

Un pacte énergétique au cœur du nouvel agenda

La transition énergétique est devenue un pilier du partenariat tuniso-italien. L’interconnexion électrique ELMED, projet emblématique soutenu activement par les deux gouvernements, vise à relier la Tunisie au réseau européen via la Sicile. Cette initiative, stratégique à plusieurs niveaux, permet à la Tunisie de s’ériger en futur corridor énergétique pour l’Europe, en valorisant son potentiel en énergies renouvelables. Pour l’Italie, il s’agit d’ancrer durablement sa position de plaque tournante énergétique en Méditerranée, particulièrement depuis que la guerre en Ukraine a mis en lumière la vulnérabilité des dépendances gazières vis-à-vis de la Russie.

Cette coopération énergétique dépasse le simple échange technique : elle illustre une vision partagée d’une Méditerranée intégrée, solidaire et résiliente face aux chocs extérieurs. Elle trace les contours d’un nouveau modèle de co-développement, dans lequel la Tunisie peut passer du statut de périphérie dépendante à celui de partenaire stratégique incontournable.

La migration comme catalyseur de coopération sécuritaire

La question migratoire, souvent source de tensions, devient dans ce cadre un terrain de dialogue stratégique. L’Italie, en première ligne des flux migratoires méditerranéens, a choisi une voie réaliste : soutenir la stabilité de la Tunisie pour contenir les départs, mais aussi pour construire une approche concertée de la mobilité humaine. Ce choix s’est manifesté par un appui constant, y compris dans les périodes où d’autres partenaires occidentaux adoptaient une posture d’attentisme critique.

Loin d’une politique uniquement sécuritaire, l’Italie promeut une logique de responsabilité partagée : appui au développement local, lutte contre les réseaux de traite, régularisation ciblée et soutien budgétaire. Ce positionnement est à contre-courant des discours stigmatisants souvent entendus ailleurs en Europe. Il redonne à la Tunisie un rôle actif dans la co-construction d’un pacte migratoire plus équilibré, plus humain et plus ancré dans la réalité des territoires.

 

L’Italie, en première ligne des flux migratoires méditerranéens, a choisi une voie réaliste : soutenir la stabilité de la Tunisie pour contenir les départs, mais aussi pour construire une approche concertée de la mobilité humaine.

 

Une diplomatie économique qui redéfinit les priorités

L’Italie ne se contente pas d’une présence symbolique. Elle investit dans les infrastructures tunisiennes, soutient les petites et moyennes entreprises, accompagne la modernisation du tissu productif et encourage les partenariats technologiques. Ce retour actif s’illustre par des visites régulières de haut niveau, des programmes conjoints dans l’agriculture, l’éducation professionnelle, le numérique, et une volonté claire de construire des chaînes de valeur régionales. Il ne s’agit plus d’assistance ponctuelle, mais d’une diplomatie économique assumée, où la Tunisie devient un partenaire de production, un relai logistique et un marché d’avenir.

Cette orientation, bien que déséquilibrée en termes de poids économique, s’inscrit dans une volonté de structuration d’un espace économique commun. Elle redéfinit les termes de la coopération Nord-Sud, en sortant des logiques d’aide classique pour entrer dans celles du co-investissement stratégique.

Un levier d’autonomie géopolitique pour la Tunisie

Dans un monde marqué par la fragmentation des alliances et la résurgence des logiques de blocs, le partenariat avec l’Italie offre à la Tunisie une opportunité rare : celle de préserver sa souveraineté tout en s’inscrivant dans une dynamique régionale porteuse. Loin des conditionnalités rigides imposées par d’autres partenaires, Rome adopte une approche pragmatique et respectueuse, fondée sur la proximité, l’écoute et l’intérêt mutuel. Cette posture donne à la Tunisie une marge de manœuvre pour diversifier ses partenariats, retrouver une voix diplomatique crédible, et affirmer son rôle dans les équilibres méditerranéens.

Mais cette opportunité implique aussi une exigence : celle de construire un État stratège, capable de négocier, de prioriser ses intérêts, et de mobiliser ses ressources internes pour faire de ce partenariat un levier de développement endogène. Sans cette capacité à structurer une vision nationale claire, même les partenariats les plus prometteurs risquent de rester lettre morte.

 

Loin des conditionnalités rigides imposées par d’autres partenaires, Rome adopte une approche pragmatique et respectueuse, fondée sur la proximité, l’écoute et l’intérêt mutuel. Cette posture donne à la Tunisie une marge de manœuvre pour diversifier ses partenariats, retrouver une voix diplomatique crédible, et affirmer son rôle dans les équilibres méditerranéens.

 

In fine, une Méditerranée à reconstruire, un axe à réinventer

Le recentrage de l’axe Carthage-Rome n’est ni nostalgique ni improvisé. Il repose sur une convergence d’intérêts stratégiques, une volonté politique partagée et un regard commun vers une Méditerranée stabilisée, inclusive et intégrée. Ce partenariat est encore en construction, mais il ouvre la voie à une diplomatie méditerranéenne renouvelée, qui refuse la logique des blocs et privilégie celle des ponts.

Dans un monde où les repères traditionnels s’effritent, l’axe tuniso-italien peut devenir une boussole pour repenser les relations Nord-Sud. Il revient désormais aux deux capitales de nourrir cette dynamique, d’y injecter de la confiance, de la vision et de la constance. Car de ce partenariat pourrait bien dépendre l’avenir de la Méditerranée centrale.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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L’OIM a facilité le retour volontaire de 1 096 migrants en juillet 2025

31. Juli 2025 um 16:37

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire de 1 096 migrants vers leurs pays d’origine au cours du mois de juillet 2025, via trois vols spéciaux et 35 vols commerciaux, dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration, selon un communiqué publié jeudi par l’OIM.

Le dernier vol charter, en date du 29 juillet 2025, a permis à 170 migrants de retourner en toute sécurité en Guinée, portant à 12 le nombre de vols ayant facilité le retour volontaire des migrants. L’OIM a indiqué que l’organisation des vols charters illustre la coordination étroite entre le bureau de l’OIM à Tunis, les autorités nationales et les bureaux de cette organisation dans les pays d’origine, afin que ces retours soient volontaires, sécurisés et dignes.

Elle a précisé que chaque migrant de retour dans son pays d’origine bénéficiera d’un programme de réintégration adapté à ses besoins spécifiques. Selon le même communiqué, depuis le mois de janvier 2025, l’OIM a facilité le retour volontaire de plus de 5 000 migrants.

Avec TAP

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Réforme des médias et de la justice : les critiques acerbes de Mongi Rahoui

31. Juli 2025 um 15:47

Lors de son passage dans l’émission Politica sur Jawhara FM, le secrétaire général d’Al Watad, Mongi Rahoui, a dressé un bilan sévère des réformes inabouties dans des secteurs clés tels que la justice et les médias. Selon lui, ces derniers n’ont pas connu les transformations nécessaires au cours des dernières années, malgré leur rôle central dans la démocratie.

Le dirigeant a fustigé le paysage médiatique, accusant certains établissements de privilégier la médiocrité au détriment de la qualité culturelle. Réaffirmant son attachement à la liberté de la presse, il appelle à une refonte en profondeur du secteur.

La magistrature n’a pas non plus été épargnée, Rahoui dénonce « une institution à la traîne », nécessitant « une révision urgente des textes de loi », notamment ceux relatifs à la Banque centrale, aux procédures collectives et à l’investissement.

Sur le plan législatif, il a rappelé que la mission première du Parlement réside dans l’examen et l’adoption des projets gouvernementaux, reléguant l’initiative législative à un rôle secondaire. Une révolution juridique, selon lui, se fait toujours attendre, tout comme la conciliation pénale, dont l’échec reposerait, à ses yeux, sur les épaules de l’exécutif.

Retour sur les luttes politiques post-révolution

Remontant le fil des événements, Rahoui pointe du doigt les forces politiques ayant, selon ses dires, cherché à torpiller la volonté populaire avant le 25 juillet 2021. Pour étayer ses propos, il évoque une tentative de destitution du président Kaïs Saïed, ainsi qu’une déviation précoce du processus révolutionnaire dès le premier gouvernement issu du 14 janvier 2011.

Il a également accusé d’anciennes figures du pouvoir, notamment Hichem Mechichi, d’avoir pactisé avec Ennahdha et Qalb Tounes en échange, affirme-t-il, de « pots-de-vin ». Des personnalités qu’il qualifie de « criminels en liberté » œuvreraient aujourd’hui, selon ses dires, aux côtés d’autres figures…

Lire aussi: Hichem Mechichi rompt le silence  

Enfin, dans une charge à l’encontre de l’ancien procureur de la République, Bechir Akremi, le secrétaire général d’Al Watad a rejeté l’étiquette de « prisonnier politique », soulignant les accusations de dissimulation de dossiers pesant contre ce dernier. Un réquisitoire sans concession dans lequel Rahoui a une nouvelle fois appelé à une refonte globale des institutions.

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Tunisie : quand l’enseignement prend un virage british !

31. Juli 2025 um 15:31

La génération Z, bien connue pour son utilisation accrue du numérique et son ouverture sur le monde, délaisse petit à petit la langue de Molière et proclame ouvertement et fièrement sa préférence ainsi que sa maîtrise de l’anglais.

C’est bien clair dans notre vie quotidienne : les jeunes sont de plus en plus familiarisés avec la langue anglaise, aux côtés de l’arabe et du français. Leurs discours sont parsemés de mots anglais témoignant d’une transition culturelle qui se met en place et qui va, certainement, se renforcer dans l’avenir.

Cette anglicisation a aussi trouvé sa voie dans les universités tunisiennes.

Au cours des deux dernières décennies, des programmes d’enseignement supérieur en anglais ont ainsi vu le jour en Tunisie. South Mediterranean University (SMU), une université privée, a ouvert la voie, allant même jusqu’à créer campus qui regroupe une école de commerce, à savoir la Mediterranean School of Business (MSB), et une école d’ingénieurs, la MedTech.

Pour sa part, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n’est pas en reste. En effet, en 2010, il a fondé une école de commerce publique enseignant en anglais, Tunis Business School (TBS).

Cette initiative s’est propagée progressivement et a englobé d’autres disciplines scientifiques. Ainsi, depuis l’année universitaire 2019-2020, la Faculté de médecine de Sousse a mis en place un programme de formation médicale en anglais visant à intégrer les médecins tunisiens dans les milieux académiques et médicaux à l’échelle mondiale.

En 2022, la Faculté de médecine dentaire de Monastir a elle aussi offert à ses étudiants la possibilité de suivre un cursus académique en anglais.

Ces tentatives d’innovation profiteront sans doute aussi bien aux étudiants qu’au pays. Ceux qui choisissent l’anglais vont être en contact avec les tendances mondiales et les récentes recherches.

En plus, ils vont avoir accès à davantage de ressources académiques, ce qui peut constituer un atout considérable pour le développement de la recherche et de l’enseignement en Tunisie.

En outre, l’enseignement en anglais augmente les chances pour une université d’améliorer son classement à l’échelle mondiale. Parmi les critères pris en compte lors de l’élaboration de ce classement, il y a le nombre et la qualité des publications qui témoignent de l’activité de la recherche. Publier ses travaux dans des revues académiques en une langue largement comprise à l’échelle mondiale permet une meilleure diffusion de ceux-ci. En gagnant en visibilité, les publications ont plus de chances d’être citées par la communauté scientifique, ce qui renforce l’impact académique de l’université en question et améliore sa position dans les classements mondiaux.

Toutefois, on n’a pas encore totalement abandonné la langue de Molière au profit de celle de Shakespeare. Alors un peu de patience.

Eya Kharrat

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La Russie est à l’abri des sanctions, selon le Kremlin

31. Juli 2025 um 14:52

Le Kremlin a déclaré mercredi 30 juillet qu’il continuait de surveiller les déclarations du président américain Donald Trump concernant les sanctions contre Moscou. Mais, il estime que la Russie a acquis l’immunité contre de telles mesures. 

Le président Trump a déclaré que les États-Unis commenceraient à imposer des tarifs douaniers et d’autres mesures à la Russie dans 10 jours. Et ce, si Moscou ne progressait pas vers la fin de la guerre en Ukraine, qui dure depuis plus de trois ans et demi.

« Nous vivons depuis longtemps sous le poids de nombreuses sanctions, notre économie fonctionne sous de nombreuses restrictions », a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Entre-temps, bien sûr, nous avons développé une certaine immunité face à cette question et nous continuons à prendre note de toutes les déclarations venant de Trump et d’autres représentants internationaux sur cette question ».

Quant à la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, elle a qualifié la menace de nouvelles sanctions de « routine », et qu’il était étrange que les États-Unis et l’Occident n’aient pas encore compris que l’imposition de telles mesures ne fonctionne pas et ne fait que nuire à leurs économies.

« De toute évidence, il n’y a plus d’autres options : elles ont été épuisées. Nous réagissons et prenons des mesures pour gérer la situation, voire la tourner à notre avantage ».

Rappelons que le vice-président du Conseil de sécurité et ancien président russe, Dmitri Medvedev, a déclaré, lundi 28 juillet, que chaque nouvel ultimatum de Donald Trump est une menace et un pas vers une guerre russo-américaine.

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Programme national pour la Fête de la femme : entre spectacles, colloques et distinctions

31. Juli 2025 um 14:36

À l’occasion de la Fête nationale de la femme tunisienne, célébrée le 13 août, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a annoncé un programme national et international riche en activités. Il est axé sur la reconnaissance du rôle central de la femme dans la société tunisienne.

Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministère souligne que cette célébration de la Journée nationale de la femme constitue une étape importante pour réaffirmer l’engagement de la Tunisie envers l’égalité, la justice sociale et la valorisation des acquis féminins.  Parmi les temps forts du programme, un spectacle de l’artiste Chantal Goya, prévu le 3 août dans le cadre du Festival international de Carthage, sera offert à plus de 1 200 enfants et familles bénéficiaires des structures sociales publiques et associatives.

Du 4 au 8 août, cinq colloques régionaux sur l’inclusion économique des femmes à l’horizon 2030 seront organisés à travers le pays, accompagnés d’une exposition intitulée « Histoire tunisienne » sur les acquis des femmes. Le ministère prévoit également une cérémonie marquant le trentième anniversaire du Prix Zoubeïda Bchir (6 août). Ainsi que l’annonce des lauréates du concours de sensibilisation « Ce que voit l’œil » (7 août). Et la remise du Prix de la meilleure recherche scientifique féminine le 11 août, sur le thème de l’impact de l’intelligence artificielle.

Par ailleurs, un espace de formation et de commercialisation dédié aux femmes sera inauguré le 6 août à Djebba (Béja). Tandis qu’une participation tunisienne est prévue à l’Expo Osaka 2025 au Japon le 13 août, en marge d’un concert de la chanteuse Soufia Sadok au Festival de Carthage.

Avec TAP

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Tunis abritera la conférence annuelle du Corporate Registers Forum, en octobre

31. Juli 2025 um 13:28

La conférence annuelle du Corporate Registers Forum (CRF) se tiendra en Tunisie, du 7 au 10 octobre 2025. Elle aura pour thème : « Nouveaux défis pour les registres d’entreprises : plus de transparence et d’efficacité ». C’est ce qu’annonce le Registre national des entreprises (RNE).

L’événement constituera une plateforme dynamique pour les leaders internationaux de la gestion des registres d’entreprises, de la gouvernance numérique, de la réforme réglementaire et de l’administration publique, explique le management du RNE.

A cet égard, notons que le Corporate Registers Forum (CRF) vise à encourager les échanges stratégiques entre divers managers, le partage des meilleures pratiques et la création de partenariats. Ce qui est à même de créer des opportunités de réseautage.

Au nombre des participants à la rencontre de Tunis, on comptera des dirigeants de registres d’entreprises, des décideurs politiques, des experts juridiques et d’organisations internationales, informe un site de la place.

La même source indique que plusieurs thèmes seront abordés. A savoir, entre autres : la transformation numérique et l’automatisation; la transparence et l’intégration; la cybersécurité; les mises à jour en temps réel et la surveillance des registres; la protection des données et les préoccupations en matière de confidentialité; la conformité; l’IA et l’analyse des données; sans oublier l’initiative mondiale sur les identifiants uniques pour les entreprises.

En outre, la conférence abritera un espace pour favoriser la rencontre des participants et la promotion des services et produits.

Par ailleurs, des ateliers seront également organisés pour permettre des échanges entre les participants autour de leurs expériences.

Le Corporate Registers Forum (CRF) est une association internationale regroupant plus de 60 registres d’entreprises issus de divers pays du monde. Elle vise à favoriser le partage de bonnes pratiques tant de manière formelle qu’informelle dans le but d’élever les standards du secteur.

Au final relevons que la conférence du CRF en 2024, qui avait eu lieu au Qatar, s’était focalisée sur les thèmes liés à la coopération mondiale, à l’application et la conformité, à la propriété effective et à l’avenir des registres d’entreprises.

Eya Kharrat

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Moins d’augmentations salariales cette année, selon la BCE

31. Juli 2025 um 12:29

Selon les données de la Banque centrale européenne (BCE), publiées mercredi 30 juillet, qui couvrent environ 47 % des salariés de la zone euro, les augmentations de salaires sont limitées à 3,2 % cette année contre 4,6 % en 2024. Si l’on prend également en compte les différents versements uniques, les augmentations sont fixées à 2,9 % cette année contre 4,8 % l’année dernière.

Plus précisément, l’indice des salaires de la Banque centrale européenne (BCE), qui ne couvre que les conventions collectives actives, montre que l’augmentation salariale négociée, avec des paiements forfaitaires lissés, sera de 4,6 % en 2024 (sur la base d’une couverture moyenne de 49,6 % des travailleurs dans les pays participants) et de 3,2 % en 2025 (sur la base d’une couverture moyenne de 47,0 %).

La dynamique à la baisse de l’indice des salaires, selon la BCE, reflète en partie l’impact mécanique des importants paiements ponctuels (payés en 2024 mais non versés en 2025) et le caractère avancé des augmentations de salaires dans certains secteurs en 2024. L’indice des salaires hors paiements ponctuels affiche une hausse de 4,1 % en 2024 et de 3,8 % en 2025.

Les indications de l’indice des salaires de la BCE pour le premier trimestre 2026 devraient devenir plus complètes avec la signature de nouvelles conventions collectives de travail.

Depuis la dernière publication de données en juin 2025, l’indice des salaires de la BCE a été étendu aux conventions collectives en Belgique (rétroactivement à partir de janvier 2021). L’horizon de prévision a également été prolongé jusqu’à fin mars 2026.

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Le FMI relève ses prévisions de croissance pour l’Arabie saoudite

31. Juli 2025 um 12:21

Le Fonds monétaire international (FMI) a ajusté à la hausse sa prévision de croissance économique pour l’Arabie saoudite en 2025, la portant à 3,6 % contre 3 % auparavant, rapporte arabnews.fr. Cela met en évidence la robustesse du secteur non pétrolier et l’anticipation d’une levée des restrictions de production de pétrole imposées par l’OPEP+.

Dans le cadre de la mise à jour récente du World Economic Outlook, le FMI indique que cette révision tient compte d’une croissance plus robuste que prévu du secteur non pétrolier. Ainsi, la croissance du Royaume d’Arabie saoudite dépassera la moyenne mondiale (3 %) l’année prochaine, se situant au-dessus de celle de nombreux pays du Golfe.

Un taux de chômage historique

On prévoit une croissance de 3,4 % du PIB hors pétrole en 2025, ce qui est légèrement inférieur aux 4,2 % observés en 2024. Cependant, les prévisions à moyen terme demeurent robustes, anticipant une croissance de près de 4 % en 2027. Laquelle culminait autour de 3,5 % vers la fin des années 2020, indique arabnews.fr citant le rapport du FMI.

En outre, le FMI souligne que le marché du travail a également connu une amélioration, avec un taux de chômage des Saoudiens atteignant un niveau historique de 7 % en 2024.

Par contre, l’inflation reste sous contrôle – le taux global devrait se maintenir autour de 2 %, en raison de l’ancrage avec le dollar et du système de subventions actuel.

Sur le plan budgétaire, le FMI estime que l’augmentation des dépenses publiques en 2025 — entraînant un déficit plus élevé que prévu — reste justifiée. Il avertit toutefois de possibles réductions en raison de la chute des prix du pétrole, susceptibles d’entraver la croissance en instaurant une politique budgétaire procyclique.

Coussin de capital contracyclique

Le Fonds préconise une consolidation budgétaire graduelle à l’horizon moyen, principalement par le biais de l’accroissement des revenus non pétroliers, l’élimination progressive des subventions énergétiques et l’optimisation des dépenses publiques.

Malgré des tensions dues à une expansion rapide du crédit et à une augmentation des coûts de financement, la solidité du secteur bancaire saoudien reste intacte, selon le FMI. La Banque centrale d’Arabie saoudite a mis en place un coussin de capital contracyclique, tout en consolidant continuellement le cadre de régulation.

Le rapport met en évidence la nécessité de continuer les réformes structurelles afin d’appuyer la diversification de l’économie en dehors du secteur pétrolier. Il exhorte à progresser dans les domaines de la gouvernance, du développement des compétences humaines, de l’accès aux services financiers, de la digitalisation et du développement des marchés financiers — sans tenir compte des variations des prix du pétrole.

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Le Canada envisage de reconnaître un État de Palestine

31. Juli 2025 um 11:19

Le Canada envisage de reconnaître un État de Palestine lors de la réunion des Nations unies en septembre prochain. C’est ce qu’a annoncé, mercredi 30 juillet, le Premier ministre canadien, Mark Carney, accentuant ainsi la pression sur Israël; alors que la famine se propage à Gaza.

Cette annonce du Canada intervient après que la France et la Grande-Bretagne ont ces derniers jours déclaré qu’elles reconnaîtraient un Etat de Palestine lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Et ce si les combats à Gaza, une partie des territoires palestiniens occupés par Israël, n’avaient pas cessé d’ici là.

M. Carney a affirmé aux journalistes que la réalité sur le terrain, notamment la famine qui frappe la population de Gaza, signifiait que « la perspective d’un État palestinien s’éloigne littéralement sous nos yeux ».

« Le Canada condamne le fait que le gouvernement israélien a permis qu’une catastrophe se produise à Gaza », a-t-il dit.

La reconnaissance prévue était basée en partie sur les assurances répétées de l’Autorité palestinienne, qui représente l’État de Palestine à l’ONU, selon lesquelles elle réformait sa gouvernance et était disposée à organiser des élections générales en 2026 dans lesquelles le Hamas « ne peut jouer aucun rôle », souligne le Premier ministre du Canada.

Les annonces de certains proches alliés d’Israël reflètent l’indignation internationale croissante face aux restrictions imposées par Israël sur l’aide alimentaire et autre à Gaza dans le cadre de sa guerre contre le Hamas, et face à la grave crise humanitaire qui y sévit. Un Observatoire mondial de la faim a averti qu’un scénario catastrophe de famine se préparait dans l’enclave.

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Clôture du budget 2021 : le CNRD passe le projet de loi au crible

31. Juli 2025 um 11:17

Le Conseil national des régions et des districts a entamé, jeudi 31 juillet, l’examen du projet de loi relatif à la clôture du budget de l’Etat pour l’année 2021, en présence de la ministre des Finances, Mechkat Slama Khaldi.

A rappeler que l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a déjà adopté, le 21 juillet, en plénière, le projet de loi n°75-2024 relatif à la clôture du budget de l’État pour l’exercice 2021, avec 64 voix pour, huit voix contre et sept abstentions.

Les recettes effectives du budget de l’Etat ont ainsi atteint près de 37 983,3 millions de dinars (MDT), en 2021. Pour ce qui est des dépenses réalisées, elles se sont élevées à 42 547,7 millions de dinars, dépassant, ainsi, les recettes effectives du budget de 4 564,4 millions de dinars.

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Giorgia Meloni à Tunis ce jeudi 31 juillet

31. Juli 2025 um 10:03

Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, est attendue à Tunis pour une visite de travail le jeudi 31 juillet 2025.

C’est ce qu’indique un communiqué publié par la présidence de la République tunisienne tôt dans la matinée de ce jeudi.

Quelques jours après avoir reçu à Rome le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, Georgia Meloni vient à Tunis pour rencontrer le président tunisien, Kaïs Saïed. Sans doute pour parler de coopération économie et sécuritaire.

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Tunisie : 25,4 milliards de dinars de billets et monnaies en circulation

31. Juli 2025 um 09:19

25,4 milliards de dinars. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le montant historique des billets et monnaies en circulation en Tunisie, et ce au 29 juillet 2025. Ces chiffres ont été publiés par la Banque centrale ce mercredi 30 juillet. Autrement dit, en un an, le cash en circulation a grimpé de 3,107 milliards de dinars, ce qui constitue une progression de 13,89 %.

Cette augmentation s’explique par plusieurs raisons, à savoir : la saison estivale avec ses besoins quotidiens de liquidité; les vacances scolaires; les fêtes religieuses (Aïd El-Kébir et l’Aïd Esseghir); mais également et surtout l’impact d’un changement dans les habitudes de paiement : la forte baisse de l’usage du chèque.

En effet, cette tendance s’explique aussi par la réduction du nombre et du montant des chèques, suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi les concernant.

En effet, la note publiée par la BCT début juin 2025 montre que le nombre de chèques télécompensés a chuté de 62 % au cours des trois premiers mois  2025, pour se situer à 2,33 millions d’opérations. En volume, ils ne représentent plus que 16,3 % des moyens de paiement télécompensés, contre 36 % fin 2024.

En valeur également, la tendance est marquée : le montant total des chèques émis a baissé de 48,3 %, atteignant 15,99 milliards de dinars. En proportion, les chèques ne couvrent plus que 30,1 % de la valeur des paiements compensés, alors qu’ils couvraient 51 % fin 2024.

Moins de chèques, plus de cash

Autre élément non négligeable : la BCT fait remarquer que depuis octobre 2024, il n’est plus obligatoire de justifier l’origine des fonds en espèces; alors qu’auparavant c’était une obligation. Ce qui pourrait également encourager la détention de cash, notamment pour des transactions informelles.

Cette situation soulève des questions sur l’évolution des comportements financiers, la traçabilité des flux et les défis posés à la lutte contre l’économie informelle.

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Visa refusé : l’Algérie parmi les nationalités les plus rejetées au monde

31. Juli 2025 um 09:09

Dans un monde où le passeport devrait ouvrir les frontières, il sert parfois à les refermer. D’après les données publiées récemment par Imperial Citizenship, l’Algérie figure au 4ᵉ rang mondial, derrière le Nigeria, la Syrie et l’Afghanistan, des nationalités les plus fréquemment confrontées au refus de visa, avec un taux de rejet atteignant 43 %.

Derrière ces chiffres, une réalité brutale : des milliers d’Algériens voient leurs projets d’études, de travail ou de voyage brisés, non pour des raisons individuelles, mais à cause de leur nationalité, regrette le site algérien.

Demander un visa est déjà un processus complexe. Mais pour les Algériens, cela relève souvent de l’épreuve. Dossiers volumineux, frais élevés, justificatifs à répétition, délais longs et, au bout du compte, un simple « non » – souvent sans justification officielle.

Ce refus n’est pas une abstraction statistique. « Concrètement, il signifie des étudiants privés d’avenir, des chercheurs empêchés de collaborer à l’international, des familles séparées, et des talents découragés. Une injustice structurelle qui alimente un sentiment d’exclusion et pousse parfois les plus déterminés à l’exil définitif ».

Un passeport, deux mondes

L’indice Henley Passport Index, publié le 22 juillet 2025, classe l’Algérie à la 81ᵉ place mondiale en termes de liberté de circulation, avec un accès à seulement 55 destinations sans visa préalable ou avec visa à l’arrivée. À l’échelle africaine, le passeport algérien se classe 34ᵉ sur 54, au même niveau que le Mali.

À l’autre bout du spectre, des pays africains comme les Seychelles (156 destinations) ou l’Île Maurice (149) démontrent qu’une stratégie diplomatique active peut améliorer considérablement la mobilité de leurs citoyens, rapporte algerie360.com.

Pour de nombreux jeunes Algériens, ajoute la même source, cette réalité est vécue comme une inégalité de traitement. Dans une époque qui valorise la mobilité, l’interconnexion et l’ouverture, être limité par son passeport est plus qu’un désagrément : c’est un obstacle à l’épanouissement personnel, professionnel et académique.

Appel à repenser la mobilité algérienne

« Cette situation pose une question fondamentale : comment permettre aux Algériens d’accéder plus librement au monde ? », s’interroge algerie360.com. Et de répondre : « Les solutions existent : renforcer les relations bilatérales, négocier des accords de mobilité ciblés, améliorer la transparence des procédures, et surtout, changer l’image diplomatique du pays à l’international. Il ne s’agit pas seulement d’améliorer un classement, mais de donner à chaque citoyen la possibilité de construire son avenir au-delà des frontières ».

Plus facile à dire qu’à faire.

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Tunisie – Météo : hausse des températures ce 31 juillet 2025

31. Juli 2025 um 08:44

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM), le temps sera clair à peu nuageux sur la plupart des régions du pays, jeudi 31 juillet 2025.

Les températures seront en légère hausse, avec des maximales comprises entre 29 et 34 °C sur les régions du nord et celles côtières, et entre 35 et 39 °C dans le reste du pays.

La mer sera très agitée à houleuse au nord, et agitée à peu agitée sur le reste des côtes.

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