Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 13. Oktober 2025Haupt-Feeds

Ilyes Zouari : «L’Algérie perdra beaucoup à remplacer le français par l’anglais»

13. Oktober 2025 um 08:20

«En passant à l’anglais, l’Algérie commettrait la deuxième plus lourde erreur de son histoire, après celle de 1962 lorsqu’elle s’était jetée dans les bras de l’URSS», estime Ilyes Zouari, le président du Centre d’étude et de réflexion sur le Monde francophone (Cermf). Qui ajoute : «L’Algérie ferait mieux de s’inspirer de la sagesse, de l’intelligence et de la clairvoyance de ses voisins francophones du Maghreb.» 

Ces propos ont été tenus dans un entretien du chercheur tunisien avec la chaîne YouTube Algérie Part consacrée à l’actualité algérienne.

Répondant aux voix qui s’élèvent en Algérie pour appeler à remplacer le français par l’anglais en tant que seconde langue dans le pays. Il avertit : «L’Algérie va détruire (une nouvelle fois) son avenir si elle remplace le français par l’anglais». Si le régime algérien fait passer le pays à l’anglais, «l’Algérie basculera dans la zone linguistique la moins dynamique économiquement du continent et du monde arabe (la zone francophone étant toujours globalement la plus dynamique, n’en déplaise aux ignorants et soi-disant experts…)», analyse Ilyes Zouari. «Le pays se coupera de l’océan et du marché francophones qui l’entourent (et notamment de l’Afrique francophone, qui vient de dépasser les 500 millions d’habitants, cette année)», argumente-t-il.

L’Algérie se rapprochera culturellement, lentement mais sûrement, des pays arabes du Moyen-Orient, sur lesquels elle finira par s’aligner. D’où une explosion, à moyen terme, de l’extrémisme religieux, et du port du niqab. L’Algérie se «démaghrebisera».

Le pays verra se réduire ses débouchés migratoires (étudiants, travailleurs…), vu l’hostilité historique des pays anglo-saxons à l’égard des populations arabes.

Enfin, le pays n’améliorera même pas son niveau en anglais, toutes les études démontrant que les pays arabes francophones dépassent déjà largement les pays arabo-anglophones, anciennes colonies anglaises, et même largement le Japon et la Chine (eux aussi très largement dépassés par la France…). A terme, tout semble donc indiquer que le niveau en anglais des Algériens finirait par baisser, conclut Ilyes Zouari.

L’article Ilyes Zouari : «L’Algérie perdra beaucoup à remplacer le français par l’anglais» est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Peut-on vraiment apprendre l’anglais en ligne avec l’intelligence artificielle ?

29. September 2025 um 12:19

Reprendre l’anglais à l’âge adulte n’est pas simple. On se promet de s’y remettre «quand on aura plus de temps», mais le travail prend le dessus, la motivation fluctue, et l’idée de prendre des cours du soir paraît vite intenable. Pourtant, l’anglais est partout : dans les mails, les réunions, les logiciels, les voyages, etc. Pour répondre à ce besoin, de nouveaux outils d’apprentissage basés sur l’intelligence artificielle proposent une approche plus flexible. Apprendre l’anglais avec l’IA s’adapte enfin au rythme de la vie adulte.

Dans beaucoup de secteurs, un niveau correct d’anglais ne suffit plus. Pouvoir mener une réunion, écrire un rapport ou négocier un contrat exige un niveau solide, souvent équivalent au B2 ou C1 du CECRL. Or, la majorité des adultes stagne au B1 : on comprend, on se débrouille, mais dès qu’il faut être précis, l’aisance disparaît.

Le problème n’est pas la motivation. C’est le temps, l’organisation, et le fait que les cours particuliers classiques semblent mal adaptées à la vie adulte. Feuilleter un manuel ou suivre un cours figé en ligne ne correspond pas au rythme réel d’une journée. Apprendre l’anglais avec l’IA permet de corriger une partie de ces blocages.

Apprendre l’anglais avec l’IA : ce qui change vraiment

Concrètement, l’IA n’invente pas une nouvelle grammaire mais rend l’apprentissage plus vivant. Trois apports sont particulièrement utiles :

  • Un retour immédiat sur les erreurs. On prononce mal ? L’outil le signale et propose de recommencer. On se trompe dans une conjugaison ? La correction arrive sans attendre.
  • Une formation anglais plus moderne, avec des parcours sur mesure. Les exercices ne sont jamais figés : ils évoluent selon les progrès et les difficultés.
  • La mémorisation renforcée. Grâce à la répétition espacée, les mots reviennent au bon moment, avant d’être oubliés.

Ce n’est pas spectaculaire en apparence, mais la différence se voit après quelques semaines. Là où un manuel ne s’adapte pas, l’IA ajuste en permanence.

Les applications, utiles mais limitées

Duolingo, Babbel ou encore Busuu ont ouvert la voie. Ils sont accessibles, ludiques et efficaces pour entretenir un minimum de pratique. Mais ils s’appuient sur une motivation personnelle constante. Beaucoup commencent avec enthousiasme, puis décrochent.

Autre limite : ces applications s’adressent à un large public. Elles manquent parfois de précision pour des objectifs concrets comme préparer une soutenance, passer un entretien ou gérer une réunion technique. Bref, elles conviennent pour reprendre, pas toujours pour aller plus loin.

L’intérêt d’un modèle hybride

Là où les choses deviennent intéressantes, c’est quand on combine l’IA et un accompagnement humain. L’IA s’occupe de l’entraînement quotidien, de la correction immédiate et du vocabulaire. Le professeur, lui, apporte ce que la machine ne peut détecter : les nuances culturelles, les tournures idiomatiques propres, la mise en confiance.

Un adulte qui suit cette approche bénéficie donc des deux mondes :

  • La rigueur d’un outil qui ne laisse rien passer ; 
  • Et la flexibilité d’un échange avec un formateur capable de s’adapter à son contexte professionnel.

C’est ce duo qui fait vraiment progresser. L’IA seule peut lasser. Le professeur seul peut manquer de régularité. Ensemble, ils accélèrent le processus.

Ce que ça change pour un adulte

Le grand avantage, c’est la souplesse. Dix minutes le matin, quinze le soir, une demi-heure le week-end : on cale ses sessions quand on peut. L’IA enregistre les progrès et propose la suite adaptée.

Petit à petit, l’anglais cesse d’être une montagne. On constate :

  • Une progression visible grâce au suivi des résultats ;
  • Une meilleure aisance à l’oral, grâce aux simulations de conversations,
  • Une mémorisation plus solide, sans avoir l’impression de «bachoter»,
  • Plus de confiance au moment de parler.

Avec le CPF qui prend en charge certaines formations, comme celle proposée ici par Clic Campus : https://clic-campus.fr/, cet apprentissage devient en plus financièrement accessible. Ce détail, pour un adulte, change beaucoup.

Une tendance de fond

Il ne s’agit pas d’une mode. Les chercheurs en didactique des langues observent depuis plusieurs années que l’IA améliore l’efficacité des apprentissages, surtout lorsqu’elle complète un suivi humain. Elle libère du temps pour ce qui ne peut pas être automatisé : les échanges, la compréhension des nuances, la pratique en contexte.

Apprendre l’anglais avec l’IA, c’est simplement faire le choix d’utiliser un outil intelligent pour progresser plus vite, sans pour autant sacrifier l’accompagnement et le côté humain. Et pour un adulte qui n’a pas une minute à perdre, cette combinaison est une vraie solution.

L’article Peut-on vraiment apprendre l’anglais en ligne avec l’intelligence artificielle ? est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌