Les autorités saoudiennes ont annoncé une série de mesures strictes en prévision de la saison du Hajj 2025, dans le but d’assurer la sécurité des pèlerins et le bon déroulement des rites. À compter du mardi 29 avril 2025 (1er Dhoul Qi’da 1446), l’accès à la ville de La Mecque sera interdit à toute personne […]
Le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, a déclaré que son département avait échangé des points de vue avec ses homologues saoudien et sud-africain sur la réponse à apporter aux « tarifs douaniers américains ».
Il a ajouté que les discussions ont eu lieu lors de deux vidéoconférences distinctes jeudi. Tout en soulignant que la Chine a discuté du renforcement de la coopération économique et commerciale bilatérale avec l’Arabie saoudite et l’Afrique du Sud.
Toujours selon le département du Commerce, le ministre a discuté avec son homologue saoudien, Majid bin Abdallah Al-Qasabi, des moyens de renforcer la coopération avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Tandis que lors d’un appel avec le ministre sud-africain du Commerce, Parks Tau, il a été abordé le rôle du G20 et des BRICS.
Rappelons que le président Donald Trump a annoncé, mercredi 9 avril 2025, la suspension d’importants droits de douane imposés à plusieurs pays. Alors que dans le même temps, il augmentait les droits de douane sur les importations en provenance de Chine de 104 % à 125 %.
Le locataire de la Maison Blanche a toutefois déclaré qu’il souhaitait parvenir à un accord avec la Chine pour mettre fin à l’escalade de la guerre commerciale.
Il a également annoncé qu’il avait « autorisé une suspension de 90 jours des tarifs réciproques et une réduction des tarifs pendant cette période à 10 %, avec effet immédiat » sur les importations en provenance d’environ 60 pays et partenaires commerciaux des États-Unis, dont l’Union européenne.
Le ministre saoudien de l’Énergie, Abdelaziz ben Salmane, a annoncé la découverte de 14 nouveaux gisements de pétrole et de gaz par la compagnie nationale Aramco, situés dans la région orientale et le désert du Rub al-Khali. Ces découvertes comprennent six champs et deux réservoirs de pétrole brut, ainsi que deux champs et quatre réservoirs […]
La Syrie est sur la voie de la réhabilitation internationale. La chaîne israélienne I24 a indiqué que le président américain Donald Trump rencontrera le président syrien Ahmad Al-Charaa en marge de sa prochaine visite en Arabie saoudite. En même temps, de plus en plus de voix influentes appellent à la levée des sanctions économiques contre la Syrie afin de lui permettre de se relever. Si la situation économique et financière désastreuse se poursuit, le pays s’enfoncera de nouveau dans le chaos, comme le souhaitent ceux qui aimeraient voir le nouveau pouvoir échouer. Le succès d’Al-Charaa est tributaire de la levée des sanctions.
Imed Bahri
Le magazine britannique The Economist, bible de l’establishment occidental, a consacré son éditorial à la Syrie post-Assad, plaidant pour la levée des sanctions qui ont épuisé le grand pays du Levant et pour permettre au nouvel homme fort de la Syrie de réussir.
The Economist dresse tout d’abord un tableau noir de la conjoncture actuelle avec une économie agonisante qui épuise la population, une situation politique instable et des centaines de personnes, peut-être plus, qui ont été tuées à cause de la violence sectaire.
Cependant, un sondage réalisé par le magazine britannique dans les jours précédant et suivant le déclenchement des violences en mars dernier a montré que les Syriens semblaient étonnamment optimistes, ce que le magazine considère comme une opportunité à ne pas gâcher aussi bien pour le président Al-Charaa que pour les pays occidentaux désireux d’aider la Syrie à se relever.
Al-Charaa bénéficie d’une opinion favorable
L’enquête d’opinion indique que 70% des Syriens issus de l’ensemble des régions du pays et des différents groupes ethniques et religieux ont exprimé leur optimisme quant à l’avenir de leur pays. Environ 80% d’entre eux estiment avoir aujourd’hui plus de liberté que sous Al-Assad, avec un pourcentage similaire d’opinion favorable à M. Al-Charaa. Également, deux tiers des personnes interrogées estiment que la sécurité s’est améliorée malgré les affrontements.
L’éditorial souligne néanmoins que ces chiffres doivent être lus avec prudence dans un pays souffrant de traumatismes psychologiques et manquant d’une grande expérience en matière de liberté d’expression. Ils indiquent, toutefois, que malgré de profondes divisions –notamment entre la majorité musulmane sunnite et la minorité alaouite autrefois dominante–, les Syriens font toujours confiance à Al-Charaa pour tenter de reconstruire le pays.
Depuis qu’il a pris ses fonctions de président par intérim fin janvier, Al-Charaa a pris certaines mesures pour répondre aux attentes des Syriens. Au cours du week-end, il a tenu la promesse qu’il avait faite de nommer un gouvernement intérimaire, un gouvernement ne contenant pas uniquement des sunnites mais représentatif des différentes communautés présentes en Syrie avec des ministres kurde, alaouite, chrétien et druze.
Empêcher de nouvelles violences sectaires
The Economist salue la formation de ce nouveau gouvernement qui apaiserait les inquiétudes en particulier si les ministres disposaient d’une réelle autorité pour mener à bien les tâches qui leur sont assignées. Cela pourrait également apaiser les inquiétudes concernant la tendance d’Al-Charaa à concentrer le pouvoir entre ses mains.
Le magazine britannique conseille au président syrien d’exploiter ce climat de soutien populaire pour achever l’unification des groupes armés disparates de Syrie et pour empêcher l’éclatement de nouvelles violences sectaires.
Cependant, le plus grand défi auquel le président est confronté reste de relancer l’économie syrienne dévastée. Le magazine rapporte que le président Al-Charaa n’a pas payé les salaires de la plupart des fonctionnaires depuis qu’il a pris le contrôle de Damas en décembre et qu’il y a une pénurie d’argent. Si les conditions ne s’améliorent pas rapidement, sa popularité actuelle ne devrait pas durer.
L’un des principaux obstacles ce sont les sanctions occidentales contre la Syrie, qui n’ont pas encore été levées. Imposées dans le but d’isoler Al-Assad, elles entravent désormais les tentatives du nouveau gouvernement de reconnecter la Syrie à l’économie mondiale.
Ces sanctions empêchent les entreprises étrangères d’investir dans la reconstruction et restreignent l’accès de la Syrie au système bancaire mondial rendant pratiquement impossible pour le pays d’obtenir le paiement des marchandises qu’il exporte.
La levée des sanctions est la seule issue
La Syrie a été contrainte d’acheter du pétrole russe transporté par bateau en raison des sanctions américaines. Sans investissements étrangers suffisants et sans recettes d’exportation, le président Al-Charaa ne peut pas œuvrer à la relance de l’économie du pays.
The Economist met en garde contre l’hésitation des États-Unis et de l’Europe à lever ces sanctions et considère que cette attitude est une erreur. Si l’économie syrienne continue de se détériorer, les seuls bénéficiaires seront les extrémistes et tous ceux qui ont intérêt à créer le chaos. Dans ce cas, la violence éclatera inévitablement de nouveau.
La levée des sanctions est la seule issue pour donner au peuple syrien qui souffre depuis longtemps une chance de reconstruire son pays et d’avoir un meilleur avenir.