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ITB Berlin 2025 : le tourisme, moteur de paix et de croissance économique

06. März 2025 um 12:47

L’édition 2025 du salon ITB de Berlin, qui s’est tenue du 4 au 6 mars, a mis en avant le rôle du tourisme comme vecteur de paix et de croissance économique. L’ONU Tourisme a organisé un sommet ministériel réunissant des ministres de 23 pays pour discuter d’investissements dans un monde en paix.

Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a souligné l’importance de la paix et de l’innovation pour un tourisme plus résilient et inclusif. L’Albanie, pays à l’honneur, a été félicitée pour son essor touristique. Les discussions ont également porté sur la durabilité et les partenariats public-privé.

Il convient de noter que les  dirigeants ont insisté sur la paix et la sécurité, conditions vitales pour attirer les investissements, sur l’importance des partenariats public-privé et sur la bonne gouvernance pour que les investissements produisent des retombées bénéfiques pour le secteur et pour les populations réceptrices, en exposant un certain nombre d’exemples de bonnes pratiques en provenance de destinations du monde entier.

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Chine : objectif de croissance autour de 5 % en 2025

06. März 2025 um 11:03

Le gouvernement chinois s’est fixé comme objectif une croissance de 5 % pour cette année 2025. Et ce, dans un contexte de guerre commerciale avec les États-Unis et de mécontentement croissant sur son marché intérieur.

Selon un document officiel consulté mercredi 5 mars 2025 par l’Agence France-Presse, peu avant le grand rendez-vous politique de l’année, la Chine se fixe un objectif de croissance « autour de 5 % », identique à celui de 2024, globalement conforme aux prévisions des analystes. Il fixe également comme objectif une inflation proche de 2 %.

Pékin souhaite aussi créer 12 millions d’emplois dans les centres urbains, selon le document.

Le géant asiatique reste confronté à une crise de la dette immobilière, à un chômage élevé, notamment chez les jeunes, et à une consommation atone, sa dynamique ayant ralenti depuis la pandémie de coronavirus. Sans parler des difficultés supplémentaires apportées par Donald Trump.

En effet, le président américain a imposé, mardi 4 mars, de nouveaux droits de douane supplémentaires sur les produits importés aux États-Unis en provenance de Chine, après une mesure similaire annoncée le mois dernier.

Ces tarifs affecteront des centaines de milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux plus grandes économies du monde.

Lors d’une conférence de presse, mercredi 5 mars 2025, Lu Qingjian, porte-parole de la session annuelle de l’Assemblée populaire nationale, a reconnu que l’économie chinoise devait surmonter « de nombreuses difficultés et défis ». « L’incertitude économique et politique à l’échelle mondiale augmente. La demande intérieure est insuffisante et certaines entreprises sont confrontées à des difficultés en termes de production et de fonctionnement », a-t-il poursuivi.

Les exportations chinoises ont atteint un niveau record en 2024. Mais avec la guerre commerciale entre Pékin et Washington relancée par Donald Trump, le pays va devoir trouver de nouveaux moteurs de croissance.

Toutefois, la Chine a annoncé, le 5 courant, les premières mesures de rétorsion aux nouveaux tarifs douaniers américains et a promis de se battre « jusqu’au bout » pour défendre ses intérêts.

Lire aussi : La Chine prête à affronter les Etats-Unis jusqu’au bout

Les autorités chinoises imposeront ainsi des droits de douane supplémentaires pouvant aller jusqu’à 15 % sur une série de produits américains, notamment le soja, le porc et le maïs, à partir du 10 mars.

Les mesures de Pékin constituent une « réponse relativement mesurée » si l’on considère que les tarifs douaniers de Donald Trump visent tous les produits chinois importés aux États-Unis, a déclaré Lin Song, économiste spécialisé dans la Chine continentale chez ING. « La réaction pourrait être beaucoup plus forte, mais à chaque nouvelle escalade, le risque d’une réponse plus forte (des États-Unis) augmente également », a-t-il ajouté.

Augmentation de 7,2 % du budget de défense

Les autorités chinoises pourraient présenter dans la semaine les grandes lignes de nouvelles mesures pour stimuler l’économie, après une série d’annonces qualifiées de fortes fin 2024.

En marge de la session annuelle du Parlement, la Chine a annoncé son budget de défense, le deuxième plus important au monde derrière celui des États-Unis. Il connaîtra une croissance de 7,2 % cette année, comme en 2024. Ce taux de croissance, qui répond globalement aux attentes, est inscrit dans le document budgétaire du gouvernement.

Pékin prévoit de dépenser 1,78 trillion de yuans (245,7 milliards de dollars) pour sa défense. A noter toutefois que, malgré sa taille énorme, son budget reste inférieur à trois fois celui de Washington.

Les États-Unis restent de loin le premier pays au monde en termes de dépenses militaires, avec 916 milliards de dollars en 2023, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, SIPRI. Viennent ensuite la Chine (296 milliards), la Russie (109), l’Inde (83,6), l’Arabie saoudite (75,8), la Grande-Bretagne (74,9), l’Allemagne (67), l’Ukraine (66,8) et la France (61,3).

Dépenses militaires

La rivalité géopolitique entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales va s’intensifier cette année, préviennent les analystes. La question de Taïwan, que la Chine considère comme sa province, reste une source majeure de tension dans les relations bilatérales.

Donald Trump propose une réduction coordonnée des budgets de défense des États-Unis, de la Russie et de la Chine. Pékin est probablement sceptique. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a récemment déclaré que toute réduction des dépenses militaires devrait d’abord être envisagée par Washington, compte tenu de son ampleur.

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La Chine prête à affronter les Etats-Unis jusqu’au bout

06. März 2025 um 08:59

La Chine a déclaré qu’elle est prête à mener tout type de guerre avec les États-Unis, alors que le président Donald Trump augmente la pression économique et politique sur le pays.

« Si les États-Unis veulent la guerre, qu’il s’agisse d’une guerre tarifaire, d’une guerre commerciale ou de tout autre type de guerre, nous sommes prêts à nous battre jusqu’à la fin », a déclaré l’ambassade de Chine à Washington dans un post sur X mercredi 5 mars 2025, signalant une position de plus en plus agressive à l’égard des États-Unis.

 

 

20 % de droits de douane supplémentaires en deux mois

Ces propos interviennent alors que les droits de douane supplémentaires de 10 % imposés par Trump sur les importations en provenance de Chine sont entrés en vigueur le 4 courant, portant à 20 % le total des droits de douane imposés en l’espace d’un mois environ.

« Si les États-Unis ont d’autres objectifs en tête et s’ils veulent nuire aux intérêts de la Chine, nous sommes prêts à nous battre jusqu’au bout. Nous demandons instamment aux États-Unis de cesser d’être dominateurs et de revenir rapidement sur la bonne voie du dialogue et de la coopération », a déclaré mercredi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

En représailles rapides aux droits de douane américains, Pékin a annoncé mardi des droits de douane supplémentaires allant jusqu’à 15 % sur certains produits américains, à compter du 10 mars, ainsi qu’une série de nouvelles restrictions à l’exportation pour des entités américaines désignées.

Tactique chinoise

L’action tarifaire de Pékin visant les exportations agricoles américaines reflète une tentative de déclencher une pression politique sur Trump de la part des agriculteurs. Les produits agricoles sont les principales exportations américaines vers la Chine. Le soja, que Pékin a frappé de nouveaux droits de douane de 10 %, est en tête de liste. Lors de la dernière guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, les droits de douane chinois ont incité les importateurs nationaux à déplacer leurs achats de soja vers le Brésil et l’Argentine.

Alors que les droits de douane américains menacent de réduire les exportations chinoises, Pékin a fait part de sa volonté de recourir à des mesures de relance monétaire et budgétaire pour en atténuer l’impact cette année.

Après la première série de nouveaux droits de douane américains en février, la Chine a pris des mesures de rétorsion, notamment en augmentant les droits de douane sur certaines importations d’énergie américaines et en inscrivant deux entreprises américaines sur une liste d’entités non fiables,m. Ce qui pourrait limiter leur capacité à faire des affaires dans ce vaste pays d’Asie.

Les relations entre la Chine et les Etats-Unis sont vouées à connaître des désaccords, mais Pékin n’acceptera ni pressions ni menaces. Bien que le scénario de base selon lequel les deux géants pourraient parvenir à un accord pour réduire certains droits de douane après une série de négociations reste valable, les risques d’un découplage large et durable des deux économies s’accroissaient.

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La Chine riposte aux tarifs douaniers américains

05. März 2025 um 12:41

Pékin a annoncé mardi 4 mars 2025 l’imposition de droits de douane supplémentaires sur divers produits américains importés, notamment le poulet, le maïs, le blé et le soja, en réponse à l’annonce par le président américain Donald Trump de nouveaux droits de douane sur les produits chinois.

Le président républicain a signé, lundi 3 mars 2025, un décret augmentant les droits de douane sur tous les produits chinois importés aux États-Unis à 20 %, une mesure qui est entrée en vigueur mardi.

En réponse, Pékin a annoncé juste après l’imposition de droits de douane supplémentaires de 15 % sur le poulet, le blé, le maïs et le coton entrant en Chine en provenance des États-Unis.

D’autres importations américaines, tels que le sorgho, le soja, le porc, le bœuf, les fruits de mer, les fruits, les légumes et les produits laitiers, seront soumises à des droits de douane supplémentaires de 10 %.

« Washington, en agissant unilatéralement, porte atteinte au système commercial multilatéral » et « affaiblit les fondements de la coopération économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis », a expliqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué. Les nouveaux tarifs entreront en vigueur après le 10 mars 2025, a-t-il précisé.

Dans le même temps, Pékin a annoncé avoir ajouté 15 entités américaines à la liste des entreprises soumises aux contrôles à l’exportation. Ces entités « nuisent à la sécurité nationale et aux intérêts de la Chine », a déclaré le ministère chinois du Commerce.

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Reconstruction de Gaza : les Etats-Unis et Israël rejettent le Plan égyptien

05. März 2025 um 10:24

Suite à l’adoption du plan égyptien pour Gaza par le sommet arabe extraordinaire tenu mardi 4 mars 2025 au Caire, Israël a annoncé son rejet, estimant qu’il ne répondait pas à la réalité de la situation dans le secteur palestinien dévasté et que le Hamas ne peut y rester.

La Maison Blanche a à son tour annoncé son rejet du plan égyptien, affirmant qu’il ne répond pas à l’aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza. « Le plan actuel ne tient pas compte du fait que Gaza est actuellement inhabitable et que les habitants ne peuvent pas vivre au milieu des décombres et des munitions non explosées », a déclaré Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Il a ajouté que le président américain Donald Trump restait attaché à sa vision de reconstruire Gaza « sans Hamas », selon l’agence Anadolu. Il a toutefois souligné que les États-Unis « attendent avec impatience de nouvelles discussions » sur cette question.

Dans son discours au Congrès, le 4 courant, Trump a évité d’entrer dans les détails du dossier palestinien et de Gaza. Se contentant de dire qu’il était déterminé à renvoyer les prisonniers et à ramener la paix au Moyen-Orient.

53 milliards de dollars en deux phases

Il est à noter que le plan égyptien, présenté au Sommet arabe, est estimé à 53 milliards de dollars pour reconstruire Gaza sur cinq ans. Il prévoit deux étapes de reconstruction, proposant la création d’un fonds sous supervision internationale qui assurerait un « financement efficace » ainsi que « la transparence et la surveillance ».

Il a également indiqué que la phase de relèvement précoce, comme elle a été appelée, s’étend sur six mois pour un coût de « 3 milliards de dollars, au cours desquels commencera le processus d’enlèvement des décombres de l’axe central (axe Salah al-Din) et du reste des zones du secteur… En plus de fournir 200 000 unités de logements temporaires préfabriquées ».

Durant cette phase, il est supposé que « sept sites seront établis qui pourront accueillir environ 1,5 million de personnes. Les Palestiniens étant logés dans des unités de logement temporaires (conteneurs), pouvant accueillir en moyenne six personnes ».

Il prévoit également de « restaurer 60 000 logements partiellement détruits dans le but d’accueillir 360 000 personnes une fois le processus de restauration terminé ».

Phase de reconstruction

La phase de reconstruction a été divisée en deux parties, s’étalant sur quatre ans et demi. Selon le document, « les besoins de financement totaux pour la (première) phase s’élèvent à 20 milliards de dollars et s’étendent jusqu’en 2027, et comprennent la mise en place de services publics, de réseaux et de bâtiments de service, la création d’unités de logement permanentes et la remise en état de 20 000 acres de terres agricoles. »

Le coût du financement de la « deuxième phase de reconstruction » atteindra 30 milliards de dollars et s’étendra jusqu’en 2030, comprenant la création de zones industrielles, d’un port de pêche, d’un port maritime et d’un aéroport.

Qui dirigera Gaza?

En outre, le plan égyptien indique que, « actuellement, dans le but de gérer la prochaine phase et par décision palestinienne, un Comité d’administration de Gaza est en cours de formation pour gérer les affaires de la bande dans une phase transitoire pour une période de 6 mois. Il s’agira d’un comité indépendant composé de technocrates et de personnalités non factionnelles, sous l’égide de l’Autorité palestinienne, en vue de lui permettre de revenir pleinement dans la bande de Gaza ».

Pour atteindre cet objectif, « l’Égypte et la Jordanie travaillent à la formation du personnel de police palestinien en vue de son déploiement dans la bande de Gaza ».

A rappeler que l’Autorité palestinienne dirigeait la bande de Gaza avant que le Hamas ne l’expulse en 2007. Cependant, Israël a souligné à plusieurs reprises ces derniers mois son refus de céder le contrôle de Gaza à l’Autorité palestinienne ou, bien sûr, au Hamas.

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Trump frappe le Canada, le Mexique et la Chine avec des tarifs douaniers élevés

04. März 2025 um 11:23

Les nouveaux droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada décidés par le président américain Donald Trump sont entrés en vigueur ce mardi 4 mars 2025, de même que le doublement des droits de douane sur les produits chinois à 20 %, déclenchant de nouveaux conflits commerciaux avec les trois principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.

Les mesures tarifaires, qui pourraient bouleverser près de 2,2 billions de dollars d’échanges bilatéraux annuels entre les États-Unis, ont été mises en vigueur mardi, quelques heures après que Trump a déclaré que les trois pays n’avaient pas pris les mesures nécessaires pour endiguer le flux de l’opioïde mortel fentanyl et de ses précurseurs chimiques vers les États-Unis.

La Chine a réagi immédiatement après la date limite, en annonçant des droits de douane supplémentaires de 10 à 15 % sur certaines importations américaines à partir du 10 mars et une série de nouvelles restrictions à l’exportation pour certaines entités américaines désignées.

Le Canada et le Mexique, qui entretiennent depuis trois décennies des relations commerciales pratiquement sans droits de douane avec les États-Unis, étaient prêts à riposter immédiatement à leur allié de longue date.

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a déclaré qu’Ottawa réagirait en imposant des droits de douane immédiats de 25 % sur 30 milliards de dollars canadiens (20,7 milliards de dollars américains) d’importations américaines, et de 125 milliards de dollars canadiens supplémentaires (86,2 milliards de dollars américains) si les droits de douane de Trump étaient toujours en vigueur dans 21 jours. Il avait précédemment indiqué que le Canada ciblerait la bière, le vin, le bourbon, les appareils électroménagers et le jus d’orange de Floride américains.

« Les tarifs douaniers perturberont une relation commerciale incroyablement fructueuse », juge Trudeau, ajoutant qu’ils violeraient l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada signé par Trump lors de son premier mandat.

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum devrait annoncer sa réponse lors d’une conférence de presse matinale à Mexico mardi, a déclaré le ministère de l’Economie du pays.

L’empilement des tarifs de la Chine

Les droits de douane supplémentaires de 10 % sur les produits chinois s’ajoutent à ceux de 10 % imposés par Donald Trump le 4 février pour punir Pékin à la suite de la crise des overdoses de fentanyl aux États-Unis.

Les droits cumulés de 20 % s’ajoutent également aux droits de douane allant jusqu’à 25 % imposés par Donald Trump pendant son premier mandat sur quelque 370 milliards de dollars d’importations américaines.

Certains de ces produits ont vu les droits de douane américains augmenter fortement sous l’ancien président Joe Biden l’année dernière, avec notamment un doublement des droits de douane sur les semi-conducteurs chinois à 50 % et un quadruplement des droits de douane sur les véhicules électriques chinois à plus de 100 %.

Le tarif de 20 % s’appliquera à plusieurs importations américaines majeures de produits électroniques grand public en provenance de Chine, jusqu’alors épargnées par les droits de douane, notamment les smartphones, les ordinateurs portables, les consoles de jeux vidéo, les montres connectées, les haut-parleurs et les appareils Bluetooth.

Les nouveaux tarifs douaniers annoncés mardi par la Chine visent une large gamme de produits agricoles américains, notamment certaines viandes, céréales, coton, fruits, légumes et produits laitiers.

Pékin a également imposé des restrictions à l’exportation et à l’investissement à 25 entreprises américaines pour des raisons de sécurité nationale. Dix d’entre elles ont été ciblées pour avoir vendu des armes à Taïwan.

Le ministère chinois du Commerce a déclaré que les tarifs américains violaient les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et « compromettaient les bases de la coopération économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis ».

Enfin, notons que les agriculteurs américains ont été durement touchés par les guerres commerciales du premier mandat de Trump, qui leur ont coûté environ 27 milliards de dollars en pertes de ventes à l’exportation et ont concédé une part du marché chinois au Brésil.

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Un don de 1,5 million de dollars de la BAD en faveur de l’énergie du Congo

04. März 2025 um 09:15

La Banque africaine de développement (BAD) et le Congo-Brazzaville ont signé deux accords de dons d’un montant total de 1,5 million de dollars américains pour renforcer le secteur énergétique du pays.

Les accords ont été paraphés le 26 février 2025 à Brazzaville par Solomane Koné, directeur général par intérim du Groupe de la Banque pour la région Afrique centrale, et Ludovic Ngatse, ministre de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale et gouverneur de la Banque pour le Congo.

Le premier don, d’un montant de 585 000 de dollars mobilisés sur le Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire, permettra de financer des études d’aménagement de barrages hydroélectriques. L’objectif est de faciliter la réalisation future d’infrastructures hydroélectriques sur les sites de Mbanza Ndounga et de Linzolo. Et ce, afin d’augmenter la capacité de production électrique et de promouvoir l’autosuffisance énergétique.

Le second don, de 995 000 dollars octroyés sur les ressources du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), servira à financer l’étude de faisabilité et de conception détaillée des lignes de transmission entre Pointe-Noire et Brazzaville et entre Loudima et Djambala.

Ces financements contribueront à l’amélioration de l’accès des populations à l’électricité et à réduire le déficit énergétique du pays.

« Ces accords sont un signe des relations étroites que le gouvernement entretient avec la Banque africaine de développement pour le développement du Congo. Les différentes études accompagneront la mise en œuvre de la stratégie du Congo en matière d’électrification de ses centres urbains mais aussi de ses zones rurales. L’objectif étant d’œuvrer à un accès universel à l’électricité pour l’ensemble de la population congolaise », a déclaré le ministre Ngatse.

Ces dons servent à préparer des projets d’investissement structurants à court termes, qui permettront au Congo de réaliser ses objectifs en matière d’accès à l’énergie. Cela s’aligne parfaitement sur la « Mission 300 », une initiative entre la Banque africaine de développement et la Banque mondiale visant à fournir de l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

« Depuis une décennie, le Groupe de la Banque africaine de développement développe d’importantes initiatives et des partenariats mondiaux pour densifier les investissements dans le secteur énergétique en impliquant différents acteurs. La « Mission 300 », l’initiative Desert to Power, la Place de marché africain de l’énergie sont autant d’initiatives mises en place pour soutenir l’agenda de nos pays en matière d’accès à l’énergie », a souligné M. Koné.

La Banque africaine de développement est un partenaire clé du Congo. Son appui au secteur de l’énergie s’inscrit dans le cadre de son Document de stratégie pays (DSP) pour le Congo, qui vise à développer les infrastructures durables en soutien au renforcement des chaînes de valeur à fort potentiel de croissance. C’est aussi la matérialisation d’une forte volonté politique commune au plus haut niveau, entre la Banque et le Congo.

Avec communiqué 

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L’Indonésie prévoit une croissance économique robuste malgré les turbulences mondiales.

03. März 2025 um 17:16

Au cours des dernières décennies, l’Asie du Sud-Est s’est distinguée comme l’une des régions les plus dynamiques au monde, mettant en avant de nombreux pays affichant des trajectoires de croissance exceptionnelles. Ce groupe comprend l’Indonésie, le quatrième pays le plus peuplé au monde avec 286 millions d’habitants, se classant juste derrière trois moteurs bien établis de la croissance économique mondiale : la Chine, l’Inde et les États-Unis. Entre 2000 et 2024, l’économie indonésienne a progressé à un taux de croissance moyen de 5 %. Cette performance remarquable a été maintenue malgré une période difficile marquée par la crise financière mondiale et la pandémie de Covid-19. De plus, cette croissance a été réalisée avec une stabilité notable, ne connaissant que trois années de croissance inférieure à 4 %.

Croissance du PIB réel en Indonésie

(%, année sur année) Source: IMF, Bloomberg, QNB Economics

Le président Prabowo Subianto, dont le mandat de cinq ans a débuté en octobre 2024, ambitionne de porter la croissance économique à 8 %, un niveau que l’Indonésie n’a pas connu depuis près de trente ans. Toutefois, le pays fait face à un ensemble de défis qui mettront à l’épreuve sa capacité à atteindre ces objectifs ambitieux. La montée des tensions géopolitiques et l’escalade des guerres tarifaires entre les grandes économies menacent de perturber le commerce mondial et les flux de capitaux, créant ainsi une incertitude pour les secteurs exportateurs de l’Indonésie. En outre, la baisse des prix des matières premières et les conditions financières encore serrées dans les économies avancées posent un risque pour les investissements dans les économies émergentes et pourraient continuer à ajouter de la volatilité aux devises, y compris la roupie indonésienne.

Dans cet article, nous examinons les facteurs clés qui détermineront les perspectives de croissance économique de l’Indonésie cette année.

Tout d’abord, la consommation restera un moteur de croissance essentiel de l’activité économique. La consommation représente 55 % de l’économie indonésienne et constitue donc un facteur majeur de sa performance. La vigueur de la consommation est soutenue par un marché du travail résilient, qui a montré une remarquable reprise depuis la pandémie de Covid-19. Le taux de chômage est passé d’un pic de 7,1 % en 2020 à 4,9 % en 2024, le niveau le plus bas depuis 1998. Pour stimuler davantage la consommation, l’administration du président Prabowo propose une série de mesures, notamment une augmentation du salaire minimum plus importante que prévu (+6,5 %) et la réduction d’une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée initialement prévue pour cette année. D’autres mesures de relance incluent des subventions électriques, des réductions d’impôts sur le revenu pour les ouvriers et un programme phare de repas gratuits pour les enfants, couvrant 83 millions de bénéficiaires et pouvant atteindre une dépense annuelle de 28 milliards de dollars. Ces initiatives, combinées à un marché du travail résilient, soutiendront solidement la consommation cette année.

Ensuite, l’Indonésie dispose d’un portefeuille robuste de projets d’infrastructure et de dépenses en capital qui renforceront la croissance économique. Ces initiatives, représentant des centaines de milliards de dollars, sont une priorité du nouveau gouvernement. Des projets majeurs sont prévus dans les secteurs du transport (routes, ponts, chemins de fer, aéroports, ports), de la logistique, des mines et des installations pour de nouvelles usines manufacturières. Un projet phare est le déplacement de la capitale de Jakarta à l’île de Bornéo, nécessitant des investissements de 33 milliards de dollars.

Des mesures de prêts seront également mises en place pour stimuler l’investissement, dans un contexte où le crédit croît déjà à un rythme de près de 10 % par an. La Banque d’Indonésie augmentera les incitations à la liquidité à hauteur de 80 000 milliards de roupies (environ 5 milliards de dollars) pour les banques finançant le secteur du logement, dans le cadre d’un programme visant à construire 3 millions de logements par an. L’investissement public et les flux d’IDE devraient maintenir un niveau d’investissement supérieur à 30 % du PIB, contribuant à une croissance économique robuste.

Investissement en part du PIB

(%, année sur année) Source: Bank Indonesia, QNB Economics

Enfin, les exportations continueront de soutenir l’expansion économique, le pays étant relativement protégé de l’impact direct des guerres tarifaires. En 2024, les exportations ont progressé de 6,5 % sur un an, contribuant à hauteur de 1,5 point de pourcentage à la croissance du PIB réel, et devraient maintenir une performance solide cette année. L’Indonésie est un fournisseur crucial de métaux tels que le nickel et le cuivre, essentiels à la transition énergétique mondiale, et bénéficiera de la demande croissante pour ces produits.

Dans un contexte de tensions commerciales accrues entre les États-Unis et la Chine, l’Indonésie pourrait tirer profit d’un accès plus facile aux marchés américains pour ses produits concurrents des biens chinois, comme les textiles, les vêtements et les équipements électroniques. À moyen terme, ces tensions encourageraient la délocalisation des activités industrielles en Asie du Sud-Est, stimulant ainsi l’économie indonésienne.

En conclusion, nous prévoyons que l’économie indonésienne enregistrera une croissance légèrement supérieure au consensus, à 5,3 % cette année, soutenue par une consommation forte, un programme d’infrastructure ambitieux et un contexte commercial favorable.

D’après analyse QNB

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Populisme à la Trump: des promesses économiques difficilement réalisables

02. März 2025 um 15:23

Les États-Unis tournent la page du libre-échange et adoptent une approche plus protectionniste. Le commerce international est à nouveau dominé par des rapports de force, tandis que Trump, déterminé à lutter contre les déficits commerciaux, prévoit d’augmenter les droits de douane. Malgré un déficit croissant de la balance courante, largement compensé par d’importants flux de capitaux, il fait de sa réduction la priorité de sa politique économique. Cependant, Trump a également été élu sur d’autres engagements, parfois en contradiction avec cette volonté de réduire le déficit commercial.

Réduire une inflation pénalisante pour le pouvoir d’achat des Américains

Son engagement à imposer des droits de douane risquerait de générer des pressions inflationnistes du fait que les tarifs
douaniers agissent comme une taxe sur les biens importés. De même, sa bataille contre l’immigration, en renvoyant les
migrants sans papiers, provoquerait une pénurie de travailleurs qui risque d’augmenter les coûts de la main-d’œuvre
et par conséquent, nourrir les pressions inflationnistes. Une dérive très embarrassante pour la politique monétaire de la Fed.

Rééquilibrer la valeur du dollar jugée surévaluée

Toute majoration tarifaire finira par renforcer le dollar via la diminution de la demande de devises étrangères. Par ailleurs, si les pressions inflationnistes se confirment, la Fed pourrait être contrainte de maintenir des taux d’intérêt élevés, ce qui renforcerait encore plus le billet vert. Enfin, l’histoire nous enseigne que le principal partenaire commercial des Etats-Unis (la Chine) sera amené à affaiblir sa monnaie.

Assainir des finances publiques étouffées par le service de la dette

Une autre priorité de la nouvelle administration du président élu est la réduction des dépenses publiques, une tâche
confiée à Elon Musk et son équipe du Doge. Trump envisage de faire passer le déficit de 6,5% à 3% du PIB tout en
diminuant les impôts, comptant sur les recettes des droits de douane et une croissance plus élevée pour y parvenir. Un pari risqué pour inverser le trend de la dette.
La combinaison de ces mesures pourrait rendre l’objectif difficile à atteindre. Chercher à tout prix à réduire le déficit commercial tout en maintenant une croissance forte, une inflation maîtrisée et un budget sous contrôle relève d’un exercice d’équilibriste périlleux, miné par de profondes contradictions. Dans cette course aux objectifs incompatibles, l’incertitude règne en maître.

Par Noura Harboub-Labidi

Cet article est disponible dans le Mag de l’Économiste Maghrébin n 914 du 26 février au 12 mars 2025

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Rapport de la BM: IA, impacts divergents sur le travail

02. März 2025 um 09:57

Le rapport de la Banque mondiale ( BM)  sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail met en lumière des différences significatives entre les pays développés et ceux en développement. Voici une synthèse des principaux points :

Impact de l’IA sur l’emploi

Toujours selon le rapport de la BM, l’impact de l’IA sur l’emploi varie considérablement selon le niveau de revenu des pays. Les pays à revenu élevé sont plus exposés à l’automatisation, avec environ 5,5 % des métiers susceptibles d’être remplacés par des bots, contre 0,4 % dans les pays à faibles revenus. De ce fait,  les emplois dans les pays en développement sont moins exposés à l’IA en raison de leur structure économique, avec davantage de travail manuel et d’interactions humaines.

Toutefois les conséquences de l’IA sont multiples.  En effet, le rapport met l’accent sur l’automatisation, amélioration et restructuration.  Ce qui veut dire que  l’IA peut automatiser certaines tâches, améliorer la productivité humaine ou restructurer les métiers en créant de nouvelles descriptions d’emploi.

Par ailleurs, la grande question est de savoir qu’en est-il de la création d’emplois. Ce qui fait que l’IA pourrait également créer de nouveaux emplois que nous n’imaginons pas encore.

D’où l’importance de développer les infrastructures numériques et énergétiques pour permettre l’adoption de l’IA dans les pays en développement.  Ainsi encourager les applications de l’IA qui améliorent la productivité humaine plutôt que de remplacer les travailleurs est essentiel pour une croissance économique inclusive

Par ailleurs, l’IA peut aider à remédier aux pénuries de personnel dans des secteurs comme la santé et l’éducation.

En somme, l’impact de l’IA sur l’emploi sera plus lent et progressif dans les pays en développement, offrant aux gouvernements l’opportunité de façonner positivement cette évolution grâce à des politiques proactives.

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Les craintes de stagflation dominent à nouveau les marchés

01. März 2025 um 15:43

Les inquiétudes concernant une combinaison indésirable d’inflation et de ralentissement de la croissance économique sont de retour sur le devant de la scène, mais cette fois, elles semblent plus difficiles à ignorer pour les investisseurs.

Durant les dernières années, des craintes de stagflation ont fait surface de temps à autre alors que l’inflation continue de dépasser l’objectif de 2% de la Réserve fédérale, mais elles ont été tempérées par la confiance dans la force de l’économie américaine.

Un stratège s’attend à ce que la tendance générale à la baisse sur les marchés se poursuive, sans données majeures susceptibles de changer l’humeur dominante avant la période s’étendant du 7 au 12 mars, selon un rapport du site Market Watch publié le 28 février 2025.

Mais la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle et son retour à la Maison Blanche ont renforcé l’optimisme quant à « l’exceptionnalisme américain », un concept qui suppose que les États-Unis ont des avantages sur le reste du monde, stimulant la performance des marchés boursiers et la force du dollar américain.

Mais désormais, les risques de stagflation semblent se renforcer, les actions américaines étant à la traîne par rapport à leurs homologues européennes et l’indice du dollar américain étant en baisse de 1,8% depuis le début de l’année.

Lors de la séance de négociation du vendredi 28 février, le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 ont enregistré leurs plus grosses pertes en 2025, ajoutant au pessimisme des investisseurs. Le S&P 500 avait atteint un record de clôture de 6 144,15 points mercredi, mais a ensuite reculé en raison des inquiétudes croissantes concernant l’économie.

Les prochaines données sur l’inflation pourraient être cruciales

Les investisseurs attendent avec impatience le rapport sur l’inflation de janvier, l’indice des dépenses de consommation personnelle, la mesure de l’inflation préférée de la Réserve fédérale…

Les traders craignent que la stagflation ne pose un dilemme difficile aux Banques centrales et aux investisseurs, car il n’existe pas de solution politique claire pour y remédier, a déclaré Will Cumbrnoll, stratège chez FHN Financial. Alors que l’inflation oscille au-dessus de 2% depuis 2021, malgré une série de hausses de taux en 2022 et 2023, la Fed est confrontée à un défi majeur pour équilibrer la croissance économique et la stabilité des prix.

Les marchés attendent de nouveaux signaux

Outre les données d’inflation à venir, les rapports économiques récents ont montré une faible activité du secteur des services, une baisse de la confiance des consommateurs et une diminution des ventes de maisons existantes.

Combernol estime que le marché pourrait rester dans un état de pessimisme général au cours des prochaines semaines, alors que l’inflation continue d’augmenter, que la Réserve fédérale reste élevée et que la croissance économique ralentit.

Avec peu de données pour changer cette tendance avant début mars, les espoirs reposent sur le prochain rapport PCE, qui pourrait déclencher une liquidation sur le marché obligataire s’il n’est pas à la hauteur des attentes.

Pour l’instant, il faudra peut-être attendre le rapport sur l’emploi de février ou les données de l’IPC, attendus respectivement les 7 et 12 mars, pour voir comment ils influenceront le sentiment du marché.

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Vers un prix du Brent inférieur à 74 dollars

01. März 2025 um 13:42

Les prix du pétrole ont chuté lors des échanges du vendredi 28 février 2025 et se dirigent vers l’enregistrement de leur première baisse mensuelle depuis novembre, alors que l’incertitude économique augmente.

Les inquiétudes concernant l’approvisionnement ont été éclipsées par l’incertitude concernant la croissance économique mondiale et la demande de carburant, alors que Washington menace d’imposer des tarifs douaniers et d’autres signes de ralentissement de l’économie américaine.

Les prix du pétrole ont terminé les échanges, jeudi 27 février, sur une hausse de 2,5% pour la première fois en 3 séances, avec de nouvelles craintes d’une pénurie d’approvisionnement.

La hausse de la dernière séance est survenue après que le président américain Donald Trump a annoncé l’annulation de la licence accordée par son prédécesseur, Joe Biden, à Chevron pour opérer au Venezuela, il y a plus de deux ans.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour livraison en avril 2025 étaient en baisse de 0,66% à 73,55 dollars le baril.

Les pétroles bruts de référence (Brent et West Texas Intermediate) se dirigent vers leur première baisse mensuelle en trois mois, sur fond de craintes d’une récession économique menaçant la demande mondiale.

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que les droits de douane de 25% proposés sur les produits mexicains et canadiens entreront en vigueur le 4 mars, ainsi qu’un droit supplémentaire de 10% sur les importations chinoises.

Une longue liste de facteurs, notamment les inquiétudes concernant un ralentissement économique américain, les tarifs douaniers, les projets de l’OPEP+ d’augmenter l’offre en avril et les espoirs de paix en Ukraine, ont conduit à une analyse des prix du pétrole, a déclaré l’IG Tony Sycamore. Cela réduit l’appétit des investisseurs pour le risque et fait baisser les prix du pétrole.

« Le seul contre-argument est que le prix a déjà trop baissé », a-t-il ajouté, ajoutant que « le brut WTI est bien soutenu entre 65 et 70 dollars le baril sur la base des graphiques techniques ».

Les acteurs du marché ont du mal à évaluer l’impact du déluge d’annonces de politique énergétique faites par l’administration Trump ce mois-ci, ont déclaré les économistes de Fitch Research. « Ceux qui pèsent sur les inconvénients, en particulier les tarifs américains, sont actuellement gagnants », a déclaré BMI.

Ces données ont affecté le sentiment des investisseurs, car elles ont montré que les demandes d’allocations chômage aux États-Unis ont augmenté plus que prévu la semaine précédente, tandis qu’un autre rapport gouvernemental a confirmé que la croissance économique a ralenti au quatrième trimestre.

D’autre part, les pays de l’OPEP+ discutent de la possibilité d’augmenter la production de pétrole en avril comme prévu ou de la geler, à la lumière des développements qui se produisent actuellement sur le marché en raison des nouvelles sanctions américaines contre le Venezuela, l’Iran et la Russie.

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Rebeca Grynspan: la coopération au sein du G20 est cruciale pour l’avenir commun du monde

01. März 2025 um 12:27

La directrice générale de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), Rebeca Grynspan, appelle le Groupe des 20 à collaborer pour préserver la croissance mondiale et la prospérité partagée.

La coopération économique au sein du G20 est plus vitale que jamais dans un monde caractérisé par une faible atoneune dette galopante, une grande incertitude, des échanges commerciaux faibles et une confiance amoindrie, rapporte le site unctad.org.

Composé des principales économies mondiales, le G20 représente 85 % du PIB mondial, 75 % du commerce international et deux tiers de la population mondiale.

« Le plus grand risque pour la croissance est notre incapacité à imaginer un avenir commun », a déclaré Rebeca Grynspan, secrétaire générale d’ONU commerce et développement (CNUCED), à l’adresse des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales du G20 réunis au Cap, en Afrique du Sud, les 26 et 27 février.

La quatrième conférence internationale sur le financement du développement, que l’ONU organisera en juillet 2025, figure en bonne place dans l’ordre du jour de leur réunion.

Faire en sorte que le financement et le développement se renforcent mutuellement

Dans le meilleur des cas, le financement et le développement peuvent être bénéfiques l’un pour l’autre, créant un cycle vertueux qui renforce les capacités de production, crée des emplois et stimule la croissance.

Mais ce cycle est actuellement brisé par les incertitudes économiques mondiales, prévient Mme Grynspan dans ses remarques.

Selon l’analyse d’ONU commerce et développement, l’investissement étranger direct mondial a enregistré une baisse de 8 % en 2024, tandis que les investissements dans les secteurs cruciaux pour le développement durable ont chuté de 11 %.

Réforme des systèmes financiers mondiaux

Dans le cadre d’un nouvel élan en faveur de la réforme de l’architecture financière internationale, Mme Grynspan appelle à soutenir les banques multilatérales de développement afin de multiplier les prêts, d’attirer les investissements privés et de leur donner accès aux droits de tirage spéciaux (DTS).

Cela impliquera une solution multilatérale structurelle à la restructuration de la dette, tout en plaçant le rôle du Fonds monétaire international et des DTS au centre du filet de sécurité financier mondial.

Il est tout aussi important de réformer le cadre commun du G20 sur la restructuration et l’allègement de la dette, en permettant aux pays à revenu intermédiaire d’offrir des moratoires sur la dette et de garantir la participation du secteur privé.

« Notre architecture financière internationale doit s’adapter aux nouveaux défis. Mais ce faisant, nous devons éviter la fragmentation, nous tourner vers la rénovation et insuffler un sentiment d’urgence dans l’action », déclare Mme Grynspan.

Renforcer la finance durable

En ce qui concerne la finance durable, où les décisions d’investissement intègrent des considérations environnementales, sociales et de gouvernance, Mme Grynspan appelle à la mise à jour des accords internationaux d’investissement afin d’aider les pays à mobiliser leurs outils politiques en faveur de l’action climatique.

La Secrétaire générale réaffirme également la nécessité de lutter contre l’écoblanchiment, où des affirmations trompeuses sur la durabilité affectent de plus en plus la demande des investisseurs et entravent les entrées sur le marché de fonds durables.

« La question n’est plus de savoir si nous pouvons nous permettre l’investissement durable, mais si nous pouvons nous permettre son absence », conclut Mme Grynspan.

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Von der Leyen en Inde pour négocier un accord commercial avec New Delhi

28. Februar 2025 um 15:06

La présidente de la Commission européenne a conduit, jeudi 27 février 2025, une délégation « sans précédent » à New Delhi pour négocier un accord commercial.

Les responsables de l’Union européenne (UE) ont tenté de soulever la question du manque de soutien de l’Inde aux sanctions occidentales contre la Russie lors d’une « visite sans précédent » d’une délégation menée par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, à New Delhi. Le groupe des 27 membres cherche à conclure un accord de libre-échange (ALE) avec le gouvernement de Narendra Modi, dans un contexte d’inquiétudes concernant la politique douanière du président américain Donald Trump.

Un responsable de l’UE a déclaré à l’Indian Express que Von der Leyen pourrait soulever la question de l’application de sanctions contre Moscou lors des prochaines négociations.

« Un point spécifique que j’attends de Mme von der Leyen dans le contexte de l’agression russe n’est pas seulement notre soutien à l’Ukraine, mais aussi les sanctions que nous maintenons contre la Russie et la coopération que nous entretenons avec l’Inde, que nous voulons poursuivre et intensifier autour de l’application de ces sanctions », a déclaré le responsable.

L’Inde est devenue l’un des plus gros acheteurs de pétrole de la Russie, malgré les sanctions sans précédent imposées par les gouvernements occidentaux contre les secteurs énergétique et financier russes. Les échanges bilatéraux entre l’Inde et la Russie ont dépassé 65 milliards de dollars au cours de l’exercice 2023-24, soit une multiplication par cinq par rapport à 2021.

L’UE « cherche à négocier avec fermeté » pour garantir un « accord de libre-échange commercialement significatif », rapporte le média indien, citant un responsable de l’UE. Le bloc cherchera à réduire les droits de douane sur certains produits tels que les voitures, le whisky et les vins. « Le marché indien est relativement fermé, en particulier sur les produits clés présentant un intérêt commercial pour l’Union européenne et les industries de nos États membres. Il s’agit notamment des voitures, ainsi que des vins et spiritueux », a déclaré le responsable au média.

La demande de l’UE de réduire les droits de douane de New Delhi intervient après que les deux parties ont conclu neuf cycles de négociations, le dixième cycle devant avoir lieu en mars à Bruxelles. Ces négociations ont eu lieu alors que Trump envisage d’imposer des droits de douane de 25% sur les importations en provenance de l’UE et d’augmenter ceux sur les importations en provenance d’Inde, qu’il a qualifiée de « très grand abuseur des droits de douane ».

L’Inde chercherait à obtenir des concessions pour ses petites industries, car elle craint que le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (CBAM) n’entraîne des droits de douane élevés sur les produits indiens en acier et en aluminium. En outre, l’industrie textile indienne est actuellement désavantagée en Europe, étant donné que les exportations de textiles sont soumises à un droit de douane supplémentaire de 10% en raison de l’absence d’accord commercial…

Les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre New Delhi et le bloc ont été lancées en 2009, mais ont ensuite été interrompues « en raison de différences dans la portée et les attentes de l’accord », selon le communiqué de New Delhi. Le processus de négociation a été relancé en 2022.

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