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Trump taxe, l’UE contre-attaque à 100 milliards d’euros

24. Juli 2025 um 14:30

L’Union européenne (UE) prévoit d’imposer immédiatement aux États-Unis des droits de douane de 30 % sur des marchandises d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros. Et ce, s’il n’y a pas d’accord et si le président américain met à exécution sa menace d’imposer des droits de douane de 30 % sur la plupart des exportations européennes après le 1er août, rapporte Bloomberg.

Dans le cadre d’une première vague de contre-mesures, l’UE combinera en un seul paquet une liste déjà approuvée de droits de douane sur des produits américains d’une valeur de 21 milliards d’euros et une liste précédemment proposée de produits américains supplémentaires d’une valeur de 72 milliards d’euros. C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de la Commission européenne.

Les exportations américaines, qui comprennent des produits industriels tels que des avions Boeing, des voitures de fabrication américaine et du bourbon, seront soumises à des droits de douane équivalents au tarif de 30 % de Trump, indiquent des sources proches du dossier.

Toutefois, les tarifs douaniers n’entreront en vigueur le mois prochain que s’il n’y a pas d’accord et que les États-Unis mettent leurs menaces à exécution après la date limite d’août.

Cette nouvelle survient alors que les États membres de l’UE, dont l’Allemagne, ont durci leur position en réponse au durcissement de la position de négociation des États-Unis.

Berlin serait même disposé à soutenir l’activation du Mécanisme anti-coercition de l’UE, ou ACI, en cas de non-accord, a déclaré un responsable gouvernemental à Bloomberg. Cet outil ne serait activé qu’en cas d’échec de la conclusion d’un accord.

L’ACI est l’outil commercial le plus puissant du bloc et un nombre croissant d’États membres réclament son application. Conçu principalement comme un moyen de dissuasion, il n’est actuellement pas à l’ordre du jour des négociations, nécessitant une majorité qualifiée d’États membres pour être activé.

 

Lire aussi : L’UE envisage d’activer le « bazooka commercial » contre les États-Unis

 

L’ACI permettrait à l’UE de lancer une large gamme de mesures de rétorsion, notamment de nouvelles taxes sur les géants technologiques américains, des restrictions ciblées sur les investissements américains et une limitation de l’accès au marché de l’UE.

« Nous approchons désormais de la phase décisive du conflit tarifaire avec les États-Unis. Nous avons besoin d’un accord équitable et crédible, assorti de tarifs douaniers bas ». C’est ce qu’a affirmé pour sa part, mardi, le chancelier allemand, Friedrich Merz, après avoir rencontré le Premier ministre tchèque, Petr Fiala.

« Sans un tel accord, nous risquons de nous retrouver face à une incertitude économique à un moment où nous avons besoin exactement du contraire ».

Néanmoins, les pays sont actuellement favorables à la poursuite des négociations avec Washington, dans le but de trouver une solution à l’impasse avant la date limite du mois prochain.

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Trump augmente le tarif minimum à 15 % et jusqu’à 50 % pour certains pays

24. Juli 2025 um 13:43

Donald Trump a laissé entendre qu’il ne descendrait pas en dessous des 15 % lors de la fixation de « tarifs réciproques » avant la date limite du 1er août.

« Nous allons imposer des droits de douane simples et directs, entre 15 % et 50 %, a déclaré Trump mercredi 23 juillet lors d’un événement sur l’intelligence artificielle à Washington. 50 %, car nos relations avec ces pays ne sont pas très bonnes ».

Plus tôt ce mois-ci, Trump a indiqué que plus de 150 pays recevraient une lettre qui inclurait un taux de droits de douane de « probablement 10 ou 15 %, nous n’avons pas encore décidé ».

Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a souligné, dimanche 20 juillet sur CBS News, que les petits pays, y compris « les pays d’Amérique latine, les pays des Caraïbes, de nombreux pays africains », auront un tarif de base de 10 % – lors du déploiement initial des tarifs en avril (connu sous le nom de « Jour de la libération »). Trump a présenté un tarif fixe de 10 % pour presque tous les pays.

Mercredi 23 juillet, Trump a déclaré qu’il imposerait des droits de douane très simples à certains pays. Car il y a tellement de pays avec lesquels il est impossible de négocier des accords.

Il a ajouté que les négociations avec l’Union européenne étaient « sérieuses ». « S’ils acceptent d’ouvrir l’Union aux entreprises américaines; alors nous leur permettrons de payer un tarif plus bas ».

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Sommet UE – Chine : Xi Jinping appelle à une « gestion appropriée des frictions »

24. Juli 2025 um 11:44

Le président chinois Xi Jinping exhorte, ce jeudi 24 juillet, les hauts responsables de l’Union européenne à « gérer correctement les différends et les frictions ». Alors qu’il critique Bruxelles pour les mesures prises contre des entreprises chinoises accusées d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, suite à la guerre en Ukraine.

Les attentes étaient faibles au sommet dans la capitale chinoise marquant 50 ans de relations diplomatiques. Et ce, après des semaines de tensions croissantes et de querelles sur son format. Sa durée ayant été brusquement réduite de moitié à une seule journée, à la demande de Pékin.

« Les défis actuels auxquels l’Europe est confrontée ne viennent pas de Chine », a déclaré Xi Jinping à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et au président du Conseil européen, Antonio Costa, en visite en Chine, rapporte l’agence de presse officielle Xinhua.

Il a exhorté l’UE à « adhérer à une coopération ouverte et à gérer correctement les différences et les frictions ». Et ce, après que Mme Von der Leyen a appelé plus tôt à un rééquilibrage des liens commerciaux avec la Chine, la deuxième plus grande économie du monde.

Le président chinois estime que « l’amélioration de la compétitivité ne peut pas se résumer à la construction de murs et de forteresses. Le découplage et la rupture des chaînes ne mèneront qu’à l’isolement ».

Lors de la réunion au Grand Palais du Peuple à Pékin, Mme Von der Leyen a déclaré à Xi Jinping : « À mesure que notre coopération s’est approfondie, les déséquilibres se sont également approfondis », selon un rapport de l’UE. « Nous avons atteint un point d’inflexion », a-t-elle ajouté, exhortant la Chine à « proposer de vraies solutions ».

Elle faisait ainsi référence au déficit commercial de l’UE avec la Chine, qui a atteint le chiffre historique de 305,8 milliards d’euros (360 milliards de dollars) l’année dernière.

Ainsi, des mesures commerciales prises par l’UE au cours de l’année écoulée ont ciblé les exportations chinoises de véhicules électriques, entre autres biens.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa doivent rencontrer ultérieurement le Premier ministre chinois Li Qiang, dans l’espoir de parvenir à une déclaration commune modeste sur le climat, l’un des rares points forts de leur coopération.

A cet égard, notons qu’au début du second mandat du président américain, Donald Trump, les deux parties étaient davantage d’accord pour travailler ensemble afin de relever les défis commerciaux des États-Unis, a déclaré Cui Hongjian, professeur de politique étrangère à l’Université des études étrangères de Pékin. Mais « la situation a récemment changé. L’UE a continué à faire des compromis avec les États-Unis. Ce qui signifie qu’il y a actuellement un manque d’élan pour un rapprochement entre l’UE et la Chine ».

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L’incendie sur l’autoroute entre Hammamet et Tunis maîtrisé

24. Juli 2025 um 10:25

Un important incendie s’est déclaré dans la soirée de mercredi 23 juillet 2025 en bordure de l’autoroute A1, dans le sens Hammamet–Tunis aux abords d’une station d’essence, se propageant sur un terrain agricole dans la région de Grombalia.

C’est en tout cas ce que montrent des vidéos postées sur Facebook mettant en lumière – sans jeu de mot –  les dégâts du sinistre : des flammes imposantes ont ravagé la végétation sèche le long de l’autoroute; tandis qu’un épais nuage de fumée noire s’élevait dans le ciel, réduisant fortement la visibilité sur cet axe stratégique reliant le nord au centre du pays, écrit un site de la place.

A noter que cet incendie, aussi spectaculaire qu’il paraisse, semble pas avoir intéressé les médias en ligne. A se demander!

Cependant, après la peur des usagers, les unités de la protection civile sont parvenues très rapidement à maîtriser les flammes et empêcher ainsi leur propagation à d’autres zones.

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L’UE envisage d’activer le « bazooka commercial » contre les États-Unis

23. Juli 2025 um 18:05

L’Union européenne envisage sérieusement d’activer l’Instrument Anti-Coercition (IAC). A savoir : un puissant outil de réponse commerciale qui a été décrit comme le « bazooka » de l’UE en matière commerciale. Et ce, contre les États-Unis, à l’approche de la date cruciale du 1er août. 

S’il n’y a pas d’accord avec les États-Unis d’ici là, l’administration du président Donald Trump a l’intention d’imposer des droits de douane de 30 % sur toutes les importations en provenance de l’UE, selon la position officielle de la Maison Blanche.

Comme le rapporte la chaîne américaine CBNC mardi 22 juillet, et selon des sources diplomatiques de Reuters, des États membres comme la France et l’Allemagne préconisent une réponse ferme en cas d’échec des négociations.

Des propositions sont sur la table :

  • Exclusion des entreprises américaines des marchés publics;
  • Obstacles à l’accès au marché unique;
  • Restrictions sur les investissements et les transactions commerciales.

Qu’est-ce que le mécanisme de coercition anti-économique (ACI) ?

L’ACI a été créée en 2023 et demeure inactive à ce jour. Son objectif est de prévenir le chantage économique exercé par des pays tiers qui tentent d’influencer la politique de l’UE par des pressions ou des menaces sur le commerce et l’investissement.

La Commission européenne souligne que l’objectif principal de l’ACI est la dissuasion. Mais lorsque cet objectif n’est pas atteint, l’UE peut réagir par des :

  • Tarifs et quotas;
  • Restrictions sur les exportations et les importations;
  • Contrôles sur les investissements directs étrangers;
  • Exclusions des marchés publics;
  • Restrictions sur les droits de propriété intellectuelle.

Le processus d’activation de l’ACI nécessite :

  1. Une enquête de la Commission sur la « coercition financière »;
  2. L’approbation par au moins 15 États membres;
  3. Une tentative de résolution diplomatique avec le pays concerné avant d’imposer des mesures.

Comme le précise la Commission, toutes les mesures doivent être ciblées, proportionnées et temporaires, aussi longtemps que dure la pratique coercitive.

En 2024, le total des échanges commerciaux entre l’UE et les États-Unis s’élevait à 1 680 milliards d’euros. L’UE conserve un excédent de biens, mais accuse un déficit de services. L’excédent commercial net de l’UE est estimé à 50 milliards d’euros.

Trump a accusé à plusieurs reprises l’UE de pratiques commerciales déloyales, citant cet excédent, et a proposé des droits de douane de 30 % s’il n’y avait pas d’accord commercial d’ici le 1er août. Bien que la Maison Blanche maintienne que la date est définitive, elle laisse ouverte la possibilité de poursuivre les négociations après l’imposition des mesures.

Le bazooka sur la table. Qu’est-ce qui est prévu ?

Les analystes d’Eurasia Group estiment que l’UE cherche à parvenir à un accord sur un tarif de base de 10 % avec des exceptions dans des secteurs stratégiques tels que : l’industrie automobile, l’agriculture, les équipements mécanique et l’industrie aérospatiale

Toutefois, si les États-Unis persistent à imposer des tarifs supérieurs à 15 %, l’UE envisage des représailles sur les importations américaines d’une valeur pouvant atteindre 116 milliards d’euros et le recours à l’ACI comme solution finale.

L’utilisation du bazooka de l’UE, c’est-à-dire l’ACI, pourrait inclure :

  • L’imposition de tarifs douaniers sur les services pour lesquels les États-Unis ont un excédent, comme ceux fournis par des entreprises comme Amazon, Microsoft, Netflix et Uber;
  • Des restrictions d’accès au marché européen des produits alimentaires et chimiques;
  • Des mesures d’exclusion des marchés publics.

« Si la situation dégénère en une guerre commerciale avec des tarifs douaniers de 10 % ou plus; alors la Commission sera prête à utiliser des outils de contrôle, des tarifs et des restrictions sur les services, déployant le bazooka en dernier recours ». C’est ce qu’affirment les analystes d’Eurasia Group.

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Trump en Chine pour rencontrer Xi?

23. Juli 2025 um 15:47

Donald Trump a évoqué une possible visite en Chine « prochainement », en vue d’apaiser les tensions latentes entre les deux pays sur les questions commerciales et de sécurité.

« Le président Xi m’a invité en Chine et nous le ferons probablement prochainement », a déclaré mardi 22 juillet Trump à des journalistes à la Maison Blanche. « Un peu loin, mais pas trop. J’ai été invité par de nombreuses personnes et nous prendrons ces décisions très prochainement ».

Des conseillers de Trump et Xi ont discuté d’une possible rencontre entre les dirigeants lors d’un voyage du président américain en Asie plus tard cette année, selon Reuters.

Bien que les plans de la rencontre n’aient pas été finalisés, les discussions des deux côtés du Pacifique incluent une éventuelle visite de Trump lors du Sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud ou des discussions en marge de l’événement qui se tiendra du 30 octobre au 1er novembre.

Une autre visite possible serait la cérémonie qui se tiendra le 3 septembre à Pékin pour célébrer le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle le président russe Vladimir Poutine prévoit également d’assister.

Rivaux mondiaux

Trump a fait ce commentaire sur sa rencontre avec Xi lors d’une réunion avec le président philippin Ferdinand Marcos Jr., un allié clé dans le Pacifique qui, selon Trump, s’est éloigné de la Chine.

« Le pays a peut-être penché vers la Chine pendant un certain temps, mais nous avons corrigé cela très, très rapidement », a déclaré Trump. « Cela ne me dérange pas qu’il entretienne de bonnes relations avec la Chine, car nous entretenons d’excellentes relations avec elle ».

Marcos, qui a pris ses fonctions en 2022, recherche depuis des années le soutien des États-Unis face à l’aggravation des conflits maritimes entre son pays et la Chine. Manille s’efforce d’éviter toute confrontation directe avec son grand voisin, qui revendique la majeure partie de la Mer de Chine méridionale comme son territoire.

Les États-Unis et les Philippines ont un traité de défense collective vieux de sept décennies qui pourrait entraîner Washington dans un conflit entre la Chine et les Philippines.

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Trump annonce un accord commercial avec le Japon

23. Juli 2025 um 12:41

Le président américain, Donald Trump, a indiqué que le Japon, suite à un accord conclu sous sa direction, investira 550 milliards de dollars aux États-Unis, qui recevront 90% des bénéfices.

Dans la soirée du mardi 22 juillet, Trump a annoncé que les États-Unis avaient conclu un accord commercial avec le Japon. Lequel stipule spécifiquement l’imposition de droits de douane américains de 15 % sur les produits japonais.

« Nous venons de conclure un accord énorme avec le Japon, probablement le plus gros accord jamais conclu ». C’est ce qu’a déclaré Trump dans un message publié sur sa plateforme de médias sociaux, Truth Social.

En vertu de cet accord, « le Japon … investira 550 milliards de dollars aux États-Unis, qui recevront 90 % des bénéfices ». Le président républicain n’a toutefois pas fourni plus de détails sur l’accord. Mais il a souligné qu’il « créerait des centaines de milliers d’emplois ».

« Peut-être plus important encore, le Japon ouvrira son pays au commerce, y compris celui des voitures, des camions, du riz et de certains autres produits agricoles, entre autres », a-t-il ajouté.

De son côté, le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, dit attendre les détails de l’accord commercial annoncé par Trump avant de le commenter.

Cet accord fait suite à d’autres accords commerciaux conclus par les Etats-Unis ces dernières semaines avec les Philippines, l’Indonésie, la Grande-Bretagne et le Vietnam, selon l’Agence France-Presse.

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Menaces de Trump : une aubaine pour l’industrie britannique post-Brexit?

22. Juli 2025 um 10:15

La Grande-Bretagne semble entrer dans une phase de repositionnement commercial, bénéficiant de nouveaux accords avec les États-Unis et l’Union européenne. Le réajustement de son cadre commercial, après sa sortie de l’Union européenne (Brexit), crée une nouvelle dynamique pour son économie et sa production industrielle, selon une analyse de la chaîne américaine CNBC publiée lundi 21 juillet. 

Selon Markus Altmann, vice-président de la Chambre de commerce britannique en Allemagne, le Royaume-Uni dispose d’importantes réserves de capacité industrielle après le Brexit. Si un écart tarifaire significatif apparaît entre le Royaume-Uni et l’UE, le pays pourrait saisir l’occasion de retrouver son rôle de pôle industriel majeur en Europe.

A noter que la Grande-Bretagne a déjà conclu un accord avec les États-Unis qui réduit les droits de douane sur les voitures à 10 % et lui accorde les droits de douane les plus bas possibles sur les importations d’acier. De plus, le gouvernement travailliste de Keir Starmer, opposé au Brexit, a convenu avec Bruxelles d’un nouveau cadre pour une « réinitialisation » des échanges commerciaux après des années de tensions.

Cette dynamique positive intervient après une période d’incertitude importante pour les entreprises britanniques, qui ont dû faire face à davantage d’obstacles bureaucratiques et de difficultés d’accès au marché de l’UE après le Brexit. Néanmoins, l’UE est restée le premier partenaire commercial du Royaume-Uni et, en 2024, elle représentait plus de 50 % des exportations de marchandises britanniques, selon la Commission européenne.

Les grandes entreprises – notamment du secteur financier, comme Goldman Sachs et JP Morgan – ont transféré leurs opérations vers des centres financiers de l’UE comme Dublin, Paris, Amsterdam et Francfort. Même si l’ampleur du déménagement a finalement été plus petite que prévu initialement.

Malgré la relative normalité commerciale qui a été atteinte, la possibilité que la Grande-Bretagne bénéficie d’une détérioration des relations commerciales entre les États-Unis et l’UE reste incertaine. Le président Donald Trump a proposé des droits de douane de 30 % sur les produits européens, avec une date de mise en œuvre possible au 1er août. Cependant, l’instabilité de sa politique rend incertaine la question de savoir si ces droits de douane seront finalement appliqués, s’ils seront augmentés ou réduits par rapport à la ligne tarifaire existante de 10 %.

Pour Carsten Nickel, PDG de Teneo, même si des droits de douane sont appliqués, le transfert des investissements de l’UE vers la Grande-Bretagne ne se produira pas immédiatement. L’horizon temporel du transfert d’unités de production est pluriannuel, voire décennal. De plus, l’avantage comparatif du Royaume-Uni réside dans les services financiers et non dans l’industrie lourde ou la fabrication de haute technologie, un secteur dans lequel des pays comme l’Allemagne et l’Italie se distinguent.

L’idée que les entreprises transfèrent immédiatement leur production de pays comme l’Allemagne ou la Suisse vers le Royaume-Uni, en raison de sa relation privilégiée avec les États-Unis, est irréaliste dans les circonstances actuelles, souligne l’article de CNBC.

Le Royaume-Uni peut trouver des opportunités dans cet environnement complexe. Mais les saisir nécessite une planification minutieuse, des investissements à long terme et le maintien de relations commerciales stables avec l’Europe et les États-Unis.

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Le plan Trump creuserait le déficit américain de 3 400 Mds $ en dix ans

22. Juli 2025 um 09:49

Le grand projet de loi sur les impôts et les dépenses de Donald Trump, récemment adopté par la législature, ajoutera 3 400 milliards de dollars au déficit américain sur une décennie et laissera des millions de personnes sans soins de santé. C’est ce que révèle un nouveau rapport du Congressional Budget Office (CBO).

Le verdict du CBO sur la loi, publié lundi 21 juillet, prévoit une réduction des recettes de 4 500 milliards de dollars et des dépenses de 1 100 milliards de dollars d’ici 2034, par rapport au niveau de référence actuel. Le nouveau rapport ne prend pas en compte les effets dits dynamiques, tels que les effets sur la croissance ou les taux d’intérêt au fil du temps.

A rappeler que Trump a signé le « Big Beautiful Bill » le 4 juillet, après des mois de négociations avec les républicains du Congrès.

La loi, un fleuron de la politique économique du président républicain, prolonge les réductions d’impôt sur le revenu de 2017 et certains allègements pour les entreprises, lève le plafond des déductions fédérales pour les impôts d’État et autres et élimine temporairement les taxes sur les pourboires et les heures supplémentaires, entre autres dispositions.

À la demande des sénateurs républicains, le projet de loi a également fait l’objet d’un rapport distinct, conformément à la politique actuelle. Sur cette base, il réduirait les déficits de 366 milliards de dollars sur dix ans. Les législateurs ont utilisé cette manœuvre comptable pour calculer la prolongation des réductions d’impôt sur le revenu de 2017.

L’adoption de cette loi a suscité des avertissements de la part de certains économistes et investisseurs, qui craignent que le déficit budgétaire américain, déjà important par rapport aux normes historiques, ne s’élargisse. Ce qui pourrait faire grimper les coûts d’emprunt et l’inflation.

Cependant, l’administration Trump vante les revenus records provenant des droits de douane qu’elle a imposés sur la plupart des importations américaines cette année. Et ce, en, affirmant que ces revenus contribueront à combler le déficit.

La loi fiscale prévoit certaines réductions de dépenses dans le but de réduire les déficits et de compenser les coûts, notamment ceux de Medicaid, qui fournit une assurance maladie aux personnes à faibles revenus.

Lire aussi : Trump envisage une augmentation des impôts des riches

De nouvelles conditions d’éligibilité au programme pour les bénéficiaires de Medicaid de moins de 65 ans entreront en vigueur à la fin de 2026.

La loi limite également la capacité des États à taxer les prestataires de soins de santé pour financer le programme. Selon le rapport du CBO, les dispositions de la loi entraîneraient la perte de l’assurance maladie de 10 millions d’Américains d’ici 2034.

Les données d’inflation de juin ont montré certains signes de l’impact des droits de douane sur les coûts, et les économistes prévoient que les prix continueront d’augmenter pendant l’été. Cela affecterait de manière disproportionnée les Américains à faibles revenus, qui ont tendance à consacrer une plus grande part de leurs revenus à des produits de première nécessité comme l’alimentation.

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La BCE devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés jeudi 24 juillet

21. Juli 2025 um 12:10

Après huit baisses de taux d’intérêt, la Banque centrale européenne (BCE) devrait les maintenir inchangés jeudi 24 juillet, selon un rapport du magazine Capital publié dimanche 20 juillet. Il reste à voir si le cycle d’assouplissement de sa politique monétaire est terminé ou s’il y aura une autre réduction d’ici la fin de l’année.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, avait laissé entendre une pause dans les baisses de taux d’intérêt lors de la réunion de juin. Tout en assurant que la banque était bien placée pour gérer les incertitudes existantes.

L’issue de la question des droits de douane constitue une incertitude majeure pour la BCE. La menace du président américain Donald Trump de relever les droits de douane sur les produits de l’Union européenne à 30 % à compter du 1er août, en l’absence d’accord commercial d’ici là, entretient, voire aggrave, cette incertitude. Cependant, cela ne semble pas devoir modifier l’opinion des responsables de la BCE : le taux de dépôt sera donc maintenu à 2 %.

Le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a dernièrement déclaré que « ce qu’il faut maintenant, c’est une politique stable ». Tout en soulignant que l’impact de la guerre commerciale, ainsi que de l’environnement géopolitique, sur l’inflation de la zone euro est « extrêmement incertain ».

A noter que l’inflation dans la zone euro est tombée sous son objectif de 2 %. La hausse spectaculaire du coût de l’argent – la BCE a relevé ses taux d’intérêt de 4,25 points de pourcentage en 2022-2023, puis les a maintenus stables jusqu’à mi-2024 –, conjuguée à la crise énergétique, a entraîné une croissance anémique dans la zone euro et une demande limitée. Ce qui a ralenti l’inflation. L’appréciation de 12 % de l’euro face au dollar depuis le début de l’année, due à la fuite des investisseurs des actifs américains après la guerre commerciale de Trump, a également contribué à la réduction de l’inflation, tout comme la baisse des prix du pétrole.

Les équipes de la BCE avaient prévu en juin que l’inflation resterait proche de son objectif de 2 % jusqu’en 2027. Le scénario défavorable qu’elles ont élaboré – une augmentation des droits de douane américains de 10 % aujourd’hui à 20 % – conduirait à une inflation encore plus faible – à 1,5 % en 2025 et 1,8 % en 2026 – par rapport au scénario de référence, dans lequel les droits de douane resteraient à 10 %.

L’avertissement de Trump concernant des droits de douane de 30 % est davantage perçu comme une menace de négociation que comme une évolution réaliste. Même si nombreux sont ceux qui pensent que Trump pourrait mettre sa menace à exécution. Il serait cependant difficile d’imaginer que l’UE puisse accepter un taux aussi élevé et conclure un accord commercial. Il est plus probable qu’un accord soit conclu avec des droits de douane plus bas, ou qu’il n’y en ait pas du tout. Et que la Commission européenne procède à son tour à l’imposition de droits de douane sur les produits américains, pour lesquels elle a pris les dispositions nécessaires.

En cas d’accord commercial, les chances d’une nouvelle baisse des taux dans les mois à venir semblent partagées. Et une telle décision serait prise si l’inflation descendait bien en dessous de 2 %. En l’absence d’accord, les chances d’une nouvelle baisse des taux seraient plus élevées pour parer au risque d’un nouveau ralentissement économique ou d’une nouvelle récession.

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La Banque populaire de Chine a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé

21. Juli 2025 um 10:32

La Chine a maintenu ses taux directeurs inchangés ce lundi 21 juillet. Les données économiques du deuxième trimestre ayant montré une résilience meilleure que prévu de l’économie chinoise. 

Cette décision renforce l’évaluation selon laquelle le besoin d’un assouplissement monétaire immédiat est limité en Chine. Même si la faiblesse de la demande intérieure entraînera probablement de nouvelles interventions plus tard dans l’année.

Les chiffres

Le taux préférentiel des prêts à un an (LPR) est maintenu à 3 %. Alors que le LPR à cinq ans, largement utilisé pour la tarification des prêts hypothécaires, reste à 3,5 %.

A cet égard, notons que le LPR à un an sert de référence pour la grande majorité des prêts nouveaux et existants en Chine. Tandis que le LPR à cinq ans est essentiel pour le secteur du logement, qui est confronté à des défis structurels.

Environnement macroéconomique

Par ailleurs, l’économie chinoise a ralenti moins que prévu au deuxième trimestre, malgré les pressions extérieures liées aux tensions commerciales persistantes avec les États-Unis. Les données renforcent le tableau d’une relative stabilité. Mais la faiblesse de la consommation intérieure et les risques géopolitiques rendent possible une nouvelle vague de soutien.

De plus, la persistance des tendances déflationnistes accroît la pression sur la Banque centrale. L’indice des prix à la production (IPP) a enregistré en juin sa plus forte baisse depuis près de deux ans. L’économie étant affectée par l’incertitude mondiale et la faiblesse de la demande.

Le prochain moment critique pour la stratégie économique de Pékin est la réunion du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois à la fin du mois de juillet. Lequel devrait fournir des orientations politiques pour le reste de l’année.

Tommy Xie, responsable de la recherche macroéconomique en Asie chez OCBC, note que le déflateur du PIB chinois reste en territoire négatif pour le neuvième trimestre consécutif. Ce qui affecte négativement la rentabilité des entreprises et la croissance des revenus.

Dans ces conditions, il estime que la Banque populaire de Chine devrait abaisser son taux directeur de 20 points de base d’ici la fin de l’année. Il ajoute toutefois que la marge de manœuvre pour un assouplissement plus agressif reste limitée. Et ce, compte tenu des contraintes structurelles auxquelles l’économie est confrontée.

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Météo – Tunisie : vigilance, jusqu’à 46 degrés attendus ce 21 juillet

21. Juli 2025 um 07:51

L’INM (Institut national de la météorologie) prévoit, pour lundi 21 juillet 2025, un temps généralement clair, mais qui sera partiellement nuageux au cours de l’après-midi sur le nord et le centre du pays.

Cependant, la vigilance doit être de mise, en ce sens que des températures élevées sont attendues à travers tout le pays, allant de 34 à 38 °C pour les régions côtières nord, et de 42 à 46 °C dans les autres régions, avec l’apparition du vent chaud « chergui ».

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Le GENIUS Act marque un tournant majeur pour la crypto aux États-Unis

20. Juli 2025 um 20:11

Les Etats-Unis viennent de franchir un pas important dans le domaine des cryptomonnaies, avec l’adoption par la Chambre des représentants américaine, le 17 juillet 2025, et signée par Donald Trump. Celle-ci impose des règles claires sur le secteur des cryptomonnaies. Cette loi établit un cadre réglementaire pour les émetteurs de stablecoins.

Les trois idées principales à retenir :

  • La loi GENIUS, signée par Trump, établit pour la première fois un cadre réglementaire majeur pour les stablecoins, soutenu par un large vote bipartite.
  • Elle vise à renforcer la confiance des consommateurs dans la cryptomonnaie, tandis que Trump ambitionne de faire des États-Unis la capitale mondiale du secteur.
  • En parallèle, la Chambre des représentants a également adopté deux autres lois, le CLARITY Act et l’Anti-CBDC, pour soutenir davantage l’industrie crypto.

Baptisée GENIUS ACT, cette loi constitue « la première loi majeure régissant les monnaies numériques et établit un cadre réglementaire pour le marché des stablecoins », lit-on dans coinspeaker.com. Ils pèsent 250 milliards de dollars.

Considérés comme des cryptomonnaies relativement sûres, les stablecoins ont leur valeur adossée à d’autres actifs, notamment le dollar.

Selon notre source, plusieurs personnalités étaient présentes lors de la cérémonie de signature. Parmi elles, des membres du Congrès et des dirigeants de Robinhood, Tether, Gemini et d’autres sociétés cryptographiques et financières.

Mais tout n’était pas gagné, et « le sort du GENIUS Act était incertain en début de semaine », parce qu’une douzaine de conservateurs avaient bloqué un vote de procédure. Mais « en fin de compte, les opposants ont fait un compromis, et c’est ainsi que la législation a pu avancer.

L’objectif principal du GENIUS ACT est d’accroître la confiance des consommateurs dans le domaine de la cryptomonnaie. Son adoption arrive à point nommé pour Trump qui avait promis à plusieurs reprises de faire des États-Unis la capitale mondiale des cryptomonnaies, explique coinspeaker.com.

Le vote du GENIUS ACT vient en quelque sorte récompenser le locataire de la Maison Blanche qui avait bénéficié des sommes astronomiques pour l’aider Trump à remporter les élections de 2024.

De ce point de vue, il y a des craintes que certaines dispositions de la loi GENIUS ne soient pas respectées. En effet, l’une de ces dispositions « interdit aux membres du Congrès et à leurs familles de tirer profit des stablecoins. Or, cette interdiction ne s’étend pas au président et à sa famille ». 

D’ailleurs, « à l’heure actuelle, Donald Trump bâtit un empire cryptographique depuis la Maison Blanche. Sa famille détient une participation importante dans World Liberty Financial. C’est un projet cryptographique qui a lancé son propre stablecoin au début de l’année. La crypto a bénéficié d’un fonds d’investissement initial des Émirats arabes unis ».

Deux autres projets de loi ont été adoptés par la Chambre des représentants jeudi 17 courant, en l’occurrence le CLARITY Act et le Anti-CBDC. Leur objectif essentiel est d’aider l’industrie de la cryptomonnaie.

« L’un crée une nouvelle structure de marché pour la cryptomonnaie. L’autre interdit à la Réserve fédérale d’émettre une nouvelle monnaie numérique. Les deux mesures sont désormais transmises au Sénat ».

Maintenant, que feront les autres pays pour être dans le train du développement de la cryptomonnaie ?

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