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Heute — 22. September 2025Haupt-Feeds

Macron à CBS | «La reconnaissance de la Palestine est le début d’un processus politique»

22. September 2025 um 12:37

Dans une interview accordée à la chaîne américaine CBS, le président français Emmanuel Macron a expliqué que la reconnaissance de l’Etat de Palestine marque le début d’un processus politique, dont il attend un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et le rétablissement de l’aide humanitaire à Gaza.

Macron a rappelé que son appel à la reconnaissance de la Palestine et ses objections à la guerre à Gaza n’ont rien d’antisémite.

Il a également jugé «inapproprié» que l’ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner – dont le fils est marié à Ivanka Trump, la fille du président américain Donald Trump – l’accuse publiquement de ne pas en faire assez pour lutter contre l’antisémitisme en France.

À ce sujet, l’ambassadeur a été convoqué au Quai d’Orsay ces dernières semaines, où il a déploré ces accusations «inacceptables».

Ce soir se tiendront la Conférence de haut niveau sur la solution à deux États, convoquée par la France et l’Arabie saoudite, ainsi que la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères du G7, convoquée par la présidence tournante canadienne.

Le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada et le Portugal ont reconnu l’État de Palestine hier, à la veille de l’Assemblée générale des Nations Unies. Plus de 150 pays dans le monde l’ont fait. Malte annoncera officiellement sa reconnaissance aujourd’hui.

Les États-Unis, parrains de l’Etat voyou israélien et complices du génocide qu’il perpètre à Gaza, ont qualifié de «purement symbolique» la reconnaissance d’un État palestinien par plusieurs alliés clés. «Notre objectif reste une diplomatie sérieuse, et non une mise en scène», a déclaré un porte-parole du département d’État, selon l’AFP. «Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d’Israël, et la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne sont possibles que sans le Hamas.» Il reste à expliquer comment Washington espère réaliser la paix dans la région en surarmant Israël et en lui laissant carte blanche pour agresser tous ses voisins, impunément.

I. B.

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La reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France

22. September 2025 um 09:11

Lundi 22 septembre 2025, lors de la 80ème Assemblée générale des Nations unies, la France procédera à la pleine reconnaissance de la Palestine comme Etat. Déjà évoquée au printemps dernier par le président Macron, cette décision historique s’inscrit dans un mouvement plus large par lequel une douzaine d’autres pays (dont le Canada et le Royaume-Uni) franchissent également ce cap et brisent le bloc occidental en la matière (une fracturation déjà entamée par l’Espagne et l’Irlande).

Certes, il s’agit d’abord d’un acte de nature diplomatique qui vient consacrer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien et contribuer à la relance du processus de paix au Proche-Orient. Il n’empêche, Israël perçoit ce geste comme un acte d’agression. Et il est vrai qu’au-delà de l’analyse juridique de l’acte de reconnaissance, en l’espèce, celui-ci revêt les traits d’une sanction à l’encontre d’Israël. En ce sens, la reconnaissance de l’Etat de Palestine vient mettre fin à l’impunité d’Israël face aux crimes internationaux dont il est coupable à Gaza, mais aussi en Cisjordanie. L’aveuglement criminel et la fuite en avant du gouvernement de Netanyahou mettent à l’épreuve jusqu’aux plus fidèles alliés européens de l’Etat hébreu. Désormais, les États-Unis se retrouvent être le seul membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU à ne pas avoir franchi le pas.

Dans le cas de la France, le geste est particulièrement spectaculaire, tant Emmanuel Macron s’était montré jusqu’alors comme le président le plus pro-israélien de la Ve République. Une décision forte, mais pour le moins tardive, au regard du volontarisme et du leadership européen désormais incarné par l’Espagne sur ce sujet.

Le glissement pro-israélien de la France

La position traditionnelle de la France au sujet du conflit israélo-palestinien consiste à prôner à la fois la garantie de la sécurité d’Israël et la solution à deux Etats. Une ligne fondée sur le droit international et qui a été incarnée par De Gaulle et Mitterrand en passant par Chirac. Or, cette position d’équilibre a dérivé vers une position plus sensible aux intérêts d’Israël, ce sous l’effet d’une tendance atlantiste et occidentaliste de plus en plus marquée depuis la présidence Sarkozy, confortée par Hollande et renforcée par Macron. Ce dernier n’hésitait pas à afficher son admiration pour la « Start up Nation » israélienne. Son Premier ministre, Jean Castex, avait déclaré que « Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif » (le 24 février 2022, au dîner annuel du Crif), en contradiction manifeste avec le droit international.

Dans la continuité, il n’a pas hésité à blâmer les ONG, telles Amnesty International, qui estiment qu’Israël soumet les Palestiniens à un régime d’« apartheid ». Compte tenu du primat présidentiel sur de tels dossiers, on peut supposer que l’Elysée a donné son aval à ce type de prise de position. Suite à l’attaque du 7 octobre 2023, les déclarations de l’Elysée ont dégagé un sentiment d’indignation sélective traduisant l’absence d’appel au cessez-le-feu et de condamnation des crimes de guerre israéliens, le rappel tardif au respect du droit international, ou encore à l’interdiction des manifestations en soutien aux Palestiniens. L’évocation d’une coalition internationale sur le modèle de celle qui avait été mobilisée contre Daech a même été évoquée.

Vers un retournement

Avec le double standard entre la position française sur les crimes russes en Ukraine et ses déclarations sans suite au sujet d’Israël (condamnation des bombardements de civils et instrumentalisation de la famine), la position d’Emmanuel Macron devenait intenable, tant elle nourrissait sa perte de crédibilité. L’expression de la nécessité d’une « solution politique » et donc la mise en œuvre de la solution à deux Etats s’est à nouveau imposée dans le discours français. Une évolution progressive de sa position a permis d’aboutir à l’acte de reconnaissance l’Etat de Palestine.

Ce rééquilibrage de la voix de la France reflète la difficulté d’une ligne univoque. Une difficulté qui s’explique en grande partie par des considérations politiques d’ordre interne : non seulement le président français est affaibli sur la scène nationale, mais le conflit israélo-palestinien est une source de tension et de clivage, dans le pays européen où coexistent les plus importantes communautés juive et musulmane d’Europe…

De plus, le président Macron a conscience que le destin du conflit se joue non pas à Paris, mais à Washington. Or, la présidence Trump neutralise toute perspective d’un Etat palestinien viable et préfère faire prévaloir la loi d’un chaos morbide.

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Gestern — 21. September 2025Haupt-Feeds

Reconnaissance de la Palestine : Australie, Canada et Royaume-Uni rejoignent 147 pays

21. September 2025 um 21:54
Reconnaissance de la Palestine : Australie, Canada et Royaume-Uni rejoignent 147 pays

Dimanche 21 septembre 2025 marque une avancée diplomatique significative : l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni ont officiellement reconnu l’État de Palestine, portant à plus de 147 le nombre de pays ayant franchi ce pas depuis 1988. Cette décision, qui s’inscrit dans la continuité d’un mouvement amorcé en 2024 avec plusieurs États européens et caribéens, […]

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Reconnaissance d’un Etat palestinien: le Canada franchit le pas!

21. September 2025 um 16:47

Sur une publication Facebook, on voit le Premier ministre du Canada, Mark Carney, signer un document sur lequel on peut lire ce qui suit :

Le Canada reconnaît l’Etat de Palestine:

« Le Canada reconnaît l’Etat de Palestine et offre de travailler en partenariat afin de porter la promesse d’un avenir pacifique pour l’Etat de Palestine et l’Etat d’Israël ».

 

 

Il faut noter que cette annonce intervient dans un contexte international de plus en plus critique à l’égard de la politique israélienne dans les territoires occupés, comme l’ont rappelé les journalistes de l’AFP. En effet, au cours des derniers mois, plusieurs pays, considérés jusque-là comme des partenaires et soutiens d’Israël, ont annoncé leur intention de reconnaître un Etat palestinien, entre autres la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Australie, etc.. Sachant que de nombreux du « Sud global » l’ont déjà depuis de nombreuses années. Au total pas moins de 145 pays ont donc reconnu l’Etat de Palestine. Sans doute, lundi 22 septembre ce nombre sera plus important.

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