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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Revue de Presse : inflation à 5 %, réserves à 105 jours, Bourse en hausse

Von: hechmi
12. Oktober 2025 um 13:38

GabesInflation en léger repli, vigilance renforcée de la BCT sur la LBC/FT, réserves en devises autour de 105 jours d’importations et Tunindex en hausse hebdomadaire. En toile de fond, des tensions sociales à Gabès autour du complexe chimique, secteur clé pour les exportations.

Inflation : nouveau recul à 5 % en septembre

L’INS annonce un taux d’inflation de 5 % en septembre 2025 contre 5,2 % en août. Le repli est porté notamment par un ralentissement des prix de l’alimentation.

Système financier : alerte conformité de la BCT

Le 10 octobre 2025, la Banque centrale de Tunisie appelle banques et établissements financiers à renforcer leurs dispositifs LBC/FT à la lumière d’une évaluation nationale des risques actualisée.

Réserves en devises : autour de 105 jours d’importations

Selon les indicateurs BCT du 9–10 octobre 2025, les avoirs en devises couvrent ~105 jours d’importations (environ 24,5–24,6 Mds TND). Ces chiffres marquent une légère amélioration par rapport au début de mois.

Marché financier : Tunindex en légère progression hebdomadaire

Sur la semaine du 6 au 10 octobre 2025, le Tunindex gagne ~0,6 %, portant sa performance annuelle proche de +25 %.

Industrie et climat social : focus phosphate à Gabès

Des protestations ont visé le complexe chimique de Gabès, avec des revendications liées à la pollution. Le gouvernement rappelle son objectif de relance du phosphate, un pilier des exportations.

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Afrique : quand les cybercriminels brouillent la frontière entre vie pro et vie perso

09. Oktober 2025 um 10:41

La transformation numérique en Afrique est spectaculaire. Du mobile money aux services publics en ligne, des millions de citoyens et d’entreprises basculent chaque année vers le digital. Mais cette révolution attire aussi les cybercriminels, qui exploitent autant la sphère professionnelle que la vie personnelle des utilisateurs.

Des chiffres qui inquiètent

Selon INTERPOL[1], plus de 30% des crimes signalés en Afrique de l’Ouest et de l’Est en 2025 relèvent désormais du cyberespace. Les escroqueries en ligne, la fraude au président (ou Business Email Compromise), les rançongiciels et la sextorsion dominent le paysage. Près de 90% des pays africains estiment leurs capacités d’enquête et de poursuite encore insuffisantes face à ces menaces.

Les opérations Serengeti menées par INTERPOL et Afripol en 2024 puis en 2025 ont permis l’arrestation de plus de 2200 suspects sur le continent, l’identification de dizaines de milliers de victimes et la récupération de près de 300 millions de dollars liés aux cyberfraudes.[2]

Professionnel ou personnel : les mêmes recettes

Dans les entreprises africaines, l’hameçonnage par e-mail reste le point d’entrée le plus fréquent, parfois suivi d’une fraude au président où un faux dirigeant réclame un virement urgent. Les rançongiciels continuent, eux, de paralyser des organisations entières en quelques heures.

Dans la vie privée, le décor change mais la mécanique reste la même. Les cybercriminels utilisent WhatsApp, Telegram ou de simples SMS pour proposer de faux emplois ou de prétendus gains rapides. Ils s’attaquent aussi aux systèmes de mobile money en se faisant passer pour un opérateur télécom, ou recourent à la sextorsion en menaçant de diffuser des images intimes.

Leur stratégie est toujours identique : exploiter la confiance, jouer sur l’urgence et la peur, pousser la victime à l’erreur.

Quand un cas personnel devient un problème collectif

En 2023, au Kenya, une série d’attaques par déni de service distribué a paralysé la plateforme gouvernementale eCitizen, utilisée par des millions de citoyens pour plus de 5000 démarches. L’épisode a montré combien une attaque visant des usagers pouvait rapidement bloquer toute une économie.[3]

Deux ans plus tôt, en Afrique du Sud, le groupe public Transnet avait dû déclarer la force majeure après une cyberattaque ayant frappé ses terminaux portuaires à conteneurs. Là encore, une attaque contre un système interne a eu des conséquences massives sur la chaîne logistique régionale.[4]

Ces cas rappellent une réalité africaine : le smartphone unique sert souvent à tout, des e-mails d’entreprise aux conversations familiales, en passant par les transactions financières. Une compromission dans la sphère privée peut ainsi se transformer en incident professionnel majeur.

Un défi culturel autant que technique

« En Afrique, la frontière entre l’usage professionnel et personnel du numérique est presque inexistante. Un même smartphone sert à gérer les finances d’une PME le matin et à recevoir des messages WhatsApp le soir. C’est précisément cette porosité que les cybercriminels exploitent », explique Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone.

Le défi est renforcé par la fracture numérique. Le rapport 2024 de la GSMA sur l’état de la connectivité mobile souligne que seuls 27 % des habitants d’Afrique subsaharienne utilisaient l’internet mobile fin 2023, et que l’« usage gap », c’est-à-dire la part de la population vivant sous couverture mobile mais n’utilisant pas l’internet, atteignait encore 60 %[5]. Autrement dit, des millions de primo-utilisateurs découvrent le web sans bagage de cybersécurité..

Comment renforcer la résilience ?

Pour contenir ces menaces, plusieurs pistes concrètes existent :

  • Former en continu, en se concentrant sur les risques les plus fréquents comme le phishing, la fraude au président, la sextorsion ou les fraudes au mobile money.
  • Simuler régulièrement des attaques, par exemple avec des e-mails ou des SMS factices, afin de tester la vigilance des utilisateurs.
  • Simplifier le signalement grâce à un bouton unique ou un canal clair, tout en instaurant une culture « zéro blâme ».
  • Encourager la séparation entre usages professionnels et personnels par des mots de passe distincts, l’activation systématique de l’authentification à deux facteurs et, quand c’est possible, l’isolement des applications professionnelles.
  • S’appuyer sur les efforts collectifs, car les opérations Serengeti démontrent que la coopération entre gouvernements, forces de l’ordre et secteur privé peut porter ses fruits.

La cybercriminalité en Afrique ne distingue pas entre le professionnel et le personnel : elle cible l’individu, qu’il soit salarié ou simple utilisateur de WhatsApp. Pour les organisations comme pour les États, la clé réside dans la sensibilisation des utilisateurs et la reconnaissance de cette porosité. Former, informer et responsabiliser les citoyens et les employés constitue la meilleure défense pour que l’Afrique tire pleinement profit du numérique sans en subir les dérives.

[1] https://www.interpol.int/en/Crimes/Cybercrime/Cybercrime-reports/Africa-Cyberthreat-Assessment-2025

[2] https://www.interpol.int/en/News-and-Events/News/2024/Operation-Serengeti

[3] https://www.techinafrica.fr/des-pirates-informatiques-pro-soudanais-attaquent-des-services-numeriques-au-kenya/

[4] https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210725-en-afrique-du-sud-les-ports-victimes-d-une-myst%C3%A9rieuse-cyberattaque

[5] https://www.gsma.com/r/wp-content/uploads/2024/10/The-State-of-Mobile-Internet-Connectivity-Report-2024.pdf

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Cybercriminalité et IA : le gouvernement tunisien met en garde contre les risques pour les enfants

08. Oktober 2025 um 16:42

Le ministre des technologies de la communication Sofiene Hemissi a mis en garde, mercredi, contre les dangers des menaces cybernétiques contre les mineurs en raison de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA).

“En navigant sur Internet, les mineurs sont exposés aux risques de diffusion de contenus erronés sur l’histoire, la religion et la civilisation, mise à part les problématiques classiques liées à l’accès aux sites contraires aux bonnes mœurs”, a souligné le ministre, au cours d’une conférence nationale ayant pour thème ” la Cybercriminalité à l’heure de l’intelligence artificielle et du développement des technologies modernes”, organisée par le ministère de l’intérieur, en collaboration avec les ministères de la défense nationale et des technologies de la communication.

Il a indiqué que les élèves utilisent le chat GPT pour obtenir des informations ou des explications détaillées sur un sujet précis, alors que cet outil pourrait fournir des informations incorrectes sur l’histoire et la religion.

“Ces données pourraient avoir des répercussions négatives sur l’éducation et l’apprentissage des enfants”, a-t-il dit.

Le ministre des technologies de la communication a appelé tous les ministères à unir leurs efforts en vue de protéger les enfants en bas âge contre ces risques.

“Les récentes statistiques ont dévoilé que les enfants âgés entre 12 et 16 ans passent 8 heures par jour sur internet” a-t-il ajouté, estimant que ce chiffre est alarmant.

De son coté, l’expert international en sécurité cybernétique Mohamed Hamdi a fait savoir que la recrudescence de la Cybercriminalité en Tunisie, en particulier à l’encontre des personnes les plus vulnérables en l’occurrence les mineurs, est la conséquence de l’absence de sensibilisation sur ce phénomène, appelant à la nécessité d’organiser des campagnes de sensibilisation sur l’usage abusif d’internet et la prévention de la cybercriminalité.

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WMC LEMAG 242 : Un numéro lucide sur les déséquilibres de l’économie tunisienne

Von: hechmi
08. Oktober 2025 um 12:08
WMC LEMAG 242
WMC LEMAG 242

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Le numéro 242 de WMC LeMag (18 septembre 2025) s’attaque à un thème brûlant : la spirale du déficit commercial tunisien. Sous le titre « La Tunisie face au vertige du déficit : lucidité ou renoncement ? », la rédaction décrypte une situation alarmante où l’économie nationale s’enfonce dans un déséquilibre structurel.

Selon les chiffres de l’INS, le déficit commercial dépasse déjà 11,9 milliards de dinars à mi-année, un niveau record qui menace la stabilité monétaire et l’emploi productif. Derrière ces statistiques, un constat s’impose : la machine exportatrice cale, les importations galopent, et la dépendance extérieure s’aggrave.

Une économie en tension, des leviers encore possibles

Les pages Éco-Finance détaillent les causes de cette dérive : recul des exportations d’huile d’olive (–17 %), chute des ventes de produits raffinés (–34 %) et ralentissement industriel. En parallèle, WMC LeMag met en lumière les signaux d’espoir : reprise du PIB (+3,2 %), investissements chinois dans le phosphate et l’énergie, et innovations locales dans la gestion de l’eau.

Un numéro dense et lucide, à lire pour comprendre les défis économiques, sociaux et géopolitiques qui façonnent la Tunisie de 2025.

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Radio Houriya : quelle tribune pour les voix féminines engagées à Tunis ?

Von: walid
08. Oktober 2025 um 11:21

La première radio web féministe universitaire de Tunisie, Radio Houriya, sera officiellement lancée le 9 octobre 2025 à la Salle des Jeunes Créateurs de la Cité de la Culture, à Tunis.

Portée par des étudiantes de l’École féministe Aswat Nissa « Voix de femmes », cette initiative audacieuse, conçue comme un projet de fin d’études, a pour ambition d’offrir une tribune inédite aux mouvements féministes et à la jeunesse universitaire tunisienne.

Selon la page officielle de Aswat Nissa sur Facebook, Radio Houriya se veut un espace inclusif, libre et engagé, dédié à la déconstruction des stéréotypes et au débat sur les questions de genre, de justice sociale et de libertés individuelles. Pensée par et pour les jeunes, cette radio web a pour vocation de donner la parole aux voix féminines engagées, d’explorer les luttes pour l’émancipation des femmes et de créer un lieu de réflexion, de création et de résistance.

L’événement inaugural promet une soirée riche en émotions : un studio radio sera installé sur place, la programmation officielle sera dévoilée en avant-première, et une performance musicale live viendra animer l’atmosphère.

Porteuse du projet, Aswat Nissa est une organisation non gouvernementale féministe tunisienne, indépendante de toute influence politique. Créée en 2011, elle plaide pour l’intégration de l’approche genre dans les politiques publiques et encourage la participation des femmes dans la vie publique et politique.

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Journalisme et développement durable : le Club Green de l’IPSI sensibilise aux enjeux écologiques

07. Oktober 2025 um 17:10

L’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) a lancé lundi son « Club Green », une initiative dédiée au journalisme et à la communication environnementale, visant à sensibiliser, former et fédérer des acteurs engagés en faveur d’un avenir durable.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’IPSI indique que ce club s’inscrit dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable et s’aligne sur les valeurs portées par la Chaire UNESCO. Il cible particulièrement trois Objectifs de Développement Durable (ODD) : l’Objectif 5 (Égalité entre les sexes), l’Objectif 11 (Villes et communautés durables) et l’Objectif 13 (Lutte contre les changements climatiques).

Adoptés en 2015 par l’ensemble des États membres des Nations Unies, les 17 ODD constituent un programme mondial visant à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous d’ici 2030. Le « Club Green » de l’IPSI entend contribuer à cette feuille de route à travers la formation de journalistes et de communicateurs sensibles aux enjeux écologiques et sociaux.

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Ramzi Farhat nommé DGA de Mosaïque FM

04. September 2025 um 10:16
Ramzi Farhat nommé DGA de Mosaïque FM | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Médias) – Après plus de dix ans au sein de l’institution en tant que Responsable Marketing et Communication, M. Ramzi Farhat a été nommé Directeur Général Adjoint de Mosaïque FM.

Pour cette promotion, qui témoigne de sa compétence et des efforts considérables qu’il a déployés pour contribuer au développement de la radio, la rédaction d’UNIVERSNEWS adresse ses sincères félicitations à M. Ramzi Farhat et lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Tunisie : Le Conseil de Presse réaffirme le droit à l’information

26. August 2025 um 19:25

Dans une déclaration publiée mardi, le Conseil de Presse a dénoncé l’absence quasi totale de couverture des récentes manifestations organisées par l’opposition, l’UGTT et des associations civiles. Il a rappelé que l’accès à l’information est un droit constitutionnel et a appelé les médias publics et privés à respecter les normes éthiques et professionnelles.

Une inquiétude face au manque de couverture

Le Conseil de Presse dit :

« suivre avec « inquiétude » l’absence de couverture médiatique d’événements d’envergure nationale, notamment les manifestations récentes de l’opposition, de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), d’organisations de la société civile et d’associations citoyennes dans plusieurs régions ».

Selon lui, une absence quasi totale de couverture a été constatée dans plusieurs médias publics et privés, une situation qui affaiblit la crédibilité du paysage médiatique.

Risques de rumeurs et de désinformation

Pour l’instance, le traitement sélectif ou l’occultation d’événements majeurs ouvre la voie à la propagation de rumeurs et de fausses informations sur les réseaux sociaux, accentuant le chaos informationnel déjà présent dans le pays.

Appel au respect de la déontologie

Le Conseil a rappelé la responsabilité de l’État, des propriétaires de médias, de la société civile et des journalistes dans la production d’une information objective et pluraliste. Il a appelé les journalistes à préserver leur indépendance, à activer les mécanismes d’autorégulation et à respecter le code de déontologie professionnelle face aux pressions et tentatives de manipulation.

Réaction à la fermeture de l’INAI et au gel de la HAICA

Réagissant à la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information (INAI) et au gel des activités de la HAICA, le Conseil a insisté sur le droit public à l’information, la transparence et la redevabilité. Il a également souligné la nécessité d’une régulation efficace du secteur audiovisuel afin de lutter contre le chaos médiatique.

Mise en garde contre les dérives professionnelles

Le Conseil a enfin mis en garde contre la prolifération de « formations rapides » autoproclamées pour devenir journaliste et la présence d’« intrus » dans la profession, estimant que cela fragilise davantage la crédibilité du journalisme en Tunisie.

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