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Heute — 11. Dezember 2025Haupt-Feeds

La Banque du Canada laisse inchangés ses taux d’intérêt, une économie résiliente face aux tarifs douaniers américains

11. Dezember 2025 um 11:32

La Banque du Canada a maintenu, mercredi 10 décembre, ses taux d’intérêt inchangés. Tout en affirmant que même si l’économie semble plus résiliente qu’on ne le pensait, le niveau actuel des coûts d’emprunt demeure approprié pour atténuer les effets de la guerre commerciale.

Les responsables de la politique monétaire de la Banque du Canada, sous la direction de Tiff Macklem, ont maintenu le taux directeur à 2,25 %, mercredi 10 décembre.

M. Macklem a déclaré que, même si des données récentes montrent que l’économie canadienne « se révèle globalement résiliente » aux tarifs douaniers américains, la banque prévoit toujours un assouplissement économique continu qui maintient l’inflation près de son objectif de 2 %.

Dans sa déclaration, la Banque du Canada a réaffirmé que le taux directeur actuel est « approprié » si les perspectives d’octobre se maintiennent. « L’incertitude demeure élevée. Si les perspectives changent, nous sommes prêts à réagir », a-t-elle indiqué.

Un marché du travail robuste

En effet, des données récentes indiquent que l’économie canadienne a été plus robuste que prévu. Le marché du travail ayant créé 181 000 nouveaux emplois en trois mois. Et le PIB réel ayant progressé à un taux annualisé de 2,6 % au troisième trimestre.

Dans son allocution d’ouverture aux journalistes, M. Macklem a souligné que les récentes révisions du PIB canadien pour 2022, 2023 et 2024 pourraient expliquer en partie la résilience observée par la banque. De même qu’elles « laissent entendre que l’économie canadienne était plus saine qu’on ne le pensait avant d’être frappée par le conflit commercial américain ».

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Tunis accueille FITA 2026 : le Canada au cœur de la nouvelle dynamique d’investissement Afrique

09. Dezember 2025 um 15:21

La 9ᵉ édition de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa (FITA 2026), se tiendra les 28 et 29 avril 2026 à Tunis, a indiqué Tunisia Africa Business Council (TABC), dans un communiqué publié mardi.

“Il s’agit de l’une des plateformes économiques les plus influentes en Afrique, rassemblant décideurs publics et privés, institutions financières internationales, experts de haut niveau et entreprises opérant dans des secteurs clés”.

Le Canada sera l’Invité d’Honneur de cette édition. Ce choix illustre la volonté commune de renforcer la coopération économique entre la Tunisie et le Canada, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de partenariat à l’échelle du continent africain, précise le TABC.

L’édition 2026 sera marquée par une présence institutionnelle et privée canadienne de haut niveau, avec la collaboration étroite de l’ambassade du Canada en Tunisie et l’ambassade de la Tunisie au Canada, qui joueront un rôle central dans la coordination et l’accompagnement des entreprises canadiennes participantes.

Cette mobilisation ouvre la voie à un approfondissement des échanges économiques, commerciaux et technologiques entre les deux pays et leurs partenaires africains..

Le programme de FITA 2026 proposera deux journées d’échanges intensifs, articulés autour de panels thématiques d’envergure, de présentations d’experts internationaux, de sessions de networking stratégique, ainsi que de rencontres B2B et B2G destinées à favoriser des partenariats concrets et durables. Un événement parallèle, Canada – Afrique, sera organisé en marge de la conférence.

En plaçant le Canada au cœur de cette neuvième édition, le TABC ambitionne de renforcer la triangulation Canada – Tunisie – Afrique et de soutenir une dynamique renouvelée d’investissement, de commerce et de coopération multisectorielle.

Cette édition vise à catalyser de nouvelles opportunités et à contribuer à l’émergence d’une vision commune fondée sur une croissance durable, inclusive et mutuellement bénéfique.

La participation du Canada en tant qu’invité d’honneur traduit une ambition partagée de consolider les relations économiques, stimuler l’innovation et promouvoir des projets structurants à fort impact pour le développement du continent africain.

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Trump brandit de nouveau l’arme des droits de douane contre le Canada et l’Inde 

09. Dezember 2025 um 12:32

Donald Trump envisage d’imposer de nouveaux droits de douane sur les produits agricoles, notamment les engrais canadiens et le riz indien. Dernier signe en date que les négociations prolongées avec ces deux partenaires commerciaux des États-Unis pourraient se poursuivre.

S’exprimant lors d’un événement à la Maison Blanche, Trump a annoncé des milliards de dollars d’aide supplémentaire pour les agriculteurs américains. Certains ayant déclaré que « les importations à bas prix rendent difficile la compétitivité de leurs produits sur le marché américain. »

Il a affirmé vouloir « s’occuper » du dumping présumé de riz indien aux États-Unis, indique Bloomberg. En effet, certains agriculteurs imputent la chute des prix du riz aux importations en affirmant que des pays comme l’Inde, le Vietnam et la Thaïlande pratiquent des prix inférieurs à la valeur de leurs récoltes.

A noter que l’Inde est le premier exportateur mondial de riz, avec des ventes prévues d’environ 25 millions de tonnes cette saison. La majeure partie de sa production étant destinée aux pays d’Asie et d’Afrique.

De leur côté, les États-Unis exportent plus de riz qu’ils n’en importent. Leurs achats depuis le début de l’année 2025 provenant principalement de Thaïlande, suivie de l’Inde, relèvent les données du ministère américain de l’Agriculture.

Par ailleurs, la Fédération des exportateurs de riz d’Inde a déclaré dans un communiqué que les exportations vers les États-Unis restent tributaires de la demande. Les principaux producteurs américains ne cultivant pas de variété similaire au riz basmati indien.

« Bien que les États-Unis constituent une destination majeure, les exportations de riz de l’Inde sont bien diversifiées sur les marchés mondiaux », a-t-elle ajouté. L’Inde a exporté 274 213 tonnes de riz basmati et 61 341 tonnes de variétés non basmati vers les États-Unis au cours de l’exercice fiscal clos le 31 mars, indique encore la Fédération.

Et Trump de menacer

« Une grande partie de ces produits provient du Canada. Donc nous allons finir par imposer des droits de douane très élevés, si nécessaire. Car c’est le seul moyen de stimuler la production nationale. Et nous pouvons le faire ici. Nous pouvons tous le faire ici», a déclaré Trump.

Le président américain subit une pression croissante pour s’attaquer à la hausse des prix à la consommation et à l’inflation persistante. Lesquelles ont suscité la colère des électeurs et représentent un risque politique pour les Républicains à l’approche des élections de mi-mandat de l’année prochaine. Parmi les griefs figurent ceux des agriculteurs. A savoir : un électorat fidèle à Trump qui a connu des difficultés, notamment en raison de facteurs de marché tels que le régime tarifaire mis en place par le président.

Les droits de douane sur les engrais provenant en grande partie de l’étranger pourraient raviver les inquiétudes des agriculteurs américains. Car, ils ont dû faire face à une hausse des coûts de production ces dernières années. Cependant, l’imposition de droits supplémentaires aggraverait les difficultés que rencontrent déjà les agriculteurs pour l’approvisionnement en phosphate, un autre intrant agricole essentiel largement importé.

Ces deux engrais ont été ajoutés à la liste américaine des minéraux critiques en novembre. Une mesure qui, espéraient les agriculteurs, protégerait les flux commerciaux mondiaux et soutiendrait la production nationale.

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Pour le Canada, la Tunisie pourrait être une tête de pont vers l’Afrique  

09. Dezember 2025 um 09:28

Le Tunisia Africa Business Council (TABC) annonce que le Canada sera l’invité d’honneur de la 9ᵉ édition de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa (Fita2026), prévue les 28 et 29 avril 2026 à Tunis. Pour le Canada, qui se réveille difficilement du son tête-à-tête harassant avec son grand voisin (et partenaire presque exclusif) américain, la Tunisie pourrait être une tête de pont pour s’engager dans le marché africain et diversifier davantage ses échanges extérieurs.  

«Ce choix illustre la volonté commune de renforcer la coopération économique entre la Tunisie et le Canada, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de partenariat à l’échelle du continent africain», indique le TABC dans son communiqué.

Depuis sa création, Fita s’impose comme l’une des plateformes économiques les plus influentes en Afrique, rassemblant décideurs publics et privés, institutions financières internationales, experts de haut niveau et entreprises opérant dans des secteurs clés. La participation du Canada en tant qu’invité d’honneur traduit une ambition partagée de consolider les relations économiques, de stimuler l’innovation et de promouvoir des projets structurants à fort impact pour le développement du continent africain.

L’édition 2026 sera marquée par une présence institutionnelle et privée canadienne de haut niveau, avec la collaboration étroite de l’ambassade du Canada en Tunisie et l’ambassade de la Tunisie au Canada, qui joueront un rôle central dans la coordination des délégations et l’accompagnement des entreprises canadiennes participantes.

Cette mobilisation ouvre la voie à un approfondissement des échanges économiques, commerciaux et technologiques entre les deux pays et leurs partenaires africains.

Le programme de Fita2026 proposera deux journées d’échanges intensifs, articulés autour de panels thématiques d’envergure, de présentations d’experts internationaux, de sessions de networking stratégique, ainsi que de rencontres B2B et B2G destinées à favoriser des partenariats concrets et durables. Un important Side Event Canada – Afrique, sera organisé en marge de la conférence.

 En plaçant le Canada au cœur de cette neuvième édition, TABC ambitionne de renforcer la triangulation Canada-Tunisie-Afrique et de soutenir une dynamique renouvelée d’investissement, de commerce et de coopération multisectorielle.

Cette édition vise à catalyser de nouvelles opportunités et à contribuer à l’émergence d’une vision commune fondée sur une croissance durable, inclusive et mutuellement bénéfique.

Les inscriptions pour Fita2026 sont désormais ouvertes sur ce lien.

I. B.

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Canada : rapatriement médical réussi d’un Tunisien victime d’AVC

06. Dezember 2025 um 22:04
Canada : rapatriement médical réussi d’un Tunisien victime d’AVC

L’ambassade de Tunisie au Canada a annoncé, samedi 6 décembre 2025, qu’un citoyen tunisien hospitalisé à Ottawa après un accident vasculaire cérébral a pu être rapatrié avec succès vers la Tunisie. Cette évacuation médicale, réalisée en coordination avec le consulat tunisien à Montréal, a nécessité plusieurs démarches rapides pour garantir le retour du patient dans […]

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Les Américains se désengageront de l’Otan dès 2027 

06. Dezember 2025 um 08:32

Dans un document stratégique, Donald Trump, visiblement agacé par l’attitude des Européens concernant son projet de paix en Ukraine, annonce le désengagement des Etats-Unis de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) d’ici 2027, relançant ainsi la doctrine Monroe   

Habib Glenza

La doctrine Monroe condamne toute intervention européenne dans les «affaires des Amériques» (Nord et Sud), tout comme celle des États-Unis dans les affaires européennes. Elle porte le nom du cinquième président des Etats-Unis, James Monroe (1817–1825).

Ce document stipule que les États-Unis réaffirment leur influence dans l’hémisphère occidental, renforcent leur puissance militaire dans l’Indo-Pacifique et revoient leur relation avec l’Europe, a déclaré le président Trump vendredi 5 décembre 2025 dans un document stratégique visant à redéfinir le rôle des Etats-Unis sur la scène internationale.

Prééminence américaine dans l’hémisphère occidental

La Stratégie de sécurité nationale, publiée la nuit dernière, décrit la vision de Trump comme celle d’un «réalisme flexible» et affirme que les États-Unis devraient ressusciter la doctrine Monroe du XIXe siècle, qui proclamait l’hémisphère occidental comme zone d’influence de Washington. Le texte met également en garde contre un «effacement civilisationnel» en Europe, exhortant le continent à changer de cap.

Ce document constitue l’expression la plus récente et la plus claire de la volonté de Trump de bouleverser l’ordre mondial d’après-guerre, dominé par les États-Unis et fondé sur un réseau d’alliances et de groupes multilatéraux.

La politique étrangère du président Trump est motivée avant tout par ce qui convient à l’Amérique, c’est-à-dire «l’Amérique d’abord et avant tout». Ce document indique que Trump entend «restaurer la prééminence américaine» dans l’hémisphère occidental.

«Ce corollaire Trump à la doctrine Monroe est une restauration de bon sens et puissante de la puissance et des priorités américaines, conforme aux intérêts de sécurité des États-Unis», précise le texte, suggérant que le renforcement militaire américain dans la région n’est pas temporaire.

Depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier, les critiques accusent Trump d’adopter une rhétorique évoquant un impérialisme moderne dans l’hémisphère occidental. Il avait évoqué, de manière vague, la reprise du canal de Panama ainsi que l’annexion du Groenland et du Canada.

Plus récemment, le renforcement de la présence militaire américaine dans les Caraïbes et les menaces de frappes terrestres au Venezuela et dans d’autres pays où opèrent les soi-disant cartels de la drogue ont accentué les inquiétudes régionales. Les États-Unis ont déployé plus de 10 000 soldats dans les Caraïbes, accompagnés d’un porte-avions, de navires de guerre et de chasseurs.

L’Europe menacée d’effacement

Dans ce document, l’administration Trump porte un regard sombre sur ses alliés traditionnels en Europe, avertissant que le continent fait face à un «effacement civilisationnel» et doit changer de trajectoire s’il veut rester un allié fiable des États-Unis. Le texte s’inscrit dans une série de déclarations de responsables américains qui remettent en cause les postulats de l’après-guerre concernant la relation étroite entre l’Europe et son allié le plus puissant, les États-Unis.

Certains commentateurs européens estiment que le document reprend la rhétorique des partis politiques d’extrême droite en Europe, qui sont devenus la principale opposition aux gouvernements en Allemagne, en France et dans d’autres pays alliés traditionnels des États-Unis.

Le document en question affirme qu’il est dans l’intérêt stratégique des États-Unis de négocier une résolution rapide en Ukraine et de rétablir une «stabilité stratégique» avec la Russie. Ce qui vaut à Trump des critiques pour ses déclarations positives et admiratives envers le président russe Vladimir Poutine, jugées trop conciliantes envers Moscou.

Reuters rapporte vendredi que Washington souhaite que l’Europe assume la majeure partie des capacités de défense conventionnelle de l’Otan sur son territoire, du renseignement aux missiles, un calendrier jugé irréaliste par certains responsables européens qui ne peuvent clairement plus compter sur le parapluie américain pour contrer d’hypothétiques attaques russes.

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Le Canada choisit le Maroc pour tester les visas numériques

01. Dezember 2025 um 15:28

Le gouvernement du Canada lance un projet pilote pour expérimenter les visas numériques. Cette initiative vise à simplifier le processus d’obtention d’un visa en éliminant la nécessité d’envoyer son passeport ou de le présenter en personne. Selon les autorités canadiennes, ces visas «rendent les voyages plus rapides, plus sûrs et plus pratiques», en ne demandant que les informations nécessaires.

Pour ce test, le Maroc a été choisi. Un petit nombre de citoyens marocains ayant obtenu un visa de visiteur pourrait se voir offrir une version numérique de leur visa, en plus de la vignette traditionnelle. Si l’essai est concluant, cette nouvelle approche pourrait être étendue à d’autres pays.

Le Canada facilite l’entrée pour certains voyageurs avec l’AVE

En effet, le gouvernement canadien propose une solution simplifiée pour certains voyageurs: l’Autorisation de voyage électronique (AVE). Cette procédure permet aux citoyens de certains pays de se rendre au Canada sans avoir à obtenir un visa traditionnel, à condition de remplir quelques critères spécifiques.

Qui peut demander l’AVE? Celle-ci est disponible pour les voyageurs qui:

  • Ont obtenu un visa de visiteur pour le Canada au cours des 10 dernières années, ou détiennent un visa américain valide.

  • Se rendent au Canada pour un séjour temporaire (jusqu’à 6 mois maximum).

  • Voyagent par avion vers le Canada ou feront escale dans un aéroport canadien, avec un passeport valide.

Pays admissibles à une autorisation de voyage électronique (AVE)

  • Antigua-et-Barbuda

  • Argentine

  • Brésil

  • Costa Rica

  • Mexique

  • Panama

  • Philippines

  • Saint-Kitts-et-Nevis

  • Sainte-Lucie

  • Saint-Vincent-et-les-Grenadines

  • Seychelles

  • Thaïlande

  • Trinité-et-Tobago

  • Uruguay

Si ces critères ne sont pas remplis, les voyageurs devront demander un visa de visiteur. Cette initiative vise à simplifier l’accès au Canada pour les voyageurs aériens provenant de pays visés par l’obligation de visa. 

Rappelons que les citoyens du Qatar ont été récemment ajoutés à la liste. Ils n’ont plus besoin d’un visa de visiteur et peuvent demander une AVE pour voyager. 

 

 

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Un procès à 130 millions $ : Une entreprise canadienne tente d’inverser la victoire de la Tunisie

16. September 2025 um 10:03

Après une victoire éclatante en juillet dernier, l’État tunisien se retrouve à nouveau en première ligne d’une bataille juridique. Une société canadienne, Zenith Energy, dont la réclamation de 130 millions de dollars US a été rejetée par un tribunal d’arbitrage international, tente aujourd’hui d’invalider la décision, se basant sur des accusations qui semblent aussi désespérées qu’infondées.

Une victoire de la légitimité de l’État

Le litige, qui porte sur la concession pétrolière de Sidi El Kilani, a opposé Zenith Energy à l’État tunisien et à l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP). L’entreprise canadienne, estimant avoir été lésée, avait intenté un arbitrage devant la Chambre de commerce internationale (CCI).

La décision rendue en juillet 2025 a été saluée en Tunisie comme une reconnaissance de la légitimité des actions de l’État dans la gestion de ses ressources nationales. La sentence arbitrale a rejeté la totalité de la réclamation extravagante de Zenith, mettant fin à un différend qui menaçait potentiellement les finances publiques.

Une manœuvre pour contourner la défaite

Refusant d’accepter la décision, Zenith Energy a choisi de relancer le conflit en s’attaquant au processus lui-même. L’entreprise a déposé une demande d’annulation de la sentence devant le Tribunal fédéral suisse, arguant que certains membres du tribunal n’auraient pas divulgué des liens présumés avec la Tunisie.

Cette démarche, qui intervient après avoir perdu sur le fond du dossier, est perçue comme une tentative de la dernière chance de la part de l’entreprise étrangère. En l’absence d’arguments solides pour contester le jugement, Zenith Energy tente de mettre en doute l’impartialité d’un système d’arbitrage pourtant respecté à l’échelle internationale.

Le combat pour la souveraineté

Ce n’est pas le premier litige qui oppose cette société à la Tunisie. L’acharnement juridique de Zenith Energy, qui maintient également une autre procédure d’arbitrage pour une réclamation de 503 millions de dollars US, pose la question de la souveraineté de notre pays. L’enjeu est de taille : il s’agit de démontrer qu’un État a le droit de défendre ses intérêts sans craindre des attaques juridiques répétées et coûteuses de la part d’entreprises privées qui ne parviennent pas à leurs fins.

La Tunisie se prépare à défendre une fois de plus sa position, forte d’une décision arbitrale qui lui a déjà donné raison. L’affaire se poursuit, et le pays reste confiant dans la justice, tout en gardant un œil vigilant sur les manœuvres qui visent à contourner sa légitimité.

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