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Heute — 18. August 2025Webmanagercenter

Près d’un an après, l’auto-entrepreneuriat en Tunisie tient-il ses promesses ?

Von: hechmi
18. August 2025 um 19:58

Auto-entrepreneurLancé en novembre 2024, le projet Auto-Entrepreneur « المبادر الذاتي » ambitionne de sortir des milliers de travailleurs de l’informel en leur offrant un cadre légal simplifié, une couverture sociale et un accès facilité au financement.

Objectif annoncé : atteindre 25 000 adhérents dès la première année. Mais pour l’instant, seuls 3 300 inscrits ont rejoint le programme, malgré une dynamique mensuelle encourageante (700 inscriptions en juillet, 400 en août).

Le dispositif a connu plusieurs évolutions législatives depuis 2020. La réforme de 2025 a notamment élargi la liste des bénéficiaires aux freelances numériques et créatifs, avec un décret en préparation pour officialiser les activités éligibles.

Sur le plan financier, une convention avec la Banque Tunisienne de Solidarité prévoit des prêts de 15 000 dinars, assortis de deux années de grâce et d’un remboursement étalé sur sept ans. Le lancement des demandes est prévu pour septembre.

La répartition sectorielle des adhésions révèle de fortes disparités : 80 % des inscrits exercent dans les services, 12 % dans l’artisanat et 3 % dans l’industrie. Les régions de l’Ouest restent faiblement représentées, soulevant la question d’une meilleure inclusion territoriale.

Enfin, le projet devrait s’enrichir dans la loi de finances 2026 avec de nouvelles mesures : simplification des inscriptions en ligne, réduction des formalités, extension à ceux ayant fermé leur entreprise avant 2023, et uniformisation des cotisations sociales et fiscales.

Défis identifiés

  • Adhésion limitée au démarrage Faible nombre d’inscriptions les premiers mois (200 par mois), loin de l’objectif annuel de 25 000.
  • Inégalités régionales persistantes 80 % des adhérents viennent du littoral, alors que le travail informel est plus répandu dans l’ouest du pays.
  • Complexité technique et administrative Difficultés d’inscription sur la plateforme, malgré la numérisation des démarches.
  • Cadre légal incomplet Certaines activités restent exclues faute de reconnaissance officielle dans le décret gouvernemental.

Chiffres clés

  • 25 000 adhérents — objectif fixé pour la première année
  • 3 300 inscrits — nombre d’adhérents enregistrés à ce jour
  • 15 000 dinars — montant du prêt proposé avec deux ans de grâce
  • 80 % services — part des inscrits, contre 12 % artisanat et 3 % industrie.

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Croissance en trompe-l’œil : l’INS rassure, Ecoweek alerte

18. August 2025 um 19:20

L’INS annonce une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre de 2025, portée par la demande interne. Mais le rapport Ecoweek révèle une réalité plus sombre : déficit d’investissement, marginalisation dans les flux d’IDE, retard numérique. Un contraste qui interroge la crédibilité des politiques économiques.

Une embellie statistique…

L’Institut national de la statistique (INS) a publié des chiffres flatteurs : le PIB a progressé de 3,2 % en glissement annuel, dopé par la demande interne (+3,3 %) et la reprise de l’investissement brut. La consommation et la formation de capital fixe expliquent à elles seules une contribution positive de +3,59 points à la croissance.

Mais cette amélioration apparente est fragilisée par les échanges extérieurs : malgré une hausse des exportations de 9,6 %, les importations ont progressé presque autant (+8,9 %). Résultat : une contribution négative (-0,43 point) du commerce extérieur au PIB.

… qui masque des faiblesses structurelles

Derrière ces indicateurs, Ecoweek tire la sonnette d’alarme. Le think tank rappelle que la Tunisie souffre d’un déficit d’investissement chronique, estimé à 72,5 milliards de dinars entre 2010 et 2024, dont les trois quarts au cours des cinq dernières années. Avec un taux d’investissement moyen de 15,1 % du PIB, loin des 25 % nécessaires, le pays s’enferme dans une croissance molle incapable d’absorber le chômage.

IDE et attractivité : la marginalisation

Les investissements directs étrangers (IDE) illustrent ce déclassement. En 2024, la Tunisie a capté 936 millions de dollars, soit à peine 1,8 % des flux vers l’Afrique du Nord, son plus bas niveau depuis 25 ans. Pendant que l’Égypte accaparait 92 % de ces flux, la Tunisie devenait un « trou noir » sur la mappemonde des investisseurs, selon Ecoweek.

Le décrochage est encore plus flagrant dans l’économie numérique. Alors que les IDE mondiaux dans ce secteur ont triplé depuis 2020, la Tunisie reste hors-jeu, avec une part insignifiante et un retard abyssal en fibre optique (89e sur 93 pays).

Mirage ou réalité ?

Le contraste est saisissant : d’un côté, une croissance conjoncturelle rassurante ; de l’autre, une dégradation structurelle profonde. Tant que la Tunisie se contentera de mettre en avant des chiffres ponctuels, sans stratégie d’investissement et de compétitivité, la croissance restera un mirage dans le désert économique.

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Tunisie – Croissance : une progression portée par la demande interne, mais jusqu’à quand ?

18. August 2025 um 19:08

Tunisie Economie reformesL’INS a annonce le 15 août une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre 2025. Une demande portée par la demande interne et un rebond de l’investissement. Des chiffres rassurants si nous en faisions une lecture basique si ce n’est que l’économiste Hechmi Alaya, apporte dans le numéro 25 d’Ecoweek des éclairages qui inquiètent. Il y parle de l’effondrement de l’investissement productif, d’une marginalisation dans les flux d’IDE, du recul de la compétitivité numérique et de déséquilibres extérieurs persistants. “Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi.” Cette citation, attribuée à l’écrivain français Didier Hallépée en dit long sur notre capacité à interpréter des chiffres selon nos souhaits.

Un PIB en hausse, dopé par la demande interne d’après l’INS. le produit intérieur brut a progressé de 3,2 % en glissement annuel au deuxième tiers de 2025. Une performance qui semble témoigner d’un retour de la dynamique économique après des années de stagnation. Cette croissance est essentiellement tirée par la demande interne, dont le volume a augmenté de 3,3 %. L’INS met en avant la contribution des dépenses de consommation et surtout de la formation brute de capital fixe – autrement dit, l’investissement –, qui aurait joué un rôle moteur dans ce regain d’activité. La demande interne contribue ainsi à hauteur de +3,59 points au taux de croissance global. Pour le lecteur non averti, le message est limpide : les Tunisiens consomment davantage, les entreprises investissent, et la machine économique se remet en marche.

Mais cette lecture flatteuse occulte une réalité plus nuancée.

Commerce extérieur : une contribution négative

En parallèle, l’INS reconnaît que les échanges extérieurs ont amputé la croissance. Le commerce net de biens et services contribue négativement (-0,43 point) au PIB. Pourtant, les chiffres affichent une hausse des exportations (+9,6 %) légèrement supérieure à celle des importations (+8,9 %). Mais l’écart reste insuffisant pour rééquilibrer une balance commerciale structurellement déficitaire. En clair, la Tunisie continue de dépendre des importations pour alimenter sa demande intérieure, notamment en biens d’équipement, énergie et produits alimentaires, ce qui limite l’effet bénéfique de la croissance sur la souveraineté économique.

« Les chiffres sont comme les gens : si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi. »

Des illusions statistiques : l’INS gomme les déséquilibres

La présentation de l’INS illustre une tendance récurrente du discours officiel : mettre en avant les chiffres conjoncturels positifs tout en minimisant les faiblesses structurelles.

En insistant sur l’accélération de la croissance et sur le rôle moteur de la demande interne, l’institution occulte des réalités préoccupantes :

  • une croissance fragile, tirée davantage par la consommation que par une montée en gamme de l’appareil productif ;
  • un commerce extérieur structurellement déficitaire ;
  • une inflation qui recule très lentement. Le fait de passer de 5,4 de taux d’inflation au mois de juin à 5,3 au mois de juillet ne prouve pas la baisse de l’inflation en elle même mais plutôt le niveau d’augmentation des prix d’un mois à l’autre ;
  • un investissement qui, derrière le rebond statistique, reste inférieur aux besoins du pays. C’est précisément ce que met en lumière Ecoweek, dans son numéro 25 de juin 2025.

Ecoweek démonte le mirage : un déficit d’investissement inquiétant

Pour le Think tank dirigé par Hechmi Alaya, les discours officiels relèvent d’une « utilisation mystificatrice de la statistique ». Loin de l’euphorie suggérée par les communiqués, la Tunisie souffre d’un déficit d’investissement chronique qui met en danger son avenir.

Entre 2010 et 2024, le pays aurait accumulé un manque à investir de plus de 72,5 milliards de dinars, dont 75 % rien qu’entre 2020 et 2024. Un recul qui s’explique par la chute du taux d’investissement, tombé en moyenne à 15,1 % du PIB sur 2020-2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010. Or, c’est précisément ce niveau élevé d’investissement qui avait permis à la Tunisie d’assurer une croissance soutenue de 4 à 5 % sur le long terme.

Actuellement avec un taux d’investissement inférieur à 20 %, le pays est condamné à des taux de croissance médiocres, insuffisants pour créer des emplois, réduire le chômage ou moderniser l’économie.

« Derrière le rebond statistique, l’investissement reste dramatiquement en dessous des besoins du pays. »

Investissements directs étrangers : la Tunisie, lanterne rouge de l’Afrique du Nord

Autre constat sévère : les investissements directs étrangers (IDE). En 2024, la Tunisie a engrangé 936 millions de dollars, en hausse de 21,2 % par rapport à 2023. Un chiffre que l’INS et certains médias officiels présentent comme un signe de reprise. Mais Ecoweek rappelle que cette performance est ridiculement faible rapportée à l’ensemble des flux d’IDE en Afrique du Nord : à peine 1,8 %, le plus bas niveau depuis 25 ans. À titre de comparaison, l’Égypte a capté 92 % de ces flux, le Maroc 3,2 % et l’Algérie 2,8 %. Au niveau continental, la Tunisie n’a attiré que 1 % des IDE reçus par l’Afrique, se plaçant derrière une vingtaine de pays, y compris des économies réputées instables.

Pire, la Tunisie est quasiment absente des rapports internationaux de benchmarking utilisés par les investisseurs : Business Ready de la Banque mondiale, Africa Attractiveness Report d’Ernst & Young, ou encore le FDI Confidence Index de Kearney. La marginalisation est telle que le pays apparaît comme un « trou noir » sur la mappemonde des investisseurs étrangers, selon Ecoweek.

Compétitivité numérique et attractivité : la chute !

Alors que les IDE dans l’économie digitale ont presque triplé au niveau international entre 2020 et 2024, la Tunisie est restée à l’écart.  L’économie numérique est pourtant un moteur incontournable de la croissance mondiale. Avec une part mondiale inférieure à 0,06 %, la Tunisie ne figure tout simplement pas dans les pays susceptibles de bénéficier de cette révolution. Un facteur aggravant : le retard abyssal dans le déploiement de la fibre optique.

L’étude WBBA-Omdia 2024, révèle un retard persistant par rapport aux pays voisins malgré des améliorations dans le haut débit fixe. Bien que l’Afrique du Nord ait connu une accélération du déploiement de la fibre, la Tunisie reste en retrait, particulièrement par rapport au Maroc et à l’Égypte même si des efforts sont déployés pour moderniser l’infrastructure. En d’autres termes, aucune stratégie de digitalisation crédible n’est possible dans ces conditions.

« La Tunisie n’attire plus que 1 % des IDE africains, loin derrière ses voisins. »

 Un avenir menacé par le court-termisme

Le contraste entre le discours officiel et l’analyse indépendante illustre une tendance inquiétante : gouverner par la communication et les statistiques partielles, au lieu d’affronter les défis structurels.

L’INS met en avant une croissance de 3,2 % pour rassurer l’opinion et les bailleurs, mais Ecoweek rappelle que cette croissance est insuffisante pour absorber le chômage et que c’est une croissance qui repose sur la consommation et l’endettement et non sur un regain productif.

L’investissement, clé de tout développement durable ne satisfait pas au potentiel du site Tunisie. Un pays, estime Hechmi Alaya, qui est sorti de la compétition régionale et mondiale dans l’attraction des capitaux et des compétences.

Pour terminer, nous ne pouvons pas ne pas relever qu’l’INS et Ecoweek racontent deux histoires différentes sur une même économie. Le premier vante une embellie passagère, le deuxième décrit une dégradation structurelle profonde.

« Croissance conjoncturelle ou mirage statistique ? L’économie tunisienne joue son avenir.»

 

A supposer que la vérité se situe entre les deux, il est urgent que les décideurs tunisiens arrêtent ces espèces de réflexes devenus structurels, cette fuite en avant et le déni d’une réalité économique peu reluisante aggravée par la promulgation de lois antiéconomiques et   affrontent les véritables défis : rétablir un climat propice à l’investissement, moderniser l’appareil productif, rattraper le retard numérique et restaurer la confiance des investisseurs. Faute de quoi, la croissance annoncée aujourd’hui ne sera qu’un mirage de plus dans le désert économique tunisien.

Et puis une question déterminante : combien de temps encore la Tunisie pourra-t-elle masquer ses faiblesses derrière des statistiques conjoncturelles ?

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 3,2 % — Taux de croissance du PIB au 2e trimestre 2025 (INS)
  • 72,5 Mds TND — Montant du déficit d’investissement accumulé entre 2010 et 2024
  • 15,1 % — Taux moyen d’investissement 2020-2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010
  • 936 M USD — IDE reçus en 2024, soit seulement 1,8 % des flux en Afrique du Nord
  • 0,06 % — Part de la Tunisie dans l’économie numérique mondiale.

 

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Tourisme : Quels atouts expliquent le retour en force de la Tunisie ?

Von: hechmi
18. August 2025 um 18:02

TourismeEn 2025, la Tunisie émerge comme une sérieuse concurrente du Maroc sur la scène touristique, un phénomène amplement relayé par la presse française. Historiquement, le Maroc a longtemps dominé l’imaginaire des voyageurs francophones avec ses cités impériales, ses souks animés et ses paysages désertiques. Cependant, plusieurs facteurs semblent inverser la tendance, propulsant la Tunisie au rang de destination montante.

L’offensive tunisienne

Le retour en grâce de la Tunisie n’est pas un hasard. Après des années de turbulences post-révolutionnaires, le pays a su rebâtir son infrastructure touristique et rassurer les visiteurs sur leur sécurité. Les hôteliers ont modernisé leurs établissements, investissant massivement pour améliorer la qualité de l’accueil et des services. La promotion ciblée des plages idylliques de Djerba, des ruines romaines de Carthage ou encore des oasis du sud a su séduire un public en quête d’authenticité et de nouveauté.

Un des atouts majeurs de la Tunisie est son excellent rapport qualité-prix. Face à une inflation croissante au Maroc, le coût de la vie et des vacances en Tunisie demeure très attractif, un argument de poids pour les familles et les jeunes voyageurs. La proximité géographique avec l’Europe et la facilité des liaisons aériennes jouent également en sa faveur.

Le Maroc face à un défi

De son côté, le Maroc doit faire face à une concurrence accrue. Bien que le royaume continue d’attirer des millions de touristes, certaines voix s’élèvent pour dénoncer une certaine uniformisation de l’offre et des prix jugés parfois excessifs. La presse française, notamment, souligne que le Maroc pourrait bénéficier d’une diversification de ses produits touristiques pour ne pas se reposer uniquement sur ses acquis traditionnels.

La Tunisie, en misant sur un tourisme plus diversifié, incluant des expériences culturelles, écologiques et bien-être, se positionne comme une alternative rafraîchissante. Cette “nouvelle rivalité” s’annonce saine et bénéfique pour les deux nations. Elle stimule l’innovation et l’excellence, offrant au final un éventail de choix plus large aux touristes.

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FIC2025 : un récital de May Farouk ravive la magie d’Oum Kalthoum

Von: walid
18. August 2025 um 17:43

L’amphithéâtre romain de Carthage a vibré, dans la soirée du samedi 16 août 2025, sous un frémissement d’émotion et de nostalgie, au rythme du concert de la chanteuse égyptienne May Farouk, rendant hommage à Oum Kalthoum, pour le cinquantenaire de sa disparition.

Transmise en direct sur la chaîne nationale El Wataniya ainsi que sur trois chaînes égyptiennes, la soirée, rehaussée par la présence de Bassem Hassan, ambassadeur d’Egypte en Tunisie, a été ponctuée par la projection sur grand écran d’extraits de la visite d’Oum Kalthoum en Tunisie, en mai 1968, offrant au grand public un retour dans le temps et un éclairage unique sur le lien de l’astre d’Orient avec la Tunisie.

Accompagnée d’un orchestre tunisien de près de quarante musiciens sous la baguette du maestro Mohamed Lassoued, May Farouk, émue et fière de se produire sur la scène mythique de Carthage, a fait ressurgir les grands classiques de la diva à travers un récital qui restera incontestablement gravé dans la mémoire du Festival International de Carthage et de son public.

Dès son entrée sur scène, May Farouk qui vient d’inscrire son nom dans les annales du FIC, a imposé une présence à la fois sobre et radieuse. Drapée dans une élégance classique qui rappelle celle de l’illustre diva aux années 1960, elle a conquis le public par la maîtrise de sa voix puissante et la profondeur de son interprétation. Son timbre ample, soutenu par un vibrato puissant et nuancé, conférait à chaque morceau une force et une beauté qui allaient droit au cœur.

Tout au long du concert, sur près de deux heures et demi, l’orchestre, maître des nuances et des rythmes, a porté avec grâce la voix de May Farouk, qui enchaînait les mélodies immortelles d’Oum Kalthoum, comme “el hob kollou”, “alf lila wlila”, “fet el maad”, “hadhihi laylati”, “siret el hob”…offrant à chaque fois un souffle neuf. Son habilité vocale à habiter chaque mot et chaque silence a donné au public conquis l’impression d’assister à un voyage dans le temps, à la frontière entre passé et présent.

Le moment fort de la soirée demeure sans doute son interprétation finale de “enta omri”, ce titre qui est devenu, depuis sa sortie au début des années soixante, un hymne d’amour et de passion. Dans un respect fidèle à l’original, mais avec une touche contemporaine discrète, May Farouk a su raviver la magie de ce chef-d’œuvre intemporel du tarab.

Au-delà de la performance technique, c’est la maitrise à la perfection de May Farouk qui a marqué l’auditoire. Sa voix, à la fois fidèle à l’école “kalthoumiyet” et empreinte de sa propre identité, a révélé combien cet héritage demeure vivant. Elle n’a pas seulement interprété Oum Kalthoum : elle l’a chantée, portée par le raffinement d’un héritage et l’élégance d’une diva.

Avec ce concert à guichets fermés, la 59ème édition du Festival international de Carthage a revisité, à travers cette programmation, un pan de l’âge d’or de la musique arabe, porté par les voix qui ont marqué le XXème siècle par leur virtuosité et leur répertoire.

Cinquante ans après la disparition de la plus grande voix du monde arabe, le public du FIC, au summum de l’exaltation, a pu revivre la splendeur de cette époque légendaire, celle d’un art qui continue de résonner, porté par des artistes qui trouvent en Oum Kalthoum une source d’inspiration et un horizon d’excellence.

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Défis du Chott 2025 : là où le désert éprouve l’audace

18. August 2025 um 17:37

Au cœur du sud tunisien, le Chott El Jerid s’étend comme une mer immobile, figée sous une croûte de sel qui scintille à perte de vue. Un décor que l’on croirait hors du temps. Pourtant, chaque automne depuis 28 ans, cette immensité se transforme en arène vivante : un terrain de jeu pour celles et ceux qui aiment se mesurer à plus grand qu’eux.

Le 25 octobre 2025, ils seront 450 — coureurs, randonneurs, aventuriers — à y éprouver leurs limites, ressentir l’adrénaline et inscrire leur nom dans l’histoire des Défis du Chott. Ici, la course n’est pas qu’un chronomètre : c’est une traversée sensorielle, un face à face avec un paysage qui est à la fois allié et adversaire.

Les Foulées du Monde : une tribu guidée par l’intuition

L’histoire commence dans les années 90, quand Philippe Genesio, face à l’immensité blanche, refuse de n’y voir qu’un vide. Il y perçoit un tracé invisible, une ligne d’horizon à rejoindre, une épreuve à inventer. De cette vision naissent les Foulées du Monde, une association de bénévoles passionnés, animés par un goût commun de l’effort et de la découverte.

Depuis, ils transforment chaque année cette intuition en un rendez-vous international où toutes les disciplines trouvent leur place : marathon, semi, 10 km, raids multisports, VTT, marche nordique, rollers, stages motorisés… Plus de 12 000 participants ont déjà foulé le Chott, laissant derrière eux une trace invisible mais mémorable.

Pour cette 28ᵉ édition, les parcours ont été repensés. Certains stimulent les muscles, d’autres l’orientation, tous défient la stratégie autant que l’endurance. Les 450 participants vivront chacun leur propre récit : une aventure où l’effort se transforme en récompense, et où le désert façonne les caractères autant que les corps.

Mais l’édition 2025 promet plus qu’un dossard. Les organisateurs proposent des séjours complets : vols aller-retour, hébergement, repas et un programme d’activités conçu pour vivre le désert de l’intérieur.

Entre deux épreuves, les participants peuvent explorer les oasis, déambuler dans les villages, rencontrer des artisans, s’asseoir autour d’un thé à la menthe, ou lever les yeux vers un ciel constellé d’étoiles. On repart avec des souvenirs qui ne tiennent pas seulement dans un album photo : ici, la performance sportive se mêle à la découverte culturelle et sensorielle.

Défis du Chott 2025 : courir, ressentir, se souvenir

Début septembre 2025, l’Institut français de Tunisie accueillera la conférence de presse officielle. Philippe Genesio et son équipe y dévoileront les détails des parcours, les nouveautés et les ambitions de cette édition. L’occasion de mesurer que les Défis du Chott ne sont pas seulement une compétition : ce sont des histoires qui se tissent, des rencontres qui changent les trajectoires, un projet où le sport devient un langage universel.

Chaque édition porte le même message : ici, la victoire ne se mesure pas uniquement en minutes et en secondes. Ce qui compte, c’est d’avoir osé, d’avoir ressenti, d’avoir partagé.

Ceux qui traversent le Chott repartent changés, porteurs d’un fragment de désert qui ne les quittera plus. Et à chaque édition, une page nouvelle s’ajoute à cette aventure humaine et sportive qui, depuis près de trois décennies, continue de repousser l’horizon.

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Bourse Tunis : Recul de l’indice, Monoprix chute, BTE progresse

18. August 2025 um 17:21

Le marché boursier a clôturé la séance en territoire négatif. L’indice de référence a inscrit une baisse de 0,19 % à 11 816,9 points, dans un volume modeste de 7 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre BTE s’est retrouvé en haut de l’affiche. Sans faire l’objet de transactions sur la séance, l’action de la banque s’est bonifiée de 4,4 % à 4,5 D.

Le titre CIMENTS DE BIZERTE a affiché un bon parcours boursier. Sans drainer des flux sur la séance, l’action du cimentier a signé une avancée de 4,3 % à 0,490 D.

Le titre MONOPRIX a accusé la plus forte baisse de la séance. Dans un volume de 6 mille dinars, l’action du spécialiste de la grande distribution a enregistré une régression de 4,5 % à 6,210 D.

Le titre TELNET a terminé la séance sur une note morose. L’action a reculé de 3,2 % à 7,010 D, dans un volume de 33 mille dinars sur la séance.

Le titre SFBT a chapeauté le palmarès des échanges. L’action du géant de l’agroalimentaire a clôturé la séance sur une note d’optimisme (+0,3 % à 12,110 D), en alimentant le marché avec des capitaux de 1,4 MD (soit 20 % du volume échangé sur le marché).

Site web : BTE

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Festival du Film Africain de Louxor 2026 : ouverture des candidatures jusqu’au 25 novembre

Von: walid
18. August 2025 um 15:08

Le Festival du Film Africain de Louxor (LAFF, Egypte) a annoncé l’ouverture des candidatures pour sa 15ème édition, qui se tiendra du 30 mars au 5 avril 2026. Les réalisateurs africains ainsi que les cinéastes de la diaspora sont invités à soumettre leurs œuvres jusqu’au 25 novembre 2025 via le site officiel du festival. Les films présentés devront impérativement avoir été produits en 2025 et n’avoir jamais été projetés en Egypte.

Le festival propose quatre compétitions principales : les longs métrages de plus de 60 minutes (fiction, documentaire et animation), les courts métrages réservés exclusivement aux cinéastes africains, les films de la diaspora destinés aux réalisateurs africains établis hors du continent (portant un regard international sur l’Afrique), ainsi qu’une compétition dédiée aux jeunes talents des gouvernorats de Louxor et de Qena d’Egypte.

Après un hommage réservé lors de la 14ème édition en 2025 à la mémoire du journaliste et critique de cinéma tunisien Khemais Khayati, la 15ème édition rendra un hommage à la mémoire du grand cinéaste égyptien feu Youssef Chahine, placé sous le thème “Youssef Chahine… une histoire égyptienne”, à l’occasion du centenaire de sa naissance.

Pour rappel, la 14ème édition avait distingué le court-métrage tunisien “Loading” d’Anis Lassoued, qui a remporté le deuxième prix du meilleur court-métrage, et récompensé Amal Mannai par le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans “Asfour Jenna” de Mourad Ben Cheikh, sélectionné en compétition officielle des longs métrages de cette édition.

Le Festival international du Film Africain de Louxor (LAFF) vise à promouvoir le cinéma africain, à créer des passerelles entre réalisateurs du continent et de la diaspora, et à faire de Louxor un carrefour cinématographique et culturel de premier plan.

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Tunisie : ateliers, spectacles et observations astronomiques au festival des sciences d’Agareb

Von: walid
18. August 2025 um 14:56

La Cité des Sciences à Tunis (CST) organise, du 06 au 08 septembre prochain, le festival des sciences à Agareb.

Selon une publication diffusée sur la page officielle de la CST, cet évènement s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation, la diffusion et la promotion de la culture scientifique et de l’innovation auprès des différentes catégories de la société et sur l’ensemble du pays.

Une exposition de mathématiques accompagnée de visites guidées sera ouverte pour tous les visiteurs en marge du festival.

Des ateliers scientifiques en biologie moléculaire ; environnement ; astronomie et des shows scientifiques avec l’azote liquide ; la pression et le vide; des animations avec des casques de réalité virtuelle sont aussi programmés.

Il s’agit également d’organiser des séances de spectacles astronomiques au mini-planétarium itinérants, des projections animées de films documentaires sur l’environnement et une soirée astronomique dédiée spécialement à l’éclipse lunaire totale du dimanche 7 septembre 2025.

Une Conférence grand public sur l’éclipse lunaire totale et des observations du ciel par les télescopes figurent aussi au programme.

A noter que le festival aura lieu dans la ville de Agareb entre la salle de la Commune, la Maison de la Culture, la Médiathèque et la Place de la médina.

L’entrée est libre et gratuite à tous, selon la CST.

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Festival Cinétoile 2025 à Nabeul : art, cinéma et rencontres internationales sous les étoiles

18. August 2025 um 14:50

Le festival international du court métrage Cinétoile revient dans une huitième édition du 24 au 29 août 2025. Ce nouveau rendez-vous cinématographique se déroulera au site archéologique Néapolis, au fort de Hammamet et au Centre culturel Néapolis à Nabeul (Cap Bon).

En attendant d’annoncer sa programmation, le festival a dévoilé l’affiche officielle signée par l’artiste Shawki Boukef, une identité visuelle, où l’art et le symbole se rencontrent. Sur fond d’horizon marin constellé d’étoiles, une mouette au regard vif, parée de coquillages, domine les vagues comme une sentinelle du large. Entre l’écume et la lumière, l’oiseau devient métaphore du cinéma tout court : libre, audacieux, prêt à s’élancer vers d’autres rivages. Les marches rouges qui se perdent dans la mer évoquent l’ascension vers l’écran, porte ouverte sur des récits venus du monde entier, invitant à un voyage cinématographique où chaque court métrage est une étoile nouvelle dans le firmament de Cinétoile.

Organisé par la délégation régionale aux affaires culturelles de Nabeul, avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc) et de la municipalité de Nabeul, le festival rassemble chaque année des cinéphiles, des réalisateurs, des producteurs et des critiques du monde entier, créant ainsi un espace de rencontre et d’échange autour du cinéma.

Depuis sa création en 2017, le festival “Cinétoile” s’est imposé comme un événement culturel offrant dans la région une sélection de films et d’activités variées autour du cinéma. Le surnom “Cinéma sous les étoiles” prend tout son sens avec des projections nocturnes en plein air qui invitent le public à vivre le cinéma autrement, sous le ciel étoilé.

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Huawei nommé leader dans le Magic Quadrant de Gartner® pour la gestion des conteneurs

18. August 2025 um 14:33

Le 6 août, Gartner a publié le Magic Quadrant pour la gestion des conteneurs 2025, positionnant Huawei dans le quadrant des leaders. Cette reconnaissance est attribuée à l’expertise approfondie et aux investissements stratégiques de Huawei Cloud dans Cloud Native 2.0. Huawei Cloud est à l’avant-garde, en lançant plusieurs produits de conteneur innovants tels que CCE Turbo, CCE Autopilot, Cloud Container Instance (CCI) et le service distribué natif du cloud UCS. Ces produits fournissent l’infrastructure native du cloud optimale pour la gestion de charges de travail conteneurisées à grande échelle et évolutives dans les cloud publics, les cloud distribués, les cloud hybrides et les environnements de périphérie.

Huawei Cloud est compétitif dans tous les exemples d’utilisation étudiés, y compris les nouvelles applications natives du cloud, la conteneurisation des applications existantes, les conteneurs IA, les applications de périphérie et les applications cloud hybrides, en particulier dans le domaine des conteneurs IA.

Huawei Cloud est un contributeur open source actif et un leader dans l’écosystème de technologie native du cloud. En tant que contributeur de longue date à la Cloud Native Computing Foundation (fondation CNCF), Huawei Cloud a participé à 82 projets de la CNCF, détient plus de 20 postes de mainteneur de projet, et est le seul fournisseur de cloud chinois à occuper un poste de vice-président au sein du Comité de supervision technique (TOC) de la CNCF. Huawei Cloud a fait don de plusieurs projets à la CNCF, dont KubeEdge Karmada, Volcano et Kuasar, et a contribué à des projets de référence tels que Kmesh, openGemini et Sermant en 2024.

Huawei Cloud offre la matrice de produits de conteneur la plus complète du secteur, couvrant le cloud public, le cloud distribué, le cloud hybride et les scénarios de périphérie. Il a été largement adopté dans des secteurs tels que l’Internet, la finance, la fabrication, le transport, l’électricité et l’automobile, offrant une valeur native du cloud omniprésente. En outre, les services de conteneurs Huawei Cloud sont activement déployés dans le monde entier. La croissance rapide de l’informatique native du cloud est largement reconnue par les utilisateurs du monde entier et aide continuellement à la réussite des entreprises des clients.

Starzplay, une plateforme OTT au Moyen-Orient et en Asie centrale, a utilisé le CCI Huawei Cloud pour passer à une architecture sans serveur. Ce changement a permis à la plateforme de gérer des millions de demandes d’accès pendant la Coupe du monde de cricket 2024, tout en réduisant les coûts des ressources de 20 %.

Ninja Van, l’un des principaux fournisseurs de services logistiques rapides à Singapour, a entièrement conteneurisé ses services à l’aide de du CCE Huawei Cloud. Cette architecture de service d’IA native du cloud est à la fois agile et efficace, garantissant un service ininterrompu pendant les heures de pointe et améliorant l’efficacité du traitement des commandes de 40 %.

Chilquinta Energía, l’une des trois principales compagnies d’électricité du Chili, a mis à niveau sa grande plateforme de données vers une architecture native du cloud à l’aide du CCE Turbo Huawei Cloud. La nouvelle plateforme affiche une amélioration de 90 % des performances moyennes, propulsant Chilquinta vers des opérations plus intelligentes et automatisées.

Konga, la plateforme de e-commerce la plus complète du Nigeria, est entièrement passée à une architecture native du cloud basée sur CCE Turbo. Cette approche agile et flexible a efficacement assuré une expérience d’achat fluide pour ses millions d’utilisateurs actifs mensuels.

Meitu, l’une des principales plateformes de création visuelle en Chine, exploite les services cloud CCE et Ascend pour gérer efficacement les ressources de calcul IA. Cela prend en charge le déploiement et l’inférence de divers modèles et algorithmes, assurant une itération rapide de la formation à grande échelle et permettant à 200 millions d’utilisateurs actifs mensuels de partager leurs moments de vie en temps réel.

À l’ère de l’IA, Cloud Native 2.0 a été entièrement mis à niveau pour intégrer l’intelligence. Huawei Cloud construit une infrastructure AI native du cloud de nouvelle génération alimentée par des technologies d’IA avancées.

  • Dans le cloud pour l’IA, les clusters d’IA CCE forment l’infrastructure native du cloud pour les supernœuds CloudMatrix384. Ces clusters offrent une planification à grande échelle tenant compte de la topologie des supernœuds, une mise à l’échelle de la séparation PD, une mise à l’échelle automatique tenant compte des caractéristiques de la charge de travail de l’IA et des démarrages de conteneurs ultra-rapides. Ces fonctionnalités accélèrent considérablement l’entraînement et l’inférence de l’IA, améliorant l’efficacité globale des tâches d’IA.
  • L’IA révolutionne également l’expérience des services cloud. Huawei Cloud s’engage à intégrer l’IA dans ses offres cloud et a lancé CCE Doer. CCE Doer intègre des agents d’IA tout au long du processus d’utilisation des conteneurs, fournissant des Q&R, des recommandations et des diagnostics intelligents. Il peut diagnostiquer plus de 200 scénarios d’exception critiques avec un taux de précision des causes premières supérieur à 80 %, ce qui permet une gestion automatisée et intelligente des clusters de conteneurs.
  • Le natif du cloud évolue rapidement vers le sans serveur. Huawei Cloud propose deux produits de conteneur sans serveur : le CCE Autopilot du cluster Kubernetes sans serveur et l’instance de conteneur sans serveur CCI, qui permettent aux utilisateurs de se concentrer sur le développement d’applications et d’accélérer l’innovation des services. Les conteneurs sans serveur d’informatique générale et d’informatique générale Kunpeng récemment lancés améliorent la rentabilité de l’informatique jusqu’à 40 %, ce qui en fait la solution évolutive idéale pour les entreprises dont le trafic est multiplié par dix.

Huawei Cloud continuera à s’associer avec des opérateurs mondiaux pour faire progresser les innovations technologiques natives du cloud et partager ses réussites. Cette collaboration entraînera une transformation sans précédent du secteur, ouvrant de nouvelles opportunités pour une société numérique plus inclusive, plus accessible et plus résiliente.

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Source : Gartner, Magic Quadrant for Container Management 2025, 6 August 2025

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GARTNER, MAGIC QUADRANT et PEER INSIGHTS sont des marques déposées de Gartner, Inc. et/ou de ses filiales aux États-Unis et dans le monde, et sont utilisées ici avec autorisation. Tous droits réservés.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 18 août 2025

18. August 2025 um 13:28

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.895 2.972
Euro EUR 1 3.375 3.454
Yen Japonais JPY 1000 19.431 20.163
Livre Sterling GBP 13 3.879 4.025
Franc Suisse CHF 10 35.354 36.873

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Afrobasket 2025 : la Tunisie se qualifie pour les barrages après sa victoire contre Madagascar

Von: hechmi
18. August 2025 um 13:22

La sélection tunisienne de basket-ball, double championne d’Afrique en titre, a validé son billet pour les barrages menant aux quarts de finale de l’Afrobasket 2025, qui se déroule du 12 au 24 août à Luanda, en Angola, à la faveur de sa victoire, ce dimanche, aux dépens du Madagascar 81-60 pour le compte de la 3e journée du groupe B.

Le Cinq national restait, rappelle-t-on, sur deux défaites consécutives lors des deux premières journées contre le Cameroun 65-86 et le Nigéria 66-87.

Lors des barrages, les coéquipiers d’Omar Abada, 3es du groupe B, affronteront le 2e du groupe A.

Pour rappel, le groupe A est composé de la Côte d’Ivoire, de la RD Congo, du Cap-Vert et du Rwanda, tandis que dans le groupe C figurent l’Angola, le Soudan du Sud, la Guinée et la Libye et dans le groupe D le Sénégal, le Mali, l’Egypte et l’Ouganda.

A noter que les premiers de chaque groupe se qualifient directement pour les quarts de finale, tandis que les deuxièmes et troisièmes disputeront les barrages.

Résultats des matchs de la Tunisie et le classement du groupe B:

Mercredi 13 août :

Tunisie – Cameroun 65-86

Nigéria – Madagascar 77-59

Vendredi 15 août :

Tunisie – Nigeria 66-87

Cameroun – Madagascar 80-77

Dimanche 17 août :

Tunisie – Madagascar 81-60

Cameroun – Nigéria (17h30)

Classement: J Pts

1- Cameroun 2 4

2- Nigeria 2 4

3- Tunisie 3 4

4- Madagascar 3 2

 

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Échec à Genève : pas de traité contraignant contre la pollution plastique malgré l’engagement de la Tunisie

Von: walid
18. August 2025 um 13:06

Sous l’effet d’un “sabotage” d’un groupe d’Etats pétroliers, les pourparlers intenses de deux semaines à Genève, ont clôturé sur un échec désolant concernant un traité contraignant contre la pollution plastique. Ce traité aurait aidé à la prise de décision pour protéger les générations futures d’un danger rampant qui menace l’environnement et la santé humaine, partout dans le monde.

Des délégués de quelque 170 pays membres de l’ONU, représentés à la cinquième et en principe dernière réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour un traité contre la pollution plastique (INC-5), à Genève, n’ont pas réussi à s’entendre sur un texte consistant, sans réserves qui obligerait les gouvernements à agir et donnerait lieu à des propositions de lois anti-pollution plastique.

Les membres de la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), dont la Tunisie fait partie, ont déploré, cet échec, “d’autant plus que l’accord était à notre portée”.

“Cette impasse est une leçon collective : le consensus à tout prix s’est, une fois encore, révélé incapable de produire un traité à la hauteur de l’urgence de la crise, pourtant tant attendu par le monde entier. Si les processus multilatéraux demandent du temps et de la patience, ils savent aussi se réinventer et prendre des formes diverses”, a indiqué la coalition dans un communiqué de presse.

Plus de 50 parlementaires issus de plus de 30 pays, ont annoncé qu’ils se mobiliseront, unis par la volonté commune, pour travailler ensemble à la résolution de cette crise.

Contacté par l’agence TAP, Riadh Jaidane, membre de la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), qui a assisté aux négociations de Genève, a souligné que “la position de la Tunisie a été claire dans le cadre de ces négociations. Elle est pour un traité contraignant en dépit des démarches qui en résultent pour changer les lois, certains systèmes de production économique et aussi les mentalités”.

“Malheureusement, après 10 jours de négociations, les 184 pays réunis à Genève ne sont pas parvenus à adopter un traité contraignant pour mettre fin à la pollution plastique malgré tous les efforts de la société civile, de notre coalition et de tous les Etats qui partagent notre position”, a-t-il dit

“C’est Dommage pour notre planète mais nous ne lâcherons pas. Le combat continue. Nous sommes environ 50 parlementaires à décider d’agir au niveau national, chacun de son côté, pour proposer des initiatives et pourquoi pas des projets de loi contre la pollution plastique qui défigure notre environnement et constitue un vrai danger aujourd’hui pour la santé humaine et pour les jeunes générations, notamment les micro-particules en plastique, présentes partout”.

“En tant que parlementaire tunisien, j’estime que la lutte contre la pollution plastique transcende les frontières et nécessite une action coordonnée au plus haut niveau intergouvernemental mais aussi interparlementaire”, a laissé entendre Jaidane.

“C’est Dommage pour notre planète mais nous ne lâcherons pas. Le combat continue. Nous sommes environ 50 parlementaires à décider d’agir au niveau national, chacun de son côté, pour proposer des initiatives et pourquoi pas des projets de loi contre la pollution plastique qui défigure notre environnement et constitue un vrai danger aujourd’hui pour la santé humaine et pour les jeunes générations, notamment les micro-particules en plastique, présentes partout”.

Le parlementaire tunisien croit aussi en l’urgence d’Intensifier “le plaidoyer auprès de nos gouvernements respectifs pour défendre un traité ambitieux et contraignant qui s’attaque véritablement aux causes profondes de cette crise environnementale”

Il a affiché son optimisme quant à une prise de conscience dans l’avenir et aussi “à notre capacité collective à relever le défi de la pollution plastique. Avec la détermination des parlementaires du monde entier, l’engagement croissant de la société civile et l’innovation technologique, nous avons tous les outils pour transformer cette crise en opportunité”.

Selon la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), “l’intérêt de nos citoyens et la protection de l’environnement dans lequel ils naissent et s’épanouissent doivent être la boussole de toute action. En tant que représentants élus du peuple, c’est également notre devoir et notre engagement”.

Les membres de la coalition ont appelé, par ailleurs, les gouvernements du monde entier à poursuivre les discussions avec efficacité et détermination, afin d’aboutir à un traité ambitieux, juridiquement contraignant et clairement défini,

capable de répondre à l’urgence et à l’ampleur de la pollution plastique à l’échelle mondiale.

Ils estiment que l’absence de traité aujourd’hui “ne réduit en rien notre capacité d’agir. Notre coalition reste mobilisée

: quelles que soient les suites des négociations, nous continuerons ce combat. Avec ou sans texte, nous travaillerons sans relâche et utiliserons tous les leviers législatifs à notre disposition pour faire entendre la voix de nos concitoyens.

Face à l’urgence de la crise plastique, nous agirons dans un esprit de collaboration et avec les plus hauts standards de protection environnementale et sanitaire”.

L’ICEPP est un groupe de travail composé de plus de 50 parlementaires du monde entier, dont la Tunisie, rassemblés autour de la volonté commune de répondre à la crise mondiale de la pollution plastique. Cette initiative s’inscrit dans

l’agenda du Comité de Négociations Intergouvernemental et s’appuie sur l’expérience et l’expertise de ses membres pour sensibiliser, informer et agir avec constance et détermination pour éradiquer la menace de la pollution plastique.

Il y’a lieu de rappeler que la Tunisie, à l’instar de l’ensemble des pays mediterranéens, est très touchée par la pollution plastique, notamment, dans le milieu marin et sur les plages.

Dans le cadre du programme “Adoptez une plage” visant à surveiller les déchets marins en Tunisie en 2023-2024, des données recueillies sur le terrain par des bénévoles du Fonds mondial pour la nature WWF-Agfrique du nord- Bureau de Tunis, sur différentes plages tunisiennes ont montré que les déchets plastiques dominent largement les côtes.

Plus de de 30 000 petits morceaux de plastique, 23 000 bouchons en plastique, 17 000 pailles en plastique

12 000 morceaux de polystyrène ont été détectés et collectés.

De grandes quantités de mégots de cigarettes, dont le nombre a dépassé les 78 000 ont été aussi enregistrées. Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau. Les mégots de cigarettes contiennent, en plus, des substances chimiques toxiques qui peuvent nuire à la faune marine et à l’écosystème.

Les taux de pollution les plus élevés ont été enregistrés sur les plages de “Kheireddine ” (3 766 morceaux/100 mètres) et “Mahdia” (1 775 morceaux/100 mètres).

D’après le WWF- Afrique du Nord, ces données soulignent la nécessité urgente de changer nos comportements et de renforcer les efforts de sensibilisation et de protection de l’environnement.

La prochaine réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour une autre tentative de parvenir à un consensus contre un traité anti-pollution plastique (INC-5-3), pourrait se tenir, fort probablement à Genève aussi, a fait valoir le parlementaire tunisien, sans mentionner une date précise.

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Microfinance en Tunisie : un recours alternatif face à la baisse des crédits bancaires

Von: walid
18. August 2025 um 12:48

Les indicateurs et données disponibles confirment que le secteur de la microfinance en Tunisie a commencé à prendre une place importante parmi un large segment des couches sociales tunisiennes, compte tenu de la difficulté d’accès aux prêts bancaires, notamment ceux liés au crédit à la consommation, comme en témoigne le fait que plus de 804 mille Tunisiens ont obtenu des prêts auprès des établissements de microfinance.

Au cours des trois premiers mois de cette année, les établissements de microfinance ont accordé 113 583 prêts. Le recours à ce type de financement est devenu un mécanisme alternatif pour l’accès aux prêts, ce qui a donné aux institutions de microfinance du pays une plus grande marge de manœuvre pour se positionner sur la scène financière générale du pays.

Dans ce contexte, l’analyste financier Bassam Naifer a déclaré qu’à la lumière de la baisse notable des prêts bancaires non professionnels en Tunisie, « il faut prêter attention à la question de la demande croissante pour le domaine de la microfinance, qui est devenu un bailleur de fonds pour les Tunisiens ».

Il a expliqué qu’au cours du premier trimestre 2025, les encours de crédits pour la microfinance a augmenté de 33,7 millions de dinars (MD), notant qu’une partie de la baisse de l’encours de crédits bancaires a été exploitée par le secteur de la microfinance, bien que son taux d’intérêt soit élevé, mais son obtention est plus facile et sans complications administratives par rapport au financement bancaire.

Le responsable a révélé que plus de 804 800 tunisiens ont obtenu un prêt auprès des établissements de microfinance par l’encours de crédits dans le secteur d’une valeur de 2 596 millions de dinars.

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Sarra Zaafrani Zenzri au Japon pour la 9ᵉ Conférence internationale sur le développement de l’Afrique

18. August 2025 um 12:40

La cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a quitté lundi, Tunis, vers la ville japonaise Yokohama pour participer à la 9eme Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Africain (TICAD 9).

Elle est accompagnée dans sa visite au Japon, par des responsables du de la présidence de la du gouvernement et du département des affaires étrangères .

Au programme de la visite figurent des entretiens et rencontres avec des responsables japonais et africains. Le chefs de   gouvernement japonais et plusieurs chefs d’Etats et des  gouvernements africains prennent part à ce sommet.

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Cybersécurité : l’ANC met en garde contre les risques liés aux moteurs de recherche IA

Von: hechmi
18. August 2025 um 12:23

L’Agence nationale pour la cybersécurité (ANC) a appelé à plus d’attention lors de l’utilisation des moteurs de recherche utilisant l’intelligence artificielle pour protéger les données personnelles et sensibles.

L’Agence a fourni un ensemble de conseils pratiques pour protéger les données personnelles lors de l’utilisation des moteurs de recherche utilisant l’intelligence artificielle, y compris l’écartement de la saisie de données sensibles et personnelles (saisie d’un numéro d’identification ou d’un passeport, écriture de mots de passe et de cartes bancaires) et l’abstention d’entrer des informations médicales ou des secrets professionnels.

À cet égard, elle a souligné la nécessité de vérifier la crédibilité du moteur de recherche, d’utiliser des plateformes officielles et fiables basées sur des politiques de confidentialité claires, et de revoir les conditions d’utilisation pour savoir comment les données sont utilisées.

Elle a mis en garde, dans son précédent communiqué, contre le piratage et l’exploitation des vulnérabilités en évitant de cliquer sur les liens suspects qui peuvent apparaître dans les résultats de recherche et en utilisant un programme de protection mis à jour.

L’agence a appelé à limiter l’accès aux résultats de recherche, en évitant de partager les résultats ou de copier des liens contenant des informations privées quand le besoin se fait sentir, et en utilisant le mode privé ou la navigation sécurisée.

Dans le même contexte, elle a recommandé la surveillance régulière de l’historique des recherches, la suppression de l’historique s’il inclut des termes de recherche sensibles et l’utilisation d’outils de gestion de la confidentialité fournis par le moteur.

 

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Pollution marine : plus de 30 000 fragments plastiques recensés sur les côtes tunisiennes

Von: walid
18. August 2025 um 11:10

Les déchets plastiques dominent largement les côtes tunisiennes, selon les résultats du programme de suivi « Adopte une plage » du WWF–Afrique du Nord pour la saison 2023–2024.

Plus de 30 000 fragments plastiques de petite taille ont été recensés, ainsi que 23 mille bouchons, 17 mille pailles et 12 mille morceaux de polystyrène (styrofoam, dit « panneau bleu »).

Les bénévoles ont aussi ramassé plus de 78 mille mégots de cigarettes sur différents littoraux.

Les plus fortes densités de déchets ont été enregistrées à Kheïreddine (3 766 objets/100 m) et sur la plage de Mahdia (1 775 objets/100 m).

Le WWF a souligné l’urgence de changer les comportements et de renforcer la sensibilisation et la protection de l’environnement.

Les données, issues d’une science participative mobilisant des centaines de volontaires, s’appuient sur un protocole éprouvé utilisé par l’INSTM et sur le mécanisme « Adopter une plage » du PNUE pour l’éducation et la surveillance des déchets marins.

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Exportations de fruits tunisiens : la Libye reste premier client avec plus de 57 MD

Von: walid
18. August 2025 um 10:35

De 1er janvier au 15 aout 2025, la Tunisie a exporté 24 mille tonnes de fruits pour une valeur de 96,3 MD, contre 20,6 mille tonnes d’une valeur de 64,1 MD, au cours de la même période de l’année 2024, selon les données du Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits).

La Libye demeure, ainsi, premier client de la Tunisie avec 20,2 mille tonnes pour plus de 57 MD contre 16,3 mille tonne d’une valeur de 45,2 MD, au cours de la même période de l’année 2024.

Les Émirats Arabes Unis passent au deuxième rang, en terme d’exportation pour atteindre 13,8 MD provenant de l’exportation de 775 tonnes de fruits.

Les ventes de fruits de la Tunisie ont progressé, également, vers les nouveaux marchés tels que : l’Inde (5,2 MD)et le Qatar(2,5 MD).

Pour les partenaires traditionnels de la Tunisie, les données du GIFruits ont noté que la France a importé 1 031 tonnes de fruits d’une valeur de 2,7 MD tandis que les exportations tunisiennes vers l’Italie ont baissé pour se situer à 886 tonnes, contre 2 482 tonnes d’une valeur de 4,6 MD, au cours de la même période de l’année 2024. Les exportations concernent particulièrement la pastèque et les fruits à noyaux (abricots et pêches).

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