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Gestern — 11. Oktober 2025Haupt-Feeds

Anna Castiglia et Daly Triki célèbrent la langue italienne en musique à Tunis

11. Oktober 2025 um 17:53

Le Théâtre El Hamra abritera le mardi 14 octobre 2025 à 19h un concert où se rencontreront la chanteuse-compositrice italienne Anna Castiglia, l’une des voix les plus prometteuses de la nouvelle scène musicale italienne d’auteurs, et le musicien tunisien Daly Triki, artiste éclectique mêlant tradition et expérimentation dans une recherche sonore personnelle et innovante.

“Cette rencontre en musique, entre mots et sons” vise  à “célébrer l’italien comme langue vivante, créative et ouverte sur le monde”, indique l’Institut culturel italien à Tunis.

L’événement s’inscrit également dans le programme de Shluq, un cycle qui promeut les échanges artistiques entre la Méditerranée et la contemporanéité, et constitue le moment phare de la Semaine de la Langue Italienne dans le Monde, conclut la même source.

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Mahdia : Avancement de 25% des travaux de construction de l’hôpital régional d’El Jem

10. Oktober 2025 um 13:26

Les travaux de construction du nouvel hôpital régional de El Jem, de catégorie B, avancent à un rythme soutenu, avec un taux de réalisation de 25 %, selon Nabil Omar, chef du projet.

Ce chantier, qui s’étend sur une superficie totale de 49 186 m², dont près de 11 000 m² bâtis, devrait être achevé au début de l’année 2027.

L’architecte souligne qu’il s’agit de l’un des rares établissements hospitaliers construits selon des normes antisismiques, répondant ainsi aux exigences de sécurité et de durabilité les plus récentes.

Le bâtiment comprendra un rez-de-chaussée destiné à l’accueil, aux urgences, aux consultations externes, à la radiologie, aux services de laboratoire, de maintenance et de logistique, tandis que l’étage supérieur abritera l’administration.

Les travaux de toiture ont, à ce jour, atteint 50 % d’avancement.

Pour Youssef Bdaoui, directeur régional de la santé à Mahdia, ce projet marque une étape historique pour le gouvernorat. « Ce sera le premier hôpital régional de la Mahdia.

Il permettra de désengorger le CHU Tahar Sfar et d’assurer une meilleure couverture sanitaire pour les habitants d’El Jem et des délégations voisines », a-t-il déclaré à l’agence TAP.

Le responsable a rappelé que le système de santé dans la région repose sur trois niveaux : les soins de base, assurés par 110 centres de santé et 10 hôpitaux locaux ; la médecine spécialisée, encore absente du territoire ; et la médecine universitaire, concentrée au CHU Tahar Sfar.

L’ouverture de l’hôpital régional de El Jem permettra ainsi de combler le déficit du deuxième niveau et de rapprocher la médecine spécialisée de la partie occidentale du gouvernorat.

En attendant la mise en service du nouvel établissement, l’hôpital local d’El Jem joue déjà un rôle de relais régional grâce à ses services de chirurgie générale, d’obstétrique et à son centre de dialyse.

Il a récemment été renforcé par cinq médecins spécialistes, affectés dans le cadre du service civil, et bénéficie d’un partenariat actif avec le CHU Tahar Sfar pour la réalisation d’opérations chirurgicales.

Doté d’un héliport et situé à proximité de l’autoroute A1, le futur hôpital régional de El Jem a été pensé pour répondre aux urgences et offrir aux citoyens un accès rapide et sécurisé aux soins spécialisés.

Un projet attendu depuis plus d’une décennie par les habitants de la région.

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Paul Klee revisite la Médina de Tunis 111 ans après

10. Oktober 2025 um 12:39

Pour célébrer le 111e anniversaire du voyage de l’artiste germano-suisse Paul Klee en Tunisie, KleeXperience propose un voyage immersif gratuit à travers l’art, la technologie et l’émotion dans la Médina de Tunis : un mapping architectural, une installation lumineuse interactive et de la musique live.

Ce programme, créé par le duo Juliana & Andrey Vrady, sous l’égide du Goethe-Institut et en collaboration avec Mushmoom, se déroulera, en même temps, au Centre culturel Slimania à Tunis et au Zentrum Paul Klee de Berne.

L’événement débutera par un mapping dans la cour de Slimania, accompagné d’une performance live du producteur tunisien Dawan, pour une soirée d’ouverture mêlant arts visuels, son et architecture locale.

Du 12 au 15 octobre, l’après-midi, le projet se transforme en installation participative : les émotions des visiteurs, détectées en temps réel, sont traduites en couleurs et intégrées à un dispositif lumineux inspiré des œuvres de Klee, donnant naissance à une œuvre collective en constante évolution.

Le programme comprend également une masterclass, «Session Empathie : Humain/IA – Comment vous sentez-vous», le 14 octobre de 10 h 30 à 12 h 30, animée par les artistes Vrady et consacrée à la relation entre émotions, art et intelligence artificielle.

KleeXperience s’inscrit dans une longue série d’études et d’initiatives inspirées par le séjour de Klee en Tunisie en avril 1914, moment crucial de ses recherches sur la couleur et de son évolution vers l’abstraction, comme le soulignent les expositions et publications du Zentrum Paul Klee. L’initiative propose un dialogue entre patrimoine, espace urbain et nouvelles technologies, avec une attention particulière portée à l’engagement du public.

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Port punique de Mahdia : entre filets et histoire, un patrimoine en péril

Von: La Presse
10. Oktober 2025 um 11:55
Le Port punique, situé dans la zone de Bordj Er-Rass sur la péninsule de Mahdia, est considéré comme l’un des sites archéologiques les plus importants de Tunisie. Il témoigne de l’ancienneté de la civilisation punique et de son importance dans l’histoire de la Méditerranée. Le port punique conserve encore aujourd’hui certains de ses éléments architecturaux …

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Tunisie : Le projet de la Sebkha Ben Ghayadha passe à la vitesse supérieure

Von: La Presse
10. Oktober 2025 um 11:09
Un vaste projet public-privé vise à transformer une zone marginalisée en pôle touristique et économique stratégique d’ici 2027. Longtemps perçue comme un espace délaissé et pollué, la Sebkha Ben Ghayadha s’apprête à changer de visage. Ce site naturel du sud de Mahdia fera bientôt place à une ville touristique durable et intégrée, dans le cadre …

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Football : le programme complet de la 4e journée de Ligue 2

Von: walid
09. Oktober 2025 um 14:46

La Direction nationale d’arbitrage a désigné les arbitres appelés à diriger les rencontres de la 4e journée du Championnat de la Ligue 2 de football professionnel, programmée les 11 et 12 octobre. Tous les matches débuteront à 15h30.

Poule A : duel au sommet entre la Chebba et Mégrine

Le CS Chebba, leader du classement avec 7 points, se déplacera à Mégrine pour affronter l’AS Mégrine. La rencontre sera dirigée par Akram Naïli.
L’US Tataouine, également en tête avec le même nombre de points, accueillera l’AS Agareb sous la direction de Mohamed Ksia.

Parmi les autres affiches du samedi, CS Hammam-Lif recevra US Boussalem au Kram (arbitre Achraf Haraketi), tandis que SAM Bourguiba accueillera RS Sfax (Mohamed Ali Karouia).
À Hammam-Sousse, l’ESH Sousse affrontera SC Ben Arous (Ahmed Dhaouedi), et à Sfax, OC Kerkennah recevra CS Msaken (Seifeddine Ouertani).

Dimanche, la rencontre EM Mahdia – BS Bouhajla, dirigée par Iheb Ben Kilani, clôturera la journée de cette poule.

Classement (après 3 journées) :

CS Chebba et US Tataouine (7 pts) – 3. CSHL (6 pts) – 4. BS Bouhajla (6 pts) – 5. CS Msaken (6 pts) – 6. EM Mahdia (5 pts) – 7. SC Ben Arous (4 pts) – 8. AS Agareb (4 pts).

Poule B : Kalaa Sport solide leader

Dans la poule B, Kalaa Sport occupe la première place avec 7 points. L’équipe se rendra à Gafsa pour affronter l’EGS Gafsa (arbitre Ridha Chouihi).

Le SC Moknine (2e, 5 pts) se déplacera à Korba, arbitré par Yassine Hameni, tandis que Jendouba Sport accueillera le Stade Gabésien sous la conduite de Fraj Abdellaoui.

Par ailleurs, US Ksour Essef recevra le CS Redaief (Rayen Boukhchina), et O. Sidi Bouzid affrontera PS Sakiet Eddaier (Raed Jouirou).
Les rencontres ES Bouchemma – AS Kasserine (Walid Hedhli) et AS Ariana – AS Jelma (Montassar Belarbi) complètent le programme.

Classement (après 3 journées) :

Kalaa Sport (7 pts) – 2. SC Moknine (5 pts) – 3. S. Gabésien (5 pts) – 4. AS Sakiet Eddaier (5 pts) – 5. CS Redaief (5 pts) – 6. EGS Gafsa (5 pts).

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Textile, automobile, énergie : l’Afrique industrielle entre IA, traçabilité et durabilité

09. Oktober 2025 um 14:31

La 3ᵉ édition de l’African ESG Summit a été le théâtre d’échanges cruciaux lors du panel intitulé « Comment l’IA transforme les industries africaines dans une logique ESG ». Réunissant des acteurs majeurs de la finance, du textile et de l’automobile, la discussion a mis en lumière une convergence. A savoir que l’Intelligence Artificielle est un outil préparatoire essentiel; mais que la compétitivité et la résilience durable dépendent fondamentalement de l’engagement humain et de la collaboration stratégique.

Mourad Ben Mahmoud, Expert-comptable et consultant en Business Performance & Sustainability, a ouvert le débat en définissant la portée actuelle de l’IA. Il a noté que si les pratiques tunisiennes se limitent souvent à des systèmes internes d’automatisation de la collecte de données, l’IA est capable, à l’échelle internationale, de combiner et de synthétiser des rapports pour identifier tous les impacts et risques potentiels d’une entreprise. Elle sert à définir l’intégralité du cadre de la démarche ESG. De même qu’elle peut synthétiser les comptes-rendus des parties prenantes pour générer un reporting conforme à plusieurs référentiels.

Ce travail, qualifié de préparatoire et répétitif, est bien géré par l’IA. Cependant, M. Ben Mahmoud a insisté sur une distinction fondamentale : la définition des actions adaptées à l’entreprise et l’engagement ne peuvent jamais être proposés par l’IA. L’IA peut aider à atteindre des objectifs, mais c’est l’humain qui doit décider, s’engager, réviser les objectifs et modérer l’action pour s’adapter à un terrain qui bloque. Il recommande aux entreprises d’élaborer leur premier rapport ESG par elles-mêmes, en connaissant bien leur terrain. Et ce, avant de déléguer certaines tâches à l’IA afin de garantir une vision propre à l’entreprise. L’IA est un moyen d’apporter de l’objectivité, notamment en synthétisant des rapports internes et externes ainsi que des articles de presse, permettant d’intégrer les risques et les impacts actuels et potentiels.

Le secteur textile : Un impératif « durable » né d’une rupture sociale

Ziad Kadhi, CEO de Key Values, a partagé une perspective historique du secteur textile, préférant l’usage du terme « durable » à celui d’ESG. Il a rappelé que l’industrie a longtemps été dominée par la triade Qualité-Coût-Délai (QCD) avant l’an 2000.

Le point de rupture est survenu en 1996, suite à la publication d’un article dans un magazine américain révélant le travail d’un garçon de 12 ans au Pakistan. Cette prise de conscience a entraîné des boycotts rapides des consommateurs, une baisse de la côte boursière des marques et a contraint les grands distributeurs (comme Monoprix) et les grandes marques à s’organiser en adoptant des codes de conduite. Dès 1997, des normes purement sociales comme la SA8000 ont vu le jour. Suivirent l’Initiative Clause Sociale (ICS) française, initialement sociale, puis, vers 2003, l’initiative britannique Ethical Trading Initiative (ETI) qui intégrait la Santé, la Sécurité et l’Environnement. Aujourd’hui, l’intégration des quatre piliers (Environnement, Social, Gouvernance, Éthique) est une exigence mandataire pour les grandes marques internationales. Ne pas s’y conformer après les années 2000 entraînait une perte de commandes.

Concernant l’IA, M. Kadhi a indiqué qu’elle est exploitée dans une logique de conformité pour optimiser les processus et réduire les déchets. Mais, plus stratégiquement, l’IA est utilisée pour développer des produits connectés qui envoient des informations pour la traçabilité.

L’automobile : La durabilité comme pilier de compétitivité

Issam Jemli, membre du comité directeur de la Tunisian Automotive Association (TAA) et Directeur général de BONTAZ Tunisie, a mis en avant les efforts structuraux du secteur automobile tunisien. La TAA, créée en 2016 pour soutenir la compétitivité, a développé un référentiel digitalisé et interactif pour aider les entreprises à intégrer une stratégie de durabilité devenue primordiale, répondant aux exigences mandataires des donneurs d’ordre.

Il a signalé l’ajout récent d’un sixième pilier portant sur la durabilité au pacte de compétitivité signé avec l’État en 2022. Le référentiel de la TAA évalue la maturité des entreprises sur les trois piliers E, S, et G. Le secteur s’engage activement pour l’optimisation des ressources et le développement de l’économie circulaire (réutiliser les produits). M. Jemli a aussi souligné l’importance croissante des systèmes et logiciels embarqués, avec des développements réalisés en Tunisie, notamment ceux qui reprennent des développements de Renault ou des opérations pour les nouvelles voitures chez BONTAZ. Des startups œuvrent à développer des outils spécifiques pour réduire les impacts des entreprises.

BYD : maîtriser la chaîne de valeur pour une mobilité durable

Hajer Chekir, Responsable commerciale BYD Tunisie, a illustré l’intégration de l’IA et de la durabilité à travers l’exemple de BYD, qui maîtrise la totalité de la chaîne de valeur, de la technologie de la batterie à l’assemblage (intégration verticale). Elle a insisté sur la nécessité de passer du rôle de « futuriste » à celui de concepteur qui intègre la donnée, l’intelligence artificielle et la durabilité dès la conception.

Les résultats sont chiffrés : plus de 13 millions de véhicules électriques BYD circulent dans le monde, ayant évité 110 milliards de kilomètres d’émissions de carbone. Pour rendre la mobilité électrique plus accessible, BYD a mis en place un simulateur financier pour calculer le retour sur investissement après 10 ans. Prochainement, un nouvel outil fournira un rapport d’impact environnemental et financier complet, incluant les émissions de CO2 évitées.

Concernant la technologie des batteries, la batterie BYD offre 2 millions de kilomètres de longévité (soit 5000 cycles de recharge). Après son utilisation dans le véhicule, cette batterie peut servir au stockage d’énergie.

Enfin, Mme Chekir a salué le rôle des incitations fiscales tunisiennes (exemption de droits de douane, TVA réduite à 6 %, exemption du programme général de quota) visant à accélérer la transition énergétique, économiser l’importation de carburant et sensibiliser le consommateur aux avantages économiques et environnementaux.

ESG et compétitivité : nécessité de l’ouverture et de la résilience

Mourad Ben Mahmoud a traité de la question de l’articulation entre compétitivité et exigences réglementaires ESG. Il a rappelé que la compétitivité est l’élément principal pour la survie et la pérennité de l’entreprise. Contrairement à une idée reçue, l’engagement RSE (ou ESG) ne nuit pas à la profitabilité, mais assure au contraire la résilience de l’entreprise dans un contexte de risques et d’impacts accrus. Un rapport ESG sans actions concrètes devient du « window dressing » ou du « machin » et ne sert à rien. La rentabilité est atteinte lorsque l’entreprise est consciente de ses risques et parvient à les gérer par des stratégies d’action.

M. Ben Mahmoud a martelé que la démarche ESG n’est pas seulement nécessaire pour l’accès aux marchés, mais surtout pour l’accès à l’investissement. Les investisseurs exigent en effet une transparence et une gestion des risques pour être rassurés et déterminer combien de temps ils pourraient se désengager sans subir de risque réputationnel.

Sa recommandation principale pour les entreprises est de s’ouvrir à la collaboration, notamment avec les startups et les universités. Il est plus rentable de s’associer à des acteurs spécialisés dans des thématiques de niche (économie circulaire, décarbonation) pour réduire les impacts ou les risques, plutôt que de financer de coûteux projets internes. Adopter une démarche globale en s’appuyant sur des spécialistes garantit l’efficacité des actions et permet d’éviter les blocages, transformant ainsi l’exigence ESG en véritable facteur de profitabilité.

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IA responsable et empreinte environnementale : le double rôle de l’IA dans l’ESG

09. Oktober 2025 um 13:42

Réuni à Tunis, dans le cadre de la 3ème édition de  l’African ESG Summit, un panel de haut niveau sur l’IA responsable a mis en lumière la nature paradoxale de cette technologie. A savoir : un catalyseur puissant de performance ESG d’une part; et une source de risques éthiques et énergétiques d’autre part. Les experts ont convergé vers des recommandations claires : intégrer les critères ESG dès la conception des systèmes d’IA; privilégier les modèles légers et ciblés plutôt que les architectures surpuissantes; établir une gouvernance stricte des agents autonomes émergents; et surtout maintenir impérativement l’humain au centre de toute boucle décisionnelle.

Pour l’Afrique en particulier, le défi est double : saisir la révolution de l’IA comme levier de développement tout en évitant le piège d’une croissance carbonée qui consommerait la moitié du budget carbone mondial restant. La durabilité ne doit plus être un ajout cosmétique, mais le socle même de toute innovation technologique.

Portant sur le thème « Responsible AI &Footprint : AI’s Double-EdgedRole in ESG », le panel a révélé la nature profondément ambivalente de l’Intelligence artificielle dans notre société contemporaine. Les experts réunis ont mis en lumière comment cette technologie se présente simultanément comme un catalyseur incontournable de la performance ESG, englobant les dimensions environnementale, sociale et de gouvernance. Tout en constituant une source préoccupante de risques éthiques et énergétiques qui appellent une régulation immédiate et réfléchie.

Au cœur de ces discussions, un consensus s’est dégagé autour d’un impératif fondamental : placer l’humain et la durabilité au centre même de la conception des systèmes d’intelligence artificielle.

L’IA par conception : intégrer l’ESG dès l’origine

Maledh Marrakchi, fondateur de Mind of Mind, a posé les fondations conceptuelles du débat en introduisant la notion cruciale de l’IA par conception. Un principe qui insiste sur la nécessité d’intégrer les exigences ESG dès les premières étapes du cycle de vie des systèmes technologiques. Cette approche proactive repose sur quatre règles essentielles qui constituent le socle d’un développement responsable de l’IA.

La première règle concerne le choix d’infrastructures durables. Une décision qui doit impérativement prendre en compte les défis considérables de consommation énergétique ainsi que les multiples aspects éthiques inhérents au déploiement de l’IA.

La deuxième règle s’articule autour de la conception pour la circularité. Un principe qui exige l’intégration de choix respectueux de l’environnement et de la durabilité tout au long du parcours du système, depuis sa conception initiale jusqu’à sa fin de vie.

Quant à la troisième règle, elle plaide pour une approche résolument centrée sur l’humain. Ce qui implique un respect rigoureux de l’éthique, des droits humains fondamentaux, de la vie privée, de l’inclusion et de l’équité. Ces considérations ne doivent jamais être reléguées au second plan, mais maintenues au cœur des développements technologiques.

Enfin, la quatrième règle appelle à la nécessité d’une gouvernance solide et efficace dès le lancement de tout produit ou système d’intelligence artificielle.

En conclusion de son intervention, Monsieur Marrakchi a réaffirmé avec force que l’intégration des critères ESG devait impérativement se faire dès la phase de conception. Et ce, notamment à travers l’élaboration minutieuse de la feuille de route du produit. Garantissant ainsi que ces préoccupations fondamentales ne soient pas de simples ajouts tardifs mais des éléments structurants du projet.

Les piliers des cadres d’IA responsable

Poursuivant cette réflexion sur la structure des cadres de référence, Ahmed Kaddour, Executive Technology Advisor – Industry Solutions Engineering Microsoft, a apporté un éclairage sur les six piliers principaux qui soutiennent les cadres d’IA responsable adoptés par les grands acteurs technologiques mondiaux.

Ces piliers comprennent :

  • l’équité, garantissant un traitement juste et non discriminatoire;
  • la fiabilité et la sécurité, assurant le bon fonctionnement et la protection des systèmes;
  • la confidentialité, protégeant les données personnelles et sensibles;
  • l’inclusion, permettant l’accès et le bénéfice pour tous;
  • la transparence, rendant les processus compréhensibles et vérifiables;
  • et enfin la responsabilité, établissant des mécanismes de redevabilité clairs.

Toutefois, Monsieur Kaddour n’a pas manqué de souligner avec pragmatisme que ces cadres théoriques, aussi bien conçus soient-ils, ne peuvent produire leurs effets bénéfiques que s’ils sont accompagnés d’une culture organisationnelle véritablement adéquate et d’un programme de formation continue des équipes, permettant une appropriation réelle et durable de ces principes au sein des organisations.

L’IA comme moteur de transformation du Reporting ESG

Jean Syrille Kossi, Senior Manager Sustainability & ESG – KPMG, s’appuyant sur son expérience approfondie chez KPMG où il pilote les pratiques de durabilité pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, a repositionné l’IA comme un véritable transformateur radical de la performance et du reporting ESG. Il a souligné que le reporting, loin d’être une simple formalité administrative, constitue une étape finale absolument essentielle à la prise de décision éclairée des investisseurs et des parties prenantes, et que l’IA responsable apporte dans ce domaine un triple bénéfice structurant.

Dans un premier temps, l’IA assure la collecte et la fiabilisation automatique des données, une capacité transformatrice qui permet de structurer des volumes massifs d’informations provenant de sources extrêmement diverses telles que les chaînes d’approvisionnement complexes, les capteurs environnementaux déployés sur le terrain, ou encore les systèmes comptables intégrés. Cette fiabilisation automatisée améliore considérablement la transparence des processus, renforce la traçabilité de l’information et garantit l’auditabilité des informations rendues publiques.

Dans un deuxième temps, l’IA facilite l’analyse et le pilotage approfondi de la performance organisationnelle. L’IA responsable permet d’aller bien au-delà du simple chiffre brut pour explorer l’information qualitative qui se cache derrière les données quantitatives. À titre d’exemple, elle peut décortiquer et analyser en profondeur les conditions précises qui ont conduit à un certain taux de fréquence d’accidents de travail. Donnant ainsi au décideur la capacité réelle d’agir de manière préventive plutôt que de simplement anticiper ou réagir après coup.

Enfin, dans un troisième temps, l’IA renforce considérablement l’auditabilité en permettant la mise en place systématique des éléments de preuve nécessaires à la vérification rigoureuse des informations collectées et diffusées auprès des parties prenantes.

Monsieur Kossi a conclu cette partie de son intervention en insistant sur le rôle de l’IA comme outil au service de l’humain. Soulignant que ce dernier doit toujours rester celui qui prend la décision finale. Garantissant ainsi la responsabilité ultime et la redevabilité du processus. Pour lui, la priorité absolue et non négociable demeure de maintenir l’humain au cœur du processus décisionnel et au cœur même du business.

Le défi africain : croissance et durabilité

Elyes Ben Rayana, Co-Founder and CEO at Value, a apporté une perspective continentale essentielle en recentrant la réflexion sur les enjeux spécifiques du continent africain. Il a souligné avec force que la première priorité stratégique pour l’Afrique est de ne pas manquer la révolution de l’intelligence artificielle, un impératif qui pourrait déterminer la trajectoire de développement du continent pour les décennies à venir. Il a mis en évidence le saut de développement considérable que l’Afrique est contrainte d’opérer dans un contexte démographique et économique particulièrement tendu.

Le continent fait face à une véritable bombe sociale : il représente actuellement environ 18 % de la population mondiale. Une proportion qui devrait augmenter significativement pour atteindre 28% d’ici 2050. Avec une part croissante de jeunes de moins de quinze ans. Pourtant, malgré ce poids démographique considérable et croissant, l’Afrique ne représente que 4 % du PIB mondial. Dans ce contexte de déséquilibre profond, l’IA apparaît comme un levier fondamental de transformation, absolument indispensable pour révolutionner des secteurs clés tels que l’éducation. Permettant alors une formation massive et de qualité, la santé, améliorant l’accès aux soins et leur qualité, et la finance, facilitant l’inclusion financière et le développement économique.

Cependant, cet impératif de croissance rapide et de rattrapage économique se trouve mis en tension considérable par la question climatique globale. Monsieur Ben Rayana a exposé un dilemme crucial : si l’Afrique suivait le même modèle de croissance fortement carbonée que d’autres nations ont emprunté lors de leur propre rattrapage économique historique, elle pourrait consommer près de 50 % du budget carbone restant qui est encore disponible pour limiter le réchauffement climatique à un niveau de 1,5 degré Celsius, le seuil critique identifié par les scientifiques.

Face à cette équation complexe, la double priorité pour les gouvernements africains s’impose avec évidence : ils doivent investir massivement et simultanément dans la technologie, particulièrement l’intelligence artificielle; tout en développant de manière accélérée les énergies renouvelables pour atténuer significativement l’impact environnemental de leur décarbonation progressive et de leur développement économique.

Monsieur Ben Rayana a également exprimé une préférence marquée pour le concept plus englobant de durabilité plutôt que pour celui, plus restrictif selon lui, de cadre réglementaire ESG. Ce dernier étant souvent perçu comme une source de complexité excessive dans le reporting et un terrain propice au green washing superficiel. Selon sa vision, l’IA doit être utilisée de manière stratégique pour aider les entreprises africaines à concevoir des stratégies de durabilité véritablement pertinentes et adaptées à leur contexte. Et ce, en s’assurant méticuleusement que ces critères de durabilité ne contredisent pas leurs objectifs stratégiques fondamentaux. Il a pris l’exemple de l’industrie minière, un secteur particulièrement important pour de nombreux pays africains, où l’impact sur les communautés locales est absolument déterminant pour la pérennité même de l’activité extractive. Sa priorité opérationnelle demeure de mesurer l’impact réel et tangible avant de procéder à l’innovation ou au lancement de tout projet d’envergure.

Les défis émergents : cognition, énergie et gouvernance

Les intervenants du panel ont également soulevé avec acuité les risques nouveaux et considérables que la prolifération rapide de l’IA, notamment à travers l’émergence des agents autonomes, fait peser sur la gouvernance sociétale et sur l’humanité elle-même dans ses fondements cognitifs et organisationnels.

Ahmed Kaddour a particulièrement insisté sur l’émergence des agents IA autonomes, des systèmes dotés de capacités de raisonnement et de prise de décision indépendante. Le défi imminent et pressant concerne la gouvernance de ces agents aux capacités sans précédent. Il a évoqué la nécessité urgente de développer ce qu’il appelle des Constitutions IA, c’est-à-dire des ensembles structurés de lois et de règles destinés à encadrer rigoureusement ces systèmes, exactement de la même manière que les êtres humains sont régis par le droit positif et les normes sociales. Ces agents autonomes ont impérativement besoin de règles clairement définies par l’humain avant même d’être mis en œuvre dans des environnements réels.

Deux risques majeurs émergent selon l’analyse de Monsieur Kaddour. Le premier concerne l’implication cognitive profonde de l’usage massif de l’IA. Il a évoqué le phénomène bien documenté du Google Effect, ce processus par lequel le cerveau humain externalise progressivement sa fonction mémorielle vers Internet et les moteurs de recherche. Il craint légitimement que l’externalisation croissante de l’intelligence vers des systèmes conversationnels comme ChatGPT ne conduise à une diminution progressive des capacités cognitives humaines fondamentales, menant potentiellement à une perte dangereuse de contrôle du raisonnement critique. Il a martelé que l’humain doit absolument conserver sa capacité de raisonnement critique autonome, cette faculté qui constitue le cœur de l’intelligence humaine.

Le second risque majeur concerne l’impact énergétique considérable de l’infrastructure de l’IA. Les centres de données nécessaires au fonctionnement des systèmes d’intelligence artificielle représentent déjà environ 1,5 % de la consommation électrique mondiale totale. Une proportion qui atteint même 5 % aux États-Unis, le pays hébergeant la plus forte concentration de ces infrastructures.

Pour pallier à cet impact énergétique préoccupant et croissant, Maledh Marrakchi et Ahmed Kaddour ont conjointement plaidé avec conviction pour une rationalisation profonde de l’usage de l’IA. Il est absolument impératif, estiment-ils, de ne pas utiliser des modèles surpuissants pour des tâches relativement simples qui ne nécessitent pas une telle puissance de calcul. Ils ont utilisé la métaphore parlante de la voiture de Formule 1 : il serait absurde d’utiliser un tel véhicule ultra-performant pour effectuer de simples courses quotidiennes. La solution pragmatique et écologiquement responsable réside dans l’adoption généralisée de Small Language Models, des modèles linguistiques de petite taille. Lesquels sont considérablement moins gourmands en énergie tout en étant parfaitement ciblés et efficaces sur des domaines précis et délimités.

Monsieur Kaddour a également souligné l’importance cruciale du Prompt Engineering, cette ingénierie des instructions données aux systèmes d’IA. Il a insisté sur le fait que l’humain doit investir du temps et de la réflexion en amont pour développer méticuleusement l’architecture conceptuelle et le plan détaillé d’un projet, afin d’optimiser véritablement l’utilisation des capacités de l’IA et de s’assurer fermement de ne pas mobiliser inutilement une machine trop puissante pour des tâches qui ne le justifient pas. L’IA doit impérativement rester un outil auxiliaire qui aide à résoudre des problèmes préalablement et clairement analysés par l’intelligence humaine.

Maintenir l’humain au centre

Face à l’ensemble de ces défis techniques, éthiques et environnementaux, tous les panélistes ont réitéré avec une unanimité remarquable l’importance absolument fondamentale de maintenir le principe de l’human in the loop, c’est-à-dire l’humain dans la boucle décisionnelle. Ce principe garantit que l’outil technologique, aussi sophistiqué et puissant soit-il, ne se substitue jamais au décideur final humain. Préservant ainsi la responsabilité ultime, le jugement éthique et la capacité de discernement qui caractérisent l’humanité et qui doivent demeurer au cœur de toute utilisation de l’intelligence artificielle.

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À l’African ESG Summit, Wael Chouchène plaide pour une voie africaine

09. Oktober 2025 um 11:05

Le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique auprès du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Wael Chouchène, est intervenu lors de l’African ESG Summit, organisé par nos confrères de Managers et centré cette année sur le thème « AI X ESG : From Insight to Impact ».

Dans son intervention à l’African ESG Summit, M. Chouchène a souligné que le continent africain se trouve à un moment décisif où il doit transformer ses défis en opportunités et faire de la durabilité non pas un simple sauveur, mais un moteur de croissance, d’innovation et de souveraineté.

Le secrétaire d’Etat a insisté sur le fait que l’Afrique doit affirmer sa place dans la dynamique mondiale en tant que simple importateur de modèles, mais plutôt comme un acteur souverain porteur de solutions ancrées dans sa réalité et dans sa jeunesse. Le continent dispose des ressources naturelles, humaines et intellectuelles nécessaires pour tracer sa propre voie, dit-il. Car, l’Afrique représente notamment 60 % du potentiel solaire mondial, détient une quantité considérable de ressources critiques et bénéficie d’une population jeune et créative, fait-il savoir. Ces atouts doivent servir une vision de développement fondée sur la durabilité, la responsabilité et la confiance en ses propres capacités.

La Tunisie, pour sa part, s’inscrit pleinement dans cette dynamique, tient à souligner M. Chouchène. Sa stratégie industrielle et énergétique à l’horizon 2035 démontre un engagement clair pour une économie verte, la croissance inclusive et la préservation de l’environnement; ainsi qu’une participation active aux initiatives africaines et méditerranéennes.

Tunisie, pôle africain et euro-méditerranéen dans des secteurs stratégiques

Sur le plan industriel, la Tunisie s’est imposée comme un pôle africain et euro-méditerranéen dans plusieurs secteurs stratégiques. En effet, le pays compte plus de 6 000 entreprises industrielles, dont 2 000 sont totalement exportatrices et intégrées aux chaînes de valeur africaines et européennes.

La Tunisie bénéficie d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, avec plus de 10 000 ingénieurs diplômés chaque année, dont environ 300 sont spécialisés dans la digitalisation.

Grâce à ses partenariats historiques avec l’Union européenne et son ancrage africain, la Tunisie est considérée comme un pont naturel entre l’Afrique et l’Europe, offrant une plateforme stratégique pour les investissements technologiques et la coopération industrielle. Ces réalisations traduisent une volonté claire d’être non seulement un acteur national engagé, mais aussi un partenaire africain de confiance et un centre continental de compétence.

Le thème du sommet, consacré à l’intelligence artificielle (IA) responsable, notamment dans le contexte de l’Industrie 4.0, résonne particulièrement avec les priorités nationales et régionales.

L’IA, si elle est bien encadrée, peut devenir un levier exceptionnel pour accélérer la transition énergétique, moderniser les industries et renforcer la transparence. Elle peut optimiser la gestion des réseaux électriques, améliorer la maintenance prédictive des infrastructures et renforcer l’efficacité énergétique.

Cependant, cette transformation numérique doit être responsable : elle doit respecter les principes éthiques, garantir la protection des données et, surtout, servir l’humain et le bien commun.

L’Industrie 4.0 ouvre la voie à une nouvelle ère de compétitivité en combinant numérisation, automatisation et énergie propre. L’objectif est de bâtir des modèles industriels sobres, résilients et inclusifs, capables de créer de la valeur localement tout en renforçant la souveraineté énergétique et technologique des pays africains.

Le secrétaire d’État a rappelé lors de l’African ESG Summit qu’aucune stratégie ESG ni aucun modèle de croissance durable ne peut réussir sans énergie. L’énergie étant la condition de toute transformation, la transition énergétique constitue la colonne vertébrale de la politique nationale tunisienne.

En Tunisie, une transformation structurelle a été engagée pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables, moderniser les infrastructures électriques et mobiliser l’investissement, qu’il soit public ou privé.

M. Chouchène a affirmé que l’énergie verte est un choix de souveraineté, de compétitivité et d’avenir. Elle crée de l’emploi, soutient l’innovation industrielle et offre aux jeunes ingénieurs des perspectives concrètes dans leur propre pays. Dans ce contexte, des cadres réglementaires sont développés pour favoriser l’investissement durable, la transparence et la responsabilité totale. Alignant ainsi les politiques économiques nationales sur les objectifs de durabilité.

En outre, il exhorte l’Afrique à écrire sa propre transition, fondée sur la solidarité régionale, l’innovation partagée et l’exploitation de ses ressources. Il a insisté sur le fait que l’Afrique doit être un espace d’investissement durable, de technologie et de compétence, conditions essentielles pour s’imposer comme un acteur stratégique dans la construction de l’ordre mondial.

La responsabilité collective est de bâtir une Afrique qui produit son énergie, valorise ses données et forme ses talents. Tout en conjuguant intelligence artificielle, industrie innovante et énergie verte pour une croissance souveraine et responsable.

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Amadeus Tunisie annonce le déploiement de nouveaux contenus NDC-X

Deux nouvelles compagnies aériennes ont rejoint la liste de celles ayant déployé respectivement leur contenu NDC-X sur Amadeus Travel Platform, cœur technologique de l’écosystème Amadeus.

Il s’agit de Saudi Airlines et Emirates qui s’ajoutent à Tunisair, Air France et Qatar Airways.

Il est devenu essentiel pour les agences de voyages tunisiennes d’accélérer l’adoption du NDC-X, qui introduit de nouvelles pratiques commerciales dans l’écosystème du voyage.

En tant que fournisseur technologique, Amadeus joue un rôle central dans l’intégration des offres de compagnies aériennes afin de les rendre accessibles au circuit de distribution.

Certaines compagnies aériennes commencent également à adopter les technologies de gestion des offres et des commandes (Amadeus Nevio), permettant ainsi une amélioration de l’expérience d’achat client et un service optimisé.

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Une hyène secourue à Grombalia | Neuf suspects arrêtés pour trafic et sorcellerie

Von: Yusra NY
08. Oktober 2025 um 23:34

Une opération menée par la police et les services forestiers de Grombalia a permis l’arrestation de neuf personnes en possession illégale d’un animal sauvage protégé : une hyène rayée !

C’est ce qu’indique la Direction générale des forêts dans un communiqué publié ce mercredi 8 octobre 2025, en précisant que l’animal blessé allait être utilisé par les suspects à des fins de sorcellerie et de charlatanisme, une pratique malheureusement encore présente qui cible des espèces vulnérables en raison de mythes !

La même source a ajouté que les suspects avaient capturé l’hyène à l’aide de pièges artisanaux, un dispositif qui a causé de graves dommages à ses membres, ce qui a nécessité, après son sauvetage, une prise en charge dans une clinique vétérinaire, où une équipe de spécialistes a alors pris le relais, procédant notamment à une opération chirurgicale complexe pour le soigner.

L’animal a ensuite été mis en sécurité au centre d’élevage d’El Haouaria, où il recevra les soins et le suivi nécessaires à son rétablissement, ajoute encore la même source en annonçant que site à cette saisie, le Parquet a réagi en ordonnant la mise en détention des neuf individus impliqués dans cette affaire.

Ces derniers seront poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, notamment possession illégale d’un animal sauvage protégé et pratiques de sorcellerie et d’escroquerie.

Y. N.

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KleeXperience : une œuvre collective en lumière et émotion signée Juliana & Andrey Vrady

08. Oktober 2025 um 17:02

KleeXperience, une série de manifestations signées Juliana & Andrey Vrady, mêlant mapping, installation lumineuse interactive et musique live avec Dawan est organisée du 12 au 15 octobre 2025 de 14h à 20h au Centre culturel Slimania, à la médina de Tunis, un événement organisé par le Goethe-Institut, le Centre culturel Slimania, ainsi que le Zentrum Paul Klee de Berne (Suisse), pour une expérience sensorielle à la redécouverte du célèbre voyage de Paul Klee à Tunis.

Le lancement de cette expérience, en partenariat avec Mushmoom, sera marquée par un mapping prévu le samedi 11 octobre 2025 à 20h , accompagné par une performance musicale immersive par Dawan, indique le Goethe-Institut dans un communiqué dont TAP a reçu une copie.

Du 12 au 15 octobre 2025, de 14h à 20h, l’installation devient participative, les émotions des visiteurs seront captées et transformées en lumière, créant une œuvre collective en constante évolution. Le programme inclut également un masterclass animé par Juliana & Andrey Vrady “Session d’empathie : Humain / A.I. – HOW DO YOU FEEL” qui se tiendra le mardi 14 octobre 2025, de 10h30 à 12h30.

Juliana & Andrey Vrady sont un duo d’artistes basé à Leipzig, créant des installations multimédias interactives à l’intersection de l’art, de la technologie et de l’émotion.

Hamza Nasraoui, alias Dawan, est un producteur originaire du nord de la Tunisie. Il débute sous le nom de SixhoN, explorant la deep house et la techno, avant de se faire connaître pour ses sonorités mêlant future garage, néo-jazz, hip-hop et UK house. En 2015, il découvre l’installation sonore lors d’une résidence à Helsinki. Depuis, il collabore sur des projets artistiques interdisciplinaires.

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Cybercriminalité et IA : le gouvernement tunisien met en garde contre les risques pour les enfants

08. Oktober 2025 um 16:42

Le ministre des technologies de la communication Sofiene Hemissi a mis en garde, mercredi, contre les dangers des menaces cybernétiques contre les mineurs en raison de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA).

“En navigant sur Internet, les mineurs sont exposés aux risques de diffusion de contenus erronés sur l’histoire, la religion et la civilisation, mise à part les problématiques classiques liées à l’accès aux sites contraires aux bonnes mœurs”, a souligné le ministre, au cours d’une conférence nationale ayant pour thème ” la Cybercriminalité à l’heure de l’intelligence artificielle et du développement des technologies modernes”, organisée par le ministère de l’intérieur, en collaboration avec les ministères de la défense nationale et des technologies de la communication.

Il a indiqué que les élèves utilisent le chat GPT pour obtenir des informations ou des explications détaillées sur un sujet précis, alors que cet outil pourrait fournir des informations incorrectes sur l’histoire et la religion.

“Ces données pourraient avoir des répercussions négatives sur l’éducation et l’apprentissage des enfants”, a-t-il dit.

Le ministre des technologies de la communication a appelé tous les ministères à unir leurs efforts en vue de protéger les enfants en bas âge contre ces risques.

“Les récentes statistiques ont dévoilé que les enfants âgés entre 12 et 16 ans passent 8 heures par jour sur internet” a-t-il ajouté, estimant que ce chiffre est alarmant.

De son coté, l’expert international en sécurité cybernétique Mohamed Hamdi a fait savoir que la recrudescence de la Cybercriminalité en Tunisie, en particulier à l’encontre des personnes les plus vulnérables en l’occurrence les mineurs, est la conséquence de l’absence de sensibilisation sur ce phénomène, appelant à la nécessité d’organiser des campagnes de sensibilisation sur l’usage abusif d’internet et la prévention de la cybercriminalité.

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Sorcellerie et trafic d’animaux : une hyène sauvée, neuf suspects arrêtés à Grombalia

08. Oktober 2025 um 15:54
Sorcellerie et trafic d’animaux : une hyène sauvée, neuf suspects arrêtés à Grombalia

À Grombalia, les forces de sécurité ont procédé, mardi 7 octobre 2025, à l’arrestation de neuf individus accusés d’avoir capturé et détenu illégalement une hyène tachetée, une espèce rare et protégée, utilisée dans des rituels de magie noire et de sorcellerie. Selon les autorités locales, l’animal a été piégé dans des conditions cruelles et présentait […]

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Google étend la recherche basée sur l’IA à une quarantaine de pays

08. Oktober 2025 um 15:03

Le géant américain de la technologie, Google, a commencé à étendre sa nouvelle fonctionnalité de recherche basée sur l’IA à plus de 40 pays et régions supplémentaires, dont plusieurs pays européens tels que l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, l’Espagne, l’Italie, la Suède et la Pologne, ainsi que la Thaïlande et le Vietnam.

Cette fonctionnalité, qui permet aux utilisateurs d’interagir directement avec les résultats de recherche via le chat en direct, a été lancée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Inde en juillet dernier. Le géant technologique américain indique qu’elle est désormais disponible dans plus de 200 pays et régions à travers le monde.

Ce nouveau mode est accessible via Google.com ou les domaines locaux des sites Google dans différents pays, où il apparaît comme une option supplémentaire aux côtés des onglets habituels tels que « Tout », « Photos », « Vidéos » et « Actualités ». L’entreprise a expliqué que l’arrivée de cette nouvelle option pourrait prendre plusieurs jours, le temps que les serveurs soient progressivement mis à jour.

Google proposait auparavant des résumés optimisés par l’IA pour certains sujets, mais ceux-ci incluaient également des liens sponsorisés et des sources traditionnelles. Dans le nouveau format, les listes de liens traditionnels sont remplacées par des réponses détaillées, avec des sources partiellement citées en notes de bas de page, tandis que les trois principales sources sont affichées dans une barre latérale.

Le nouveau mode IA s’appuie sur le système Gemini Pro 2.5, conçu pour fournir des réponses précises et rapides. Hema Budaraju, vice-présidente de Google, a expliqué que les utilisateurs peuvent désormais poser des questions longues et complexes qui nécessitaient auparavant plusieurs recherches, citant l’exemple de la préparation détaillée d’un week-end à Édimbourg (Écosse) en fonction de leurs centres d’intérêt.

Cette nouvelle fonctionnalité suscite des inquiétudes chez certains éditeurs et entreprises qui dépendent du trafic utilisateur issu des résultats de recherche, craignant une baisse des clics. Cependant, les responsables de Google ont confirmé que les premières expériences menées aux États-Unis et au Royaume-Uni ont montré que les signets vers des sources fiables continuent de générer un trafic important vers des sites de qualité.

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Radio Houriya : quelle tribune pour les voix féminines engagées à Tunis ?

Von: walid
08. Oktober 2025 um 11:21

La première radio web féministe universitaire de Tunisie, Radio Houriya, sera officiellement lancée le 9 octobre 2025 à la Salle des Jeunes Créateurs de la Cité de la Culture, à Tunis.

Portée par des étudiantes de l’École féministe Aswat Nissa « Voix de femmes », cette initiative audacieuse, conçue comme un projet de fin d’études, a pour ambition d’offrir une tribune inédite aux mouvements féministes et à la jeunesse universitaire tunisienne.

Selon la page officielle de Aswat Nissa sur Facebook, Radio Houriya se veut un espace inclusif, libre et engagé, dédié à la déconstruction des stéréotypes et au débat sur les questions de genre, de justice sociale et de libertés individuelles. Pensée par et pour les jeunes, cette radio web a pour vocation de donner la parole aux voix féminines engagées, d’explorer les luttes pour l’émancipation des femmes et de créer un lieu de réflexion, de création et de résistance.

L’événement inaugural promet une soirée riche en émotions : un studio radio sera installé sur place, la programmation officielle sera dévoilée en avant-première, et une performance musicale live viendra animer l’atmosphère.

Porteuse du projet, Aswat Nissa est une organisation non gouvernementale féministe tunisienne, indépendante de toute influence politique. Créée en 2011, elle plaide pour l’intégration de l’approche genre dans les politiques publiques et encourage la participation des femmes dans la vie publique et politique.

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Wall Street : légère hausse en ouverture, les techs tirent le marché

Von: hechmi
08. Oktober 2025 um 10:30

La Bourse de New York a ouvert en légère progression mardi, au lendemain de nouveaux records pour le S&P 500 et le Nasdaq. Les investisseurs restent attentifs à la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) et aux annonces liées au secteur de l’intelligence artificielle.

Une ouverture prudente

Dans les premiers échanges, le Dow Jones gagnait 77,60 points (+0,17%) à 46 772,57 points. Le S&P 500 progressait de 0,10% à 6 747,26 points, tandis que le Nasdaq Composite avançait de 23,11 points (+0,10%) à 22 964,78.

L’appétit pour le risque demeure soutenu par les perspectives de croissance dans les technologies de pointe, notamment l’IA, alors que les investisseurs relativisent les craintes d’une paralysie prolongée de l’administration américaine, fermée depuis mercredi dernier.

L’IA dope les valeurs technologiques

Côté valeurs, Dell s’appréciait de 4,4% après avoir relevé sa prévision de croissance à long terme, soutenue par la demande en solutions liées à l’intelligence artificielle.
AMD gagnait 6,6%, bénéficiant de relèvements d’objectifs de cours de Citigroup, Barclays et Bernstein, après un bond de 23,7% la veille lié à la signature d’un accord pluriannuel avec OpenAI.

En revanche, Tesla reculait de 0,43% avant la présentation attendue d’une version plus abordable de son SUV Model Y.

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Exclusif | Lotfi Hajji raconte la mésaventure de la flottille Soumoud

08. Oktober 2025 um 08:48

Partie en signe de soutien à la cause palestinienne, la Flottille maghrébine Soumoud pour la levée du blocus de Gaza a ravivé en Tunisie un débat passionné. Pour de nombreux citoyens, cette initiative incarne la fidélité du peuple tunisien à ses valeurs de justice et de résistance face à l’oppression. D’autres, en revanche, dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une opération purement symbolique, coûteuse et sans effet concret sur le terrain. Entre fierté nationale et scepticisme, la flottille met en lumière une question essentielle : jusqu’où la solidarité peut-elle aller dans un contexte de crises multiples et de désillusions politiques? Notre confrère Lotfi Hajji, membre de la flottille et directeur du bureau d’Al Jazeera à Tunis, dont nous avons recueilli le témoignage, nous a raconté, avec émotion et précision, les différentes péripéties de cette aventure humaine et politique hors du commun.

Lotfi Sahli

Une fois les embarcations rassemblées à Tunis, elles ont été rejointes par les unités venues d’Espagne. Après un léger retard de quelques jours dû à des contraintes logistiques, l’ensemble de la flottille a mis le cap sur l’Italie, où d’autres navires de soutien les attendaient pour poursuivre la traversée.

Bien que les membres de la flottille aient été mentalement préparés et briefés sur les différents scénarios possibles, le voyage entre l’Italie et la Grèce a pris une tournure plus tendue. Des drones de l’armée israélienne, dépêchés sur les lieux, ont encerclé les embarcations, effectuant des manœuvres d’intimidation et multipliant les survols à basse altitude dans le but manifeste de saper le moral des participants.

Escalade de tension et assaut israélien

Face à cette escalade de tension, l’Espagne, l’Italie et la Turquie ont dépêché des frégates militaires afin d’assurer la protection et l’assistance des membres de la flottille. Cette présence navale a contribué à apaiser quelque peu la situation, rétablissant un climat de vigilance mais aussi de détermination parmi les participants.

La veille de l’assaut attendu des unités de la marine israélienne, les membres de la flottille avaient anticipé la situation en avançant leur dîner, conscients de l’éventualité d’une intervention militaire. Ils estimaient arriver sur les plages de Gaza aux premières lueurs du jour, vers 5h du matin. C’est alors qu’ils se sont retrouvés encerclés par un nombre important de frégates, accompagnées de zodiacs semi-rigides à grande vitesse, marquant le début d’un face-à-face tendu et décisif en mer.

Les frégates israéliennes ont alors commencé à projeter avec force d’imposants jets d’eau sur les embarcations et même sur les vitres des cabines, dans une tentative évidente de déstabiliser l’équipage et de détourner son attention, afin de faciliter l’assaut imminent sur la flottille.

Une fois l’assaut lancé, des soldats armés jusqu’aux dents, vêtus de tenues de combat, casques à visière et gilets pare-balles, équipés de fusils d’assaut, de grenades et de dispositifs de communication sophistiqués, ont investi les embarcations. Dans un silence absolu, ils ont réclamé à plusieurs reprises : «Qui est le capitaine ?». Puis, méthodiquement, ils ont entamé une fouille minutieuse, scrutant chaque recoin du navire.

Ne parvenant pas à obtenir le nom du capitaine de l’embarcation appelée Anas Al-Sharif, du nom du journaliste d’Al Jazeera tué le 10 août 2025 à Gaza par l’armée israélienne, un soldat israélien a pris le contrôle du pilotage. Les autres membres de la flottille ont alors été contraints de rester à la proue, exposés et vulnérables, tandis que le navire était dirigé sous surveillance étroite.

Les membres de l’embarcation Anas Al-Sharif ont été transférés dans un zodiac, puis ensuite vers une frégate israélienne, leur propre navire ayant subi une infiltration d’eau, qu’ils tentaient de colmater depuis plusieurs heures. À chaque transfert, les intimidations et les fouilles se répétaient, maintenant un climat de tension constante et de pression psychologique sur l’équipage.

Entre-temps, les membres de la flottille ont jeté leurs téléphones portables à la mer, afin d’échapper à une confiscation systématique.

Ben Gvir surgit de nulle part

Tous les activistes ont été emmenés de force au port d’Ashdod, en Israël. À leur arrivée, ils ont été ligotés avec des cordelettes en plastique et contraints de rester accroupis, la tête basse, dans une posture qui soulignait l’humiliation et la tension de la situation.

C’est alors que surgit de nulle part le ministre de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, qui les interpellait en anglais en les qualifiant des qualificatifs «terroristes» et «tueurs d’enfants juifs» (sic !). Les activistes répondaient à pleine voix : «Free, Free Palestine !». Le ministre poursuivit ensuite en hébreu, tandis qu’un traducteur relayait ses propos. Malgré la tentative d’intimidation, les participants continuaient, avec détermination et ferveur, à scander : «Free, Free Palestine !»

Les activistes sont restés les mains ligotées pendant environ cinq heures, subissant ensuite une succession de questionnaires, fouilles et insultes, tandis que certains de leurs effets personnels — écouteurs, ceinture, et autres objets — étaient confisqués ou volés. À cela s’ajoutait le froid matinal qui régnait sur le port, accentuant l’inconfort et la tension déjà palpables.

Munis de simples trousses de toilette et vêtus uniquement de t-shirts à manches courtes, les activistes ont subi un interrogatoire rigoureux d’environ trois heures, au cours duquel ils ont dû répondre d’accusations telles qu’«entrée illégale sur le territoire israélien», alors qu’ils avaient été illégalement arrêtés dans les eaux internationales au large de Gaza.
Des avocats, majoritairement issus de la communauté arabe de 1948, mandatés par l’association Adalah — partenaire des organisateurs de la flottille Soumoud — sont intervenus pour souligner que ce «kidnapping» avait eu lieu en haute mer, mettant ainsi en question la légalité de l’arrestation et le cadre juridique de l’intervention israélienne.

A la prison du Néguev

Après l’interrogatoire, les détenus ont été transférés à la prison du Néguev, les mains toujours ligotées et les yeux bandés. Le transport s’est effectué dans des bus inconfortables, rappelant davantage ceux utilisés pour le transport d’animaux, accentuant le sentiment d’humiliation et de privation auquel les activistes étaient confrontés.

À leur arrivée en prison, ils ont été à nouveau fouillés et presque dépouillés de leurs vêtements personnels. On leur a ensuite attribué des t-shirts, des joggings et des mules en plastique, uniformisant leur tenue de manière sommaire et accentuant le caractère impersonnel et humiliant de leur détention. Malgré ces conditions, ils ont gardé la tête haute, témoignant de leur détermination et de leur engagement, refusant de laisser l’intimidation briser leur esprit.

S’en sont suivies les prises de photos, de poids et une série de questions de routine, marquant les formalités administratives initiales de leur détention. Les détenus ont ensuite été assignés à leur cellule, où treize personnes partageaient des lits superposés, illustrant la promiscuité et la rudesse des conditions carcérales.

Trois jours sans sommeil ni nourriture

Après un marathon de trois jours sans sommeil ni nourriture, les détenus ont pu se reposer quelque peu durant la journée. Mais le soir, leur repos a été interrompu à trois reprises : une première fois pour un changement de cellule, une seconde pour les prises de photos et de mesures, et une dernière fois pour répondre aux questionnaires administratifs. En milieu de journée, un repas composé de riz et de légumes leur a été présenté, mais il a été refusé, les détenus étant en grève de la faim, exprimant ainsi leur protestation et leur détermination.

Lotfi Hajji à son retour à l’aéroport de Tunis-Carthage dimanche dernier.

Ce calvaire s’est conclu par le transfert des détenus dans les mêmes bus jusqu’à l’aéroport d’Eilat, dans l’ignorance de leur destination, totalement coupés du monde extérieur. Toujours vêtus de leurs tenues de prison, ils ont gravi les escaliers de l’avion affrété par une compagnie aérienne turque, marquant la fin de cette épreuve éprouvante mais laissant intacte leur détermination et c’est dans l’avion, alors que le vol venait de commencer, que l’équipage leur a restitué leurs passeports, marquant le premier geste de normalisation après ces jours d’humiliation et de privation

À la question du mot de la fin, Lotfi Hajji a répondu avec lucidité et émotion : sur le plan professionnel, il estime avoir assumé pleinement son devoir de journaliste, tout en reconnaissant avoir frôlé le pire, rappelant que son sort n’était pas plus enviable que celui de ses collègues tombés sur le terrain.

Sur le plan humain, il retient une expérience unique, partagée avec des personnes courageuses venues des quatre coins du monde, toutes profondément sensibles à la cause palestinienne. Et s’il devait revivre cette aventure, il plaisante sur les six kilos perdus, mais affirme qu’il serait prêt à repartir sans hésitation.

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La Tunisie, championne du Action With Africa Challenge et n°1 mondial de l’entrepreneuriat social !

07. Oktober 2025 um 15:36

Enactus Tunisia vient de remporter le titre de champion du monde du “Action with Africa Challenge”, organisé par Enactus Germany en partenariat avec le Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

Cette victoire a été rendue possible grâce à l’équipe Enactus TBS, qui a présenté un projet innovant dans le secteur agricole, proposant une solution durable à base d’huiles essentielles pour lutter contre l’acarien du palmier dattier — un micro-organisme envahissant les oasis, se nourrissant des dattes et tissant des toiles autour des fruits, provoquant ainsi leur dessèchement.

Une problématique majeure pour la filière phoenicicole tunisienne à laquelle cette innovation apporte une réponse concrète, naturelle et écologique.

Enactus Tunisia dans le top 4 mondial de la EWC 2025

Enactus Tunisia s’est également illustrée lors de la Enactus World Cup 2025, récemment tenue à Bangkok (Thaïlande), en accédant à la finale mondiale de l’impact challenge.

Le titre de champion du monde a été remporté par Enactus Canada, suivi d’Enactus Zimbabwe à la deuxième place.

La Tunisie s’est aussi distinguée dans le Early Stage Challenge grâce à l’équipe Enactus Faculté de Pharmacie, qui participait pour la première fois à la Enactus World Cup. Une participation prometteuse, puisque l’équipe s’est classée dans le Top 4 mondial, en éliminant notamment Enactus Maroc Enactus Mexique et Enactus Brésil.

Enactus Tunisia N°1 mondial dans l’entrepreneuriat social

Grâce à ces performances exceptionnelles et un palmarès remarquable, Enactus Tunisia avec ses projets d’entrepreneuriat social à impact, se hisse désormais, aux côtés d’Enactus Égypte au 1er rang mondial des pays ayant remporté le plus grand nombre de titres internationaux au cours des cinq dernières années.

Une reconnaissance internationale qui vient consacrer l’excellence et le leadership de la jeunesse tunisienne en matière d’entrepreneuriat social, d’innovation durable et d’impact positif à l’échelle mondiale.

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