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Heute — 26. November 2025Haupt-Feeds

Kais Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE et dénonce une violation des usages diplomatiques

Von: walid
26. November 2025 um 11:41

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone.

En cause, cite un communiqué, exprimer “la vive protestation” contre “la violation des règles du travail diplomatique” et pour avoir agi en “dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques en sa qualité d’ambassadeur plénipotentiaire de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles.”

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Kais Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE pour « violation des règles diplomatiques

Von: walid
26. November 2025 um 09:10
Kais Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE pour « violation des règles diplomatiques

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone. En cause, cite un communiqué, exprimer “la vive protestation” contre “la violation des règles du travail diplomatique” et pour avoir agi en “dehors des cadres officiels reconnus par les […]

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La Tunisie proteste contre l’ambassadeur de l’Union Européenne  

26. November 2025 um 11:14

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi 25 novembre 2025, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone pour lui exprimer «une vive protestation» contre «la violation des règles du travail diplomatique».   

Selon un communiqué de la présidence de la république, il est reproché à M. Perrone d’avoir «agi en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques en sa qualité d’ambassadeur plénipotentiaire de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles.»

Le communiqué ne donne pas plus de précision, mais il s’agit là d’une première dans les relations diplomatiques entre Tunis et Bruxelles, voire même dans les annales de la diplomatie tunisienne.

Que le chef de l’Etat ressente la nécessité de convoquer l’ambassadeur de l’UE et de lui transmettre lui-même sa «vive protestation», alors qu’il est d’usage qu’une pareille mission soit confiée au ministre des Affaires étrangères ou à l’un de ses collaborateurs, cela laisse penser que M. Perrone a gravement outrepassé les limites de sa mission ou qu’il s’était ingéré de façon inacceptable dans les affaires intérieures du pays où il est accrédité.

Dans ce cas, il est peu probable que les choses s’arrêtent là, car il devient difficile pour M. Perrone de poursuivre sa mission dans notre pays comme si de rien n’était.

I. B.

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Tunisie : Kaïs Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE

26. November 2025 um 09:28

Le président de la République , Kaïs Saïed, a convoqué l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, le 25 novembre 2025 au Palais de Carthage. C’est ce que révèle un communiqué officiel publié par la présidence dans la nuit de mardi à mercredi.

Lors de cette rencontre, Kaïs Saïed  a exprimé une protestation formelle concernant ce qu’il considère comme un « non-respect des règles du travail diplomatique et le recours à des démarches effectuées en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques internationaux ».

Le communiqué présidentiel souligne que M. Perrone est l’ambassadeur plénipotentiaire de l’Union européenne auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles, rappelant ainsi les protocoles diplomatiques qui régissent ses fonctions.

Le texte officiel ne précise toutefois pas la nature exacte des actions ou des contacts qui ont motivé cette convocation, et ni les circonstances spécifiques ayant conduit à cette protestation diplomatique. À l’heure actuelle, ni la présidence tunisienne, ni la délégation de l’Union européenne en Tunisie n’ont fourni de commentaires supplémentaires sur cette affaire.

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Tunisie | 3e appel à propositions du Fonds d’appui Adapt Investissements 

25. November 2025 um 08:58

Le programme Adapt a annoncé, dans un communiqué publié le 24 novembre 2025, le lancement du troisième appel à propositions du Fonds d’appui Adapt Investissements, un dispositif de soutien financier visant à promouvoir et à accompagner les investissements privés engagés dans le développement durable des secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture en Tunisie, ainsi que dans l’ensemble des chaînes de valeur qui y sont associées.

Ce programme, financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (Pam), vise aussi à contribuer au renforcement des systèmes agroalimentaires plus résilients, inclusifs et respectueux des ressources naturelles.

Dans un contexte marqué par de profondes transformations économiques, climatiques et sociales, les chaînes de valeur agricoles, halieutiques et aquacoles tunisiennes font face à des défis structurels majeurs : pression accrue sur les ressources en eau, variabilité des rendements, vulnérabilité des ressources marines, fragmentation des exploitations, faibles niveaux de mécanisation, et accès limité aux financements nécessaires pour moderniser l’ensemble du processus productif, de la production à la transformation.

Ces évolutions soulignent l’importance d’investissements capables de renforcer la résilience des systèmes agroalimentaires tout en soutenant la transition vers des modèles plus performants, compétitifs et respectueux des ressources naturelles.

Aux côtés des autorités tunisiennes, l’UE et l’AICS renforcent leur soutien à l’ensemble des acteurs économiques en accompagnant les opérateurs privés dans la conception et la mise en œuvre de projets durables, adaptés aux besoins spécifiques des territoires.

Ce troisième appel s’inscrit pleinement dans cette dynamique d’appui renforcé. Avec une enveloppe de 8 millions d’euros, il offre aux entrepreneurs des possibilités élargies pour accéder à un financement durable, encourager l’innovation, améliorer la gestion des ressources, moderniser les outils de production et de transformation, et diversifier les activités au sein des chaînes de valeur agricoles, de la pêche et de l’aquaculture. L’objectif est de consolider la compétitivité des filières tout en accélérant la transition écologique du pays grâce à des investissements responsables et résilients, porteurs d’emplois locaux et d’améliorations durables des conditions de vie dans les zones rurales et côtières.

Soumission des candidatures

Les candidats peuvent soumettre leurs projets en ligne jusqu’au 19 novembre 2026. Cette nouvelle édition du dispositif de soutien financier du fonds d’appui Adapt Investissements prévoit une contribution sous forme de dons couvrant jusqu’à 14 % du montant d’un crédit bancaire ou d’un crédit leasing, pour un soutien compris entre 1 650 € et 100 000 € maximum.

Les projets portés par des jeunes, des femmes ou par des organisations professionnelles agricoles et de la pêche (Opap) peuvent bénéficier d’une contribution allant jusqu’à 20 %.

Toutes les informations, ainsi que l’accès au dépôt des candidatures, sont disponibles sur cette plateforme

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Sommet UA-UE 2025 : Vers une nouvelle ère de commerce, d’investissement et d’énergie propre

Von: walid
24. November 2025 um 15:45

En novembre, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) célèbrent 25 ans d’un partenariat “unique” et de liens économiques, politiques et sociaux “renforcés”.

Le 7e Sommet UA-UE, qui se déroule les lundi 24 et mardi 25 novembre, à Luanda, en Angola, marquera un quart de siècle d’une coopération “unique et fructueuse”. Il sera placé sur le thème “Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif”.

Ce Sommet, auquel prendra part le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, sera marqué par l’annonce d’une série de nouveaux projets dans des domaines clés tels que la transition énergétique et numérique.

“Une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable et durable sera ouverte entre nos deux marchés continentaux”, a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une déclaration exclusive à l’agence Tunis-Afrique-Presse.

Dans ce sens, la présidente de la Commission européenne a tenu à relever que, dans le cadre de la stratégie “Global Gateway” Afrique-Europe, le plan d’investissement de l’Europe pour un monde mieux connecté, de nouveaux projets seront annoncés lors du Sommet de Luanda.

La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie

Pour la Tunisie, la présidente de la Commission européenne a cité le projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie dans le cadre de la stratégie “Global Gateway” qui, a-t-elle assuré, contribue à construire un avenir marqué par une plus grande sécurité énergétique, durabilité et intégration des énergies renouvelables pour les deux pays.

Et d’ajouter que l’Union européenne soutient les projets et programmes ambitieux de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ce, en contribuant à la diversification et à l’écologisation du mix énergétique national.

En développant l’énergie solaire et éolienne, la Tunisie sera en mesure de réduire le coût de l’approvisionnement énergétique local et d’accélérer une transition écologique, de créer des dizaines de milliers de nouveaux emplois, de renforcer l’économie et d’apporter des avantages à long terme à ses citoyens, a déclaré von der Leyen.

La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, le pays peut améliorer sa sécurité énergétique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Pour un avenir énergétique propre pour l’Afrique et sa population

L’Union européenne est soucieuse de maximiser les avantages d’une transition écologique génératrice d’emplois et de réduire au minimum les menaces pour l’environnement.

Nous œuvrerons également, a-t-elle souligné, à intensifier la coopération UE-UA dans le domaine des énergies renouvelables propres et des matières premières, qui, a-t-elle ajouté, créent de la valeur et des emplois en Afrique, pour les populations africaines.

L’Europe est le principal partenaire commercial de l’Afrique et son voisin le plus proche. “Elle établit des partenariats véritables et durables”, a souligné la présidente de la Commission européenne.

Au Sommet de Luanda, qui marquera le 25e anniversaire du partenariat UE-UA, nous porterons le partenariat unique entre l’Europe et l’Afrique à un niveau supérieur, a-t-elle soutenu.

Je voudrais rappeler, qu’il y a un an, l’Europe et l’Afrique du Sud ont lancé la campagne “Scaling Up Renewables in Africa” afin de mobiliser des investissements en faveur de l’énergie propre, de contribuer à fournir un accès à l’électricité aux 600 millions de personnes qui n’en ont toujours pas et d’attirer des investisseurs dans ce secteur en plein essor en Afrique.

La semaine dernière, a-t-elle ajouté, l’Union européenne a mobilisé 15,5 milliards d’euros à cette fin.

Au cours de ces deux journées, les dirigeants africains et européens examineront les moyens de renforcer la coopération dans les domaines clés, en particulier ceux de la paix, la sécurité, le multilatéralisme, la mobilité et les migrations.

Une déclaration conjointe devrait être publiée à l’issue de ce sommet.

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Transition énergétique : L’Europe promet de nouveaux projets et réaffirme son soutien au virage vert tunisien

24. November 2025 um 12:12

À la veille du Sommet UA-UE de Luanda, Ursula von der Leyen assure que la Tunisie peut accélérer sa mutation en misant sur les renouvelables.

A l’occasion des 25 ans du partenariat Union africaine–Union européenne, le Sommet de Luanda (24–25 novembre) s’ouvre sur des ambitions renouvelées.

Les dirigeants des deux continents, réunis autour du thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif », doivent annoncer de nouveaux projets liés à la transformation énergétique et numérique.

Pour la Tunisie, l’Union européenne se dit prête à renforcer son soutien, notamment dans les énergies renouvelables, secteur jugé déterminant pour l’avenir du pays.

Une nouvelle vague d’investissements

Dans une déclaration exclusive à l’agence TAP, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce sommet comme un « tournant » destiné à ouvrir « une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable ».

Elle a rappelé que plusieurs initiatives seront dévoilées dans le cadre de Global Gateway, le plan européen d’investissement destiné à améliorer les interconnexions et à soutenir le développement durable en Afrique.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, représente la Tunisie à ce 7e sommet UA-UE, où seront lancés de nouveaux programmes dans l’énergie, le numérique et les matières premières critiques. L’Europe insiste sur son rôle de voisin direct et de premier partenaire commercial de l’Afrique, affirmant vouloir porter ce partenariat « à un niveau supérieur ».

Interconnexion avec l’Italie et expansion du solaire

Pour Ursula von der Leyen, la transition énergétique constitue un enjeu stratégique pour Tunis. Elle a mis en avant le projet d’interconnexion électrique sous-marine Tunisie–Italie, soutenu par l’UE, comme un levier crucial pour renforcer la sécurité énergétique, intégrer davantage d’énergies renouvelables et stabiliser les approvisionnements des deux rives.

L’Europe assure également accompagner les projets tunisiens d’extension du solaire et de l’éolien, affirmant que cette diversification permettra de réduire les coûts de production énergétique, de créer des « dizaines de milliers d’emplois » et d’offrir au pays une croissance plus durable.

Selon elle, la réduction de la dépendance aux énergies fossiles pourrait transformer le système énergétique tunisien et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

Un avenir énergétique

Au-delà du cadre bilatéral, von der Leyen a souligné que l’UE souhaite intensifier la coopération avec l’Union africaine autour des énergies renouvelables propres et des matières premières stratégiques, dans l’objectif de créer davantage de valeur ajoutée sur le sol africain et de générer des emplois pour les populations locales.

Elle a rappelé la campagne « Scaling Up Renewables in Africa », lancée avec l’Afrique du Sud il y a un an, destinée à mobiliser des investissements pour l’accès à l’électricité et l’expansion de l’énergie propre. L’Union européenne vient d’y consacrer 15,5 milliards d’euros supplémentaires, afin de soutenir les réseaux, attirer les investisseurs et aider les 600 millions d’Africains dépourvus d’électricité.

Lire aussi

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L’Europe soutient les projets d’énergies renouvelables en Tunisie

24. November 2025 um 10:24

Evoquant le projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Tunisie et l’Italie dans le cadre de la stratégie Global Gateway Afrique-Europe, Ursula von der Leyen, a indiqué que ce plan d’investissement de l’Europe pour un monde mieux connecté, contribue à la construction d’un avenir marqué par une plus grande sécurité énergétique, durabilité et intégration des énergies renouvelables. (Ph. Ursula von der Leyen reçue par Kaïs Saïed à Carthage en juin 2023).

La présidente de la Commission européenne a ajouté, dans une déclaration à l’agence Tap, en marge du 7e Sommet Union africaine-Union européenne, qui se déroule les lundi 24 et mardi 25 novembre, à Luanda, en Angola, que l’UE soutient les projets et programmes ambitieux de la Tunisie en matière d’énergies renouvelables et ce, en contribuant à la diversification et à l’écologisation du mix énergétique national. 

En développant l’énergie solaire et éolienne, la Tunisie sera en mesure de réduire le coût de l’approvisionnement énergétique local et d’accélérer une transition écologique, de créer des dizaines de milliers de nouveaux emplois, de renforcer l’économie et d’apporter des avantages à long terme à ses citoyens, a déclaré von der Leyen.

La transition énergétique est un enjeu crucial pour la Tunisie. En diversifiant ses sources d’énergie et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, le pays peut améliorer sa sécurité énergétique et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

I. B.

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Accords commerciaux Tunisie–UE : L’UTICA appelle à un partenariat modernisé et à la levée des barrières douanières

Von: walid
24. November 2025 um 09:59

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a souligné, lors de sa rencontre tenue jeudi, avec le président de l’Union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, l’ouverture de l’Union européenne (UE) , aux propositions de modernisation des accords commerciaux et leur adaptation aux changements géopolitiques, économiques et législatifs, signalant que l’accord conclu en 1995 compte de la première génération .

Il a mis l’accent sur l’importance de poursuivre le dialogue structuré avec l’organisation patronale, afin de soutenir les entreprises tunisiennes, tout en tenant compte des exigences de modernisation et de renforcement de la durabilité, a indiqué l’UTICA.

L’ambassadeur de l’UE et la délégation qui l’accompagne ont souligné leur détermination à travailler en étroite collaboration avec l’Organisation patronale pour soutenir les entreprises tunisiennes et faciliter leur intégration dans le système européen, afin de renforcer les relations économiques et de favoriser un partenariat stratégique renouvelé fondé sur l’intérêt commun et mutuel.

Il a été convenu, au cours de cette réunion, à laquelle ont participé des membres du bureau exécutif national, des représentants de secteurs et d’entreprises économiques et des responsables de l’UTICA, d’organiser prochainement une réunion bilatérale élargie, afin de discuter davantage, de dossiers actuels et de mettre en place des mécanismes d’action en commun, fondés sur l’esprit de partenariat et de complémentarité.

Les représentants de l’UTICA ont considéré , au cours de la réunion, que la situation stratégique délicate et les crises successives, que la région et le monde ont traversé, exigent l’ouverture d’un dialogue approfondi sur plusieurs questions d’intérêt commun, notamment celles liées aux barrières douanières et non douanières, aux exigences de durabilité et de conformité environnementale, et l’empreinte carbone.

A cet égard, ils ont souligné l’importance de passer à l’étape suivante, à l’accord actuel, de préserver le principe de partenariat gagnant -gagnant et de s’orienter conjointement vers les marchés mondiaux, selon l’organisation patronale .

Les représentants de l’UTICA ont également soulevé des défis sectoriels, notamment les difficultés rencontrées par le secteur du textile et de l’habillement, en raison de l’inefficacité des avantages préférentiels, résultant des accords de partenariat conclus par l’Union européenne avec des pays concurrents.

Ils ont également souligné la nécessité de revoir le quota annuel de l’huile d’olive tunisienne et de supprimer tout plafond quantitatif limitant ses exportations, appelant à la liberté d’accès aux marchés européens sans restrictions ni droits de douane, en supprimant toutes les barrières douanières et non douanières.

Ils ont en outre, évoqué les défis auxquels sont confrontées les entreprises tunisiennes, avec l’entrée en vigueur du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), au début de l’année 2026.

Ils ont mis en exergue l’importance de l’accord ” Ciel ouvert “, qui a un impact économique et financier considérable. Ainsi, les études montrent que la mise en œuvre de ce système permettrait d’attirer environ un million de touristes additionnels annuellement, tout en renforçant l’activité dans le secteur du tourisme, de l’artisanat et tous les secteurs connexes, selon l’organisation patronale.

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Le textile tunisien reprend son souffle

22. November 2025 um 13:13

Les exportations tunisiennes en produits textiles devraient dépasser les 7,5 milliards de dinars d’ici la fin de l’année 2025, et la Tunisie reste un fournisseur majeur de l’Union européenne en vêtements professionnels, avec plus de 9,7 millions d’articles exportés pour une valeur avoisinant un million d’euros.

C’est ce qu’a indiqué la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, lors de la célébration du 19ᵉ anniversaire de la création du Pôle de compétitivité Monastir-El Fejja, jeudi 20 novembre 2025, en souligné le saut qualitatif du secteur qui a atteint des niveaux d’excellence dans certaines filières, comme les produits denim, où notre pays se classe 4e fournisseur de l’UE pour avec une part de marché supérieure à 8%.

Ces performances ont contribué à faire de l’industrie nationale un moteur essentiel de l’économie, à soutenir la transition environnementale et à renforcer la position de la Tunisie sur les marchés internationaux, indique le ministère dans un communiqué.

Depuis sa création, le Pôle Monastir-El Fejja a favorisé l’attraction d’investissements dans divers secteurs industriels, apporté un appui technique aux industriels, aux chefs d’entreprise et aux porteurs de projets, et développé des services intégrés, notamment dans le textile.

Le pôle comprend une pépinière d’entreprises, un centre de l’industrie intelligente 4.0, un centre de ressources technologiques, ainsi que des laboratoires ouverts et d’analyse. Il regroupe, également, quatre zones industrielles d’appui, accueillant environ 56 entreprises et générant 11 000 emplois, avec 203 entreprises ayant acquis des parcelles et 28 autres projets en développement.

Le pôle a soutenu 60 startups, dont 90% ont poursuivi leur activité et accompagné 50 entreprises industrielles dans leur transition vers l’industrie intelligente 4.0. Il a, également, joué un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises sur les volets de l’environnement, de l’énergie et de la transition vers l’économie verte, ainsi que de la propriété industrielle.

Un accord de partenariat a, par ailleurs, été signé entre la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH), le Pôle Monastir-El Fejja et le Centre technique du textile (Cettex), afin de renforcer la compétitivité du secteur, attirer davantage d’investissements et soutenir les industriels et les entreprises tunisiennes.

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Russie – Ukraine | Le «plan de paix» de Trump est favorable aux… Etats-Unis  

22. November 2025 um 07:40

Donald Trump a proposé un plan en 28 points pour mettre fin au conflit russo-ukrainien. Ce plan, ébruité vendredi 21 novembre 2025, et dont nous reproduisons ci-dessous l’essentiel, reprend les principales exigences formulées par la Russie depuis le début de l’invasion du territoire de son voisin, au printemps 2022. Il a été préparé sans la participation des Ukrainiens ni des Européens qui les soutiennent et Washington y accepte pratiquement toutes les exigences du Kremlin.

Habib Glenza

Dans le cadre de ce plan, l’Ukraine recevrait des garanties de sécurité sans troupes de l’Otan sur son sol et les Etats-Unis compensés en retour. Par ailleurs, l’Union européenne (UE) aurait un rôle marginal et limité dans cette paix. En accueillant l’Ukraine dans son marché, elle en assumerait le coût. 

Les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans les pays européens, seraient utilisés principalement par les Etats-Unis, a concurrence de 100 milliards de dollars, qui serviraient à financer les efforts de construction et d’investissement en Ukraine, investissements dont la part de Washington s’élèverait à 50%. Le reste des fonds financerait des investissements russo-américains, tandis que l’Europe mettrait sur la table une enveloppe de 100 milliards de dollars.

La mise en œuvre de ce plan serait être assuré par Conseil de paix, sous la supervision du M. Trump lui-même.  

Les 28 points du plan de paix sont les suivants: 

1. la souveraineté de l’Ukraine sera confirmée;

2. un accord de non-agression complet et exhaustif sera conclu entre la Russie, l’Ukraine et l’Europe. Toutes les ambiguïtés des 30 dernières années seront considérées comme réglées;

3.  il est prévu que la Russie n’envahisse pas les pays voisins et que l’Otan ne s’étende pas davantage [à l’est];

4. un dialogue sera organisé entre la Russie et l’Otan, avec la médiation des États-Unis, afin de résoudre toutes les questions de sécurité et de créer les conditions propices à une désescalade, dans le but de garantir la sécurité mondiale et d’accroître les possibilités de coopération et de développement économique futur;

5.  l’Ukraine bénéficie de garanties de sécurité fiables;

6. le nombre des forces armées ukrainiennes sera réduit à 600 000 soldats;

7. l’Ukraine accepte d’inscrire dans sa constitution qu’elle ne rejoindra pas l’Otan, et l’Otan accepte d’inclure dans ses statuts une disposition stipulant que l’Ukraine ne sera pas admise à l’avenir;

8. l’Otan accepte de ne pas stationner de troupes en Ukraine;

9. des avions de combat européens seront stationnés en Pologne;

10. la garantie américaine :

– les États-Unis recevront une compensation pour cette garantie;

– si l’Ukraine envahit la Russie, elle perdrait cette garantie;

– si la Russie envahit l’Ukraine, outre une réponse militaire coordonnée décisive, toutes les sanctions internationales seront rétablies, la reconnaissance du nouveau territoire et tous les autres avantages de cet accord seront révoqués;

– si l’Ukraine lance un missile sur Moscou ou Saint-Pétersbourg sans raison valable, la garantie de sécurité serait considérée comme nulle et non avenue;

11. l’Ukraine est éligible à l’adhésion à l’Union européenne et bénéficiera d’un accès préférentiel à court terme au marché européen pendant que cette question est examinée;

12. un ensemble de mesures mondiales puissantes pour reconstruire l’Ukraine, comprenant notamment, mais sans s’y limiter :

a. la création d’un Fonds de développement ukrainien destiné à investir dans les secteurs à forte croissance, notamment les technologies, les centres de données et l’intelligence artificielle;

b. les États-Unis coopéreront avec l’Ukraine pour reconstruire, développer, moderniser et exploiter conjointement les infrastructures gazières ukrainiennes, y compris les gazoducs et les installations de stockage;

c. efforts conjoints pour réhabiliter les zones touchées par la guerre en vue de la restauration, de la reconstruction et de la modernisation des villes et des zones résidentielles, et développement des infrastructures;

e. extraction de minéraux et de ressources naturelles;

f. la Banque mondiale mettra au point un programme de financement spécial pour accélérer ces efforts;

13. la Russie sera réintégrée dans l’économie mondiale :

a. la levée des sanctions sera discutée et convenue par étapes et au cas par cas;

b. les États-Unis concluront un accord de coopération économique à long terme pour le développement mutuel dans les domaines de l’énergie, des ressources naturelles, des infrastructures, de l’intelligence artificielle, des centres de données, des projets d’extraction de métaux rares dans l’Arctique et d’autres opportunités commerciales mutuellement avantageuses;

c. la Russie sera invitée à rejoindre le G8;

14. les fonds gelés seront utilisés comme suit : 100 milliards de dollars provenant des actifs russes gelés seront investis dans les efforts menés par les États-Unis pour reconstruire et investir en Ukraine. Les États-Unis recevront 50% des bénéfices de cette opération. L’Europe ajoutera 100 milliards de dollars afin d’augmenter le montant des investissements disponibles pour la reconstruction de l’Ukraine. Le reste des fonds russes gelés sera investi dans un train d’investissement américano-russe distinct qui mettra en œuvre des projets communs dans des domaines spécifiques. Ce fonds aura pour objectif de renforcer les relations et d’accroître les intérêts communs afin de créer une forte incitation à ne pas revenir au conflit;

15. un groupe de travail conjoint américano-russe sur les questions de sécurité sera créé afin de promouvoir et de garantir le respect de toutes les dispositions du présent accord;

16. la Russie inscrira dans sa législation sa politique de non-agression envers l’Europe et l’Ukraine;

17. les États-Unis et la Russie conviendront de prolonger la validité des traités sur la non-prolifération et le contrôle des armes nucléaires, y compris le traité Start I;

18. l’Ukraine accepte d’être un État non nucléaire conformément au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires;

19. la centrale nucléaire de Zaporijia sera mise en service sous la supervision de l’AIEA, et l’électricité produite sera répartie à parts égales entre la Russie et l’Ukraine (50/50);

20. Les deux pays s’engagent à mettre en œuvre des programmes éducatifs dans les écoles et la société visant à promouvoir la compréhension et la tolérance des différentes cultures et à éliminer le racisme et les préjugés;

a. l’Ukraine adoptera les règles de l’Union européenne en matière de tolérance religieuse et de protection des minorités linguistiques;

b. les deux pays conviendront d’abolir toutes les mesures discriminatoires et de garantir les droits des médias et de l’éducation ukrainiens et russes;

c. Toute idéologie et activité nazies doivent être rejetées et interdites;

21. Territoires :

a. la Crimée, Louhansk et Donetsk seront reconnues comme russes de facto, y compris par les États-Unis;

b. Kherson et Zaporijia seront gelées le long de la ligne de contact, ce qui signifiera une reconnaissance de facto le long de la ligne de contact;

c. la Russie renoncera aux autres territoires convenus qu’elle contrôle en dehors des cinq régions;

d. les forces ukrainiennes se retireront de la partie de l’oblast de Donetsk qu’elles contrôlent actuellement, et cette zone de retrait sera considérée comme une zone tampon démilitarisée neutre, internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie. Les forces russes n’entreront pas dans cette zone démilitarisée;

22. après s’être mises d’accord sur les futurs arrangements territoriaux, la Fédération de Russie et l’Ukraine s’engagent à ne pas modifier ces arrangements par la force. Aucune garantie de sécurité ne s’appliquera en cas de violation de cet engagement;

23. la Russie n’empêchera pas l’Ukraine d’utiliser le Dniepr à des fins commerciales, et des accords seront conclus sur le libre transport des céréales à travers la mer Noire;

24. un comité humanitaire sera créé pour résoudre les questions en suspens : 

a. tous les prisonniers et corps restants seront échangés sur la base du principe «tous pour tous».

b. tous les détenus civils et otages seront libérés, y compris les enfants;

c. un programme de réunification familiale sera mis en œuvre;

d. des mesures seront prises pour soulager les souffrances des victimes du conflit;

25. l’Ukraine organisera des élections dans 100 jours;

26. toutes les parties impliquées dans ce conflit bénéficieront d’une amnistie totale pour leurs actions pendant la guerre et s’engagent à ne faire aucune réclamation ni à examiner aucune plainte à l’avenir;

27. cet accord sera juridiquement contraignant. Sa mise en œuvre sera surveillée et garantie par le Conseil de paix, présidé par le président Donald J. Trump. Des sanctions seront imposées en cas de violation;

28. une fois que toutes les parties auront accepté ce mémorandum, le cessez-le-feu prendra effet immédiatement après le retrait des deux parties vers les points convenus pour commencer la mise en œuvre de l’accord.

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Déchets d’aluminium : l’UE prête à imposer de nouvelles restrictions

19. November 2025 um 19:56

La Commission européenne prévoit d’introduire des restrictions sur les exportations de déchets d’aluminium de l’Union européenne afin d’empêcher leur départ massif et le risque potentiel de laisser l’industrie européenne sans capacité suffisante. C’est une déclaration du commissaire européen au Commerce, Maros Šefčovič.

Les exportations de déchets d’aluminium de l’UE ont atteint un niveau record de 1,26 million de tonnes en 2024, selon l’association professionnelle European Aluminium, soit environ 50 % de plus qu’il y a cinq ans.

La majeure partie de ces exportations est destinée à l’Asie, d’après Reuters. Les droits de douane américains ont encore aggravé la situation.

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Monde sous pression : Moody’s pointe une croissance fragile et une bulle IA menaçante

19. November 2025 um 14:10

La croissance mondiale devrait rester stable mais modérée, les marchés émergents conservant pour la plupart une dynamique plus soutenue que ceux des pays avancés, selon le dernier rapport « Perspectives macroéconomiques mondiales 2026-2027 de Moody’s Ratings » publiées mardi 18 novembre.

En ce qui concerne le commerce, l’agence avertit que la probabilité d’un découplage entre la Chine (A1 négatif) et les États-Unis (Aa1 stable) a augmenté avec l’accroissement des restrictions commerciales et de l’incertitude, même si d’autres grandes économies pourraient continuer à renforcer leurs relations.

Perspectives mitigées pour la croissance mondiale

La croissance du PIB mondial réel devrait se situer entre 2,5 % et 2,6 % en 2026 et 2027, contre 2,6 % en 2025 et 2,9 % en 2024.

Selon le le même rapport, les économies avancées devraient croître d’environ 1,5 % par an au cours des deux prochaines années, tandis que les marchés émergents devraient croître d’environ 4,0 %.

Pour les États-Unis, Moody’s note que la croissance du PIB s’est maintenue jusqu’à présent, mais que l’économie ralentit, avec une faible croissance des embauches et des revenus, ce qui correspond à la phase finale d’un cycle économique.

Le marché du travail s’affaiblit, mais la solide consommation des ménages et les investissements dans l’intelligence artificielle (IA) ont soutenu une forte croissance du PIB, ce qui a conduit à des révisions à la hausse des prévisions pour 2025 (croissance de 2 % contre 1,5 % précédemment) et 2026 (1,8 % contre 1,5 % précédemment).

Pour leur part, les perspectives de l’Europe s’améliorent légèrement, la consommation des ménages étant soutenue par la stabilité de l’emploi et des salaires, l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et les investissements dans les infrastructures et les technologies vertes.

L’augmentation des dépenses publiques de l’Allemagne (notation stable Aaa) en matière d’infrastructures et de défense, ainsi que l’augmentation des dépenses de défense dans d’autres pays, devraient profiter à l’ensemble de la région, même si ce sera de manière inégale.

Cependant, le dynamisme économique de la France devrait ralentir, l’incertitude politique et budgétaire freinant l’investissement des entreprises et les embauches et maintenant la consommation des ménages à un niveau modéré au moins jusqu’à mi-2026.

Les exportations chinoises et le soutien gouvernemental continuent de compenser la faiblesse de l’économie intérieure. L’économie chinoise devrait croître de 5 % en 2025, soutenue par les mesures de relance gouvernementales et la vigueur des exportations, même si l’entreprise prévoit un ralentissement progressif de la croissance du PIB réel à 4,2 % d’ici 2027. Les fondamentaux économiques nationaux restent fragiles, avec une consommation inégale, un faible niveau de crédit aux entreprises et un repli des investissements en capital fixe.

La politique monétaire à différentes étapes 

Les banques centrales se trouvent à différents stades de normalisation de leur politique monétaire. Les politiques monétaires divergent à l’échelle mondiale : la Réserve fédérale américaine assouplit sa politique en raison des inquiétudes liées au marché du travail, tandis que d’autres banques centrales adoptent des approches plus prudentes. Les politiques monétaires des marchés émergents varient également : les banques centrales chinoise et indonésienne assouplissent leur politique, tandis que la Banque de réserve de l’Inde maintient la sienne.

Les risques

L’entreprise prévient que les risques sont nombreux, notamment les tensions géopolitiques et les perturbations potentielles du commerce et des marchés.

Une correction des valorisations des entreprises technologiques pourrait déclencher une importante vague de ventes sur le marché boursier américain.

Les tensions géopolitiques, les perturbations commerciales et l’instabilité politique accentuent l’incertitude.

Des politiques monétaires divergentes et des marchés obligataires fragiles, sujets à des périodes de forte volatilité, risquent d’exacerber les turbulences financières.

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Green Forward pour accélérer la transition verte en Tunisie

17. November 2025 um 12:06

Plus d’une centaine d’acteurs de l’écosystème vert – représentants d’institutions publiques, du secteur privé, d’organisations de soutien aux entreprises (OSEs), d’associations et du monde académique – se sont récemment réunis à Hammamet lors d’un événement national de networking.

L’événement est organisé par le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (Citet) dans le cadre du programme Green Forward, financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre au niveau méso par l’organisation non gouvernementale internationale Spark

Cette initiative vise à encourager les échanges, stimuler les partenariats et valoriser les meilleures pratiques en matière d’économie verte et circulaire, tout en accélérant la transition écologique en Tunisie.

Un espace de dialogue et de coopération

Dans son allocution d’ouverture, Kmaira Ben Jannet, directrice générale du Citet, a déclaré que «le programme Green Forward est une initiative destinée au renforcement des synergies entre les acteurs de l’écosystème de l’économie verte en Tunisie». Elle a ajouté : «Cet événement constitue un espace de dialogue, de coopération et de création de partenariats entre des acteurs publics, privés, associatifs et académiques. Ensemble, nous avons l’opportunité de renforcer l’écosystème national d’appui à la transition écologique en encourageant la synergie des initiatives, l’innovation technologique, la mobilisation du financement vert et le partage des bonnes pratiques.» 

La directrice du Citet a également misé sur le rôle moteur du Centre : «Cette journée de lancement n’est qu’un point de départ. Son succès dépendra de notre capacité à travailler main dans la main, à partager nos expertises et à trouver des solutions adaptées au contexte tunisien. Le Citet continuera à jouer son rôle de facilitateur, de coordinateur et de catalyseur de cette dynamique en mobilisant nos expertises, nos réseaux et nos moyens pour soutenir les acteurs économiques dans leur transition vers des modèles plus durables.»

Vers la synergie et la résilience

De son côté, Afef Ajengui, responsable du programme régional Green Forward au niveau méso chez Spark, a rappelé que « Au niveau méso, Green Forward vise à renforcer la capacité des OSE à favoriser les partenariats publics-privés, à relier les dialogues politiques et stratégiques à la préparation d’un terrain propice à une économie résiliente, verte et inclusive, et à améliorer l’accès au financement vert.»

Spark, à travers la composante méso du programme Green Forward, s’engage à travailler de manière collaborative, a-t-elle précisé. Et d’ajouter : «Notre approche ne consiste pas à reconstruire, mais à travailler à partir de ce qui existe déjà. Pour cette raison, nous cherchons activement des synergies avec d’autres initiatives.»

Représentant l’UE, Sandrine Beauchamp a déclaré : «Le programme Green Forward illustre concrètement notre ambition de rendre nos économies neutres en carbone, circulaires et résilientes, en agissant à trois niveaux : macro, méso et micro. Au niveau des politiques publiques, il appuie les cadres législatifs et institutionnels pour assurer un environnement prévisible pour les entreprises. Quant aux structures d’appui comme les OSEs, elles sont de véritables réplicateurs de la transition verte auprès des PME. Green Forward rapproche les politiques publiques du monde de l’entreprise en formant, accompagnant et en créant des partenariats. » Selon elle, « l’événement organisé en Tunisie illustre cette dynamique de coopération et de dialogue public-privé.»

La transition verte des PME

Le programme Green Forward, visant à positionner les organisations de soutien aux entreprises comme des acteurs majeurs de la transition verte et circulaire, a marqué une étape importante lors de son événement à Hammamet, réunissant plus de 100 acteurs.

C’est à cette occasion qu’a été annoncée la sélection de douze OSEs parmi plus de 50 structures candidates. Cette sélection assure un impact national, couvrant les 4 grandes régions (Nord, Centre, Sud, Grand Tunis) et 8 secteurs économiques stratégiques (agroalimentaire, textile, mécanique, matériaux, innovation, entrepreneuriat féminin, etc.).

Les organisateurs ont officiellement dévoilé la liste des 12 organisations de soutien aux entreprises (OSEs) sélectionnées, qui bénéficieront de la formation et de l’accompagnement du programme :

  • Association de développement de la femme rurale (ADFR);
  • Centre d’affaires du Kef (CA Kef);
  • Chambre de commerce et d’industrie du sud-ouest (CCISO);
  • Centre technique des industries mécaniques et électriques (Cetime);
  • Centre technique du textile (Cettex);
  • Cluster Mécatronic;
  • Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect);
  • Centre technique des matériaux de construction, de la céramique et du verre (CTMCCV);
  • Institut méditerranéen de formation aux métiers maritimes (IMFMM);
  • Pôle de compétitivité de Bizerte (PCB) ;
  • Association Syres pour le développement;
  • Wikistartup.

Impact ancré dans la durée

La sélection des OSEs s’accompagne d’une feuille de route concrète et ambitieuse axée sur trois axes, visant à accélérer la montée en compétence et à ancrer la dynamique dans la durée.

Renforcement des capacités : 36 cadres des OSEs bénéficieront d’un parcours de formation-action ciblé sur l’économie verte, l’éco-innovation et le financement durable.

Partenariats stratégiques : 10 accords de partenariat (MoU) avec des institutions publiques sont prévus d’ici 2026 pour consolider les synergies territoriales.

Effet concret sur le terrain : trois de ces OSEs accompagneront directement 30 entreprises tunisiennes (10 PME chacune), les initiant aux principes de l’économie verte et circulaireEngagement des OSEs sélectionnées

Pour illustrer l’engagement des organisations sélectionnées, Noureddine Guizani, directeur général du Cetime, l’une des 12 OSEs retenues, a souligné l’importance de leur rôle en indiquant à cette occasion : «Le Cetime qui existe depuis 43 ans dispose d’un cumul important d’expertise technique et technologique à prodiguer aux PME tunisiennes. Nous nous considérons comme étant un maillon incontournable dans la chaîne de valeur de la transition écologique et énergétique, sachant que nous avons signé une convention-cadre stratégique avec le CITET afin d’unir nos efforts au service des entreprises tunisiennes ». 

Vers un écosystème plus résilient

La sélection de ces 12 organisations marque le lancement opérationnel de la composante méso du programme Green Forward en Tunisie. L’ambition désormais est de consolider la coopération entre tous les acteurs de la transition verte pour bâtir, collectivement, un écosystème économique plus durable, inclusif et résilient.

Les prochaines étapes incluront la mise en œuvre immédiate du parcours de formation pour les cadres et la signature des premiers MoUs avec les institutions publiques, assurant ainsi la pérennité et l’élargissement de l’impact du programme sur le territoire tunisien.

Communiqué.

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Tunisie : Négociations avec l’UE et les USA pour alléger les taxes douanières

15. November 2025 um 12:38

Le ministre du Commerce, Samir Abid, a annoncé samedi 15 novembre, lors de la séance plénière consacrée au budget 2026, que la Tunisie poursuit des discussions avec l’Union européenne et les États-Unis pour réduire les taxes douanières sur ses exportations. Cette démarche vise à rendre les produits tunisiens plus compétitifs à l’international et à renforcer la balance commerciale.

Une stratégie pour dynamiser les exportations

Selon Samir Abid, l’allègement des taxes douanières permettra de booster les ventes tunisiennes à l’étranger, tout en réduisant le déficit commercial. La Tunisie a déjà obtenu des résultats positifs avec certains partenaires, notamment la Turquie, et espère reproduire ce succès avec l’UE et les USA.

La stratégie ministérielle repose sur plusieurs axes :

  • Élargir et diversifier les exportations ;
  • Moderniser et numériser les circuits commerciaux ;
  • Simplifier les procédures pour les entreprises exportatrices ;
  • Promouvoir le commerce électronique et lutter contre les pratiques illégales à l’importation.

Soutien aux producteurs et régulation des marchés

Parallèlement aux discussions internationales, le ministère prévoit d’installer des points de vente directs du producteur au consommateur dans chaque gouvernorat, afin de limiter les intermédiaires et maîtriser les prix des produits essentiels.

Des quotas spécifiques sont également appliqués sur le café, le sucre et les bananes, avec 30 % réservés à la consommation familiale, et de nouveaux importateurs autorisés pour casser les monopoles historiques.

Le suivi de la chaîne de valeur, du producteur à l’exportateur, permet d’améliorer la qualité et la valorisation des produits tunisiens, notamment l’huile d’olive, les dattes et les produits de la mer. Ces efforts ont permis à la Tunisie de remporter plusieurs distinctions à l’international et de renforcer la compétitivité de ses exportations.

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Projet Aresse | Sélection de 90 projets dédiés à la transition écologique en Tunisie

14. November 2025 um 13:27

Retour sur la cérémonie de signature des conventions Mobidoc Green Post-Doc (session 2024), tenue le 12 novembre 2025 à la Cité des Sciences de Tunis dans le cadre du projet Aresse, financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 11,5 millions d’euros.

Le projet Aresse entre dans une nouvelle phase opérationnelle avec la sélection d’une première série de projets dédiés à la transition écologique en Tunisie, avec pour objectif affiché de contribuer à une Tunisie verte et durable.

Selon l’annonce de Chedly Abdelli, directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de la recherche scientifique (ANPR), Aresse est un projet soutenant la recherche et l’enseignement supérieur dans le domaine de l’environnement. Il est financé par l’UE dans le cadre du programme «Tunisie verte et durable», qui soutient l’action environnementale du gouvernement.

Le budget total s’élève à environ 11,5 millions d’euros, dont 11 millions d’euros de subvention de l’UE (environ 39,3 millions de dinars tunisiens), et se répartit en deux axes principaux : d’une part, la formation des étudiants et le renforcement de leurs compétences en matière de réponse aux urgences environnementales; d’autre part, le soutien à la recherche appliquée à fort impact dans le cadre du programme «Green Impact».

Soutien à la recherche appliquée à fort impact vert

Dans le cadre de cet axe «Creen Impact», 15 projets de recherche collaborative, réunissant laboratoires universitaires, entreprises industrielles et municipalités, ont été sélectionnés, avec un financement prévu de 700 000 dinars chacun.

Ces initiatives portent notamment sur la gestion durable de l’eau, le traitement des déchets, les énergies renouvelables et l’adaptation au changement climatique, avec pour objectif de traduire la recherche scientifique en solutions concrètes pour les communautés locales et le tissu économique.

Les résultats officiels de l’appel à projets «Green Impact», lancé conjointement par l’ANPR et la Direction générale de la recherche scientifique (DGRS), ont été publiés par le programme «Tunisie verte et durable». Outre la liste principale des 15 bénéficiaires, une liste d’attente de deux propositions supplémentaires a été établie, sous réserve de la disponibilité des fonds.

Parallèlement à «Green Impact», le projet Aresse soutient également les programmes «Green Post» et «Mobidoc Green», dédiés respectivement aux projets post-doctoraux et à la mobilité des doctorants et jeunes chercheurs dans le secteur socio-économique.

Au total, selon Abdelli, 75 conventions seront signées pour des projets de recherche appliquée financés par ces programmes, en collaboration avec les collectivités locales, les entreprises et les universités.

Ces conventions devraient être signées en décembre, lors d’un événement à la Cité des Sciences de Tunis consacré au thème de la «recherche collaborative pour relever les défis environnementaux».

Aresse, mis en œuvre par l’ANPR en coopération avec la DGRS du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’inscrit dans le cadre plus large de la Stratégie nationale tunisienne de transition écologique.

Cette stratégie vise un modèle de développement «juste, inclusif et économe en ressources», conformément au programme «Tunisie verte et durable».

Dans ce contexte, les institutions européennes soulignent le rôle stratégique des jeunes chercheurs tunisiens et des partenariats public-privé pour relever les défis mondiaux tels que la raréfaction des ressources et le changement climatique, et citent Aresse comme l’un des projets phares de la coopération UE-Tunisie en matière de recherche environnementale.

Avec la publication des résultats de l’étude «Green Impact» et le lancement des sessions «Mobidoc Green», le projet entre dans une phase de concrétisation de la transition écologique, en mobilisant universités, centres de recherche, entreprises et collectivités locales. Les prochaines semaines seront marquées par la finalisation des accords et le lancement opérationnel des projets, ce qui concrétisera l’objectif annoncé : faire de la transition écologique un moteur de développement durable et de création d’emplois qualifiés en Tunisie.

I. B. (avec Ansamed)

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Tunisie – Italie : Elmed, « première liaison en courant continu entre l’Europe et l’Afrique »

23. September 2025 um 14:49

Lors du Sommet mondial sur les énergies renouvelables, Ursula von der Leyen a annoncé que l’interconnexion électrique Elmed entre la Tunisie et l’Italie sera la première liaison en courant continu reliant l’Europe à l’Afrique. La présidente de la Commission européenne a mis en avant l’importance stratégique de ce projet pour la transition énergétique, la création d’emplois et la sécurité énergétique des deux continents.

300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027

L’interconnexion Elmed s’inscrit dans le cadre du « Global Gateway » de l’Union européenne, qui prévoit 300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027. Selon von der Leyen, ce projet contribuera à créer un « couloir vert » en Afrique du Nord, facilitant le développement de l’industrie propre et de l’hydrogène, tout en renforçant la coopération énergétique entre l’Europe et l’Afrique.

La présidente de la Commission a rappelé qu’après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne a intensifié ses investissements dans les énergies renouvelables, devenues « l’option la plus sûre et la plus économique à long terme ».

Aujourd’hui, près de la moitié de l’électricité européenne provient de sources renouvelables, principalement l’éolien et le solaire, en forte croissance. Grâce au Pacte pour une industrie propre, plus de 100 milliards d’euros sont mobilisés pour accompagner les industries dans cette transition.

Von der Leyen a cité plusieurs initiatives soutenues par l’UE : investissements de 3,4 milliards d’euros au Kenya pour atteindre 100% d’énergie propre d’ici 2030, projets hydrogène dans les Caraïbes, ou encore le rôle croissant de l’Afrique du Nord dans la production d’hydrogène vert. Elle a appelé les industriels et investisseurs à « déployer leurs capitaux et innovations dans les régions où ils auront le plus d’impact ».

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UE : Des sanctions contre Israël mais l’adoption reste incertaine

18. September 2025 um 12:20

La Commission européenne a annoncé mercredi 17 septembre 2025 un ensemble de sanctions politiques et commerciales contre Israël, en réponse aux récentes opérations à Gaza. Mais leur mise en œuvre reste incertaine, car l’approbation requiert un large consensus parmi les États membres.

Parmi les mesures prévues figurent l’augmentation des taxes douanières sur les produits israéliens et des sanctions visant deux ministres du gouvernement israélien, Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich. La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, a précisé : « L’objectif n’est pas de punir Israël. Il s’agit d’améliorer la situation humanitaire à Gaza ». La taxe douanière seule pourrait coûter 227 millions d’euros à l’État hébreu.

Des obstacles à l’adoption

Pour entrer en vigueur, ces sanctions doivent être approuvées par une majorité qualifiée pour les droits de douane et à l’unanimité pour les sanctions individuelles contre des ministres. Or, certains États membres comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et la Hongrie ont déjà bloqué des mesures similaires par le passé. Le soutien de pays comme l’Espagne, la Slovénie ou les Pays-Bas pourrait ne pas suffire à surmonter ces blocages.

À Tel-Aviv, ces annonces ont été accueillies avec scepticisme. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré dans une lettre à Ursula von der Leyen : « La pression par des sanctions ne fonctionnera pas ». Du côté européen, Kaja Kallas reconnaît que l’adoption des mesures sera difficile malgré l’initiative de la Commission.

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Édito : Gaza, le réveil trop tardif de l’Europe

17. September 2025 um 09:45

Soixante mille morts. Vingt mille enfants. Deux cent quarante-huit journalistes assassinés. Combien fallait-il encore de victimes pour que Bruxelles sorte enfin de son mutisme ?

Il aura fallu plus de 700 jours de massacres pour que le Parlement européen adopte sa première résolution sur Gaza.

Le contraste avec l’Ukraine est saisissant. En quelques mois, l’Union européenne avait adopté plus d’une trentaine de résolutions et dix-huit trains de sanctions contre la Russie de Poutine. Face au gouvernement de Netanyahou, accusé de crimes de guerre et de violations massives du droit international, c’était le silence. Deux poids, deux mesures devenus insupportables. Comme l’a rappelé Manon Aubry, députée européenne de la Gauche, il a fallu deux ans de génocide pour que l’UE accepte d’ouvrir les yeux.

La résolution adoptée constitue une première brèche. Elle appelle à sanctionner des colons et des ministres du gouvernement israélien, à appliquer les mandats de la Cour pénale internationale, à enquêter sur l’assassinat de 248 journalistes et à suspendre les financements militaires européens. Cette avancée n’est pas le fruit d’un sursaut moral des institutions, mais celui de l’immense mobilisation populaire à travers l’Europe, relayée par quelques forces politiques au Parlement.

Mais ce premier pas reste très loin du compte. L’Union européenne refuse toujours de reconnaître le génocide, n’impose aucun embargo sur les armes et se limite à une suspension partielle de l’accord d’association avec Israël. La droite et l’extrême droite, épaulées par la Commission d’Ursula von der Leyen, continuent de protéger coûte que coûte Netanyahou, même au prix de la complicité avec ses crimes.

L’histoire jugera sévèrement l’aveuglement et l’inertie européenne. Quand il s’agit de Gaza, chaque jour de retard coûte des vies. Face à un génocide, il n’y a pas de demi-mesures.

C’est pourquoi la mobilisation doit continuer, dans la rue comme dans les institutions. La résolution votée n’est pas une fin en soi, mais la preuve que la pression populaire peut fissurer le mur du silence. Le combat doit se poursuivre, jusqu’à l’embargo, jusqu’à la fin de la complicité européenne, jusqu’à ce que la Palestine soit libre.

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