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Venise couronne « La Voix de Hind Rajab » du Lion d’Argent

06. September 2025 um 20:37


Le film La Voix de Hind Rajab de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania poursuit son parcours exceptionnel à la 82ᵉ édition du Festival international du film de Venise en remportant l’un des plus prestigieux trophées du palmarès officiel : le Lion d’Argent, soit le deuxième meilleur prix du festival.

Ce nouveau couronnement, après les six distinctions parallèles déjà obtenues, confirme la puissance artistique et émotionnelle de l’œuvre, qui s’impose comme un moment marquant de cette Mostra 2025.

Lors de la cérémonie de clôture, Kaouther Ben Hania est montée sur scène pour recevoir son prix. Dans un discours sobre et émouvant, elle a dédié cette récompense au Croissant-Rouge palestinien, rappelant que Hind Rajab n’était qu’une enfant parmi des milliers d’autres victimes du génocide en cours à Gaza. Elle a insisté pour que leurs voix soient entendues à travers le monde, appelant la communauté internationale à réagir afin de mettre un terme à cette tragédie.

« Je dédie ce prix au croissant rouge palestinien et à ceux qui ont tout risqué pour sauver des vies à Gaza. Ce sont des véritables héros. La voix de Hind, c’est celle de Gaza, un cri pour être secouru que le monde entier a entendu et auquel, pourtant, il n’a pas répondu. Nous croyons tous en la force du cinéma. Le cinéma ne peut pas ramener Hind, pas plus qu’il ne peut effacer les atrocités qu’elle a subies, mais le cinéma peut préserver sa voix et la faire résonner par-delà les frontières, car son histoire n’est pas que la sienne, c’est celle tragique, de tout un peuple qui subit un génocide infligé par un régime israélien, criminel, qui agit en tout impunité. J’appelle les leaders du monde à les sauver. Il est question de justice. Il était une fois un homme sage nommé Nelson Mandela qui a dit : « nous savons bien que notre liberté reste incomplète sans celle des palestiniens ». Aujourd’hui ces mots semblent plus juste que jamais. Puisse l’âme de Hind reposer en paix et les yeux de ces assassins rester sans sommeil. Palestine libre. Merci. »

Par ces mots, la cinéaste a fait résonner à Venise non seulement la mémoire de Hind Rajab, mais aussi celle de tous les enfants de Gaza, transformant sa consécration artistique en un acte de témoignage et de résistance. Cet instant a également rappelé l’importance du cinéma, non seulement comme art, mais comme moyen de porter la voix des oubliés et de mettre le projecteur sur des causes humanitaires trop souvent ignorées.

Désormais, tous les regards sont tournés vers l’avenir du film. Nous croisons les doigts pour son parcours international, et plus particulièrement pour les Oscars 2026, où La Voix de Hind Rajab a été choisi pour représenter officiellement la Tunisie dans la catégorie du meilleur film international.

En attendant cette échéance capitale, le public tunisien pourra découvrir le film dès le 10 septembre, date de sa sortie en salles en Tunisie, pour partager à son tour l’émotion qui a déjà conquis Venise et bouleversé la critique internationale.

Neïla Driss

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« La Voix de Hind Rajab » de Ben Hania remporte 6 prix à la Mostra Venise

Von: Yusra NY
06. September 2025 um 18:46

Le film « La Voix de Hind Rajab » de la réalisatrice Kaouther Ben Hania a marqué la 82ᵉ édition du Festival International du Film de Venise en remportant six prestigieux prix parallèles.

« La Voix de Hind Rajab » a remporté 6 prix parmi les huit * décernés lors du festival:

🏆 Leoncino d’Oro
🏆 Premio Croce Rossa Italiana
🏆 Premio Arca Cinema Giovani
🏆 Segnalazione Cinema for UNICEF
🏆 Premio Sorriso Diverso
🏆 CICT UNESCO Enrico Fulchignoni Award

Une consécration exceptionnelle qui témoigne de la puissance de ce film et de l’écho universel de son message. Bravo à Kaouther Ben Hania et à toute l’équipe du film pour ce succès historique qui honore la Tunisie et le cinéma arabe, a commenté le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI).

Y. N.

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Venise 2025 – Six prix dans les sections parallèles pour « La Voix de Hind Rajab »

06. September 2025 um 13:23

Le film The Voice Of Hind Rajab/La Voix de Hind Rajab de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania a marqué de manière éclatante la 82ᵉ édition du Festival international du film de Venise. Présentée en compétition officielle, cette œuvre bouleversante a remporté six distinctions majeures parmi les huit prix parallèles décernés cette année, un fait rarissime dans l’histoire de la Mostra.

Le premier trophée qui lui a été attribué est le Leoncino d’Oro (Lionceau d’or), remis par un jury de jeunes spectateurs, qui souligne la résonance particulière du film auprès des nouvelles générations. À cette reconnaissance s’est ajouté le Premio Croce Rossa Italiana (Prix de la Croix-Rouge italienne), récompense qui honore les films portant un message humanitaire fort. Le parcours s’est poursuivi avec le Premio Arca Cinema Giovani (Prix Arca Cinéma Jeunes), également décerné par un jury de jeunes, confirmant l’écho du film auprès d’un public diversifié.

L’impact universel de l’histoire racontée par Kaouther Ben Hania a été de nouveau salué par la Segnalazione Cinema for UNICEF (Mention spéciale Cinéma pour l’UNICEF), qui distingue les films sensibles à la condition de l’enfance. Le film a aussi reçu le Premio Sorriso Diverso (Prix du sourire de la diversité), décerné à des œuvres promouvant la tolérance, l’inclusion et la compréhension interculturelle. Enfin, il a été honoré du CICT UNESCO Enrico Fulchignoni Award (Prix UNESCO CICT Enrico Fulchignoni), qui récompense les films contribuant au dialogue entre les cultures et les peuples.

Avant même sa première à Venise, le film avait déjà été choisi par la Tunisie pour représenter le pays à l’Oscar du meilleur film international en 2026, un signe fort de la confiance placée en lui et de l’importance de son message.

La projection à Venise a confirmé ces attentes, puisque La Voix de Hind Rajab a reçu un accueil triomphal, avec une ovation record de 23 minutes et 50 secondes. Un moment d’émotion intense qui a inscrit ce film parmi les grandes révélations du festival.

Reste désormais à savoir si le jury de la compétition officielle lui attribuera un prix. La question est cruciale : le choix se fera-t-il uniquement sur la qualité cinématographique de l’œuvre, ou bien le sujet politique qu’elle aborde influencera-t-il la décision ? Et d’ailleurs, quel que soit le résultat, l’interrogation demeurera la même : si le film est primé, sera-ce pour son sujet ou pour son art ? Et s’il ne l’est pas, sera-ce pour les mêmes raisons inversées ?

Que le palmarès de la compétition lui réserve ou non une nouvelle distinction, La Voix de Hind Rajab aura déjà marqué cette 82ᵉ Mostra par son impact artistique et son retentissement international, inscrivant son nom et celui de Kaouther Ben Hania dans l’histoire du cinéma contemporain.

La voix de Hind Rajab sera sur nos écrans tunisiens à partir du 10 septembre 2025.

Neïla Driss

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La Palestine choisit le film « PALESTINE 36 » pour les Oscars 2026

05. September 2025 um 14:13

Le ministère palestinien de la Culture a choisi Palestine 36, le nouveau film de la réalisatrice Annemarie Jacir, pour représenter le pays dans la catégorie du Meilleur film international à la 98ᵉ cérémonie des Academy Awards. Le film, qui sera dévoilé en avant-première mondiale le 5 septembre 2025 lors de la 50ᵉ édition du Festival international de Toronto, s’impose déjà comme un projet majeur, tant par son sujet historique que par son impressionnante distribution.

Avec Palestine 36, Annemarie Jacir plonge dans une période charnière de l’histoire palestinienne, celle de 1936, sous mandat britannique. Le récit suit Yusuf, un jeune homme tiraillé entre son village natal et l’énergie bouillonnante de Jérusalem. Alors que la révolte contre l’occupant britannique s’amplifie et que l’arrivée massive de réfugiés juifs fuyant l’Europe fasciste bouleverse les équilibres, le destin collectif se resserre autour d’un point de rupture inévitable. Le film explore ce moment où les aspirations palestiniennes à l’indépendance et les calculs de l’Empire britannique s’entrechoquent, dessinant les prémices d’un conflit aux répercussions mondiales.

Pour donner vie à cette fresque historique, Annemarie Jacir s’est entourée d’un casting d’exception, réunissant des figures incontournables du cinéma palestinien et international. On retrouve notamment Hiam Abbass, Kamel El Basha, Saleh Bakri, Yasmine Al-Massri, mais aussi des stars britanniques telles que Jeremy Irons, Liam Cunningham et Robert Aramayo. La relève est également représentée par Yafa Bakri et Karim Daoud Anaya. À leurs côtés, le film compte la participation du Syrien Jalal Altawil et de l’acteur britannique Billy Howle.

Mais l’un des noms qui attire particulièrement l’attention est celui du Tunisien Dhafer L’Abidine. Depuis plusieurs années, il a su s’imposer comme l’un des visages arabes les plus reconnus sur la scène internationale. Ancien footballeur professionnel devenu acteur et mannequin, il a construit une carrière impressionnante, passant des productions tunisiennes aux séries arabes à succès, puis aux grands projets internationaux. Son talent et son charisme lui ont permis de franchir les frontières, devenant une figure de proue du cinéma et de la télévision arabes. Sa présence dans Palestine 36 témoigne non seulement de son rayonnement artistique, mais aussi de sa volonté de s’associer à un projet cinématographique porteur de mémoire et de sens. Pour le public arabe, et plus particulièrement maghrébin, sa participation donne une résonance supplémentaire au film et renforce son poids symbolique.

La dimension collective de ce projet se reflète aussi dans son équipe technique et ses producteurs. Autour d’Annemarie Jacir, on retrouve Ossama Bawardi et Azzam Fakhrildin à la production, rejoints par Cat Villiers, Hani Farsi, Nils Åstrand, Olivier Barbier, Katrin Pors, Hamza Ali et Elissa Pierre. La photographie est signée Hélène Louvart, tandis que la musique est composée par Ben Frost.

Dans un contexte mondial marqué par de nouvelles tragédies en Palestine, la réalisatrice a souligné combien ce film a été pour elle un défi hors du commun : « L’histoire suit un groupe de personnes qui se retrouvent dans une situation qu’elles n’ont pas choisie, avec quelque chose de beaucoup plus grand qu’elles qui pèse sur leurs vies. Réaliser Palestine 36 a été l’expérience la plus difficile de ma vie. Je n’aurais jamais imaginé que cette année, marquée par le sang, la violence et la mort, serait aussi l’année où je construirais une œuvre née de tant de mains et de cœurs, avec autant d’amour et de résistance. »

Avec ce nouveau long métrage, Annemarie Jacir poursuit un parcours exceptionnel. Réalisatrice, scénariste et productrice, elle compte plus de seize films à son actif, dont trois longs métrages déjà soumis par la Palestine aux Oscars. Elle fut aussi la première femme palestinienne à réaliser un long métrage avec Salt of This Sea, film présenté à Cannes et lauréat du prix FIPRESCI. Ses films suivants, When I Saw You (prix du Meilleur film asiatique à la Berlinale) et Wajib (36 récompenses à travers le monde), ont confirmé son importance dans le paysage cinématographique international.

Engagée dans le développement d’un cinéma indépendant palestinien et arabe, Annemarie Jacir a fondé la société Philistine Films, avec laquelle elle soutient et accompagne de jeunes talents. Installée en Palestine, elle a créé Dar Jacir, un espace culturel indépendant à Bethléem, et siège régulièrement dans les jurys des plus grands festivals comme Cannes, Berlin ou Sundance. Elle est membre de l’Académie des Oscars, de la BAFTA et de l’Asia Pacific Screen Academy. Son œuvre a par ailleurs été célébrée par plusieurs rétrospectives, notamment à New York et Toronto.

L’annonce de Palestine 36 comme représentant officiel de la Palestine aux Oscars s’inscrit donc dans une double dynamique : celle d’un cinéma qui porte haut une mémoire collective, et celle d’une cinéaste dont l’œuvre s’impose déjà comme une référence mondiale. Avec une équipe et un casting d’une telle envergure, et la participation remarquée de Dhafer L’Abidine, le film s’annonce comme un événement incontournable de la saison. Il reste désormais à savoir si ce récit, profondément ancré dans l’histoire palestinienne mais aux échos universels, saura séduire l’Académie et franchir les étapes jusqu’à la nomination, voire au sacre.

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Retour en images sur la première mondiale de « La Voix de Hend Rajeb » de Ben Hania

Von: Yusra NY
04. September 2025 um 23:31

Projeté à la Mostra de Venise pour sa première mondiale «La Voix de Hend Rajeb » de Kaouther Ben Hania a fortement bouleversé et a été ovationné pendant 24 minutes.

Tiré de faits tristement réels, ce film qui a été présenté mercredi, raconte les dernières heures d’une fillette palestinienne de 5 ans, tuée par des soldats israéliens à Gaza en janvier 2024.

Hind Rajab a été retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles après avoir passé des heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien. Les enregistrements de cette communication ont par ailleurs été utilisés par la réalisatrice Kaouther Ben Hania dans ce film soutenu par des stars américaines comme Joaquin Phoenix et Brad Pitt.

Le Centre National du Cinéma et de l’Image a rappelé que « La Voix de Hend Rajeb » bénéficie du soutien du Fonds d’encouragement à la production littéraire et artistique du ministère des Affaires culturelles.

Il représentera également la Tunisie dans la course aux Oscars et sera disponible pour le public tunisien dans les salles de cinéma à partir du 17 septembre 2025, rappelle encore le CNCI.

Y. N.

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Sortie en salles le 17 septembre de son film « La voix de Hind Rajab »

Von: walid
02. September 2025 um 10:48

Présélectionné pour représenter la Tunisie à l’Oscar du meilleur film international des 98èmes Academy Awards, « La voix de Hind Rajab» de Kaouther Ben Hania sortira dans les salles à partir du mercredi 17 septembre 2025.

Ecrit et réalisé par Kaouther ben Hania, le film sera présenté en avant-première nationale à partir du 10 septembre, a annoncé la réalisatrice sur sa page du réseau social facebook.

“The Voice of Hind Rajab” fera sa première mondiale dans la “Compétition Venezia 82” de la 82ème édition du Festival international du film de Venise, La Mostra de Venise, qui se déroule du 27 août au 6 septembre 2025.

Il sera également présenté dans d’autres prestigieux festivals internationaux prévus cet automne, notamment le Festival du film de Toronto (Canada), le Festival de San Sébastien (Espagne) et le festival du film de Londres.

“The voice of Hind Rajab” est une coproduction tuniso-française de Tanit Films, Film4 Productions et Film Four. Ce film a bénéficié d’une bourse d’aide du Fonds d’encouragement à la création littéraire et artistique au ministère des Affaires Culturelles.

Ce long métrage de fiction (89’) est porté par un casting composé de Amer Hlel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani.

Synopsis: “29 janvier 2024. Les volontaires du Croissant-Rouge reçoivent un appel d’urgence. Une fillette de 6 ans est piégée dans une voiture sous le feu à Gaza, implorant des secours. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout ce qu’ils peuvent pour lui amener une ambulance. Elle s’appelait Hind Rajab”.

Dans un récent post publié sur la page facebook de son producteur tunisien Tanit Films, la réalisatrice et scénariste a raconté l’histoire derrière ce film réalisé en 12 mois. Tout a commencé au moment où elle a “entendu un enregistrement audio de Hind Rajab implorant de l’aide…. Et d’ajouter, “j’ai immédiatement ressenti un mélange d’impuissance et une tristesse écrasante”.

Ben Hania dit avoir tissé une histoire autour des témoignages de la mère de Hind et les personnes qui essayaient de l’aider, “en utilisant l’enregistrement audio réel de la voix de Hind, et en construisant un film à un seul endroit où la violence reste hors écran….”.

La réalisatrice dont les principaux films sont des coproductions internationales associant plusieurs partenaires dans la coproduction et la distribution, présente cette année son sixième long métrage avec notamment “L’Homme qui a vendu sa peau” et “Les filles d’Olfa” candidats de la Tunisie respectivement aux 93èmes et 96èmes Oscars.

Le comité accrédité par l’Académie, sous la supervision du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), s’est réuni le 27 août dernier afin de sélectionner le film qui représentera la Tunisie aux Oscars. Le comité a décidé de choisir ce film répondant à l’ensemble des critères d’éligibilité tels que définis par l’Académie, a indiqué le CNCI dans un communiqué publié le 28 août.

Le film représentant la Tunisie aux Oscars dans la catégorie de l’Oscar du meilleur film international est sélectionné par une commission organisée sous l’égide du CNCI.

Chaque année, tous les pays sont invités à déposer le film représentant au mieux leur cinématographie, selon les critères définis par l’Académie des Oscars.

Les candidatures, un film par pays, doivent être soumises à l’Académie au plus tard le mercredi 1er octobre 2025.

L’annonce des présélectionnés aux Oscars aura lieu le mardi 16 décembre 2025 alors que l’annonce des nominations aux Oscars est prévue le jeudi 22 janvier 2026.

Selon la procédure en vigueur, le film sélectionné sera déposé auprès du comité exécutif international. Ce dernier est chargé de choisir tous les films des pays candidats pour l’Oscar du meilleur film international.

Un film étranger définit tout long métrage (de plus de 40 minutes) en une langue dominante étrangère, autre que l’Anglais, qui est produit en dehors des Etats-Unis d’Amérique. La candidature concerne les films de fiction mais aussi d’animation ou documentaires.

Dans un changement de procédure, les membres de l’Académie doivent désormais regarder tous les films nominés dans chaque catégorie pour pouvoir voter lors de la finale des Oscars. Tous les candidats désignés seront également inclus dans le bulletin de vote final.

D’autres modifications importantes des règles d’attribution ont été introduites par l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

Dans les règles d’éligibilité des films, le langage suivant concernant l’intelligence artificielle générative (IA) a été introduit, comme recommandé par le Conseil des sciences et de la technologie de l’Académie : “En ce qui concerne l’intelligence artificielle générative et les autres outils numériques utilisés dans la réalisation du film, les outils n’aident ni ne nuisent aux chances d’obtenir une nomination. L’Académie et chaque branche jugeront la réalisation, en tenant compte du degré auquel un être humain était au cœur de la création lors du choix du film à récompenser”.

Dans la catégorie des longs métrages internationaux, les critères d’admissibilité concernant le contrôle de la création ont été mis à jour pour inclure les cinéastes ayant le statut de réfugié ou d’asile. “Le pays soumissionnaire doit confirmer que le contrôle créatif du film était en grande partie entre les mains de citoyens, de résidents ou de personnes ayant le statut de réfugié ou d’asile dans le pays soumissionnaire”.

La 98ème cérémonie des Oscars aura lieu à Los Angeles le 15 mars 2026.

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Kaouther Ben Hania en compétition à Venise avec « The Voice of Hind Rajab »

22. Juli 2025 um 13:14

La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania entre en compétition officielle à la Mostra de Venise avec son nouveau long-métrage The Voice of Hind Rajab (La voix de Hind Rajab). Cette sélection confirme le rayonnement international de l’une des voix les plus singulières du cinéma arabe contemporain, quelques mois seulement après sa nomination aux Oscars pour Les Filles d’Olfa (Four Daughters).

Dans une déclaration bouleversante, Kaouther Ben Hania revient sur la genèse fulgurante de ce projet né d’un choc personnel. C’est en pleine campagne pour les Oscars, alors qu’elle s’apprêtait à tourner un film qu’elle préparait depuis dix ans, qu’un enregistrement audio va tout bouleverser. Lors d’une escale à l’aéroport de Los Angeles, elle entend la voix d’une fillette appelant à l’aide : « J’ai entendu un enregistrement de Hind Rajab qui suppliait qu’on vienne l’aider. J’ai immédiatement ressenti un mélange de tristesse accablante et d’impuissance. C’était physique, comme si le sol s’effondrait sous moi. Je ne pouvais pas continuer comme prévu. »

Hind Rajab, 6 ans, est une enfant palestinienne de Gaza. Le 29 janvier 2024, alors que sa famille tente de fuir les bombardements israéliens, leur voiture est prise pour cible. Hind est la seule survivante, cachée dans le véhicule avec les corps de ses proches. Elle appelle à l’aide via un téléphone portable. L’enregistrement de sa voix – devenu viral – capte en temps réel l’attente, la peur, la solitude. Malgré l’alerte lancée par le Croissant-Rouge, l’enfant ne sera jamais secourue. Elle est retrouvée morte quelques jours plus tard, avec les secouristes envoyés pour elle. La voiture qui les transportait avait reçu 355 balles.

The Voice of Hind Rajab

Profondément marquée par ce drame, la réalisatrice entre en contact avec la famille de Hind, avec les équipes du Croissant-Rouge, et obtient l’intégralité de l’audio original, soixante-dix minutes d’un enregistrement insoutenable. C’est à partir de ces voix réelles et de ces témoignages qu’elle décide de bâtir un film de fiction : The Voice of Hind Rajab.

Le film repose sur un dispositif minimaliste : un lieu unique, aucune image de violence, mais un hors-champ qui oppresse. Un choix assumé : « Les images violentes sont partout autour de nous : sur nos écrans, nos téléphones. Ce que je voulais montrer, c’est l’invisible – l’attente, la peur, le silence insupportable quand personne ne vient. »

Dans cette mise en scène de l’attente, du silence, de l’inaction face à l’urgence, Kaouther Ben Hania interroge ce que le cinéma peut encore dire, ce qu’il peut préserver face à l’accélération du temps médiatique. Pour elle, The Voice of Hind Rajab n’est pas seulement un film sur Gaza : « Cette histoire ne parle pas seulement de Gaza. Elle évoque un deuil universel. Le cinéma peut préserver une mémoire. Il peut résister à l’amnésie. Que la voix de Hind Rajab soit entendue. »

Produit par Nadim Cheikhrouha, Odessa Rae et James Wilson, le film a été soutenu par Totem Films pour les ventes internationales. Il a également bénéficié d’une subvention du Fonds de soutien à la création artistique et littéraire, relevant du ministère tunisien des Affaires culturelles.

Après La Belle et la Meute, L’Homme qui a vendu sa peau ou encore Les Filles d’Olfa, Kaouther Ben Hania continue d’explorer les failles du monde à travers des dispositifs singuliers. Avec The Voice of Hind Rajab, elle signe un film de résistance et de mémoire, où le cinéma devient à la fois écoute, hommage, et cri contre l’oubli.

Neïla Driss

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Cannes 2025 – « Woman and Child », le grand absent du palmarès

27. Mai 2025 um 17:01

Pour la deuxième fois, Saeed Roustaee quitte le Festival de Cannes sans figurer au palmarès officiel, et cela demeure difficilement compréhensible. En 2022, son remarquable Leila et ses frères avait certes remporté le Prix FIPRESCI, mais n’avait reçu aucune récompense du jury officiel. Cette année, avec Woman and Child, le cinéaste iranien livre pourtant un nouveau film puissant, parfaitement maîtrisé, qui aurait largement mérité une reconnaissance à la hauteur de son audace et de sa profondeur.

Présenté en sélection officielle au 78ème Festival de Cannes, Woman and Child (Zan o Bacheh, en version originale) a immédiatement marqué les esprits lors de sa première au Grand Théâtre Lumière. Accueilli par une longue standing ovation, ce film bouleversant illustre avec force les tensions sociales et intimes qui agitent l’Iran d’aujourd’hui.

Saeed Roustaee, réalisateur iranien né en 1989 à Téhéran, s’est imposé comme l’un des cinéastes les plus pertinents de sa génération. Diplômé de l’Université Soore de Téhéran, il est connu pour ses œuvres incisives telles que Life and a Day (2016) et La Loi de Téhéran (2019), qui explorent les fractures sociales et les violences au sein de la société iranienne. Saeed Roustaee est aussi un artiste dont la liberté d’expression a été mise à rude épreuve. Son film Leila et ses frères (2022), présenté à Cannes sans l’aval des autorités iraniennes, lui a valu des démêlés judiciaires importants, avec une condamnation à six mois de prison avec sursis pour « propagande contre le régime ».

Woman and Child se concentre sur le parcours de Mahnaz, interprétée avec une intensité remarquable par Parinaz Izadyar, une infirmière veuve qui élève seule ses enfants dans le Téhéran contemporain, avec l’aide de sa mère chez laquelle elle vit. Alors qu’elle s’apprête à refaire sa vie avec Hamid, son fiancé joué par Payman Maadi, un drame familial survient : le fils de Mahnaz est renvoyé de l’école, et bientôt, un accident tragique vient bouleverser le fragile équilibre familial. Ce choc intime devient le révélateur de tensions plus larges, sociales et politiques, qui traversent la société iranienne.

Le synopsis pourrait sembler classique à première vue, mais c’est dans la manière dont Saeed Roustaee construit cette histoire qu’émerge toute la force du film. La narration est subtile, entre suspense et émotion brute, et jamais le réalisateur ne cède à la facilité. Le film déroute par ses nombreux retournements narratifs, ces twists qui bousculent notre compréhension des personnages et de leur réalité, tout en maintenant une tension dramatique jusqu’à la dernière minute. Cette construction complexe, digne d’un thriller psychologique, épouse brillamment la montée d’une tension sociale palpable dans l’Iran d’aujourd’hui.

L’une des grandes forces du film réside dans son portrait d’une femme iranienne contemporaine, confrontée à une société patriarcale et répressive. Mahnaz est une figure d’indépendance et de résistance, qui lutte pour sa liberté et celle de ses enfants. Mais son combat est aussi celui de toutes les femmes iraniennes, enfermées dans un système rigide où le poids des traditions misogynes, des lois et des normes religieuses, pèse lourdement. À travers elle, Saeed Roustaee donne une voix à une population qui souffre en silence, un cri étouffé mais vibrant. Ce portrait social est d’autant plus fort qu’il est porté par l’interprétation intense et juste de Parinaz Izadyar, saluée à l’unanimité par la critique. Beaucoup ont estimé qu’elle méritait haut la main le Prix de la meilleure interprétation féminine à Cannes, tant son jeu mêle vulnérabilité et force, douleur et rage contenue.

 

Cannes 2025 – Montée des marches pour l’équipe du film « Woman and child »

 

Mais cette œuvre sociale majeure n’a pas échappé à la polémique. Woman and Child a suscité une controverse avant même sa présentation à Cannes. L’Association des cinéastes iraniens indépendants (IIFMA) a accusé Saeed Roustaee de faire de la « propagande » pro-régime, en raison notamment de l’obtention d’un permis de tournage — perçu comme une marque de compromission — et de la représentation de femmes voilées, y compris dans des scènes se déroulant dans la sphère domestique. Selon l’IIFMA, cela constituerait une trahison du mouvement « Femme, Vie, Liberté », né après la mort de Mahsa Amini et qui a profondément bouleversé la société iranienne.

Roustaee a répliqué publiquement en expliquant que l’autorisation officielle n’était qu’une formalité administrative indispensable pour mener à bien le film féministe qu’il avait en tête. Il a revendiqué son œuvre comme relevant d’un « cinéma de résistance », affirmant que le film devait justement parler de l’émancipation féminine depuis l’intérieur du système, afin de pouvoir atteindre le public iranien.

Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection, Roustaee a été interrogé sur la question de l’autocensure, notamment à la lumière de l’interdiction en Iran de son troisième film, Leila et ses frères. Il a répondu qu’il ne savait pas exactement si, dans son inconscient, il s’autocensurait. Âgé de 35 ans et vivant en Iran, il connaît bien son cinéma, qui s’inscrit dans la continuité du cinéma social iranien des 45 dernières années. Il ne sait pas jusqu’où il s’autocensure, si c’est le cas, mais il fait des films pour être vus par le public iranien dans les salles du pays. Il admet donc qu’il fait sûrement attention à certains aspects pour que cela soit possible.

D’autres critiques ont rejoint ce débat, cette fois au sein même de la diaspora iranienne. Certains reprochent à Roustaee de ne pas montrer des femmes assez libres ou assez émancipées à l’écran, estimant qu’il reste trop prudent dans sa manière de les représenter. Alors que, dans la réalité iranienne, un nombre croissant de femmes choisissent de ne pas porter le voile dans la sphère publique, certains lui reprochent de montrer des personnages féminins voilés à la maison, ce qui pourrait être interprété comme une forme d’acceptation ou de normalisation d’une norme imposée. D’autres réalisateurs iraniens ont, ces dernières années, cherché à ne pas respecter cette règle : par exemple Mohammad Rasoulof a choisi, dans son film Le Diable n’existe pas (2020), de montrer des femmes non voilées dans la sphère privée ; ou plus récemment encore Jafar Panahi, dont on voit une femme non voilée y compris dans la rue dans son film Un simple accident. Roustaee, par son travail, navigue avec subtilité dans ces eaux troubles, ce qui ne peut que susciter débats et questionnements.

 

Cannes 2025 – Le réalisateur Saeed Roustaee, les acteurs Payman Maadi, Parinaz Izadyar et l’enfant Arshida Dorostkar

 

Sur le plan de la direction d’acteurs, le film brille aussi par la complicité entre Saeed Roustaee et Payman Maadi, acteur qu’il considère comme son « acteur fétiche ». Leur collaboration remonte à Life and a Day, et depuis, Maadi incarne souvent des personnages complexes, révélateurs des contradictions de la société iranienne. Dans Woman and Child, son interprétation de Hamid ajoute une couche supplémentaire à la tension dramatique, entre soutien et conflit familial.

L’écriture du film mérite également une mention spéciale. Le scénario, solidement construit, explore de manière subtile mais incisive les thèmes du deuil, de la justice, et de la condition des femmes. Ce qui fait la force du récit, c’est sa capacité à mêler un drame intime et une critique sociale profonde. La tension narrative est savamment orchestrée, chaque scène apportant son lot de révélations et de retournements, ce qui rend la progression du film captivante et parfois déconcertante. Selon moi, Woman and Child aurait mérité un prix du meilleur scénario à Cannes, tant ce travail d’écriture épouse parfaitement la complexité psychologique des personnages tout en reflétant la réalité sociale iranienne.

Le film est donc une œuvre qui témoigne d’un esprit rebelle profond, d’une volonté farouche de faire entendre une voix féminine dans un contexte où celle-ci est souvent réduite au silence. Woman and Child n’est pas seulement le portrait d’une femme isolée : c’est aussi un miroir de la société iranienne contemporaine, où traditions, religion, pouvoir patriarcal et aspirations individuelles s’entrechoquent douloureusement.

Mais au-delà de son sujet immédiat, Woman and Child interroge aussi, en filigrane, la notion même de responsabilité dans une société où les lignes d’autorité sont brouillées. Où commence l’autorité d’un parent ? Jusqu’où s’étend celle de l’État, de la tradition, ou même de la famille élargie ? En abordant la question de la justice et de la garde des enfants, Saeed Roustaee ouvre la voie à une réflexion plus large sur la manière dont les sociétés patriarcales organisent — ou désorganisent — les liens familiaux et sociaux. Dans un pays où la tutelle légale des enfants est encore majoritairement confiée aux hommes, qu’advient-il des femmes lorsqu’elles réclament, non pas un statut, mais un droit à la voix, à la colère, et à l’auto-détermination ?

Par ailleurs, Woman and Child pose en creux une question plus vaste : que peut encore le cinéma face à la censure, à l’oppression, ou à l’indifférence des institutions ? Jusqu’où un cinéaste peut-il résister tout en restant audible ? Jusqu’où peut-il aller pour défendre sa liberté d’expression et de création ? Faut-il aller jusqu’à quitter son pays, comme l’a fait Mohammad Rasoulof ? Faut-il braver la justice, comme l’a fait Jafar Panahi ? Ces interrogations, laissées en suspens, prolongent la portée du film bien au-delà de l’écran — et convoquent, pour les spectateurs comme pour les programmateurs, une réflexion urgente sur le rôle politique et symbolique de l’art.

Neïla Driss

 

 
 
 

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Film Borgo: Auszeichnung für Hafsia Herzi, eine außergewöhnliche Schauspielerin

Von: Redaktion
01. März 2025 um 21:21

Es hat siebzehn Jahre gedauert, bis Hafsia Herzi wieder als Preisträgerin auf der Bühne der César-Verleihung stand. Die Schauspielerin und Regisseurin mit algerisch-tunesischen Wurzeln wurde

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„Who do i belong to? (Mé el Aïn)“ – Spielfilm von Meryam Joobeur

Von: Redaktion
23. Januar 2024 um 14:03

Who Do I Belong To (Arabisch: Mé el Aïn, Französisch: Là d’où l’on vient) ist ein Drama unter der Regie von Meryam Joobeur, das im

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