Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 15. September 2025Haupt-Feeds

Lula à Trump : la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables

15. September 2025 um 10:12

Le procès de l’ancien président brésilien d’extrême droite, Jair Bolsonaro, « n’était pas une chasse aux sorcières », a écrit le président Luiz Inacio Lula da Silva. Et ce, dans un article du New York Times paru dimanche 14 septembre, en réponse aux commentaires provocateurs de Donald Trump.

Dans sa première réaction à la condamnation à 27 ans de prison de son rival d’extrême droite, Lula s’est déclaré « fier de la décision historique de la Cour suprême brésilienne ».

« La démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables », titre l’article de Lula, confronté à une crise diplomatique avec les Etats-Unis de Donald Trump. Ce dernier se disant « très surpris » par la condamnation de son leader bien-aimé de l’extrême droite brésilienne.

A et égard, Trump a puni le Brésil en imposant des droits de douane de 50 % sur une grande partie de ses produits. Tandis que des sanctions américaines ont été imposées à plusieurs juges de la Cour suprême pour leur traitement de Bolsonaro. Celui-ci ayant été reconnu coupable d’avoir dirigé un complot visant à empêcher Lula, le vainqueur des élections de 2022, de prendre le pouvoir.

« Cette décision est le résultat de procédures menées conformément à la Constitution brésilienne de 1988, entrée en vigueur après deux décennies de lutte contre une dictature militaire », a écrit Lula. « Une enquête de plusieurs mois […] a révélé un projet d’assassinat contre moi, le vice-président et un juge de la Cour suprême ».

En effet, la justice brésilienne a reconnu Bolsonaro coupable d’avoir incité aux émeutes du 8 janvier 2023 et aux attaques contre des bâtiments de l’État et du gouvernement à Brasilia.

Et cela a rappelé à Donald Trump son propre rôle dans l’attaque du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021. Ce procès « me rappelle ce qu’ils ont essayé de me faire », a-t-il déclaré, en référence aux poursuites engagées contre lui.

Comme Trump, Bolsonaro se considère comme une « victime de persécution » et sa défense a annoncé qu’elle ferait appel devant la Cour suprême et les institutions internationales. Il est actuellement assigné à résidence.

L’article Lula à Trump : la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Bombardement israélien de Doha | À quoi sert le parapluie américain ?

11. September 2025 um 12:28

Onde de choc dans les États du Golfe. La tentative israélienne ratée d’assassiner les dirigeants politiques du Hamas mardi 9 septembre 2025 en bombardant Doha pourrait bouleverser les fondements d’un ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient. Cette attaque montre que le parapluie américain, les bases américaines présentes dans ces pays, les milliards engloutis dans les contrats d’armement avec Washington et même l’avion offert par le Qatar récemment à Donald Trump – une aberration dans les relations internationales – n’ont pas mis ces pays à l’abri du déchaînement belliqueux de Benjamin Netanyahu qui fait ce qu’il veut avec une complicité vicieuse des États-Unis. (Ph. La base américaine d’Al-Udaid au Qatar n’a pas dissuadé Israël de bombarder l’émirat gazier allié des Américains).

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête à ce sujet de sa correspondante à Riyad, Vivian Nereim, où elle fait part des interrogations des États du Golfe concernant la protection américaine après l’attaque israélienne ayant ciblée le territoire du Qatar. L’opération israélienne visant à assassiner des dirigeants du Hamas à Doha pourrait ébranler les fondements de l’ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient, affirme-t-elle, en rappelant que le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient, qu’il a acheté aux États-Unis des systèmes de défense pour plusieurs milliards de dollars et a récemment offert un Boeing de luxe au président Trump. Cependant, rien de tout cela n’a empêché Israël, allié clé des États-Unis, de lancer une attaque militaire audacieuse sur le territoire qatari mardi 9 septembre 2025.

Quelle valeur pour le partenariat avec les Américains ?

Il s’agissait d’une tentative d’assassinat de hauts responsables du Hamas qui s’étaient réunis pour discuter d’une proposition américaine de cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Le journal américain cite Kristin Diwan, chercheuse résidente à l’Institut des États arabes du Golfe à Washington, qui déclare: «L’incapacité du Qatar à protéger ses citoyens grâce au commandement central américain présent sur son territoire a conduit les habitants à s’interroger sur la valeur du partenariat américain. C’est un véritable problème pour les dirigeants du Golfe. Les États-Unis devraient également s’en inquiéter».

Le journal indique que l’attaque israélienne a provoqué une onde de choc dans les capitales du Golfe car Israël cherchait à cultiver avec eux des relations d’alliés potentiels et surtout parce que ces pays considéraient depuis longtemps les États-Unis comme le principal garant de leur sécurité.

Le raid a visé un quartier résidentiel de la capitale, Doha, provoquant un dégagement de fumée noire et tuant un membre des Forces de sécurité intérieure qataries, Bader Saad Al-Humaidi Al-Dosari, selon des responsables qataris. Il est le premier Arabe du Golfe tué par Israël depuis des décennies.

Le Qatar a accepté d’accueillir les dirigeants politiques du Hamas à la demande des États-Unis, faisant de ce dernier un médiateur clé dans les négociations visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Dans un communiqué, le mouvement palestinien a confirmé la mort du fils de Khalil Al-Hayya, négociateur en chef du Hamas, et de quatre autres membres du Hamas lors de l’attaque.

On ignore encore quel sera l’impact de la frappe israélienne sur les négociations de cessez-le-feu, déjà chancelantes. Le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed ben Abdelrahman Al Thani a déclaré mardi que cette frappe ne dissuaderait pas son pays de jouer son rôle de médiateur tout en accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de tenter de saboter toute tentative de créer des opportunités de paix. 

Les Etats du Golfe à la croisée des chemins

Cependant, selon les analystes, l’attaque israélienne aura des répercussions bien au-delà du Qatar. La volonté d’Israël d’attaquer un État du Golfe représente un tournant potentiel dans une région longtemps dominée par les alliances et les intérêts américains. «Il s’agit d’un test crucial», a déclaré Bader al-Saif, professeur d’Histoire à l’Université du Koweït. Il ajoute: «Si les dirigeants du Golfe ne prennent pas de mesures décisives dès maintenant, ils ne seront rien d’autre qu’une partie de la sphère d’influence israélienne et d’un ordre régional dirigé par Israël»

Les États pétroliers du Golfe –l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Oman, Koweït et Bahreïn– ont fait preuve de plus en plus d’ambition ces dernières années, utilisant leurs immenses richesses pour accroître leur influence à l’échelle mondiale. Ensemble, ces pays contrôlent près de 4 000 milliards de dollars d’actifs dans leurs fonds souverains et nombre d’entre eux exercent une influence significative sur les marchés mondiaux de l’énergie.

Le NYT ajoute que les agendas nationaux et la réputation des États du Golfe dépendent de leur statut de refuges pour le commerce, l’investissement et le tourisme dans un Moyen-Orient instable, une réputation directement ternie par l’attaque israélienne. «Netanyahu lui-même a déclaré qu’il allait remodeler le Moyen-Orient. Est-ce un message indiquant qu’il entend également remodeler le Golfe ?», a également déclaré Cheikh Mohammed Al-Thani. 

Le journal américain écarte toute réaction de la part des États du Golfe car une nouvelle escalade nuirait à leurs agendas nationaux. Malgré la frustration suscitée par la politique américaine dans la région, ces pays restent dépendants du soutien militaire américain.

Al-Saif a déclaré: «Ils disposent de nombreux outils notamment la diplomatie et l’influence économique», affirmant que «si les fonds souverains du Golfe décidaient d’agir en retirant leurs investissements d’une manière qui porte atteinte aux intérêts israéliens ou américains, cela pourrait avoir un impact»

On ne sait pas encore comment les États du Golfe réagiront, même s’ils remettent en question la validité des garanties de sécurité américaines, surtout quelques mois seulement après la tournée de Trump dans la région, où il a salué ses dirigeants et signé une série d’accords commerciaux. Cheikh Mohammed Al-Thani a indiqué que les États-Unis ont contacté le Qatar pour l’avertir de l’attaque, dix minutes après son exécution. S’adressant à l’ensemble des États du Golfe, Al-Saif a déclaré: «Il est difficile pour les États-Unis de nous donner ce que nous voulons à ce stade. Nous devons trouver une autre solution ou bien nous devons rencontrer à nouveau Trump et parler principalement de sécurité et pas seulement de commerce».

L’article Bombardement israélien de Doha | À quoi sert le parapluie américain ? est apparu en premier sur Kapitalis.

Guet-apens de Doha | Israël déclare la guerre à tous ses voisins

10. September 2025 um 08:00

Le guet-apens de Doha ne doit pas être lu comme un simple épisode local. C’est un signal : celui d’un monde où les négociations de paix deviennent des pièges mortels, où la diplomatie se transforme en arme de guerre, et où la civilisation elle-même se renie.

Khemaïs Gharbi *

Il y a des instants où l’Histoire révèle sa cruauté dans toute sa nudité. Le récent épisode des négociations de Doha en est un. Le président américain annonçait urbi et orbi qu’Israël avait accepté ses conditions pour un accord sur Gaza: libération des otages, trêve dans la guerre. Dans un ton martial, Donald Trump adressait même un ultimatum au Hamas : «Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d’accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre !»

Un piège américano-israélien

Sous cette pression, les responsables palestiniens se réunissent mardi 9 septembre 2025 à Doha, au Qatar, afin d’examiner les termes de l’accord et de donner leur réponse. Ils étaient donc en train de statuer, d’exercer ce que l’on appelle dans toutes les traditions diplomatiques un devoir de délibération, lorsque l’impensable survient : l’armée israélienne bombarde les lieux mêmes de la réunion, visant à éliminer les dirigeants du Hamas.

Peut-on imaginer scénario plus cynique ? D’un côté, on proclame un accord imminent ; de l’autre, on détruit militairement ceux-là mêmes à qui l’on demande de le ratifier. Ce n’est pas une coïncidence. C’est un guet-apens méthodiquement construit, qui combine la pression publique d’un président américain et l’action létale d’une armée israélienne.

Un tel piège dépasse la simple inconvenance diplomatique : il entre dans le domaine du complot contre la paix. Car qu’est-ce que négocier, sinon accepter de parler avec son adversaire ? Et qu’est-ce que bombarder son interlocuteur, sinon nier la négociation elle-même, la réduire à une mascarade, une mise en scène destinée à tromper l’opinion mondiale ?

Cette duplicité n’est pas un accident de parcours. Elle s’inscrit dans une logique où les États-Unis se présentent en médiateurs tout en soutenant, directement ou indirectement, les opérations israéliennes. Le résultat est sans équivoque : la paix n’est pas recherchée, elle est piégée.

Ci-git le droit international

Au-delà de l’événement lui-même, c’est l’ordre international qui s’effondre. Les institutions censées protéger les peuples et réguler la guerre sont discréditées. La Cour pénale internationale, qui tente d’enquêter sur les crimes de guerre, est sanctionnée, ses juges interdits de visa par Washington. L’autre juridiction humanitaire internationale subit le même sort. Ainsi, non seulement les crimes se multiplient, mais la justice chargée de les juger est elle-même paralysée.

Ce n’est plus seulement la loi du plus fort. C’est l’institutionnalisation du mensonge diplomatique : feindre de tendre la main tout en préparant le coup de grâce. Et lorsque cette duplicité est couverte par la première puissance mondiale, elle devient une menace pour l’équilibre de la planète entière.

Le guet-apens de Doha ne doit pas être lu comme un simple épisode local. C’est un signal : celui d’un monde où les négociations de paix deviennent des pièges mortels, où la diplomatie se transforme en arme de guerre, et où la civilisation elle-même se renie.

À ce rythme, nul ne peut se bercer d’illusions : l’effondrement du droit international entraînera tôt ou tard toutes les nations dans le chaos. Car dans un monde où la paix est piégée, c’est l’humanité entière qui devient l’otage.

L’article Guet-apens de Doha | Israël déclare la guerre à tous ses voisins est apparu en premier sur Kapitalis.

La Chine intensifie ses achats du GNL russe, quitte à fâcher Trump

08. September 2025 um 14:39

La Chine semble mettre en place un système pour importer régulièrement des cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie qui a été sanctionné par les États-Unis. Cette mesure mettra à l’épreuve la volonté de l’administration Trump de punir Pékin pour ses efforts visant à freiner les revenus énergétiques de Moscou.

Après avoir réalisé sa première exportation dans le cadre du projet russe « Arctic LNG 2 » fin août, la Chine s’apprête à acheter davantage de GNL russe, inscrit sur la liste noire. Et elle a désigné le terminal de Beihai, dans le sud de la Chine, pour réceptionner les cargaisons, rapporte lundi 8 septembre Bloomberg. En choisissant un port unique avec une exposition internationale limitée, Pékin devrait pouvoir protéger son secteur gazier de toutes représailles.

Les achats sont également effectués par l’intermédiaire d’une société peu connue afin de dissimuler l’utilisateur final réel. C’est ce qu’indiquent des sources qui ont demandé l’anonymat.

Parallèlement, les importateurs chinois, dont l’entreprise publique Cnooc, détournent leurs livraisons habituelles de Beihai pour éviter d’être bloqués dans les échanges commerciaux et d’entrer en conflit avec les États-Unis, premier exportateur mondial de GNL. Plusieurs négociants étrangers évitent le port pour la même raison, ont-ils ajouté.

La première cargaison chinoise d’Arctic LNG 2 est arrivée avant la rencontre de Vladimir Poutine avec son homologue chinois. Ce qui a été largement perçu comme un geste symbolique. En continuant d’accepter ces livraisons, Pékin envoie un message plus fort et menace également de se joindre aux efforts de Washington pour faire pression sur Moscou au sujet de la guerre en Ukraine.

Alors que l’administration Trump a pointé du doigt l’Inde pour son commerce pétrolier avec Moscou, Pékin a jusqu’à présent échappé à des critiques similaires ou à des sanctions économiques.

L’article La Chine intensifie ses achats du GNL russe, quitte à fâcher Trump est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump n’ira pas au G20 en Afrique du Sud et enverra son vice-président JD Vance

Von: walid
06. September 2025 um 16:55

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi qu’il ne participerait pas au sommet du G20 en Afrique du Sud, qui se tiendrait en novembre prochain, mais qu’il prévoyait envoyer le vice-président JD Vance à sa place.

Il a également indiqué que les Etats-Unis accueilleraient le G20 de l’année prochaine dans son club de golf, le Trump National Doral, près de Miami.

“C’est juste à côté de l’aéroport. C’est le meilleur emplacement. C’est beau”, a dit M. Trump aux journalistes présents dans le bureau ovale, ajoutant que son entreprise familiale “ne fera pas d’argent dessus”.

Lors de son premier mandat en 2019, M. Trump avait abandonné un projet visant à utiliser Doral comme site hôte du sommet du G7 en 2020, à la suite de critiques bipartisanes selon lesquelles cela pourrait lui bénéficier financièrement et violer la Constitution.

L’article Trump n’ira pas au G20 en Afrique du Sud et enverra son vice-président JD Vance est apparu en premier sur WMC.

Trump agite la carte des droits de douane pour forcer la main au Japon

06. September 2025 um 15:29

Les exportations japonaises pourraient être confrontées à des droits de douane plus élevés si le pays ne parvenait pas à financer les choix d’investissement de Donald Trump, selon un document décrivant une initiative de financement de 550 milliards de dollars convenue par les deux pays.

Trump sélectionnera les projets sur la base des recommandations d’un comité d’investissement dirigé par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, selon le protocole d’accord pour le mécanisme signé par Lutnick et son homologue japonais, Ryosei Akazawa, à Washington jeudi 4 septembre.

Lutnick a déclaré que les tarifs sur les produits japonais « augmenteraient à nouveau » si le pays ne respectait pas les termes de l’accord – qui fait partie d’un pacte commercial plus large conclu par les deux pays en juillet.

« Disons qu’à mi-chemin, après avoir investi 250 milliards de dollars, ils s’arrêtent et disent : « Je ne veux plus vous envoyer d’argent ». Les tarifs douaniers, vous savez, remontent aussitôt », a noté Lutnick dans l’émission Surveillance de Bloomberg Television.

Le comité d’investissement intégrera la contribution du Japon par le biais d’un comité distinct, tandis que les investissements seront effectués jusqu’au 19 janvier 2029, selon le mémorandum, une période qui coïncide avec la fin du mandat de Trump.

« L’idée est de créer des chaînes d’approvisionnement au sein des États-Unis », a indiqué Akazawa à Washington dans la soirée de jeudi 4 septembre. « Il est donc naturel que les intentions américaines, et plus particulièrement celles du président Trump, soient fortement reflétées », a-t-il souligné.

Le fonds d’investissement fait partie d’un accord commercial conclu avec les États-Unis qui plafonne à 15% les droits de douane globaux sur les produits japonais et les droits de douane sectoriels sur les automobiles. L’administration Trump a inclus des modalités de financement similaires dans d’autres accords commerciaux, notamment celui des États-Unis avec la Corée du Sud.

Bien que l’accord américano-japonais ait été conclu le 22 juillet, les droits de douane sur les automobiles sont restés à 27,5%, les droits existants s’ajoutant aux nouveaux droits imposés cette année. Trump a signé jeudi un décret visant à réduire les droits de douane à 15% et à mettre un terme à leur accumulation, une mesure qui offre une victoire limitée au Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, en difficulté, alors qu’il lutte pour conserver le pouvoir à Tokyo, face aux appels à sa démission.

L’article Trump agite la carte des droits de douane pour forcer la main au Japon est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les États-Unis vont-ils envahir le Venezuela ?

06. September 2025 um 08:23

Les États-Unis lanceraient-ils réellement des attaques de grande ampleur contre le Venezuela, voire l’envahiraient-ils, suite à la récente escalade militaire et diplomatique sans précédent entre les deux pays ? Donald Trump roule-t-il les mécaniques en intimidant le régime vénézuélien ? Ou bien le président américain va-t-il mettre sa menace à exécution ? 

Imed Bahri

Ce sont les interrogations auxquelles le magazine américain Newsweek a tenté de répondre dans une analyse de ses journalistes spécialistes de la défense Ellie Cook et John Feng. 

Les experts consultés doutent que le renforcement militaire américain actuel dans le sud des Caraïbes et les eaux avoisinantes constitue les premiers pas vers une invasion. Cependant, le magazine américain estime que le déploiement d’au moins trois destroyers, d’un sous-marin et d’un groupe de débarquement amphibie (ARG) composé de Marines représente une nouvelle escalade dans les relations déjà dégradées entre Washington et Caracas, suscitant l’inquiétude du président vénézuélien Nicolás Maduro.

Campagne de lutte contre les cartels de la drogue

Trump a annoncé mardi dernier que les États-Unis avaient ciblé un navire près du Venezuela. Maduro avait déclaré la veille que son pays était en «alerte maximale» et prêt à répondre à toute éventuelle action militaire américaine.

Des responsables américains ont rapporté le mois dernier que Washington avait déployé trois destroyers équipés de missiles sophistiqués et des milliers de soldats au large du Venezuela dans le cadre d’une campagne de lutte contre les cartels de la drogue et les groupes criminels en Amérique latine.

Le magazine américain a également cité Maduro déclarant qu’il déclarerait une «république armée» si l’armée américaine attaquait son pays, s’engageant à mobiliser 4,5 millions de miliciens pour défendre le Venezuela.

En revanche, le président américain a justifié ce renforcement militaire par sa guerre contre les cartels de la drogue, accusant son homologue vénézuélien de diriger un réseau transnational de «narco-terroristes».

La probabilité d’une invasion reste faible

Newsweek estime que l’absence de relations diplomatiques officielles entre Washington et Caracas et rappelé que les relations entre les deux pays sont extrêmement tendues et dépourvues de toute affinité personnelle apparente entre Trump et Maduro.

Le magazine américain estime que la probabilité d’une invasion est faible, Washington n’ayant pas manifesté clairement son intention d’envahir le pays.

Bien que Maduro ait qualifié le déploiement militaire de «menace historique», les experts militaires y voient davantage une démonstration de force qu’un prélude à une véritable invasion.

Ces experts estiment que Washington ne se risquerait pas à s’engager dans une opération militaire de grande envergure dans un pays aussi complexe que le Venezuela, caractérisé par des montagnes, des jungles et des centres urbains difficiles à contrôler. Cela est d’autant plus vrai que le nombre de militaires déployés ne dépasse pas quelques milliers de soldats ce qui est insuffisant pour une invasion à grande échelle.

Newsweek cite Christopher Sabatini, chercheur sur l’Amérique du Sud à Chatham House à Londres, qui a déclaré au journal britannique The Guardian : «Personne de sensé ne croirait que 4 500 soldats seraient capables d’envahir un pays avec des montagnes, des jungles et plusieurs centres urbains. Ce n’est que du  spectacle des deux côtés»

William Freer, chercheur en sécurité nationale au British Geostrategy Council, a déclaré pour sa part à Newsweek: «Il est toujours difficile de lire les intentions mais l’administration Trump, bien que préoccupée par le rôle du Venezuela dans le trafic de drogue n’a jusqu’à présent montré aucune intention claire d’intervention militaire directe».

Le magazine indique que les scénarios envisagent généralement un débarquement de Marines américains au Venezuela mais Carlos Solar, chercheur au Royal United Services Institute de Londres, s’est montré sceptique quant à cette option: «Si une telle opération devait avoir lieu, elle serait très tardive»

Solar s’attend à ce que l’intervention commence probablement par des attaques de missiles Tomahawk à longue portée visant à détruire les défenses et les capacités militaires du Venezuela ciblant les sites d’approvisionnement, les dépôts de munitions, les radars, les centres de communication et les plateformes de drones.

Il ajoute que les États-Unis ont mené des opérations similaires au Moyen-Orient cette année avec une précision et une efficacité remarquables contre des adversaires mieux équipés que les forces armées vénézuéliennes. Il estime que cette approche minimise les pertes matérielles et humaines américaines et affaiblit considérablement les capacités de l’adversaire.

Les capacités militaires du Venezuela sont très limitées

Selon Solar, le Venezuela, en revanche, aura du mal à riposter, étant donné que les capacités de son armée de l’air sont limitées et inefficaces, ses frégates ne sont pas entretenues et ses sous-marins sont obsolètes. Il affirme que les forces américaines prendront le dessus lors de la deuxième phase grâce à des torpilles, des munitions guidées et des missiles antiaériens.

Selon la presse, cette controverse rappelle l’invasion américaine du Panama en 1989, autorisée par le président George Bush père sous prétexte de traduire en justice son dirigeant Manuel Noriega. Washington y a déployé plus de 20 000 soldats, un nombre bien supérieur aux forces américaines actuellement déployés au large du Venezuela.

Au niveau régional, les renforts américains ont été vivement critiqués par plusieurs pays d’Amérique du Sud notamment Cuba qui les a décrits comme «une démonstration de force agressive contre la souveraineté des peuples du continent»

La Havane a affirmé que les allégations des États-Unis liant le gouvernement légitime du Venezuela et son président Nicolás Maduro à des organisations criminelles impliquées dans le trafic de drogue sont tout simplement absurdes et sans fondement.

Newsweek rappelle cependant que les États-Unis, tout comme les pays européens et sud-américains, ne reconnaissent pas la victoire de Maduro aux élections de juillet 2024.

L’article Les États-Unis vont-ils envahir le Venezuela ? est apparu en premier sur Kapitalis.

Xi Jinping, Vladimir Poutine et Kim Jong-un narguent Donald Trump 

03. September 2025 um 12:10

La rencontre bilatérale entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un se déroule ce 3 septembre 2025 à Pékin, après le grand défilé militaire sur la place Tian’anmen, marquant le 80e anniversaire de la victoire de la Seconde Guerre mondiale, aux côtés du président Xi Jinping. «Nous devons choisir entre la paix et la guerre, et ne jamais revenir à la loi de la jungle au détriment des plus faibles», a déclaré le dirigeant chinois, dans un message clairement envoyé au président américain Donald Trump.

La Russie et la Corée du Nord «luttent ensemble contre le nazisme moderne», a déclaré Vladimir Poutine à Kim Jong-un, le remerciant pour les armes envoyées en soutien à la guerre de Moscou en Ukraine. «Aider la Russie est un devoir fraternel», a répondu le dirigeant nord-coréen.

«La question la plus importante est de savoir si le président chinois Xi Jinping mentionnera l’énorme soutien et le sang versé par les États-Unis pour aider la Chine à se libérer d’un envahisseur étranger très hostile [Japon, Ndlr]. Veuillez transmettre mes plus chaleureuses salutations à Vladimir Poutine et à Kim Jong-un, qui conspirent contre les États-Unis», a déclaré Donald Trump sur ses réseaux sociaux, souhaitant au président Xi Jinping et au merveilleux peuple chinois une journée de célébrations mémorables et durables.

Le Kremlin a réagi aux propos de Trumpen déclarant qu’«il n’y a pas de conspiration contre les États-Unis, aucun de ces trois dirigeants n’y a jamais pensé».

Xi Jinping : «La renaissance de l’État chinois est inarrêtable

Le président chinois Xi Jinping, vêtu d’un costume de style Mao, a exhorté son armée à se transformer en une force de classe mondiale et à défendre fermement la souveraineté nationale, promettant que Pékin poursuivrait son engagement sur la voie du développement pacifique. «La renaissance de l’État chinois est inarrêtable», a assuré le président chinois, qui s’adressait clairement aux Etats-Unis qui se sont donné pour objectif d’empêcher la Chine de devenir la première économie mondiale à l’orée de 2050.

Dans son discours prononcé lors du défilé militaire sur la place Tian’anmen, Xi Jinping, entouré du président russe Vladimir Poutine à sa droite et du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (qui faisait ses débuts lors d’événements multilatéraux) à sa gauche, a souligné «l’immense sacrifice national» consenti lors de ce que la Chine appelle la «Guerre de résistance contre l’agression japonaise de 1937-1945» et a souligné «l’importante contribution» du peuple chinois à la sauvegarde de la paix mondiale, appelant toutes les nations à empêcher que de telles tragédies historiques ne se reproduisent.

«Aujourd’hui, l’humanité doit à nouveau choisir entre la paix et la guerre, le dialogue et la confrontation, la coopération gagnant-gagnant et un jeu à somme nulle. Le peuple chinois se tient résolument du bon côté de l’histoire», a ajouté le dirigeant, qui a exhorté ses citoyens à rester unis pour «faire de la Chine un grand pays» et réaliser un «grand renouveau national».

Outre Poutine et Kim, plus de vingt dirigeants étrangers étaient également invités, dont le président iranien Masoud Pezeshkian et le chef de la junte militaire birmane, le général Min Aung Hlaing.

Le défilé de 70 minutes présentait une sélection d’armes de nouvelle génération, dont des avions de chasse, des systèmes de renseignement sans pilote et des missiles hypersoniques, tous fabriqués en Chine.

La dernière fois que la Chine a organisé un défilé de grande envergure, c’était en 2019 pour célébrer le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire. En 2015, des événements similaires avaient eu lieu sur la place Tian’anmen pour marquer le 70e anniversaire de la fin de la guerre, en présence de Xi, Poutine et d’autres dignitaires.

Selon les médias chinois, Mao Zedong, le fondateur de la Chine moderne, a été rejoint par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev et le dirigeant fondateur de la Corée du Nord Kim Il-sung lors d’un défilé militaire à Pékin en octobre 1959 pour commémorer le 10e anniversaire.

L’article Xi Jinping, Vladimir Poutine et Kim Jong-un narguent Donald Trump  est apparu en premier sur Kapitalis.

L’Inde tourne le dos aux États-Unis et se rapproche de la Chine

03. September 2025 um 08:28

Personne ne s’attendait à ce que les relations entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi se dégradent qui plus est, aussi rapidement. Elles sont passées des accueils chaleureux, des embrassades et des foules nombreuses venues accueillir Trump à une altercation publique, aux droits de douane exorbitants et aux accusations d’«humiliation nationale». Le divorce est désormais consommé ! 

Imed Bahri

Ces derniers mois ont révélé une profonde fracture dans les relations entre Washington et New Delhi, à un moment délicat où les questions commerciales et géopolitiques sont étroitement liées et où la rivalité avec la Chine et la Russie s’intensifie.

Le New York Times (NYT), dans un article de Mujib Mashal, Tyler Pager, et Anupreeta Das, rapporte que le conflit a éclaté à la mi-juin, lorsque Trump a appelé Modi et a réitéré sa conviction d’avoir réussi à mettre fin au conflit militaire de quatre jours entre l’Inde et le Pakistan.

Le journal ajoute que Trump est allé plus loin en rappelant à Modi que le Pakistan avait décidé de le proposer pour le prix Nobel de la paix, insinuant que l’Inde devrait faire de même. Cependant, le Premier ministre indien a réagi contre la volonté de Trump, soulignant que le cessez-le-feu avait été négocié par des voies bilatérales directes et sans aucune intervention américaine.

Le NYT poursuit en affirmant que le refus de Modi d’aborder la question du prix Nobel a marqué un tournant dans la relation entre les deux hommes, qualifiée d’étroite il y a quelques années. Cette relation s’était clairement illustrée en 2020 lors de sa visite dans l’État du Gujarat, au milieu d’une foule nombreuse.

Droit de douane de 25% sur les importations indiennes

Les relations se sont vite dégradées. Quelques semaines seulement après l’appel de la mi-juin, Trump a envenimé la situation en annonçant un droit de douane de 25% sur les importations indiennes, avant d’en ajouter 25% supplémentaires suite à l’achat de pétrole russe par New Delhi, portant ainsi le tarif à 50%.

La Maison Blanche a justifié cette décision par une volonté de punir la Russie et de nuire à ses sources de financement de la guerre mais les observateurs y ont vu une sanction pour le non-respect par l’Inde de la ligne américaine. Ils ont souligné que la Chine, principal acheteur de brut russe, n’était soumise à aucune mesure similaire.

Le journal américain a rapporté que l’Inde et le Brésil, dirigé par le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui est publiquement en désaccord avec Trump, étaient les deux seuls pays confrontés à des droits de douane de 50%, tandis que le Pakistan s’en est sorti avec un droit de douane beaucoup plus bas de seulement 19%.

Durcissement des restrictions sur les visas

Les tensions ne se limitent pas aux échanges commerciaux. New Delhi s’est également heurtée à un mouvement anti-immigration au sein de la base politique de Trump. Bien que les responsables indiens espéraient trouver un terrain d’entente avec la droite américaine, ils ont été surpris par les critiques adressées aux titulaires de visas H-1B, dont la plupart sont indiens.

Le durcissement des restrictions sur les visas étudiants –les Indiens représentent un quart des étudiants internationaux aux États-Unis– a également choqué New Delhi.

La question est devenue plus sensible lorsque des centaines d’Indiens ont été expulsés menottés à bord d’avions en février dernier, ce qui a profondément embarrassé Modi alors qu’il se préparait à se rendre à Washington.

Le NYT a rapporté qu’en mai, face à l’intensification des combats entre l’Inde et le Pakistan, l’administration Trump a tenté de jouer le rôle de médiateur. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que les deux parties s’étaient mises d’accord pour la tenue de «pourparlers en terrain neutre» tandis que Trump a publié sur Truth Social son annonce d’un «cessez-le-feu immédiat et complet»

Cette position a suscité la colère des responsables indiens car toute médiation extérieure viole une doctrine bien ancrée dans la diplomatie de New Delhi qui consiste à limiter la question du Cachemire à un cadre strictement bilatéral. Un responsable en colère a demandé aux journalistes: «Vous me croyez ou vous croyez Trump?»

Plus tard et alors que les négociations commerciales se poursuivaient, Trump avait tenté d’organiser un nouvel appel avec Modi en vue d’un «accord partiel» mais le Premier ministre indien avait refusé. Les responsables indiens ont déclaré craindre que Trump ne publie ce qu’il voulait sur Truth Social sans respecter l’accord conclu.

Si la Maison-Blanche a nié que Trump ait tenté de contacter Modi à plusieurs reprises, des sources indiennes ont confirmé qu’il avait envoyé plusieurs demandes restées sans réponse.

Le NYT a rapporté que la Maison-Blanche avait tenté d’apaiser les tensions en nommant Sergio Gore, un proche de Trump, ambassadeur en Inde, tout en lui attribuant le rôle d’envoyé régional. Cependant, New Delhi a perçu un «amalgame entre l’Inde et le Pakistan» dans le terme «régional» et cela a été vécu comme un affront supplémentaire.

Modi prend ses distances avec les Américains

Avec l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane et les critiques persistantes des conseillers de Trump à l’égard de l’Inde –l’un qualifiant l’approche commerciale de New Delhi d’arrogante et un autre l’accusant d’être responsable de la guerre en Ukraine, la qualifiant de «guerre de Modi»–, le Premier ministre indien semble avoir choisi de prendre ses distances avec les Américains.

Publiquement, Modi a parlé d’«autosuffisance» et a relancé sa campagne «Made in India» axant ainsi son discours sur l’intérieur plutôt que de miser sur un accord commercial avec Washington.

Narendra Modi s’est rendu personnellement en Chine ce week-end pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, une première depuis 2018. La Chine l’a d’ailleurs reçu avec déférence. Chose rare, Modi a même tweeté en mandarin à son arrivée et s’est affiché tout sourire avec le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping.

Les signes de rapprochement avec Pékin se sont multipliés ces derniers temps avec la reprise des vols directs et un assouplissement des visas. Les deux pays ont également réaffirmé leur volonté de désengagement militaire sur leur frontière dans l’Himalaya.

Cet épisode illustre parfaitement comment le «véritable ami» comme Trump était il n’y a pas encore si longtemps décrit en Inde est devenu un adversaire que New Delhi accuse d’«humiliation nationale».

L’article L’Inde tourne le dos aux États-Unis et se rapproche de la Chine est apparu en premier sur Kapitalis.

Washington Post : Un plan secret de Trump pour Gaza suscite l’indignation

02. September 2025 um 12:52

Le Washington Post a révélé, le 2 septembre 2025, l’existence d’un document de 38 pages émanant de l’entourage de Donald Trump, décrivant une vision controversée de l’après-guerre à Gaza. Baptisé “Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation (GREAT) Trust”, ce plan propose de placer le territoire palestinien sous administration américaine pour au moins dix ans, tout en envisageant une “relocalisation volontaire” de ses plus de deux millions d’habitants.

Derrière le vocabulaire policé, il s’agit ni plus ni moins d’un déplacement massif de population, largement dénoncé par les organisations de défense des droits humains comme une tentative de nettoyage ethnique déguisée.

Le plan, qui promet des “incitations” financières — indemnités de 5 000 dollars par personne, loyers et nourriture gratuits pour un temps limité, ou encore la distribution de “tokens numériques” — vise à transformer Gaza en hub touristique et technologique avec des villes intelligentes et des stations balnéaires.

Pour de nombreux observateurs, cette proposition constitue une nouvelle agression contre le peuple palestinien, déjà meurtri par des décennies d’occupation, de blocus et de guerres successives.

Présenter le déracinement comme une opportunité économique revient à nier le droit fondamental des Palestiniens à vivre sur leur terre. Les critiques estiment que le projet ignore totalement les aspirations nationales palestiniennes et perpétue une logique coloniale en substituant aux habitants légitimes des intérêts étrangers et des visions imposées de l’extérieur.

Face à ce plan, une évidence s’impose : la question de Gaza ne peut être réglée par des solutions technocratiques ou des mirages de prospérité artificielle. Seul le respect des droits légitimes du peuple palestinien, dont le droit au retour, à la souveraineté et à la dignité, peut ouvrir une perspective réelle de paix. Toute tentative de remodeler Gaza sans ses habitants ne serait qu’un nouvel épisode d’injustice, qui ne ferait qu’attiser la colère et prolonger le conflit.

Lire aussi : L’Egypte n’est pas contre le déploiement de forces internationales à Gaza

L’article Washington Post : Un plan secret de Trump pour Gaza suscite l’indignation est apparu en premier sur webdo.

Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

18. August 2025 um 11:59

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

Lire aussi :

L’article Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan est apparu en premier sur webdo.

Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra

16. August 2025 um 06:47

Attendu comme un possible tournant dans la guerre en Ukraine, le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu vendredi sans accord concret. Si les deux dirigeants ont affiché un ton cordial, la rencontre n’a pas permis d’arracher le cessez-le-feu espéré.

Une rencontre écourtée, sans questions des journalistes

Annoncée pour durer sept heures, la réunion n’a finalement pas dépassé les trois. Après un accueil protocolaire fastueux – tapis rouge, poignée de main prolongée et survol de chasseurs américains – Trump et Poutine ont livré de brèves déclarations, sans prendre de questions.

Poutine a assuré vouloir « mettre fin au conflit » mais en traitant ses « causes profondes », avertissant Kiev et l’Union européenne contre toute « provocation ». Trump, plus mesuré, a salué une rencontre « extrêmement productive », estimant qu’il y avait « de très bonnes chances » d’aboutir à un cessez-le-feu, tout en reconnaissant des blocages « significatifs » avec Moscou.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord », a-t-il insisté.

Une victoire d’image pour Poutine

Isolé sur la scène occidentale depuis 2022, le président russe a trouvé en Alaska une scène diplomatique inattendue. Acclamations, limousine présidentielle « The Beast », et compliments appuyés de Trump ont marqué la journée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a ironisé sur Telegram : « On parlait d’isolement, et aujourd’hui on voit le tapis rouge à Washington. »

Des échanges économiques malgré les annonces

Trump avait promis qu’aucune discussion économique n’aurait lieu avant des avancées sur l’Ukraine. Pourtant, Poutine a évoqué une coopération possible en matière de technologie, d’espace, et d’exploration de l’Arctique, mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux et des ressources rares russes.

Prochain rendez-vous : Moscou ?

En quittant la scène, Poutine a lancé en anglais : « Next time, in Moscow ». Trump, conscient des réactions que cela pourrait susciter, n’a pas écarté l’idée. Le président américain souhaite désormais organiser un sommet trilatéral avec Volodymyr Zelensky et des représentants de l’OTAN.

Interrogé par Fox News, Trump a noté la rencontre « 10 sur 10 », tout en renvoyant la responsabilité de l’accord à Kiev : « C’est à Zelensky de conclure. »

Lire aussi: Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

L’article Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra est apparu en premier sur webdo.

Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

09. August 2025 um 09:48

La rencontre annoncée entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prévue le 15 août à Anchorage, en Alaska, intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu. Au cœur des discussions se trouve une proposition russe visant à instaurer un cessez-le-feu en Ukraine, mais à une condition majeure : l’acceptation par Kyiv de concessions territoriales significatives dans l’est du pays.

Le président russe a ainsi soumis aux États-Unis une offre claire : un arrêt immédiat des hostilités contre un retrait ukrainien des zones stratégiques du Donbass, région où les combats sont les plus intenses. Cette démarche traduit une stratégie russe de pression maximale, cherchant à transformer des gains militaires en reconnaissance diplomatique.

Une ligne rouge pour Kyiv et ses alliés

Pour l’Ukraine, cette proposition est inacceptable. Le président ukrainien a déjà fermement rejeté toute idée d’abandon territorial, rappelant que la souveraineté nationale est non négociable. La communauté internationale, notamment les alliés occidentaux, soutient cette ligne, craignant qu’une telle concession n’encourage d’autres agressions.

La rencontre Trump-Poutine sera donc suivie de près, tant elle pourrait redéfinir les contours du conflit et du processus diplomatique. Malgré son statut d’ancien président, Trump conserve une influence non négligeable et son rôle dans ces négociations pourrait peser sur la scène mondiale.

Dans ce contexte, la paix reste fragile, suspendue à des concessions territoriales que l’Ukraine refuse, creusant ainsi un fossé entre les ambitions russes et les exigences ukrainiennes. Le défi sera donc d’identifier une voie capable de mettre fin aux violences tout en respectant l’intégrité territoriale.

Lire aussi:

L’article Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales est apparu en premier sur webdo.

Visas touristiques : Trump imposera une caution de 15 000 dollars à certains étrangers

05. August 2025 um 12:39

Dans une décision inédite qui pourrait bouleverser les flux touristiques vers les États-Unis, le Département d’État américain a annoncé la mise en place, dès le 20 août prochain, d’un programme pilote exigeant des ressortissants de certains pays une caution pouvant atteindre 15 000 dollars pour l’obtention d’un visa touristique (B-2) ou d’affaires (B-1).

Cette mesure, qui concernera environ 2 000 demandeurs, s’inscrit dans un objectif de réduction des dépassements de durée de séjour (overstay), un phénomène qui a concerné plus d’un demi-million de personnes en 2023 selon les autorités américaines.

Des montants dissuasifs, mais remboursables

Les montants exigés varient de 5 000 à 15 000 dollars, fixés au cas par cas par les consulats américains à l’étranger. La somme, versée sous forme de dépôt remboursable, sera restituée au voyageur à condition qu’il respecte les termes de son visa, notamment la durée autorisée de séjour. En revanche, toute infraction entraînera la confiscation de la caution.

Cette disposition vise prioritairement les pays dont les ressortissants affichent un taux élevé de dépassement de séjour, ou ceux offrant des programmes de citoyenneté sans obligation de résidence. La liste des pays concernés sera rendue publique quinze jours avant l’entrée en vigueur du programme.

Une mesure critiquée mais ciblée

Les citoyens des pays membres du Visa Waiver Program — qui permet des séjours de 90 jours sans visa — ne sont pas concernés. Toutefois, plusieurs observateurs estiment que cette mesure pourrait avoir un effet dissuasif sur les voyageurs issus de pays en développement, en raison du coût élevé de la caution.

Outre cette garantie financière, le gouvernement américain a également prévu l’instauration prochaine d’une « Visa Integrity Fee » de 250 dollars, non remboursable, destinée à renforcer la sécurité migratoire.

Pour Washington, il s’agit de responsabiliser les demandeurs de visa et de réduire les abus du système migratoire. Mais pour certains pays visés, cette politique pourrait être perçue comme discriminatoire ou pénalisante, notamment pour les familles ou les jeunes professionnels.

Alors que les États-Unis cherchent à renforcer le contrôle de leurs frontières sans fermer totalement la porte aux visiteurs, cette nouvelle approche marque un tournant dans la diplomatie des visas, au risque de susciter tensions et incompréhensions.

L’article Visas touristiques : Trump imposera une caution de 15 000 dollars à certains étrangers est apparu en premier sur webdo.

Trump déploie des sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

01. August 2025 um 18:13

Ce vendredi 1er août, le président américain Donald Trump a annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des propos jugés provocateurs tenus par l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

L’annonce a été faite sur sa plateforme Truth Social, où il a souligné le poids des mots dans un contexte aussi tendu : « Les mots ont une importance capitale et peuvent entraîner des conséquences imprévues », a-t-il écrit.

Sans dévoiler de détails sur la localisation exacte, le président a indiqué que ces bâtiments seraient envoyés « dans les zones concernées ».

Cette décision intervient au lendemain de déclarations virulentes de Dmitri Medvedev, qui a affirmé que « chaque nouvel ultimatum constitue une menace et un pas vers la guerre ».

Des propos que Washington considère comme une escalade verbale inacceptable.

Donald Trump a également réagi aux frappes russes ayant visé Kiev jeudi. L’attaque, menée par drones et missiles, a causé la mort d’au moins 16 personnes et fait plus de 150 blessés. « Ce que fait la Russie est abominable. C’est profondément triste », a déclaré le président américain lors d’une allocution dans la soirée.

L’article Trump déploie des sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev est apparu en premier sur webdo.

Tarifs douaniers américains : Un séisme commercial mondial

01. August 2025 um 09:55

La nouvelle salve tarifaire décrétée par Washington alimente tensions diplomatiques, incertitudes économiques et reconfigurations géostratégiques. Si certains pays y voient une opportunité, d’autres redoutent un choc durable sur leur compétitivité.

Un 1er août sous tension

Les tarifs douaniers annoncés par Donald Trump sont entrés en vigueur ce 1er août, bouleversant une nouvelle fois l’échiquier du commerce mondial. Symboles d’un protectionnisme assumé, ces mesures visent plusieurs partenaires, sans distinction de taille ni d’alignement stratégique.

Marchés asiatiques en repli

Les Bourses asiatiques ont réagi avec nervosité. Le KOSPI sud-coréen a plongé de 3,9 %, le Hang Seng de Hong Kong a cédé 1 %, tandis que le Nikkei 225 reculait de 0,7 %. Ces replis reflètent une crainte partagée : celle d’une guerre commerciale durable, érodant la confiance des investisseurs.

Une facture encore floue pour les consommateurs américains

Qui paiera le prix ? Selon William Lee (Milken Institute), le coût pourrait être assumé par l’importateur américain, l’exportateur étranger ou le consommateur final. D’autres économistes, à l’instar de Caroline Freund (UC San Diego), estiment qu’une hausse des prix est inévitable. Les entreprises n’ayant que peu de marge pour absorber de tels chocs.

Des pays gagnants, d’autres lésés

La réponse des capitales a été à la mesure de l’impact sur leurs économies :

  • Bangladesh : victoire diplomatique. Le taux passe de 41 % à 20 %, préservant la compétitivité du textile (85 % des exportations).
  • Pakistan : taux ramené à 19 %, le plus bas d’Asie du Sud.
  • Australie : satisfecit officiel pour un taux de 10 %, fruit d’une « relation de confiance ».
  • Nouvelle-Zélande : juge « injustifié » un tarif de 15 %.
  • Suisse : exprime son « grand regret » face à une hausse à 39 %, pénalisant ses secteurs-clés : pharma, montres, métaux précieux.
  • Canada : « déception » sur les 35 % appliqués aux secteurs hors ALÉNA (automobile, aluminium, bois).
  • Tunisie : un taux fixé à 25 %, contre 28 % initialement, mais qui reste élevé. Les exportations tunisiennes de textile, d’huile d’olive et de dattes risquent d’en pâtir, notamment face à des pays asiatiques mieux lotis.

Un choc global, durable ?

Ces tarifs s’accompagnent d’une complexification administrative pour les entreprises, note Caroline Freund, et d’une incertitude délétère pour les investissements. La croissance mondiale pourrait s’en ressentir, freinée par l’attentisme des acteurs économiques.

Chine–États-Unis : le cœur du bras de fer

Le volet le plus stratégique demeure le conflit sino-américain. Aucun accord n’est encore intervenu, et la perspective d’une escalade tarifaire reste ouverte. Une instabilité lourde de conséquences pour l’architecture commerciale mondiale.

À noter : la mise en œuvre des nouveaux tarifs est reportée au 7 août, pour raisons logistiques. Par ailleurs, plusieurs recours juridiques sont lancés, notamment par l’État d’Oregon, contestant le recours aux pouvoirs d’urgence présidentiels sans feu vert du Congrès.

Lire aussi: Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane

L’article Tarifs douaniers américains : Un séisme commercial mondial est apparu en premier sur webdo.

Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières

01. August 2025 um 08:28

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi, un décret imposant des droits de douane de 35% sur les produits canadiens non couverts par l’accord de libre-échange nord-américain. Le Canada dénonce une décision unilatérale et injustifiée.

Jeudi, le président Donald Trump a annoncé une hausse spectaculaire des droits de douane à 35% sur les produits en provenance du Canada qui ne sont pas couverts par l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (ACEUM). Cette mesure, signée par décret présidentiel, entrera en vigueur à partir du 1er août.

Le Canada déçu

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les biens canadiens passant par des pays tiers pour contourner ces droits seront frappés d’une taxe supplémentaire de 40%. L’administration américaine reproche à Ottawa son « inaction » et ses « représailles continuelles », justifiant ainsi ces sanctions économiques.

Le Premier ministre canadien Mark Carney, nommé récemment à la tête du gouvernement, s’est dit « déçu » par la décision américaine. Il a réaffirmé l’engagement du Canada en faveur de l’ACEUM, estimant que cette décision allait à l’encontre de l’esprit de coopération régionale.

Donald Trump, de son côté, a déclaré que Mark Carney avait tenté une ouverture diplomatique avant la date butoir du 1er août, mais que « aucune conversation n’avait eu lieu ».

Protectionnisme américain

Donald Trump a multiplié, ces derniers mois, les avertissements à l’encontre de ses partenaires commerciaux. Il avait prévenu que tout pays ne concluant pas un nouvel accord avec les États-Unis avant le 1er août verrait ses exportations lourdement taxées. Ce geste s’inscrit dans une logique plus large de protectionnisme économique qu’il défend dans le cadre de sa campagne électorale.

My statement on Canada-U.S. trade: pic.twitter.com/0PSG9kKtiO

— Mark Carney (@MarkJCarney) August 1, 2025

Lire aussi :

L’article Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières est apparu en premier sur webdo.

Trump menace le Canada : « Pas de commerce si vous reconnaissez la Palestine »

Le Premier ministre canadien a annoncé son intention de reconnaître un État palestinien en septembre à l’ONU. Donald Trump a immédiatement réagi en brandissant une menace économique.

Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 30 juillet, le Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré que son pays comptait reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre 2025 à New York.

Relancer la solution à deux États

Cette décision aligne Ottawa sur la position récente de la France et du Royaume-Uni, qui ont également exprimé leur volonté de soutenir la création d’un État palestinien pour relancer la solution à deux États.

La déclaration canadienne a été saluée par l’Autorité palestinienne et la France, mais a immédiatement déclenché la colère du président américain Donald Trump. Sur Truth Social, Trump a posté : « Wow ! Le Canada vient d’annoncer qu’il soutient un État palestinien. Cela va devenir très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux. O Canada !!! »

Une sortie interprétée comme un chantage commercial à peine voilé, dans un contexte de tension diplomatique grandissante autour de la question palestinienne.

Des décennies de soutien inconditionnel à Israël

Le mouvement de reconnaissance de la Palestine prend de l’ampleur sur la scène internationale, notamment en Europe. Pour Ottawa, ce changement marque une rupture avec des décennies de soutien inconditionnel à Israël.

La décision intervient alors que les violences dans les territoires occupés se poursuivent et que les appels à une paix durable se multiplient.

Lire aussi :

L’article Trump menace le Canada : « Pas de commerce si vous reconnaissez la Palestine » est apparu en premier sur webdo.

Trump promet des centres alimentaires à Gaza : faut-il le croire ?

28. Juli 2025 um 19:30

Donald Trump a annoncé ce lundi 28 juillet que les États-Unis allaient établir des centres de distribution alimentaire à Gaza, évoquant une « famine réelle » dans le territoire palestinien. Une déclaration spectaculaire, mais qui soulève une question essentielle : faut-il vraiment le croire ?

Une promesse soudaine, sans détails

Depuis l’Écosse, où il rencontrait le Premier ministre britannique Keir Starmer, Trump a déclaré que ces centres seraient « accessibles librement, sans clôtures ni restrictions ». Il dit avoir été profondément touché par les images d’enfants affamés. « Certains vivent une famine réelle », a-t-il déclaré.

Mais l’annonce reste vague. Aucun calendrier n’a été donné. Aucun détail logistique ou partenaire n’a été mentionné. La coordination avec Israël, pourtant indispensable, n’a pas été évoquée non plus.

Un terrain miné par la guerre et la famine

Dimanche, Israël a annoncé une « pause tactique » dans certaines zones de Gaza. L’objectif : permettre le passage de l’aide humanitaire. Ce même jour, 120 camions venus d’Égypte ont pu entrer dans l’enclave. L’aide a été distribuée par l’ONU et d’autres organisations.

Malgré cette trêve partielle, les frappes israéliennes se poursuivent ailleurs. Au moins 54 Palestiniens ont été tués dimanche, selon la Défense civile. À al-Mawasi, une frappe a causé la mort de cinq personnes, dont une femme enceinte. Le bébé a été sauvé par césarienne.

Un président sous pression, des intentions floues

Trump peut-il vraiment tenir sa promesse ? L’ancien président a souvent fait des annonces spectaculaires sans suite. Lors de son mandat précédent, il avait déjà promis la paix au Moyen-Orient, sans aboutir.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi l’a appelé à intervenir, estimant qu’il pouvait « faire cesser la guerre ». Pourtant, malgré les efforts des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, la médiation reste au point mort. Le cessez-le-feu, que Trump juge « possible », paraît toujours hors d’atteinte.

Deux ONG israéliennes, B’Tselem et Physicians for Human Rights, accusent leur gouvernement de « génocide » à Gaza, ce que rejette fermement l’exécutif de Netanyahu.

L’ONU souligne que 500 camions par jour sont nécessaires pour Gaza, mais des milliers restent bloqués en Jordanie et en Égypte, faute d’autorisation d’Israël.

Une parole qui engage ou une simple posture ?

Donald Trump dit vouloir « nourrir les enfants » de Gaza. L’intention est louable, mais les moyens restent flous. Le président américain peut-il réellement contourner le blocus israélien ? Peut-il organiser la mise en place de centres d’aide sans négociations concrètes sur le terrain ? Et surtout, cette annonce marque-t-elle le début d’une véritable implication humanitaire ou s’agit-il, une fois de plus, d’un coup de communication ?

Face à l’ampleur de la crise, les habitants de Gaza attendent des actes, pas des déclarations. Et en l’absence de preuves tangibles, la promesse de Trump reste, pour l’instant, une parole suspendue.

L’article Trump promet des centres alimentaires à Gaza : faut-il le croire ? est apparu en premier sur webdo.

❌
❌