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Heute — 29. Juli 2025Haupt-Feeds

Les tarifs douaniers de Trump coûteront 2 000 milliards de dollars à l’économie mondiale

29. Juli 2025 um 18:33

La politique commerciale du président américain ralentit les investissements et remodèle les chaînes d’approvisionnement, selon Bloomberg.

Les retombées mondiales des droits de douane imposés par Donald Trump devraient anéantir 2 000 milliards de dollars de l’économie mondiale d’ici 2027 en raison des perturbations du commerce et des investissements, rapporte Bloomberg lundi 28 juillet.

Le FMI et l’OCDE ont tous deux revu à la baisse leurs prévisions de croissance mondiale, invoquant les perturbations liées aux tarifs douaniers.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump s’est lancé dans une campagne de taxes douanières visant à protéger les fabricants américains et à combler les déficits commerciaux. En avril, il a instauré un droit de douane général de 10 % sur toutes les importations et des droits de douane plus élevés pour certains pays jugés comme ayant des pratiques commerciales déloyales envers les Etats-Unis. Certains droits de douane ont été suspendus pour des raisons de négociations commerciales, mais devraient entrer en vigueur le 1er août.

Selon Bloomberg, le niveau global des droits de douane américains est désormais le plus élevé depuis les années 1930, soit environ six fois plus qu’à l’arrivée de Trump au pouvoir. Cette politique pousse déjà les entreprises à geler leurs dépenses d’investissement, à réorienter leurs chaînes d’approvisionnement et à réduire leurs marges pour absorber la hausse des coûts.

« Le coup porté à l’économie mondiale atteindra 2 000 milliards de dollars d’ici la fin de 2027 par rapport à sa trajectoire d’avant la guerre commerciale », indique l’article.

À l’échelle mondiale, les investissements directs étrangers, considérés comme essentiels à la croissance économique à long terme, devraient connaître une nouvelle baisse cette année…

Les négociations tarifaires sont « mauvaises pour l’investissement », a déclaré Daniel Harenberg, économiste en chef chez Oxford Economics, les qualifiant de « taxe qui met du sable dans les roues des chaînes d’approvisionnement et du commerce mondial ».

A noter qu’à l’approche de la date limite pour l’imposition des droits de douane, des responsables américains rencontreront des représentants chinois cette semaine. D’autres accords majeurs, notamment avec le Canada, le Mexique, l’Inde et la Corée du Sud, sont toujours en suspens.

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Medvedev : chaque nouvel ultimatum de Trump est un pas vers la guerre

29. Juli 2025 um 12:45

Chaque nouvel ultimatum de Donald Trump est une menace et un pas vers une guerre russo-américaine. C’est ce qu’a déclaré, lundi 28 juillet, le vice-président du Conseil de sécurité et ancien président russe, Dmitri Medvedev, commentant la menace du président américain qui donne 10 à 12 jours pour un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

Medvedev, dans un message sur X diffusé lundi soir, a accusé Trump de jouer au jeu de l’ultimatum avec la Russie. Mais il a averti le président américain que « la Russie n’est pas Israël, ni même l’Iran ».

Son message en détail : « Trump joue au jeu de l’ultimatum avec la Russie : 50 jours ou 10… Il devrait se rappeler deux choses :

  1. La Russie n’est ni Israël ni même l’Iran.
  2. Chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre. Non pas entre la Russie et l’Ukraine, mais contre son propre pays. Ne suivez pas la voie de Joe l’endormi », a écrit Medvedev avec humour.

Un accord « anti-russe » 

Dmitri Medvedev avait auparavant indiqué que le cadre de l’accord conclu entre l’Union européenne et les États-Unis était « anti-russe ». Le comparant à une interdiction de facto d’acheter du pétrole et du gaz russes.

La Russie a répété à plusieurs reprises que le GNL américain était bien plus cher que le GNL russe. L’UE, qui a imposé des sanctions draconiennes à Moscou en raison de sa guerre en Ukraine, cherche depuis longtemps à réduire ses achats de pétrole et de gaz russes. Il a prédit que l’impact sur l’Europe et ses citoyens serait désastreux, car ils devraient payer plus cher leur énergie.

« Bien sûr, l’accord est clairement anti-russe en interdisant l’achat de notre propre pétrole et de notre propre gaz », a écrit Medvedev.

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Accord entre Washington et Bruxelles : l’Europe se plie au diktat de Trump

29. Juli 2025 um 10:55

En avalant la pilule amère de la taxation de 15 % de droits de douane américains sur les produits européens, le Vieux continent s’est plié aux exigences du locataire de la Maison Blanche. Bruxelles avait-elle le choix face à la menace brandie par le milliardaire républicain Donald Trump d’imposer des taxes de douane de 30 % sur les produits provenant de l’Union européenne? D’aucuns ont crié au casse du siècle. 

« Ce n’est pas Donald Trump qui a conclu un accord avec Ursula von der Leyen, c’est plutôt Donald Trump qui a mangé Ursula von der Leyen au petit déjeuner ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban avec son habituel langage outrancier, résumant ainsi le sentiment grandissant de frustration éprouvé par une bonne partie de l’opinion publique européenne envers l’accord conclu dimanche dernier en Ecosse entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président américain Donald Trump. Lequel établit à 15 % les droits de douane américains sur les produits européens et l’UE s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie, visant notamment à remplacer le gaz russe, ainsi que 600 milliards d’investissements supplémentaires aux États-Unis.

Sachant que cet accord a été arraché aux forceps à la dernière minute juste quelques jours avant la date fatidique du 1er août où devait s’appliquer la menace brandie par le milliardaire républicain d’imposer des taxes de douane de 30 % sur les produits provenant de l’Union européenne.

« Un jour sombre »

Plus mesuré, le Premier ministre français François Bayrou a réagi lundi 28 juillet à cet accord commercial en le qualifiant avec amertume de « jour sombre », où « une alliance de peuples libres, rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts, se résout à la soumission ».

Soumission au diktat des Américains? Le mot est prononcé par un vieux briscard de la politique et un agrégé en lettres classiques qui mesure ses paroles et connait le poids des mots!

Pour sa part, le ministre français délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, a regretté un accord qui apporte « une stabilité temporaire », mais, prévient-il, reste « déséquilibré ». Le ministre a également mis en garde contre le risque d’un « décrochage » des Européens si ces derniers « ne se réveillent pas ».

Quand on s’attend à un ouragan, on se réjouit d’une tempête

Plus optimiste, ou feignant de l’être, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle accueilli « positivement » un accord qui aurait évité « une escalade commerciale entre l’Europe et les Etats-Unis. Celle-ci aurait  eu des conséquences imprévisibles et potentiellement dévastatrices ». Ajoutant hier lundi devant un parterre de journalistes en marge d’une visite à Addis Abeba qu’ « il est évident que nous devrons travailler davantage sur l’accord. Car ce qui a été signé hier est un accord juridiquement non contraignant et général ». « Je pense qu’il s’agit d’une base viable, après quoi il faudra évidemment entrer dans les détails », a conclu la cheffe de Forza italia.

L’Espagnol Pedro Sánchez a dit « soutenir » l’accord commercial, mais « sans aucun enthousiasme ».

Avaler une pilule amère

L’accord permet d’« éviter une escalade inutile dans les relations commerciales transatlantiques », a souligné pour sa part le chancelier allemand Friedrich Merz, sans cacher qu’il aurait « souhaité davantage d’allégements ».

C’est que Bonn- avec sa filière automobile, pilier de l’économie allemande et premier secteur industriel du pays- sera lourdement impacté par ces surtaxes douanières en raison de la concurrence chinoise accrue : les Etats-Unis représentaient l’an dernier le premier débouché des véhicules exportés d’Allemagne (13,1 %).

« Les droits de douane de 15 % qui seront appliqués sur les voitures européennes entrant aux Etats-Unis dans le cadre de l’accord avec l’Union européenne pèsent sur les constructeurs automobiles allemands », a déploré lundi la fédération du secteur VDA, l’association de l’industrie automobile allemande qui représente les constructeurs et les fournisseurs de l’industrie automobile en Allemagne.

« Les droits de douanes américains de 15 %, qui s’appliquent également aux produits automobiles, coûteront des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes » surenchère Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands.

Pour rappel, l’Allemagne est le pays qui au sein de l’Union européenne exporte le plus de marchandises vers les Etats-Unis, pour un montant de 161,2 milliards de dollars en 2024. Au point que la banque centrale allemande a averti en début d’année que l’imposition de droits de douane américains sur les produits allemands, notamment l’automobile, pourrait réduire de 1 % le produit intérieur brut du pays. C’est dire qu’il y a péril en la demeure dans le pays de Goethe.

Les taxes « rendront les échanges commerciaux plus coûteux et plus difficiles », déplore pour sa part le Premier ministre irlandais Micheal Martin, conscient que l’Irlande risque d’être une des premières victimes de l’accord annoncé dimanche soir entre Washington et Bruxelles.

En effet, cet accord douanier prévoit notamment que la pharmacie sera soumise à des droits de douane de 15 % aux Etats-Unis. Alors même que l’économie irlandaise est très dépendante des multinationales américaines du secteur. Attirés par une fiscalité très avantageuse, des groupes pharmaceutiques tels que Pfizer, Eli Lilly et Johnson & Johnson, mais aussi des géants de la tech comme Apple, Google et Meta, dopent depuis plusieurs décennies les recettes de l’Etat, qui enchaîne les excédents budgétaires.

Pour rappel, le secteur pharmaceutique représentait près de la moitié des exportations du pays l’an dernier, à 100 milliards d’euros – dont environ 40 % vers les Etats-Unis. Il emploie directement quelque 50.000 personnes. C’est dire le manque à gagner pour ce pays de 5.4 millions d’habitants, autrefois l’un des pays les plus pauvres d’Europe occidentale, et qui a été surnommée le « tigre celtique » pour sa croissance record à partir des années 1990.

Reste la question persistance : comment expliquer les réactions des 27 pays de l’Union européenne qui oscillent entre le rejet, la soumission, la résignation et le sentiment mitigé? Et que l’accord conclu entre Washington et Bruxelles est le moindre mal?

C’est qu’en réalité, les dirigeants européens privilégient l’intérêt national à l’idée même de l’Europe. C’est pour cette raison qu’ils avancent en ordre dispersé face au rouleau compresseur américain, Donald Trump ayant joué non sans habilité sur la corde nationaliste de chaque pays européen en appliquant la vieille recette de Machiavel : diviser pour mieux régner…

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Tunisie-Etats-Unis | L’incontournable deal, d’ici 48 heures

29. Juli 2025 um 07:23

Vous l’aurez compris, on parle ici des tarifs douaniers (et pas de Gaza), parce qu’il reste moins de 48 heures pour se bouger, et négocier avec l’administration Trump, en ces temps difficiles, et où les fonctionnaires tunisiens sont en vacances, ou en service minimum.

Moktar Lamari *

Trump a fixé à la Tunisie, entre autres, la date butoir la fin de ce mois de juillet, pour trouver un deal négocié à l’amiable, sur le terrain des droits de douane à imposer aux produits tunisiens aux États-Unis. Le 1er août c’est vendredi, après c’est comme un peu trop tard.

Ne rien faire, c’est faire payer les exportateurs tunisiens 25% de taxes additionnelles, et pas 10% comme ceux du Maroc, ou 15% pour les industriels européens installés en Tunisie.

Ne rien faire, c’est cultiver une animosité inutile, contre-productive, avec son lot d’imprévisibilité et incertitudes liées.

Chaque dollar compte

Le gouvernement tunisien doit tenir compte des intérêts des acteurs économiques et entreprises tunisiennes qui veulent percer et se tailler une place de choix dans le gigantesque marché américain. Ceux-ci ont besoin de négociation faisant baisser ces tarifs de quelques points de pourcentages.

Un deal aussi imparfait soit-il c’est mieux que de s’exposer aux chantages imprévisibles de son excellence le président Trump. Il lui reste trois longues années à la Maison Blanche et il est rancunier et tenace.

Le gouvernement tunisien ne doit négliger aucune entreprise dans ce bras-de-fer. Et chaque dollar compte, en valeur absolue, et en valeur marginale.

Beaucoup d’analystes tunisiens et journalistes ont préféré le silence ou le wait and see. Leur raisonnement est limité, défaitiste comme si la partie est perdue d’avance.

Le temps c’est de l’argent

En jeu, 1,2 milliard de dollars d’exportations tunisiennes aux Etats-Unis annuellement. Et la somme est en hausse rapide, pour des produits précieux et qui font partie des spécificités tunisiennes. C’est presque 4 milliards de dinars (3% du PIB), et c’est beaucoup. Ce n’est pas rien, si on veut simplifier.

Trump ne s’arrêtera pas là, et la Tunisie, l’Algérie et la Libye sont dans sa cible. Et il l’a réitéré cette semaine, rappelant l’échéance du 1 août, voire la carte ci-jointe.
Ne rien faire, c’est faire en sorte que les produits phare, exportés par la Tunisie, passeront forcément par d’autres intermédiaires en Italie, en Espagne, en Grèce ou au Maroc. Le différentiel d’impôt, favorisera ces intermédiaires et pénalisera forcément les agriculteurs et les industriels tunisiens.

Économie d’échelle

Du point de vue de la rationalité économique, une souris ne peut pas négocier avec un éléphant. Trop marginale pour compter, elle se fera écraser, dans l’indifférence des branle-bas de combat. 

Mais, ici on ignore le raisonnement à la marge, et on fait fi de l’impact de la paille qui a brisé le dos du gros dromadaire.

Les exportions tunisiennes ne font pas plus que 0,3% du total des importations américaines. Les exportations américaines en Tunisie ne font guère plus (0,2%). Même pas 1%, mais c’est important dans la logique des marchés.

Comment éviter le pire, alors que même les plus puissants courbent l’échine. Réalisme versus populisme des plus faibles contre les autres… Les Européens ont fait profil bas et ont fait geste d’abdication en rase campagne avant-hier soir, à Washington, en présence de toutes les caméras du monde.

Négocier avec l’administration Trump, c’est forcément bien apprécier par ce colosse en furie. Mais négocier, c’est penser aux entreprises tunisiennes, ces producteurs et promoteurs, qui veulent conquérir les marchés de l’Amérique du Nord, sans passer par les rentiers européens et leurs petites mains, dociles et versatiles.

Les dégâts par transitivité

Les principaux investisseurs et marchés d’exportations de la Tunisie, sont européens : Français, Italiens, Allemands. Ces pays peuvent ne plus être intéressants de sous-traiter leurs productions (d’intrants et sous-produits) en Tunisie.

Ils peuvent préférer le Maroc, un pays imposé par seulement 10% de taxes additionnelles. Le Maroc renforcera davantage ses avantages comparatifs, et ses industriels et exportateurs chercheront à damer le pion, pour les écarter encore plus, à leurs compétiteurs tunisiens.

La diplomatie de la Tunisie doit innover et il reste moins de 48 heures pour débloquer l’impasse et ouvrir des perspectives, espérant trouver un compromis avec l’administration Trump.

Le 1er août, les nouveaux compteurs de la tarification seront réinitialisés, au détriment de la Tunisie, ou plutôt les exportateurs tunisiens. SOS danger…

* Economiste.  

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Gestern — 28. Juli 2025Haupt-Feeds

Trump donne 10 jours à Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine

28. Juli 2025 um 21:22
Trump donne 10 jours à Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Lors d’une rencontre tenue lundi 28 juillet 2025 dans son luxueux golf de Turnberry, en Écosse, le président américain Donald Trump a haussé le ton à l’égard de la Russie. Déçu par la poursuite des frappes contre des cibles civiles en Ukraine et l’absence de progrès vers la paix, il a annoncé réduire drastiquement le […]

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Les rictus tragiques de l’Histoire

28. Juli 2025 um 13:13

Au début des années 1960 du siècle dernier, Israël réussit à kidnapper en Argentine Adolf Eichmann, le ramener à Tel-Aviv, le juger, le condamner à mort et l’exécuter.

Avant et pendant la deuxième guerre mondiale, le nazi Adolf Eichmann était à la tête de l’Agence centrale pour l’émigration juive, au sein de l’Instance sécuritaire chargée de « protéger » le 3e Reich. Autrement dit, il était le responsable du plan de nettoyage ethnique consistant à « nettoyer » l’Allemagne de sa population juive.

Parmi les victimes de ce nettoyage ethnique figurait un garçon de trois ans, Joseph Brunner, qui fut déporté hors d’Allemagne avec sa famille. Joseph Brunner Judaïsa son nom en Palestine, devint Joseph Barnea et enfanta David Barnea, l’actuel chef du Mossad.

La semaine dernière, l’Histoire a affiché l’un de ses rictus les plus tragiques. Le descendant de victimes du nettoyage ethnique en Allemagne était à Washington pour discuter avec les responsables de l’administration Trump de « l’évacuation » de la population de Gaza.

Selon le quotidien Haaretz, « Barnea a déclaré à ses interlocuteurs américains qu’Israël avait déjà entamé des négociations avec trois pays sur cette question (Libye, Ethiopie et Indonésie) ».

Le plan israélo-américain consiste donc à évacuer les Palestiniens encore en vie à Gaza. Il est clair que l’acharnement israélien à perpétuer le génocide par bombardements et famine vise à réduire au maximum, par la mort, le nombre de Palestiniens à évacuer.

L’ironie tragique de l’Histoire est que David Barnea, le descendant des victimes du nettoyage ethnique perpétré par les nazis, est l’un des principaux architectes du plan qui consiste à vider Gaza de ses habitants.

Dans un article du journal Haaretz du 20 juillet, le journaliste Gideon Levy donne des détails de ce plan : « La première étape consiste à transférer une grande partie de la population dans un camp de concentration afin de faciliter une déportation efficace. Les préparatifs pour le premier camp de concentration israélien battent leur plein. La destruction systématique se poursuit dans toute l’enclave, de sorte qu’il n’y a plus d’autre endroit où retourner que le camp de concentration. »

Gideon Levy poursuit : « Israël œuvre à éliminer systématiquement toute possibilité de vie, tout en préparant les infrastructures pour concentrer les personnes dans ‘’une ville humanitaire’’ destinée à devenir un camp de transit avant leur déportation vers la Libye, l’Éthiopie et l’Indonésie. »

Les dizaines de pays puissants et influents que compte la planète semblent frappés de paralysie face à l’holocauste de Gaza perpétré, gigantesque rictus de l’Histoire, par les descendants de l’holocauste nazi.

Un seul pays au monde, s’il était dirigé par des hommes dotés d’un minimum de sagesse, d’intégrité et de sens moral, aurait été capable par un simple coup de téléphone, de mettre fin à la folie des psychopathes de Tel-Aviv avant qu’elle ne prenne des proportions dévastatrices : les Etats-Unis.

Or, ce pays, sous l’administration Biden, se révéla plus sioniste que les sionistes, et sous l’actuelle administration, il se montra aussi impatient que les génocidaires eux-mêmes de voir la bande de Gaza « nettoyée » de ses habitants.

Celui qui s’est fait élire à la Maison Blanche en se présentant comme un homme de paix et en promettant d’arrêter toutes les guerres n’arrête pas d’en déclencher. Depuis quelques jours, il affiche une étrange impatience de voir les Israéliens redoubler d’intensité et de cruauté dans leur guerre génocidaire. « Ils doivent intensifier leur combat, ils doivent nettoyer tout ça, ils doivent se débarrasser du Hamas », a affirmé il y a deux jours Donald Trump. Comme si le psychopathe Netanyahu a besoin d’encouragement pour redoubler de cruauté envers un peuple désarmé.

Beaucoup de commentateurs américains, comme Max Blumenthal, Larry Johnson ou Douglas McGregor, se demandent qu’elle mouche a piqué leur président pour qu’il oublie toutes ses promesses d’ « homme de paix » et va même jusqu’à encourager les génocidaires à « terminer le travail » ? La réponse, selon eux, se trouve dans ‘’l’affaire Epstein’’, le scandale en relation avec les abus sexuels pédophiles massifs commis par de personnalités américaines, influentes, riches et célèbres. »

Des vidéos compromettantes seraient en possession du Mossad. Et son chef David Barnea, l’architecte du nettoyage ethnique, serait détenteur de moyens très efficaces de faire chanter quiconque parmi les puissants a eu le malheur de se faire piéger par Epstein, « l’ami de trente ans de Donald Trump ».

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Trump gèle les restrictions à l’exportation de technologies vers la Chine

28. Juli 2025 um 11:17

Le président américain Donald Trump a décidé de geler les restrictions sur les exportations de technologies américaines vers la Chine pour éviter d’entraver les négociations commerciales de Washington avec Pékin et pour lui permettre de rencontrer son homologue chinois Xi Jinping, prochainement. C’est ce que rapporte le Financial Times, citant des sources proches du dossier.

A Stockholm, les représentants des gouvernements des deux plus grandes économies du monde doivent se réunir à nouveau pour des négociations commerciales – leur troisième cycle, après ceux précédents à Genève et à Londres. La Chine doit se résoudre à un accord final avec les États-Unis jusqu’au 12 août. Et ce, après les accords préliminaires conclus entre Pékin et Washington en mai et juin, mettant fin à l’escalade des échanges tarifaires.

Selon Reuters, peu de progrès sont attendus dans les négociations entre les États-Unis et la Chine. Les analystes estimant qu’une nouvelle prolongation de 90 jours de la trêve sur les tarifs douaniers et les contrôles à l’exportation conclue à la mi-mai est probable.

Une éventuelle prolongation permettrait d’éviter une nouvelle escalade. De même qu’elle faciliterait la planification d’une éventuelle rencontre entre Trump et le président chinois Xi Jinping fin octobre ou début novembre.

Par ailleurs, notons que l’administration Trump s’apprête à imposer de nouveaux tarifs douaniers qui affecteront la Chine dans quelques semaines. Avec dans le viseur, notamment, les semi-conducteurs, les produits pharmaceutiques, les grues de chargement de navires et d’autres produits.

« Nous sommes très proches d’un accord avec la Chine. Nous avons effectivement conclu un accord avec elle; mais nous verrons comment cela se passe », a déclaré Trump aux journalistes dimanche.

Enfin, soulignons que les discussions d’aujourd’hui entre les États-Unis et la Chine se déroulent dans le sillage de l’accord commercial conclu avec l’UE pour des droits de douane de 15 % sur la plupart des produits européens.

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Ursula von der Leyen : l’accord avec les USA « apporte de la certitude en période d’incertitude »

28. Juli 2025 um 09:46

« L’accord apporte de la certitude en ces temps incertains ». C’est ce qu’a déclaré, dimanche 27 juillet 2025, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Et ce, peu après sa rencontre avec le président américain Donald Trump à Turnberry, en Écosse. Laquelle a abouti à un accord commercial entre l’UE et les États-Unis, qui comprend des droits de douane de 15 % sur les exportations européennes.

Ursula von der Leyen a souligné que l’accord conclu « offre stabilité et prévisibilité aux citoyens et aux entreprises des deux côtés de l’Atlantique ». Tout en ajoutant qu’il s’agit d’un accord entre les deux plus grandes économies du monde, avec des transactions commerciales de 1,6 billion d’euros par an.

« Quelques semaines seulement après le sommet de l’OTAN, il s’agit du deuxième élément constitutif réaffirmant la coopération transatlantique », souligne la présidente de la Commission européenne.

Que prévoit l’accord ?

Se référant spécifiquement aux détails de l’accord commercial, Mme von der Leyen a souligné qu’un « taux tarifaire unique de 15 % » est prévu pour la grande majorité des exportations de l’UE. Il s’applique à la plupart des secteurs, y compris les voitures, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques.

Elle a également indiqué que des droits de douane nuls avaient été convenus sur un certain nombre de produits stratégiques : tous les aéronefs et leurs composants, des produits chimiques, des médicaments génériques, des produits agricoles, les ressources naturelles et les matières premières essentielles. « Nous continuerons à œuvrer pour ajouter davantage de produits à cette liste », a indiqué Ursula von der Leyen.

Concernant l’acier et l’aluminium, elle a déclaré que l’UE et les États-Unis étaient confrontés au défi extérieur commun de la surcapacité mondiale. Dans ce contexte, ils collaboreraient pour garantir une concurrence mondiale équitable et réduire les obstacles entre eux.

Enfin,  Mme von der Leyen a souligné qu’il avait été convenu de renforcer la coopération UE-États-Unis dans le secteur énergétique. « L’achat de produits énergétiques américains diversifiera nos sources d’approvisionnement et contribuera à la sécurité énergétique de l’Europe ». Le gaz naturel et le pétrole russes seraient remplacés par d’importants achats de gaz naturel liquéfié, de pétrole et de combustible nucléaire américains, d’une valeur de 750 milliards de dollars sur trois ans.

Interrogée sur sa rencontre avec le président américain, qui a duré environ une heure, la présidente de la Commission européenne a déclaré que les discussions avaient été « difficiles » mais « équitables », qualifiant le résultat de « bon » et « satisfaisant ». Elle a admis que les droits de douane de 15 % constituent certes un défi pour certains, mais qu’ils permettent de maintenir l’accès au marché américain.

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Américains et européens ont conclu un accord sur les droits de douane

27. Juli 2025 um 19:26

Américains et européens ont conclu un accord sur les droits de douane. Tout le monde l’attendait, il est là. Un accord commercial, in extremis  a été trouvé entre l’Union européenne et les Etats-Unis portant les droits de douane à 15% sur les exportations européennes.

« We have a deal », a annoncé Ursula von der Leyen ce dimanche 27 juillet en Ecosse où le président américain est en visite. Bruxelles et Washington ont conclu un accord commercial prévoyant des droits de douane de 15% sur les exportations européennes en direction du marché des États-Unis, rapportent la plupart des médias.

De ce côté, Donald Trump s’est félicité en ces termes : « Je crois que c’est le plus grand accord jamais signé ». Et la présidente de l’UE d’enchérir: « Nous avons un accord entre les deux plus grandes économies du monde », a indiqué la présidente de la Commission européenne, annonçant que les États-Unis vont imposer des droits de douane de 15% aux produits de l’UE ».

Selon le terme de l’accord, l’Union européenne va investir 600 milliards de dollars aux États-Unis. Et elle va également acheter pour 750 milliards de dollars d’énergie américaine ainsi que du matériel militaire américain.

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Libye-Etats-Unis l Des projets de 70 milliards de dollars à la clé

25. Juli 2025 um 11:32

Contrairement à sa visite, le 22 juillet 2025, à Tunis, où il avait été surtout question de Gaza et de la Palestine, la visite à Tripoli, le 23 juillet, de Massad Boulos, conseiller principal du président américain Donald Trump pour les affaires africaines et moyen-orientales, a été essentiellement consacrée à l’exploration des possibilités de coopération et de partenariat économiques. Dans les communiqués publiés à l’issue des rencontres libyennes du responsable américain, les problèmes de Gaza et de la Palestine ont à peine été effleurés. Il était surtout question de pétrodollars, un langage qui a dû plaire beaucoup au gendre du président américain.

Latif Belhedi

Cette visite, la première du genre pour un conseiller principal de l’administration américaine actuelle, a notamment inclus des entretiens avec le Premier ministre Abdulhamid Dbeibeh, au cours desquels les deux parties ont évoqué une collaboration potentielle dans divers secteurs, notamment l’énergie, les infrastructures, la santé, les télécommunications et les minéraux.

Selon des communiqués officiels, le gouvernement libyen a présenté un portefeuille de projets stratégiques d’une valeur d’environ 70 milliards de dollars, décrivant les opportunités d’investissement pour les partenaires internationaux, en mettant l’accent sur l’attraction d’entreprises américaines pour participer aux efforts de développement du pays.

Les réunions ont également porté sur l’évolution du secteur pétrolier et gazier libyen et les perspectives d’investissement dans de nouveaux blocs d’exploration offshore et onshore, ainsi que sur les efforts en cours pour promouvoir la transparence et améliorer l’efficacité opérationnelle du secteur énergétique.

M. Boulos a, dans ce contexte, rencontré le président de la National Oil Corporation (NOC), l’ingénieur Masoud Suleiman. Lors de cette rencontre, la NOC a présenté son objectif stratégique visant à porter la production pétrolière nationale à deux millions de barils par jour d’ici 2030, ainsi que ses plans de développement du secteur pétrochimique.

La visite s’est conclue par la signature d’un accord de coopération entre Mellitah Oil and Gas et la société américaine Hill International. Cet accord porte sur la gestion de projets pour deux plateformes offshore, A et E.

Dans une brève déclaration publiée à l’issue des rencontres, M. Boulos a qualifié les discussions de constructives, soulignant l’intérêt commun pour la promotion du développement économique et le renforcement des relations bilatérales entre la Libye et les États-Unis.

Selon les communiqués officiels libyens, des questions régionales ont également été abordées et le Premier ministre Dbeibeh a exprimé son inquiétude face à la situation humanitaire à Gaza et appelé à un cessez-le-feu et à l’accès de l’aide humanitaire. En somme, le strict minimum pour sauver la face, car un silence total sur le drame palestinien aurait été très mal accueilli, et d’abord en Libye. Mais personne n’est dupe, M. Dbeibeh et son gouvernement ont eu des contacts très avancés avec des parties israéliennes en vue d’une normalisation des relations entre Tripoli et Tel Aviv. Mais l’initiative n’a pas encore mûri et la guerre de Gaza a tout remis en question… momentanément.  

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Trump taxe, l’UE contre-attaque à 100 milliards d’euros

24. Juli 2025 um 14:30

L’Union européenne (UE) prévoit d’imposer immédiatement aux États-Unis des droits de douane de 30 % sur des marchandises d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros. Et ce, s’il n’y a pas d’accord et si le président américain met à exécution sa menace d’imposer des droits de douane de 30 % sur la plupart des exportations européennes après le 1er août, rapporte Bloomberg.

Dans le cadre d’une première vague de contre-mesures, l’UE combinera en un seul paquet une liste déjà approuvée de droits de douane sur des produits américains d’une valeur de 21 milliards d’euros et une liste précédemment proposée de produits américains supplémentaires d’une valeur de 72 milliards d’euros. C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de la Commission européenne.

Les exportations américaines, qui comprennent des produits industriels tels que des avions Boeing, des voitures de fabrication américaine et du bourbon, seront soumises à des droits de douane équivalents au tarif de 30 % de Trump, indiquent des sources proches du dossier.

Toutefois, les tarifs douaniers n’entreront en vigueur le mois prochain que s’il n’y a pas d’accord et que les États-Unis mettent leurs menaces à exécution après la date limite d’août.

Cette nouvelle survient alors que les États membres de l’UE, dont l’Allemagne, ont durci leur position en réponse au durcissement de la position de négociation des États-Unis.

Berlin serait même disposé à soutenir l’activation du Mécanisme anti-coercition de l’UE, ou ACI, en cas de non-accord, a déclaré un responsable gouvernemental à Bloomberg. Cet outil ne serait activé qu’en cas d’échec de la conclusion d’un accord.

L’ACI est l’outil commercial le plus puissant du bloc et un nombre croissant d’États membres réclament son application. Conçu principalement comme un moyen de dissuasion, il n’est actuellement pas à l’ordre du jour des négociations, nécessitant une majorité qualifiée d’États membres pour être activé.

 

Lire aussi : L’UE envisage d’activer le « bazooka commercial » contre les États-Unis

 

L’ACI permettrait à l’UE de lancer une large gamme de mesures de rétorsion, notamment de nouvelles taxes sur les géants technologiques américains, des restrictions ciblées sur les investissements américains et une limitation de l’accès au marché de l’UE.

« Nous approchons désormais de la phase décisive du conflit tarifaire avec les États-Unis. Nous avons besoin d’un accord équitable et crédible, assorti de tarifs douaniers bas ». C’est ce qu’a affirmé pour sa part, mardi, le chancelier allemand, Friedrich Merz, après avoir rencontré le Premier ministre tchèque, Petr Fiala.

« Sans un tel accord, nous risquons de nous retrouver face à une incertitude économique à un moment où nous avons besoin exactement du contraire ».

Néanmoins, les pays sont actuellement favorables à la poursuite des négociations avec Washington, dans le but de trouver une solution à l’impasse avant la date limite du mois prochain.

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Trump augmente le tarif minimum à 15 % et jusqu’à 50 % pour certains pays

24. Juli 2025 um 13:43

Donald Trump a laissé entendre qu’il ne descendrait pas en dessous des 15 % lors de la fixation de « tarifs réciproques » avant la date limite du 1er août.

« Nous allons imposer des droits de douane simples et directs, entre 15 % et 50 %, a déclaré Trump mercredi 23 juillet lors d’un événement sur l’intelligence artificielle à Washington. 50 %, car nos relations avec ces pays ne sont pas très bonnes ».

Plus tôt ce mois-ci, Trump a indiqué que plus de 150 pays recevraient une lettre qui inclurait un taux de droits de douane de « probablement 10 ou 15 %, nous n’avons pas encore décidé ».

Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a souligné, dimanche 20 juillet sur CBS News, que les petits pays, y compris « les pays d’Amérique latine, les pays des Caraïbes, de nombreux pays africains », auront un tarif de base de 10 % – lors du déploiement initial des tarifs en avril (connu sous le nom de « Jour de la libération »). Trump a présenté un tarif fixe de 10 % pour presque tous les pays.

Mercredi 23 juillet, Trump a déclaré qu’il imposerait des droits de douane très simples à certains pays. Car il y a tellement de pays avec lesquels il est impossible de négocier des accords.

Il a ajouté que les négociations avec l’Union européenne étaient « sérieuses ». « S’ils acceptent d’ouvrir l’Union aux entreprises américaines; alors nous leur permettrons de payer un tarif plus bas ».

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Trump à la Fed jeudi 24 juillet 2025

24. Juli 2025 um 12:45

Donald Trump, fervent critique de Jerome Powell, se rend ce jeudi 24 juillet à la Réserve fédérale (Fed). C’est ce qu’a annoncé dans la soirée de mercredi 23 juillet la Maison Blanche. Une initiative surprise qui intervient au moment où les tensions entre l’administration et la Fed sont à leur comble.

A plusieurs reprises, Trump a critiqué Powell pour ne pas avoir réduit les taux d’intérêt américains de manière plus agressive. Il est allé même jusqu’à le qualifiant d’« idiot »…

A cet égard, notons que lors de son premier mandat (2017-2020), le président républicain avait nommé Powell à la tête de la Fed. Mais, il a depuis changé d’avis; et ce, en raison de désaccords sur les taux d’intérêt et l’économie. Entre les mandats de Trump, le président démocrate Joe Biden a nommé Powell pour un second mandat.

Pour attiser la colère de Trump, des responsables de la Maison Blanche ont accusé la Fed d’avoir mal géré la rénovation de deux bâtiments historiques à Washington, D.C. Tout en suggérant un manque de surveillance et une possible fraude. Ainsi, le directeur du budget de la Maison Blanche, Russell Vought, a estimé le dépassement de coûts à « 700 millions de dollars et plus ».

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Pourquoi Donald Trump fait-il de l’Unesco sa tête de turc?

24. Juli 2025 um 11:17

Poursuivant dans sa logique de rupture avec les institutions internationales, Donald Trump a décidé mardi de retirer son pays de l’Unesco. Une décision motivée surtout par des raisons idéologiques dont le soutien aveugle à l’Etat hébreu.

Que faut-il s’attendre d’un homme qui brille par son inculture et sa crasse ignorance; mais qui, paradoxalement,  se trouve à la tête de la première puissance économique, militaire, politique et culturelle de la planète? Suivre l’exemple, toutes proportions gardées, de Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande du régime nazi. Celui-ci menaçait « de sortir son arme quand il entendait le mot culture ». Et ce, en retirant son pays de l’Unesco, organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture, deux ans après l’avoir réintégrée.

Et pour quels motifs?  Pour l’agenda « woke de l’agence onusienne, mais surtout ses  penchants « anti-américains » et « anti-israéliens ». Voilà le fond du problème!

La bête noire des républicains

En effet, après avoir déjà quitté l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’être mis à l’écart de l’Accord de Paris sur le climat et claqué la porte à plusieurs instances de l’Organisation des Nations Unies (ONU) comme le Conseil des droits de l’homme, le 47e président des Etats-Unis a officiellement annoncé mardi 22 juillet le retrait des États-Unis de l’organisation onusienne qu’ils avaient déjà quittée fin 2018 sous prétexte de « gestion dispendieuse »; mais aussi déjà de faire preuve d’un biais anti-israélien, avant d’y revenir en juin 2023.

C’est la troisième fois que les États-Unis se retirent de l’Unesco, dont le siège est à Paris, et la deuxième fois sous l’ère Trump.

En effet, les États-Unis se sont retirés de l’ONU pour la première fois en 1983, sous la présidence de Ronald Reagan. Ce dernier déclarait à l’époque que l’organisation « avait politisé pratiquement tous les sujets dont elle s’occupait », l’accusant également de favoriser les intérêts soviétiques. La première puissance mondiale a réintégré l’organisation en 2003, sous l’impulsion de George W. Bush.

En 2017, l’administration Trump a annoncé le deuxième retrait du pays en raison de préoccupations similaires concernant le supposé parti pris anti-israélien, qui a pris effet un an plus tard. Les États-Unis et Israël avaient déjà cessé de financer l’Unesco après que celle-ci eut voté l’inclusion de la Palestine en tant qu’État membre en 2011.

Punition

Cherchant à justifier la décision présidentielle, la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce a déclaré dans un communiqué que « la poursuite de la participation des États-Unis à l’Unesco n’est pas dans l’intérêt national », estimant que l’agence fait preuve de parti pris contre Israël et promeut des causes « clivantes ».

« L’Unesco s’emploie à promouvoir des causes sociales et culturelles clivantes » et défend « une feuille de route idéologique et mondialiste pour le développement international, en contradiction avec notre politique étrangère « America First » (l’Amérique d’abord) », a-t-elle argumenté dans un communiqué.

« La décision de l’Unesco d’admettre l’État de Palestine comme État membre est hautement problématique, contraire à la politique des États-Unis, et a contribué à la prolifération de discours hostiles à Israël au sein de l’organisation », a ajouté Tammy Bruce en précisant que le retrait américain prendra effet le 31 décembre 2026.

« Si regrettable qu’elle soit, cette annonce était attendue et l’Unesco s’y est préparée », a d’emblée réagi la directrice générale Audrey Azoulay dans un communiqué. Elle a confirmé que l’organisation a diversifié ses sources de financement, la contribution américaine ne représentant plus que 8 % du budget total.

« Soutien indéfectible à l’Unesco, protecteur universel de la science, de l’océan, de l’éducation, de la culture et du patrimoine mondial », a écrit le président français sur le réseau X. Ajoutant que « le retrait des États-Unis ne fera pas faiblir notre engagement aux côtés de celles et ceux qui portent ce combat ».

Sans surprise, le ministre israélien des Affaires étrangères a salué la décision des États-Unis, les remerciant pour leur « soutien moral ».

« Il s’agit d’une mesure nécessaire, destinée à promouvoir la justice et le droit d’Israël à un traitement équitable au sein du système des Nations unies. Un droit qui a souvent été bafoué en raison de la politisation de cette instance », a déclaré Gideon Saar sur X.

Rappelons enfin que ce départ « si regrettable », n’est pas sans conséquences surtout sur le plan financier. Car premiers contributeurs de l’organisation onusienne, les Etats-Unis lui allouaient chaque année 75 millions de dollars soit environ 8 % de son budget de 900 millions de dollars.

Mais, faisant preuve de prudence et anticipant le retrait américain, la DG de l’Unesco a pris l’initiative d’économiser la contribution américaine de l’année 2025 et de réduire les programmes pour éviter un défaut de paiement. D’ailleurs, aucun licenciement n’est prévu sur le millier d’agents que compte l’organisation.

L’arroseur arrosé

En attendant, la Chine est devenue un financeur beaucoup plus important, si ce n’est le premier de l’Unesco. En d’autres termes, chaque fois que les États-Unis claquent la porte au nez des institutions internationales à l’instar de l’OMS, de l’accord de Paris sur le climat ou le Conseil des droits de l’homme, ils laissent la place à leurs rivaux géopolitiques. Faux calculs doublés d’une troublante cécité politique.

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Kaïs Saïed dans une scène rare, presque historique

24. Juli 2025 um 11:28

Cela s’est passé mardi 22 juillet 2025 au Palais de Carthage, en quelques minutes, mais ces minutes-là, il faudra bien les inscrire quelque part. Dans un livre d’histoire, peut-être. Ou dans la mémoire de ceux qui savent encore distinguer le courage de la complaisance.

Khémaïs Gharbi *

Le président tunisien, Kaïs Saïed, recevant l’émissaire de Donald Trump pour le monde arabe Massad Boulos, n’a pas attendu les discours officiels ni les formules diplomatiques rodées. À peine l’entrevue entamée, debout face à son interlocuteur, il sort une série de photos. Des clichés en couleur. Mais la couleur ici, c’est celle du sang, de la poussière, de la détresse des Palestiniens.

Il ne montre pas des paysages. Il tend les images d’un peuple supplicié : des enfants affamés, une fillette réduite à manger du sable, des visages creusés par la faim et la peur. «Je crois que ces photos, vous les connaissez bien», dit-il. Puis, commentant chaque image, il dénonce un «crime contre l’humanité entière», et réclame qu’on y mette fin — que «l’humanité tout entière se réveille».

Une gifle assénée au nom des enfants de Gaza

Face à lui, l’envoyé américain subit un réquisitoire visuel, implacable. Sans cris, sans fioritures, mais avec la force nue des images et des mots justes. Ce n’est pas un simple geste. C’est une audace rare dans le monde feutré de la diplomatie. Une gifle silencieuse, assénée au nom des enfants de Gaza.

Car il ne s’agit pas seulement de clichés. Il s’agit d’une vérité que beaucoup taisent, que d’autres enveloppent dans les euphémismes : celle d’un génocide mené en temps réel, avec le soutien sans faille du principal allié militaire et diplomatique d’Israël — les États-Unis d’Amérique.

Cette scène, inédite dans le monde arabe contemporain, résonne comme un écho des grandes heures du courage politique. On pense à la déclaration de Patrice Lumumba face au roi Baudouin en 1960 : «Entre l’esclavage et la liberté, il n’y a pas de compromis.» On entend aussi le souffle de Martin Luther King, lançant son rêve à la face de l’Amérique ségrégationniste.

Echo des grandes heures du courage politique

Aujourd’hui, c’est un président arabe qui, sans armée conquérante ni appuis massifs, a dit non. Par les images. Par la dignité. Par la vérité nue.

Il a montré qu’on peut être grand, même lorsqu’on est seul. Qu’on peut être fort, même sans violence. Et qu’à défaut de frapper avec des armes, on peut frapper avec sa conscience — et l’exposer au regard du monde entier.

Car dans ce siècle saturé d’images, une seule photo peut devenir une arme. Non pas une arme de destruction, mais une arme de révélation. Une arme qui dérange. Qui accuse. Qui réveille.

Et à ceux qui, dans l’ombre ou à la tribune, bravent la peur, les menaces, l’isolement, pour défendre la dignité humaine et nommer les injustices par leur nom — à ceux-là, va notre reconnaissance profonde.

Car ce sont eux qui, par leur courage, empêchent le monde de sombrer tout à fait dans la nuit.

* Ecrivain et traducteur.

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Kaïs Saïed et la Palestine | Un discours de courage et de lucidité

24. Juli 2025 um 08:24

Recevant avant-hier à Carthage l’envoyé spécial du Président Trump pour le monde arabe, qui était accompagné de l’ambassadeur américain en Tunisie et de trois autres responsables de son pays, le Président Kaïs Saïed a été, comme à son habitude, très clair sur la situation dramatique qui prévaut à Gaza où les autorités israéliennes continuent de braver le droit international, fortes de l’appui inconditionnel des États-Unis et des pays occidentaux.

Raouf Chatty *

Le bilan des bombardements israéliens, depuis le déclenchement des hostilités le 7 octobre 2023, est particulièrement lourd : des dizaines de milliers de mort et des centaines de milliers blessés, sans compter les énormes dégâts matériels et les impacts durables de cette guerre sur les Palestiniens en général et les habitants de Gaza en particulier. 

Sur ce point, la position du Président Saïed est largement en avance sur celles de la quasi-totalité des dirigeants arabes, ceux qui sont directement impliqués dans le conflit et ceux qui en sont indirectement touchés. Piégés dans une position très inconfortable, ces derniers continuent de souffler le chaud et le froid, selon le contexte général dans la région et en fonction des intérêts stratégiques de leurs pays, ne craignant pas d’exposer ainsi leur impuissance au monde entier.

Les États-Unis face à leurs responsabilités

Montrant à l’envoyé spécial du Président américain des photos d’enfants gazaouis crevant de faim, Kaïs Saïed a visiblement cherché à choquer son hôte et à mettre les États-Unis face à leurs responsabilités de superpuissance prônant les droits humains et à la contradiction de leurs politiques des deux poids deux mesures.

Le Président a également mis l’accent lors de cette rencontre sur la question de la souveraineté des États, soulignant à son interlocuteur que le rejet des ingérences extérieures et le respect de la volonté des peuples sont des fondements des relations internationales. 

Si de tels propos, transmis par les médias, avec la voix du Président, confortent la position d’un large public tunisien révolté par les souffrances sans fin infligées au peuple palestinien, pour d’autres, ces propos ont une portée purement symbolique et ne feront que remuer le couteau dans la plaie. Ils n’aideront pas, en tout cas, à alléger ces souffrances. Les masses populaires y verront un acte de courage et de bravoure à mettre à l’actif du Président tunisien, au moment où plusieurs chefs d’Etat arabe n’osent même pas placer un mot devant le Président américain. Ne l’a-t-on pas vu, récemment, regarder de haut des présidents africains en visite officielle à son invitation à la Maison blanche ?

Qu’attendent exactement les Américains de Saïed ?  

Après son entretien avec le Président de la République, l’envoyé spécial du président américain s’est contenté d’une déclaration laconique et à portée générale sur son blog, sans évoquer les sujets réellement discutés au Palais de Carthage : Palestine, Gaza, droit humanitaire international, droit des peuples à l’autodétermination et, probablement aussi, la situation en Libye et son impact sur la région.

Dans ce cadre, plusieurs questions se posent… 

1- Les États-Unis connaissant très bien les positions du Président Saïed sur la question palestinienne, Gaza et sur bien d’autres sujets, comme la nouvelle politique étrangère de la Tunisie, revue et corrigée par l’actuel locataire du Palais de Carthage, quel était le but réel de cette visite, la première dans notre pays d’un haut responsable américain depuis le retour du Président Trump au pouvoir, à un moment où la Tunisie continue de se débattre dans des difficultés politiques, économiques  et sociales majeures, aggravées par la situation très instable dans toute la région Mena? En d’autres termes, qu’attendent exactement les Américains de Saïed ? Qu’il normalise les relations de la Tunisie avec Israël et rejoigne ainsi la caravane arabe des Accords d’Abraham ? Ou qu’il accepte d’accueillir en Tunisie les Palestiniens de Gaza, comme l’avait fait Habib Bourguiba de ces mêmes Palestiniens lorsqu’ils ont été chassés du Liban, en 1982 ?

Une position pour le principe et pour l’Histoire

2- Le Président Saïed, connaissant le rôle capital des États-Unis dans le monde, et pas seulement dans la région du Moyen-Orient, ainsi que les positions tranchées du Président Trump sur de nombreuses questions et notamment son soutien total et inconditionnel à Israël, pourquoi a-t-il choisi d’être aussi direct et tranchant avec le responsable américain alors que pratiquement tous les dirigeants arabes que ce dernier s’apprête à rencontrer chercheront par tous les moyens sinon à l’amadouer du moins à ne pas lui déplaire?

En tout état de cause, et quelle aient pu être les motivations du Président Saïed et l’impact espéré de ses propos sur la suite des événements à Gaza et dans la région Mena, l’histoire retiendra sa position responsable et courageuse, qui tranche clairement avec celle de la plupart des autres dirigeants arabes, qui sont décevantes, opportunistes et largement en deçà des attentes de leurs peuples. 

Cette position est venue conforter les voix libres dans le monde, même parmi les plus inconditionnels d’Israël, qui se lèvent pour réclamer avec force la fin de la guerre et la reconnaissance du droit inaliénable des Palestiniens à un État indépendant et souverain sur la base des résolutions des Nations Unies. 

Ce processus est historique et irréversible. Sans sa mise en œuvre volontaire et lucide, les Palestiniens, les Israéliens et tous les peuples de la région seront condamnés à davantage d’instabilité, de guerres, de souffrances et de désolation. 

* Ancien ambassadeur. 

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Trump en Chine pour rencontrer Xi?

23. Juli 2025 um 15:47

Donald Trump a évoqué une possible visite en Chine « prochainement », en vue d’apaiser les tensions latentes entre les deux pays sur les questions commerciales et de sécurité.

« Le président Xi m’a invité en Chine et nous le ferons probablement prochainement », a déclaré mardi 22 juillet Trump à des journalistes à la Maison Blanche. « Un peu loin, mais pas trop. J’ai été invité par de nombreuses personnes et nous prendrons ces décisions très prochainement ».

Des conseillers de Trump et Xi ont discuté d’une possible rencontre entre les dirigeants lors d’un voyage du président américain en Asie plus tard cette année, selon Reuters.

Bien que les plans de la rencontre n’aient pas été finalisés, les discussions des deux côtés du Pacifique incluent une éventuelle visite de Trump lors du Sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud ou des discussions en marge de l’événement qui se tiendra du 30 octobre au 1er novembre.

Une autre visite possible serait la cérémonie qui se tiendra le 3 septembre à Pékin pour célébrer le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle le président russe Vladimir Poutine prévoit également d’assister.

Rivaux mondiaux

Trump a fait ce commentaire sur sa rencontre avec Xi lors d’une réunion avec le président philippin Ferdinand Marcos Jr., un allié clé dans le Pacifique qui, selon Trump, s’est éloigné de la Chine.

« Le pays a peut-être penché vers la Chine pendant un certain temps, mais nous avons corrigé cela très, très rapidement », a déclaré Trump. « Cela ne me dérange pas qu’il entretienne de bonnes relations avec la Chine, car nous entretenons d’excellentes relations avec elle ».

Marcos, qui a pris ses fonctions en 2022, recherche depuis des années le soutien des États-Unis face à l’aggravation des conflits maritimes entre son pays et la Chine. Manille s’efforce d’éviter toute confrontation directe avec son grand voisin, qui revendique la majeure partie de la Mer de Chine méridionale comme son territoire.

Les États-Unis et les Philippines ont un traité de défense collective vieux de sept décennies qui pourrait entraîner Washington dans un conflit entre la Chine et les Philippines.

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Trump annonce un accord commercial avec le Japon

23. Juli 2025 um 12:41

Le président américain, Donald Trump, a indiqué que le Japon, suite à un accord conclu sous sa direction, investira 550 milliards de dollars aux États-Unis, qui recevront 90% des bénéfices.

Dans la soirée du mardi 22 juillet, Trump a annoncé que les États-Unis avaient conclu un accord commercial avec le Japon. Lequel stipule spécifiquement l’imposition de droits de douane américains de 15 % sur les produits japonais.

« Nous venons de conclure un accord énorme avec le Japon, probablement le plus gros accord jamais conclu ». C’est ce qu’a déclaré Trump dans un message publié sur sa plateforme de médias sociaux, Truth Social.

En vertu de cet accord, « le Japon … investira 550 milliards de dollars aux États-Unis, qui recevront 90 % des bénéfices ». Le président républicain n’a toutefois pas fourni plus de détails sur l’accord. Mais il a souligné qu’il « créerait des centaines de milliers d’emplois ».

« Peut-être plus important encore, le Japon ouvrira son pays au commerce, y compris celui des voitures, des camions, du riz et de certains autres produits agricoles, entre autres », a-t-il ajouté.

De son côté, le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, dit attendre les détails de l’accord commercial annoncé par Trump avant de le commenter.

Cet accord fait suite à d’autres accords commerciaux conclus par les Etats-Unis ces dernières semaines avec les Philippines, l’Indonésie, la Grande-Bretagne et le Vietnam, selon l’Agence France-Presse.

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Carthage : Saïed dénonce les crimes à Gaza devant l’émissaire américain Massad Boulos

23. Juli 2025 um 10:36

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, au palais de Carthage, le conseiller principal du président américain pour les affaires arabes, le Moyen-Orient et l’Afrique, Massad Boulos.

Citée dans un communiqué, la rencontre a été l’occasion d’évoquer les massacres perpétrés contre le peuple palestinien et de débattre d’une série de dossiers, dont notamment, la question du terrorisme sous toutes ses formes ainsi que la situation dans la région arabe en particulier.

Dans ce contexte, le président de la République souligné que les affaires de chaque pays arabe doivent être réglées par leurs peuples sans nulle ingérence étrangère sous quelque prétexte que ce soit.

Le chef de l’Etat a en outre affirmé que la Tunisie a choisi d’élargir ses partenariats stratégiques afin de servir les intérêts de son peuple et de répondre à ses revendications et attentes.

Selon une vidéo de la réunion diffusée via la page officielle de la présidence de la République, le chef de l’Etat a montré au conseiller américain des images qu’il a qualifiées de « choquantes » de nourrissons et d’enfants palestiniens, victimes de la famine à Gaza, las et mourant de soif et de faim.

« Ces images sont un témoin saisissant de la brutalité de la guerre menée par les forces de l’occupation dans le seul et unique dessein d’exterminer le peuple palestinien et de le mettre à genoux. », a commenté le chef de l’Etat avant de poursuivre que « les peuples libres n’accepteront plus jamais la défaite ».

Lors de cette réunion, le président Saïed a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à disposer de son propre destin comme le prévoit le traité de Versailles, soulignant que les atrocités commises par l’entité sioniste sont « totalement inacceptables et constituent sans nul doute un crime contre l’humanité ».

Et le chef de l’Etat de souligner encore que « la légalité internationale n’a de cesse de s’éroder jour après jour et n’a plus aucun sens face à la tragédie humanitaire qu’endure le peuple palestinien à Gaza et les bombardements incessants dont il est la cible ».

Face à ces atrocités sans précédent, le président de la République a réaffirmé qu’il « est grand temps pour que l’humanité tout entière se réveille et agisse pour mettre fin à ces crimes infâmes perpétrés en Palestine. »

« Il est plus que jamais impérieux de prendre des décisions audacieuses en faveur du peuple palestinien, le détenteur de tout le territoire palestinien à Gaza, en Cisjordanie, dans les colonies et dans toute la Palestine, afin que l’État palestinien soit établi avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods», a encore fait savoir le chef de l’Etat lors de cette réunion.

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