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Gestern — 26. November 2025Haupt-Feeds

Crise humanitaire à Gaza : l’UNRWA alerte sur le manque de tentes et d’abris avant le froid

Von: walid
26. November 2025 um 08:10
Crise humanitaire à Gaza : l’UNRWA alerte sur le manque de tentes et d’abris avant le froid

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré, mercredi, que des milliers de personnes déplacées de force dans la bande de Gaza peinent à trouver un abri sûr en prévision de l’arrivée du froid, dans un contexte de répercussions de la guerre d’extermination menée par l’entité […]

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Gaza sur les écrans des JCC

Von: Yusra NY
21. November 2025 um 23:44

Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) 2025 s’annoncent comme un événement placé sous le signe de l’engagement et de la résilience, avec une présence palestinienne plus que jamais poignante

Au-delà de l’ouverture très attendue avec le film « Palestine 36 » d’Annemarie Jacir, une œuvre collective émerge comme un manifeste cinématographique incontournable : « From Ground Zero » , pour s’adresser au monde à travers un cinéma qui change… un cinéma qui rêve… un cinéma qui pense…

Du cœur de la Palestine, de l’enclave assiégée de Gaza, ces histoires traversent ne sont pas de simples films mais des témoignages bruts qui documentent la douleur, la bravoure et l’espoir inébranlable d’un peuple.

Vidéo

Y. N.

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Deux enfants palestiniens tués par jour : le bilan tragique d’une trêve fragile

21. November 2025 um 13:53

La trêve censée ramener un semblant de calme à Gaza révèle jour après jour sa véritable nature : un cessez-le-feu nominal, fragile, et largement violé, où les civils – et en particulier les enfants – continuent de payer le prix le plus lourd. En annonçant que 67 enfants palestiniens ont été tués depuis le 10 octobre, l’UNICEF met des chiffres sur ce que les hôpitaux de Gaza évoluent déjà en témoignage quotidien : la violence n’a jamais vraiment cessé.

Chaque jour, malgré l’arrêt officiel des hostilités, des tirs, des raids et des affrontements se poursuivent, parfois à quelques mètres seulement des zones humanitaires.
À Khan Younès, le Nasser Hospital rapporte l’exécution d’un déplacé.
À Jérusalem-Est, deux adolescents palestiniens ont été abattus au cours d’un raid israélien à Kafr Aqab.
En Cisjordanie, les colons poursuivent leurs expéditions punitives, incendiant maisons et commerces comme pour rappeler que le statu quo territorial se nourrit d’impunité et d’expansion continue.

Cette fragmentation de la violence, dispersée mais constante, est la signature d’une trêve incapable d’imposer un rapport de force équilibré, et où Israël reste l’acteur dominant, militairement et diplomatiquement.

Le silence d’une communauté internationale désaccordée

Selon plusieurs experts et observateurs internationaux, la communauté internationale manque de fermeté face aux violations répétées du cessez-le-feu par Israël.
Ils soulignent que l’absence de pressions crédibles ou de mécanismes de suivi efficaces alimente un climat d’impunité, permettant à la violence de se poursuivre malgré la trêve.

Cette critique renvoie à un constat de fond : les grandes puissances, en particulier les États-Unis et certains pays européens, redoutent davantage les conséquences politiques d’une rupture avec Israël que l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza.
Résultat : un cadre diplomatique où la trêve devient une fiction utile, permettant d’afficher une désescalade sans l’imposer réellement.

Netanyahu verrouille l’horizon politique

Au moment même où l’UNICEF publie son bilan, Benyamin Netanyahu s’exprime dans un entretien à Abu Ali Express. Sa phrase tombe comme un couperet :
« Il n’y aura pas d’État palestinien. Point. »

Cette déclaration n’est pas un dérapage, mais une ligne stratégique assumée :
– empêcher toute pression intérieure ou extérieure en faveur d’une solution politique,
– rassurer les composantes ultranationalistes essentielles à sa survie politique,
– verrouiller le cadre des négociations avec l’Arabie saoudite, en dictant d’emblée les limites du rapprochement.

Pour Netanyahu, même la perspective historique d’une normalisation avec Riyad n’est pas suffisante pour infléchir sa position. Au mieux, dit-il, il a un « optimisme prudent » – c’est-à-dire la conviction que la région peut avancer sans État palestinien, tant que les États arabes privilégient leurs intérêts stratégiques.

Une région suspendue à une paix impossible

Pendant que l’on parle de normalisation, de tunnels à Rafah, ou de nouveaux équilibres régionaux, la réalité brute reste celle-ci : deux enfants palestiniens meurent en moyenne chaque jour malgré un cessez-le-feu annoncé comme “réel”.

Cette contradiction radicale – une trêve qui tue, un processus politique qui exclut, une communauté internationale qui observe – dessine une région où la paix est toujours repoussée à demain.
Et où Gaza demeure, encore et encore, le théâtre d’une tragédie sans horizon.

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Liban: 13 martyrs dans une frappe sioniste sur un camp de réfugiés

Von: walid
19. November 2025 um 08:00
Liban: 13 martyrs dans une frappe sioniste sur un camp de réfugiés

Au moins treize personnes sont tombées en martyres mardi, suite à une frappe menée par les forces sionistes dans un camp de réfugiés palestiniens du sud du Liban, a rapporté le ministère libanais de la Santé. Le ministère libanais a fait état d’une attaque “de l’ennemi (sioniste) sur le camp d’Aïn al-Héloué à Saïda”, faisant […]

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Tournant majeur à l’ONU : feu vert à un déploiement d’une force de paix internationale à Gaza

18. November 2025 um 08:21

Dans la soirée de lundi 17 novembre 2025, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté pour le plan de paix de Donald Trump à Gaza. Lequel prévoit, entre autres, le déploiement d’“une force internationale“.

Il faut dire que ce vote a été possible parce que les États-Unis l’ont voulu et ont mis “en garde contre le risque d’une reprise de la guerre“, comme le souligne RFI.

Comme l’on pouvait s’y attendre, l’Autorité palestinienne a soutenu la résolution. Mais à l’inverse, le mouvement Hamas l’a dénoncée, estimant que le texte « ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains des Palestiniens ».

Ainsi, treize des quinze membres du Conseil de sécurité se sont prononcés en faveur du texte que l’ambassadeur américain aux Nations unies, Mike Waltz, a qualifié d’« historique et constructif ». Mais paradoxalement, alors qu’elles n’ont jamais agi pour la paix dans le conflit israélo-palestinien, la Russie et la Chine se sont sont abstenues.

« Plusieurs fois modifiée lors de négociations sensibles, la résolution américaine endosse le plan du président américain ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d’un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023 », rappelle la radio française.

En gros, que contient le texte de la résolution ?

Selon l’AFP, ledit texte « autorise » la mise en place d’une « force de stabilisation internationale » (ISF) chargée notamment de l’appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l’Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement « des groupes armés non étatiques », de la protection des civils et de la formation d’une police palestinienne. Sa composition n’est pas évoquée.

En outre, « la résolution donne mandat jusqu’au 31 décembre 2027 à un « Comité de la paix », organe de « gouvernance de transition » à Gaza jusqu’à la réforme de l’Autorité palestinienne. Pour espérer que cela marche, c’est Donald Trump en personne qui présidera ledit comité.

D’ailleurs, ce dernier s’est très vite félicité de l’adoption de son plan sur son réseau Truth Social, indiquant qu’il entraînera « davantage de paix dans le monde », comme le rapporte l’AFP.

Toutefois, certaines questions restent pendantes «… sur les instances qui présideront à la reconstruction de Gaza ou sur le désarmement des groupes armés, à commencer par le Hamas ».

Ceci dit, le texte voté dans la soirée du lundi évoque l’éventualité d’un État palestinien. « Après la réforme de l’Autorité palestinienne et l’avancée de la reconstruction de Gaza, les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d’État », souligne le texte.

Ce qui n’a pas manqué de réjouir la diplomatie française (et sans doute saoudienne). En effet, une source diplomatique française à New York souligne : « Pour la France qui a voté en faveur de cette résolution, elle répond aux besoins les plus urgents des populations et permet de soutenir les efforts de paix en cours ». « Nous nous sommes assurés que le texte (…) inclut des éléments importants pour nous, et notamment des références à la perspective d’un État palestinien », a ajouté une source diplomatique.

Mais comme l’on pouvait s’y attendre, Israël a rejeté cette option. Et Benjamin Netanyahu l’avait déjà anticipé dimanche 16 novembre : « Notre opposition à un État palestinien sur quelque territoire que ce soit n’a pas changé ».

A noter par ailleurs, que la Russie s’est abstenue.

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Il a survécu aux frappes sionistes… mais pas aux milices à Gaza !

13. Oktober 2025 um 07:31

Le 12 octobre 2025, le journaliste palestinien Saleh Al-Jafarawi a été tué par balle dans le quartier de Sabra, à Gaza, alors qu’il couvrait des affrontements violents entre le groupe Hamas et la milice Doghmush. Selon plusieurs sources, dont la chaîne Al Jazeera, Al-Jafarawi portait un gilet de presse au moment de sa mort .

Agé de 28 ans, Al-Jafarawi était connu pour ses vidéos virales soutenant le Hamas et documentant de manière dramatique ses blessures présumées lors des frappes israéliennes. Il avait acquis une notoriété en ligne et était surnommé « Mr. FAFO » en raison de ses multiples rôles, notamment en tant que combattant, journaliste et victime, ce qui avait suscité à la fois des moqueries et des accusations de propagande.

Avant sa mort, Al-Jafarawi avait déclaré vivre dans une peur constante après avoir reçu des menaces de la part des forces israéliennes. Son décès survient dans un contexte de violences inter-palestiniennes, avec des affrontements ayant fait au moins 52 morts parmi les membres du clan Doghmush et 12 militants du Hamas.

La mort d’Al-Jafarawi s’inscrit dans un contexte plus large de répression de la liberté de la presse à Gaza. Depuis le début du conflit en octobre 2023, plus de 270 journalistes ont été tués dans la région, faisant de ce conflit le plus meurtrier pour les travailleurs des médias.

Des experts des Nations Unies ont exprimé leur indignation face à l’assassinat de six journalistes palestiniens, dont deux femmes, dans plusieurs frappes israéliennes à Gaza, soulignant la nécessité d’une protection internationale pour les journalistes dans les zones de conflit.

Lire aussi : Gaza : Le cessez-le-feu entre en vigueur après deux ans de guerre

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Tunisie – ARP : Appel à adopter la loi criminalisant la normalisation avec l’entité sioniste

08. Oktober 2025 um 09:29

Réunis en plénière mardi, les députés ont exhorté à accélérer l’adoption du projet de loi interdisant toute forme de normalisation avec Israël, réaffirmant le soutien indéfectible de la Tunisie à la cause palestinienne.

Les membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ont unanimement appelé, lors de la séance plénière du 7 octobre, à hâter l’approbation du projet de loi criminalisant la normalisation politique, économique et médiatique avec l’entité sioniste.

Les élus ont dénoncé avec fermeté les massacres perpétrés dans la bande de Gaza et la politique d’affamement du peuple palestinien, estimant qu’il s’agit de violations flagrantes des conventions internationales relatives aux droits humains.

Dans leurs interventions, plusieurs députés ont salué l’engagement des citoyens tunisiens ayant pris part à la flottille mondiale Soumoud, initiative symbolique de solidarité avec Gaza.

Deux points relatifs à cet événement et au deuxième anniversaire de l’opération « Déluge d’Al Aqsa » ont d’ailleurs été ajoutés à l’ordre du jour de la séance inaugurale de la 4ᵉ session parlementaire.

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Mseddi dénonce un “activisme suspect” autour de la cause palestinienne

08. Oktober 2025 um 07:52

Lors de la séance plénière tenue mardi soir à l’Assemblée des représentants du peuple, la députée Fatma Mseddi a rappelé la position constante de la Tunisie, qui « ne reconnaît pas l’entité sioniste ».

Elle a souligné que « la signature de tout document entre les mains de l’occupation équivaut à une reconnaissance implicite de sa légitimité », une position que, selon elle, « la Tunisie n’a jamais acceptée et n’acceptera jamais ».

Intervenant dans le cadre du point ajouté à l’ordre du jour consacré à la situation à Gaza et à l’élan mondial pour la libération de la Palestine, à l’occasion du deuxième anniversaire de l’opération « Déluge d’al-Aqsa », Mseddi a tenu à distinguer « la solidarité sincère avec Gaza » de ce qu’elle qualifie de « mouvements suspects financés en dehors des canaux officiels ».

Elle s’est interrogée sur la conformité de l’initiative dite de « la flottille maghrébine de la résistance » avec la législation tunisienne, estimant que son organisation et son financement « sans respect des procédures » ont « placé la Tunisie dans une situation diplomatique embarrassante », exposant le président de la République et le gouvernement « à des accusations injustifiées ».

La députée a enfin appelé à une révision urgente de la loi sur les associations afin de garantir une transparence totale « du financement à l’activité », affirmant que « la protection de la sécurité nationale commence par le contrôle des associations, et non seulement par celui des ports ».

Lire aussi : Flottille « Soumoud » : Le rapatriement des Tunisiens encore détenus attendu mardi

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Des centaines d’élèves et d’étudiants défilent à Tunis en solidarité avec la Palestine

07. Oktober 2025 um 14:39

À l’occasion du deuxième anniversaire de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », des centaines d’élèves et d’étudiants tunisiens ont manifesté, mardi matin, sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Ils ont exprimé leur soutien au peuple palestinien et dénoncé la poursuite de l’occupation israélienne, tout en appelant à l’unité face au sionisme.

Partis du Théâtre municipal à l’appel de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), les manifestants ont scandé des slogans en faveur de la libération de la Palestine et du soutien à la résistance armée. Les participants ont brandi des pancartes dénonçant le « terrorisme américain » et exigeant la criminalisation de la normalisation avec Israël.

D’autres messages, visibles sur les banderoles et les drapeaux palestiniens, glorifiaient la résistance palestinienne et arabe et appelaient au boycott des entreprises accusées de soutenir Israël en Tunisie.

La marche s’est déroulée dans le calme, sous la surveillance d’un important dispositif sécuritaire déployé le long de l’avenue Habib Bourguiba. Cet événement s’inscrit dans une série d’initiatives de solidarité menées à travers le pays pour marquer la date du 7 octobre 2023, début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » menée par le Hamas contre Israël, et qui a bouleversé la scène régionale.

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7 octobre, deux ans après : La mémoire et les ruines

06. Oktober 2025 um 11:30

Deux ans après le 7 octobre 2023, la plaie reste béante. Ce jour-là, le monde s’est réveillé sous le choc d’une explosion de violence – celle d’un peuple enfermé depuis près de deux décennies dans une bande de terre assiégée, affamée, bombardée. Pour beaucoup de Palestiniens, ce jour n’a pas marqué le début d’une guerre, mais la continuité d’une occupation qui dure depuis 1948.

Les images du 7 octobre ont fait le tour du monde. Mais rarement a-t-on replacé cet événement dans son contexte : le blocus de Gaza depuis 2007, les bombardements récurrents, le désespoir d’une population privée d’eau, d’électricité, de liberté. Ce qui a été décrit comme une « attaque surprise » fut, pour Gaza, l’explosion d’une colère longtemps étouffée.

Depuis, la riposte israélienne a pris la forme d’une guerre d’anéantissement : plus de 60 000 morts à Gaza selon les organisations humanitaires, des quartiers rasés, des hôpitaux détruits, des enfants amputés ou orphelins. Deux ans plus tard, Gaza n’est plus qu’un champ de ruines – mais aussi un symbole de résistance.

Dans les discours officiels, on parle souvent des otages israéliens encore retenus. Mais les vrais otages, ce sont les 2,3 millions de Palestiniens enfermés depuis des années derrière les murs du blocus, collectivement punis. Des milliers de civils ont été arrêtés, détenus sans procès en Cisjordanie, torturés ou déplacés. Des enfants ont grandi sans connaître un seul jour de paix. Le mot « humanité » s’est dilué dans le vacarme des bombes.

Deux ans plus tard, la communauté internationale reste divisée, impuissante ou complice. Les appels à la trêve, à la protection des civils, aux enquêtes indépendantes n’ont pas empêché la poursuite des opérations israéliennes. Les États-Unis continuent de fournir des armes, tandis que l’Europe se débat entre sa culpabilité historique et son incapacité à défendre le droit international.

En deux ans, la bataille médiatique s’est intensifiée : entre les chaînes occidentales qui reprennent la narration israélienne et les plateformes indépendantes qui documentent les massacres à Gaza, la vérité se déchire entre les versions. Mais une chose demeure incontestable : le peuple palestinien paie le prix le plus lourd, et ce depuis bien avant octobre 2023.

Deux ans après, Gaza n’a pas plié. Malgré la faim, les blessures, les ruines, des enfants vont à l’école sous des tentes, des médecins opèrent sans électricité, des familles reconstruisent pierre après pierre. Cette ténacité, ce refus de disparaître, est le cœur battant de la cause palestinienne.

Et face à l’indifférence du monde, ce peuple nous rappelle une vérité simple : on peut tuer les corps, pas la dignité.

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Gaza : Trump appelle Israël à cesser les bombardements, le Hamas prêt à libérer des otages

04. Oktober 2025 um 09:58

Dans un contexte de tensions extrêmes autour de Gaza, les dernières 24 à 48 heures ont vu des développements potentiellement cruciaux pour un réalignement du conflit : Donald Trump presse Israël d’arrêter immédiatement ses frappes, tandis que le Hamas exprime sa volonté de libérer les otages israéliens dans le cadre de la proposition de cessez-le-feu.

Trump exige un arrêt immédiat des bombardements

Le président américain Donald Trump a lancé un appel public à Israël pour qu’il « arrête immédiatement les bombardements » de Gaza, via un message posté sur son réseau social Truth Social. Il a estimé que l’acceptation par le Hamas de la proposition de paix pourrait constituer une base pour sortir du cycle de violence et sauver des vies.

Ce rappel intervient dans un contexte où le feu diplomatique est presque aussi intense que les hostilités militaires. Trump a fixé un ultimatum : le Hamas doit accepter sa proposition avant dimanche, sous peine de voir Israël relancer l’offensive avec davantage de force.

Le Hamas se déclare prêt à libérer les otages

D’après plusieurs médias, le Hamas a répondu favorablement à la proposition de Trump. Il affirme être prêt à libérer tous les otages israéliens – vivants ou décédés – dans le cadre d’un échange contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le mouvement précise qu’il entend négocier immédiatement les modalités de cette libération, notamment le calendrier, les lieux, et les garanties de sécurité.

Dans son communiqué, le Hamas évoque également la possibilité de confier l’administration de Gaza à des technocrates indépendants, remettant en cause le rôle direct du mouvement dans la gestion de l’enclave.

Face à cette posture du Hamas et à l’appel de Trump, Israël a annoncé qu’il se préparait à mettre en œuvre « immédiatement » la première phase du plan de paix américain, notamment la libération des otages. Toutefois, l’armée israélienne affirme conserver le droit à la défense et maintient des frappes dans certaines zones, en particulier à Gaza-ville, malgré la pression.

Côté diplomatique, plusieurs États et organisations internationales ont salué la réaction du Hamas et appelé à saisir cette fenêtre pour instaurer un cessez-le-feu.

Enjeux et interrogations

Crédibilité et conditions : la proposition américaine comprend plusieurs volets sensibles – cessez-le-feu immédiat, retrait progressif des forces israéliennes, désarmement du Hamas, et création d’un gouvernement de transition. Chaque partie redoute que l’autre ne respecte pas ses engagements.

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Tunis : Mobilisation samedi pour la Palestine et les militants d’Al Soumoud

03. Oktober 2025 um 20:54

La Commission nationale de soutien à la résistance en Palestine a appelé, vendredi, les Tunisiens à participer à une marche nationale samedi 4 octobre à Tunis. Cette mobilisation vise à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien et à réclamer la libération des activistes tunisiens détenus après l’interception de la Flottille Al Soumoud.

Le départ est prévu à 15h à la Place du Passage, avant de rejoindre l’avenue Habib Bourguiba, lieu traditionnel des grandes manifestations dans la capitale. La marche entend dénoncer le génocide en cours à Gaza et interpeller la communauté internationale pour qu’elle agisse en faveur de la protection des civils palestiniens.

Soutien aux activistes détenus

Selon la Commission, 28 Tunisiennes et Tunisiens figurent parmi les personnes arrêtées par les forces israéliennes à bord des bateaux de la Flottille Al Soumoud, qui tentait de briser le blocus imposé à Gaza. Leur libération figure au centre des revendications de cette mobilisation.

La Commission nationale insiste sur le fait que cette marche s’inscrit dans une démarche plus large et durable de soutien à la cause palestinienne, mais aussi dans la défense universelle des droits, de la liberté et de la dignité humaine.

Détenus dans le désert

La flottille pour Gaza, composée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée, mercredi soir par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza. Au total, 473 membres de la Flottille mondiale Sumud ont été interpellés par les autorités israéliennes, dont 28 citoyens tunisiens.

Selon Maître Sami Ben Ghazi, membre du Comité juridique de soutien à la Flottille Soumoud, les Tunisiens détenus par l’entité sioniste sont en bonne santé. Ils ont été transférés avec les autres militants à la prison de Kesdiout, située dans le désert du Néguev en attendant leur expulsion vers leurs pays d’origine.

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Hammam Chott : 40 ans après, Israël frappait la Tunisie et l’impunité persiste

01. Oktober 2025 um 20:34

Le 1er octobre 1985, l’aviation israélienne lançait un raid aérien contre le quartier général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Hammam Chott, en banlieue sud de Tunis. L’opération, menée en pleine visite du chef de l’OLP, Yasser Arafat, visait à frapper un symbole de la résistance palestinienne loin du territoire israélien.

Le bombardement fit 68 victimes, dont 50 Palestiniens et 18 Tunisiens, et détruisit le siège de l’OLP ainsi que plusieurs infrastructures civiles. L’attaque choqua la Tunisie et la communauté internationale : jamais un État souverain n’avait été frappé de la sorte sur son sol sans déclaration de guerre préalable.

La Tunisie porta plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, qui adopta une résolution condamnant le raid, sans toutefois nommer Israël ni imposer de sanctions concrètes. L’affaire resta sans justice véritable et est restée dans les mémoires comme un symbole de l’impunité internationale face aux agressions ciblées.

Quarante ans plus tard, cet épisode résonne avec les menaces contemporaines sur la flottille pour Gaza, prise pour cible par des drones israéliens dans le port de Sidi Bou Saïd. Les parallèles sont troublants : à chaque fois, des initiatives humanitaires ou des symboles palestiniens sont frappés, et l’absence de réelles sanctions internationales persiste.

Rappeler Hammam Chott aujourd’hui, c’est rappeler la vulnérabilité des civils face aux frappes ciblées et l’impunité dont jouissent certains États ou entités face au droit international.

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Israël : Un projet de loi pour exécuter les prisonniers palestiniens discuté à la Knesset

29. September 2025 um 12:19

Une commission parlementaire israélienne a examiné hier un projet de loi hautement controversé visant à instaurer la peine de mort pour les prisonniers palestiniens. Soutenu par le ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, le texte doit encore passer en première lecture devant l’Assemblée générale de la Knesset.

Le projet de loi prévoit l’exécution des prisonniers palestiniens condamnés pour avoir tué des Israéliens, rapporte lundi, l’Agence de presse palestinienne WAFA. Lors de la réunion du Comité de sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir a rejeté les appels à reporter le débat, affirmant : « Cette loi est une question d’actualité, pour créer une forte dissuasion et imposer la peine de mort aux prisonniers. »

L’initiative s’inscrit dans les accords de coalition signés fin 2022 entre le Likoud de Benjamin Netanyahu et le parti d’extrême droite Otzma Yehudit de Ben-Gvir.

En mars 2023, une première version de la loi avait déjà franchi l’étape de la lecture préliminaire à la Knesset, avec le soutien du Premier ministre Netanyahu.

Cette relance intervient alors que l’armée israélienne poursuit ses agressions à Gaza et en Cisjordanie depuis octobre 2023. Plus de 66.000 Palestiniens ont été tués selon les sources palestiniennes, dans un contexte de destructions massives et de tensions exacerbées.

La proposition de loi est perçue par de nombreux observateurs comme une nouvelle escalade de la politique sécuritaire de l’entité sioniste, renforçant l’arsenal répressif contre les prisonniers palestiniens.

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Erdogan annonce un « consensus » avec Trump sur le cessez-le-feu à Gaza et la solution à deux États

26. September 2025 um 12:06

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré avoir atteint un « consensus » avec le président américain Donald Trump sur la nécessité de mettre fin aux violences à Gaza et de s’orienter vers une paix durable en Palestine, basée sur une solution à deux États.

À l’issue de leur entretien à la Maison-Blanche le 25 septembre 2025, Erdogan a affirmé que les discussions avaient porté sur la manière de parvenir à un cessez-le-feu dans la région.

Confirmant le socle de leur entente, le président turc a cité : « Nous avons dit que la solution à deux États était la formule pour une paix durable dans la région, que la situation actuelle ne pouvait pas continuer ».

Il a précisé aux journalistes : « Nous avons expliqué comment un cessez-le-feu peut être atteint à Gaza et dans toute la Palestine, et comment une paix durable peut suivre. » Cette réunion survient alors que l’Assemblée générale de l’ONU a récemment adopté une déclaration promouvant la solution à deux États.

Coopération renforcée et commerce bilatéral

Outre les questions régionales, les deux dirigeants ont réalisé des « progrès significatifs » sur plusieurs dossiers bilatéraux. Erdogan a notamment souligné des avancées dans la coopération en matière de défense et le commerce bilatéral.

Les présidents ont discuté de mesures pour stimuler le commerce, y compris la révision des droits de douane, avec pour objectif d’atteindre 100 milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux pays.

« Nous quittons Washington satisfaits, » a conclu le président turc, ajoutant que la relation bilatérale avançait « dans le respect mutuel ».

Erdogan a également mentionné que la présence du président syrien Ahmed al-Sharaa à l’Assemblée générale des Nations unies renforçait la légitimité du nouveau gouvernement syrien sur la scène internationale.

Lire aussi : Netanyahu enterre l’option des deux États : « Il n’y aura pas d’État palestinien »

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France : 21 mairies hissent le drapeau palestinien malgré l’interdiction du ministère de l’Intérieur

22. September 2025 um 11:36

Lundi 22 septembre 2025, 21 mairies françaises ont hissé le drapeau palestinien sur leur fronton, malgré la consigne d’interdiction émise par le ministère de l’Intérieur, le jour où la France doit reconnaître officiellement l’État de Palestine à l’ONU.

Parmi les villes concernées figurent Nantes, Saint-Denis et Stains, ainsi que d’autres communes de la banlieue parisienne comme Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine ou Corbeil-Essonnes. La maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), a justifié ce geste symbolique sur X en déclarant que la ville « accompagne cette décision historique de la République française ».

Des municipalités en marge de la consigne

À Saint-Denis, le drapeau a été hissé en présence du premier secrétaire du PS, Olivier Faure, tandis que le maire Mathieu Hanotin a insisté sur le caractère temporaire de l’acte, destiné à marquer le jour de la reconnaissance officielle. À Stains, le maire Azzédine Taïbi (PCF) a également installé le drapeau palestinien, accompagné de celui de l’ONU et de la paix.

Le ministère de l’Intérieur rappelle que le principe de neutralité des services publics impose le non-pavoisement des drapeaux étrangers, et que l’État ne demande ni n’encourage ce type d’initiative. Certaines villes, comme Lille, ont dû retirer le drapeau palestinien à la demande du préfet, tandis qu’à Malakoff, le drapeau reste en place malgré une injonction du tribunal administratif.

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Royaume-Uni, Canada et Australie reconnaissent officiellement l’État de Palestine

21. September 2025 um 15:31

Londres, Ottawa et Canberra ont annoncé ce dimanche 21 septembre leur reconnaissance officielle de l’État de Palestine. Ce geste coordonné marque un tournant historique pour trois alliés traditionnels d’Israël, dans un contexte de crise humanitaire persistante à Gaza et d’impasse dans le processus de paix.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que « le moment est venu » de reconnaître l’État palestinien, estimant que cette décision constitue une étape nécessaire pour sauver la perspective d’une solution à deux États. En Australie, le Premier ministre Anthony Albanese, accompagné de la ministre des Affaires étrangères Penny Wong, a confirmé cette reconnaissance, en soulignant le droit légitime du peuple palestinien à un État indépendant et souverain. Le Canada, par la voix du Premier ministre Mark Carney, a affirmé que cette décision s’inscrivait dans la volonté de bâtir un avenir de paix durable pour Israéliens et Palestiniens.

Les trois gouvernements précisent toutefois que cette reconnaissance ne saurait bénéficier aux groupes armés et qu’elle doit s’accompagner de réformes démocratiques au sein de l’Autorité palestinienne. Ils insistent sur la nécessité d’une gouvernance responsable, tout en réaffirmant leur attachement à la sécurité d’Israël.

Cette annonce survient alors que les violences se poursuivent à Gaza et que la situation humanitaire se dégrade, mettant en péril toute perspective de règlement pacifique. Pour Londres, Ottawa et Canberra, il s’agit d’un signal fort adressé à la communauté internationale avant l’Assemblée générale des Nations unies, afin de rappeler que la coexistence de deux États demeure la seule voie crédible vers la paix.

Les réactions n’ont pas tardé : Israël a dénoncé une décision « prématurée », tandis que des voix critiques aux États-Unis estiment qu’elle pourrait fragiliser les négociations en cours. Dans les trois pays concernés, le débat politique s’annonce animé, certains partis jugeant qu’une telle reconnaissance aurait dû être conditionnée à un accord définitif.

Malgré ses limites pratiques, cette reconnaissance constitue un geste diplomatique de portée symbolique majeure. Elle pourrait inciter d’autres pays à suivre le même chemin et replacer la question palestinienne au centre des discussions internationales. Pour beaucoup, le 21 septembre 2025 restera une date clé dans l’histoire de la lutte palestinienne pour la souveraineté.

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Conférence de New York : Dix pays, dont la France, prêts à reconnaître l’État de Palestine

19. September 2025 um 19:16

L’Élysée a annoncé vendredi 19 septembre 2025 que dix pays, parmi lesquels la France, reconnaîtront officiellement l’État de Palestine lors d’un sommet prévu lundi à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Paris a par ailleurs averti que toute tentative israélienne d’annexer la Cisjordanie constituerait un « seuil infranchissable ».

Dix pays prêts à franchir le pas

Selon un conseiller du président Emmanuel Macron, la décision a été coordonnée entre dix capitales. Outre la France, figurent la Grande-Bretagne, l’Australie, le Canada, la Belgique, le Luxembourg, le Portugal, Malte, Andorre et Saint-Marin. Tous officialiseront ensemble leur reconnaissance de l’État palestinien lundi, à l’occasion d’un événement organisé à New York.

Le président français Emmanuel Macron prononcera son allocution lundi aux alentours de 15h (heure locale), confirmant la reconnaissance. Le sommet sera co-présidé avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui interviendra par visioconférence.

Un avertissement à Israël

Dans son communiqué, l’Élysée a également réagi aux récentes déclarations de responsables israéliens évoquant un possible projet d’annexion de la Cisjordanie. Paris a qualifié une telle démarche de « ligne rouge claire » et rappelé son attachement à une solution politique fondée sur deux États.

Une dynamique de reconnaissance progressive

En 2014, la Suède a été le premier pays de l’Union européenne à reconnaître officiellement l’État palestinien. Dix ans plus tard, dans le contexte du conflit à Gaza, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège (hors UE) ont suivi le 28 mai 2024, rapidement rejoints par la Slovénie et l’Arménie quelques semaines plus tard.

À ce jour, 148 des 193 États membres de l’ONU reconnaissent la Palestine, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.

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Carrefour plie face au boycott et quitte le Koweït, après la Jordanie, Oman et Bahreïn

18. September 2025 um 11:39

La filiale koweïtienne du géant français de la distribution a annoncé, mardi 16 septembre 2025, la cessation de ses activités au Koweït, remerciant ses clients pour leur fidélité. Ce départ s’inscrit dans une série de retraits régionaux, après la Jordanie (novembre 2024), Oman (janvier 2025) et Bahreïn (14 septembre 2025).

Le groupe Majid Al Futtaim (MAF), détenteur des droits exclusifs d’exploitation de Carrefour depuis 1995 dans douze pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie, a enregistré une baisse de 11% de son chiffre d’affaires au premier semestre 2024 (2,66 milliards d’euros) et une chute de 47% de son EBITDA (63,9 millions d’euros).

Le groupe explique ce recul par « la baisse de confiance des consommateurs suite aux conflits géopolitiques dans la région ». Comme Starbucks en Malaisie, Carrefour paie les conséquences du boycott lié à une perception de complicité avec Israël.

Pour assurer la continuité de ses activités, MAF a lancé sa nouvelle enseigne HyperMax au Koweït, déjà inaugurée en Jordanie en novembre 2024 lors du retrait de Carrefour. Sur un total d’environ 390 magasins sous licence Carrefour, 56 ont été rebrandés en HyperMax en moins d’un an, soit près de 14% du parc régional.

Mercredi matin, les sites officiels de Carrefour Koweït et Bahreïn n’étaient plus accessibles, symbolisant la fin de l’ère Carrefour dans ces pays et illustrant l’impact concret du boycott sur les multinationales présentes au Moyen-Orient.

Le boycott, une arme économique et politique

Depuis octobre 2023, la guerre à Gaza a déclenché une vague de boycott contre les multinationales accusées de soutenir Israël. En Tunisie comme au Moyen-Orient, des marques telles que KFC, Coca-Cola ou Carrefour subissent la pression des consommateurs.

Les réseaux sociaux, notamment TikTok et Instagram, relaient massivement le hashtag #boycottcarrefour, qui cumule des millions de vues et témoigne de l’ampleur du mouvement. Les vidéos d’allées désertes se multiplient. En Tunisie, un magasin à La Marsa a même été le théâtre d’une manifestation appelant au boycott.

Cette pression constante affecte directement les performances commerciales : les supermarchés constatent une baisse des ventes, tandis que les restaurants de chaînes internationales voient leur fréquentation chuter. Les experts soulignent que ce boycott est devenu une forme de résistance économique et politique, durable et structurée, qui oblige les multinationales à adapter leurs stratégies dans la région.

En Tunisie, le boycott dépasse l’acte d’achat et se traduit par des manifestations dans les magasins et des campagnes sur les réseaux sociaux. L’impact sur l’image des entreprises est tel que certains points de vente envisagent des ventes ou des fermetures, illustrant la portée concrète et symbolique de ce mouvement citoyen.

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