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Israël arme un gang criminel qui sÚme la terreur à Gaza

08. Juni 2025 um 12:26

Une milice armĂ©e par IsraĂ«l dans la bande de Gaza se livre Ă  la contrebande et Ă  l’extorsion. Le dirigeant de ce gang criminel est un larbin du Shin Bet (les renseignements intĂ©rieurs israĂ©liens) qui s’appelle Yasser Abou Shabab, a rapportĂ© le Yediot Aharonot, vendredi 6 juin 2025, ajoutant que le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu avait reconnu, la veille, avoir armĂ© une milice Ă  Gaza prĂ©tendant l’utiliser contre le Hamas et ce, aprĂšs que l’ancien ministre de la DĂ©fense Avigdor Lieberman ait rĂ©vĂ©lĂ© le pot aux roses. (Ph.Yasser Abou Shabab, un bandit du SinaĂź au service des envahisseurs israĂ©liens).

Imed Bahri

Le journal israĂ©lien a rapportĂ© que le Shin Bet a orchestrĂ©, ces derniers mois, une opĂ©ration secrĂšte visant Ă  armer une milice palestinienne Ă  Gaza. «L’opĂ©ration a Ă©tĂ© menĂ©e avec l’approbation directe de Netanyahu et visait Ă  dĂ©fier le Hamas dans le sud de la bande de Gaza en renforçant un groupe bĂ©douin Ă  Rafah qui s’oppose depuis longtemps au mouvement islamiste», rapporte le Yediot Aharonot

Des dizaines voire des centaines de pistolets et de fusils AK-47 ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s d’IsraĂ«l au groupe de Rafah. 

Une stratégie visant à affaiblir le Hamas

L’autre Ă©lĂ©ment grave rĂ©vĂ©lĂ© concerne les liens entre la milice et le terrorisme international. Le journal indique que la milice ne serait pas affiliĂ©e Ă  l’Etat islamique au SinaĂŻ mais entretiendrait des liens Ă©conomiques Ă©troits avec cette organisation terroriste.

Un responsable israĂ©lien anonyme a affirmĂ© que les membres de cette milice se concentrent principalement sur la contrebande, la prostitution et l’extorsion, et non sur la cause nationale palestinienne. 

Le journal prĂ©cise que les responsables de la sĂ©curitĂ© ont discutĂ© Ă  plusieurs reprises pendant la guerre de la gestion des grandes quantitĂ©s d’armes saisies Ă  Gaza aprĂšs le 7 octobre 2023. L’une des propositions consistait Ă  rĂ©introduire ces armes Ă  Gaza et Ă  armer les factions anti-Hamas et c’est ce qui s’est effectivement produit.

Les responsables de la sĂ©curitĂ© ont dĂ©clarĂ© que l’initiative provenait du Shin Bet qui entretient des liens de longue date avec la milice en question et que l’armĂ©e israĂ©lienne soutenait ce plan dans le cadre d’une stratĂ©gie plus large visant Ă  affaiblir le Hamas. 

Citant des responsables de la sĂ©curitĂ© israĂ©lienne, sous couvert d’anonymat, le journal affirme que des membres de cette milice ont dĂ©jĂ  portĂ© atteinte au Hamas et l’ont dĂ©fiĂ©, et continuent de le faire. 

Le Yediot Aharonot rappelle que ce n’est pas la premiĂšre fois qu’IsraĂ«l arme des milices avec l’approbation de Netanyahu. Selon des rapports prĂ©cĂ©dents, IsraĂ«l aurait fourni des milliers de fusils Ă  des groupes armĂ©s du plateau du Golan syrien pendant la guerre civile (2011-2024). Le journal ajoute: «Certains de ces combattants notamment ceux liĂ©s Ă  Daech prĂšs de la frontiĂšre jordanienne refusent de restituer leurs armes. Des informations de longue date font Ă©galement Ă©tat de la fourniture par IsraĂ«l d’armes et d’expertise militaire aux forces kurdes»

La milice criminelle armĂ©e par IsraĂ«l Ă  Gaza est menĂ©e par un certain Yasser Abou Shabab, un BĂ©douin de 32 ans originaire de Rafah. Sa milice se fait appeler les Forces populaires et prĂ©tendent protĂ©ger les civils et distribuer de l’aide humanitaire. 

Il pillait des camions de l’Onu pour sa contrabande

Le journal rapporte qu’Abou Shabab s’est fait connaĂźtre aprĂšs avoir Ă©tĂ© accusĂ© d’avoir pillĂ© des camions de l’Onu l’annĂ©e derniĂšre et d’avoir revendu des fournitures humanitaires destinĂ©es aux habitants de Gaza, accusations qu’il nie Ă©videmment. 

Lors d’une interview, il a affirmĂ© n’avoir emportĂ© que de la nourriture pour nourrir sa propre famille mais des tĂ©moins dont un chauffeur de camion ont affirmĂ© que ses hommes avaient saisi des cargaisons entiĂšres.

Le bureau de presse du gouvernement à Gaza a confirmé à plusieurs reprises que des gangs armés soutenus par Israël pillaient la rare aide humanitaire entrant à Gaza sous le blocus israélien.

IsraĂ«l ne recule devant aucune idĂ©e diabolique pour empoisonner la vie des Palestiniens et la rendre impossible afin de les acculer Ă  quitter leur terre. Un gĂ©nocide interminable qui ne connaĂźt pas de rĂ©pit mĂȘme pas le jour de l’AĂŻd Al-Adha, vendredi dernier, oĂč la DĂ©fense civile de Gaza a signalĂ© que 38 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es lors de diverses attaques israĂ©liennes lancĂ©es dĂšs l’aube.

La famine continue de frapper de plein fouet la population, les mĂ©dicaments manquent cruellement et les personnes atteintes de maladies chroniques sont en train de mourir. Et comme si tout cela ne suffisait pas, les criminels aux manettes en IsraĂ«l lĂąchent les gangs criminels pour semer la terreur et accentuer l’enfer que vivent les Gazaouis.

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Marche blanche Ă  Marseille en hommage Ă  Hichem Miraoui, victime du racisme

08. Juni 2025 um 11:47

PrÚs de 500 personnes ont pris part ce dimanche matin, 8 juin 2025, à une marche blanche organisée à Marseille en hommage à Hichem Miraoui, ressortissant tunisien, tué le 31 mai dernier à Puget-sur-Argens, dans le Var, dans des circonstances jugées violentes et racistes par ses proches.

Silencieux, vĂȘtus de blanc, les participants ont dĂ©filĂ© dans le calme mais avec dĂ©termination, rĂ©clamant vĂ©ritĂ© et justice. Des pancartes dĂ©nonçaient le racisme, l’impunitĂ©, le silence mĂ©diatique, et appelaient Ă  ne pas laisser ce drame sombrer dans l’oubli. «Justice pour Hichem», «Stop au racisme», ou encore «Pas un de plus», pouvait-on lire sur les banderoles.

ÂgĂ© de 46 ans, Hichem Miraoui Ă©tait coiffeur Ă  Puget-sur-Argens. Il a Ă©tĂ© mortellement agressĂ©, dans ce qui semble ĂȘtre, selon ses proches, un acte motivĂ© par la haine raciale. «Il a Ă©tĂ© ciblĂ© parce qu’il Ă©tait arabe, tout simplement. Ce genre d’agression ne tombe pas du ciel, elle s’inscrit dans un climat de racisme latent», dĂ©nonce une manifestante.

Le salon de coiffure oĂč Miraoui travaillait fleuri par des inconnus.  

La marche de Marseille, organisĂ©e Ă  l’initiative de collectifs citoyens et antiracistes, prĂ©cĂšde un autre rassemblement prĂ©vu ce dimanche Ă  15h, Ă  Puget-sur-Argens mĂȘme, pour honorer la mĂ©moire de Hichem lĂ  oĂč il a perdu la vie.

Cette affaire suscite une vive Ă©motion dans les communautĂ©s tunisienne et maghrĂ©bine de France. Plusieurs voix appellent les autoritĂ©s françaises Ă  reconnaĂźtre le caractĂšre raciste du meurtre et Ă  mener une enquĂȘte transparente et rapide.

Djamal Guettala, Ă  Marseille.

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Regard des autres et hypocrisie sociale │ Le vrai mouton Ă  sacrifier  

08. Juni 2025 um 11:25

À chaque AĂŻd Al-Adha, la Tunisie se rĂ©veille au son du bĂȘlement des moutons, entre traditions, dettes et contradictions. Mais au-delĂ  du rituel, que sacrifions-nous rĂ©ellement ? Et si le vĂ©ritable mouton Ă  Ă©gorger Ă©tait notre attachement Ă  l’image, au regard des autres, Ă  des normes sociales vidĂ©es de leur substance ? (Ph. Ɠuvre de Olfa Jomaa).

Manel Albouchi

Le sacrifice d’Ibrahim de son fils unique, dans la tradition abrahamique, symbolise l’acte ultime de foi : renoncer Ă  ce que l’on croit possĂ©der, offrir ce que l’on aime Ă  Dieu, et se dĂ©tacher du monde matĂ©riel. Pourtant, dans la sociĂ©tĂ© tunisienne actuelle, ce rĂ©cit semble avoir Ă©tĂ© renversĂ© : on ne sacrifie plus pour Dieu, mais pour l’apparence. 

L’AĂŻd Al-Adha devient spectacle. On s’endette pour acheter un mouton, on se dispute en famille, on partage des photos sur les rĂ©seaux sociaux, mais on oublie souvent l’essentiel : le sens intĂ©rieur du sacrifice.  

Une hypocrisie collective bien rodĂ©e  

Socialement, ne pas acheter de mouton est vu comme une honte, un manquement, une «sortie du rang». L’enfant est conditionnĂ© dĂšs son plus jeune Ăąge Ă  associer fĂȘte, sang, viande et statut social.  

Dans cette mise en scĂšne collective, l’hypocrisie s’installe : on prie sans y croire, on sacrifie sans rĂ©flĂ©chir, on cĂ©lĂšbre sans aimer. Le Coran l’exprime clairement dans la sourate Al-Hujurat

 Ù‚Ű§Ù„ŰȘ Ű§Ù„ŰŁŰč۱ۧۚ ŰąÙ…Ù†Ű§ قل لم ŰȘŰ€Ù…Ù†ÙˆŰ§ ولكن Ù‚ÙˆÙ„ÙˆŰ§ ŰŁŰłÙ„Ù…Ù†Ű§ ÙˆÙ„Ù…Ű§ ÙŠŰŻŰźÙ„ Ű§Ù„Ű„ÙŠÙ…Ű§Ù† في Ù‚Ù„ÙˆŰšÙƒÙ… ÙˆŰ„Ù† ŰȘŰ·ÙŠŰčÙˆŰ§ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ÙˆŰ±ŰłÙˆÙ„Ù‡ Ù„Ű§ يلŰȘكم من ŰŁŰčÙ…Ű§Ù„ÙƒÙ… ŰŽÙŠŰŠŰ§ Ű„Ù† Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰșÙÙˆŰ± Ű±Ű­ÙŠÙ… 

«Les BĂ©douins ont dit: ‘‘Nous avons la foi.’’ Dis: ‘‘Vous n’avez pas encore la foi. Dites plutĂŽt: Nous nous sommes simplement soumis, car la foi n’a pas encore pĂ©nĂ©trĂ© dans vos cƓurs. Et si vous obĂ©issez Ă  Allah et Ă  Son messager, Il ne vous fera rien perdre de vos Ɠuvres.’’ Allah est Pardonneur et MisĂ©ricordieux.»

L’islam invite Ă  la sincĂ©ritĂ© intĂ©rieure, mais notre sociĂ©tĂ© cultive le conformisme. Le rite devient refuge contre la honte, non chemin vers le divin. 

L’habitus religieux   

Le sociologue Pierre Bourdieu nous Ă©claire avec le concept d’habitus religieux : un ensemble de dispositions intĂ©riorisĂ©es qui nous poussent Ă  agir «comme il faut»  (ÙƒÙ…Ű§ يلŰČم), souvent sans questionner le sens profond.

L’AĂŻd, dans cette perspective, est moins un acte de foi qu’un automatisme social. Le rite devient gestuelle apprise, inscrite dans les corps, transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration sans conscience.  

L’attachement comme prison 

L’AĂŻd Al-Adha rĂ©vĂšle une angoisse profonde : la peur de perdre l’appartenance. DerriĂšre le refus de s’affranchir du mouton, se cache un attachement archaĂŻque Ă  la sĂ©curitĂ© du groupe, au jugement parental intĂ©riorisĂ©, Ă  la peur du rejet. 

Selon John Bowlby, l’attachement est vital Ă  l’enfant, mais devient pathologique Ă  l’ñge adulte s’il n’est pas transcendu. L’adulte qui ne peut dire non au groupe, qui prĂ©fĂšre s’endetter plutĂŽt que de dĂ©plaire, n’est pas libre : il est prisonnier d’un lien infantile et il le transmet Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante. 

L’offrande intĂ©rieure  

Dans la tradition hĂ©braĂŻque, le mot «qorban» – Ś§ŚšŚ‘ŚŸ – souvent traduit par sacrifice, vient de la racine – ڧ-Śš-Ś‘ â€“ qui signifie Ù‚Ű±Űš se rapprocher. Le qorban est donc une offrande symbolique, un geste destinĂ© Ă  rapprocher l’humain de Dieu. Sa valeur numĂ©rique en hĂ©breu est 352 peut aussi ĂȘtre dĂ©composĂ© en 300 (Ś©  transformation) + 50 (Ś  passage, renaissance) + 2 (Ś‘ maison, dualitĂ© humain-divin) : le vĂ©ritable qorban est un dĂ©pouillement pour habiter l’essence. Le vrai sacrifice est celui du dĂ©sir de possession, pas celui du sang. 

Dans la symbolique chrĂ©tienne, l’«Agneau de Dieu» reprĂ©sente le don ultime, non pas pour satisfaire un rite, mais pour incarner l’amour divin. Ici encore, le sang n’est que symbole c’est le cƓur qui importe. 

L’acte du sacrifice prend tout son sens quand il est intĂ©riorisĂ©, vĂ©cu comme un renoncement sincĂšre de l’ego. Le vĂ©ritable sacrifice est celui de l’ego, et l’émancipation ne vient pas de la rĂ©pĂ©tition du rite, mais du dĂ©passement du Moi. 

La nĂ©cessitĂ© d’une rĂ©forme de sens  

Il est temps d’offrir Ă  nos enfants un autre rĂ©cit. Un rĂ©cit oĂč l’AĂŻd Al-Adha serait un moment de partage sobre, de priĂšre sincĂšre, de questionnement intĂ©rieur. OĂč l’on pourrait choisir de ne pas acheter de mouton, non par nĂ©gligence, mais par luciditĂ©. 

Un rĂ©cit oĂč le plus grand sacrifice serait celui de l’ego, du masque social, du besoin compulsif de plaire. 

L’islam est une voie de connaissance, pas une chorĂ©graphie sociale. Osons redonner du sens Ă  nos traditions, osons dire non Ă  la mise en scĂšne, osons dire oui Ă  l’authenticitĂ©. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Trois films tunisiens restaurés au festival Cinéma Ritrovato

08. Juni 2025 um 10:40

Trois Ɠuvres majeures du patrimoine cinĂ©matographique tunisien seront projetĂ©es au plus grand festival mondial dĂ©diĂ© aux archives cinĂ©matographiques et aux classiques restaurĂ©s : «Il Cinema Ritrovato», Ă  Bologne, en Italie.  Il s’agit de ‘‘L’Homme de cendres’’ de Nouri Bouzid, ‘‘La noce’’ du Nouveau Théùtre (Jalila Baccar, Fadhel Jaibi, Mohamed Driss, Habib Masrouki et Fadhel Jaziri), et le documentaire ‘‘CamĂ©ra arabe’’ de FĂ©rid Boughedir. (Ph. « L’homme de cendres Â» de Nouri Bouzid Â».)

C’est ce que rapporte l’association tunisienne CinĂ©-Sud Patrimoine, dirigĂ©e par le rĂ©alisateur Mohamed Challouf, qui explique que la restauration de ces films a Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă  la collaboration entre les producteurs tunisiens et les cinĂ©mathĂšques et archives europĂ©ennes, avec le soutien du ministĂšre tunisien des Affaires culturelles et l’activisme de l’association CinĂ©-Sud-Patrimoine.

Restauration complĂšte des images et du son

La restauration de l’un des plus importants classiques du cinĂ©ma tunisien, ‘‘La noce’’, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la Cinemateca Portuguesa de Lisbonne, qui a entrepris une restauration numĂ©rique et photochimique complĂšte des images et du son du film.

Outre le DCP 4K de ce film, qui sera projetĂ© au Festival de Bologne, la Cineteca de Lisboa offrira au Nouveau Film et Ă  la Tunisie une nouvelle copie 35 mm entiĂšrement restaurĂ©e. ‘‘La noce’’ sera projetĂ© Ă  Bologne le 27 juin en prĂ©sence de Jalila Baccar, reprĂ©sentante du cĂ©lĂšbre collectif Nouveau Théùtre, Ă  l’origine du film.

‘‘L’Homme de Cendre’’ de Nouri Bouzid, produit par Ahmed Baha Eddine Attia pour CinĂ©tĂ©lĂ©films, est une restauration sponsorisĂ©e par la Cinematek de Bruxelles et la Cineteca de Bologne. Ces deux organisations de premier plan, affiliĂ©es Ă  la FĂ©dĂ©ration internationale des archives du film (Fiaf), ont collaborĂ© pour donner un nouveau souffle Ă  cette Ɠuvre majeure du cinĂ©ma tunisien. La restauration est actuellement achevĂ©e au prestigieux laboratoire de restauration de films L’Immagine Ritrovato de Bologne, en vue de la premiĂšre mondiale le 22 juin au CinĂ©ma Ritrovato de Bologne.

Le documentaire ‘‘CamĂ©ra arabe’’ de FĂ©rid Boughedir a Ă©tĂ© restaurĂ© par la CinĂ©mathĂšque du Centre national du cinĂ©ma (CNC) en France, grĂące notamment au soutien de sa directrice des collections, BĂ©atrice De Pastre, qui avait dĂ©jĂ  restaurĂ© le documentaire ‘‘CamĂ©ra d’Afrique’’, autre film du rĂ©alisateur et historien du cinĂ©ma arabe et africain. ‘‘CamĂ©ra d’Afrique’’ a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© il y a quelques annĂ©es Ă  Cannes Classics et, cette annĂ©e, ‘‘CamĂ©ra arabe’’ sera prĂ©sentĂ© en premiĂšre mondiale dans sa version restaurĂ©e Ă  Bologne le 24 juin, en prĂ©sence de FĂ©rid Boughedir.

Mohamed Challouf : «ProtĂ©ger ce qui nous raconte»

«Convaincus que la prĂ©servation du patrimoine culturel est un acte de souverainetĂ© et de transmission, nous avons créé une structure associative pour contribuer activement Ă  la sauvegarde du patrimoine cinĂ©matographique national, arabe et africain», Ă©crit Challouf, affirmant que «prĂ©server ces Ɠuvres, c’est protĂ©ger ce qui nous raconte, nous dĂ©finit et nous inspire. C’est aussi affirmer notre identitĂ© collective et renforcer le rayonnement culturel de la Tunisie Ă  l’échelle rĂ©gionale et internationale.» «Chaque film patrimonial restaurĂ© a la formidable opportunitĂ© de connaĂźtre une nouvelle vie et de rencontrer de nouvelles gĂ©nĂ©rations de spectateurs. La sortie de ces films 40 ou 50 ans plus tard, en version numĂ©rique 2K ou 4K, reprĂ©sente une excellente occasion pour le public d’aujourd’hui de renouer avec sa culture et son patrimoine», poursuit le rĂ©alisateur.

La prĂ©sence de ‘‘La Noce’’, ‘‘L’Homme de cendres’’ et ‘‘Camera arabe’’ au CinĂ©ma Ritrovato de Bologne honore le cinĂ©ma tunisien et offre Ă  ces films une formidable opportunitĂ© d’ĂȘtre vus et redĂ©couverts par des centaines de programmateurs de films historiques de tous les continents, ouvrant ainsi les portes d’une partie de notre patrimoine cinĂ©matographique Ă  la rencontre des cinĂ©philes du monde entier.

L’Ɠuvre de CinĂ©-Sud Patrimoine

CinĂ©-Sud Patrimoine Ɠuvre depuis plusieurs annĂ©es Ă  la prĂ©servation, la restauration et la promotion du patrimoine cinĂ©matographique tunisien, arabe et africain. Au fil des ans, l’association a construit un solide rĂ©seau de coopĂ©ration avec plusieurs institutions europĂ©ennes prestigieuses : la Cinematek de Bruxelles, la Cinemateca Portuguesa de Lisbonne, la Cineteca de Toulouse, la Cineteca di Bologna et la Defa Stiftung de Berlin. Ces collaborations ont permis, grĂące au soutien du ministĂšre des Affaires culturelles et Ă  la sensibilitĂ© de certains producteurs privĂ©s, de restaurer de nombreuses Ɠuvres emblĂ©matiques de la mĂ©moire collective tunisienne, telles que ‘‘Les Baliseurs du dĂ©sert’’, ‘‘Viva la muerte’’, ‘‘Les dupes’’, ‘‘TraversĂ©e’’, ‘‘Le camp de Thiaroye’’, ‘‘L’ombre de la Terre’’,  â€˜â€˜H’mida’’ et ‘‘L’Homme de cendres’’.

Nombre de ces films ont Ă©tĂ© projetĂ©s dans de grands festivals internationaux tels que Venise, Cannes, Bologne, Lyon et bien d’autres, dĂ©montrant ainsi leur valeur patrimoniale et leur portĂ©e universelle.

Par ailleurs, depuis 2015, CinĂ©-Sud Patrimoine, avec le soutien du CNCI et de plusieurs partenaires internationaux, dont l’Institut culturel italien de Tunis, organise Ă  Sousse CinĂ©-MusĂ©e, le seul Ă©vĂ©nement en Afrique et dans le monde arabe entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  la promotion et Ă  la valorisation du patrimoine cinĂ©matographique tunisien et international.

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Tunisie │ Catalogue de la faune et de la flore du parc des Dghoumes

08. Juni 2025 um 10:03

L’Association tunisienne pour la faune sauvage (ATVS) vient de publier un catalogue prĂ©liminaire de la faune et de la flore du parc national des Dghoumes, dans le gouvernorat de Tozeur. Ce catalogue met en Ă©vidence la diversitĂ© des espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales recensĂ©es Ă  ce jour dans le parc, informe l’ATVS, prĂ©cisant qu’une version dĂ©finitive, actualisĂ©e et complĂšte sera disponible d’ici la fin de l’annĂ©e.

Ce travail est rĂ©alisĂ© en collaboration avec l’organisation britannique Marwell Wildlife, en coordination avec la Direction gĂ©nĂ©rale des forĂȘts (DGF) et le Commissariat rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole de Tozeur.

Dans le cadre de missions conjointes entre ATVS, la DGF et Marwell Wildlife, un programme de suivi de la faune sauvage a Ă©tĂ© lancĂ© dans le parc national des Dghoumes en janvier 2023. Dans ce cadre, plusieurs activitĂ©s de recensement des espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales prĂ©sentes dans le parc ont Ă©tĂ© menĂ©es par des Ă©quipes composĂ©es d’experts de l’ATVS.

Ces donnĂ©es prĂ©liminaires ont Ă©tĂ© illustrĂ©es dans ce catalogue, disponible en accĂšs libre sur le site web de l’association. Il constituera ainsi un outil prĂ©cieux pour les gestionnaires de sites et servira de rĂ©fĂ©rence aux chercheurs, aux gardes forestiers et Ă  toute personne impliquĂ©e dans la biodiversitĂ© du parc.

Une grande richesse écologique

Le parc national des Dghoumes, situĂ© dans le sud-ouest de la Tunisie, Ă  l’est du gouvernorat de Tozeur, est une zone naturelle d’une grande richesse Ă©cologique et culturelle, entiĂšrement dĂ©diĂ©e Ă  la conservation, du nom de la rĂ©gion des Dghoumes.

Bien que les premiĂšres propositions de crĂ©ation remontent aux annĂ©es 1980, les premiers travaux ont dĂ©butĂ© en fĂ©vrier 1995, dans le cadre du programme national du ministĂšre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques et du ministĂšre de l’Environnement.

Créé entre 1995 et 1999, le parc concentre depuis ses efforts sur la restauration de l’habitat, la protection de la faune et de la flore indigĂšnes, ainsi que la rĂ©introduction de la gazelle dorcas (Gazella dorcas), de l’oryx Ă  cornes de sabre (Oryx dammah) et de l’autruche d’Afrique du Nord (Struthio camelus camelus). Il est bordĂ© au nord par les chaĂźnes de montagnes qui marquent la frontiĂšre entre les gouvernorats de Tozeur et de Gafsa, au sud par le Chott El-Djerid, Ă  l’est par le gouvernorat de KĂ©bili et Ă  l’ouest par le village de Dghoumes. D’une superficie totale d’environ 8 000 hectares, le parc est divisĂ© en une zone montagneuse (3 000 hectares) au nord, avec une altitude moyenne de 370 mĂštres, une zone de piĂ©mont (3 800 hectares) qui forme la zone intermĂ©diaire entre les montagnes et le chott, connu localement sous le nom de «Chareb», et des zones de steppe salĂ©e au sud qui se confondent avec le chott El-Djerid (1 200 hectares).

RĂ©gĂ©nĂ©ration d’espĂšces locales

La végétation comprend des espÚces typiques de montagne, des communautés végétales steppiques et des plantes halophytes (tolérantes au sel) autour du chott.

Une attention particuliĂšre a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration d’espĂšces locales telles que l’Acacia raddiana, grĂące Ă  des interventions de conservation des sols et de reboisement. Ces initiatives ont progressivement restaurĂ© la vĂ©gĂ©tation de la zone, favorisant ainsi les communautĂ©s vĂ©gĂ©tales sahariennes.

Le parc abrite plus de 20 espĂšces de mammifĂšres et une avifaune diversifiĂ©e, avec plus de 50 espĂšces d’oiseaux rĂ©sidents et migrateurs recensĂ©es. Environ 16 espĂšces de reptiles ont Ă©galement Ă©tĂ© recensĂ©es dans le parc.

Le parc national de Dghoumes constitue un excellent exemple de restauration des steppes sĂšches.

Consulter le catalogue sur le web.

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Vient de paraütre │ ‘‘Les barbares, mes intimes’’ de Ghassan Zaqtane

08. Juni 2025 um 09:33

La Maison de la poésie RhÎne-Alpes, qui publie la revue de poésie Bacchanales, édite un numéro hors-série, consacré à un recueil du poÚte palestinien, Ghassan Zaqtane, traduit par le poÚte marocain, Abdellatif Laùbi.

L’ouvrage, ‘‘Les Barbares, mes intimes’’ est une Ă©dition bilingue, aĂ©rĂ©e, soigneusement imprimĂ©e, regroupant des poĂšmes, Ă  la teneur essentielle, sans fioritures de langage, portant la blessure de la terre et des ĂȘtres, opposant Ă  la mort, la beautĂ© des choses simples, attaches de rĂ©silience Ă  l’innommable oppression.

La poĂ©sie de Ghassan Zaqtane est loin du discours manifeste, de la parole faite propagande, elle Ă©merge comme un perce-neige dans la froidure de notre humanitĂ© coupable. Sa dimension mĂ©taphorique l’élĂšve Ă  l’écriture du quotidien dans une nostalgie forte, entre amour, douleur et espoir.

Par cette traduction, Abdellatif LaĂąbi poursuit son pĂ©riple dans l’effort Ă  rapprocher la poĂ©sie palestinienne du public de langue française. La poĂ©sie palestinienne constitue souvent un paysage humain qui dĂ©joue la volontĂ© de dĂ©figurer le droit des Palestiniens Ă  avoir une vie digne et libre comme tous les peuples.

Aussi faut-il saluer la revue Bacchanales d’aider Ă  desserrer l’étau et porter, par cet ouvrage, le poĂšme, ce qui contribue Ă  la clarification.

Ghassan Zaqtane, est nĂ© en 1954 Ă  Bayt Jala, prĂšs de BethlĂ©em, oĂč sa famille s’esr rĂ©fugiĂ©e en 1948. Il a vĂ©cu au camp d’Al-Karamah puis en Jordanie, au Liban, au YĂ©men du Sud, en Syrie et en Tunisie. Il est rentrĂ© en Palestine en 1994 oĂč il vit. Il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une figure marquante de la littĂ©rature palestinienne actuelle. Il est parmi les poĂštes invitĂ©s par Le MarchĂ© de la poĂ©sie et La Maison de la poĂ©sie Ă  Paris au mois de juin 2025.

Tahar Bekri

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Seul sur le chemin de la maison

Mon pays dénué de pays

Seul sur le chemin vers le foyer

Son verger est derriĂšre lui

Ainsi que les oiseaux

Qui ont bu l’eau des ablutions

La poussiĂšre l’a quittĂ©e, et le vent

Il a connu le froid

Des étrangers de passage cruels

Des bergers prophĂštes

Et il est restĂ© lĂ  au bord de l’univers

Blanc, blanc

Blanc dans le rĂȘve

Sans penser Ă  mal

Trad. par Abdellatif  LĂąabi

« Les barbares, mes intimes Â», Ed. La Maison de la poĂ©sie RhĂŽne-Alpes, Saint-Martin d’HĂšres, 2025, 105 p. 17 euros.

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Ukraine │ Le risque d’une riposte nuclĂ©aire russe est rĂ©el

08. Juni 2025 um 09:05

La Russie considĂšre que Volodymyr Zelenski a dĂ©passĂ© toutes les lignes rouges en attaquant ses bases aĂ©riennes, lors d’une opĂ©ration menĂ©e par l’armĂ©e ukrainienne Ă  l’aide de drones, le 1er juin 2025. Moscou a publiĂ© une dĂ©claration qualifiant l’opĂ©ration â€˜â€˜Toile d’araignĂ©e’’ d’attaque terroriste, atteignant des cibles militaires jusqu’en SibĂ©rie et dans la rĂ©gion de l’Amour, Ă  la frontiĂšre avec la Chine. Selon une enquĂȘte du Washington Post, appuyĂ©e par des vidĂ©os et images satellites, au moins 13 appareils ont bel et bien Ă©tĂ© endommagĂ©s. (Ph. Quatre Tu-95 dĂ©truits Ă  la suite de l’opĂ©ration «Toile d’araignĂ©e» du SBU sur la base aĂ©rienne de BelaĂŻa / Le chef du service de sĂ©curitĂ© d’Ukraine Vassyl Maliouk avec des plans et photos de bases aĂ©riennes russes).

Habib Glenza, Ă  Lodz, Pologne.

Au cours d’un entretien tĂ©lĂ©phonique avec son homologue amĂ©ricain, Donald Trump, Vladimir Poutine a laissĂ© entendre qu’aprĂšs ces attaques, les chances d’une paix durable s’amenuisent tant que Zelenski sera Ă  la tĂȘte d’un Etat qualifiĂ© de «terroriste».

Lors de cet entretien, le prĂ©sident russe, qui affectionne les symboles historiques, a comparĂ© l’opĂ©ration ‘‘Toile d’araignĂ©e’’ Ă  l’attaque japonaise contre la base de la marine amĂ©ricaine de Pearl Harbor Ă  HawaĂŻ en 1941, rappelant ainsi Ă  son homologue amĂ©ricain que c’est suite cette attaque, que les Etats-Unis se sont dĂ©cidĂ©s Ă  utiliser la bombe nuclĂ©aire contre le Japon, Ă  Hiroshima et Nagasaki, allusion limpide au droit de la Russie de riposter, en utilisant des bombes nuclĂ©aires dites «tactiques».   

S’exprimant aprĂšs son entretien tĂ©lĂ©phonique avec Poutine, Trump a dĂ©clarĂ© : «Le prĂ©sident Poutine a dit trĂšs clairement et trĂšs fermement qu’il estimait devoir rĂ©pondre aux rĂ©centes attaques contre les aĂ©rodromes».

Une guerre existentielle pour la Russie

Selon The Kyiv Independent, certains commentateurs russes, favorables Ă  la guerre, ont affirmĂ© que le Kremlin devrait riposter Ă  l’opĂ©ration ‘‘Toile d’araignĂ©e’’ en lançant une attaque nuclĂ©aire contre les aĂ©rodromes des pays de l’Otan. La menace n’est pas anodine, et le risque est rĂ©el.

En effet, ceux qui connaissent la tĂ©nacitĂ© montrĂ©e par les Russes durant la seconde guerre mondiale dans leur guerre contre les Nazis allemands savent qu’il n’y aura pas de paix entre la Russie et l’Ukraine des «banderas nĂ©o-nazis», selon la terminologie russe, poussĂ©e par l’Occident, et tout particuliĂšrement par l’Angleterre, l’Allemagne et la France, qui soutiennent son effort de guerre.  

On sait que la guerre en Ukraine est existentielle pour la Russie qui ne permettra jamais la prĂ©sence de l’Otan Ă  ces frontiĂšres directes. De son cĂŽtĂ©, l’Occident cherche, Ă  tout prix, Ă  gagner cette guerre, qui ne prendra fin que lorsque l’Ukraine aura capitulĂ© oĂč lorsque la Russie aura utilisĂ© la bombe atomique. C’est la crainte que l’on devrait avoir, et pas seulement en Europe de l’Est, qui est aujourd’hui sur un volcan, en raison de l’enlisement des deux parties dans une logique de guerre totale.

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Coupe du Monde des Clubs (4-4) │ Comment la Fifa finance-t-elle le tournoi ?

08. Juni 2025 um 08:10

La Fifa, anticipant un immense intĂ©rĂȘt pour la Coupe du Monde des Clubs, Ă  laquelle la Tunisie sera reprĂ©sentĂ©e par l’EspĂ©rance de Tunis, avait initialement budgĂ©tĂ© des milliards de dollars de recettes. Mais les diffuseurs et les sponsors – les deux principales sources de revenus potentiels – Ă©taient tiĂšdes. Les nĂ©gociations avec Apple ont Ă©chouĂ©. À l’approche du tirage au sort, aucun partenaire tĂ©lĂ©visuel n’avait Ă©tĂ© annoncĂ©. Et les sponsors commençaient tout juste Ă  apparaĂźtre. Mais en dĂ©cembre, la Fifa a annoncĂ© que DAZN avait acquis les droits de diffusion mondiaux.

Deux personnes au courant de l’affaire ont confirmĂ© que la transaction s’élevait Ă  environ un milliard de dollars, soit le mĂȘme montant que celui investi par le fonds souverain saoudien dans DAZN deux mois plus tard. Et qui a permis Ă  la Coupe du Monde des Clubs 2025 d’avoir lieu.

Les billets sont disponibles via la Fifa et Ticketmaster. Mais Ă  l’approche du match d’ouverture, il en reste beaucoup pour la plupart des matchs. Face Ă  une demande relativement faible, la Fifa a rĂ©duit le prix des billets pour la plupart des matchs, parfois de plus de 50%.

Alors, la Coupe du Monde des Clubs sera-t-elle un Ă©vĂ©nement majeur ?

C’est possible. À bien des Ă©gards, elle devrait l’ĂȘtre. Mais la plupart des experts s’attendent Ă  ce que l’édition 2025 soit un mĂ©lange d’animations, de contretemps, de stades pleins et de ratĂ©s.

MĂȘme un mĂ©lange de situations devrait suffire Ă  relancer la Coupe du Monde des Clubs et Ă  la placer sur la voie du succĂšs en 2029 et au-delĂ . (Elle pourrait revenir aux États-Unis en 2029.)

Calendrier complet du tournoi

Le programme complet est disponible ci-dessous. Tous les coups d’envoi sont indiquĂ©s en heure de l’Est des États-Unis.

Samedi 14 juin

20h — Inter Miami vs. Al Ahly — Hard Rock Stadium (Miami Gardens, Floride).

Dimanche 15 juin

12h — Bayern Munich vs. Auckland City — TQL Stadium (Cincinnati).

15h — PSG vs. AtlĂ©tico Madrid — Rose Bowl (Pasadena, Californie)

18h — Palmeiras vs. Porto — MetLife Stadium (East Rutherford, New Jersey)

22h — Seattle Sounders vs. Botafogo — Lumen Field (Seattle)

Lundi 16 juin

15h — Chelsea vs. LAFC — Mercedes-Benz Stadium (Atlanta)

18h — Boca Juniors vs. Benfica — Hard Rock Stadium (Miami Gardens, Floride)

21h — Flamengo vs EspĂ©rance de Tunis — Lincoln Financial Field (Philadelphie). Le 17 juin Ă  2h heure tunisienne.  

Mardi 17 juin

12h — Fluminense vs Borussia Dortmund — MetLife Stadium (East Rutherford, New Jersey)

15h — River Plate vs Urawa Reds — Lumen Field (Seattle)

18h — Ulsan vs Mamelodi Sundowns — Inter&Co Stadium (Orlando)

21h — Monterrey vs Inter Milan — Rose Bowl (Pasadena, Californie)

Mercredi 18 juin

12h — Manchester City vs Wydad — Lincoln Financial Field (Philadelphie)

15h — Real Madrid vs Al Hilal — Hard Rock Stadium (Miami Gardens, Floride)

18h — Pachuca vs RB Salzburg — TQL Stadium (Cincinnati)

21h — Al Ain vs Juventus — Audi Field (Washington, D.C.)

Jeudi 19 juin

12h — Palmeiras vs. Al Ahly — MetLife Stadium (East Rutherford, New Jersey)

15h — Inter Miami vs. Porto — Mercedes-Benz Stadium (Atlanta)

18h — Seattle Sounders vs. AtlĂ©tico Madrid — Lumen Field (Seattle)

21h — PSG vs. Botafogo — Rose Bowl (Pasadena, Californie)

Vendredi 20 juin

12h — Benfica vs. Auckland City — Inter&Co Stadium (Orlando)

14h — Flamengo vs. Chelsea — Lincoln Financial Field (Philadelphie)

18h — LAFC vs. ES Tunis — GEODIS Park (Nashville). A 23 h heure tunisienne.

21h — Bayern Munich – Boca Juniors — Hard Rock Stadium (Miami Gardens, Floride)

Samedi 21 juin

12h — Mamelodi Sundowns – Borussia Dortmund — TQL Stadium (Cincinnati)

15h — Inter Milan – Urawa Reds — Lumen Field (Seattle)

18h — Fluminense – Ulsan — MetLife Stadium (East Rutherford, New Jersey)

21h — River Plate – Monterrey — Rose Bowl (Pasadena, Californie)

Dimanche 22 juin

12h — Juventus – Wydad — Lincoln Financial Field (Philadelphie)

15h — Real Madrid – Pachuca — Bank of America Stadium (Charlotte)

18h — RB Salzburg – Al Hilal — Audi Field (Washington, D.C.)

21h — Manchester City – Al Ain — Mercedes-Benz Stadium (Atlanta).

Lundi 23 juin

15h — AtlĂ©tico Madrid – Botafogo — Rose Bowl (Pasadena, Californie)

15h — Seattle Sounders – PSG — Lumen Field (Seattle)

21h — Inter Miami – Palmeiras — Hard Rock Stadium (Miami Gardens, Floride)

21h — Porto – Al Ahly — MetLife Stadium (East Rutherford, New Jersey)

Mardi 24 juin

15h — Benfica – Bayern Munich — Bank of America Stadium (Charlotte)

15h — Auckland City – Boca Juniors — GEODIS Park (Nashville)

21h — LAFC – Flamengo — Camping World Stadium (Orlando)

21h — ES Tunis – Chelsea — Lincoln Financial Field (Philadelphie). Le 25 juin à 2h heure tunisienne.

Mercredi 25 juin

15h — Borussia Dortmund – Ulsan — TQL Stadium (Cincinnati)

15h — Mamelodi Sundowns – Fluminense — Hard Rock Stadium (Miami Gardens, Floride)

21h — Urawa Reds – Monterrey — Rose Bowl (Pasadena, Californie) 21h — Inter Milan – River Plate — Lumen Field (Seattle)

Jeudi 26 juin

15h — Juventus – Manchester City — Camping World Stadium (Orlando)

15h — Wydad – Al Ain — Audi Field (Washington, D.C.)

21h — Al Hilal – Pachuca — Geodis Park (Nashville) 21h — RB Salzburg – Real Madrid — Lincoln Financial Field (Philadelphie)

D’aprĂšs Yahoo Sports.  

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Gaza │ Rima Hassan et Greta Thunberg dĂ©fient le blocus israĂ©lien

08. Juni 2025 um 07:09

Une flottille civile partie d’Europe est en route vers Gaza. À son bord, deux figures qui dĂ©chaĂźnent passions et polĂ©miques : la militante Ă©cologiste suĂ©doise Greta Thunberg, et la nouvelle dĂ©putĂ©e europĂ©enne franco-palestinienne Rima Hassan. Leur objectif : acheminer une aide humanitaire d’urgence aux civils gazaouis, dans un territoire ravagĂ© par 8 mois de guerre et plus de 18 ans de blocus. Leur dĂ©marche, pacifique mais hautement politique, fait ressurgir des questions fondamentales sur la responsabilitĂ© internationale, la mĂ©moire des peuples, et la lĂ©gitimitĂ© de la dĂ©sobĂ©issance face au silence des dirigeants politiques, qui se font complice du gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par IsraĂ«l contre les Palestiniens.

Djamal Guettala

Partie du port italien de Catane, la flottille baptisĂ©e Madleen transporte plusieurs tonnes de produits et matĂ©riels de premiĂšre nĂ©cessitĂ© : du lait pour enfant, des kits mĂ©dicaux, des filtres Ă  eau, des vivres. Mais ce que redoutent les autoritĂ©s israĂ©liennes n’est pas tant la cargaison que la charge symbolique de cette traversĂ©e.

Dans un contexte de guerre oĂč Gaza est coupĂ©e du monde, tout accĂšs maritime devient un enjeu politique. En cela, le Madleen n’est pas un navire comme les autres : il veut forcer les regards, et peut-ĂȘtre ouvrir une brĂšche dans l’indiffĂ©rence.

Une Méditerranée qui relie les résistances

Greta Thunberg, dĂ©jĂ  connue pour avoir traversĂ© l’Atlantique Ă  la voile pour dĂ©noncer l’inaction climatique, assume ici un autre combat : celui du droit humanitaire.

Quant Ă  Rima Hassan, juriste de formation, militante des droits palestiniens et nouvelle Ă©lue europĂ©enne, elle revendique un acte de prĂ©sence. Fille de rĂ©fugiĂ©s palestiniens nĂ©e dans un camp en Syrie, elle explique : «Ce que nous faisons n’est pas illĂ©gal. Ce qui est illĂ©gal, c’est d’affamer un peuple en toute impunitĂ©.»

Leur action rĂ©sonne avec force dans l’espace euro-mĂ©diterranĂ©en. Elle s’inscrit dans une histoire plus large, oĂč les sociĂ©tĂ©s civiles du Nord et du Sud – du Maghreb Ă  l’Europe – refusent de rester complices par le silence officiel des grands de ce monde.

IsraĂ«l menace, l’équipage persiste

Alors que le Madleen approche de la zone maritime interdite imposĂ©e par IsraĂ«l au large de Gaza, les tensions s’exacerbent. Des drones militaires israĂ©liens ont Ă©tĂ© aperçus au-dessus de la flottille. Le gouvernement israĂ©lien, par la voix de porte-parole de Tsahal, a prĂ©venu : tout navire s’approchant de Gaza sera considĂ©rĂ© comme une «menace Ă  la sĂ©curitĂ© nationale».

L’équipage, composĂ© de douze humanitaires et militants venus d’Espagne, de NorvĂšge, de SuĂšde et de France, reste dĂ©terminĂ©. «Nous sommes en eaux internationales. Notre mission est pacifique. Nous irons jusqu’au bout, sauf si on nous arrĂȘte par la force», explique un membre de la coalition Freedom Flotilla, Ă  l’origine de cette action.

Gaza entre blocus et abandon

Depuis le dĂ©but de l’offensive israĂ©lienne sur Gaza en octobre 2023, plus de 54 000 morts et plus de 125.000 blessĂ©s palestiniens sont Ă  dĂ©plorer (au 5 juin 2025), selon les chiffres du ministĂšre de la SantĂ© Ă  Gaza. La situation humanitaire est qualifiĂ©e de «catastrophique» par les ONG internationales. L’acheminement de l’aide par voie terrestre est soumis Ă  des blocages, des inspections arbitraires, voire des destructions. C’est dans ce contexte que la mer redevient un canal d’accĂšs
 mais aussi un théùtre de confrontation.

En choisissant de naviguer Ă  contre-courant des logiques d’enfermement, cette flottille rĂ©active une mĂ©moire mĂ©diterranĂ©enne : celle d’une mer qui a longtemps reliĂ© les peuples, avant de devenir un espace de fermeture, de surveillance, de naufrages et de frontiĂšres meurtriĂšres.

Et dans le monde arabe ?

La dĂ©marche de Greta Thunberg et Rima Hassan soulĂšve aussi une question inconfortable pour les opinions publiques du monde arabe : pourquoi faut-il que ce soient des voix europĂ©ennes, parfois isolĂ©es, qui s’exposent ainsi, quand tant de gouvernements arabes se contentent de protestations verbales ou de calculs gĂ©opolitiques ? Ce n’est pas une accusation, mais un constat douloureux. Les peuples, eux, continuent d’exprimer leur solidaritĂ© : Ă  Tunis, Ă  Alger, Ă  Rabat ou au Caire, des comitĂ©s citoyens suivent avec attention la progression du navire.

En mer, les vents sont incertains. Mais sur le rivage, une certitude Ă©merge : Gaza n’est pas seule. Et face aux barbelĂ©s invisibles du blocus, ce sont parfois de simples voiles civiles qui portent le plus loin la parole des opprimĂ©s.

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Le poĂšme du dimanche | ‘‘GaietĂ©s lyriques’’ de Georges Perros

08. Juni 2025 um 06:34

Georges Perros, est poÚte, écrivain et comédien. Sa poésie est attentive aux choses quotidiennes et ordinaires.

NĂ© Ă  Paris en 1923, aprĂšs des activitĂ©s dans le théùtre, il quitte Paris en 1959, pour s’installer Ă 

Douarnenez, en Bretagne, et s’adonner Ă  sa passion, la crĂ©ation littĂ©raire.

Lecteur chez Gallimard, il publie parallĂšlement son Ɠuvre. Paraissent ainsi, son premier livre, Papiers, en 1961, oĂč il rĂ©unit notes, aphorismes, rĂ©flexions, PoĂšmes bleus, Papiers collĂ©s I et II, Une vie ordinaire


Sa poĂ©sie, attentive aux choses quotidiennes et ordinaires, se distingue par une Ă©criture limpide, sans fioritures rhĂ©toriques ou langagiĂšres, avec distance, parfois reprend une forme traditionnelle comme le sonnet ou l’utilisation de la rime. Mais elle va droit Ă  l’essentiel.

Il décÚde en 1978.

Tahar Bekri

Riviùre, d’un amour que j’eus

Vous possédez toute innocence

Volupté fraßcheur innocence

Votre malice. Quand je pense

Au dur galet virevoltant

– Il est dans mon cƓur maintenant –

Qui fit obstacle Ă  ma jeunesse

J’ai bĂ©nis toute maladresse

Et je souris. Ce n’était rien

Qu’un filet d’eau qui coule, loin

De la mer, folle amertume

Ce n’était rien, mais qu’elle fume

Longtemps ; l’aube des premiers jours.

Espadrilles, belles amours.

PoÚmes bleus, 1962, Poésie/Gallimard, 2019.

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Tunisie-Tourisme │ Une saison prometteuse, oui mais
  

07. Juni 2025 um 13:01

«La saison touristique 2025 s’annonce prometteuse», a dĂ©clarĂ© Mohamed Mehdi Houas, directeur gĂ©nĂ©ral de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Ă  la radio Diwan FM, notant que plus de 3,4 millions de touristes sont arrivĂ©s en Tunisie du 1er janvier au 31 mai 2025, soit une hausse de 10,2% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024. Sauf que ces chiffres, s’ils sont bons Ă  prendre, ne doivent pas cacher Ă  nos yeux les faiblesses chroniques de notre tourisme.

«Si nous maintenons ce rythme de croissance, nous pouvons raisonnablement espérer atteindre notre objectif de 11 millions de visiteurs cette année contre 10,26 millions en 2024», a poursuivi M. Houas, se disant optimiste quant à la dynamique actuelle et soulignant que cette évolution positive confirme la validité des efforts déployés pour dynamiser le secteur.

Le DG de l’ONTT a Ă©galement soulignĂ© la volontĂ© de ne pas se limiter Ă  une approche basĂ©e sur le volume. «Nous misons Ă  la fois sur la quantitĂ© et sur la qualitĂ©. Nous travaillons Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© des services dans les hĂŽtels et l’expĂ©rience touristique globale», a-t-il dĂ©clarĂ©, sachant que les services restent le talon d’Achille de l’hĂŽtellerie tunisienne.

D’un point de vue Ă©conomique, les rĂ©sultats sont Ă©galement encourageants. En 2024, le chiffre d’affaires du tourisme a atteint 7,5 milliards de dinars (environ 2,21 milliards d’euros).

Cette annĂ©e, avec la perspective de 11 millions de visiteurs, ce chiffre pourrait dĂ©passer 8 milliards de dinars (2,35 milliards d’euros). C’est bon Ă  prendre, mais il n’y a pas de quoi pavoiser, car ce chiffre restera en-dessous de ceux qui seront rĂ©alisĂ©s par les concurrents directs de la Tunisie au sud de la MĂ©diterranĂ©e (et ne parlons pas des EuropĂ©ens), Ă  savoir le Maroc, l’Egypte et la Jordanie, que notre pays dĂ©passait largement dans les annĂ©es 1980-1990 en termes d’entrĂ©es et de recettes.

C’est que ces pays ont beaucoup dĂ©veloppĂ© leur offre touristique au cours des dix derniĂšres annĂ©es alors que la Tunisie est restĂ©e portĂ©e sur le tourisme balnĂ©aire bon marchĂ© et la formule peu rentable du all inclusive qui sert davantage les intĂ©rĂȘts des tours opĂ©rateurs Ă©trangers que ceux de la destination elle-mĂȘme. Et cette rĂ©alitĂ© ne semble pas devoir changer de sitĂŽt, les autoritĂ©s et les hĂŽteliers restant peu rĂ©ceptifs aux critiques qui leur sont adressĂ©es depuis plusieurs annĂ©es Ă  ce sujet. Ils semblent attachĂ©s Ă  de vieilles habitudes qui pĂ©nalisent l’activitĂ© touristique dans le pays et bradent ses atouts.

I. B.

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La Tunisie se joint à la «Marche mondiale vers Gaza»

07. Juni 2025 um 12:31

Une caravane humanitaire tunisienne, baptisĂ©e «Convoi de la RĂ©silience», partira lundi prochain, 9 juin 2025, du port de La Goulette, Ă  Tunis, pour rejoindre la bande de Gaza via la Libye et l’Égypte.

L’initiative est promue par la Coordination conjointe pour la Palestine et s’inscrit dans le cadre de la «Marche mondiale vers Gaza», une mobilisation internationale impliquant des militants de plus de 30 pays, pour rĂ©clamer la fin du siĂšge israĂ©lien du territoire palestinien occupĂ© et l’ouverture de couloirs humanitaires.

Le convoi transportera des produits essentiels, notamment des mĂ©dicaments et de la nourriture, destinĂ©s Ă  la population palestinienne. Parmi les participants figurent des bĂ©nĂ©voles, des mĂ©decins et des avocats tunisiens, avec le soutien d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile et de syndicats comme l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT), qui a qualifiĂ© cette initiative de «devoir moral» et d’acte de solidaritĂ© concrĂšte.

Selon les organisateurs, la caravane se joindra Ă  d’autres dĂ©lĂ©gations internationales qui convergeront vers le point de passage de Rafah, Ă  la frontiĂšre entre l’Égypte et Gaza, pour manifester pacifiquement et rĂ©clamer l’ouverture de couloirs humanitaires.

La «Marche mondiale vers Gaza», dont l’arrivĂ©e a Gaza est prĂ©vue le 15 juin courant, reprĂ©sente une rĂ©ponse de la sociĂ©tĂ© civile internationale Ă  l’inaction des gouvernements face Ă  la crise humanitaire dans la bande de Gaza.

Le dĂ©part du convoi de La Goulette est un signe supplĂ©mentaire de l’engagement de la sociĂ©tĂ© civile tunisienne Ă  soutenir la cause palestinienne et Ă  promouvoir des actions concrĂštes contre le siĂšge de Gaza, ont dĂ©clarĂ© les organisateurs.

I. B.

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Pour les AmĂ©ricains, la guerre asymĂ©trique contre les Houthis est devenue un cas d’école

07. Juni 2025 um 11:16

Le Wall Street Journal a publiĂ© une enquĂȘte consacrĂ©e au conflit qui a eu lieu au YĂ©men et en mer Rouge entre la marine amĂ©ricaine et le groupe Ansar Allah (Houthis) avant que les deux camps ne concluent un accord de cessez-le-feu dĂ©but mai grĂące Ă  une mĂ©diation omanaise. Cette guerre asymĂ©trique avec ses affrontements entre une armĂ©e rĂ©guliĂšre et un acteur non Ă©tatique en l’occurrence un groupe armĂ© est devenue un cas d’école Ă  Ă©tudier pour les AmĂ©ricains. (Ph. À bord de l’USS Harry S. Truman en fĂ©vrier 2025 en mer Rouge).

Imed Bahri

L’enquĂȘte indique que les responsables amĂ©ricains analysent actuellement ce conflit afin de dĂ©terminer comment cet adversaire coriace leur a posĂ© sĂ©rieusement problĂšme et a pu dĂ©fier la meilleure flotte du monde en rĂ©fĂ©rence au porte-avions USS Harry S. Truman. Ce jour-lĂ , un F/A-18 Super Hornet amĂ©ricain tentait d’atterrir sur le porte-avions Truman en mer Rouge mais l’appareil d’une valeur de 67 millions de dollars a dĂ©rapĂ© hors de la piste du porte-avions et a coulĂ© dans l’eau.

Les Houthis, qui ont une autre version, ont indiquĂ© avoir abattu l’avion de chasse. Il s’agissait du troisiĂšme avion perdu en moins de cinq mois.

Selon le WSJ, les Houthis se sont rĂ©vĂ©lĂ©s ĂȘtre un adversaire Ă©tonnamment redoutable s’engageant dans les batailles les plus fĂ©roces menĂ©es par la marine amĂ©ricaine depuis la Seconde Guerre mondiale. Le journal ajoute que les Houthis ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de la prolifĂ©ration de missiles et de drones bon marchĂ© acquis auprĂšs de l’Iran, lançant des missiles balistiques antinavires. 

Un adversaire redoutable

Le WSJ rĂ©vĂšle qu’une trentaine de navires ont participĂ© Ă  des opĂ©rations de combat en mer Rouge entre fin 2023 et mai 2025, soit environ 10% de la flotte amĂ©ricaine en service actif. Durant cette pĂ©riode, les États-Unis ont bombardĂ© les Houthis de munitions d’une valeur d’au moins 1,5 milliard de dollars, selon un responsable amĂ©ricain.

Bien que la marine amĂ©ricaine ait rĂ©ussi Ă  dĂ©truire une partie importante de l’arsenal houthi, elle n’a pas Ă©tĂ© en mesure, comme l’affirme le journal, d’atteindre son objectif stratĂ©gique de rĂ©tablir la navigation en mer Rouge tandis que le groupe yĂ©mĂ©nite n’a pas cessĂ© de lancer rĂ©guliĂšrement des missiles sur IsraĂ«l.

Les dirigeants de l’armĂ©e et des membres du CongrĂšs amĂ©ricains ont commencĂ© Ă  examiner les faits entourant la campagne au YĂ©men afin d’en tirer les leçons. Ils craignent que le dĂ©ploiement militaire ait compromis l’état de prĂ©paration global des forces amĂ©ricaines.

Le Pentagone enquĂȘte lui aussi sur les accidents d’avions disparus et sur une collision distincte en mer Rouge impliquant le porte-avions Truman. Les rĂ©sultats sont attendus dans les prochains mois.

Selon le journal amĂ©ricain, le dĂ©ploiement de forces pour combattre les Houthis a eu pour consĂ©quence le retrait d’équipements militaires dĂ©ployĂ©s en Asie qui ont pour mission la dissuasion de la Chine et cela a Ă©galement retardĂ© les calendriers de maintenance des porte-avions. Les effets de ce dĂ©ploiement devraient se faire sentir pendant des annĂ©es.

MalgrĂ© cette usure et cet Ă©puisement, les responsables de la Marine estiment que leur combat contre les Houthis leur a apportĂ© une expĂ©rience inestimable et le conflit en mer Rouge est perçu au Pentagone comme un entraĂźnement avant un conflit potentiellement plus intense et plus complexe. 

En revanche, les Houthis ont acquis une puissance considĂ©rable depuis qu’ils ont pris le contrĂŽle de la majeure partie du pays il y a dix ans. Et le WSJ rapporte que, depuis le dĂ©but de la guerre dans la bande de Gaza, le groupe yĂ©mĂ©nite a commencĂ© Ă  attaquer les villes et les navires israĂ©liens transitant par la mer Rouge.

Les Houthis ont lancĂ© leur premiĂšre salve de drones et de missiles le 19 octobre 2023 contre l’USS Carney en mer Rouge pendant dix heures ce qui avait pris de court les marins Ă  bord.

Cette bataille est dĂ©crite comme l’une des plus intenses impliquant un navire de guerre amĂ©ricain depuis prĂšs d’un siĂšcle. Les Houthis n’ont pas seulement attaquĂ© mais ils ont aussi abattu plus d’une douzaine de drones et quatre missiles de croisiĂšre rapides.

Lorsque les Houthis ont menacĂ© d’intensifier leurs attaques, les responsables militaires amĂ©ricains ont rapidement rĂ©solu un problĂšme logistique. Les destroyers comme le Carney n’avaient pas participĂ© aux combats depuis prĂšs de deux semaines car ils faisaient la navette en MĂ©diterranĂ©e pour se rĂ©armer et les pays voisins craignaient de devenir eux-mĂȘmes des cibles des Houthis.

Sous le feu des Houthis

Le ministĂšre amĂ©ricain de la DĂ©fense a finalement rĂ©ussi Ă  utiliser un port en mer Rouge, ce qu’un responsable a dĂ©crit comme une avancĂ©e majeure car cela a permis aux navires de la marine amĂ©ricaine de se rĂ©approvisionner en armes sans avoir Ă  quitter le théùtre des opĂ©rations.

Le journal poursuit en expliquant que le rythme des opérations a pesé lourd sur la marine qui a dû rester en alerte 24 heures sur 24 car elle était constamment sous le feu des Houthis.

Par consĂ©quent, le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower n’a effectuĂ© qu’une seule brĂšve traversĂ©e au cours de sept mois de combats.

Bien que la marine amĂ©ricaine soit habituĂ©e Ă  opĂ©rer dans un environnement similaire dans le golfe Persique oĂč les forces iraniennes sont prĂ©sentes Ă  proximitĂ©, cependant dissuader des milices comme le groupe Ansar Allah au YĂ©men est plus difficile que de dissuader une armĂ©e conventionnelle soulignant que ces groupes sont devenus plus dangereux avec la prolifĂ©ration des missiles balistiques antinavires et des drones d’attaque.

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Football │ DĂ©faite logique de la Tunisie face au Maroc

07. Juni 2025 um 10:31

Les Aigles de Carthage se sont inclinĂ©s, en match amical, face aux Lions de l’Atlas, hier soir, vendredi 6 juin 2025, par 2 buts Ă  0. En toute logique. Le score aurait pu ĂȘtre encore plus corsĂ© en faveur des Marocains qui s’étaient montrĂ©s plus entreprenants et ont dominĂ© la rencontre en long et en large.  

Les protégés de Walid Regragui étaient, il est vrai, mieux armés techniquement et physiquement, gagnaient pratiquement tous les duels, dominaient dans tous les compartiments du jeu et monopolisaient le ballon, créant de nombreuses occasions de buts non transformées en premiÚre mi-temps.

Les Tunisiens, qui se contentaient de dĂ©fendre et de repousser le ballon Ă  qui mieux mieux, incapables qu’ils Ă©taient de construire le jeu ou de mener des contre-attaques dignes de ce nom, ce que le dispositif tactique mis en place par le coach Sami Trabelsi prĂ©voyait, prĂ©somptueusement. Que de dĂ©chets techniques ! Que de balles offertes Ă  l’adversaire ! Que de passivitĂ© et de naĂŻvetĂ© dans les duels !

Il a fallu aussi que Ali Abdi, censĂ© ĂȘtre l’un des piliers de l’équipe, y mette du sien pour faire perdre les siens, en se jetant carrĂ©ment – comme un vulgaire dĂ©butant – dans la surface de rĂ©paration marocaine, croyant pouvoir ainsi obtenir un pĂ©nalty inexistant. DeuxiĂšme carton jaune et expulsion, sanctions justement infligĂ©es par l’arbitre malien, qui Ă©tait du reste excellent de bout en bout.

Il ne fallait pas tant pour que la machine, qui avait miraculeusement tenu jusque-lĂ  face au raz-de-marĂ©e marocain, se dĂ©glingue et perde pied. Encore heureux que le premier but des Lions de l’Atlas, Ɠuvre de l’insaisissable Achraf Hakimi, laissĂ© sans surveillance au milieu de la dĂ©fense tunisienne, soit venu Ă  la 80e minute, suivi de celui de Ayoub El Kaabi Ă  90+4, sur une rĂ©cupĂ©ration de la balle au milieu du terrain et une contre-attaque foudroyante : deux passes et but!

La Tunisie, qui n’a rien montrĂ© de bon, mĂ©ritait de perdre. Le Maroc quant Ă  lui, classĂ© 12e mondial, invaincu en 11 matches d’affilĂ©e, aurait pu gagner avec un plus large score. Les forces en prĂ©sence Ă©taient dĂ©cidĂ©ment trĂšs inĂ©gales. Et les ruses tactiques habituelles – dĂ©fendre Ă  11, casser le rythme de l’adversaire, ralentir la manƓuvre, endormir le match, etc. – n’ont servi Ă  rien, sauf Ă  retarder l’heure de vĂ©ritĂ©, survenue Ă  la 80e minutes du match.

Il faut se rendre Ă  l’évidence : n’en dĂ©plaise au directeur technique national, Zied Jaziri, le football tunisien est bel et bien malade et ne produit plus de vrais talents. Sinon on l’aurait su


I. B.

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Coupe du Monde des Clubs (3-4) │ Comment se dĂ©roulera le tournoi ?

07. Juni 2025 um 09:45

La Coupe du Monde des Clubs, Ă  laquelle l’EspĂ©rance de Tunis reprĂ©sentera la Tunisie Ă  partir du 14 juin courant, se dĂ©roulera comme les prĂ©cĂ©dentes Coupes du Monde masculines, avec 32 Ă©quipes rĂ©parties en huit groupes de quatre. Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les huitiĂšmes de finale. Ensuite, des matchs Ă  Ă©limination directe dĂ©signeront le champion.

En quoi la Coupe du Monde des Clubs 2025 est-elle diffĂ©rente des prĂ©cĂ©dentes ?

Pendant prĂšs de deux dĂ©cennies, la Fifa a organisĂ© un autre tournoi, Ă©galement appelĂ© Coupe du Monde des Clubs. Il s’agissait d’un tournoi plus court, Ă  sept Ă©quipes, disputĂ© chaque annĂ©e en hiver et auquel participaient uniquement le dernier champion de chaque continent (plus un club du pays hĂŽte).

Ce tournoi est dĂ©sormais devenu la «Coupe Intercontinentale de la Fifa». Le tournoi d’étĂ© quadriennal Ă  32 Ă©quipes, qui dĂ©butera en 2025 et dont vous entendez parler en ce moment, est distinct et n’a aucun lien avec la version annuelle Ă  sept Ă©quipes, si ce n’est le nom de «Coupe du Monde des Clubs».

Les favoris du tournoi sont, comme d’habitude, les gĂ©ants europĂ©ens.

Chez BetMGM, le Real Madrid et Manchester City sont co-favoris (+450). Le PSG et l’Inter Milan, finalistes de la Ligue des champions, ainsi que le Bayern Munich devraient Ă©galement ĂȘtre en lice. Chelsea et l’AtlĂ©tico Madrid pourraient Ă©galement l’ĂȘtre.

Les équipes participantes

Un tirage au sort fastueux, Ă©trange et pĂ©niblement long, organisĂ© en dĂ©cembre Ă  Miami, a rĂ©parti les Ă©quipes dans les huit groupes suivants :

Groupe A : Palmeiras (BrĂ©sil), Porto (Portugal), Al Ahly (Égypte), Inter Miami (États-Unis);

Groupe B : PSG (France), AtlĂ©tico Madrid (Espagne), Botafogo (BrĂ©sil), Seattle Sounders (États-Unis);

Groupe C : Bayern Munich (Allemagne), Auckland City (Nouvelle-ZĂ©lande), Boca Juniors (Argentine), Benfica (Portugal);

Groupe D : Flamengo (BrĂ©sil), EspĂ©rance de Tunis (Tunisie), Chelsea (Angleterre), LAFC (États-Unis);

Groupe E : River Plate (Argentine), Urawa Reds (Japon), Monterrey (Mexique), Inter Milan (Italie);

Groupe F : Fluminense (BrĂ©sil), Borussia Dortmund (Allemagne), Ulsan (CorĂ©e du Sud), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud);

Groupe G : Manchester City (Angleterre), Wydad (Maroc), Al Ain (EAU), Juventus (Italie);

Groupe H : Real Madrid (Espagne), Al Hilal (Arabie saoudite), Pachuca (Mexique), RB Salzbourg (Autriche).

Quelles chances pour les clubs non européens ?

Les clubs non-europĂ©ens parviendront-ils Ă  rivaliser avec les gĂ©ants du Vieux continent ? C’est la question cruciale de la Coupe du Monde des Clubs. Avec la raretĂ© des compĂ©titions intercontinentales, personne ne sait avec certitude comment les clubs d’Argentine, du BrĂ©sil, du Mexique, de MLS, d’Asie de l’Est, d’Afrique du Nord et d’ailleurs se mesureront Ă  des clubs comme le Bayern, le PSG et Porto.

L’hypothĂšse, fondĂ©e sur les effectifs et les salaires, est que les Ă©quipes europĂ©ennes sont supĂ©rieures. Mais les marchĂ©s des paris sportifs se montrent quelque peu sceptiques et suggĂšrent que l’écart pourrait ĂȘtre plus faible que ne le pensent les Occidentaux. Au moment du tirage au sort, Palmeiras Ă©tait Ă  +1900 pour remporter le titre, soit le mĂȘme score que Dortmund et la Juve. Al Hilal et Flamengo Ă©taient Ă  +2500, soit le mĂȘme score que Porto et Benfica.

Plusieurs indices, fondĂ©s sur l’analyse, tentent de classer les clubs au-delĂ  des frontiĂšres et des mers. La plupart aboutissent Ă  une conclusion intermĂ©diaire : Manchester City, le Real Madrid et le Bayern dominent fiĂšrement la discipline, mais ce n’est pas le cas de toutes les Ă©quipes europĂ©ennes. Des surprises sont possibles.

Classement des clubs sur le papier

Le classement Opta, qui inclut plus de 13 000 clubs, classe les 32 Ă©quipes participant Ă  la Coupe du Monde des Clubs comme suit :

(Classement et note mondiaux d’Opta entre parenthùses, au 29 mai. Les clubs africains et arabes sont en gras)

1. Manchester City (3, 98,6)

2. PSG (4, 98,3)

3. Inter Milan (6, 97,5)

4. Bayern Munich (7, 97,2)

5. Real Madrid (8, 96,4)

6.Chelsea (9, 96,0)

7. Atlético Madrid (14, 93,5)

8. Borussia Dortmund (15, 93,1)

9. Juventus (21, 92,0)

10. Benfica (25, 91,8)

11. Porto (56, 87,2)

12. Palmeiras (66, 86,1)

13. Al Hilal (77, 85,5)

14. Flamengo (81, 85,1)

15. River Plate (86, 84,8)

16. Al Ahly (102, 83,9)

17. RB Salzbourg (126, 82,9)

18. LAFC (127, 82,9)

19. Monterrey (130, 82,7)

20. Boca Juniors (131, 82,7)

21. Botafogo (132, 82,7)

22. Mamelodi Sundowns (137, 82,6)

23. Seattle Sounders (144, 82,2)

24. Inter Miami (166, 81,7)

25. Pachuca (229, 80,2)

26. Fluminense (238, 80,0)

27. Espérance de Tunis (258, 79,6)

28. Urawa Reds (295, 78,9)

29. Ulsan (366, 77,7)

30. Wydad (369, 77,6)

31. Al Ain (611, 74,5)

32. Auckland City (4944, 55,5)

Les clubs europĂ©ens enverront-ils leurs meilleurs joueurs ?

Oui. En effet, le rÚglement de la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa stipule que tous les clubs participants doivent «aligner leur meilleure équipe tout au long de la compétition».

Et la dotation en espĂšces – potentiellement plus de 100 millions de dollars pour un vainqueur europĂ©en – est une motivation suffisante pour les inciter Ă  le faire.

La Fifa a Ă©galement ouvert une pĂ©riode de transfert spĂ©ciale pour que tous les clubs participants puissent Ă©toffer leurs effectifs avant le tournoi. Les effectifs dĂ©finitifs sont attendus le 10 juin.

Il reste Ă  voir si tous ces joueurs s’y intĂ©resseront, au terme d’une saison extĂ©nuante de 10 mois.

On a entendu dire que la Coupe du Monde des Clubs est une question d’argent. Est-ce vrai ?

En quelque sorte, dans la mesure oĂč tout le sport moderne est une question d’argent.

La Coupe du Monde des Clubs est une tentative de la Fifa de monétiser les plus grands clubs et les plus grands joueurs de football, qui sont également les marques les plus commerciales du sport.

Actuellement, la grande majoritĂ© des matchs de football interclubs, et donc des revenus – provenant des droits de diffusion, du sponsoring, etc. – sont contrĂŽlĂ©s par les ligues nationales, comme la Premier League anglaise, et par les confĂ©dĂ©rations continentales, notamment l’UEFA, qui organise la trĂšs rentable Ligue des champions.

La Fifa, quant Ă  elle, engrange des milliards grĂące Ă  la Coupe du monde, compĂ©tition quadriennale des Ă©quipes nationales. Mais comme la Ligue des champions est une vĂ©ritable manne annuelle, les revenus de l’UEFA sont bien plus importants. Ces revenus ruissellent jusqu’aux clubs europĂ©ens et aux fĂ©dĂ©rations nationales de football, qui utilisent cet argent pour recruter ou former des joueurs – et consolider leur suprĂ©matie.

La Fifa a donc créé la Coupe du Monde des Clubs, qui, pour la premiĂšre fois, pourrait permettre Ă  l’instance dirigeante mondiale de tirer profit de ces mĂȘmes clubs et de partager un faible pourcentage des bĂ©nĂ©fices avec plus de 200 fĂ©dĂ©rations nationales de football Ă  travers le monde, plutĂŽt qu’uniquement avec les fĂ©dĂ©rations europĂ©ennes.

La Fifa affirme qu’il s’agirait d’une noble redistribution des richesses. Ses dĂ©tracteurs affirment qu’il s’agit d’une «ponction financiĂšre», d’une lutte personnelle entre Infantino et le prĂ©sident de l’UEFA, Aleksander Čeferin, et d’un stratagĂšme pour renforcer le pouvoir politique d’Infantino, car les prĂ©sidents des plus de 200 fĂ©dĂ©rations nationales de football qui se partagent les bĂ©nĂ©fices constituent Ă©galement l’électorat de la Fifa.

L’UEFA et les principales ligues europĂ©ennes, quant Ă  elles, ont fustigĂ© le projet d’Infantino et s’y sont opposĂ©es, car elles souhaitent conserver tous les revenus liĂ©s au Real Madrid ou Ă  Manchester City.

Ne sont-ils pas tous prĂ©occupĂ©s par la charge de travail des joueurs ?

Les joueurs et leurs syndicats, eux, le sont. La Fifpro Europe, branche du syndicat mondial des joueurs, a qualifiĂ© la Coupe du Monde des Clubs de «point de bascule» dans le contexte plus large du calendrier footballistique toujours plus chargĂ©. Elle a intentĂ© une action en justice contre la Fifa, qui a «unilatĂ©ralement» fixĂ© le calendrier, prĂ©voyant une place pour la Coupe du Monde des Clubs. Elle affirme que, notamment avec le nouveau tournoi qui prolonge les saisons d’un mois, le corps et l’esprit des joueurs sont surmenĂ©s et dĂ©bordĂ©s.

Les ligues, quant Ă  elles, se disent prĂ©occupĂ©es par la charge de travail, mais en rĂ©alitĂ©, elles souhaitent protĂ©ger leurs parts de marchĂ©. Elles organisent dĂ©jĂ  des dizaines de matchs par club chaque annĂ©e; la Coupe du Monde des Clubs n’ajoutera que quelques matchs pour une poignĂ©e d’équipes une fois tous les quatre ans. Les ligues souhaitent prĂ©server leur primautĂ© sur le calendrier.

Leur problĂšme est que la Fifa contrĂŽle Ă  la fois la Coupe du Monde des Clubs et le calendrier. Elles ont donc elles aussi saisi la justice et attaquĂ© le «conflit d’intĂ©rĂȘts de la Fifa». Elles ont fait valoir auprĂšs de la Commission europĂ©enne que la Fifa abuse de sa position d’organisatrice et de rĂ©gulatrice du football Ă  vocation commerciale. Leur plainte, jugĂ©e fondĂ©e par de nombreux experts, pourrait compromettre l’avenir de ce nouveau tournoi.

D’aprùs Yahoo Sports.

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Lettre à Boualem Sansal │ Le marathon des mots

07. Juni 2025 um 09:07

Les Editions AsmodĂ©e Edern (Bruxelles) ont publiĂ© en mai, ‘‘Amorces de rĂ©cit en soutien Ă  Boualem Sansal’’, ouvrage qui regroupe les textes de 40 auteurs, rĂ©unis par Liliane SchraĂ»wen, Pen club de Belgique. Voici la lettre que Tahar Bekri adresse Ă  l’auteur et qui figure dans l’ouvrage.

Tahar Bekri

Cher Boualem,

La prison, les barreaux de la cellule, je connais,

La privation de la libertĂ©, je connais, mais je sais aussi que j’ai demandĂ© qu’on m’apportĂąt en prison, ‘‘Les Chemins de la liberté’’ [roman de Jean-Paul Sartre, Ndlr] Ă  relire,

Je sais ce que tu peux endurer !

On peut empĂȘcher ton corps frĂȘle et fragile de respirer l’air libre mais pas tes mots, ils sont dehors, ils volent de leurs propres ailes.

Ta place n’est pas lĂ , mais derriĂšre ta plume, vigilante, exigeante, au regard critique, ciselĂ©e, percutante, aiguisĂ©e comme un scalpel. 

Tu te souviens, j’avais Ă©crit un article sur l’un de tes premiers romans ‘‘Harraga’’, ces «brĂ»leurs» des mers, cherchant fortune, au prix de leur naufrage.

Puis il y a eu Toulouse et Le marathon des mots, les mots du «printemps arabe», qui tentaient d’éclore, les mots des cris des peuples contre leurs oppresseurs, les mots qui chantaient leur douleur, chargĂ©e de toute la peine du monde,

Je te retrouvais, ensuite chez moi, en Tunisie, sous l’acropole, Ă  Carthage, oĂč nous Ă©tions invitĂ©s au Marathon des mots, tu intervenais Ă  un dĂ©bat, je faisais une lecture de poĂ©sie Ă  laquelle tu voulais assister, tu t’es excusĂ©, avec ta courtoisie amicale, car on t’a happĂ© pour un autre rendez-vous, sache qu’en ton absence, les mots du poĂšme «EpopĂ©e du thym de Palestine» furent emportĂ©s par l’écho de la cathĂ©drale/acropole jusqu’au tombeau de Mahmoud Darwich.

Mais tu le sais, dans ce cas, nous sommes les marcheurs dans le désert, le sable couvre souvent nos mots,

Je te retrouvais le soir au CollĂšge de philosophie, pour dĂźner chez notre amie HĂ©lĂ© Beji, si gĂ©nĂ©reuse, il y avait lĂ  mes amis, le romancier Ă©gyptien, Jamel Ghitani et mon compatriote, le poĂšte SghaĂŻer Ouled Ahmed que je n’ai pas vu depuis des annĂ©es, paix Ă  leur Ăąme.

Nos échangions des mots fraternels, ces réunions de détente, sont devenues dans nos régions, de plus en plus rares, un luxe par les temps qui courent.

Nous les arrachons aux parcours sinueux et tortueux de l’écriture, car nous ne sommes jamais sĂ»rs sous nos cieux, qu’ils ne soient emportĂ©s par les torrents comme du bois mort.  

Dans le hall de l’hĂŽtel, avec ta valise prĂȘte, tu Ă©tais sur le point du dĂ©part, nous avions un peu de temps pour nous dire au revoir et Ă©changer quelques mots, entre espoir et dĂ©senchantement, hĂ©las, ceux qui «dĂ©tournent le fleuve» sont plus nombreux que ceux qui irriguent la terre. 

Tu attendais un Ă©diteur tunisien, Ă  la hĂąte, pour une traduction arabe de l’un de tes romans, mais je ne sais si cela a Ă©tĂ© fait.

Tu le sais, peut-ĂȘtre, les Tunisiens ont depuis les annĂ©es soixante-dix créé une collection «Le retour du texte» et traduit les auteurs algĂ©riens de langue française, afin que leurs mots soient compris par les arabophones, 

Ceux-là ne sont pas les islamistes extrémistes que tu condamnes, à juste titre, et qui ont causé tant de malheurs, lors de la décennie noire.

Les arabophones modernistes, de progrÚs, démocrates, existent.

Les musulmans tolérants, qui pratiquent leur foi, sans déranger personne, existent.

La laĂŻcitĂ© m’a appris le respect de tous, quelle que soit la croyance de chacun.   

J’étais heureux de te revoir chez moi, l’AlgĂ©rie a occupĂ© tant d’annĂ©es et de place dans ma vie, ses littĂ©ratures dans ses diffĂ©rentes langues obligent.

L’idĂ©e de Maghreb m’a toujours paru si naturelle, une rĂ©alitĂ© Ă©vidente, pour des raisons historiques et gĂ©ographiques.

Aussi, te lire, lire les auteurs algĂ©riens de langue arabe ou française, est-il pour moi comme un devoir, il nous faut rĂ©unir nos peuples dans leurs luttes pour leur libertĂ©, leur progrĂšs, oui, les LumiĂšres mĂ©ritent tous nos engagements et je souscris Ă  tes craintes.  

Pour dissiper l’obscurantisme, il nous faut saisir et maĂźtriser la clartĂ©,          

Cher Boualem,

En AlgĂ©rie, les mots ont tuĂ©, je ne t’apprends rien, Tahar Djaout, Youcef Sebti, Abdelkader Alloula, LounĂšs Matoub, auteurs francophones, arabophones et berbĂ©rophones.

Si tu le permets, ce n’est ni la langue ni la religion qui les a tuĂ©s, mais l’intransigeance suprĂȘme dans la course aux cimes du pouvoir, Ă©rigĂ©e en objectif sacrĂ©, juste comme Ă©chelle pour cueillir le fruit. Au nom du religieux, qui n’a rien de tel, on brandit des Ă©tendards noirs et verts, et on est Ă  l’abri des crimes,

Je te retrouvais Ă  Paris Ă  l’Ambassade de Tunisie, oĂč l’on remettait des insignes et des dĂ©corations Ă  des Juifs amis, le pays reconnaissant. Le nouveau Chef d’Etat, Ă©tait un ancien ministre et ambassadeur du PrĂ©sident Bourguiba,

Les annĂ©es nous ont sĂ©parĂ©s, mes ennuis de santĂ©, mon absence, presque, de la vie publique, j’ai continuĂ© Ă  te lire, Ă  suivre tes propos et autres dĂ©clarations sur les mĂ©dias et les rĂ©seaux sociaux,

Je suis surpris, je te l’avoue, par tes prises de position, sans nuances, limitĂ©e Ă  la seule critique de Hamas, et qui considĂšrent tous les Palestiniens de la sorte, comme s’ils Ă©taient coupables des malheurs et de la tragĂ©die de l’Histoire.

Tes mots sur le territoire national laissent perplexe.

Sur la religion musulmane dont il faut se dĂ©barrasser, dis-tu, est-ce ainsi qu’on peut aider Ă  la paix, la paix entre les Humains?

Cher Boualem,

Tout comme les Ă©crivains algĂ©riens qui ont chantĂ© leur terre, les Ă©crivains palestiniens n’ont jamais fait dĂ©faut Ă  la leur; Fatwa Toucan, Mahmoud Darwich, Emile Habibi, Sahar Khalifa, Samih al-Qassim, Tawfik Zyad, Jabra Ibrahim Jabra, Salma Al-Jayussi, Ghassan Zaqtan, Ibrahim Nasrallah, Liana Badr, Elias Sanbar, Zakariya Mohamed, Bassem Al-Nabreece, Nathalie Handal, Deema Shehabi, etc., toutes gĂ©nĂ©rations confondues, ont-ils jamais existĂ©, que faut-il en faire?

Cher Boualem,

Je ne suis pas d’accord avec tes derniers propos, parce qu’ils ne peuvent faire de la souffrance humaine une affaire sĂ©lective, de la mĂ©moire des uns un effacement de la mĂ©moire des autres, ou alors je me trompe.

De toutes mes forces, j’appelle Ă  ta libertĂ©, car tes mots ont le droit absolu d’exprimer ce que tu penses et ce que tu Ă©cris.  

C’est au lecteur de les juger, non à la police !

(Remerciements Ă  l’éditeur).

« Amorces de rĂ©cits en soutien Ă  Boualem Sansal Â», ouvrage dirigĂ© par Liliane SchraĂ»wen, Pen Club de Belgique, Ed. AsmodĂ©e Edern, 2025. 204 p. 22 Euros.

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Quand Trump ressuscite la peine collective — et qu’un juge tente de sauver le droit

07. Juni 2025 um 08:14

En un seul geste, Donald Trump a ramenĂ© la justice amĂ©ricaine deux siĂšcles en arriĂšre, en dĂ©cidant l’expulsion de la femme et des cinq enfants du suspect avant mĂȘme que la justice ne dise son mot sur l’affaire. En cherchant Ă  punir «prĂ©ventivement» la famille d’un suspect, sans dĂ©monstration de leur implication, le chef de l’exĂ©cutif amĂ©ricain foule aux pieds un principe fondateur du droit moderne : nul ne peut ĂȘtre tenu responsable des actes d’autrui. (Ph. Le suspect Mohamed Sabry Soliman/ Sa fille aĂźnĂ©e Habiba Soliman).

KhemaĂŻs Gharbi *

Le 1er juin 2025, Mohamed Sabry Soliman, ressortissant Ă©gyptien de 45 ans, est arrĂȘtĂ© au Colorado aprĂšs avoir lancĂ© des engins incendiaires sur les participants Ă  un rassemblement hebdomadaire en soutien aux otages israĂ©liens retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. ImmĂ©diatement qualifiĂ© d’«attaque ignoble» par les autoritĂ©s, l’acte dĂ©clenche une vague d’indignation. Mais c’est la rĂ©action des plus hautes sphĂšres de l’exĂ©cutif qui provoque un vĂ©ritable sĂ©isme juridique.

Dans les heures qui suivent, la famille entiĂšre de Soliman — son Ă©pouse, Hayam Salah Alsaid Ahmed Elgamal, 41 ans, et leurs cinq enfants, est arrĂȘtĂ©e par les services de l’immigration. Sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux Ă  ce stade, l’administration Trump annonce leur expulsion imminente. La Maison Blanche publie mĂȘme sur son compte X un message glaçant : «Six allers simples pour la femme et les cinq enfants de Mohamed». La ministre de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure, Kristi Noem, justifie cette mesure par une enquĂȘte en cours : «Nous voulons savoir ce que sa famille savait de cette attaque et s’ils y ont participĂ©.»

Mais cette prĂ©somption diffuse, sans preuves ni inculpation, ne convainc pas la justice. Le lendemain, un juge fĂ©dĂ©ral du Colorado suspend l’expulsion «jusqu’à nouvel ordre», interdisant tout dĂ©placement des membres de la famille hors de l’État ou des États-Unis, tant qu’un jugement n’a pas Ă©tĂ© rendu.

Mohamed et Hayam ont 5 enfants, 3 filles et 2 garçons. L’aĂźnĂ©e, Habiba, ĂągĂ©e de 18 ans, a expliquĂ© que la famille avait dĂ©mĂ©nagĂ© aux Etats-Unis parce qu’elle ne pouvait pas suivre des Ă©tudes de mĂ©decine au KoweĂŻt.

Le droit américain piétiné en direct

Au-delĂ  de l’émotion lĂ©gitime provoquĂ©e par l’attaque, c’est une question fondamentale qui est posĂ©e : celle de la responsabilitĂ© individuelle. En cherchant Ă  punir «prĂ©ventivement» la famille d’un suspect, sans dĂ©monstration de leur implication, l’exĂ©cutif amĂ©ricain foule aux pieds un principe fondateur du droit moderne : nul ne peut ĂȘtre tenu responsable des actes d’autrui.

Ce principe n’est pas une abstraction. Il est l’un des piliers historiques du droit amĂ©ricain, affirmĂ© dĂšs la RĂ©volution de 1776, consolidĂ© dans la Constitution de 1787 et le Bill of Rights de 1791. Il marque une rupture avec les pratiques du droit colonial britannique, oĂč les familles pouvaient ĂȘtre collectivement punies. Tout au long du XIXe siĂšcle, les États-Unis ont renforcĂ© ce socle :

‱ en limitant les peines collectives;

‱ en exigeant un procĂšs Ă©quitable pour chaque accusĂ©;

‱ et en ancrant la responsabilitĂ© pĂ©nale dans les actes individuels, et non dans les appartenances ou les liens familiaux.

Une dérive qui inquiÚte jusque dans les rangs républicains

Si la mesure a suscitĂ© les applaudissements des cercles trumpistes les plus radicaux, elle a provoquĂ© malaise et inquiĂ©tude jusque chez certains juristes conservateurs, attachĂ©s Ă  la tradition constitutionnelle amĂ©ricaine. Car il ne s’agit pas d’une simple expulsion administrative, mais bien d’un prĂ©cĂ©dent grave : punir une femme et cinq enfants pour un acte qu’ils n’ont, Ă  ce jour, ni commis ni aidĂ©.

En agissant ainsi, le prĂ©sident Trump ne protĂšge pas le droit amĂ©ricain : il le tord, le dĂ©nature, et l’exhibe comme un instrument de vengeance collective, au mĂ©pris de la justice individualisĂ©e que les États-Unis ont toujours prĂ©tendu incarner.

Une décision suspendue, mais pas encore annulée

GrĂące Ă  la dĂ©cision conservatoire du juge fĂ©dĂ©ral, la famille Soliman reste pour l’heure protĂ©gĂ©e. Mais la menace demeure. Et au-delĂ  de ce cas prĂ©cis, une question plus large se pose : que reste-t-il de l’État de droit lorsque l’émotion politique prime sur les principes juridiques ? Que devient la dĂ©mocratie lorsqu’un tweet peut valoir sentence ?

En un seul geste, Donald Trump a ramenĂ© la justice amĂ©ricaine deux siĂšcles en arriĂšre. Il faudra bien plus que l’intervention d’un juge pour Ă©viter qu’elle n’y reste.

* Traducteur et écrivain.

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Ce soir, en amical, à Fùs │ Un palpitant Maroc-Tunisie

06. Juni 2025 um 12:18

La majoritĂ© des pronostiqueurs donnent les Lions de l’Atlas vainqueurs du match amical international contre les Aigles de Carthage ce vendredi 6 juin 2025 Ă  20h30 au Grand Stade de FĂšs. Le Maroc prĂ©sente, en effet, de meilleurs atouts offensifs que la Tunisie, moins performante dans ce secteur de jeu, mĂȘme si elle peut faire prĂ©valoir son esprit de groupe face aux individualitĂ©s marocaines.

Sous la houlette de Walid Regragui, le Maroc continue de consolider son statut de puissance du football africain. AprĂšs avoir atteint les demi-finales de la Coupe du monde 2022, les Lions de l’Atlas ont renforcĂ© leur effectif et abordent leur Coupe d’Afrique des Nations (CAN2025) Ă  domicile en favori. Leur rĂ©cente victoire 2-0 contre la Tanzanie n’a fait que confirmer la stabilitĂ© de l’équipe, qui reste invaincue depuis 11 matchs consĂ©cutifs.

Les Marocains rĂȘvent d’une «victoire historique»

La richesse et l’équilibre de l’effectif permet au Maroc d’opĂ©rer efficacement en attaque comme en dĂ©fense. Hakim Ziyech, Achraf Hakimi, Azzedine Ounahi et d’autres stars apportent largeur et polyvalence offensive. À domicile, avec le soutien indĂ©fectible de leurs supporters, les Marocains sont assurĂ©s de dominer et viseront une victoire convaincante. Leurs supporters osent mĂȘme espĂ©rer une «victoire historique» avec un large score contre une Ă©quipe qui leur a toujours donnĂ© du fil Ă  retordre.

Les Tunisiens comptent sur leur esprit de groupe

MĂȘme si elle ne compte de grandes stars du ballon rond dans ses rangs, l’équipe de Tunisie, sous la conduite du revenant Sami Trabelsi, continue, pour sa part, de s’appuyer sur une dĂ©fense disciplinĂ©e et un jeu axĂ© sur la contre-attaque. Si son style reste rĂ©actif, elle a souvent produit de solides rĂ©sultats : deux victoires contre le Liberia (1-0) et le Malawi (2-0) en mars, qui ont donnĂ© aux supporters une certaine dose d’optimisme.

Cependant, le principal problĂšme des Aigles de Carthage rĂ©side dans leur attaque : ils se crĂ©ent rarement des occasions et dĂ©pendent de quelques Ă©clairs de gĂ©nie de leurs attaquants, inconstants mais imprĂ©visibles et capables de percer la dĂ©fense la plus hermĂ©tique.

Affronter les Marocains qu’ils connaissent bien et dont ils affectionnent le jeu technique et ouvert, sera pour les coĂ©quipiers de Hannibal Mejbri un test majeur, d’autant plus qu’ils devront contenir l’une des lignes offensives les plus dynamiques du continent.

Forces en présence et pronostics

Le Maroc est invaincu depuis 11 matchs ? mais lors de leurs quatre derniĂšres confrontations directes, le Maroc et la Tunisie ont chacun gagnĂ© deux fois.

Compte tenu de la forme actuelle des Marocains et de la profondeur de leur effectif, les pronostics sont clairement en leur faveur. Commentaire d’un technicien : «La Tunisie peut organiser une dĂ©fense dense, mais il est peu probable qu’elle rĂ©siste Ă  une pression soutenue pendant les 90 minutes. Le Maroc part donc avec les faveurs du pronostic, quoiqu’en football, et dans un derby nord-africain, tout reste possible.»

Les formations probables

Maroc : Bounou, Abqar, Aznou, Aguerd, Bouddlal; El Khannouss, Amrabat, Saibari, Ounahi, Ez Abde et En-Nesyri.

Tunisie : Dahmen, Ghorbel, Talbi, LaĂŻdouni, Abdi, Mejbri, Bronn, Sliti, Achouri, Slimane et Mastouri ;

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Hackathon pour aider à réduire le gaspillage alimentaire en Tunisie

06. Juni 2025 um 11:29

Selon les experts de l’Institut national de la consommation (INC), chaque Tunisien gaspille annuellement 172 kg de nourriture, tandis que les quantitĂ©s gaspillĂ©es par la collectivitĂ© s’élĂšvent Ă  12 000 tonnes. La Tunisie devance les autres pays du Maghreb et est mĂȘme premiĂšre du monde arabe en matiĂšre de gaspillage alimentaire, un leadership dont elle se serait passĂ©e volontiers. Et quelle meilleure occasion pour rappeler cette triste rĂ©alitĂ© que le jour de cĂ©lĂ©bration de l’Aid Al-Adha, symbole s’il en est de ce flĂ©au Ă©conomique et social.

Pour aider à réduire ce gaspillage alimentaire, la municipalité de Tunis lance le «Zéro Gachi Challenge», un hackathon ouvert aux jeunes de 18 à 35 ans, ui sont appelés à concevoir une solution durable et innovante à ce problÚme en milieu urbain.

Ce concours, organisĂ© en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’inscrit dans le cadre d’un programme de sensibilisation au problĂšme du gaspillage alimentaire et Ă  ses graves consĂ©quences Ă©conomiques et environnementales.

Dans un communiquĂ©, la municipalitĂ© de Tunis invite les jeunes de 18 Ă  35 ans Ă  participer Ă  ce hackathon, en prĂ©sentant un projet individuel ou collectif dans quatre catĂ©gories : prĂ©vention, rĂ©duction et gestion des pertes et gaspillages alimentaires, valorisation des invendus et optimisation des circuits de distribution, ainsi que la mise en place de plateformes de dons, logistique intelligente, compostage, etc.

Les candidats sĂ©lectionnĂ©s bĂ©nĂ©ficieront d’un programme de renforcement des capacitĂ©s basĂ© sur des ateliers pratiques axĂ©s sur la crĂ©ation d’un modĂšle Ă©conomique, la rĂ©daction d’un business plan, les techniques de pitching, l’économie circulaire et la gestion des dĂ©chets organiques. L’objectif de cet accompagnement est de leur fournir les outils nĂ©cessaires pour structurer efficacement leur projet en vue du concours final qui se tiendra le 30 juin 2025, la date limite de dĂ©pĂŽt des candidatures Ă©tant fixĂ©e au 8 juin.

Depuis 2020, la municipalitĂ© de Tunis mĂšne un programme de lutte contre le gaspillage alimentaire et de rationalisation de la consommation, avec le soutien de la FAO et de l’INC.

Les experts de l’INC suggĂšrent aux consommateurs de rĂ©duire le gaspillage alimentaire, notamment en se contentant des quantitĂ©s nĂ©cessaires et en les stockant correctement pour Ă©viter leur dĂ©tĂ©rioration.

Pour réduire le gaspillage alimentaire, les entreprises peuvent, de leur cÎté, faire des dons à des associations caritatives et à des organisations sociales.

Enfin, l’INC insiste sur l’utilisation de techniques de rĂ©frigĂ©ration et de conservation appropriĂ©es pour prĂ©server la qualitĂ© des aliments plus longtemps.

I. B.

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