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Gestern — 25. November 2025Haupt-Feeds

Ldc Uefa (J5) : où regarder Marseille-Newcastle ?

25. November 2025 um 19:20

Le club anglais de Newcastle, qui vient de frapper un gros coup en championnat de Premier League en battant Manchester City, se déplace ce mardi 25 novembre sur le terrain de l’Olympique Marseille. Le match s’inscrit dans le cadre de la 5e journée de la Ligue des Champions d’Europe.

Le match est à suivre sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21h (heure de Tunisie).

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Monia Ben Jemia | «Il n’y a plus de dialogue aujourd’hui en Tunisie»

24. November 2025 um 07:49

Lors des Nouvelles Rencontres d’Averroès, vendredi 21 novembre 2025, au théâtre de La Criée, à Marseille, Monia Ben Jemia, juriste et militante tunisienne emblématique, a livré un témoignage sans concession sur la situation politique et sociale de son pays.

Djamal Guettala 

Ancienne présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD, 2016‑2018), dont les activités viennent d’être suspendues pour un mois par les autorités, et présidente de EuroMed Droits, l’activiste a souligné le rôle vital des réseaux de défenseurs des droits humains en Méditerranée pour contrer les dérives autoritaires et protéger les populations vulnérables.

Revenant sur l’histoire du féminisme en Tunisie, elle a rappelé que les avancées des femmes ont été le fruit de luttes acharnées et non d’un cadeau de l’État. Le mouvement, né dans les années 1970, s’est structuré autour d’associations autonomes et a trouvé un nouvel élan après la révolution de 2011, lorsque la société civile a pu peser sur le débat public et promouvoir des réformes législatives et sociales majeures. «Ces acquis sont le résultat de décennies de mobilisation et de courage, mais ils restent fragiles», a-t-elle souligné.

Fermeture totale de l’espace politique

Aujourd’hui, selon Monia Ben Jemia, le tableau est préoccupant. «Sous Ben Ali, il existait encore des moyens d’approcher certains ministres, de dialoguer et de trouver des solutions à des problèmes majeurs. Aujourd’hui, aucun dialogue n’est possible.»

Le pouvoir centralisé autour de Kaïs Saïed impose une fermeture totale de l’espace politique et institutionnel, plus sévère encore que sous le régime précédent. Pour elle, la rue reste désormais le seul espace de dialogue : manifester et se mobiliser collectivement sont les seules façons pour les citoyen·ne·s de se faire entendre.

Elle a également confié qu’elle ne peut plus retourner en Tunisie, risquant «le même sort» que d’autres militants, juristes ou défenseurs des droits humains ciblés par le régime.

À Marseille, Monia Ben Jemia a conclu sa masterclasse en dédicaçant son dernier ouvrage, ‘‘Dominer et humilier. Les violences sexistes et sexuelles en Tunisie’’ (Éditions Cérès). Un geste simple mais symbolique, qui illustre sa conviction : la lutte pour les droits et la démocratie est avant tout une question de parole, de visibilité et de courage.

La démocratie reste un combat quotidien

Son intervention rappelle, dans un contexte méditerranéen fragilisé, que défendre la démocratie reste un combat quotidien. Les mots, lorsqu’ils sont portés par l’expérience et l’engagement, deviennent une arme contre les injustices et les dérives autoritaires, et un appel à la mobilisation collective.

«La décennie que Kaïs Saïed qualifie aujourd’hui de décennie noire a été la plus belle de ma vie. Nous avons obtenu de nombreuses avancées pour les droits des femmes et la lutte contre les violences, qui ont soulevé beaucoup d’espoirs pour les femmes du monde arabe. Aujourd’hui la plupart des associations de défense des droits humains en Tunisie sont suspendues ou menacées de dissolution. Les femmes victimes de violence n’ont plus de recours, plus de secours. C’est grave !», explique l’activiste.

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Marseille debout pour Mehdi Kessaci

23. November 2025 um 07:49

Marseille a marché. Pas seulement pour un hommage, mais pour dire non à la violence qui tue dans les rues, à la criminalité qui ronge la ville, à l’oubli qui tente d’effacer les vies fauchées. Samedi 22 novembre 2025, près de 7 000 personnes ont répondu à l’appel des Kessaci et ont participé à une marche blanche pour Mehdi, assassiné en plein jour, au cœur de Marseille.

Latif Belhedi  

Le cortège, silencieux mais déterminé, avançait vers le rond-point Claudie Darcy, là où Mehdi a été tué. Des bougies, des œillets, des t-shirts blancs : autant de gestes symboliques qui transformaient la douleur en force collective. Les habitants de tous âges, de tous quartiers, marchaient côte à côte, partageant une même indignation.

Amine Kessaci, frère de Mehdi et militant écologiste engagé contre le narcotrafic, avait préparé un message enregistré. Sa voix, à la fois tendre et ferme, résonnait dans la foule : «Retenez son nom, mille fois répétez son nom, qu’il ne tombe pas dans l’oubli. Pour nos quartiers, pour nos familles, levons-nous. Debout ! Debout ! Debout !» Ce n’était pas seulement un hommage, mais un appel à la dignité et à la résistance.

Trop de familles pleurent en silence

La mère de Mehdi, Ouassila, a pris la parole. Sa voix, tremblante mais forte, a porté dans la foule : «Que direz-vous à vos enfants et à vos mères ? Sont-elles fières de vous comme je suis fière de mes enfants, de mon fils ?» Elle a dénoncé la violence qui frappe les innocents et la passivité des pouvoirs publics : «Trop d’innocents tombent ou sont tombés. Trop de familles pleurent en silence.» Des mots simples, directs, qui ont fait trembler le silence de la marche.

Marseille n’était pas là pour seulement rendre hommage. Elle était là pour montrer sa force, son refus de céder à la peur. Juliette, 52 ans, formatrice, témoigne : «À force d’abandonner nos quartiers, voilà ce qui arrive. Cette marche, c’est pour que nos enfants n’aient plus peur de marcher dehors.» Fabienne Vie, orthophoniste, ajoute : «Il y a deux Marseille : celle qui vit dans la violence et celle qui continue malgré tout. Il faut sortir de cette inconscience.»

Des responsables politiques, de la gauche à l’extrême droite, étaient présents, mais c’est la voix des habitants qui dominait. Benoît Payan, maire de Marseille, a rappelé que Mehdi avait été tué pour intimider sa famille : «Mais nous ne céderons pas à la peur.» Dans cette marche blanche, la peur n’avait pas sa place.

Le narcotrafic n’est pas un problème lointain, il est là, dans les rues, dans les familles. Sophie, venue de Champigny-sur-Marne, insiste : «Ce n’est pas seulement Marseille, c’est partout. Le narcotrafic gangrène notre société.»

Le symbole d’une ville debout

Amine Kessaci et les participants rappellent que la lutte contre la violence ne peut se réduire à la répression : elle exige prévention, justice sociale et solidarité.

La marche blanche s’est terminée par un recueillement au lieu où Mehdi a été assassiné. Fleurs et bougies ont été déposées, et les slogans de la famille résonnaient encore : «Pour nos vies, levons-nous. Plus d’égalité, moins de criminalité.» La douleur s’est transformée en force collective, la mémoire en symbole d’engagement.

Cette marche blanche a montré que Marseille refuse l’injustice. Mehdi Kessaci n’est plus seulement un nom, il est devenu le symbole d’une ville debout, d’une communauté qui refuse la peur et exige justice. Ce n’était pas seulement une marche : c’était un acte de résistance, une promesse que la vie, la mémoire et la dignité triompheront toujours sur la violence.

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France | Violence urbaine et angles morts de l’État

21. November 2025 um 08:00

La Tunisie comme l’ensemble du Maghreb observent depuis longtemps la situation de Marseille, ville-miroir des tensions sociales et urbaines méditerranéennes. Le meurtre de Mehdi Kessaci, jeune de 20 ans au-dessus de tout soupçon, abattu par balle en pleine rue, le 13 novembre 2025, dans cette ville cosmopolite, a provoqué un choc profond dans une ville déjà marquée par les règlements de comptes. Mais ce drame dépasse largement le cadre local.

Djamal Guettala

Ce meurtre de trop interroge la manière dont la France appréhende la violence liée au narcotrafic et son incapacité chronique à protéger des citoyens qui vivent au cœur des zones les plus vulnérables.

Une marche blanche est prévue demain, samedi 22 novembre, signe qu’une partie de la population refuse que ce crime rejoigne la longue liste des drames oubliés.

Un meurtre qui brise un récit convenu

Contrairement à ce que laissent parfois entendre certains discours publics, Mehdi n’était ni un «profil à risques» ni un jeune pris dans les spirales clandestines. Étudiant, intégré, apprécié, se préparant à devenir un agent de police, il représentait précisément ce que les responsables politiques qualifient souvent de «réussite».

Son assassinat a créé un malaise évident : comment expliquer qu’un jeune homme sans troubles connus puisse être exécuté au coin d’une rue, sans que l’État ne puisse prévenir ni même dissuader une telle violence ?

Pour la famille et les habitants, ce meurtre révèle un paradoxe français : on célèbre la mobilité sociale, tout en laissant des territoires entiers sous tension armée permanente.

Dans l’appel à la marche blanche, une question traverse toutes les lignes : Pourquoi la vie de Mehdi n’a-t-elle pas été protégée ?

La colère ne vise pas seulement la criminalité — omniprésente — mais également un système politique qui, depuis des années, accepte que des quartiers entiers soient exposés à la violence sans réelle stratégie de long terme.

Plusieurs chercheurs, magistrats et travailleurs sociaux l’affirment : les effectifs policiers sont insuffisants; les réseaux de stupéfiants ont muté plus vite que les réponses publiques ; les habitants se sentent abandonnés, parfois méprisés.

Toute vie mérite protection

Le cas de Marseille n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une tendance qui touche plusieurs grandes villes françaises confrontées à l’économie criminelle, un phénomène que l’on retrouve également dans d’autres métropoles méditerranéennes, de Barcelone à Naples.

La marche organisée samedi est volontairement silencieuse, sans drapeau ni revendication partisane. Ce choix traduit une volonté de dépasser les divisions politiques pour rappeler une vérité simple : toute vie mérite protection.

Pour beaucoup, ce rassemblement n’est pas seulement un hommage ; il est un avertissement. S’il ne se passe rien après Mehdi, il ne se passera plus rien pour personne. C’est cette idée, largement partagée, qui pourrait transformer une marche locale en signal national.

Le meurtre de Mehdi révèle un autre élément souvent ignoré : les diasporas maghrébines restent profondément attachées à des valeurs de dignité, de sécurité et de justice, et ne sont pas résignées à voir les leurs tomber dans une violence qui n’a plus rien d’exceptionnel.

L’affaire Kessaci pourrait ainsi influencer le débat français, mais aussi alimenter une réflexion plus large sur les politiques urbaines autour de la Méditerranée : comment gérer les trafics ? Comment protéger les jeunes ? Comment restaurer la confiance dans les institutions ?

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Marseille | Les dessous du meurtre de Mehdi Kessaci

15. November 2025 um 07:20

Le meurtre, jeudi 13 novembre 2025, à Marseille, de Mehdi Kessaci (20 ans), jeune frère de Amine Kessaci — militant marseillais engagé contre le narcotrafic —, près de cinq ans après le meurtre par balles de son grand frère, Brahim, affole les enquêteurs et oblige la justice française à envisager des scénarios jusque‑là rarement exprimés aussi ouvertement.

Djamal Guettala 

Le Parquet de Marseille a annoncé l’ouverture d’une enquête pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, qui laisse entendre que des moyens importants ont été mobilisés dans cette exécution. 

La victime, âgée d’environ 20 ans, «totalement inconnue des services de police et de justice», selon le procureur Nicolas Bessone, venait de garer son véhicule dans le 4ᵉ arrondissement de Marseille lorsqu’une moto s’est portée à sa hauteur et qu’un passager arrière a ouvert le feu à plusieurs reprises. Plusieurs étuis de calibre 9 mm ont été retrouvés. 

Assassinat d’avertissement

La particularité de cette affaire tient à trois éléments : d’abord, le profil de la victime — sans antécédent — ce qui infirme immédiatement l’hypothèse d’une guerre interne aux trafics ; ensuite, le lien avec Amine Kessaci, connu pour sa lutte contre les réseaux de drogue, ce qui place l’affaire hors du cadre habituel des règlements de comptes ; enfin, la qualification juridique retenue et la piste d’un «message adressé» évoquée par le parquet. Ce dernier a reconnu que l’hypothèse «n’était pas exclue»

Ce triple faisceau conduit à envisager que les auteurs aient voulu frapper non seulement un jeune homme mais envoyer un signal à toute une communauté, et particulièrement à Amine Kessaci. L’idée d’un assassinat «d’avertissement» ou «d’intimidation» est aujourd’hui prise au sérieux par les enquêteurs. 

La communication du parquet mérite l’attention : en qualifiant l’affaire de «bande organisée» et en évoquant l’hypothèse d’un message criminel, le parquet indique qu’il ne s’agit pas d’un homicide isolé mais d’un acte structuré. Cette posture vise à mobiliser les outils de la justice contre les systèmes criminels, mais aussi à envoyer un message aux habitants de la cité : l’État ne tolérera pas que s’installe l’impunité ou la peur. Au‑delà de l’émotion, c’est une stratégie de cadrage.

Le contexte marseillais

    Cependant, la prudence reste de mise. Le parquet insiste : «Aucun lien direct établi à ce jour entre l’engagement d’Amine Kessaci et le meurtre de son frère». Il s’agit donc d’une enquête ouverte dans plusieurs directions, sans présupposer de réponse. 

    Le contexte marseillais amplifie la gravité de l’affaire. Marseille est depuis des années secouée par des violences liées à l’industrie de la drogue, et cet assassinat aux caractéristiques «hors norme» pourrait symboliser un nouveau palier. Comme l’indique un responsable policier cité par la presse, «tous les six mois, ils mettent la barre un peu plus haut dans l’horreur»

    Pour les habitants, cette exécution dans un quartier jusque‑là perçu comme «calme» renforce un sentiment de fragilité. Le fait que la victime ait voulu rejoindre les forces de l’ordre donne à l’affaire une portée morale inquiétante : un jeune, sans histoire, pris dans une dynamique criminelle contre laquelle il ne luttait pas directement.

    La violence pour imposer le silence

    L’enjeu est maintenant double : pour l’enquête, il s’agit d’identifier la chaîne complète — du tireur à l’éventuel commanditaire — en exploitant les caméras, les témoignages, les écoutes et la traçabilité des armes. Pour la société, il s’agit de percevoir la nature de l’acte : était‑ce une erreur de cible ou bien un acte calculé visant un symbole ? Le parquet penche pour cette dernière lecture mais refuse de l’affirmer avant les résultats.

    À Marseille, les yeux sont désormais tournés vers l’avancement de l’instruction. Le procureur a clairement planté le décor : «Si l’hypothèse d’un assassinat d’intimidation se confirme, on aura franchi une étape supplémentaire, une dimension nouvelle»

    Cette affaire marque potentiellement un tournant. Elle ne se réduit plus à un acte de violence parmi d’autres mais interroge la capacité de l’État à protéger les personnes engagées, à donner une réponse ferme et visible à ceux qui utilisent la violence pour imposer le silence. Pour la ville de Marseille, c’est un défi posé à son État de droit.

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    Affaire Abdelkader Dhibi : L’Ordre des avocats saisit la justice française

    08. September 2025 um 10:03

    Le bâtonnier Hatem Meziou, a annoncé ce lundi 8 septembre que l’Ordre national des avocats a officiellement décidé, après avoir reçu un mandat officiel de la famille du défunt Abdelkader Dhibi, tué par balles par la police française à Marseille, de saisir la justice et de suivre le déroulement de l’enquête menée par les autorités françaises.

    Invité de la Radio Jawhara FM, Meziou a précisé que des avocats tunisiens exerçant en France, mandatés par l’Ordre national des avocats, se porteront volontaires pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette affaire et défendre les droits des héritiers. Selon lui, cette démarche relève d’un devoir national de la profession d’avocat en Tunisie.

    Il a également dénoncé ce qu’il a qualifié de “campagne de désinformation menée par certains médias français”, ajoutant que cette situation porte atteinte à l’image de la Tunisie et des Tunisiens.

    Concernant l’initiative individuelle de l’avocat Mounir Ben Salha, qui s’était rendu à Marseille pour intenter une action judiciaire dans cette affaire, Meziou a indiqué qu’il n’en avait aucune connaissance préalable. Il a toutefois ajouté que toute action judiciaire menée par un avocat dans une cause juste est la bienvenue, à condition de respecter la loi, l’éthique de la profession et d’obtenir un mandat officiel de la famille du défunt, même dans le cadre d’une démarche volontaire.

    Lire aussi : Des médias français se déchaînent sur la Tunisie : « algérianisation » et restrictions de visas

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    Des médias français se déchaînent sur la Tunisie : « algérianisation » et restrictions de visas

    05. September 2025 um 09:59

    Le 2 septembre 2025, un ressortissant tunisien a été abattu par la police à Marseille après avoir blessé cinq personnes à l’arme blanche. Si la légitimité de l’intervention est reconnue par le procureur de Marseille, ce sont désormais les réactions médiatiques françaises qui dominent le traitement de l’affaire.

    La réaction officielle tunisienne

    Le ministère tunisien des Affaires étrangères a qualifié l’acte de « meurtre injustifié », convoquant le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis et demandant une enquête rapide et rigoureuse. Cette démarche a surpris de nombreux observateurs français.

    Lire aussi: Affaire de Marseille : Tunis hausse le ton diplomatique face à Paris

    Aucune déclaration officielle française n’a été publiée, laissant un vide diplomatique et renforçant l’attention médiatique sur l’affaire.

    Europe 1 : un parallèle avec l’Algérie

    Dans l’émission Christine Kelly et vous, la journaliste Gabrielle Cluzel a commenté la réaction tunisienne comme ressemblant à celle de l’Algérie, soulignant un modèle de contestation publique de la France : (Voir la vidéo)

    « On a l’impression qu’il y a une forme de contagion, habitude éprise d’humilier la France […] le parcours de cet individu […] nous amène à penser que la Tunisie, dans le même état d’esprit que l’Algérie, est proprement stupéfiant et surtout très inquiétant. »

    Europe 1 insiste sur la dimension diplomatique et symbolique, dépassant largement Marseille.

    CNews : algérianisation et débats sur les visas

    Sur CNews, le traitement médiatique a été plus politisé :

    • Éric Tegnér, journaliste et militant politique d’extrême droite, a évoqué la possibilité de restreindre les visas pour les Tunisiens et Algériens.
    • Éric Revelle a commenté ces propos, nuançant sa position, et précisant que la critique vise uniquement l’intervention tunisienne, pas l’ensemble des Tunisiens en France :

    « La déclaration est scandaleuse, j’espère. Moi, je vais jusqu’à remettre en cause les relations diplomatiques avec les Tunisiens. […] Je pense aussi aux Tunisiens qui, dans les années 60-70, ont travaillé chez Renault et ailleurs, ont consacré toute leur vie, ne les mettez pas dans le même panier. »

    • Georges Fenech, magistrat et homme politique français né à Sousse (Tunisie), a ajouté : (Voir la vidéo)

    « Il y a une « algérianisation » de la Tunisie, ce n’est plus un modèle de démocratie ».

    Ces interventions montrent comment les médias français transforment un incident local en débat diplomatique et politique, en insistant sur la dimension symbolique et sur les implications sur les visas.

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    Quatre avocats tunisiens portent plainte après la mort d’un citoyen à Marseille

    05. September 2025 um 09:18

    Quatre avocats tunisiens, menés par Me Mounir Ben Salha, ont déposé vendredi une plainte à Marseille concernant la mort violente d’un ressortissant tunisien. Ils dénoncent un « homicide non justifié » et annoncent leur intention de saisir ultérieurement la justice internationale.

    Lors d’une intervention téléphonique sur les ondes de Jawhara FM, Me Mounir Ben Salha a indiqué que l’équipe d’avocats se trouve actuellement à Marseille afin de formaliser la plainte. Selon lui, la victime, un citoyen tunisien, se trouvait dans un état de grande agitation après avoir subi une agression sévère. « La police française avait le devoir de le protéger au lieu de le laisser exposé à un danger mortel », a-t-il affirmé.

    Me Ben Salha a qualifié l’acte de meurtre de « non justifié et prémédité », tout en évoquant un climat de haine visant la communauté tunisienne en France. Il a soutenu que « la diaspora tunisienne fait face aujourd’hui à une campagne de stigmatisation et de racisme enracinée dans des mentalités anciennes ». L’avocat a également accusé certaines parties, en Tunisie comme en France, d’avoir tenté de bloquer la procédure judiciaire.

    Une affaire qui prend une dimension diplomatique

    Cette initiative des avocats intervient alors que le ministère tunisien des Affaires étrangères avait convoqué l’intérimaire de l’ambassade de France à Tunis pour exprimer une protestation officielle après la mort du citoyen tunisien. Le communiqué du ministère, jugé « troublant » par Ben Salha, a suscité un large débat dans les médias français, où certains journaux ont interprété la réaction tunisienne comme une accusation directe envers les forces de l’ordre françaises.

    Recoupement des faits

    • Selon la presse française, les premiers éléments de l’enquête indiquent que la victime, un homme d’origine tunisienne âgé d’une quarantaine d’années, est décédée après une intervention policière consécutive à des violences dans un quartier de Marseille. Les autorités françaises évoquent un « individu en crise violente », dont le comportement représentait un danger pour autrui et pour lui-même.
    • Du côté tunisien, les avocats contestent cette version, estimant que la victime aurait dû être maîtrisée et protégée, non pas exposée à une issue fatale. Ils considèrent que la police a failli à son obligation de protection et pointent une possible motivation raciste.
    • Diplomatiquement, cette affaire pourrait tendre davantage les relations bilatérales, dans un contexte où la question migratoire et la sécurité des diasporas sont déjà sensibles.

    Vers une judiciarisation internationale ?

    Les avocats tunisiens affirment qu’après le dépôt de plainte en France, une action devant les juridictions internationales sera envisagée si l’affaire n’aboutit pas. Ils insistent sur la nécessité de « défendre la dignité des citoyens tunisiens partout dans le monde ».

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    Affaire de Marseille : Tunis hausse le ton diplomatique face à Paris

    04. September 2025 um 09:30

    Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a convoqué, mercredi 3 septembre 2025, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis afin de lui exprimer une vive protestation à la suite de la mort du citoyen tunisien Abdelkader Dhibi, abattu la veille à Marseille.

    Dans un communiqué, le ministère précise que, sur instructions du président de la République, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères a reçu le diplomate français en l’absence de l’ambassadrice actuellement hors du pays. Il lui a signifié la ferme réprobation de Tunis face à ce décès survenu « aux mains de la police française ».

    La partie tunisienne considère cet acte comme un « homicide injustifié » et exige des autorités françaises toute la diligence et la rigueur nécessaires pour mener l’enquête, établir les responsabilités et rendre justice. Tunis a également affirmé son intention de prendre toutes les mesures utiles pour garantir les droits de la victime et de sa famille.

    Le communiqué ajoute que le président Kaïs Saïed a instruit l’ambassadeur de Tunisie à Paris de transmettre la même position aux autorités françaises et de coordonner avec le consulat général à Marseille pour accélérer le rapatriement de la dépouille.

    Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a pris attache avec la famille du défunt pour présenter ses condoléances et l’informer des démarches entreprises afin de défendre ses droits.

    L’agression au couteau survenue mardi 2 septembre 2025 à Marseille, dans le quartier de Belsunce, continue de susciter des interrogations et de nourrir des récits divergents.

    Les autorités françaises maintiennent qu’un homme tunisien de 35 ans a blessé cinq personnes à l’arme blanche avant d’être abattu par la police, mais une autre version commence à émerger dans certains médias tunisiens, portée par des membres de sa famille.

    Dans plusieurs médias tunisiens, la famille du défunt présente une lecture bien différente. Ses proches affirment qu’il n’avait aucun lien avec le terrorisme et n’était pas radicalisé. Selon eux, il se serait retrouvé au cœur d’un conflit local avec un « clan algérien » après son expulsion d’un logement. L’homme, insistent-ils, aurait tenté de se défendre avant que la situation ne dégénère.

    Lire aussi : Un Tunisien abattu à Marseille : Une autre version surgit

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    Un Tunisien abattu à Marseille : Une autre version surgit

    03. September 2025 um 17:54

    L’attaque au couteau survenue mardi 2 septembre 2025 à Marseille, dans le quartier de Belsunce, continue de susciter des interrogations et de nourrir des récits divergents.

    Les autorités françaises maintiennent qu’un homme tunisien de 35 ans a blessé cinq personnes à l’arme blanche avant d’être abattu par la police, mais une autre version commence à émerger dans certains médias tunisiens, portée par des membres de sa famille.

    Selon le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, l’enquête n’a pas encore permis d’établir clairement le mobile de l’agresseur. L’homme, qui vivait dans un hôtel du centre-ville, venait d’être expulsé pour loyers impayés. Armé de deux couteaux, il s’en est pris d’abord à une personne dans son ancien logement, puis au gérant de l’hôtel, à son fils, à des clients d’un snack-bar et enfin à des passants.

    Cinq blessés ont été recensés, dont un grièvement touché. L’assaillant, décrit comme instable psychologiquement et connu pour des propos antisémites, a été neutralisé par la police après avoir refusé de déposer ses armes. Le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s’est pas saisi du dossier, c’est, en tout cas, la version largement relayée par les médias français. écartant pour l’instant la thèse d’un attentat.

    Le récit de la famille : « une exécution volontaire »

    Dans plusieurs médias tunisiens, la famille du défunt présente une lecture bien différente. Ses proches affirment qu’il n’avait aucun lien avec le terrorisme et n’était pas radicalisé. Selon eux, il se serait retrouvé au cœur d’un conflit local avec un « clan algérien » après son expulsion d’un logement. L’homme, insistent-ils, aurait tenté de se défendre avant que la situation ne dégénère.

    Ses proches accusent les forces de l’ordre françaises de l’avoir « abattu volontairement », estimant que la police aurait pu le maîtriser autrement. Cette version, relayée en Tunisie, remet en cause le récit dominant en France et risque d’alimenter la polémique.

    Pour l’heure, l’écart est net entre la lecture officielle française et la perception de la famille tunisienne. D’un côté, les autorités parlent d’un individu instable, violent et dangereux, sans lien avec le terrorisme mais ayant multiplié les attaques. De l’autre, les proches du défunt dénoncent une bavure policière sur fond de tensions communautaires.

    Le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau est attendu à Marseille pour suivre l’avancée de l’enquête. Les résultats des investigations — notamment sur le profil psychologique du suspect et les circonstances précises de l’intervention policière — devraient éclairer les zones d’ombre.

    Lire aussi : Attaque à l’arme blanche à Marseille : Un Tunisien abattu après avoir blessé cinq personnes

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    Attaque à l’arme blanche à Marseille : Un Tunisien abattu après avoir blessé cinq personnes

    02. September 2025 um 18:49

    Mardi 2 septembre en plein centre-ville de Marseille, un homme armé de couteaux et d’une matraque a blessé au moins cinq personnes, dont une grièvement, avant d’être abattu par la police. Le suspect, un ressortissant tunisien, venait d’être expulsé de son hôtel.

    Expulsé de son hôtel rue des Petites-Maries, l’homme est revenu peu après armé de deux couteaux et d’une matraque. Il a d’abord poignardé un colocataire au flanc – cette victime est la plus gravement touchée et a été hospitalisée en urgence absolue.

    Il s’en est ensuite pris au gérant de l’hôtel, puis au fils de ce dernier qu’il a atteint dans le dos. Tous deux sont en urgence relative, leurs jours ne seraient pas en danger.

    L’assaillant a poursuivi sa course dans un snack voisin, où il a tenté de s’en prendre au gérant et à des clients. Mis en fuite, il a poursuivi sa course, frappant des passants à la matraque. La police est intervenue rapidement et, face à son refus de se rendre, a ouvert le feu. L’assaillant est décédé malgré les tentatives de réanimation.

    Enquête en cours

    Le procureur de la République, Nicolas Bessone, a indiqué que le suspect avait « proféré un certain nombre de paroles », en cours de vérification. La police judiciaire de Marseille est saisie pour tentative d’homicide volontaire et homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité.

    Le préfet de région, le maire de Marseille, la maire de secteur et l’adjoint à la sécurité se sont rendus sur place. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu dans la soirée.

    Selon une source proche du dossier, le Parquet national antiterroriste (PNAT) observe la procédure mais ne s’est pas encore saisi de l’affaire. L’hypothèse terroriste reste « à l’étude ».

    Un témoin présent au moment des faits a raconté que la police était intervenue « très vite » et avait tenté d’arrêter l’homme devant un fast-food avant qu’il ne tente d’attaquer un policier au couteau.

    Profil de l’assaillant

    Selon Le Figaro, l’homme se prénommait Abdelkader D., âgé de 35 ans. Il devait comparaître prochainement devant la justice pour provocation à la haine.

    Bien que non fiché S, il était connu pour son instabilité psychologique : il avait été expulsé d’une mosquée pour des « propos agressifs » et faisait l’objet d’un suivi psychiatrique recommandé par le renseignement territorial.

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    Bizerté: Einweihung des neuen Unterseekabels Ifriqiya

    Von: Redaktion
    07. März 2024 um 16:00

    Beamte des Ministeriums für Kommunikationstechnologie und Vertreter des privaten Mobilfunkanbieters Ooredoo Tunesien haben am Mittwoch, den 6. März 2024, in der Ortschaft Ain Meriem in Mehr

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