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Kaïs Saïed va relancer le recrutement dans la fonction publique

06. Mai 2025 um 11:44

Kaïs Saïed appelle le gouvernement à ouvrir les vannes des services publics pour les recrutements après les avoir purgés de ceux qui s’y sont infiltrés et qui se sont servis de la responsabilité comme moyen pour avoir des privilèges injustifiés.

C’est ce que le président de la République a déclaré en recevant, lundi 5 mai 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, réunion au cours de laquelle il a examiné le fonctionnement des services publics et mis l’accent sur l’impératif d’opérer plusieurs réformes dans le sens de leur assainissement.

Sur un autre plan, Saïed a donné ses instructions en vue d’élaborer un projet de loi de finances pour l’année à venir qui consacre clairement le rôle social de l’Etat : donc plus de recrutements, plus de dépenses sociales et de compensation, plus d’impôt sur les entreprises et plus d’endettement pour mobiliser les fonds nécessaires à une telle politique. Ceux qui espèrent voire l’Etat réduire (ou maîtriser) ses dépenses pour rééquilibrer ses finances publiques risquent d’être déçus.

I. B.

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Les Tunisiens ne font plus confiance à leurs médias

06. Mai 2025 um 10:26

Le Conseil de la presse vient de publier, lundi 5 mai 2025, une étude intitulée «Confiance du public en les médias», un baromètre pour mesurer la confiance des Tunisiens en leurs médias. Le recul est spectaculaire et inquiétant…

En effet, 64% des 1518 personnes interrogées «ne font pas confiance aux médias», taux qui s’élève à 77,8% chez la frange des personnes âgées de 18 à 24 ans.

Cette baisse de confiance atteint 82% s’agissant des chroniqueurs dans les médias audiovisuels. Il faut dire que ceux et celles qui occupent aujourd’hui le haut du pavé sont les plus baveux et les plus médiocres de la place, les voix indépendantes et libres ayant été, dans le même temps, poussées vers la sortie et réduites au silence.

S’exprimant lors d’une conférence tenue au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la présidente du bureau sortant du Conseil de la presse, Itidal Majbri, a affirmé que le concept d’autorégulation échappe à une large frange du public (90%) et que seulement 2,9% du public interrogé sait qu’il existe aujourd’hui une structure dénommée «Conseil de la presse».

S’agissant des médias traditionnels les plus fréquemment utilisés par les Tunisiens en tant que source d’information, l’étude révèle que la télévision se place en tête avec un taux 77%, suivie par les quotidiens avec 5,9%.

Pour ce qui est des nouveaux médias, le réseau social Facebook arrive en premier lieu avec un taux de 96,9% contre 45,5% pour TikTok et 40,6% pour YouTube. 

Sur un autre plan, Majbri a indiqué que le Conseil de la presse avait élaboré une enquête en août 2024 visant à scruter l’avis des journalistes sur la présidentielle de 2024 et auquel ont pris part 133 journalistes, hommes et femmes, issus des différents médias de l’audiovisuel, du numérique, de la presse écrite, des agences de presse et de la presse associative.

L’enquête révèle que la majorité des journalistes sondés (71,5%) ont éprouvé de sérieuses difficultés à dénicher l’information, ajoutant que le décret-loi n°54-2022 sur la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication a manifestement impacté le travail de 96% des journalistes lors de la couverture de l’élection présidentielle de 2024.

La présidente a, par ailleurs, affirmé que 63% des médias n’ont pas établi un plan médiatique détaillé destiné à la couverture des élections, ajoutant que les journalistes interrogés ont déclaré avoir subi des pratiques de «censure et de contrôle» en l’absence d’une plateforme professionnelle et éthique habilitée à statuer sur le travail journalistique. La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), censée jouer ce rôle d’autorégulation a été marginalisée et ses activités gelées depuis 2021.

I. B. 

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Tunisie en souffrance ou le choc de Bargou 

06. Mai 2025 um 09:48

Le 4 mai 2025, j’ai rejoint une caravane médicale à Bargou, au cœur du gouvernorat de Siliana, organisée sous l’égide du ministère de la Santé par l’association Paract Club, en collaboration avec l’administration régionale de la santé. Une initiative salutaire qui a permis à plus de 1200 personnes de bénéficier de consultations gratuites dans plusieurs spécialités. Mais au-delà des chiffres et des efforts louables, j’ai découvert, loin des capitales et des caméras, une réalité bouleversante : une population épuisée, oubliée, abîmée dans son corps et dans son psychisme. Ce n’est pas un simple constat médical, mais une urgence humaine et collective. (Ph. عائد بحول الله  de Aïcha Filali, Canevas brodé sur simulation de camionnette visible au musée Safia Farhat, à Radès, jusqu’au 10 juin 2025 dans le cadre de l’exposition «Le passé ici et maintenant»).

Manel Albouchi *

Lors des consultations, des motifs reviennent sans cesse, presque mimétiques : douleurs cervicales, dorsales et lombaires; douleurs rénales sans origine organique claire;  troubles digestifs fonctionnels;  phlébites fréquentes;  troubles du sommeil; anxiété, irritabilité et tachycardie. 

    Ces symptômes relèvent très clairement, selon les critères du DSM-5, de plusieurs diagnostics. 

    1- Trouble d’anxiété généralisée (TAG) : qui se manifeste par une inquiétude constante, une tension musculaire, une irritabilité, des troubles du sommeil et une fatigue marquée. Les préoccupations s’étendent à toutes les sphères de la vie : santé, famille, sécurité, avenir… Ce trouble est souvent accompagné de dépression, de phobie sociale ou de trouble panique. À Bargou, ces symptômes traduisent une angoisse existentielle généralisée, ancrée dans une insécurité chronique. 

    2- Trouble somatique : de nombreux patients décrivent des douleurs physiques persistantes, sans lésion identifiable. Ces manifestations somatiques sont le langage d’un traumatisme enkysté. Comme l’explique Bessel van der Kolk dans ‘‘Le corps n’oublie rien’’, le traumatisme modifie la perception de soi et du monde, s’inscrivant dans la mémoire corporelle. À Bargou, le corps parle la langue du silence dans une tentative de survivre. 

    3 – Trouble de stress post-traumatique (TSPT) : chez les enfants, les femmes, les adolescents, nous avons observé des signes clairs de traumatisme : hypervigilance, crises d’angoisse, troubles du sommeil, retrait émotionnel… Le trauma ne résulte pas d’un seul événement, mais d’une accumulation de pertes, de violences invisibles, de défaillances parentales ou institutionnelles. En effet, l’absence de repères sécurisants pérennise un état d’alerte qui empêche la reconstruction. 

    Mais attention, ces diagnostics ne sont pas des étiquettes, mais des cadres de compréhension pour une prise en charge appropriée. 

    Un désert médical, une population à bout 

    Bargou ne compte qu’un seul médecin généraliste. Aucun spécialiste, aucun psychiatre, aucun psychologue. L’hôpital ne dispose pas de médicaments essentiels tels que l’insuline. L’accès aux soins est devenu un luxe. Le soin psychique, une abstraction. 

    Ce désert médical s’accompagne d’un effondrement du soutien social, d’un chômage massif et d’une précarité économique qui achèvent de couper les derniers fils entre l’individu et la société. 

    La phlébite, fréquente dans la région, est une inflammation des veines, souvent liée à une mauvaise circulation sanguine et à l’immobilité prolongée. Mais ici, elle est bien plus qu’un simple trouble médical. Elle symbolise un blocage du système circulatoire collectif : un peuple qui ne circule plus, qui ne rêve plus, comme si le sang même de la société s’était figé dans ses veines les plus périphériques. 

    Des pères absents, des mères résistantes 

    Sur le plan social, les observations convergent vers une désintégration des repères traditionnels :  figures paternelles absentes ou dysfonctionnelles; mères en situation de surcharge mentale et émotionnelle; violences familiales; chômage structurel et absence de perspectives; scolarisation perturbée et harcèlement scolaire signalé;  absence d’accès régulier aux soins spécialisés. 

      Les récits familiaux relatent des figures paternelles absentes physiquement ou psychiquement : enfermés dans l’alcool, partis chercher un espoir ailleurs ou enfermés dans leur propre silence, des mères combattantes qui tiennent le front, élèvent seules les enfants, résistent à la fatigue, à la peur, à la honte.  

      Parmi ces femmes, certaines ont de la chance de pouvoir trouver une place saisonnière à l’arrière des camions comme travailleuses agricoles, et il leur faut encore de la chance pour ne pas être victimes d’accidents de la route. Ces femmes mettent ainsi en danger leur propre sécurité et leur bien-être. Elles sont l’incarnation silencieuse du dévouement maternel, de cette dignité blessée qui supplie sans bruit.  

      Les enfants, quant à eux, se plaignent d’harcèlement scolaire, d’insécurité émotionnelle, de cauchemars. Ils grandissent dans une atmosphère étouffante, où la parole est tue, où l’émotion n’a pas de cadre pour s’exprimer sainement. 

      En effet, les dynamiques familiales génèrent des troubles de l’attachement, des carences affectives précoces et des anxiétés profondes chez les enfants. Certains présentent des signes évocateurs de TDAH, d’anxiété infantile, ou de troubles comportementaux issus d’un contexte instable. 

      Le symptôme n’est que le langage de l’âme 

      En tant que psychanalyste jungienne, je considère que ces douleurs ne sont pas uniquement d’ordre médical; elles ont une dimension symbolique, porteuse de sens. Le corps devient le théâtre où s’expriment les conflits invisibles de l’âme et les blessures de l’inconscient collectif. 

      La phlébite, cette inflammation veineuse fréquente à Bargou, traduit une énergie vitale stagnante. Elle symbolise une société dont la circulation des idées, des rêves, des ressources est interrompue. Comme une rivière sociale détournée, la vie ne circule plus librement. 

      La douleur dorsale reflète le poids d’un monde que l’on porte seul, sans soutien. C’est le dos des mères, des pères absents, des enfants précocement responsables. 

      L’insomnie est le symptôme d’une incapacité à se déposer dans le sommeil, dans la confiance. Elle parle d’un monde perçu comme instable, dangereux, incapable d’accueillir l’abandon. 

      La tachycardie, enfin, est ce battement du cœur devenu assourdissant, comme un cri intérieur : «Je suis encore vivant». C’est la tentative désespérée de ne pas sombrer dans l’indifférence. 

      Les symptômes, ici, sont des messages. Des fragments de vérité envoyés par l’âme à un monde qui n’écoute plus. Les ignorer, c’est nier ce qu’il y a de plus humain en nous. 

      Ce que Bargou révèle à la Tunisie et au monde 

      Ce que nous avons vu à Bargou n’est pas une exception, mais un concentré. Un révélateur. Une vérité que notre société refuse de voir : les inégalités ne sont pas seulement économiques ou géographiques, elles sont aussi émotionnelles, symboliques et institutionnelles. 

      Ce que Bargou nous enseigne que l’absence de soin psychique fragilise les bases mêmes du vivre-ensemble; que la négligence institutionnelle alimente le désespoir collectif; et que le corps est un signal d’alarme politique et social. 

        Comment reconstruire ? 

        1. Former et déployer des équipes de santé mentale de proximité, intégrant psychologues, psychiatres et travailleurs sociaux. 

        2. Créer des espaces communautaires de parole, de soutien familial et d’éducation émotionnelle. 

        3. Mettre en place un dépistage précoce dans les écoles et les centres de santé, avec des outils standardisés pour identifier les enfants à risque (TDAH, troubles anxieux, troubles de l’attachement). 

        4. Intégrer la santé mentale dans les politiques sociales, éducatives et économiques, comme priorité stratégique. 

        Bargou est un miroir tendu  

        Cette caravane, nous a permis de rencontrer et d’écouter ceux que l’État semble avoir abandonnés. 

        Ce n’est pas Bargou qui est malade, c’est le lien social qui l’est. Ce sont les institutions qui ont déserté. Ce sont les rêves collectifs qui se sont tus. 

        Bargou est un cri. 

        Le cri d’un peuple que l’on n’entend plus. 

        Le cri d’un féminin sacrifié, d’une enfance brisée, d’un homme effacé. 

        Le cri pour un monde plus juste, plus incarné, plus humain.  

        * Psychothérapeute, psychanalyste.

        Sources : 

        DSM-5 Manuel Diagnostique et Statistiques des Troubles Mentaux, 5e édition.  

        Bassel Van der Kolik. Le corps n’oublie rien : le cerveau, l’esprit et le corps dans la guérison du traumatisme. 

        C.G. Yung. L’âme et la Vie. 

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        Syrie | Les Évangéliques américains pour un rapprochement avec Ahmed Al-Charaa

        06. Mai 2025 um 08:40

        Parfois, le soutien vient de là où on l’attend le moins. Alors que certains membres de l’administration Trump demeurent opposés à un rapprochement avec Ahmed Al-Charaa, des membres du Congrès proches du président Trump et faisant partie de son mouvement Maga (Make America Great Again, Rendre à l’Amérique sa grandeur) soutiennent une normalisation des relations avec Damas mais ce qui est vraiment surprenant c’est que les Évangéliques américains, noyau dur de l’électorat Trump, ainsi que des rabbins plaident pour ce rapprochement. Ce soutien pourrait faire balancer la position américaine en faveur du nouvel homme fort de la Syrie. (Ph. Deux députés américains Cory Mills et Marlin Stutzman dans les rues de Damas.)

        Imed Bahri

        Dans une enquête sur la relation toujours en gestation entre les États-Unis et le nouveau pouvoir syrien, The Economist affirme que la politique américaine envers la Syrie n’a pas encore été définie ou qu’elle est en train de l’être. Parmi les partisans du président Trump, certains poussent pour une normalisation des relations quand d’autres maintiennent leur défiance. 

        Le magazine britannique est revenu sur la visite effectuée par deux membres républicains influents du Congrès à Damas. La vue des deux membres de la Chambre des représentants déambulant dans la vieille ville sortait de l’ordinaire. Portant des Ray-Ban et une veste élégante, Cory Mills, un vétéran décoré de la guerre en Irak et un fervent soutien du mouvement Maga représente la Floride. Il était accompagné de son collègue Marlin Stutzman, représentant de l’Indiana, un ardent défenseur de la hausse des tarifs douaniers imposés par Trump le mois dernier.

        La Syrie pourrait rejoindre les accords d’Abraham

        Personne ne s’attendait à ce que ces deux membres du Congrès en particulier deviennent des défenseurs du dialogue avec un État dirigé par un homme qui était auparavant un membre éminent d’Al-Qaïda.

        Les deux Américains ont quitté la Syrie convaincus que les États-Unis devraient collaborer avec Ahmed Al-Charaa et ont considéré qu’il fallait concilier optimisme et prudence dans cette collaboration. Mills a déclaré que le nouveau dirigeant syrien lui avait laissé entendre que, dans de meilleures circonstances, la Syrie pourrait un jour rejoindre les accords d’Abraham, qui, lors du premier mandat de Trump, ont permis l’établissement de relations diplomatiques officielles entre Israël et plusieurs pays arabes en 2020.

        Dans les coulisses, les participants affirment que la visite a été un énorme succès.

        Comparé à l’enthousiasme des deux membres du Congrès, le gouvernement américain tarde pour sa part à réagir aux changements en Syrie. Alors que les Européens ont commencé à lever les sanctions contre la Syrie et à rouvrir leurs ambassades dans la capitale Damas, les États-Unis n’ont offert qu’un allègement limité des sanctions même si le blocus en cours paralyse la vie des Syriens forçant des personnes à fouiller les poubelles et laissant Damas dans l’obscurité à l’exception de quelques heures d’électricité par jour.

        Les Américains suscitent également des inquiétudes parmi les donateurs potentiels notamment les Syriens à l’étranger et les États du Golfe quant au transfert de fonds pour commencer la reconstruction du pays et envoyer de l’aide humanitaire. En outre, les États-Unis n’ont pas encore ouvert leur ambassade à Damas ni envoyé de diplomates sur place.

        Le magazine britannique estime que les faucons de la Maison Blanche et du Parti républicain, y compris Sebastian Gorka, le conseiller de Trump en matière de lutte contre le terrorisme, et Tulsi Gabbard, la directrice de la sécurité intérieure, ne sont pas convaincus par les métamorphoses d’Al-Charaa et insistent pour traiter le dossier syrien comme un dossier de lutte contre le terrorisme. «Ils ne voient que le Ahmed Al-Charaa qui était jadis en Irak», a déclaré un homme d’affaires chrétien syro-américain.

        Des évangéliques et des rabbins se disent séduits

        Cependant, d’autres ont exprimé le désir d’ouverture et d’engagement en faveur du nouveau régime en particulier les chrétiens évangéliques et les juifs syriens en Amérique.

        Récemment, Johnnie Moore, un pasteur évangélique proche de Trump, et le rabbin Abraham Cooper du Centre Simon Wiesenthal pour les droits de l’homme ont rencontré le ministre syrien des Affaires étrangères Asâad Al-Sheibani à New York. «C’était plus convaincant que ce à quoi je m’attendais», a déclaré le pasteur Moore qui a ajouté: «Il faut qu’il y ait une croissance économique rapide en Syrie car la sécurité économique est liée à la sécurité nationale et, par conséquent, à la paix régionale».

        Moore prévoit d’ailleurs de conduire prochainement une délégation d’évangéliques et de rabbins à Damas.

        Les évangéliques pensent que les dirigeants religieux pourraient réussir là où d’autres ont échoué à persuader le président Trump d’assouplir les sanctions et de s’engager avec le nouveau gouvernement. Toutefois Israël, qui bénéficie d’un soutien fiable de la part des évangéliques américains, pourrait ne pas être convaincu. Il a d’ailleurs appelé à une position ferme envers Al-Charaa.

        «En ce qui concerne la Syrie, les évangéliques ont beaucoup d’influence», explique David Lesch, historien du Moyen-Orient à l’Université Trinity au Texas, qui a exhorté le nouveau gouvernement syrien à travailler avec les chefs religieux américains.

        En avril dernier, Trump a nommé Mark Walker, un membre républicain du Congrès et pasteur évangélique, comme ambassadeur pour la liberté religieuse, une décision qui pourrait avoir un impact significatif sur la politique américaine. Lors d’une conférence des donateurs qui s’est tenue au siège de l’Union européenne à Bruxelles en mars, les États-Unis ont présenté huit demandes au gouvernement syrien notamment l’aide à la recherche des Américains disparus en Syrie (en particulier Austin Tice, le journaliste emprisonné), l’interdiction pour les combattants étrangers de rejoindre le nouveau gouvernement et la désignation du Corps des gardiens de la révolution iranienne comme organisation terroriste.

        Bien que les défenseurs américains du nouveau régime aient été déçus en décembre lorsqu’un certain nombre de combattants étrangers ont été nommés au ministère de la Défense, ils reconnaissent en privé que Damas a fait des progrès sur d’autres questions.

        La visite de Mills et Stutzman à Damas pourrait conduire à davantage de délégations américaines non officielles.

        Si Ahmed Al-Charaa parvient à convaincre les républicains et les évangéliques partisans du mouvement Maga de ses bonnes intentions, notamment en ce qui concerne les chrétiens, il sera peut-être du côté de l’Amérique mais la politique de Trump est encore en cours d’élaboration.

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        La MSB, 1ère école de business en Tunisie et en Afrique francophone à obtenir la triple accréditation internationale

        06. Mai 2025 um 08:04

        La Mediterranean School of Business (MSB) vient de recueillir les trois accréditations internationales les plus prestigieuses de son secteur, attribuées respectivement par l’AACSB, l’EFMD et l’AMBA. Ce qui fait d’elle désormais la première et unique école de business en Tunisie et en Afrique francophone à rejoindre le cercle très restreint des 1% des écoles de business accréditées à ce niveau dans le monde.

        La MSB, qui relève de la SMU (South Mediterranean University) et dont le campus se situe aux Berges du Lac 2, à Tunis, franchit ainsi une étape historique dans son développement.

        Félicitant tout le staff enseignant pour cet accomplissement exceptionnel, Mahmoud Triki, président-fondateur de la SMU, a déclaré que «cette triple reconnaissance souligne l’engagement constant de la MSB pour l’excellence académique, l’innovation pédagogique et la formation de leaders aptes à relever les défis d’une économie mondialisée.» Il a également indiqué que cette reconnaissance renforce le positionnement de l’établissement comme référence incontournable de l’enseignement supérieur en Tunisie et au-delà.

        Les accréditations obtenues par MSB

        L’AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) est une référence mondiale fondée en 1916, reconnue pour son exigence et son impact sur l’éducation en management. Uniquement 6% des Business Schools dans le monde ont réussi à obtenir cette prestigieuse accréditation.

        L’EFMD (European Foundation for Management Development) est une accréditation européenne valorisant l’internationalisation, la connexion au monde professionnel et la responsabilité sociétale.

        L’AMBA (Association of MBAs), basée à Londres, récompense les MBA et Executive MBA les plus prestigieux au monde. Elle accrédite uniquement les programmes des 2% des meilleures écoles de commerce sur plus de cinq continents.

        Une célébration à la hauteur de l’évènement

        Pour marquer cet événement exceptionnel, la MSB a organisé une série de rencontres réunissant étudiants, alumni, professeurs, partenaires et familles.
        Parmi les moments forts, un workshop dédié aux parents et futurs bacheliers a été animé par des experts internationaux en enseignement supérieur. L’objectif : éclairer le processus de choix d’une école de business en mettant en lumière les critères clés, notamment la valeur des accréditations internationales.

        Hanane El Kouari, Associate Director International à l’IESEG School of Management, a souligné l’importance de cette initiative, rappelant que «les accréditations, la reconnaissance internationale et la qualité académique sont des éléments essentiels pour un choix éclairé.»

        Sarah Vaughan, Senior Expert en enseignement supérieur, a partagé sa vision inspirante : «Choisir son école de business, c’est apprendre à se connaître, à rêver grand et à tracer un chemin à son image.»

        Inauguration du SMU Accreditation Wall

        La semaine de célébration s’est clôturée avec l’inauguration du SMU Accreditation Wall : un symbole fort de l’engagement continu de la South Mediterranean University (SMU) envers l’excellence académique et la qualité de l’enseignement.

        Fondée en 2002, la MSB fait aujourd’hui partie des 1% des écoles de business dans le monde à être triplement accrédité. Elle propose des programmes de Licence, Master et Executive MBA de haut niveau, dans des disciplines clés comme le Marketing, la Finance, Supply Chain et Operation Management ainsi que Business Analytics and AI.
        Grâce son corps professoral hautement qualifié, son staff dévoué et son approche innovante, la MSB prépare les futurs leaders aux défis des métiers de demain et à un environnement professionnel en constante évolution.

        En parallèle de l’excellence académique, la MSB offre une vie de campus dynamique, rythmée par des événements, des initiatives étudiantes et des opportunités de networking. Son réseau solide d’alumni et de partenaires internationaux permet aux étudiants d’évoluer dans un cadre stimulant, propice au développement personnel et professionnel.

        Communiqué.

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        Atelier à Tunis pour un plan d’action contre criquet pèlerin

        06. Mai 2025 um 07:38

        Les travaux de l’atelier d’élaboration d’un plan d’action régional pour faire face à la résurgence exceptionnelle du criquet pèlerin dans la région occidentale incluant l’Afrique du Nord a démarré le 5 mai 2025 à Tunis.

        Cet atelier organisé par la FAO à travers la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) a été marqué par la présence de Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche lors de la cérémonie d’ouverture, et Mohamed Amrani, chargé des affaires courantes au bureau de la FAO en Afrique du Nord à Tunis.

        L’atelier réuni les responsables des unités nationales de lutte antiacridienne des onze pays membres de la commission à savoir, l’Algérie, le Burkina Faso, la Gambie, la Libye, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie. Participent aussi des représentants du siège de la FAO, du Bureau régional pour l’Afrique, du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), ainsi que le secrétariat de la CLCPRO et de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région centrale (CRC).

        M. Amrani, a souligné les efforts et l’engagement du gouvernement tunisien dans la lutte acridienne et témoigné du rôle clé que joue la Tunisie ainsi que celui de la FAO à travers la CLCPRO. La Tunisie fait preuve d’un soutien indéfectible pour la réussite des efforts communs pour faire face à la résurgence acridienne pour la période estivale 2025.

        M. Ben Cheikh a affirmé qu’en tant que membre de la CLCPRO que «la Tunisie a toujours soutenu les efforts de la DLCA et des Etats membres dans la mise en œuvre des activités liées à la lutte préventive contre ce ravageur, même si elle ne rencontre pas de criquets chaque année en raison de sa classification en tant que pays d’invasion. Cependant, le 12 mars 2025, des groupes de criquets pèlerins ont été récemment enregistrés dans le sud de la Tunisie… Depuis le début de l’infestation par ce ravageur, environ 4 900 hectares ont été traités, dont environ 2 500 hectares par voie aérienne, sur les différents stades de l’insecte, des adultes aux nymphes. Le ministère a activé le Comité national de vigilance et de lutte antiacridienne et ses comités régionaux dans les provinces touchées. Tous les moyens et fournitures nécessaires à la lutte contre le ravageur (véhicules à quatre roues motrices, pulvérisateurs à dos, pulvérisateurs montés sur voiture et un hélicoptère) ont été mis à leur disposition.

        De son côté, Mohamed Lemine Hamouni, secrétaire exécutif de la CLCPRO a précisé qu’il s’agit d’«une résurgence acridienne inhabituelle, marquée par des dynamiques de migration et de reproduction du criquet pèlerin qui n’ont plus été observées depuis plusieurs années. Les conditions écologiques favorables, combinées à l’inaccessibilité de certaines zones du Sahel, ont contribué à l’ampleur de cette situation». 

        Les travaux de cet atelier ont pour ambition de franchir une nouvelle étape et établir collectivement un plan d’action régional, structuré de manière à se préparer pour faire face aux vols de retour des essaims et de groupes de criquets qui arriveront dans les pays du Sahel durant la période estivale où ils entameront leurs reproductions, augmentant ainsi leurs effectifs et causant plus de dégâts sur les zones fragiles de cultures. «Nous devons conjuguer nos forces, partager nos expertises, et coordonner nos interventions pour assurer une réponse régionale cohérente et efficace», a conclu le secrétaire exécutif de la CLCPRO.

        Communiqué.

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        A Sousse | Forsa-Street pour connecter les jeunes à leur avenir

        06. Mai 2025 um 07:01

        Après avoir rassemblé environ 1000 jeunes à Tunis en 2024, l’événement Forsa-Street revient pour une sixième édition, cette fois au Complexe des jeunes de Sousse, les 3 et 4 mai 2025. L’objectif reste inchangé: accompagner les jeunes Tunisiens dans la construction de leur avenir professionnel.

        Organisé par la GIZ Tunisie, à travers le Centre tuniso-allemand pour la migration et le développement (ZME), et en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, ainsi que celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Forsa-Street s’impose comme une plateforme d’orientation unique, au croisement de l’information, de l’action et de l’inspiration.

        À travers un labyrinthe interactif, les jeunes visiteurs sont invités à explorer les différentes étapes d’un parcours vers l’emploi, la formation ou l’entrepreneuriat. Chaque station du labyrinthe leur offre des conseils pratiques, des témoignages, et un contact direct avec des professionnels et des conseillers, dans une approche accessible et concrète.

        L’idée : rendre visible la diversité des chemins possibles – en Tunisie ou à l’international – et offrir à chacun les outils pour mieux s’orienter.

        Au service des ambitions de la jeunesse

        Forsa-Street n’est pas un salon classique. C’est un espace de dialogue entre jeunes, institutions tunisiennes et acteurs internationaux. Des organisations telles que l’OIM, Erasmus+, Unicef, ou encore AHK ont tenu des stands et animé des ateliers thématiques, portant sur les opportunités d’études ou de formation en Allemagne; la migration régulière et la reconnaissance des diplômes; les programmes de volontariat, les bourses et les stages à l’étranger; la préparation à la vie active (rédaction de CV, entretiens, projet professionnel).

        Chaque atelier vise à connecter les jeunes à des solutions concrètes, accessibles et réalistes, tout en valorisant leurs talents, leurs ambitions et leur créativité.

        Cadre stimulant, impact durable

        Forsa-Street 2025 s’inscrit dans une démarche durable portée par le Centre tuniso-allemand, en partenariat avec l’Aneti, pour offrir un accompagnement sur le long terme. Depuis 2017, ce centre agit comme un repère pour les jeunes en quête d’orientation professionnelle, avec un accompagnement individualisé, en lien avec les réalités du marché du travail.

        L’édition de Sousse a été l’occasion d’une mobilisation forte, en lien avec les structures de jeunesse locales, et une dynamique participative pensée pour créer un moment marquant, utile et porteur d’avenir.

        L’événement est ouvert gratuitement à tous les jeunes curieux, motivés ou simplement en quête de réponses.

        Communiqué.

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        Gestern — 05. Mai 2025Haupt-Feeds

        Tunisie | Pour le déblocage du processus de réconciliation pénale

        05. Mai 2025 um 13:16

        Plusieurs chefs d’entreprise tunisiens sont en détention, certains depuis près de deux ans, alors que certains d’entre eux ont demandé de bénéficier du processus de réconciliation pénale. D’autres ont quitté le pays de peur de subir le même sort, laissant derrière eux des milliers de familles privées de revenus.

        Des avocats représentant des entrepreneurs concernés par la réconciliation pénale donneront une conférence de presse intitulée : «Réconciliation pénale : argent bloqué, entrepreneurs emprisonnés», vendredi 9 mai 2025, à 10 heures à l’Hôtel Sheraton à Tunis.

        Cette conférence est un appel au dialogue avec les autorités judiciaires et politiques pour repenser ce processus bloqué et trouver un équilibre entre le besoin de justice et l’intérêt bien compris de l’économie nationale.

        I. B.

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        Tunisie | Dates limites pour les déclarations fiscales

        05. Mai 2025 um 12:45

        La Direction générale des impôts a précisé que le 15 mai 2025 courant constitue la date limite de dépôt de la déclaration fiscale mensuelle pour les personnes physiques.

        Pour les personnes morales adhérant au système de déclaration et de paiement électronique des impôts, le dernier délai pour le dépôt de la déclaration mensuelle est fixé au 20 mai.

        Par ailleurs, le 26 mai est la date limite de dépôt de la déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu pour les industriels, les prestataires de services et les professions non commerciales, y compris ceux relevant du régime forfaitaire.

        Enfin, le 28 mai est fixé comme ultime délai pour le dépôt de la déclaration mensuelle pour les personnes morales non soumises à l’obligation de déclaration et de paiement en ligne.

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        Saïed dénonce le «silence international suspect» face aux crimes d’Israël en Palestine

        05. Mai 2025 um 12:21

        Le Premier ministre irakien Mohammed Shia’ Al-Sudani a renouvelé au président Kaïs Saïed son invitation pour assister aux travaux du 34e Sommet arabe et du 5e Sommet pour le développement économique et social, qui se tiendront à Bagdad le 17 mai courant.

        L’appel téléphonique de l’Irakien, reçu dimanche soir, 4 mai 2025, a également été l’occasion pour le chef de l’État de réaffirmer la position inébranlable de la Tunisie quant au droit du peuple palestinien à libérer chaque centimètre carré de son territoire occupé et à établir son État pleinement souverain avec Al-Qods Al-Charif pour capitale, selon un communiqué de la présidence.

        Le président a souligné que les crimes commis par les forces d’occupation sionistes contre le peuple palestinien, notamment les meurtres, les déplacements et la privation des biens de première nécessité, y compris l’eau, entraînant la mort de dizaines d’enfants de faim et de soif, visent non seulement à l’extermination, mais aussi à écraser la volonté de libération, un objectif que l’entité occupante n’atteindra jamais, indique encore le communiqué. Il ajoute : «Lorsqu’un peuple réclame sa libération, la victoire lui appartient, quelles que soient l’ampleur des défis et l’énormité des sacrifices.»

        Le président a souligné la nécessité de s’unir derrière une position commune face au silence international suspect et à la violation des principes les plus fondamentaux du droit humanitaire.

        «Une position unifiée et une voix arabe collective sont la seule voie pour mettre fin à ces crimes et à cette situation inhumaine, contre lesquels le monde entier s’est élevé», a-t-il déclaré dans le même communiqué.

        On ne sait pas si le président Saïed va honorer de sa présence le prochain sommet arabe. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que la voix de Kaïs Saïed tranche, par son attachement aux droits non négociables des Palestiniens, avec la mollesse de celles de la majorité de ses pairs arabes, dont beaucoup entretiennent des rapports officiels et/ou officieux avec l’Etat d’Israël.

        I. B.   

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        Tunis | Un ado de 16 ans condamné à 5 ans de prison pour meurtre

        05. Mai 2025 um 11:51

        La chambre pénale spécialisée dans l’examen des affaires impliquant des enfants auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné à 5 ans de prison un adolescent de 16 ans impliqué dans un meurtre.

        Selon Diwan FM, qui a rapporté l’information ce lundi 5 mai 2025, l’affaire a été déclenchée par le meurtre d’un jeune homme poignardé par une arme blanche dans la région de Douar Hicher, gouvernorat de Manouba, à l’ouest de Tunis, à la suite d’une dispute survenue entre la victime et des proches du prévenu.

        Selon les éléments du dossier, ce dernier avait violenté la victime avant de la poignarder, ce qui a entraîné sa mort.

        I. B.  

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        Tunisie | Deux policiers condamnés à 6 ans de prison pour corruption

        05. Mai 2025 um 11:31

        La chambre pénale auprès de la Cour d’appel de Tunis a condamné à 6 ans de prison ferme deux agents de l’ordre accusés d’avoir perçu une importante somme d’argent d’un commerçant de boissons alcoolisées pour lui éviter des poursuites judiciaires.

        Selon Diwan FM qui a publié l’information ce lundi 5 mai 2025, les prévenus vont également payer une lourde amende avec interdiction de travailler dans la fonction publique.   

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        L’unité de façade de l’administration Trump vole en éclats!

        05. Mai 2025 um 09:25

        Le chaos que fait régner le président américain Donald Trump dans les relations internationales est en train de gagner sa propre administration. Les luttes de pouvoir motivées par les jalousies personnelles et les divergences idéologiques sont en train d’avoir raison de l’unité d’apparence affichée. La démission forcée du conseiller à la sécurité nationale Michael Waltz cette semaine en est l’illustration. Également, la grande place prise par Steve Witkoff, ami et homme de confiance du président, agace beaucoup de monde. L’image idyllique du second mandat stable loin du chaos du premier est en train de voler en éclats. 

        Imed Bahri

        Dans une opinion publiée dans le Washington Post, l’éditorialiste David Ignatius estime que la nomination par le président Donald Trump de Michael Waltz comme ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies a atténué l’impact de sa démission forcée perçue comme un limogeage de son poste de conseiller à la sécurité nationale. 

        Ignatius décrit le recasage de Waltz à ce nouveau poste comme un atterrissage en douceur qui lui permettrait de mieux communiquer avec ses nombreux amis à l’étranger mais en même temps, cela l’éloignerait de la lutte pour l’influence au sein de la Maison-Blanche.

        L’auteur considère que Waltz avait toutes les qualités requises pour être conseiller à la sécurité nationale dans n’importe quelle administration américaine normale. C’était un ancien militaire respecté, un fervent partisan d’Israël et qui fait preuve d’une grande fermeté à l’égard de la Russie, de la Chine et de l’Iran. 

        Des sources bien informées ont révélé à Reuters que Waltz et son adjoint Alex Wong ont été contraints de quitter leurs postes après que Waltz soit devenu une cible des critiques au sein de la Maison Blanche lorsqu’il a été impliqué dans un scandale en mars dernier lié à la fuite d’une conversation Signal entre les principaux conseillers à la sécurité nationale de Trump au cours de laquelle ils ont discuté de plans pour frapper le Yémen.

        L’auteur estime aussi que Waltz qu’il décrit comme discipliné ne s’entendait pas bien au début avec Trump et que le profil de l’administration remplie de milliardaires amis du président faisait qu’il n’était pas à l’aise. 

        Néoconservateurs vs néo-isolationnistes

        Selon des sources bien informées, l’une des motivations de l’éviction de Waltz était un conflit latent au sein de l’administration Trump depuis son investiture. Ce conflit oppose les faucons connus sous le nom de néo-conservateurs comme Waltz aux alliés du vice-président J. D. Vance décrit comme des néo-isolationnistes, un raccourci qui minimise toutefois les complexités du pouvoir au sein de l’équipe de Trump, 

        Pour Ignatius, forcer Waltz à quitter son poste survient à un moment critique alors que l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient et l’Ukraine Steve Witkoff qui manque d’expérience tente de négocier des accords avec la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine et avec l’Iran pour limiter son programme nucléaire.

        L’analyste estime que même si la nouvelle administration Trump semble unifiée en apparence et publiquement loyale au président, elle cache une lutte de pouvoir entre trois groupes distincts et trois tendances concurrentes. 

        Trois groupes dans la galaxie Trump  

        Le premier groupe est constitué des véritables partisans du mouvement Make America Great Again (Rendre à l’Amérique sa grandeur, Maga) qui se méfient de ce qu’ils considèrent comme les alliances étrangères enchevêtrées qui poussent les États-Unis à la guerre et les accablent de fardeaux économiques. Le groupe est soutenu par le vice-président ainsi que par son ami Donald Trump Junior et l’influenceuse d’extrême droite Laura Loomer.

        Le deuxième groupe de républicains qui adoptent une approche internationaliste de la politique comme le secrétaire d’État Marco Rubio et le directeur de la CIA John Ratcliffe est composé de personnes dont Waltz était un membre éminent mais Ignatius affirme que ce groupe a une influence limitée sur Trump.

        Le troisième groupe, et peut-être le plus important, comprend les milliardaires dont Trump se sent le plus proche et en qui il a le plus confiance avec à leur tête son partenaire de golf de longue date et homme de confiance Steve Witkoff. Parmi eux figurent également le secrétaire au Trésor Steve Wise, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick et jusqu’à récemment Elon Musk.

        Sympa mais imbécile et crétin

        Selon le Washington Post, les relations entre les trois groupes étaient d’abord correctes mais les tensions apparues récemment mettent en évidence à la fois les jalousies personnelles et les différences idéologiques sous-jacentes à l’administration américaine. La place et l’influence prises par Steve Witkoff agacent beaucoup mais aussi la volonté de parvenir à un accord avec l’Iran n’est pas du goût de l’ensemble des membres de l’équipe présidentielle. 

        Une enquête publiée mercredi par le New York Post cite un ancien assistant anonyme de Trump qui décrit l’envoyé présidentiel Witkoff comme «un type sympa mais imbécile et crétin». L’enquête contient également des critiques formulées contre Witkoff par deux employés de la Fondation pour la défense des démocraties, un groupe de réflexion pro-israélien bien connu, remettant en question son rôle dans les négociations avec l’Iran.

        Un autre exemple du chaos qui règne au sein de l’administration est le licenciement de trois assistants principaux du secrétaire à la Défense Pete Hegseth le mois dernier.

        Au fur et à mesure que le temps passe, l’harmonie de façade de l’administration Trump se fissure et les luttes de pouvoir s’exacerbent. Les semaines et les mois qui viennent diront si finalement le second mandat de Donald Trump n’est pas si différent du premier qui fut miné par les luttes de pouvoir intestines et les limogeages. 

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        Marche des travailleuses agricoles à Tunis   

        05. Mai 2025 um 08:40

        Le deuxième congrès du Mouvement des voix des travailleuses agricoles démarrera mercredi 7 mai 2025 vers 9h30 par une marche de l’horloge de l’avenue Habib Bourguiba à la Place des Droits de l’Homme à l’avenue Mohammed V sous le slogan «Reconnaître le métier de travailleuse agricole», en hommage aux martyres des «camions de la mort».

        Ce deuxième congrès, dont les travaux se tiendront au Palais des congrès de Tunis, est une occasion pour faire entendre la voix des femmes travailleuses, de mettre en lumière leur situation et d’appeler l’État à reconnaître leur profession comme garantissant le droit à la protection sociale, à un travail décent, à une rémunération équitable et à des conditions de travail sûres.

        Ce congrès, qui sera marqué par la présence de travailleuses agricoles venues de Kairouan, Sidi Bouzid et Sfax, est l’aboutissement d’une longue lutte de plus de cinq ans, au cours de laquelle ces travailleuses ont milité pour l’obtention de leurs droits économiques et sociaux, face à la marginalisation officielle et à l’absence de volonté réelle de tous les gouvernements successifs de reconnaître leur rôle essentiel dans la garantie de la sécurité alimentaire nationale.

        A l’issue du congrès, le mouvement lancera la «Pétition nationale pour la reconnaissance de la profession de travailleuse agricole».

        I. B.

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        Lancement de l’initiative environnementale GreenTech en faveur des startups tunisiennes

        05. Mai 2025 um 08:07

        Linitiative environnementale GreenTech, financé par lUnion européenne (UE) vient dêtre lancée en Tunisie. Elle vise à soutenir les startups et les PME innovantes opérant dans les secteurs de la transition écologique et de l’économie circulaire.

        Mise en œuvre par la CDC en collaboration avec Smart Capital, l’initiative, lancée officiellement mors d’une cérémonie le 30 avril 2025, au siège de la Caisse de Dépôt et consignations (CDC), à Tunis, vise à soutenir le développement de solutions de pointe dans le domaine de la transition écologique, en facilitant l’accès au financement des startups et PME tunisiennes opérant dans des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, la mobilité durable, la construction durable, le recyclage, la gestion de l’eau et l’agriculture durable.

        Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale plus large de transformation écologique, conçue pour faire évoluer la Tunisie vers une économie verte et résiliente au changement climatique. Selon un communiqué de la CDC, l’initiative comprend deux outils de financement innovants : Vair (Venture Acceleration for Impact and Resilience), un mécanisme de financement hybride (70 % non remboursable / 30 % avance remboursable) conçu pour les startups en phase de démarrage, pour les accompagner dans le développement d’une preuve de concept (PoC); et Mair (Market Access for Impact and Resilience), une avance remboursable conçue pour soutenir l’entrée sur le marché de solutions développées par des startups en phase de produit minimum viable (MVP).

        Intervenant lors de l’événement, la directrice du CDC, Nejia Gharbi, a souligné «la nécessité de structurer un écosystème de financement adapté aux besoins spécifiques des startups GreenTech, levier clé pour un développement durable et résilient qui complète les programmes de soutien plus larges aux startups et PME innovantes».

        Tarak Triki, PDG de Smart Capital, a déclaré : «Notre mission est d’accélérer la croissance de ces startups et de faciliter leur parcours de l’idéation au marché, tout en maximisant leur impact environnemental.»

        La directrice du Centre international pour les technologies de l’environnement de Tunis (Citet), Kmaira Ben Jannet, a souligné que «l’initiative GreenTech constitue un mécanisme innovant et prometteur pour accompagner les startups et PME engagées dans la transition écologique, démontrant une ambition collective pour une Tunisie plus verte, plus résiliente et plus inclusive».

        Stéphan Orivel, directeur Pays Tunisie/Libye chez Expertise France, a souligné que «l’initiative Greentech incarne une nouvelle étape dans l’engagement collectif pour une économie plus verte, plus inclusive et plus innovante en Tunisie». À ses côtés, Roxana Toran, attachée coopération Délégation de l’UE, a déclaré : «L’UE est fière de soutenir cette initiative, qui incarne notre double engagement : accompagner la transition verte de la Tunisie tout en favorisant une croissance économique durable, inclusive et portée par l’innovation.»

        Les résultats attendus de l’initiative comprennent 32 startups en phase d’idéation, l’accompagnement de 10 startups et PME en phase de lancement sur le marché et la création et le maintien d’environ 300 emplois directs dans le secteur Greentech.

        L’initiative intègre également de solides composantes d’équité entre les sexes et d’équité régionale, avec au moins 30% des projets financés dirigés ou codirigés par des femmes et 30% opérant au niveau régional.

        GreenTech Tunisie fait partie du projet Greenov’i, financé par l’UE à travers le volet entrepreneuriat vert de son programme «Tunisie Verte & Durable». L’initiative soutient l’action environnementale en Tunisie et est mise en œuvre par Expertise France en partenariat avec le Citet, le ministère de l’Environnement et celui de l’Economie et de la Planification.

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        Tunisie | Les opérateurs de déchets plastiques tirent la sonnette d’alarme

        05. Mai 2025 um 07:37

        Les Chambres nationales des collecteurs et recycleurs de déchets plastiques, affiliées à l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), tirent la sonnette d’alarme sur le potentiel effondrement d’Eco-Lef, le système public de collecte et de valorisation des emballages usagés.

        Le président de la Chambre des collecteurs et de recyclage de déchets plastiques, Hamza Chaouch, a exhorté le président de la République à intervenir au plus vite pour éviter l’effondrement du système.

        Le secteur, qui comptait environ 180 entreprises en 2004, n’en compte plus que 30 aujourd’hui, dont 10 entreprises de collecte et 20 de recyclage, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse, mettant en garde contre une forte baisse des performances d’Eco-Lef, notamment au cours des deux dernières années.

        Chaouch a cité l’augmentation des coûts d’approvisionnement en plastique usagé et la concurrence croissante du secteur informel comme les principaux défis menaçant la viabilité des entreprises opérant au sein du système.

        Le président de la Chambre de recyclage des déchets plastiques, Hanen Silimi, a noté qu’Eco-Lef est financé par le Fonds de réduction de la pollution (Fodep), qui reçoit une contribution de 7% des producteurs industriels et a souligné la nécessité urgente de sauvegarder et d’améliorer le système, en soulignant ses contributions environnementales et socio-économiques essentielles.

        Chaouch et Silimi ont tous deux appelé à une révision du prix d’achat du plastique usagé et ont soutenu un dialogue structuré entre les pouvoirs publics et les acteurs d’Eco-Lef, affirmant que les entreprises de recyclage sont prêtes à absorber les différences de prix pour aider à soutenir le système.

        Les deux responsables ont également exprimé leur frustration face à l’absence de réponse du directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged) et du ministère de l’Environnement aux lettres qu’ils leur ont envoyées, et où ils évoquaient leurs principales préoccupations. «Le directeur de l’Anged doit démissionner, n’ayant pas réussi à apporter des solutions au secteur», ont-ils déclaré, invoquant l’avertissement du président Kais Saïed selon lequel «tout manquement sera sanctionné et tout fonctionnaire qui ne remplit pas ses fonctions sera démis de ses fonctions dans un délai d’une heure».

        La Tunisie génère environ 2,5 millions de tonnes de déchets par an, dont 10% sont du plastique, selon le ministère de l’Environnement. On estime que 500 000 tonnes de plastique finissent dans la mer chaque année, ce qui constitue une grave menace pour l’environnement et la vie marine.

        Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), la Tunisie est l’un des principaux producteurs de plastique de la région méditerranéenne. Le pays consomme environ un milliard de sacs en plastique par an, dont 80% ne sont ni collectés ni recyclés. Le WWF estime que la pollution plastique coûte à la Tunisie environ 60 millions de dinars par an (environ 18 millions d’euros).

        Eco-Lef est réglementé par le décret n° 1102/97, modifié par le décret n° 8432001, qui définit les conditions et les mécanismes de collecte et de gestion des déchets d’emballages usagés.

        Le système vise la réduction des décharges, l’atténuation de l’impact environnemental des déchets d’emballage et la promotion du recyclage et de la valorisation des matériaux. Il se concentre sur les principaux flux de déchets, notamment les bouteilles en PET (pour l’eau et les boissons gazeuses), les contenants en PVC pour les détergents, les films et sacs en PP et les canettes en aluminium et en acier.

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        Amazighes | La splendeur d’un peuple libre s’expose à Marseille

        05. Mai 2025 um 07:07

        Peuple des montagnes, des déserts et des rivages, les Amazighes — Imazighen, «les hommes libres» — portent une mémoire qui traverse les âges et les frontières. Leur culture, façonnée par les vents du Sahara, les neiges de l’Atlas et les rives de la Méditerranée, s’étend de l’Égypte aux Canaries, du nord du Mali et du Niger aux confins de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc. Elle est tissée de symboles, de gestes et de formes qui racontent l’alliance intime entre l’humain, la nature et le sacré.

        Djamal Guettala, à Marseille.

        C’est à cette civilisation millénaire que le Mucem de Marseille rend hommage avec l’exposition ‘‘Amazighes. Cycles, parures, motifs’’, ouverte jusqu’au 2 novembre 2025. 150 œuvres — bijoux kabyles sertis de corail, céramiques marocaines, vanneries algériennes et tunisiennes, textiles sahariens et archives rares — dessinent une cartographie sensible de cette culture nord-africaine aux racines profondes.

        Dans l’univers amazigh, chaque parure est un langage. Les bijoux ne sont pas de simples ornements : ils protègent, marquent l’identité, racontent l’appartenance. Les céramiques, les tissages, les tatouages et les objets domestiques portent les mêmes motifs — spirales, losanges, cercles, étoiles — qui relient le corps, l’espace domestique et le monde invisible. Ces signes sont les clefs d’un équilibre ancien entre l’individu, la communauté et les forces de la nature.

        Au cœur du parcours, une pièce emblématique attire les regards : une fibule Tabzimt de Grande Kabylie (Algérie), en argent et corail, datée du début du XXe siècle. Offerte par Jacqueline Terrer au Mucem, elle incarne la beauté et la puissance protectrice des parures féminines amazighes. Par elle transitent mémoire, filiation et résistance. Sur la poitrine des femmes, ces fibules liaient le tissu autant qu’elles scellaient la transmission d’une identité libre et fière.

        «La culture amazighe est un monde où la femme est matrice et gardienne», souligne Salima Naji, commissaire de l’exposition, architecte DPLG et docteure en anthropologie. Elle ajoute : «Ses gestes — qu’ils soient ceux de la tisseuse, de la tatoueuse ou de la potière — sculptent le temps et protègent l’équilibre des seuils, entre l’intérieur et l’extérieur, entre le visible et l’invisible.»

        Depuis l’ouverture, le public répond avec ferveur. Ce dimanche, une file impressionnante serpentait le long des remparts du fort Saint-Jean. Visiteurs de tous horizons, familles, passionnés d’histoire et curieux se pressaient pour découvrir ces objets porteurs d’éternité. Beaucoup retrouvaient dans les vitrines les échos d’une mémoire familiale ou les reflets d’un patrimoine vivant.

        L’exposition explore aussi les transmissions contemporaines. Car ces savoirs, ces motifs, ces gestes ne sont pas figés. À travers la diaspora amazighe, ces symboles anciens circulent encore, nourrissent les arts actuels, inspirent les créateurs, tissent des ponts entre passé et présent.

        ‘‘Cycles, parures, motifs’’ est plus qu’une exposition : c’est un hommage vibrant à un peuple qui n’a jamais cessé d’affirmer sa liberté, sa créativité et sa place dans le monde.

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        Nicolas Henry expose ses «Arbres de vie» à la galerie Yosr Ben Ammar

        04. Mai 2025 um 11:36

        L’artiste photographe français Nicolas Henry présente une exposition personnelle intitulée «Arbres de vie» à la galerie Yosr Ben Ammar à Bhar Lazreg, La Marsa, dans la banlieue nord de Tunis.

        S’inscrivant dans la sixième édition du Phosphor Creative District, cette exposition se tiendra du 8 mai au 7 juin 2025. C’est une invitation à découvrir un univers artistique singulier, où chaque image murmure une histoire…

        Suite à sa résidence de création l’été dernier à El-Mansoura dans la région de Kesra, pour y immortaliser des caroubiers, des oliviers et des figuiers de Barbarie, Nicolas Henry invite les amateurs d’art à venir découvrir  son univers onirique, écologique et humaniste.

        Nicolas Henry est un artiste photographe, metteur en scène et plasticien français diplômé des Beaux Arts de Paris. Son écriture, très personnelle, se développe à la frontière entre le portrait, le théâtre et l’installation. Il fait jouer des personnages dans des univers oniriques construits par des communautés entières. Ses travaux mixant écriture, photographies, et sculptures ont été exposés dans le monde entier.

        Parallèlement à une carrière d’éclairagiste et de scénographe dans le spectacle, il a parcouru le monde en tant que réalisateur pour le projet «6 milliards d’autres» de Yann Arthus-Bertrand, il en a assuré la direction artistique  lors de l’exposition au grand Palais à Paris.

        Suite à sa série de portraits des ancêtres du monde entier «Les cabanes de nos grands parents» (Editions Actes Sud), son livre sur les communautés «Contes imaginaires autour du monde – World’s in the making» est sorti en 2016 aux Editions Albin Michel et a reçu le prix Méditerranée du livre d’art en 2017.

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        Energies renouvelables en Tunisie | Impliquer startups et citoyens    

        04. Mai 2025 um 10:46

        Et si l’Etat permettait aux startups d’installer des panneaux solaires sur les toits des habitations de manière à soulager les citoyens et à assurer un gain pour l’État ? Il explique ici cette proposition dans le domaine des énergies renouvelables.

        Abdelkader Slama

        Ma proposition est inspirée d’expériences réussies dans plusieurs pays développés, où les startups sont encouragées à investir dans l’installation de panneaux solaires sur les toits des habitations à travers des contrats d’exploitation de longue durée (dépassant les 25 ans). Le propriétaire du logement bénéficie ainsi d’une consommation d’électricité gratuite, tandis que le surplus est revendu à la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg), générant un revenu rentable pour l’entreprise investisseuse.

        Je me demande pourquoi un modèle similaire ne pourrait pas être appliqué dans notre pays, d’autant plus que nous jouissons d’un ensoleillement abondant tout au long de l’année.

        Par ailleurs, de nombreux citoyens se plaignent du coût élevé de l’électricité. Un tel projet pourrait considérablement alléger la facture énergétique des ménages, surtout si l’on considère que des initiatives similaires ont réussi dans des pays bien moins ensoleillés que le nôtre.

        Le programme actuel en vigueur dans notre pays ne répond pas aux ambitions d’une telle idée, qui nécessiterait une simplification des démarches administratives pour permettre aux jeunes et aux startups d’y accéder. Les lourdeurs bureaucratiques ne doivent pas constituer un obstacle à l’innovation. Nous vivons une crise énergétique coûteuse pour l’État en devises étrangères, ce qui fait de cette proposition une opportunité précieuse à saisir.

        Des expériences similaires ont prouvé leur efficacité dans des pays moins ensoleillés que le nôtre, ce qui rend cette idée non seulement logique, mais également urgente à appliquer à l’échelle nationale.

        En tant que citoyen concerné, je souhaite porter cette suggestion à l’attention des responsables et de l’opinion, afin qu’elle puisse faire l’objet d’un débat public et, pourquoi pas, être mise en œuvre dans un avenir proche, au vu de ses retombées positives pour les citoyens, l’Etat et les entreprises émergentes.

        L’État pourrait envisager de lancer ce projet à titre expérimental, en partenariat avec des familles démunies à l’échelle nationale, pendant une période de trois ans. Un bilan pourrait ensuite être réalisé afin d’évaluer les résultats et envisager une généralisation progressive.

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