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Tunisie | Les artistes visuels et musiciens laurĂ©ats du projet Elyssa 

23. April 2025 um 10:56

L’Institut français de Tunisie (IFT) a annoncĂ© dans un communiquĂ© les noms des laurĂ©at.e.s du deuxiĂšme appel Ă  candidatures Ă  destination des artistes visuels et musiciens confirmĂ©s dans le cadre du projet Elyssa.

Elyssa est un fonds d’aide Ă  la crĂ©ation visant Ă  soutenir les artistes rĂ©sidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et des musiques. Ce projet innovant a pour ambition d’accompagner la scĂšne artistique tunisienne en offrant un soutien personnalisĂ© Ă  des artistes Ă©mergents et confirmĂ©s.

Deux appels à candidatures dédiés aux artistes visuels et aux musiciens confirmés ont été ouverts du 4 mars au 01 avril 2025. Au total, prÚs de 116 candidatures ont été reçues et examinées.

Un comitĂ© de professionnels composĂ© de personnalitĂ©s reconnues des scĂšnes artistiques tunisienne, française et internationale a Ă©tĂ© chargĂ© d’assurer un processus de sĂ©lection indĂ©pendant et collaboratif et de sĂ©lectionner les meilleurs projets.

Le comitĂ© Arts visuels est composĂ© de Medhi Ben Cheikh, galeriste, Itinerrance Paris; Mohamed Ben Soltane, artiste visuel, commissaire d’exposition et co-fondateur de Jiser; Flora Boillot, cheffe de projets Arts visuels, PĂŽle des Saisons, Institut français (Paris); Julie ChĂ©not, directrice de la Fondation Camargo; Elsa Despiney, historienne de l’art; Selma Feriani, galeriste, Selma Feriani Gallery; Seif Eddine Nechi, illustrateur et auteur de bandes dessinĂ©es; Beya Othmani, commissaire d’exposition et chercheuse au MoMA.

Le comitĂ© Musiques est composĂ© de Mohamed Ben SaĂŻd, fondateur d’Alacia Production; Amine Bouhafa, compositeur de musiques de films; Khalil Hentati, compositeur, producteur et multi-instrumentaliste; Hamdi Makhlouf, luthiste, compositeur, poĂšte et musicologue; Amani Semaan, co-fondatrice et directrice de Beirut and Beyond.

Les délibérations se sont tenues les 17 et 18 avril 2025, aboutissant à la sélection de 5 projets lauréats pour les musiques et 8 pour les arts visuels.

Face Ă  la qualitĂ© des propositions reçues, le processus de sĂ©lection s’est rĂ©vĂ©lĂ© particuliĂšrement exigeant. Le comitĂ© a dĂ» dĂ©partager un grand nombre de projets pertinents, avec pour objectif de retenir des initiatives reflĂ©tant la diversitĂ© des styles et des approches artistiques. Les projets ont Ă©tĂ© retenus pour leur potentiel de dĂ©veloppement et leur capacitĂ© Ă  tirer pleinement parti du soutien offert par le fonds Elyssa, dans le respect d’un calendrier resserrĂ© (diffusion des projets dĂšs juin 2025 en musiques, exposition en septembre-octobre 2025 pour les arts visuels et une clĂŽture prĂ©vue fin octobre 2025).

LaurĂ©ats – Arts visuels

  • Bechir Boussandel – Peinture, installation
  • YounĂšs Ben Slimane – Art vidĂ©o, photographie
  • SoufĂŻa BensaĂŻd – Arts visuels, art relationnel, art interdisciplinaire
  • FĂ©rielle Doulain-Zouari – Installation, sculpture, tissage
  • Wissem El-Abed – Dessin, peinture, art urbain, assemblage
  • Sahar El Echi – Arts visuels, art vidĂ©o, cinĂ©ma
  • Abir Gasmi & Kamal Zakour – Bande dessinĂ©e, illustration
  • Wadi Mhiri – Pluridisciplinaire

LaurĂ©ats – Musiques

  • Ahmed Ben Jemiaa aka Benjemy – « HaĂŻ Â»
  • Ayman Boujlida – « Mabrouka Â»
  • Islem Jemai – «Islem»
  • Mohamed Khachnaoui – «Dendri dans le Midane» | ŰŻÙ†ŰŻŰ±ÙŠ في Ű§Ù„Ù…ÙŠŰŻŰ§Ù†
  • Wissem Ziadi avec Broua – « Hor El Ensen | Walk Free»

D’aprĂšs CommuniquĂ©.

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‘‘Zeriat Iblis’’ de Khalil Bahri | Un djinn qui vous veut du bien

23. April 2025 um 09:55

‘‘Zeriat Iblis’’ (qu’on traduira par ‘‘semences du diable’’ ), le long mĂ©trage rĂ©alisĂ© par Khalil Bahri et qui sort ce mercredi 23 avril 2025 dans les salles tunisiennes, est le deuxiĂšme film d’horreur tunisien aprĂšs ‘‘Dachra’’ de Abdelhamid Bouchnak, un genre qui Ă  priori rĂ©ussit Ă  nos jeunes rĂ©alisateurs.

Samir Messali

Le film comporte tous les ingrĂ©dients du genre, le mystĂšre, la noirceur, l’intrigue, le suspense et le fond musical haletant qui va avec. Pour porter une histoire inspirĂ©e de notre hĂ©ritage culturel.

Baya, personnage magistralement interprĂ©tĂ© par Racha Ben Maaouia, subit, dans sa jeunesse et dans des conditions extrĂȘmes, une opĂ©ration de «tasfih», acte de sorcellerie et ancienne pratique courante dans les milieux populaires visant Ă  protĂ©ger la jeune fille de la dĂ©floration. Le rituel de sorcellerie est effectuĂ© par une veille dame proche de la jeune fille croyant bien faire.

Quelques jours avant son mariage et aprĂšs l’arrivĂ©e de sa sƓur de l’étranger, celle-ci commence Ă  montrer des signes de troubles psychologiques Ă©tranges. Sa famille, aprĂšs hĂ©sitation, l’emmĂšne Ă  l’hĂŽpital psychiatrique oĂč elle est internĂ©e. Et c’est lĂ  qu’entre en scĂšne le psychiatre, interprĂ©tĂ© par Mohamed Kolsi.

En traitant les cas de Baya, le praticien se trouve amenĂ© Ă  faire face Ă  une sĂ©rie d’incidents bien Ă©tranges et des comportements bizarres de la part de la patiente. Mais il s’obstine Ă  vouloir la guĂ©rir tout en Ă©tant dĂ©chirĂ© entre ses convictions scientifiques et les croyances populaires sur l’état de Baya, sa famille Ă©tant convaincue qu’elle est possĂ©dĂ©e par un djinn protecteur.

On notera la présence remarquée dans des seconds rÎles de Fathi Messelmani et de Salwa Mohamed.

Les amateurs des films d’horreur devraient se rĂ©galer Ă  voir ce film qui leur procurera beaucoup de frissons. A dĂ©conseiller aux Ăąmes trop sensibles.

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La Tunisie rapatrie des piĂšces d’archĂ©ologie prĂȘtĂ©es Ă  une universitĂ© amĂ©ricaine

23. April 2025 um 09:15

La Tunisie a rĂ©cupĂ©rĂ© avec succĂšs 11 795 objets de l’époque romaine qui avaient Ă©tĂ© prĂȘtĂ©s Ă  l’UniversitĂ© de GĂ©orgie aux Etats-Unis depuis 1990 Ă  des fins de recherche universitaire. L’annonce a Ă©tĂ© faite par le directeur de l’Institut national du patrimoine (INP), Tarek Baccouche, sur les rĂ©seaux sociaux de l’institution qu’il dirige.

La collection comprend : 3 460 piÚces de bronze, 2 715 piÚces en ivoire (dont des bijoux pour femmes et des ustensiles du quotidien), 2 825 objets en cristal et divers objets en céramique et en métal.

La rĂ©cupĂ©ration est intervenue aprĂšs 12 mois de nĂ©gociations entre l’INP et l’UniversitĂ© de GĂ©orgie, avec le soutien des canaux diplomatiques tunisiens.

Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, par l’intermĂ©diaire de l’ambassade de Tunisie Ă  Washington, s’est coordonnĂ© avec les autoritĂ©s amĂ©ricaines pour obtenir les permis d’exportation.

La douane tunisienne a Ă©galement facilitĂ© les dĂ©marches administratives pour la restitution de ces objets anciens. Baccouche a confirmĂ© qu’un autre lot d’artefacts, dont 3 852 piĂšces de bronze romaines, sera rapatriĂ© du Randolph College, aux États-Unis, le vendredi 25 avril 2025.

Selon un communiquĂ© du ministĂšre des Affaires culturelles, l’INP poursuit ses efforts pour rĂ©cupĂ©rer tous les objets tunisiens exportĂ©s temporairement et qui datent de plusieurs siĂšcles, notant qu’entre 1980 et 1990, dans le cadre d’un projet soutenu par l’Unesco pour la protection du site archĂ©ologique de Carthage, 12 missions internationales (des Etats-Unis, d’Italie, de France et du Canada) ont Ă©tĂ© autorisĂ©es Ă  exporter temporairement des objets Ă  des fins d’étude ou de recherche. Ces objets sont restĂ©s la propriĂ©tĂ© de l’Etat tunisien, avec la clause obligatoire de rapatriement Ă  l’issue des recherches.

Il va donc falloir ramener tous ces objets Ă  la maison. Les actes de pillages enregistrĂ©s au cours des siĂšcles ont dĂ©jĂ  suffisamment appauvri les sites archĂ©ologiques tunisiens pour que le pays se permette de « prĂȘter Â» des milliers de piĂšces pour des universitĂ©s qui ne se pressent pas pour les rendre.

I. B.  

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La Tunisie et les institutions de Bretton Woods | Je t’aime, moi non plus !

23. April 2025 um 08:55

Les relations de la Tunisie avec les institutions de Bretton Woods ne sont pas au beau fixe, et notamment avec le Fonds monĂ©taire international (FMI), que le prĂ©sident de la rĂ©publique KaĂŻs SaĂŻed accuse de vouloir imposer ses diktats, mais cela ne l’empĂȘche pas de participer aux rĂ©unions de printemps 2025 du Groupe de la BM et du FMI, qui se tiennent du 21 au 26 avril 2025 Ă  Washington DC.

Selon un communiquĂ© du ministĂšre de l’Economie et de la Planification, la dĂ©lĂ©gation officielle tunisienne comprend le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri.

L’absence de la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, Ă  ce conclave peut s’expliquer par le fait que la Tunisie n’est pas pressĂ©e de renouer avec le FMI, dont elle ne sollicite plus le prĂȘt de 1,9 milliard de dollars dont la nĂ©gociation est bloquĂ©e depuis octobre 2023, tout en tenant Ă  garder ses liens historiquement forts avec la BM.

Au programme de la dĂ©lĂ©gation tunisienne, des  rencontres avec de hauts responsables d’institutions financiĂšres rĂ©gionales et internationales, ainsi que leurs homologues des autres pays.

Ces rĂ©unions rassemblent Ă  Washington des dirigeants d’organisations internationales, de hauts responsables gouvernementaux, des reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et des innovateurs du monde entier, indique le portail en ligne de la BM.

I. B.

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La Russie aura un rĂŽle clĂ© en cas d’accord nuclĂ©aire irano-amĂ©ricain

23. April 2025 um 08:18

Le troisiĂšme round des nĂ©gociations entre AmĂ©ricains et Iraniens aura lieu samedi 26 avril 2025 au Sultanat d’Oman comme c’était le cas pour le premier round le 12 avril. Le second round du 19 avril a eu lieu Ă  Rome. De semaine en semaine, les choses semblent avancer. Les AmĂ©ricains qui avaient placĂ© la barre trop haute au dĂ©but semblent revoir Ă  la baisse leurs ambitions et surtout la Russie pourrait dĂ©crocher un rĂŽle important en cas d’accord. Contrairement au prĂ©cĂ©dent accord de 2015, les pays europĂ©ens et l’Onu seront exclus. 

Imed Bahri

Le Guardian a publiĂ© une analyse oĂč son rĂ©dacteur en chef diplomatique Patrick Wintour rĂ©vĂšle que la Russie pourrait jouer un rĂŽle clĂ© en cas de conclusion de tout accord nuclĂ©aire entre les États-Unis et l’Iran. Moscou Ă©tant prĂ©sentĂ© non seulement comme une destination possible pour le stock iranien d’uranium hautement enrichi mais aussi comme un Ă©ventuel garant en cas de violation de l’accord.

Donald Trump, qui a abandonnĂ© durant son premier mandat en 2018 l’accord nuclĂ©aire de 2015 entre TĂ©hĂ©ran et les puissances mondiales, a menacĂ© d’attaquer l’Iran si celui-ci ne parvenait pas rapidement Ă  un nouvel accord l’empĂȘchant de dĂ©velopper l’arme nuclĂ©aire.

Les quatre heures de discussions indirectes entre les États-Unis et l’Iran Ă  Rome samedi dernier qui se sont dĂ©roulĂ©s sous la mĂ©diation d’Oman ont permis des progrĂšs significatifs, selon des responsables amĂ©ricains. D’autres discussions techniques sont prĂ©vues Ă  GenĂšve cette semaine suivies d’un troisiĂšme round de nĂ©gociations samedi 26 avril Ă  Oman.

L’envoyĂ© spĂ©cial de Trump Steve Witkoff qui Ă©tait au cƓur des nĂ©gociations de Rome souhaite un accord conclu dans les 60 jours mais il risque de se heurter Ă  la rĂ©sistance du ministre iranien des Affaires Ă©trangĂšres Abbas Araghchi qui estime que le niveau de mĂ©fiance et la nature technique des nĂ©gociations rendent un accord aussi rapide improbable.

Les stocks iraniens d’uranium hautement enrichi

Les deux questions les plus prĂ©occupantes sont le stockage ou la destruction des stocks iraniens d’uranium hautement enrichi et les garanties externes qui pourraient ĂȘtre fournies Ă  l’Iran si les États-Unis violaient un accord de levĂ©e des sanctions Ă©conomiques en Ă©change du retour de son programme nuclĂ©aire civil sous la supervision externe de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). L’Iran souhaite obtenir des garanties quant aux consĂ©quences pour les États-Unis en cas de violation du futur accord ou d’un retrait comme ce fut le cas en 2018 pour le prĂ©cĂ©dent accord. 

L’Iran souhaite conserver ses stocks d’uranium sur son territoire mais les États-Unis s’y opposent et souhaitent soit leur destruction soit leur transfert vers un pays tiers comme la Russie.

L’Iran estime avoir reçu l’assurance que l’objectif des États-Unis n’est pas le dĂ©mantĂšlement complet de son programme nuclĂ©aire. Avant les nĂ©gociations de Rome, lors d’une intervention qui a semĂ© la confusion en l’Iran et aux États-Unis, Witkoff avait semblĂ© soutenir un tel objectif sur les rĂ©seaux sociaux provoquant la consternation en Iran. Toutefois Ă  Rome, il a donnĂ© l’impression qu’il s’agissait principalement d’un message de politique intĂ©rieure.

Mohamed Amersi, membre du conseil consultatif du Wilson Center, un groupe de rĂ©flexion de Washington, a dĂ©clarĂ©: «Du point de vue iranien, des messages contradictoires ont circulĂ© sur les rĂ©seaux sociaux et lors d’interviews concernant la volontĂ© des États-Unis d’éliminer complĂštement leur programme nuclĂ©aire ce qui n’était absolument pas ce qu’Araghchi avait acceptĂ©. La premiĂšre garantie Ă©tait donc qu’il n’y ait pas d’élargissement des objectifs amĂ©ricains. Sans cette garantie, il est probable que les nĂ©gociations auraient Ă©tĂ© interrompues et immĂ©diatement closes».

Concernant les garanties, l’Iran estime que le seul accord sĂ»r est un traitĂ© ratifiĂ© par le CongrĂšs amĂ©ricain mais Araghchi a Ă©tĂ© informĂ© qu’il Ă©tait difficile de savoir si Trump parviendrait Ă  obtenir le vote d’un tel accord au CongrĂšs compte tenu de la force du lobby pro-israĂ©lien qui s’oppose Ă  tout accord avec la RĂ©publique islamique. 

La Russie sera-t-elle au cƓur de l’accord ?

Une autre option serait que les États-Unis acceptent de couvrir les pertes de TĂ©hĂ©ran si Washington se retirait de l’accord. Les Iraniens ont dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© l’idĂ©e d’une sanction financiĂšre mais le mĂ©canisme d’application en l’absence de traitĂ© reste problĂ©matique. Une troisiĂšme option est sur la table. En cas de violation des États-Unis, la Russie serait habilitĂ©e Ă  restituer Ă  TĂ©hĂ©ran le stock d’uranium hautement enrichi transfĂ©rĂ© garantissant ainsi que l’Iran ne soit pas sanctionnĂ© pour non-respect de l’accord.

Un tel arrangement pourrait confĂ©rer Ă  la Russie un rĂŽle central dans les futures relations amĂ©ricano-iraniennes et pourrait Ă©carter l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, garants actuels de l’accord de 2015. De plus, ni l’Iran ni les États-Unis ne souhaitent que l’Onu conserve un rĂŽle majeur Ă  l’avenir.

Rome Ă©tait considĂ©rĂ©e par certains comme un lieu important pour les nĂ©gociations car en cas d’échec, la PremiĂšre ministre italienne Giorgia Meloni qui entretient d’excellentes relations avec Trump serait bien placĂ©e pour organiser une opĂ©ration de sauvetage. Une proposition provisoire de rencontre entre Araghchi et le vice-prĂ©sident amĂ©ricain J.D. Vance, prĂ©sent Ă  Rome le week-end dernier, a Ă©tĂ© jugĂ©e prĂ©maturĂ©e.

Des pressions s’exercent sur Witkoff et Trump pour qu’ils parviennent Ă  un accord sur l’une des trois nĂ©gociations auxquelles ils participent: Iran, Hamas-IsraĂ«l et Russie-Ukraine. Une source a dĂ©clarĂ©: «Quoi que l’on pense de l’Iran, ce sont des acteurs rationnels et ils sont plus susceptibles de parvenir Ă  un accord»

La position de nĂ©gociation de l’Iran a Ă©tĂ© renforcĂ©e avant les pourparlers par la visite du ministre saoudien de la DĂ©fense Khaled bin Salman Ă  TĂ©hĂ©ran pour rencontrer le guide suprĂȘme, l’ayatollah Ali Khamenei. Cette visite se voulait un message de solidaritĂ© affirmant que le pays s’oppose Ă  toute attaque amĂ©ricano-israĂ©lienne contre les sites nuclĂ©aires iraniens et ne participerait pas Ă  cette attaque.

Le ministĂšre omanais des Affaires Ă©trangĂšres a fait savoir que l’objectif des nĂ©gociations Ă©tait de parvenir Ă  un accord juste, durable et contraignant afin de garantir que l’Iran soit totalement exempt d’armes nuclĂ©aires et de sanctions tout en prĂ©servant son droit de dĂ©velopper l’énergie nuclĂ©aire Ă  des fins pacifiques.

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Tahar Bekri | La braise et la brûlure

23. April 2025 um 07:51

Avec son nouveau recueil, ‘‘Mon pays, la braise et la brĂ»lure’’, composĂ© de 53 brefs poĂšmes, Tahar Bekri nous livre des fragments se rapportant Ă  diffĂ©rents Ă©pisodes de sa vie, allant de l’enfance jusqu’à l’ñge adulte. Ils tournent autour de l’exil, l’attachement Ă  la terre qui l’a vu naĂźtre et grandir, une terre qu’il a dĂ» quitter, suite Ă  diffĂ©rents alĂ©as qu’il Ă©voque en filigranes, qui demeurent, nĂ©anmoins, toujours prĂ©sents dans sa mĂ©moire. TantĂŽt d’une maniĂšre directe, tantĂŽt suggĂ©rĂ©e. Ainsi, le pays quittĂ© est prĂ©sentĂ© comme un paradis perdu ressenti avec la mĂȘme intensitĂ©, la mĂȘme charge d’amour et de tendresse. Un pays qui n’a jamais cessĂ© de l’habiter.

Moncef Machta *

Le recueil est inaugurĂ© par le verbe «porter» conjuguĂ©, ici au prĂ©sent «Je te porte pays», lĂ , au passĂ© «Je te portais pays», une patrie Ă  laquelle il s’adresse tout le long de ce pĂ©riple, d’une maniĂšre intime, en la tutoyant, une patrie qui se caractĂ©rise par le brassage des diverses civilisations qui l’ont traversĂ©e. Un pays «arc-en-ciel», «mosaĂŻque solidaire», un paysage lumineux, dans lequel il se reconnait Ă  travers les visages avenants des gens aimĂ©s qu’il a dĂ» quitter Ă  un moment crucial de sa vie et qui constituent le fondement mĂȘme de son ĂȘtre.

L’exil vĂ©cu comme une dĂ©chirure

Son exil est d’abord vĂ©cu comme une douleur, une dĂ©chirure, celle d’ĂȘtre sĂ©parĂ© de sa terre, des siens. Il se prĂ©sente comme un moyen de dĂ©jouer une situation sans issue lorsque les portes de la facultĂ©, oĂč il Ă©tudiait, lui ont Ă©tĂ© fermĂ©es, Ă  la suite du mouvement estudiantin auquel il avait participĂ©.

Dans les affres de l’exil, il ne trouve meilleur remĂšde que de s’adresser Ă  son pays comme Ă  un ĂȘtre cher. Le seul Ă  mĂȘme de le consoler, de le protĂ©ger, de compatir Ă  sa souffrance :

«Dans la dĂ©chirure j’emportais ta voix

Baume contre la froidure

Je te cherchais.

Je cherchais ta Méditerranée

Sur l’Atlantique

M’arrivaient les cigognes

Me parvenait ta complainte».

Un exil qui va rendre encore plus fort son amour pour le pays. Son attachement est tel qu’il se compare Ă  un oiseau qui cherche Ă  survoler les longues distances qui l’en sĂ©parent afin de le retrouver :

«Avais-je des ailes pour survoler

Ce qui nous sépare

Et te rejoindre, pays?»

La sĂ©paration ne fait que raffermir le cordon ombilical qui le rattache Ă  la mĂšre patrie. Cette derniĂšre va exacerber le dĂ©sir de rejoindre le pays qu’il aime, d’oĂč la mĂ©taphore de la «brĂ»lure» et de la «braise» annoncĂ©e dans le titre du recueil.

«Nous guettions tes nouvelles

Dans les convictions juvéniles

Comme les aiguilles d’une boussole».

L’évocation du pays est assimilĂ©e Ă  une musique harmonieuse qui le berce :

«J’entendais tes luths

Je libérais tes cordes

Pour faire vibrer tes sons».

Le pays devient ensuite un livre ouvert, une fontaine qui abreuve celui qui a soif de sa terre :

«Je lisais tes pages ouvertes

Comme des fontaines

Et m’abreuvais à toutes les sources

Les racines jamais satisfaites

De rester sous terre»

Enfance

Le passĂ© vĂ©cu dans sa terre natale remonte Ă  sa prime enfance, oĂč il se revoit sur «les bancs de l’école», la nouvelle Ă©cole de la rĂ©publique, frĂ©quentĂ©e par des Ă©lĂšves de condition modeste, aux «corps menus» qui se tiennent «en rang» et auxquels le nouvel Etat indĂ©pendant offrait pendant les rĂ©crĂ©ations du lait en poudre, servi dans des «tasses d’aluminium».

Le poùte est reconnaissant à l’instruction qu’il a eue, il fait partie de ces enfants qui ont soif de connaissances, apprenant les mots nouveaux qui disent l’amour du pays.

L’enfance Ă©voquĂ©e dans le recueil reprĂ©sente le dĂ©but de l’éveil des sens, le plaisir de dĂ©couvrir le monde Ă  travers les voyages par train, Ă©voquĂ©s dans l’un des fragments oĂč nous retrouvons les sensations que tous les enfants du monde Ă©prouvent dans un voyage par train: le plaisir de contempler des paysages qui dĂ©filent Ă  l’infini. Ici c’est l’adulte qui se remĂ©more, comme si c’était hier, l’émerveillement qu’il Ă©prouvait quand il admirait son pays «Je reconnaissais tes paysages un Ă  un», «CollĂ© Ă  la fenĂȘtre». Le regard de l’adulte et celui de l’enfant se superposent et s’entremĂȘlent. Evocation de «trains cahoteux» montĂ©s sur «des rails de fortune», regards «scrutant» des oliveraies s’étendant Ă  l’infini. Les voyages partrain Ă©veillent en lui des souvenirs douloureux, des souvenirs relatifs aux dĂ©parts difficiles. LepĂšre mutĂ©, du fait de son emploi de cheminot, de ville en ville, de gare en gare. L’enfantdevait alors quitter des lieux familiers vers d’autres. Un arrachement qu’il avait du mal Ă vivre, un chagrin qui marque certains Ă©pisodes de son enfance. Presque dĂ©jĂ , l’exil et ledĂ©chirement.

L’enfance est associĂ©e Ă  des Ă©lĂ©ments qui lui sont chers, Ă  des sensations qui le marquent de leurs empreintes indĂ©lĂ©biles, tel ce citronnier qu’il voit grandir et auquel il associe le sourire de son grand-oncle, dans la palmeraie de GabĂšs. L’arbre semble illuminer son enfance par la couleur de ses fruits, par le parfum dĂ©licieux qui Ă©mane de ses feuilles quand il les frotte entre les mains.

L’enfance est ainsi marquĂ©e par des moments heureux faits d’insouciance, de lĂ©gĂšretĂ©, de plaisirs, Ă  la fois, simples et intenses, Ă  l’instar de ses promenades en vĂ©los oĂč il a l’impression que la selle se transforme en tapis volant :

«Le vĂ©lo t’emportait ou tu l’emportais»

L’amour du pays, des siens

Dans cette poĂ©sie, l’amour du pays s’exprime Ă  travers diffĂ©rents moments vĂ©cus, aussi bien durant l’enfance heureuse, que plus tard, lorsqu’il il Ă©voque, par exemple, la prĂ©paration militaire, quand il Ă©tait Ă©lĂšve. Le poĂšte nous livre le regard d’un lycĂ©en qui accepte la formation Ă  laquelle il Ă©tait tenu de se conformer. Il cherche Ă  nous dire son sentiment d’appartenance Ă  une patrie Ă  protĂ©ger, Ă  dĂ©fendre. Ce sentiment n’est pas, en revanche, de nature Ă  l’enfermer dans un nationalisme obtus, Il est plutĂŽt l’occasion d’exprimer trĂšs fort son pacifisme et son amour de la paix :

«Ma guerre Ă  moi Ă©tait plus qu’une guerre».

L’amour du pays est associĂ© au respect et Ă  l’empathie dus Ă  son pĂšre et Ă  tous les travailleurs.

Evocation du dur mĂ©tier du pĂšre. Il se souvient de cet homme qui passait la nuit Ă  surveiller la bonne marche vers le port des trains de marchandises chargĂ©es d’alfa. Un immense respect le submerge en vis-Ă -vis de celui qui accomplit cette pĂ©nible tĂąche. Le mĂȘme sentiment est Ă©prouvĂ© Ă  l’endroit des paysans aux mains rugueuses qui ramassent l’alfa, cette plante difficile des steppes.

Une ouverture sur le monde par les voyages

D’autres souvenirs se rapportent Ă  diffĂ©rents moments de sa vie d’adulte :

«Des annĂ©es plus tard», «Tu repenses», «tu revois», et le poĂšte de nous inviter Ă  le suivre dans un va-et-vient dans le passĂ© lointain, ou le prĂ©sent proche, Ă  travers ses activitĂ©s culturelles comme par exemple, participer Ă  des rencontres dans diffĂ©rents pays, avec d’autres Ă©crivains: de la Martinique, Ă  Hammamet autour du thĂšme de l’exil oĂč Rachid Mimouni, qui n’est pas nommĂ©, parle du ‘‘Fleuve dĂ©tourné’’, de l’exil rebelle.

A d’autres moments dans le recueil, le poĂšte est un voyageur qui part Ă  la dĂ©couverte de lieux chargĂ©s d’Histoire, Ă  l’instar de Carthage. Le poĂšme prend de l’ampleur pour exprimer, avec une profonde Ă©motion, la grandeur et la majestĂ© des sites romains ou puniques, comme rappel de l’Histoire:

«J’élevais mes mots sur l’autel des sacrifices

Par-dessus les collines sentinelles

Loin des urnes funéraires loin des stÚles».

Un exil fécond, créateur

Ce qui ressort de ce recueil, est que l’exil, vĂ©cu par le poĂšte, n’est pas que source de douleur, il est aussi source d’enrichissement et d’ouverture sur la beautĂ© du monde, sur la culture humaine qu’il a dĂ©couverte et qui l’a marquĂ©, une culture qui n’a pas effacĂ© sa culture mĂšre.

Elle l’a plutĂŽt enrichi grĂące Ă  un appel constant Ă  la tolĂ©rance et Ă  la fraternitĂ©. Sa poĂ©sie est un chant du monde, un hymne Ă  la terre et aux ĂȘtres auxquels il est attachĂ© :

«Il y a des ĂȘtres

Comme des rayons du soleil

Nécessaires à la vie

Ouvre le jour

Pour leur dire

Le monde est une merveille».

* Universitaire.

Tahar Bekri, Mon pays, la braise et la brûlure, Ed. Edern, Bruxelles, 16 euros.

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Pour que le dĂ©cret-loi 2022-54 cesse d’ĂȘtre un instrument de rĂ©pression judiciaire 

23. April 2025 um 07:10

Des appels sont lancĂ©s, mĂȘme au sein de l’AssemblĂ©e, pour faire abroger ou amender le dĂ©cret-loi n°2022-54 ou, tout au moins, son fameux article 24, souvent utilisĂ© par la justice pour lancer des procĂ©dures judiciaires contre des journalistes, des dirigeants politiques et des activistes de la sociĂ©tĂ© civile, mais toutes ces initiatives sont restĂ©es vaines.   

L’article 24 du dĂ©cret-loi n°2022-54 sur la cybercriminalitĂ© adoptĂ©e en septembre 2022 pour soi-disant lutter contre les «fausses nouvelles», les «rumeurs» et les «propos diffamatoires» s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre une arme redoutable contre la libertĂ© d’expression, puisqu’il est systĂ©matiquement utilisĂ© contre les journalistes et les activistes pour les traĂźner devant la justice suite Ă  des dĂ©clarations ou des propos critiques.

Les juges y recourent Ă©galement au mĂ©pris du DĂ©cret-loi n°2011-115 du 2 novembre 2011 relatif Ă  la libertĂ© de la presse, de l’imprimerie et de l’édition et le DĂ©cret-loi n°2011-116 du 2 novembre 2011, relatif Ă  la libertĂ© de la communication audiovisuelle qui sont censĂ©s s’appliquer dans ces cas.   

«Depuis sa promulgation, [le dĂ©cret-loi n°2022-54] a servi Ă  poursuivre arbitrairement des dizaines de journalistes, avocat·es, universitaires, blogueurs, militant·es et opposant·es. Il ne prĂ©voit ni critĂšres clairs de responsabilitĂ© numĂ©rique, ni mĂ©canismes d’expertise contradictoire», souligne le Centre pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) dans un communiquĂ© publiĂ© mardi 22 avril 2025. Pis encore, ajoute l’organisation, ce texte «inverse la charge de la preuve, criminalise l’opinion et permet au pouvoir de choisir ses cibles».

Le CRLDHT Ă©voque, dans ce contexte, le cas du journaliste Mohamed Boughalleb qui, aprĂšs avoir dĂ©jĂ  purgĂ© 8 mois de prison en vertu de ce dĂ©cret-loi, se voit sous le coup de nouvelles poursuites, en vertu du mĂȘme texte qui prĂ©voit une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison pour un contenu qui tient davantage de l’expression d’une opinion que d’un dĂ©lit passible de prison.

I. B.

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Tunisie | HarcĂšlement judiciaire contre le journaliste Mohamed Boughalleb

23. April 2025 um 06:38

Le Centre pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a publiĂ©, mardi 22 avril 2025, un communiquĂ© sous le titre «Mohamed Boughalleb : un journaliste sous pression politique permanente» oĂč il dĂ©nonce le harcĂšlement judiciaire dont ce dernier est l’objet et appelle Ă  «mettre un terme immĂ©diat» Ă  la procĂ©dure judiciaire en cours contre lui.  

«AprĂšs avoir Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  huit mois de prison en 2024 Ă  la suite d’une plainte dĂ©posĂ©e par une le ministre des Affaires religieuses — une affaire montĂ©e de toutes piĂšces sur la base d’une capture d’écran non authentifiĂ©e — Mohamed Boughalleb a purgĂ© sa peine. Mais loin d’ĂȘtre acquittĂ© ou rĂ©habilitĂ©, il est aussitĂŽt restĂ© la cible d’une nouvelle machination judiciaire», note le CRLDHT. Et explique : «Dans cette seconde affaire, toujours pendante, il est accusĂ© d’avoir insultĂ© une professeure universitaire sur Facebook, via un post attribuĂ© Ă  un compte qui, selon ses avocats, ne lui appartient pas. Aucune expertise numĂ©rique n’a Ă©tĂ© diligentĂ©e malgrĂ© les demandes de la dĂ©fense. Aucune vĂ©rification sĂ©rieuse n’a Ă©tĂ© faite sur l’origine du post incriminĂ©. Et pourtant, les poursuites ont Ă©tĂ© maintenues et renvoyĂ©es devant une chambre criminelle comme si les faits en question relevaient d’une infraction grave Ă  l’ordre public.»

«Mohamed Boughalleb est ainsi maintenu dans un Ă©tat de vulnĂ©rabilitĂ© permanente, exposĂ© Ă  une condamnation lourde sur la seule base de prĂ©somptions infondĂ©es — pour avoir, en rĂ©alitĂ©, persistĂ© Ă  exercer son mĂ©tier avec courage et sincĂ©rité», souligne le mĂȘme communiquĂ©, qui dĂ©nonce une «pression judiciaire» et rappelle la dĂ©gradation de l’état de santĂ© du journaliste qui, rappelle le CRLDT «souffre de plusieurs affections chroniques dont le diabĂšte, l’hypertension artĂ©rielle et des troubles de la prostate. À cela s’ajoutent une dĂ©gradation de la vue et de l’audition, des douleurs persistantes et une grande fatigue nerveuse (
) sĂ©quelles d’une dĂ©tention inhumaine et l’absence de soins adĂ©quats Ă  laquelle il a Ă©tĂ© confrontĂ©.»

Le CRLDHT exige des autoritĂ©s tunisiennes de Â«mettre un terme immĂ©diat Ă  la procĂ©dure judiciaire en cours contre Mohamed Boughalleb, viciĂ©e dĂšs l’origine, fondĂ©e sur des Ă©lĂ©ments non authentifiĂ©s et entachĂ©e de graves violations des garanties procĂ©durales les plus fondamentales», «rĂ©habiliter publiquement Mohamed Boughalleb et garantir sans restriction sa libertĂ© d’exercer en tant que journaliste, sans craintes de reprĂ©sailles»; «abroger le dĂ©cret-loi n°2022-54, ou Ă  dĂ©faut en suspendre l’application dans toutes les affaires liĂ©es Ă  l’expression d’opinion, dans l’attente d’une rĂ©forme alignĂ©e sur les standards internationaux en matiĂšre de droits humains.»

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Gestern — 22. April 2025Haupt-Feeds

Khaled Ezzahi nommé office manager de Sogeclair Tunisie

22. April 2025 um 13:30

Le groupe français Sogeclair, spĂ©cialisĂ© dans l’ingĂ©nierie et fabrication de haute qualitĂ© aux secteurs de pointe (aĂ©ronautique, aĂ©rospatial, automobile, ferroviaire et dĂ©fense), annonce dans un communiquĂ© publiĂ© mardi 22 avril 2025, la nomination de Khaled Ezzahi au poste d’office manager de sa filiale en Tunisie.

Fort de plus de 16 ans d’expĂ©rience au sein de Sogeclair en Tunisie, Khaled Ezzahi a su dĂ©montrer un engagement constant et une expertise solide, notamment dans ses prĂ©cĂ©dentes fonctions de chef de projets. Son profil, alliant compĂ©tences commerciales et capacitĂ© Ă  fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes et Ă  structurer les opĂ©rations, en font un acteur clĂ© pour accompagner le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ©, indique le communiquĂ©.  

Titulaire d’un baccalaurĂ©at en mathĂ©matiques, ainsi que d’un diplĂŽme de l’École nationale d’ingĂ©nieurs de Tunis (Enit), Khaled Ezzahi a rejoint Sogeclair en France, dans le cadre de son projet de fin d’études, une expĂ©rience qui a conduit Ă  son recrutement au sein de la filiale tunisienne de l’entreprise.

«Khaled Ezzahi incarne pleinement les valeurs familiales et collaboratives du groupe. Je suis convaincue qu’il saura poursuivre et renforcer les synergies avec l’ensemble des entitĂ©s de Sogeclair», a soulignĂ© StĂ©phanie Martel, directrice des ressources humaines au sein du groupe.

Dans ses nouvelles fonctions, Khaled Ezzahi sera en charge de la gestion quotidienne des opĂ©rations de la sociĂ©tĂ© en Tunisie. Il assurera la coordination des activitĂ©s administratives et des ressources humaines, tout en veillant Ă  l’optimisation continue des processus internes afin de soutenir la performance du site. Il jouera Ă©galement un rĂŽle clĂ© dans la reprĂ©sentation de Sogeclair sur le territoire, en accompagnant les projets et en contribuant activement Ă  renforcer la visibilitĂ© et l’attractivitĂ© de la sociĂ©tĂ© en Tunisie, en Ă©troite collaboration avec ses directions.

«Je suis honorĂ© par cette nomination et enthousiaste Ă  l’idĂ©e de contribuer aux cĂŽtĂ©s des Ă©quipes, Ă  l’amĂ©lioration continue de nos opĂ©rations. Ensemble, nous relĂšverons les dĂ©fis Ă  venir et poursuivrons le dĂ©veloppement de Sogeclair en Tunisie», a dĂ©clare le nouveau promu.

Cette nomination s’inscrit dans la volontĂ© de la sociĂ©tĂ© française de renforcer son ancrage local tout en valorisant les talents internes, dans une dynamique de croissance responsable et durable.

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L’Egypte veut accroütre de 15% ses exportations vers la Tunisie en 2025

22. April 2025 um 12:40

L’Égypte s’efforce d’accroĂźtre ses Ă©changes commerciaux avec la Tunisie de 15% d’ici la fin de 2025, avec pour objectif d’atteindre 485 millions de dollars, contre 421 millions en 2023.

Cet objectif a Ă©tĂ© mis en avant lors de la visite du ministre Ă©gyptien de l’Investissement et du Commerce extĂ©rieur, Hassan El-Khatib, en Tunisie, oĂč il s’est entretenu, le 1er avril 2025, avec son homologue tunisien, Samir Abid, Ă  l’occasion de la tenue, Ă  Tunis, de la 6e session de la commission mixte tuniso-Ă©gyptienne de commerce et d’industrie.

Les deux ministres ont explorĂ© les possibilitĂ©s d’approfondir la coopĂ©ration dans des secteurs clĂ©s, notamment l’agriculture, la sĂ©curitĂ© alimentaire, le tourisme, l’industrie manufacturiĂšre et les TIC, des domaines considĂ©rĂ©s comme stratĂ©giques pour les deux pays, qui ont soulignĂ© leur engagement commun Ă  crĂ©er un environnement d’investissement solide et Ă  dĂ©velopper des partenariats Ă©conomiques bĂ©nĂ©fiques pour les deux pays.

Selon l’Organisation gĂ©nĂ©rale Ă©gyptienne de contrĂŽle des exportations et des importations, les exportations Ă©gyptiennes vers la Tunisie ont bondi de 30% en 2024, atteignant 371 millions de dollars, tandis que les importations en provenance de Tunisie ont progressĂ© de 47% pour atteindre 50 millions de dollars.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large de l’Égypte visant Ă  renforcer les liens Ă©conomiques rĂ©gionaux et Ă  attirer les investissements Ă©trangers. Des efforts diplomatiques parallĂšles ont permis au prĂ©sident Abdelfattah Sissi d’obtenir 7,5 milliards de dollars d’investissements qataris directs lors de rĂ©centes visites au KoweĂŻt et au Qatar.

D’aprùs Egypt Today.

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La Tunisienne Semia Gharbi reçoit le prix Goldman pour l’environnement

22. April 2025 um 12:02

Sept militant.e.s Ă©cologistes du monde entier ont reçu, hier, lundi 21 avril 2025, le prix Goldman pour l’environnement, dont la Tunisienne Semia Gharbi, 57 ans, scientifique et enseignante, qui a cofondĂ© le RĂ©seau Tunisie Verte (RTV).

La Tunisie peine Ă  faire respecter la rĂ©glementation sur l’importation de dĂ©chets en provenance d’autres pays, ce qui entraĂźne le dĂ©bordement des dĂ©charges et menace la santĂ© des populations riveraines.

En 2019, une entreprise tunisienne a acceptĂ© de rĂ©ceptionner 7 900 tonnes de matiĂšres recyclables italiennes pour tri et recyclage. Or, les 282 conteneurs envoyĂ©s se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre remplis d’ordures mĂ©nagĂšres.

Semia Gharbi et RTV ont menĂ© une campagne exhortant la Tunisie Ă  restituer les dĂ©chets Ă  l’Italie et Ă  enquĂȘter sur cette affaire. Leur campagne a conduit au retour de 6 000 tonnes de dĂ©chets exportĂ©s illĂ©galement en Italie (le reste avait brĂ»lĂ© lors de son stockage en Tunisie) et Ă  l’arrestation de plus de 40 fonctionnaires corrompus et autres personnes impliquĂ©es dans le trafic de dĂ©chets dans les deux pays.

Semia Gharbi en campagne en Tunisie. Photographie : Prix Goldman pour l’environnement

Les efforts de Gharbi ont finalement incitĂ© l’Union europĂ©enne Ă  renforcer ses rĂšgles et rĂ©glementations concernant les transferts de dĂ©chets Ă  l’étranger, afin de mieux protĂ©ger la santĂ© humaine et l’environnement.

Connu sous le nom de «prix Nobel vert», le prix Goldman rĂ©compense les militants des six rĂ©gions continentales habitĂ©es. Les 6 autres laurĂ©ats sont Batmunkh Luvsandash (Mongolie), Besjana Guri et Olsi Nika (Albanie), Carlos Mallo Molina (Îles Canaries), Laurene Allen (Etats-Unis) et Mari Luz Canaquiri Murayari (PĂ©rou).  

I. B.

D’aprùs MongaBay et The Guardian.

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Tunisie | «Une affaire montée de toutes piÚces», affirment les avocats

22. April 2025 um 11:37

Les avocats et proches des victimes ont dĂ©noncĂ©, lundi 21 avril 2025, les lourdes peines prononcĂ©es contre des figures de l’opposition tunisienne lors du procĂšs collectif de la semaine derniĂšre, les qualifiant de «fabriquĂ©es de toutes piĂšces» et «infondĂ©es», et ont annoncĂ© leur intention de faire appel.

Les peines de prison prononcĂ©es un tribunal de Tunis, samedi dernier, contre une quarantaine d’accusĂ©s, dont de virulents dĂ©tracteurs du prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed, accusĂ©s de «complot contre la sĂ»retĂ© de l’État» et d’«appartenance Ă  un groupe terroriste», entre autres chefs d’accusation, vont de 4 Ă  66 ans de prison ferme.

L’avocat de la dĂ©fense, Samir Dilou, a dĂ©clarĂ© lors d’une confĂ©rence de presse, lundi, que ce procĂšs Ă©tait «sans prĂ©cĂ©dent en Tunisie», car «les accusĂ©s ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  un total de 892 ans de prison», ajoutant que des preuves essentielles manquaient toujours, les avocats s’étant plaints de ne pas avoir eu pleinement accĂšs au dossier.

«Ils ne nous ont toujours pas expliquĂ© comment les accusĂ©s ont complotĂ© contre l’État», a dĂ©clarĂ© Me Dilou aux journalistes, ajoutant qu’un appel pourrait ĂȘtre interjetĂ© dĂšs mardi.

Parmi les personnes condamnĂ©es figuraient des figures de l’opposition connues, des avocats et des hommes d’affaires. Certains sont dĂ©jĂ  en prison depuis deux ans, tandis que d’autres sont en exil ou encore en libertĂ©.

Les hommes politiques Issam Chebbi, NĂ©jib Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, membres de la coalition d’opposition du Front du salut national, ainsi que l’ancien ministre Ghazi Chaouachi, l’avocat Ridha Belhadj et la militante Chaima Issa, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  18 ans de prison.

L’activiste Khayam Turki a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  48 ans de prison et l’homme d’affaires Kamel Eltaief a Ă©copĂ© de la peine la plus lourde : 66 ans de prison.

Certains accusĂ©s se trouvent Ă  l’étranger et ont Ă©tĂ© jugĂ©s par contumace, comme le philosophe français Bernard Henri-LĂ©vy, condamnĂ© Ă  33 ans de prison.

Abdennasser Mehri, un autre avocat de la dĂ©fense, a qualifiĂ© le procĂšs de «violation flagrante de la loi». «C’est une affaire montĂ©e de toutes piĂšces, sans fondement, avec un plan préétabli», a-t-il dĂ©clarĂ©, ajoutant que «la balance de la justice s’est brisĂ©e.»

L’avocate de la dĂ©fense, Dalila Msaddek, a dĂ©clarĂ© que le procĂšs avait Ă©tĂ© utilisĂ© «pour mettre dans le mĂȘme panier tous ceux dont on voulait se dĂ©barrasser».

Human Rights Watch a dĂ©clarĂ© samedi que le tribunal «n’avait mĂȘme pas accordĂ© un semblant de procĂšs Ă©quitable» aux accusĂ©s.

I. B.

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SaĂŻed satisfait de la situation financiĂšre de la Tunisie

22. April 2025 um 11:03

Le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed s’est fĂ©licitĂ© de l’efficacitĂ© des choix nationaux de la Tunisie, notamment en matiĂšre de maĂźtrise de l’inflation et de respect de ses engagements financiers, par allusion au paiement de ses dettes dans les dĂ©lais  requis.

Lors d’une rencontre, lundi 21 avril 2025, avec la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, au palais de Carthage, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© pour toutes les institutions publiques de collaborer pour relever les dĂ©fis financiers. Il a aussi insistĂ©, une nouvelle fois, sur l’impĂ©ratif pour tous les Ă©tablissements bancaires, publiques ou privĂ©es, de se conformer strictement aux lois tunisiennes.

I. B. (avec Tap).

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La sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure au centre de l’intĂ©rĂȘt de SaĂŻed

22. April 2025 um 10:46

KaĂŻs SaĂŻed a passĂ© en revue, lundi 21 avril 2025, avec les hauts responsables de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, les opĂ©rations sans prĂ©cĂ©dent qui ont permis de dĂ©manteler l’un des plus importants rĂ©seaux de trafic de drogue en Tunisie.

Lors de rencontre hier au palais de Carthage le ministre de l’IntĂ©rieur, Khaled Nouri, le secrĂ©taire d’État auprĂšs du ministre de l’IntĂ©rieur chargĂ© de la SĂ»retĂ© nationale, SofiĂšne Ben Sadok, et le directeur gĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© nationale, Mourad Saidane, et le commandant de la Garde nationale, Hassine Gharbi, le prĂ©sident de la rĂ©publique a soulignĂ© que ces rĂ©seaux criminels ne se livrent pas uniquement au trafic de drogue, mais qu’ils cherchent activement Ă  dĂ©stabiliser la sociĂ©tĂ©.

«De mĂȘme que certains cherchent Ă  porter atteinte aux institutions de l’État, ces criminels visent Ă  perturber la sĂ©curitĂ© publique», a-t-il dĂ©clarĂ©, selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence.

Le chef de l’État a Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© pour les forces de sĂ©curitĂ© de soutenir les Ă©quipes de contrĂŽle Ă©conomique dans le dĂ©mantĂšlement des rĂ©seaux monopolistiques et de spĂ©culation qui, selon lui, sont Ă  l’origine de la hausse des prix des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©.

SaĂŻed a passĂ© en revue, le mĂȘme jour, avec le ministre de la DĂ©fense, Khaled Shili, les rĂ©sultats de la visite que ce dernier a effectuĂ©e Ă  Rome dans le cadre de la Commission militaire mixte tuniso-italienne.

Selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence, le chef de l’Etat a soulignĂ© l’importance de renforcer davantage la coopĂ©ration entre les deux pays, notamment dans la lutte contre la migration clandestine, rĂ©itĂ©rant le ferme refus de la Tunisie de servir de point de transit ou d’accueil Ă  de telles activitĂ©s et insistant sur la nĂ©cessitĂ© de dĂ©manteler les rĂ©seaux criminels impliquĂ©s dans le trafic d’ĂȘtres humains et d’organes.

SaĂŻed a Ă©galement appelĂ© les pays mĂ©diterranĂ©ens Ă  fournir les financements nĂ©cessaires pour assurer le retour en toute sĂ©curitĂ© des victimes de cette traite dans leurs pays d’origine et leur garantir des conditions de vie dignes.

Sur un autre plan, le chef de l’État a mis en avant les projets achevĂ©s ou en voie d’achĂšvement sous la supervision de la direction du gĂ©nie militaire, tous rĂ©alisĂ©s en un temps record, selon ses termes.

Il a Ă©galement saluĂ© le rĂŽle des forces armĂ©es dans la dĂ©fense de la nation et le soutien aux autoritĂ©s civiles, notant que partout oĂč elles sont dĂ©ployĂ©es, elles apportent du rĂ©confort et insufflent un profond sentiment de fiertĂ© et d’honneur aux citoyens.

I.B. (avec Tap).

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Tunisie | Kaïs Saïed appelle à une «révolution administrative»

22. April 2025 um 09:55

Le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed a soulignĂ© que la rĂ©volution lĂ©gislative qu’il appelle de ses vƓux doit s’accompagner d’une rĂ©volution administrative, ajoutant qu’il ne fallait pas hĂ©siter Ă  rĂ©voquer tout responsable qui, mĂȘme un jour aprĂšs sa nomination, se rĂ©vĂšle indigne de la confiance placĂ©e en lui.

Lors d’une rencontre avec la PremiĂšre ministre Sara Zaafrani Zenzeri, lundi 21 avril 2024, au palais de Carthage,  le chef de l’Etat a Ă©galement portĂ© son attention sur l’état d’avancement des travaux du gouvernement, indique un communiquĂ© de la prĂ©sidence.

Saïed a une nouvelle fois exprimé sa fierté de la conscience du peuple tunisien, le qualifiant de mur inébranlable qui ne tombera jamais.

Toutes les tentatives visant Ă  affaiblir la nation, qu’il s’agisse de stratagĂšmes destructeurs ou d’efforts dĂ©sespĂ©rĂ©s de ceux qui aspirent Ă  un retour en arriĂšre, seront anĂ©anties par cette dĂ©termination inĂ©branlable, a-t-il soulignĂ©, sans nommer les parties ainsi dĂ©signĂ©es, mais on peut aisĂ©ment dĂ©duire qu’il parle des opposants Ă  son rĂ©gime qui critiquent ce qu’ils appellent sa «dĂ©rive autoritaire» ou son «pouvoir personnel» et dont une quarantaine ont Ă©tĂ© condamnĂ©s la semaine derniĂšre Ă  de lourdes peines allant jusqu’à 66 ans de prison pour «complot contre la sĂ»retĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure» de l’Etat et autres accusations du mĂȘme acabit.    

I. B. (avec Tap).

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Le bulldozer Trump fonce sur le DĂ©partement d’État!

22. April 2025 um 08:55

L’ouragan Trump frappe le Harry Truman Building, siĂšge du DĂ©partement d’État (ministĂšre amĂ©ricain des Affaires Ă©trangĂšres). AprĂšs l’USAID, la CIA et les mĂ©dias internationaux, c’est le cƓur de la diplomatie amĂ©ricaine qui va subir Ă  son tour le grand chambardement. Un dĂ©cret exĂ©cutif de 16 pages va sceller l’avenir de l’institution et aura un impact considĂ©rable sur la relation des États-Unis avec le reste du monde. En voulant affaiblir les institutions, Trump se venge de ce que ses partisans qualifient d’«État profond» mais in fine, c’est le poids de l’AmĂ©rique sur la scĂšne internationale qui sera affectĂ©. 

Imed Bahri

Selon une enquĂȘte d’Edward Wong, correspondant diplomatique du New York Times, l’administration Trump a prĂ©parĂ© un plan global pour restructurer le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres qui comprend notamment un dĂ©sengagement de l’Afrique et la fermeture des dĂ©partements qui travaillent sur les questions relatives Ă  la dĂ©mocratie, aux droits humains et aux rĂ©fugiĂ©s. 

L’auteur a lu le projet de dĂ©cret exĂ©cutif proposant une restructuration radicale du DĂ©partement d’État y compris la fermeture d’ambassades et de consulats Ă  travers l’Afrique. Il comprend aussi la fermeture des principaux bureaux du ministĂšre chargĂ©s du changement climatique.

Pour l’administration Trump, l’objectif du dĂ©cret que le prĂ©sident pourrait signer cette semaine est d’imposer une rĂ©organisation visant Ă  simplifier l’exĂ©cution des tĂąches tout en rĂ©duisant le gaspillage, la fraude et les abus. Le projet de dĂ©cret contient 16 pages et stipule que le ministĂšre doit mettre en Ɠuvre ces changements d’ici le 1er octobre.

Des responsables amĂ©ricains actuels et anciens, au courant des projets, ont dĂ©clarĂ© que la signature du dĂ©cret exĂ©cutif s’accompagnerait d’efforts pour licencier Ă  la fois des diplomates de carriĂšre, connus sous le nom d’agents du service extĂ©rieur, et des fonctionnaires qui travaillent gĂ©nĂ©ralement au siĂšge du dĂ©partement Ă  Washington. Ils ont ajoutĂ© que le ministĂšre commencera Ă  placer un grand nombre d’employĂ©s en congĂ© payĂ© et Ă  Ă©mettre des avis de licenciement.

Le projet de dĂ©cret prĂ©voit la fin des examens du service extĂ©rieur pour ceux qui aspirent Ă  intĂ©grer le corps diplomatique tout en mettant l’accent sur de nouveaux critĂšres d’embauche, notamment la cohĂ©rence avec la vision de la politique Ă©trangĂšre du prĂ©sident.

Le projet stipule que le ministĂšre devrait Ă©tendre considĂ©rablement son utilisation de l’intelligence artificielle pour l’aider Ă  rĂ©diger des documents, Ă  entreprendre l’élaboration et la rĂ©vision des politiques et la planification opĂ©rationnelle.

Marginalisation programmĂ©e de l’Afrique

Le journal note que certaines dispositions du dĂ©cret exĂ©cutif sont encore en cours d’examen et susceptibles d’ĂȘtre modifiĂ©es avant que Trump ne le signe.

Le DĂ©partement d’État et le Conseil de sĂ©curitĂ© nationale de la Maison Blanche n’ont pas encore fait de commentaire immĂ©diat sur cette affaire. 

Le journal note aussi que la restructuration proposĂ©e du DĂ©partement d’État pourrait entraĂźner la fermeture de bureaux rĂ©gionaux qui aident Ă  formuler et Ă  mettre en Ɠuvre des politiques dans certaines parties du monde. Le travail de ces bureaux sera transformĂ© en quatre groupes: le groupe Eurasie composĂ© de l’Europe, de la Russie et de l’Asie centrale; le groupe du Moyen-Orient composĂ© du monde arabe, de l’Iran, du Pakistan et de l’Afghanistan; le groupe latino-amĂ©ricain composĂ© des pays d’AmĂ©rique centrale et d’AmĂ©rique du Sud et des CaraĂŻbes, et le groupe indo-pacifique composĂ© de l’Asie de l’Est, de l’Asie du Sud, de l’Inde, du Bangladesh, du Sri Lanka, du NĂ©pal, du Bhoutan et des Maldives.

Le bureau Afrique qui supervise les politiques pour les pays du Sahel et du Sahara est absent de la restructuration et ne sera pas transformĂ© en groupe comme pour les autres rĂ©gions du monde. Il sera remplacĂ© par un envoyĂ© spĂ©cial junior, placĂ© sous la responsabilitĂ© de la Maison Blanche et du Conseil de sĂ©curitĂ© nationale. Il se concentrera sur une sĂ©rie de questions telles que la coordination des opĂ©rations de lutte contre le terrorisme. Les ambassades non essentielles en Afrique subsaharienne seront fermĂ©es d’ici le 1er octobre. Au lieu de cela, les diplomates seront envoyĂ©s sur des missions spĂ©cifiques axĂ©es sur le dĂ©veloppement.

Quant aux opĂ©rations canadiennes, elles seront transfĂ©rĂ©es vers un nouveau bureau nord-amĂ©ricain sous la direction du secrĂ©taire d’État Marco Rubio et seront gĂ©rĂ©es par une Ă©quipe considĂ©rablement rĂ©duite selon le projet. Cela comprend Ă©galement la rĂ©duction de la taille de l’ambassade amĂ©ricaine Ă  Ottawa.

Impasse sur les droits de l’homme, les rĂ©fugiĂ©s et les migrations  

Le bureau chargĂ© des questions de dĂ©mocratie et de droits de l’homme, le bureau chargĂ© des rĂ©fugiĂ©s et des migrations ainsi qu’un autre bureau chargĂ© des organisations internationales seront tout simplement supprimĂ©s. Le poste de sous-secrĂ©taire d’État supervisant les deux premiers bureaux sera Ă©galement supprimĂ© ainsi que le Bureau du Sous-secrĂ©taire Ă  la diplomatie publique et aux affaires publiques. Les changements comprendront Ă©galement la suppression du Bureau de l’EnvoyĂ© spĂ©cial pour l’action climatique.

Le projet stipule que le DĂ©partement d’État crĂ©era un nouveau poste important, Ă  savoir le poste de sous-secrĂ©taire chargĂ© de la lutte contre les menaces transnationales, de la politique de lutte contre les stupĂ©fiants et d’autres questions.

Quant Ă  l’aide Ă©trangĂšre drastiquement rĂ©duite et jadis supervisĂ©e par l’Agence amĂ©ricaine pour le dĂ©veloppement international (USAID), aujourd’hui dĂ©mantelĂ©e, elle sera absorbĂ©e par un bureau d’aide humanitaire.

Le projet stipule qu’en ce qui concerne le personnel, il y aura une transition du modĂšle actuel de rotation mondiale, non structurĂ© et obsolĂšte, vers un cadre professionnel plus intelligent, plus stratĂ©gique et plus spĂ©cifique Ă  la rĂ©gion pour amĂ©liorer l’expertise. Cela signifie que les personnes souhaitant rejoindre le service extĂ©rieur choisiront, lors du processus de candidature, dans quelles agences rĂ©gionales elles souhaitent servir.

Le projet indique que le ministĂšre proposera des offres de licenciement aux employĂ©s du service extĂ©rieur et de la fonction publique jusqu’au 30 septembre. Le projet de dĂ©cret prĂ©voit de restreindre la portĂ©e des bourses Fulbright en les attribuant uniquement aux Ă©tudiants poursuivant des Ă©tudes de niveau master en matiĂšre de sĂ©curitĂ© nationale.

Également, le dĂ©partement d’État va mettre fin Ă  son contrat avec l’UniversitĂ© Howard, une institution universitaire rĂ©servĂ©e aux noires AmĂ©ricains, visant recruter des candidats pour les bourses Rangel et Pickering qui seront rĂ©siliĂ©es. L’objectif de ces deux bourses Ă©tait d’aider les Ă©tudiants issus de groupes sous-reprĂ©sentĂ©s Ă  avoir la possibilitĂ© de rejoindre le corps diplomatique peu de temps aprĂšs l’obtention de leur diplĂŽme.

Le projet de dĂ©cret exĂ©cutif est l’un des nombreux documents internes circulant au sein de l’administration ces derniers jours dĂ©crivant les changements proposĂ©s au DĂ©partement d’État. Une autre note prĂ©sente une proposition visant Ă  rĂ©duire le budget du ministĂšre de prĂšs de 50% au cours du prochain exercice financier. Une autre note interne propose la fermeture de 10 ambassades et 17 consulats.

Afrique : davantage de commerce et moins d’aide

Dans un article publiĂ© par le magazine Politico, il est indiquĂ© que l’approche de Trump est Ă©vidente Ă  travers le dĂ©mantĂšlement de l’USAID et l’imposition de tarifs douaniers. Il a soulignĂ© que la nouvelle approche sera basĂ©e sur davantage de commerce et moins d’aide. Trump souhaite Ă©galement que les pays africains ouvrent leurs ressources miniĂšres aux investissements amĂ©ricains.

Les pays africains riches en ressources qui ont rĂ©pondu favorablement Ă  la requĂȘte de Trump  comme le Congo et le Nigeria, pourraient tirer leur Ă©pingle du jeu. Cependant l’Afrique du Sud restera isolĂ©e en raison de sa position ferme contre IsraĂ«l concernant le gĂ©nocide Ă  Gaza.

Autre Ă©lĂ©ment important qui marque l’affaiblissement du DĂ©partement d’État sous l’ùre Trump et qui n’a pas Ă©chappĂ© aux observateurs est le rĂŽle central pris par Steve Witkoff, partenaire de golf de longue date de Trump aujourd’hui son envoyĂ© spĂ©cial pour le Moyen-Orient et l’Ukraine. Il a en main les principaux dossiers de politique Ă©trangĂšre Ă  savoir Gaza, les nĂ©gociations avec l’Iran ainsi que les nĂ©gociations pour la fin de la guerre rĂ©ussi-ukrainienne. Le secrĂ©taire d’État Marco Rubio est relĂ©guĂ© au second rang.

En substituant les institutions de l’État par des personnes qu’il dote de grands pouvoirs, Donald Trump se venge du deep state (État profond) qu’il exĂšcre mais in fine, ce sont les États-Unis qui en sortiront affaiblis et leur poids dans le monde affectĂ©.

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La hausse des tarifs douaniers américains coûtera cher aux pays arabes

22. April 2025 um 07:41

La Commission Ă©conomique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (Cesao ou Escwa en anglais), avertit que les nouveaux tarifs douaniers amĂ©ricains menacent 22 milliards de dollars d’exportations arabes hors pĂ©trole. Le Maroc, l’Égypte, la Jordanie et la Tunisie en seront particuliĂšrement affectĂ©s avec le paiement d’intĂ©rĂȘts souverains supplĂ©mentaires en 2025. 

Habib Glenza

Dans une note d’orientation publiĂ©e samedi 19 avril 2025, la Cesao, qui regroupe 21 États membres d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, a mis en garde contre les effets du Â«protectionnisme commercial» des États-Unis. En rĂ©fĂ©rence aux tarifs imposĂ©s par le prĂ©sident Donald Trump, l’organisation souligne que ces mesures pourraient sĂ©rieusement affecter les Ă©conomies arabes.

Pour le Maroc, ainsi que pour l’Égypte, la Jordanie et la Tunisie, la Cesao prĂ©voit une augmentation de 114 millions de dollars des paiements d’intĂ©rĂȘts souverains d’ici la fin de 2025 en raison de ces nouveaux tarifs. Cette hausse est due Ă  l’augmentation des rendements obligataires mondiaux et Ă  une incertitude accrue chez les investisseurs, ce qui pourrait exercer une pression sur les finances publiques et retarder les investissements en dĂ©veloppement.

Le Maroc et la Tunisie pourraient Ă©galement ressentir les effets d’une demande rĂ©duite de la part de partenaires clĂ©s, notamment l’Union europĂ©enne, qui absorbe 72% des exportations de la Tunisie, 68% de celles du Maroc, et 17 % du total des exportations arabes.

La Cesao note cependant que les changements dans les dynamiques commerciales amĂ©ricaines pourraient ouvrir des possibilitĂ©s de rĂ©orientation en faveur des pays du Maghreb. En effet, avec l’augmentation des tarifs amĂ©ricains sur les produits chinois et indiens, les exportations des pays maghrĂ©bins pourraient devenir plus compĂ©titives sur le marchĂ© amĂ©ricain.

Cependant, la Commission avertit que la rĂ©cente pause tarifaire de 90 jours — qui exclut la Chine — pourrait limiter cet avantage.

Globalement, les exportations totales des pays arabes vers les États-Unis ont chutĂ©, passant de 91 milliards de dollars en 2013 Ă  48 milliards en 2024, principalement Ă  cause de la baisse des importations amĂ©ricaines de pĂ©trole brut. 

En revanche, les exportations non pĂ©troliĂšres ont presque doublĂ© durant la mĂȘme pĂ©riode, passant de 14 milliards Ă  22 milliards de dollars, grĂące Ă  la croissance dans les secteurs du textile, des produits chimiques, de l’aluminium, des engrais et de l’électronique. Ces progrĂšs sont dĂ©sormais menacĂ©s!  

Extraits du rapport

Les exportations de six pays arabes – BahreĂŻn, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie – devraient ĂȘtre fortement affectĂ©es par les nouvelles hausses tarifaires, ce qui implique qu’une part de 5% ou plus de leurs exportations totales sera directement affectĂ©e. La Jordanie est le pays le plus directement touchĂ©, avec prĂšs de 25% de ses exportations vers les États-Unis.

*

L’impact net de l’ augmentation des droits de douane sur les exportations arabes vers le reste du monde est limitĂ©. Cependant, les impacts varient selon les groupes de pays arabes. Les pays signataires de l’Accord d’Agadir (Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) subiraient un impact net modĂ©rĂ© en 2025, principalement en raison des effets de dĂ©tournement des Ă©changes, rĂ©duisant ainsi l’effet nĂ©gatif direct sur leurs exportations initiales vers le marchĂ© amĂ©ricain. Par exemple, l’Égypte et le Maroc devraient tous deux renforcer leur compĂ©titivitĂ©-prix et tirer profit des effets de dĂ©tournement des Ă©changes sur le marchĂ© amĂ©ricain.

*

Avec la hausse des rendements, les pays arabes Ă  revenu intermĂ©diaire (PRI), dont beaucoup subissent dĂ©jĂ  des pressions en matiĂšre de refinancement de leur dette, sont confrontĂ©s Ă  des coĂ»ts d’emprunt plus Ă©levĂ©s, ce qui alourdit encore le fardeau de leurs paiements d’intĂ©rĂȘts.

En supposant une hausse permanente de 36 points de base des coĂ»ts d’emprunt et une structure inchangĂ©e des nouvelles Ă©missions de dette Ă  partir de 2024, les PRI arabes seraient confrontĂ©s Ă  des augmentations notables des paiements d’intĂ©rĂȘts sur la dette de marchĂ© en 2025 : Égypte : +56 millions de dollars; Maroc : +39 millions de dollars; Jordanie : +14 millions de dollars ; Tunisie : +5 millions de dollars.

Ces coĂ»ts supplĂ©mentaires, bien que modestes en termes absolus, se traduisent par des implications budgĂ©taires significatives, Ă©quivalentes Ă  une augmentation des paiements d’intĂ©rĂȘts de 0,3% en Égypte et de 1,3% au Maroc.

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Affaire Ahmed Souab | LibertĂ© d’expression ou atteinte Ă  la dignitĂ© de la justice

22. April 2025 um 06:57

L’auteur rĂ©agit ici au communiquĂ© publiĂ© par le ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) le 21 avril 2025, dans lequel il dĂ©nonce l’arrestation, le mĂȘme jour, de l’ancien magistrat Ahmed Souab, en la qualifiant d’«arbitraire» et de «nouvelle atteinte Ă  la libertĂ© d’expression».

Leith Lakhoua *

Il est regrettable de constater, une fois de plus, que votre organisation prend position de maniĂšre partiale et irresponsable, en dĂ©fendant des comportements qui relĂšvent non pas de la critique constructive, mais d’une incitation manifeste au non-professionnalisme, Ă  l’anarchie, et Ă  la mise en pĂ©ril de l’autoritĂ© judiciaire.

M. Ahmed Souab, en tant qu’ancien magistrat, n’ignore certainement pas le poids et les consĂ©quences de ses propos, ni la portĂ©e symbolique et psychologique d’un geste explicite assimilant un juge Ă  une cible. DĂ©clarer publiquement que «le couteau est sous la gorge» du magistrat en charge d’une affaire aussi sensible que celle des comploteurs contre la sĂ»retĂ© de l’État – tout en mimant l’acte devant les camĂ©ras – relĂšve d’une posture de menace Ă  peine voilĂ©e. Cela ne s’appelle pas «libertĂ© d’expression», mais tentative d’intimidation. De la part d’un homme de loi, cela frĂŽle la complicitĂ© morale avec les ennemis de l’État.

En vous Ă©rigeant en dĂ©fenseurs inconditionnels de propos aussi graves, vous contribuez Ă  dĂ©crĂ©dibiliser l’institution judiciaire, Ă  encourager l’impunitĂ© verbale, et Ă  brouiller les frontiĂšres entre droit Ă  la critique et encouragement Ă  l’insubordination.

La justice ne peut pas ĂȘtre prise en otage par des individus qui, sous couvert d’opinion, s’autorisent Ă  instiller la peur, Ă  dĂ©lĂ©gitimer les institutions rĂ©publicaines, et Ă  attiser les tensions dans un contexte oĂč la stabilitĂ© nationale est en jeu.

Nous appelons donc le CRLDHT Ă  faire preuve de plus de discernement, de rigueur Ă©thique et de respect pour les principes qu’il prĂ©tend dĂ©fendre.

DĂ©fendre les droits de l’homme ne signifie pas fermer les yeux sur les dĂ©rives verbales ou les comportements irresponsables qui mettent en danger la cohĂ©sion de l’État et la dignitĂ© de la justice.

La libertĂ© d’expression est un droit, certes, mais elle s’arrĂȘte lĂ  oĂč commencent les intimidations, les allusions menaçantes et la dĂ©fense aveugle de ceux qui dĂ©fient l’ordre rĂ©publicain.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.

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Comar Assurances réaffirme sa position digitale avec sa plateforme en ligne Comar Plus

22. April 2025 um 06:29

Forte de ses 55 annĂ©es d’expĂ©rience dans l’assurance, Comar Assurances continue de se dĂ©marquer comme le leader du marchĂ© tunisien, en introduisant des solutions innovantes comme Comar Plus.

Le lancement de cette plateforme digitale fait partie d’une sĂ©rie d’initiatives visant Ă  affirmer l’engagement de la compagnie Ă  redĂ©finir l’expĂ©rience client en offrant une expĂ©rience en ligne simple, fluide et accessible Ă  tous qu’ils soient de ses clients ou non.

Depuis plus de 2 ans, Comar Plus, la plateforme digitale de Comar Assurances offre Ă  ses utilisateurs une panoplie de services sur une large gamme de produits :

– consultation des contrats à tout moment et via n’importe quel type d’appareils;

– suivi des sinistres et des remboursements en temps rĂ©el;

– paiement en ligne en quelques clics et en toute sĂ©curitĂ©;

– simulation de tarif personnalisĂ©e et comparaison des diffĂ©rentes offres disponibles en temps rĂ©el;

– souscription de contrat en quelques minutes sans se dĂ©placer.

Rapide, accessible et totalement sécurisée

Conçue pour simplifier l’expĂ©rience utilisateur et accompagner chaque client, au quotidien et en toute autonomie, cette plateforme a dĂ©jĂ  sĂ©duit des milliers d’assurĂ©s.

«Avec Comar Plus, nous offrons Ă  nos clients une solution d’assurance plus rapide, plus accessible et totalement sĂ©curisĂ©e. Notre objectif est de simplifier la gestion de l’assurance tout en apportant flexibilitĂ© et tranquillitĂ© d’esprit aux utilisateurs», a dĂ©clarĂ© Marouane Ben Said, directeur central de l’expĂ©rience client, SystĂšmes d’information et marketing chez Comar.

Consciente que les assurĂ©s recherchent aujourd’hui plus d’autonomie, de rĂ©activitĂ© et de transparence, la compagnie mise sur l’innovation continue pour amĂ©liorer ses services digitaux et renforcer la proximitĂ© avec ses clients. De ce fait, des mises Ă  jour rĂ©guliĂšres sont prĂ©vues pour enrichir les fonctionnalitĂ©s de la plateforme et maintenir un haut niveau de performance et de sĂ©curitĂ©.

Comar Plus est accessible 24h/24 et 7j/7 depuis tous les supports (ordinateur, tablette, smartphone).

Pour tĂ©lĂ©charger l’application et dĂ©couvrir une nouvelle façon de vivre l’assurance, rendez-vous sur le site ou visitez le lien web.

Besoin d’aide pour vous connecter ou dĂ©couvrir toutes les fonctionnalitĂ©s ?

Nos Ă©quipes sont Ă  votre Ă©coute pour vous accompagner sur le numĂ©ro bleu 82 100 001

Plus de 55 ans d’expertise

FondĂ©e en 1969, Comar est l’un des principaux acteurs de l’assurance en Tunisie, avec plus de 55 ans d’expertise. L’entreprise est reconnue pour son engagement constant envers l’excellence et la satisfaction des clients. COMAR continue d’innover pour offrir des solutions d’assurance personnalisĂ©es, en mettant l'accent sur la qualitĂ© du service et l’accessibilitĂ©, tout en rĂ©pondant aux besoins Ă©volutifs d’un monde numĂ©rique.

Communiqué.

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