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8 ans d’AI for Good: Bilel Jamoussi décrypte la transition mondiale de la société de l’information vers la société de l’intelligence

02. Dezember 2025 um 12:00

«Nous sommes plus que la génération de l’IA : nous sommes la génération déterminée à façonner une intelligence au service du bien».

Par cette déclaration, Dr Bilel Jamoussi a ouvert sa keynote lors de l’AI Forward Summit 2025, devant un public composé de responsables politiques, diplomates et experts internationaux. Son intervention, à la fois historique et prospective, a retracé le long voyage qui nous mène aujourd’hui vers la société de l’intelligence.

D’abord, il a rappelé les débuts de la société de l’information, née avec l’arrivée d’Internet. « La Tunisie a été le premier pays africain connecté en 1991 », dit-il avec fierté. Ensuite est venue l’Afrique du Sud, puis progressivement les autres pays du continent, jusqu’à l’Érythrée en 2000. En plus de cette prouesse technique, Dr Jamoussi souligne que cette période marquait « le début du flux mondial de l’information : d’abord le texte, puis l’audio, et enfin la vidéo ».

Cependant, rappelle-t-il, l’accessibilité demeure un enjeu crucial : « Aujourd’hui encore, 2,2 milliards de personnes dans le monde restent non connectées. » Ce constat montre que la transition vers un monde numérique plus équitable reste inachevée.

Ensuite, il a évoqué la création du Sommet Mondial de la Société de l’Information, initié par la Tunisie en 1998, devenu plus tard un événement officiel des Nations Unies. Ce processus a permis de mesurer, année après année, les progrès en connectivité, cybersécurité et gouvernance numérique.

Puis, Dr Jamoussi a expliqué comment l’UIT est entrée dans l’ère de l’intelligence. Dès 2017, l’organisation voit émerger une multitude de propositions liées à l’IA dans ses groupes d’étude. « L’IA est devenue un sujet mondial, porté par les États, le secteur privé et la recherche », affirme-t-il. En réponse, l’UIT crée l’AI for Good Global Summit, devenu la plateforme onusienne centrale pour discuter des normes, de la gouvernance et du développement des compétences.

Cependant, cette révolution technologique n’est pas sans risques. Parmi eux, les deepfakes, désormais classés parmi les menaces les plus sérieuses. « C’est un défi majeur : les deepfakes peuvent éduquer, mais aussi manipuler et nuire », prévient-il. C’est pourquoi l’UIT, avec l’ISO et l’IEC, a produit des rapports de référence sur les outils de vérification et les politiques de protection des contenus.

Pour illustrer le potentiel positif de l’IA, Dr Jamoussi a raconté plusieurs histoires marquantes.
D’abord, celle de Louis, atteint du locked-in syndrome, qui a pu « retrouver sa voix grâce à un modèle vocal personnalisé couplé à une interface cerveau–machine ».
Ensuite, celle d’une sportive paralysée depuis seize ans qui a remarché pour la première fois grâce à un exosquelette piloté par IA.
En plus, il a montré des robots capables de défier la gravité, des usines entièrement automatisées produisant 800 voitures par jour, et l’arrivée d’agents IA capables « d’agir en notre nom et de réaliser des transactions de manière autonome ».

Ensuite, il a replacé ces exemples dans un cadre plus large : celui du mouvement AI for Good, qui rassemble plus de 50 agences de l’ONU. Ses livrables sont multiples :
– une coalition mondiale pour développer les compétences,
– des défis pour les jeunes et les universités,
– un compendium complet sur la gouvernance de l’IA,
– et une base de données réunissant 700 standards mondiaux, traduits dans les six langues des Nations Unies.

Enfin, pour conclure, Dr Jamoussi a partagé un message clair, inspiré du Secrétaire général de l’UIT :
« L’intelligence artificielle ne doit pas nous diviser ; elle doit nous rapprocher. »

Et il a lancé un appel : « Retrouvez-nous du 7 au 10 juillet 2026 à Genève pour construire ensemble une société de l’intelligence inclusive, éthique et durable. »

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Gaza : scepticisme face à la force internationale approuvée par l’ONU

18. November 2025 um 09:29

La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU soutenant le plan américain pour Gaza, incluant un cessez-le-feu permanent et le déploiement d’une force internationale de stabilisation, suscite à Gaza un accueil largement sceptique. Sur le terrain, de nombreux Palestiniens perçoivent cette force non pas comme un mécanisme de protection, mais comme un dispositif sécuritaire imposé sans leur consentement.

Une population méfiante face au mandat annoncé

Selon les témoignages recueillis à Gaza City et rapportés par Al Jazeera, l’idée d’une force internationale est associée à la crainte d’un nouveau système de contrôle. Le mandat prévu — comprenant des fonctions de police, de sécurité frontalière et de démilitarisation — nourrit la perception d’une présence intrusive davantage centrée sur l’ordre public que sur la reconstruction ou l’aide humanitaire.

Dans un contexte où l’hiver aggrave la situation des déplacés, les autorités locales rappellent que 300 000 tentes supplémentaires sont nécessaires pour faire face à l’urgence. Beaucoup s’interrogent sur la capacité réelle de cette force à empêcher de nouvelles frappes israéliennes ou à améliorer les conditions humanitaires.

Hamas rejette, l’Autorité palestinienne approuve

Les réactions politiques sont contrastées.
Hamas, au pouvoir à Gaza, a rejeté la résolution, qu’il juge insuffisante et biaisée. Le mouvement estime que confier à une force internationale la mission de désarmer les groupes armés revient à « favoriser l’occupation » et à retirer toute neutralité au dispositif.

À l’inverse, l’Autorité palestinienne, basée à Ramallah, a salué le texte. Dans un communiqué relayé par l’agence Wafa, elle affirme que la résolution pose les bases d’un cessez-le-feu durable, garantit l’accès de l’aide humanitaire et réaffirme le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. Le gouvernement se dit prêt à coopérer avec l’ONU et Washington pour la mise en œuvre du plan.

Une force internationale non onusienne

Selon Daniel Forti, analyste à l’International Crisis Group, la force approuvée par le Conseil de sécurité ne sera pas une mission de Casques bleus. Elle ne sera pas dirigée par l’ONU, mais par une coalition volontaire bénéficiant de la légitimité du Conseil. Le financement, le déploiement des troupes et les règles d’intervention dépendront des États contributeurs, et non des procédures onusiennes habituelles.

Des ONG actives à Gaza soulignent toutefois qu’une telle mission devrait disposer d’un mandat clair lui permettant de maintenir l’ordre dans un territoire profondément dévasté.

Les critiques de Pékin et Moscou

Plusieurs membres du Conseil ont justifié leur vote en faveur de la résolution.

  • Le Royaume-Uni a évoqué la nécessité d’ouvrir tous les points de passage et d’accélérer l’aide.
  • La France a mis en avant les efforts de paix et la priorité humanitaire.
  • La Corée du Sud a salué le retour de l’aide et la structure de gouvernance prévue.
  • La Slovénie a souligné que le texte représente la meilleure chance d’avancer vers une paix durable.
  • Le Danemark a insisté sur la réunification future de Gaza et de la Cisjordanie sous une Autorité palestinienne réformée.
  • La Chine a soutenu l’objectif d’un cessez-le-feu permanent mais a exprimé des réserves sur le mécanisme de la force internationale, appelant à garantir son impartialité et à éviter toute mesure susceptible d’alimenter les tensions. Pékin a insisté sur la nécessité de protéger les civils et de respecter le droit international.
  • La Russie, de son côté, a critiqué le plan américain, estimant qu’il ne répond pas suffisamment aux besoins humanitaires urgents et risque de légitimer des arrangements sécuritaires imposés. Moscou a dénoncé un texte qu’elle juge déséquilibré mais n’a pas bloqué son adoption, tout en appelant à un rôle international plus neutre et réellement multilatéral.

Selon les autorités sanitaires de Gaza, 69 483 Palestiniens ont été tués et 170 706 blessés depuis octobre 2023. La situation humanitaire reste extrêmement critique, avec des infrastructures largement détruites et des besoins croissants.

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Sahara occidental : Liesse au Maroc après la résolution de l’ONU

01. November 2025 um 12:40

Des scènes de joie ont envahi les rues de Rabat, Casablanca et d’autres grandes villes marocaines après le vote du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’une nouvelle résolution sur le Sahara occidental. Le texte, qui reconnaît le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme une base « crédible et réaliste », a été perçu comme une victoire diplomatique majeure pour le royaume.

Ferveur populaire et symbole historique

Klaxons, drapeaux brandis, danses improvisées : vendredi soir, les rues marocaines ont pris des airs de célébration nationale. Pour beaucoup, cette décision de l’ONU marque un tournant historique, à quelques jours du cinquantenaire de la Marche verte — symbole fort de la souveraineté revendiquée sur le territoire.

Un tournant politique pour Rabat

Le Roi Mohammed VI a salué « un tournant décisif » et appelé à « un dialogue constructif » avec l’Algérie pour dépasser les différends persistants entre les deux pays. Dans les faits, la résolution du Conseil de sécurité évoque, au conditionnel, qu’une autonomie sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus praticable au conflit vieux de cinq décennies.

Réactions internationales et espoir de détente

Les États-Unis ont exprimé leur souhait de parvenir à un accord entre Rabat et Alger « dans les soixante jours », tandis que plusieurs chancelleries européennes ont salué une résolution équilibrée susceptible de relancer les discussions politiques.

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Les Nations Unies continueront à soutenir la Tunisie dans ses priorités de développement

23. Oktober 2025 um 15:35

En visite à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a réaffirmé jeudi l’engagement constant de l’ONU à accompagner la Tunisie dans ses projets de développement et à renforcer les partenariats en cours avec les institutions nationales.

Trois axes pour la coopération jusqu’en 2030

Selon la responsable onusienne, la stratégie d’action de l’ONU en Tunisie à l’horizon 2030 repose sur trois piliers essentiels :

  • Investir dans le capital humain, à travers des programmes touchant à l’éducation, la santé et la formation.
  • Promouvoir une économie inclusive, génératrice d’opportunités pour tous, tout en consolidant la justice sociale, un domaine dans lequel « la Tunisie est pionnière », a-t-elle souligné.
  • Faire face aux changements climatiques, en favorisant une vision de développement durable intégrant la conscience des risques environnementaux et la protection de la société.

Rana Taha a également insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination avec le Parlement tunisien, saluant les progrès enregistrés en matière d’action parlementaire. Elle a exprimé la volonté des agences onusiennes de mobiliser davantage de partenaires et de bailleurs de fonds pour concrétiser les projets engagés.

L’Assemblée prône la continuité du partenariat

De son côté, le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions onusiennes. Il a mis en avant la volonté du pays de poursuivre les programmes conjoints, notamment dans les domaines économique, social et environnemental, et d’ancrer cette coopération dans les principes de bonne gouvernance et de transparence.

Bouderbala a également évoqué la coopération déjà établie entre le Parlement et plusieurs agences de l’ONU, telles que le PNUD, ONU Femmes et ONU-Habitat, qu’il souhaite renforcer pour soutenir le développement du travail parlementaire et la modernisation institutionnelle.

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A New York, la Tunisie réaffirme son engagement multilatéral

28. September 2025 um 11:57

En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a enchaîné les activités diplomatiques majeures. Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, il a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme.

Rencontre avec António Guterres : soutien à la cause palestinienne

Lors de son entretien avec António Guterres, Mohamed Ali Nafti a salué les positions de principe du secrétaire général en faveur de la cause palestinienne. Le ministre a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme et au rôle central de l’ONU, malgré ses insuffisances structurelles. Il a rappelé l’implication historique de la Tunisie dans les missions de maintien de la paix et l’initiative présidentielle proclamant 2025 comme l’année du renforcement de l’action multilatérale.

En réponse, António Guterres a qualifié la Tunisie de « voix de la sagesse en Méditerranée », louant ses positions équilibrées et son soutien constant aux missions onusiennes, notamment en Libye.

Plaidoyer pour une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient

Dans son discours prononcé lors de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, Mohamed Ali Nafti a plaidé pour la création urgente d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne et de garantir les droits inaliénables du peuple palestinien, conditions qu’il juge « fondamentales » pour parvenir à une paix juste et globale.

Le ministre a exhorté les puissances nucléaires à abandonner leurs politiques de dissuasion et à assumer leurs responsabilités historiques, tout en saluant les efforts de la Tunisie pour développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et en appelant à la création d’une instance nationale spécialisée.

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Coopération Tunisie–Conseil de l’Europe : engagement renouvelé à New York

28. September 2025 um 09:52

En marge de la 80e Assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti a rencontré vendredi le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset. La discussion a porté sur l’état de la coopération bilatérale et les moyens de la renforcer, dans le respect de la souveraineté nationale et de l’intérêt mutuel.

Les échanges ont permis de faire le point sur l’appui fourni à la Tunisie dans le cadre du Programme Sud V. Celui-ci couvre plusieurs volets stratégiques : la lutte contre la corruption, la cybersécurité, la protection de l’enfance, les droits des femmes et la promotion de la bonne gouvernance.

Le Conseil de l’Europe salue le rôle régional de la Tunisie

Alain Berset a salué la qualité de la coopération actuelle ainsi que la participation active de la Tunisie aux travaux du Conseil sur les plans régional et international.

Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner la Tunisie dans ses réformes et à consolider le partenariat dans les domaines d’intérêt commun.

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Macron coincé à New York par le cortège de Trump : Quand la diplomatie se joue dans la rue

23. September 2025 um 11:04

Lundi 22 septembre 2025, Emmanuel Macron a vécu une scène insolite à New York. Après avoir prononcé un discours historique à l’ONU pour reconnaître officiellement l’État de Palestine, le président français s’est retrouvé bloqué par les forces de l’ordre… en raison du passage du cortège présidentiel de Donald Trump.

À la sortie du siège des Nations unies, Emmanuel Macron pensait rejoindre directement l’ambassade de France. Mais la rue était fermée : la police avait stoppé toute circulation pour laisser passer la caravane de Donald Trump. Sur une vidéo diffusée par le média Brut, on voit le chef de l’État français échanger avec un policier qui lui interdit le passage. Téléphone en main, Macron appelle alors son homologue américain : « Devine quoi ? J’attends dans la rue parce que tout est bloqué pour toi », lui lance-t-il, mi-amusé, mi-dépité.

Une rencontre inattendue avec la réalité new-yorkaise

Même après le passage du cortège, le président français a dû continuer son chemin… à pied, parcourant près de trente minutes dans les rues de Manhattan. Occasion inattendue : il a pris des photos avec des passants, reçu un baiser sur le front d’un admirateur, et poursuivi sa conversation avec Trump.

Cet échange impromptu illustre la proximité entretenue entre les deux dirigeants. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron et Donald Trump s’appellent « presque tous les jours » sur leurs téléphones portables personnels. Une relation faite de respect mutuel malgré des divergences assumées. « Je connais son caractère, il connaît le mien. Il a ses idées, j’ai les miennes, mais nous nous respectons », déclarait Macron en février dernier.

L’incident survient à la suite d’une prise de parole majeure : le président français a officialisé la reconnaissance par la France d’un État palestinien, sur fond de guerre à Gaza et d’un rapport de l’ONU accusant Israël de génocide. Une déclaration solennelle, aussitôt suivie d’un contretemps presque burlesque dans les rues new-yorkaises.

🇫🇷🇺🇸 INSOLITE | Emmanuel Macron a appelé Donald Trump car le convoi du président des États-Unis le bloquait dans les rues de New York. (Brut) pic.twitter.com/YL0EqY9RPY

— AlertesInfos (@AlertesInfos) September 23, 2025

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Gaza : Vingt agences humanitaires pressent l’ONU d’intervenir pour stopper le génocide

17. September 2025 um 10:51

Plus de vingt agences humanitaires internationales ont adressé une lettre urgente aux Nations Unies et aux chefs d’État du monde entier, réclamant une intervention immédiate pour mettre fin à l’agression génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza.

Les signataires s’appuient sur le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies, qui a conclu que quatre des cinq actes constitutifs du génocide, tels que définis par la Convention de 1948, ont été commis à Gaza.

Une situation qualifiée d’inédite et meurtrière

La lettre affirme que l’actuelle offensive constitue l’épisode le plus meurtrier de l’histoire de l’enclave palestinienne. Elle met en garde contre un risque d’anéantissement total de la vie à Gaza, en raison de l’intensification des bombardements et du blocus imposé par les forces israéliennes.

Les agences dénoncent également la militarisation du système d’assistance, rappelant que des milliers de personnes ont perdu la vie simplement en tentant d’accéder à de la nourriture ou à de l’eau. Elles demandent aux gouvernements d’agir de toute urgence pour mettre fin à la violence et à l’occupation.

Cet appel intervient alors que l’armée israélienne poursuit ses raids et bombardements massifs sur la ville de Gaza, aggravant encore le bilan humain et la crise humanitaire.

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Palestine – Solution à deux États : L’ONU adopte une déclaration, la Tunisie absente du vote

12. September 2025 um 19:10

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, le 12 septembre 2025, une déclaration historique réaffirmant son engagement en faveur de la solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Ce texte, issu d’une conférence internationale organisée en juillet dernier sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, appelle à mettre en place un calendrier précis et des mesures irréversibles menant à la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.

La déclaration a été approuvée par 142 États membres, tandis que 10 ont voté contre et 12 se sont abstenus, la Tunisie n’a pas participé au vote. La Tunisie a toujours réaffirmé son attachement au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant sur les frontières de 1967, avec al Qods-Est pour capitale et ne reconnait pas l’entité sioniste.

Ce large soutien illustre l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale à propos de la question palestinienne. Les États-Unis et Israël ont rejeté cette initiative, qualifiée par leurs représentants de « démarche unilatérale » susceptible de nuire aux négociations de paix directes.

Une résolution symbolique mais non contraignante

Bien que cette déclaration ne soit pas juridiquement contraignante, elle marque une pression diplomatique renouvelée notamment sur Israel pour reprendre les négociations et freiner les actions qui compromettent la perspective d’un règlement durable, notamment la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée.

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La Belgique reconnaîtra l’État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU

02. September 2025 um 08:14

La Belgique a annoncé qu’elle reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue septembre courant à New York.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a confirmé cette décision, soulignant qu’elle s’inscrit dans une dynamique internationale de soutien à la solution à deux États, déjà adoptée par plusieurs pays européens et occidentaux.

Cette initiative est motivée par la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza et par les violations présumées du droit international liées aux opérations militaires israéliennes et à l’expansion des colonies. Bruxelles veut ainsi adresser un signal politique fort en faveur de la paix et du respect des droits fondamentaux.

La Belgique accompagnera cette reconnaissance de douze sanctions ciblées contre Israël. Parmi elles figurent l’interdiction d’importer des produits issus des colonies, la révision des marchés publics concernant des entreprises israéliennes, ainsi que des restrictions de survol et de transit. Certaines personnalités, responsables politiques extrémistes, colons violents ou membres du Hamas, pourraient également être déclarées personae non gratae.

Le ministre a précisé que ces mesures ne visent pas le peuple israélien, mais entendent exercer une pression sur le gouvernement pour infléchir sa politique.

Lire aussi : L’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre

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Ils n’ont plus que le visa comme arme : Washington verrouille l’ONU aux Palestiniens

30. August 2025 um 08:36

À l’approche de l’Assemblée générale des Nations unies, les États-Unis ont choisi une arme inattendue : le refus de visas. Mahmoud Abbas et plus de 80 responsables de l’Autorité palestinienne se voient interdire l’accès à New York, au nom de la « sécurité nationale ». Une décision symbolique, mais lourde de sens, qui réduit la diplomatie américaine à un outil administratif transformé en levier politique.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé la révocation ou le refus de visas pour Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, et pour plus de 80 cadres de l’AP et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Seule exception : les diplomates officiellement accrédités auprès de la mission palestinienne à l’ONU, conformément à l’accord de siège qui engage les États-Unis à garantir l’accès des délégations aux Nations unies.

Washington justifie ce geste par des « considérations de sécurité nationale » et reproche à l’AP de mener des démarches judiciaires contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ), tout en cherchant à obtenir une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien.

Un visa transformé en arme diplomatique

Ce qui aurait pu paraître un simple acte consulaire prend ici la dimension d’un outil stratégique. Le visa devient une arme, l’ultime levier d’une diplomatie américaine à court d’options.

Plutôt qu’un plan de paix, une médiation régionale ou même des sanctions économiques, Washington choisit de fermer ses guichets. Un choix qui illustre une diplomatie de l’exclusion et de l’humiliation, où l’accès à un territoire se mue en instrument de chantage politique.

Réactions et contestations

Ramallah dénonce une décision « contraire au droit international » et une violation de l’accord de siège de l’ONU.

Du côté des Nations unies, la préoccupation est réelle : entraver la participation d’une délégation revient à fausser la représentativité de l’Assemblée générale.

Des voix critiques rappellent que cette manœuvre ne règle rien sur le fond et ne fait qu’accentuer le sentiment d’isolement palestinien au moment où la crise humanitaire à Gaza atteint un niveau inédit.

Le symbole contre la réalité

Derrière l’effet d’annonce, la portée pratique reste limitée : la question palestinienne sera bien présente à New York, portée par les alliés et soutiens régionaux.

Mais le geste révèle une tendance plus inquiétante : l’affaiblissement de l’arsenal diplomatique américain. À défaut de pouvoir proposer une solution politique crédible, Washington se replie sur des mesures symboliques, transformant l’arme du visa en bouclier dérisoire face à une cause portée par la scène internationale.

Une diplomatie réduite à un tampon administratif

Le refus de visas n’empêchera pas le débat palestinien d’occuper l’Assemblée générale. Mais il envoie un message clair : dans un monde en panne de diplomatie, les grandes puissances en viennent à brandir les outils les plus prosaïques comme instruments de coercition.

En fermant les portes plutôt qu’en ouvrant la discussion, Washington choisit l’arme du guichet, au risque de fragiliser encore davantage son image de médiateur au Proche-Orient.

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