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Rencontre autour du partenariat tuniso-américain sur la restauration du Colisée d’El Jem

11. Dezember 2024 um 20:21

L’Institut national du patrimoine (INP) a abrité, mercredi 11 décembre, une rencontre d’évaluation qui marque la fin de son accord de partenariat pour la période 2020-2024 avec le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), relatif au projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement du Colisée romain d’El Jem.

A cette occasion, le directeur de l’INP a souligné l’« importance de ce partenariat » tuniso-américain pour lequel des financements de l’ordre de 430 mille dollars sont alloués à l’INP depuis 2019 par le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), initié par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la catégorie « Sites Culturels » du programme administré par le Centre du Patrimoine culturel du Bureau des Affaires éducatives et Culturelles du Département d’Etat américain.

« Les financements américains contribuent aux travaux de restauration du Théâtre romain à El Jem, a indiqué Baccouche, qualifiant un projet qui s’inscrit dans le cadre de la préservation du patrimoine culturel national au profit des générations futures ».

L’Institut a alloué environ deux millions de dinars supplémentaires pour l’aménagement de la scène du Colisée, l’installation d’un ascenseur pour les personnes porteuses d’handicap et la restauration de la collection de mosaïque au Musée archéologique d’El Jem, et ce en coordination avec les experts de l’Unesco, indique un communiqué du ministère des Affaires culturelles publié, mercredi 11 décembre,en fin d’après-midi.

Les travaux au Colisée d’El Jem, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, « se poursuivent », souligne la même source. Les travaux dans ce grand trésor archéologiques, appelé aussi petit Colisée, s’insèrent « dans le cadre du projet national de préservation des monuments archéologiques et historiques ».

Le 11 novembre dernier, le ministère des Affaires culturelles a annoncé le coup d’envoi des travaux, au Colisée d’El Jem et ses environs, qui s’insèrent dans le cadre d’un projet réalisé sous la supervision de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC) et de l’Institut National du patrimoine (INP).

L’AMVPPC intervient à hauteur de 1 million de dinars, en vue de la construction d’un bâtiment indépendant pour l’accueil des visiteurs, l’installation de nouvelles unités sanitaires dans les toilettes, l’aménagement du site ainsi que le circuit touristique et les zones adjacentes à travers le bitumage des routes menant vers le Colisée, l’éclairage de ses bâtiments au sous-sol et l’installation des barrières de sécurité pour protéger tout le périmètre du site, lit-on de même source.

L’Agence est chargée de la rénovation des panneaux de signalisation, l’installation d’une unité de renseignement ainsi que l’aménagement des loges réservées aux artistes dans la partie arrière du colisée abritant régulièrement des manifestations culturelles et artistiques, à l’instar du fameux festival international de musique symphonique.

L’INP mène les travaux de restauration au niveau des couloirs du Colisée romain, ses terrasses et son arène. Des financements de l’ordre de de 2 millions de dinars sont consacrés à la restauration qui couvre l’entretien assez délicat du système d’évacuation des eaux pluviales afin de prévenir l’infiltration d’eau au sous-sol du Colisée ».

Ainsi, l’intervention parrainée par l’AMVPPC, inclut les aspects électriques et hydrauliques, pour remédier en particulier aux problèmes d’évacuation des eaux, ainsi que le projet de lumière artistique. Dans une deuxième phase, l’équipe de conservation restauration, procède par le nettoyage et le traitement des pathologies en éliminant les lichens, les sels et les micro-organismes avant toute restauration de la pierre.

Le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le second plus grand amphithéâtre, héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Colisée de Rome. Le projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement est réalisé conformément aux normes internationales reconnues.

Avec TAP

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Médenine célèbre l’inscription des arts du spectacle à l’Unesco

09. Dezember 2024 um 21:01

La célébration de l’inscription de « Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a démarré, dimanche 8 décembre, dans la délégation de Sidi Boumakhlouf, à Médenine.

L’élément culturel « Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten » a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, lors des travaux de la dix-neuvième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel tenue à Asunción, au Paraguay, du 2 au 7 décembre 2024.

A cette occasion, une cérémonie officielle a été organisée à Médenine au cours de laquelle une performance a été donnée par les Twāyef de Ghbonten en présence des responsables régionaux et locaux ainsi que les membres de l’équipe scientifique relevant de l’Institut national du patrimoine (INP) ayant préparé le dossier de candidature « Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten », dirigée par Imed ben Soula, chercheur en patrimoine culturel immatériel.

Dans une déclaration à la correspondante de TAP à Médenine, Imed ben Soula a souligné que l’élément des arts du spectacle constitue le premier du genre à être inscrit au patrimoine mondial. Au delà de la singularité des textes lyriques, l’élément des arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten a été inscrit pour ce qu’il représente pour ces habitants du Sud de la Tunisie, a-t-il expliqué, qualifiant leur poésie de « recueil oral complet témoin d’une histoire et d’une société ».

Pour sa part Hechmi Houssine, chercheur en civilisation ayant travaillé sur les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten, a déclaré que la particularité de cet élément culturel est qu’il constitue un art alliant « authenticité et multiculturalité ».

Cependant, les historiens n’ont pas tranché sur les débuts et l’origine des arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten, a-t-il indiqué. Pour certains, les Twāyef de Ghbonten se sont affirmés à travers les arts du spectacle avec l’abolition de l’esclavage, comme étant un moyen d’intégration sociale, tandis que d’autres attribuent ces arts aux populations originaires d’Afrique centrale, a expliqué le chercheur.

Déposé depuis 2021 pour inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco, l’élément « Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten » (Twāyef Ghbonten, ṭwāleb, chwāchīn, jrāyed el-Arab) rassemble les traditions et expressions orales; les pratiques sociales, rituels et événements festifs et les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel, peut-on lire dans le dossier de candidature publié sur le site de l’Unesco.

L’élément marque un vaste territoire qui couvre la région du Sud-est tunisien, notamment le gouvernorat de Médenine où il se concentre au niveau du village d’El-Gosba qui abrite cinq troupes, et au village de Mouggar de la délégation de Béni Khedache où deux troupes sont rattachées à la même branche de la communauté tribale des Ghbonten.

Par ailleurs, les cérémonies animées par cette forme de spectacle s’étalent à travers toute la région. Elles incluent des villages, des centres et agglomérations rurales et urbaines et des villes, aussi bien sur le littoral qu’à l’intérieur : Médenine, Ben Guerdane, Béni Khedache, Koutine, Metameur, Sidi Maklouf, Ksar Jraa, ainsi que l’Ile de Djerba.

L’élément est la résultante d’un processus historique que vécurent les communautés noires en tant que composante ethnique fondamentale de la société tunisienne, dans le cadre de la mobilité territoriale et commerciale qui reliait les deux rives de la Méditerranée à l’Afrique subsaharienne.

Les arts du spectacle de ces troupes s’inscrivent dans la tradition séculaire des poètes voyageurs, sorte de bardes des tribus du Sud tunisien. Quand les Twāyef introduisirent à cette tradition orale le tambourin mobile (chenna), les chants et les danses, un spectacle plus varié a vu le jour. Ces troupes sont devenues de véritables animatrices des festivités matrimoniales de ces tribus qui commençaient progressivement à se sédentariser avec l’avènement du protectorat français et l’érection d’un grand nombre de villages dans toute la région.

Cet art trouve son origine au milieu du XIXe siècle, dans le contexte de l’abolition de l’esclavage en Tunisie en 1846, qui a favorisé la naissance d’une forme d’expression artistique unique, issue d’un brassage culturel d’influences africaines, berbères et arabes.

Les performances associent parole scandée ou chantée par des artistes vêtus de drapés blancs et coiffés de chéchias rouges, mouvements dansés et rythmes du tambourin à calice appelé chenna, qui joue un rôle structurant dans le spectacle en stimulant les danseurs et le public, hommes et femmes. Ces représentations s’ouvrent aujourd’hui à de nombreux événements d’envergure à l’échelle nationale et internationale et affichent leur présence à de grandes manifestations culturelles.

Notons que lors de la dix-neuvième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, au Paraguay, l’élément « Le henné : rituels, esthétique et pratiques sociales », présenté en candidature arabe commune, a été également inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La candidature arabe de l’élément du henné a réuni 16 pays : Émirats arabes unis, Algérie, Bahreïn, Égypte, Iraq, Jordanie, Koweït, Mauritanie, Maroc, Oman, État de Palestine, Qatar, Arabie saoudite, Soudan, Tunisie et Yémen. Chaque pays a présenté sa propre candidature concernant l’usage du henné qui diffère d’un pays à l’autre.

Le patrimoine culturel immatériel comprend les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels et les événements festifs, les connaissances, les pratiques et compétences relatives à la nature, à l’univers et à l’artisanat. La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité reconnaît et promeut la diversité des pratiques culturelles et savoir-faire portés par les communautés.

« 63 nouveaux éléments culturels ont été inscrits cette année. Avec les nouvelles inscriptions, 788 pratiques culturelles réparties dans 150 pays font partie aujourd’hui du patrimoine vivant de l’Unesco », indique un communiqué de l’Unesco.

Aujourd’hui, la Tunisie compte 9 éléments inscrits au patrimoine culturel immatériel : « Le henné : rituels, esthétique et pratiques sociales » et « Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten » (2024), Les arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (or, argent et cuivre) (2023), La harissa, savoirs, savoir-faire et pratiques culinaires et sociales (2022), la calligraphie arabe : connaissances, compétences et pratiques (2021), La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah (2020), Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous (2020), les connaissances associées au palmier dattier (2019) et les savoir-faire de la poterie de Sejnane (2018).

Avec TAP

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“Villes et campagnes en Afrique antique” : l’INP explore le patrimoine de Zaghouan, Goubellat et Bargou

09. Dezember 2024 um 15:38

Sous l’égide du ministère des affaires culturelles, l’Institut National du Patrimoine (INP) organise du 19 au 21 décembre 2024 à Tunis la deuxième édition du colloque international intitulé “Villes et campagnes en Afrique antique: territoire, production et échanges”, en collaboration avec le Laboratoire de recherche économie, territoire et paysages patrimoniaux (ETPP), et la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines de Manouba, ainsi que le Laboratoire de recherche Régions et ressources patrimoniales en Tunisie.

Le programme prévoit dans le cadre des séances scientifiques, une série d’interventions sur les travaux de terrain et les études effectuées autour de sites archéologiques situés notamment à Zaghouan, Goubellat (Beja) et Bargou (Siliana). Une trentaine de chercheurs, doctorants, conservateurs de l’Institut National du Patrimoine, ainsi que des universitaires et des spécialistes du domaine, en provenance de Tunisie et de l’étranger, prendra part à ce rendez-vous qui sera marqué le jour de clôture par des visites de sites archéologiques.

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