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Imbroglio juridique autour d’un candidat incarcéré!

20. September 2024 um 11:03

La situation du candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel, condamné à 18 mois de prison par le tribunal de Jendouba dans une affaire de falsification de parrainages, soulève nombre d’interrogations d’ordre juridique et constitutionnel. Et si un tel verdict ne signifiait  pas forcement l’annulation de sa candidature? Puisque la décision a été prise en première instance et peut encore faire l’objet d’un appel.

Casse-tête chinois juridique et constitutionnel à quelques semaines du scrutin présidentiel prévu pour le 6 octobre prochain :  un président peut-il être élu du fond de sa cellule? La question se pose avec insistance depuis que l’un des candidats en lice, Ayachi Zammel, est en détention depuis le 4 septembre en pleine campagne présidentielle.

Un parallélisme troublant

Un cas de figure qui ressemble étrangement à celui de l’homme d’affaires et magnat des médias, Nabil Karoui. En effet, ce dernier était qualifié au second tour de la présidentielle alors qu’il était placé en détention provisoire et sous le coup d’une enquête pour blanchiment d’argent et fraude fiscale. Comment imaginer un chef de l’Etat condamné pour corruption?

Pour rappel, l’Instance supérieure indépendante pour les élections, présidée à l’époque par Nabil Baffoun, rappela au soir du premier tour, que M.Karoui « est un candidat comme les autres et il est qualifié pour le second tour. La loi ne l’empêche pas ». On connaît la suite, le fondateur de la chaîne Nessma a dû s’incliner au second tour devant l’actuel locataire du palais de Carthage, Kaïs Saïed.

« Sauf la mort »

Ne dit-on pas que l’Histoire n’est pas un long fleuve tranquille? Cinq ans plus tard, nous nous trouvons face à une situation juridique, presque à l’identique : un candidat à la candidature suprême poursuivi dans plusieurs affaires concernant des soupçons de falsification de parrainages, est condamné mercredi 18 septembre par le tribunal de première instance de Jendouba à un an et huit mois de prison, mais il reste en lice pour l’élection. Par quel miracle?

« Cette condamnation n’empêche pas M. Zammel d’être candidat au scrutin présidentiel du 6 octobre. Il reste candidat à la présidentielle et son équipe va continuer sa campagne électorale ». C’est ce qu’indiquait Maître Abdessatar Messaoudi, président de son comité de défense. Tout en  assurant que « rien ne peut mettre fin à sa candidature, sauf la mort ».

Candidat même incarcéré

« Les condamnations récentes prononcées contre le candidat Ayachi Zammel, ne compromettent en rien sa participation au processus électoral », renchérit  Mohamed Tlili Mansri, le porte-parole de l’ISIE dans une déclaration jeudi 19 septembre à la TAP, précisant que « le processus électoral et le processus judiciaire sont distincts ». Et que « les condamnations ont été prononcées après la publication de la liste finale des candidats. Les éventuelles condamnations pénales durant la période électorale seront examinées au moment de la déclaration des résultats ».

A noter également que Najla Abrougui, membre du conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, avait déjà annoncé le 13 septembre 2024 que l’équipe d’Ayachi Zammel « a le droit de poursuivre sa campagne électorale, malgré la détention du candidat en question; avec un préavis de 48 heures pour chaque activité prévue. »

Dans une déclaration accordée à l’agence de presse Tap, Mme Abrougui a d’autre part déclaré que la question de savoir si Ayachi Zammel participera ou non à sa campagne électorale « relève du pouvoir judiciaire ». Elle précisait que son équipe de campagne « a effectué toutes les procédures légales et nécessaires auprès de l’instance et déposé notamment le dossier relatif au compte bancaire et les tracts ».

« Graves violations »

A cet égard, notons qu’en vertu des articles 878 de la loi portant sur la protection des données à caractère personnel et l’article 161 de la loi électorale,  l’intéressé est poursuivi dans pas moins de 25 affaires liées à la falsification de parrainages, la falsification de documents et la manipulation de données électroniques. Il fait l’objet de deux mandants de dépôt émis contre lui par le tribunal de Kairouan et neuf autres poursuites judiciaires déclenchées entre les tribunaux de Siliana, Manouba et Tunis 2.

Concernant la décision du tribunal de Jendouba d’infliger une peine d’un an et huit mois à son client, Me Messaoudi, membre du comité de défense a fait savoir dans un post publié sur sa page Facebook, qu’Ayachi Zammel, n’a pas assisté à son procès ayant décidé de le boycotter. Et ce, « en raison des violations flagrantes et du manque de fondements pour un procès équitable ».

Reste une question lancinante : si Ayachi Zammel restait un candidat à la présidentielle du 6 octobre même en étant incarcéré, selon les révélations du porte-parole de l’ISIE en personne, comment pourrait-il animer sa campagne électorale, même par partisans interposés? Et surtout comment participer à un éventuel débat télévisé exigé avec insistance par l’autre protagoniste, Zouhair Maghzaoui; alors qu’il est derrière les barreaux? Bien malin celui qui pourra prédire une solution à ce embrouillamini.

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Nouvelle procédure de voyage: qui sont les personnes concernées?

20. September 2024 um 08:58

À partir de novembre 2024, l’Union européenne introduira un nouveau système numérique, le système Entry/Exit System (EES), remplaçant les tampons dans les passeports pour les voyageurs aux frontières extérieures de l’espace Schengen.

Flashback: cette réforme, adoptée le 24 mai 2024, vise à moderniser les procédures d’entrée dans les pays membres de l’espace Schengen et à faciliter la gestion des flux migratoires.

Actuellement, les voyageurs doivent faire tamponner leur passeport à chaque passage de frontière, attestant de leur entrée légale et de la durée autorisée de leur séjour.

Ce processus sera entièrement automatisé à partir du 10 novembre 2024 grâce à l’EES, un système d’enregistrement numérique. Ce nouveau dispositif ne s’appliquera pas aux déplacements internes dans l’espace Schengen, mais concernera uniquement les citoyens non membres de l’UE franchissant les frontières extérieures.

Les voyageurs qui effectuent des séjours de courte durée, soit 90 jours sur une période de 180 jours, seront les premiers concernés par cette réforme. Cependant, les citoyens ou résidents de l’UE et les détenteurs de visas de long séjour seront exemptés de cette nouvelle procédure.

La réforme sera appliquée dans l’ensemble des États membres de l’UE, sauf Chypre et l’Irlande, et dans quatre pays non membres de l’UE, mais faisant partie de l’espace Schengen: l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

 

 

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Explosions de bipeurs au Liban : le Mossad pointé du doigt

18. September 2024 um 10:18

L’explosion simultanée de centaines de bipeurs de radiomessagerie utilisés par des membres du Hezbollah a provoqué plusieurs morts et blessé plus de 2 750 personnes à travers le Liban. Cette cyberattaque inédite attribuée à Israël « va recevoir son juste châtiment », avertit la milice chiite libanaise.

Neuf personnes ont été tuées dont une fillette, près de 2 800 autres blessées au visage, à la main, au ventre et même aux yeux dont l’ambassadeur iranien au Liban, Mojtaba Amani. Tel est l’effroyable bilan provisoire de l’explosion simultanée de bipeurs, un système de radiomessagerie, qui s’est produite mardi 17 septembre 2024 dans différentes régions du Liban.

Pour rappel, un bipeur est un petit appareil, largement utilisé avant l’arrivée des smartphones, permettant de recevoir un signal via des ondes radio. Lorsqu’un message est envoyé à un bipeur, il est relayé par une station émettrice qui diffuse le signal radio. Le bipeur capte alors ce signal, émet une alerte sonore et affiche un numéro ou un bref message que l’utilisateur peut consulter.

Ces appareils de communication sans fil sont utilisés depuis plusieurs mois par les combattants du Hezbollah, la milice chiite libanaise, afin d’éviter l’emploi de téléphones portables qu’Israël serait parvenu à infiltrer et pirater grâce à la localisation de ces appareils.

Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des hommes les mains ensanglantées, d’autres, à terre, gisent dans leur sang avec de profondes blessures à la tête, à l’aine ou au dos. Selon des témoignages relayés sur les réseaux sociaux, certains propriétaires de ces engins les auraient brusquement sentis chauffer et s’en seraient débarrassés avant qu’ils n’explosent.

La main du Mossad

« En théorie, on peut faire surchauffer la batterie lithium de ces appareils jusqu’à son explosion. Mais c’est du point de vue technique une prouesse extraordinaire », relève un ingénieur informatique libanais. Selon l’agence Reuters, l’attaque a seulement porté sur le modèle introduit par le Hezbollah au cours des dernières semaines. Celui-ci serait en provenance d’Iran.

Toutefois, plusieurs sources évoquaient mardi soir (17 septembre) la possibilité que le Mossad ait « infiltré le processus de production et ajouté dans les bipeurs un composant explosif et un détonateur activable à distance, sans éveiller les soupçons ».

Selon les experts, il est même probable que le Mossad ait placé une quantité d’explosif liquide PETN (tétranitrate de pentaérythritol) sur la batterie des appareils de communication du Hezbollah et l’ait fait exploser en augmentant la température de la batterie.

Pointé du doigt, Israël n’a pas revendiqué cette attaque. Mais selon le quotidien israélien Haaretz, Tel-Aviv craignait une action militaire du Hezbollah dans les prochains jours, du fait notamment de « signes inhabituels de préparatifs militaires du Hezbollah dans le sud du Liban ». L’opération menée mardi, qui place le parti chiite dans l’incapacité de communiquer avec certaines de ses troupes, pourrait avoir été une attaque préventive afin de l’éviter.

Sabotage informatique

Mais comment les techniciens israéliens ont-ils pu saboter à si grande échelle des milliers de bipeurs appartenant aux combattants du Hezbollah?

Gérôme Billois, expert français en cybersécurité, rappelle que les bipeurs sont généralement moins faciles à pirater à distance que des smartphones parce qu’ils ont moins de fonctionnalités. La grande inconnue est donc de comprendre comment on peut les faire exploser.

Première hypothèse : l’existence d’une faille dans le matériel qui peut être exploitée par un piratage logiciel. Concrètement, il peut y avoir un problème de conception de la batterie, et on peut, grâce au piratage d’une fonction du bipeur, la faire chauffer jusqu’à l’incendie et l’explosion. Généralement, il y a des mécanismes mis en place pour éviter ces surchauffes et là il peut y avoir un défaut de fabrication qui empêche ces sécurités de se déclencher et qui a été découvert puis exploité pour une attaque à distance.

Deuxième piste : le bipeur a été piégé dès sa fabrication, au niveau de l’assemblage en usine ou lors de la fabrication de certains éléments par des sous-traitants. Certaines pièces auraient ainsi pu être piégées pour fonctionner comme des explosifs qu’on peut activer à distance.

Risques d’instabilité

Rappelons enfin que le mouvement chiite a affirmé qu’Israël était « entièrement responsable » de cette opération. Tout en assurant que « l’entité sioniste allait recevoir son juste châtiment à la suite de cette agression criminelle ».

Pour sa part, le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré à la presse que les Etats-Unis « n’ont pas été impliqués là-dedans, qu’ils n’étaient pas au courant de cet incident à l’avance. Et à ce stade nous collectons de l’information ».

Il a par ailleurs exhorté Téhéran à éviter tout acte qui aggraverait les tensions. « Nous exhortons l’Iran à ne pas se servir du moindre événement pour tenter d’alimenter l’instabilité et d’aggraver encore les tensions dans la région », a-t-il ajouté.

De toute évidence, les Américains craignent d’être entraînés dans le conflit entre le Hezbollah et l’État hébreu qui survient en pleine montée des tensions à la frontière libanaise et qui menace à tout moment de dégénérer en guerre totale.

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36 des 125 millions de Japonais sont âgés de 65 ans et plus

17. September 2024 um 14:32

36,35 millions. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus au Japon. Cela représente 29,3 % de la population totale du pays. Ce sont des chiffres rendus publics par le gouvernement nippon dans un rapport.

Publié à la veille de la “Journée nationale du respect pour les personnes âgées”, célébrée depuis 1966, ledit rapport ajoute que ce sont 20 000 personnes de plus qu’en 2023.

“On dénombre au Japon 15,72 millions d’hommes âgés, soit un quart (26,1 %) de la population masculine japonaise. Pour les femmes, il y en a 20,53 millions, ce qui représente 32,3% de la population féminine, soit près d’une femme sur trois”, rapporte cnews.fr. Ces chiffres montrent “un accroissement de la longévité générale des Japonais; mais aussi d’un vieillissement de la population de manière générale dans ce pays”.

Selon les estimations de l’Institut national japonais de la recherche sur la population et la sécurité sociale, en 2040 la population de l’archipel comptera 34,8 % de personnes âgées de 65 ans et plus.

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L’embourbement de Netanyahu, le désespoir de Zelensky et la russophobie de Londres

17. September 2024 um 11:17

Au moment où Netanyahu faisait le constat des dégâts occasionnés à Tel-Aviv par le missile balistique hypersonique lancé par les Houthis, Zelensky présentait son « plan de victoire » à ses amis occidentaux et les suppliait de lui donner la permission de lancer des missiles sur le territoire russe.

Le missile hypersonique des Houthis a parcouru les 2040 kilomètres séparant son lieu de lancement au Yémen au point d’impact à proximité de l’aéroport Ben Gourion en 11 minutes et demie, c’est-à-dire à la vitesse de 177 kms/minute, soit 10.680 kms/heure. D’où viennent ces missiles balistiques hypersoniques que les Houthis semblent manipuler parfaitement bien?

Dans sa première conférence de presse, lundi 16 septembre, le président iranien Said Bezechkian a nié que Téhéran ait fourni ce genre de missiles aux Houthis. Mais des informations circulent dans la presse internationale que « tout comme les Iraniens ont aidé Hezbollah à monter des usines de fabrication de missiles sur place au Liban, ils ont fourni la même aide aux Houthis au Yémen. »

Une chose est sûre : les Iraniens possèdent la technologie et sont capables d’en faire bénéficier leurs alliés dans la région. Une chose est sûre également : il est très difficile de transporter de si volumineux missiles d’Iran au Liban ou au Yémen sans que les satellites espions dans le ciel et la CIA et le Mossad sur terre ne s’en aperçoivent. Ce qui accrédite l’idée de la fabrication locale par le Hezbollah et les Houthis lancés sur Israël…

Embourbé jusqu’au cou à Gaza, Netanyahu, enragé, menace les Houthis de représailles et annonce pour la nième fois qu’il va lancer ce qui lui reste de troupes disponibles contre les bases du Hezbollah au Liban.

Netanyahu enragé, Zelensky désespéré

Zelensky en Ukraine n’est guère en meilleure condition. Désespéré par l’effondrement imminent de son armée, il présente à ses amis occidentaux sa dernière trouvaille : « Le plan de victoire de l’Ukraine. »

A en croire Zelensky, il suffit que les Américains et les Européens lui donnent les missiles de longue portée et l’autorisent à les lancer dans les profondeurs de la Russie pour que le vent tourne, la Russie recule et l’Ukraine remporte la guerre!

Personne ne le croit sauf les néoconservateurs américains et les responsables britanniques qui continuent d’entretenir une russophobie héritée de génération en génération depuis au moins la guerre de Crimée de 1853 pendant laquelle l’empire britannique tenta vainement de priver l’empire tsariste d’accès à la mer Noire…

Personne ne s’étonne dès lors que l’establishment britannique soit le plus fervent défenseur du « plan de victoire » de Zelensky en menant une intense campagne auprès des divers membres de l’OTAN, en particulier Washington, pour les inciter à permettre à l’Ukraine d’attaquer la Russie à coups de missiles « Storm Shadow » que Londres met à la disposition de Kiev…

Alors que le Premier ministre Britannique Keir Starmer était à Washington pour convaincre Biden de permettre l’utilisation des facilités satellitaires et technologiques américaines nécessaires à la manipulation des missiles, le président Vladimir Poutine fit la mise en garde suivante que nous reproduisons in extenso : « Il ne s’agit pas ici de permettre ou non aux Ukrainiens d’attaquer le territoire russe. Il s’agit plutôt de décider si les pays de l’OTAN entreront directement en guerre contre la Russie. Si une telle décision est prise, cela signifiera une participation directe des Etats-Unis et des pays européens dans la guerre d’Ukraine. Ce sera évidemment un changement significatif dans la nature du conflit. Si on en arrive là, nous prendrons les décisions appropriées en relation avec la nouvelle menace. »

Poutine a raison. Il ne s’agit pas effectivement de permettre aux Ukrainiens d’attaquer le territoire russe. Ils ne cessent de l’attaquer dès le début de la guerre par l’envoi de drones, d’attaques terroristes contre des cibles civiles et commerciales ou encore par l’envahissement de la ville frontalière de Koursk (tourné en cauchemar pour les envahisseurs).

Le « plan de victoire » de Zelensky nécessite l’intervention des techniciens américains, seuls capables d’établir le lien entre les satellites et le matériel informatique au sol nécessaire à l’envoi des missiles. Donc la participation directe américaine au conflit.

La mise en garde de Poutine semble avoir été perçue 5 sur 5 par les décideurs à Washington. A part les porte-voix des néoconservateurs comme Anthony Blinken et Victoria Nuland (la cheville ouvrière du coup d’état en Ukraine de février 2014) qui poussent vers une guerre directe avec la Russie, l’administration Biden se montra réticente à donner son accord.

Le porte-parole de la Maison Blanche John Kirby a affirmé que Washington « prend très au sérieux le message de Poutine ». Le Pentagone et le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan ont exprimé leur opposition, à la grande frustration du Premier ministre britannique.

Comme s’il était élu pour s’occuper exclusivement du soutien à l’Ukraine, Keir Starmer, revenu bredouille de Washington, se tourna vers l’Allemagne, la France et l’Italie pour les convaincre de la fiabilité du « plan de victoire » de Zelensky !!! En vain évidemment, car l’Allemagne et l’Italie ont exprimé clairement leur opposition à entrer directement en guerre contre la Russie. Et la France a bien d’autres chats à fouetter, à commencer par se doter d’un gouvernement qui tarde exagérément à se former…

Peut-être est-il temps pour Keir Starmer et son gouvernement de mettre en veilleuse leur russophobie congénitale et de s’occuper des problèmes intérieurs pour la résolution desquels ils ont été élus; plutôt que de passer leur temps à mettre de l’huile sur le feu en Ukraine et à Gaza.

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Désenchantement

17. September 2024 um 10:24

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 6 octobre prochain  a démarré, samedi 14  septembre, dans une ambiance particulière. A savoir : trois candidats en lice dont l’un croupit en prison. Alors même que le Tribunal administratif aura ordonné en vain la réintégration de trois autres candidats (Abdellatif Mekki, Mondher Zenaïdi et Imed Daïmi).

A moins d’un rebondissement spectaculaire, le terrible bras de fer qui oppose les deux institutions constitutionnelles- en l’occurrence le Tribunal administratif, dernier bastion des libertés et de l’Etat de droit- et l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), chargée de superviser le processus électoral, semble tourner à l’avantage de cette dernière. Pour le moment.

Bras de fer

Ainsi, par un geste de main méprisant, Najla Abrougui, membre de l’ISIE, décréta lors de l’émission “Midi Show” le 16 septembre 2024 que la décision du Tribunal administratif d’inclure Mondher Zenaïdi, ancien ministre du président Zine El Abidine Ben Ali; Abdellatif Mekki, secrétaire général du Parti du Travail et de la Réalisation et Imed Daïmi, directeur de cabinet de l’ancien président Moncef Marzouki dans la liste des candidats pour l’élection présidentielle est « dépassée » et « sans signification ». Bigre.

« Le processus électoral a déjà commencé de manière légale, définitive et officielle », a-t-elle déclaré le 16 septembre 2024 lors de l’émission “Midi Show” sur les ondes de Mosaïque. Tout en précisant que la liste officielle des candidats « a été publiée et que les bulletins de vote ont été imprimés ». Les jeux sont faits, circulez il n’y a rien à voir!

Pourtant, le Premier président du Tribunal Administratif a adressé, vendredi 13 septembre 2024, une lettre au président de l’ISIE pour lui rappeler que la Commission électorale « est légalement tenue d’exécuter la décision de l’Assemblée judiciaire plénière du Tribunal concernant l’inclusion de Mohamed Mondher Zenaïdi dans la liste des candidats finalement retenus pour les élections présidentielles ». C’est clair, net et précis.

Ainsi, il est impératif « de réviser le calendrier d’une manière qui soit cohérente avec la mise en œuvre de la décision et qui garantisse le principe de connexion entre le pouvoir judiciaire et la loi électorale », rappelle la même source.

Faudra-t-il le cas échéant ajourner l’élection présidentielle pour permettre à MM. Zenaïdi et Mekki d’intégrer la course vers Carthage. Sachant que ces deux personnalités ayant déposé un recours en interprétation, ont de nouveau bénéficié d’un jugement en leur faveur. Mais l’ISIE n’a toujours pas réagi à cette nouvelle donne? D’autant plus que selon la même correspondance, « le  calendrier n’est rien d’autre qu’une décision organisationnelle influencée par les délais que peut prendre le contentieux électoral ».

Et si, simple hypothèse, le tribunal administratif, allant au bout de sa logique, décidait par la suite d’annuler l’élection? La situation institutionnelle virerait à l’imbroglio en l’absence de la Cour constitutionnelle.

Rappelons que Farouk Bouaskar a déjà annoncé lundi 2 septembre la liste « définitive » des candidats retenus pour l’élection présidentielle. En l’occurrence : le président sortant Kaïs Saïed, candidat à sa propre succession; Ayachi Zammel, en ce moment détenu dans le cadre de multiples affaires liées à des soupçons de falsification de parrainages; et enfin Zouhair Maghzaoui qui bat la campagne au Kef et à Kairouan. Toutefois, l’inscription d’Abdellatif Mekki, Mondher Zenaïdi et Imed Daïmi sur la liste a été refusée. Et ce, en dépit de la décision du Tribunal administratif d’annuler les décisions de l’ISIE relatives au rejet de leurs dossiers de candidature.

Sujet clos

Ayant mis tout le monde devant le fait accompli, le président de l’ISIE, Farouk Bouaskar, annonça que la période électorale démarrera le samedi 14 septembre 2024 et s’achèvera le 4 octobre 2024 à minuit et doit ainsi se dérouler sur une durée de 21 jours.

D’autre part, il a rappelé que le plafond de financement de la campagne électorale est fixé par décret présidentiel publié au Journal officiel, le 4 septembre 2024. Lequel précise qu’il n’y a plus de financement public pour toutes les campagnes électorales. Ainsi, le plafond des dépenses pour la campagne présidentielle du premier tour est fixé à 50 000 dinars et 100 000 dinars pour le second tour.

Morosité

Que nous sommes loin de l’engouement populaire pour le scrutin présidentiel, dont le premier tour a eu lieu le 15 septembre 2019 et qui a vu émerger des figures inattendues : d’un côté Kaïs Saïed, professeur de droit constitutionnel qui s’est distingué par son discours anti-système et sa campagne de terrain minimaliste, sans grandes ressources financières ni médiatiques. De l’autre côté, Nabil Karoui, homme d’affaires et fondateur de la chaîne Nessma TV, qui faisait campagne tout en étant emprisonné pour des accusations de blanchiment d’argent.

Or, à trois semaines du scrutin présidentiel prévu pour le 6 octobre prochain, le lancement de la campagne électorale semble tristounet et morose, comme si le cœur n’y était pas. Pas assez de pancartes placardées sur les murs, pas de banderoles, pas d’affiches électorales qui auraient dû orner les murs de toutes les villes du pays. De plus, ucun débat politique sur les idées et les programmes entre les postulants à la magistrature suprême sur les chaînes publiques ou sur Al Watanya. A l’instar de cet automne qui s’annonce froid, l’ambiance de cette campagne est triste à mourir!

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Tunisie : la société civile renaît de ses cendres

16. September 2024 um 12:31

Tel le Phoenix, la société civile tunisienne semble renaître de ses cendres. Certains la croyaient morte et enterrée définitivement, mais trois signes nouveaux annoncent, sans vacarmes ni bruits, son come-back.

Tout d’abord, une petite manifestation, réunissant quelques centaines de manifestants, particulièrement des jeunes, mais surtout une proportion importante de femmes, qui ont battu le pavé, du Jardin du Passage jusque devant le ministère de l’Intérieur, dans une ambiance de kermesse, n’eût été les quelques slogans et pancartes qui expriment des positions politiques.

Mais dans ce genre de manifestations, ce qui est crié est moins important que le contexte dans lequel elle a été organisée. En effet, une longue liste d’associations, réunies dans une sorte « de toile », dite « pour la défense des droits de l’Homme et des libertés », a été récemment créée. Le mot “toile“ renvoie à la nature « facebookike » de cette nouvelle forme d’associations, qui sont d’ailleurs souvent plus virtuelles que réelles.

Dans ce genre d’actions politiques, le nombre de participants est moins important que la gestion médiatique elle-même. Et l’on peut dire même que l’absence des figures traditionnelles, qui étaient depuis 14 ans de toutes les manifestations et qui avaient saturé les écrans des télévisions et les micros des radios, a contribué à donner un aspect « société civile ».

Les centaines de personnes, presque toutes munies de téléphone portable, filmaient tout l’événement en direct. Prouesse de la technologie mais aussi de l’esprit du temps, ces centaines de personnes sont immédiatement suivies, et soutenues par des milliers d’internautes. Ce qui a eu pour conséquence de transformer la manifestation en un événement médiatique. Et ce, malgré le black-out médiatique imposé, et même ce que ce boycottage des médias officiels et semi-officiels a ajouté à la valeur politique de cet événement.

Dans ce genre d’actions politiques, le nombre de participants est moins important que la gestion médiatique elle-même. Et l’on peut dire même que l’absence des figures traditionnelles, qui étaient depuis 14 ans de toutes les manifestations et qui avaient saturé les écrans des télévisions et les micros des radios, a contribué à donner un aspect « société civile ». Même si des islamistes camouflés dans des habits modernes y ont participé, sans mettre en avant leur propre slogan. Tout se passe comme si ces derniers, désavoués par une grande partie de l’opinion, tentent de se dissoudre dans la société civile. Ce qui n’a pas empêché certains laïcs de boycotter cette marche.

L’histoire ne se répète jamais sauf sous forme d’une comédie. Le vrai sens à donner à ce « réveil » est plus civil que politique. Le « dégage » scandé est plus un rituel et ne traduit aucune réalité politique existante, car il n’y a que la voie des urnes qui paye.

L’importance de cette « marche » sur le MI se trouve dans le fait qu’elle arrive à quelques semaines du scrutin présidentiel, et inaugure une nouvelle étape de ce que les opposants à KS considèrent comme crucial. On passe à la rue après le combat juridique pour le droit de se présenter. L’on remarquera, cependant, l’absence quasi-totale des destouriens, justifiée par le sectarisme des organisateurs. Ce qui est vrai, car un des slogans scandés vilipende ces derniers ainsi que les « khwanjiya ».

Sur les réseaux sociaux, les partisans de la manifestation laissent croire qu’on est devant un scénario analogue à celui du 14 Janvier 2011, et certains y ont cru, et s’attendaient à voir l’avion présidentiel s’envoler vers une contrée lointaine. Or l’histoire ne se répète jamais sauf sous forme d’une comédie. Le vrai sens à donner à ce « réveil » est plus civil que politique. Le « dégage » scandé est plus un rituel et ne traduit aucune réalité politique existante, car il n’y a que la voie des urnes qui paye.

L’UGTT, cette absence qui inquiète

L’absence très remarquée des syndicalistes et surtout de certaines figures médiatisées peut s’expliquer par le fait que la centrale syndicale n’est pas affiliée à cette « toile ». Mais la vraie raison est tout autre. L’organisation de Hached est désormais empêtrée elle-même dans une grave crise de légitimité. En atteste le débat houleux qui a mis à nu les profondes divergences syndicales et politiques qui divisent les syndicalistes, et qui remettent en cause la légitimité même de la direction actuelle, extrêmement contestée, lors de la réunion de son conseil national.

La menace de « grève générale dans le public et le privé » et la décision prise à la hâte de la faire, sans fixer de date, traduit, plus le désarroi de la direction actuelle qui a opéré une fuite en avant, pour tenter de s’accrocher à son poste, qu’une véritable décision prise consciemment pour faire face à la crise sociale que vit le pays.

En fait, l’UGTT, à force de s’immiscer dans les affaires politiques depuis 2011, a fini par perdre son poids politique réel qu’elle a toujours eu depuis sa création. Ce qui explique son absence de la scène socio-politique, alors que plus que jamais cette dernière n’en a eu besoin. La société civile sans UGTT est une coquille vide et cela l’histoire l’a suffisamment démontré. En effet, la centrale syndicale est à la recherche d’un nouveau rôle, qu’elle peine à trouver. Sachant qu’elle vit elle aussi la crise générale que vivent les formations politiques et sociales, qui sont toutes à la recherche de nouveaux modèles. Mais la crise de l’UGTT est plus ressentie à cause de son rôle dans la lutte de libération nationale et dans la construction de l’Etat et de la société modernes.

L’UGTT, à force de s’immiscer dans les affaires politiques depuis 2011, a fini par perdre son poids politique réel qu’elle a toujours eu depuis sa création. Ce qui explique son absence de la scène socio-politique, alors que plus que jamais cette dernière n’en a eu besoin.

Mais si le dernier conseil national a servi à quelque chose, c’est bien au début d’une prise de conscience qui ne tardera pas à faire bouger, et l’UGTT et la société civile. Cette prise de conscience est aussi à ajouter au réveil de la société civile.

Nous appelons société civile l’acceptation que lui ont donnée Hegel et Tocqueville. Voici un extrait de la définition que ce dernier lui a donné : « Si la société civile se trouve dans une activité sans entrave, on peut la concevoir comme un progrès continu et intérieur de la population et de l’industrie. Par l’universalisation de la solidarité des hommes, pour leurs besoins, et par les techniques qui permettent de les satisfaire, l’accumulation des richesses augmente d’une part, car cette double universalité produit les plus grands gains; mais, d’autre part, le morcellement et la limitation, du travail particulier et par la suite la dépendance et la détresse de la classe attachée à ce travail augmente aussi ».

Pour Hegel et Tocqueville, la société civile est une extension de l’Etat mais qui agit comme un contrepouvoir, contrairement à la vision de Marx qui considère que les syndicats doivent travailler à détruire l’Etat pour le remplacer par l’Etat du prolétariat. La vision de la gauche tunisienne est plus proche de la théorie de Marx que de celle de Hegel et Tocqueville.

Le Tribunal administratif, comme exemple

Le troisième élément qui confirme le réveil de la société civile tunisienne sont les jugements émis par le Tribunal administratif en faveur de candidats éliminés de la course à la présidentielle par des décisions de l’ISIE.

Le Tribunal administratif est un organe du système judiciaire de l’Etat. Sauf qu’il comprend des juges. Or, tous les juges appartiennent soit au syndicat, soit à l’association, car les juges constituent une corporation et les deux organisations ont défendu leurs intérêts le long de plusieurs décennies.

On sait la position de ces organisations sur la situation de la justice et on sait aussi que les lois en vigueur donnent aux juges le pouvoir d’appliquer la loi, même quand l’exécutif s’en éloigne. C’est ce qui est arrivé et les verdicts annoncés et publiés par le TA, sont un joyau juridique en termes de jurisprudence.

Le Tribunal administratif ouvre le chemin à d’autres organes de l’Etat, notamment les tribunaux, pour faire régner la loi. Nous croyons qu’il est dû au réveil, même lent, de la société civile. Surtout que les partis politiques, tous les partis, n’ont pas pu remplir leurs rôles et peser sérieusement par la mobilisation de la rue pour faire pression. Cela est dû à la nature de ces partis qui tournent autour d’un chef et non d’une direction collective. Même les islamistes n’échappent pas à cette règle.

Or, la société civile existe bien avant, depuis la formation des corporations professionnelles et avant même la colonisation, dans les souks et par métiers. C’étaient des corps intermédiaires très efficaces comme les syndicats et les ONG dans les sociétés modernes.

Il y a une faute grave que commettent souvent les analystes autour de la question de la société civile, qui consiste à la restreindre aux associations, surtout celles financées par l’étranger à travers les ONG internationales. Or, la société civile existe bien avant, depuis la formation des corporations professionnelles et avant même la colonisation, dans les souks et par métiers. C’étaient des corps intermédiaires très efficaces comme les syndicats et les ONG dans les sociétés modernes. Elles faisaient partie de l’Etat et leurs responsables nommés par les beys. Elles jouaient un rôle dans les négociations et les compromis entre leurs adhérents et l’autorité politique. C’est uniquement au 20ème siècle, avec l’apparition du syndicat fondé par Mohammed Ali El Hammi, que la société civile moderne a pris le relais et devenue un partenaire incontournable.

D’ailleurs, ensuite l’UGTT a toujours fait partie de l’Etat et même du Parti destourien qui l’a fondée à travers Farhat Hached, et a ensuite participé à la fondation de l’Etat moderne et au développement du pays.

L’influence de la gauche radicale a participé à son éloignement de son rôle initial. D’où la nécessité de corriger cette vision, comme condition à tout sauvetage de cette organisation historique.

D’autres signes de la renaissance de la société civile viendront confirmer notre approche et surtout après le 6 octobre prochain. N’oublions pas le rôle de l’UGTT, l’Ordre des avocats, l’UTICA, … dans la chute du gouvernement islamiste et qui leur a valu le prix Nobel de la Paix.

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Japon 2024 : 29,3% de la population a 65 ans et plus, un nouveau record démographique

16. September 2024 um 11:09

Quelque 36,25 millions de Japonais ont 65 ans et plus en 2024, représentant 29,3% de la population, de nouveaux records, selon des données publiées par le ministère des Affaires intérieures et des Communications.

Avec un tel pourcentage, le Japon arrive en tête sur une liste de 200 payset régions, suivie de l’île de Martinique (25,3% de la population), de Porto Rico (24,7%) et de l’Italie (24,6%), a précisé le ministère dimanche.

En 2023, la population japonaise a diminué de 595.000 personnes par rapport à 2022, atteignant désormais 124 millions d’habitants, selon les nouveaux chiffres.

La crise démographique a des implications importantes: l’augmentation du

nombre de personnes âgées entraîne une hausse des coûts médicaux et sociaux ainsi qu’une diminution de la main-d’œuvre qui cotise.

Autre record, 9,14 millions de personnes âgées travaillaient en 2023, soit13,5% d’entre eux. Elles représentaient une personne sur sept parmi les actifs.

 

 

Tunisie : 2 354 820 élèves sur le chemin des écoles, collèges et lycées

16. September 2024 um 08:06

2 354 820 élèves ont repris ce lundi 16 septembre 2024 le chemin des écoles, collèges et lycées en Tunisie, chiffre en hausse de 2% par rapport à l’année scolaire précédente, selon des données fournies par le ministère de l’Education.

Sur ce total, 1 092 220 élèves sont inscrits au cycle primaire, y compris ceux des classes préparatoires, et 1 262 600 aux collèges (enseignement général et technique) et lycées.

La rentrée scolaire 2024-2025 enregistre également une augmentation du nombre des classes (814 nouvelles) portant ainsi leur nombre total à 90 635, réparties en 37 892 au niveau primaire, y compris la classe préparatoire, et 52 743 aux collèges et lycées.

Selon les mêmes données, une légère augmentation de 0,4% a été enregistrée au niveau du nombre des enseignants (titulaires et contractuels), au cours de l’année scolaire en cours, soit une augmentation de 636 nouveaux, portant le nombre total à 154 779.

Le nombre d’établissements éducatifs a augmenté, également, au cours de cette rentrée scolaire. Ainsi, 37 nouveaux ont vu le jour, portant le nombre total à 6 163.

Pour les parents, cette rentrée scolaire est marquée par une forte hausse des prix, et pas seulement des fournitures scolaires, dans une atmosphère générale marquée par la crise économique, et un contexte de campagne électorale poussive et improbable pour une présidentielle qui ne suscite pas l’enthousiasmer populaire.

I. B. (avec Tap).

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ZOOM – Analyse hebdomadaire du marché boursier tunisien du 9 au 13 septembre 2024 : performances mitigées

16. September 2024 um 06:00

Au cours de la semaine du 9 au 13 septembre 2024, la Bourse de Tunis a connu une légère baisse, caractérisée par des performances contrastées de ses principaux indices. Les investisseurs ont observé une correction modérée après une phase de croissance, traduisant une prudence accrue dans un environnement économique incertain.

 

Évolution des Indices

 

TUNINDEX : L’indice principal du marché a clôturé la semaine à 9 787,53 points, affichant un recul hebdomadaire modéré de -0,17 %. Toutefois, il maintient une progression annuelle de 6,26 %. Cette légère correction reflète des prises de bénéfices après une phase de hausse.

 

TUNINDEX20: L’indice regroupant les 20 plus grandes capitalisations a également enregistré une baisse de -0,21 %, clôturant à 4 360,19 points. Malgré cela, il continue de bénéficier d’une solide progression annuelle de 11,85 %. Ce repli témoigne d’une baisse généralisée des grandes capitalisations, influençant le comportement des investisseurs.

 

Performances des principales valeurs

Les secteurs financiers, agroalimentaires et de distribution ont dominé l’activité boursière cette semaine. Cependant, plusieurs actions ont connu des baisses importantes, notamment dans les secteurs industriel et automobile.

 

Top 5 des pires performances de la semaine :

– UADH : -7,69 %

– SOTEMAIL : -7,48 %

– SOTUVER : -5,66 %

– ASSAD : -5,41 %

– GIF-FILTER : -4,76 %.

Ces reculs marqués illustrent les difficultés rencontrées par certaines entreprises industrielles, alors que la demande semble fléchir sous l’effet des conditions économiques actuelles.

 

Secteur bancaire : léger repli

Le secteur bancaire, avec une capitalisation de 11 902,08 MD, a montré une tendance globalement négative cette semaine, malgré des pertes modérées pour certaines banques :

– BIAT : -0,10 %

– ATTIJARI BANK : -0,93 %

– AMEN BANK : -0,23 %

– UIB et BH BANK : -0,66 % et -0,93 % respectivement

– WIFACK INT BANK : -2,17 % (plus forte baisse du secteur).

Ces légers reculs traduisent la prudence des investisseurs, optant pour une approche défensive face à une faible volatilité du marché.

 

Secteur agroalimentaire : quelques hausses encouragées

Le secteur agroalimentaire et des boissons, dont la capitalisation s’élève à 5 825,42 MD, a montré des signes positifs malgré un environnement boursier globalement instable :

– SFBT a progressé de 0,08 %, avec des échanges significatifs sur le marché des blocs (90 281 titres échangés).

– DELICE HOLDING a enregistré une hausse notable de 2,32 %, témoignant d’une confiance croissante des investisseurs.

– LAND’OR a progressé de 1,12 %.

Ces performances indiquent un intérêt soutenu des investisseurs pour le secteur agroalimentaire, malgré les incertitudes qui planent sur le marché dans son ensemble.

 

Secteur des biens et services industriels : baisse généralisée

Avec une capitalisation de 1 241,88 MDT, le secteur des biens et services industriels a subi des pertes notables :

– SOTUVER a chuté de -5,66 %.

– ONE TECH HOLDING a également reculé de -0,54 %.

Ces baisses reflètent une prudence accrue des investisseurs envers le secteur industriel, où les perspectives restent incertaines, notamment en raison des pressions inflationnistes affectant les marges des entreprises.

 

Conclusion

La semaine boursière du 9 au 13 septembre 2024 a été marquée par de légères corrections après plusieurs mois de croissance soutenue. Les investisseurs, tout en conservant un optimisme à long terme, adoptent une approche prudente face à un environnement économique complexe.

Les performances contrastées des secteurs, notamment entre l’agroalimentaire et l’industrie, soulignent que la sélectivité dans les investissements sera cruciale dans les semaines à venir. Malgré leurs baisses hebdomadaires, les indices TUNINDEX et TUNINDEX20 affichent des progressions annuelles solides, témoignant de la résilience du marché tunisien.

 

Analyse technique journalière : synthèse des indicateurs et perspectives

Cette synthèse fournit une analyse claire et accessible pour un large public, en mettant l’accent sur la prudence et la gestion des risques dans un contexte de signaux contradictoires.

L’analyse technique journalière fournit une vue d’ensemble claire des tendances actuelles sur les marchés financiers, avec une interprétation des indicateurs techniques et des moyennes mobiles. Voici les éléments clés à retenir :

 

 Indicateurs techniques : achat

L’indicateur technique global montre un signal d’achat. Cela suggère que la dynamique du marché est favorable aux investisseurs intéressés par l’acquisition d’actifs. Ce signal reflète une tendance positive sous-jacente, où les indicateurs techniques, tels que les oscillateurs et les indicateurs de force relative (RSI), indiquent des conditions de surachat potentiellement avantageuses.

 

 Résumé global : neutre

Malgré l’indicateur technique favorable à l’achat, l’évaluation globale du marché est neutre. Cela signifie que les forces de vente et d’achat sont relativement équilibrées, et aucune direction claire n’émerge encore sur le marché. Ce contexte indique une phase d’attente, où les investisseurs cherchent à confirmer les prochaines tendances avant de prendre des décisions majeures.

 

 Moyennes mobiles : vente

Les moyennes mobiles, quant à elles, présentent un signal de vente. Les investisseurs peuvent interpréter cela comme un signal de prudence, particulièrement sur la base des mouvements récents du prix. Les moyennes mobiles, souvent utilisées pour déterminer les tendances à court terme, révèlent ici une faiblesse potentielle dans la dynamique des prix, incitant les investisseurs à envisager la réduction de leur exposition sur certains actifs.

 

 Interprétation globale

L’interaction entre ces trois indicateurs met en lumière une situation de marché complexe, où les perspectives à court terme varient selon les outils analytiques. Les investisseurs doivent donc faire preuve de discernement et ne pas se fier uniquement à un seul indicateur.

L’apparition d’un signal de vente à partir des moyennes mobiles pourrait inciter à la prudence, alors que les indicateurs techniques suggèrent des opportunités d’achat.

Dans ce contexte, il est conseillé aux investisseurs d’attendre une confirmation de la tendance avant de prendre des positions significatives.

Une gestion rigoureuse du risque est primordiale, et il est recommandé de suivre l’évolution des prix et de surveiller de près les prochains mouvements pour ajuster les stratégies d’investissement en conséquence.

 

Conclusion Générale.

La semaine boursière du 9 au 13 septembre 2024 a été caractérisée par une légère baisse des principaux indices, en particulier le TUNINDEX et le TUNINDEX 20.

Le marché a été dominé par des corrections touchant plusieurs valeurs clés, notamment dans les secteurs industriel et bancaire, tandis que le secteur agroalimentaire a montré des signes de résilience.

Dans un contexte économique incertain, les investisseurs semblent adopter une attitude prudente, bien que certaines valeurs continuent de capter l’attention grâce à leurs solides fondamentaux.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Rentrée scolaire 2024/2025: Le nombre des bénéficiaires de repas scolaires porté à environ 440 000

Von: walid
15. September 2024 um 20:18
Rentrée scolaire 2024/2025: Le nombre des bénéficiaires de repas scolaires porté à environ 440 000

Le ministère de l’éducation vient de renforcer les services de transport, de repas et d’hebergement offerts aux élèves la veille de la nouvelle année scolaire 2024/2025 qui commence lundi 16 septembre. Ainsi, selon des données du ministère obtenues par l’Agence TAP, les élèves bénéficiaires de repas scolaires est passé à environ 440 000 élèves cette […]

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Rentrée scolaire 2024 – 2025 : Les chiffres

Von: hechmi
15. September 2024 um 17:55

ElèvesLes établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) accueillent, à partir de lundi 16 septembre, 2 millions 354 mille 820 élèves, soit une augmentation de 2% par rapport au nombre d’élèves de l’année scolaire précédente, selon des données fournies par le Ministère de l’Education.

  • Nombre d’élèves : 2,354 millions
    • Primaire : 1,092 million
    • Collèges et lycées : 1,262 million
  • Nombre de classes : 90.635 
    • Classes au niveau primaire : 37.892
    • Classes collèges et lycées : 52.743
  • Nombre d’enseignants : 154.779
  • Nombre d’établissements éducatifs : 6.163

A tort ou à raison

15. September 2024 um 15:08

On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les raisons de croire qu’ils n’ont pas tort », disait un jour Raymond Devos, l’humoriste français. Depuis, et par les temps qui courent, on se rend compte qu’il n’a pas tout à fait tort. Et pour cause…

On parle de ces gens qui, malgré la décision du Tribunal administratif, l’appel d’une centaine de professeurs de droit et celui de l’Association de droit constitutionnel pour leur dire qu’ils ont tort, persistent à croire qu’ils ont raison. Du coup, on ne sait plus qui a raison et qui a tort. Pour le commun des Tunisiens, n’étant pas clerc en la matière, le principe serait de donner raison à tout le monde. Jusqu’au jour où on s’aperçoit que ceux à qui on a donné raison avaient tort. C’est pour dire qu’on a, parfois, tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu’ils avaient raison. Mais bon, tout cela n’est que jeu de mots. En réalité, on ne joue plus. Du moment que tout laisse à croire que les jeux sont faits.

On a peut-être tort, mais les suspicions de trucages qu’on nous révèle autour du match qui se joue actuellement et qui se déroule, nous dit-on, en dehors des règles sportives, nous laissent à croire qu’on a quelque part raison. On nous dit, en parlant du match cela va de soi, que l’une des équipes, des amateurs de coups tordus, les vilains, seraient intervenus en dehors des stades pour commander des résultats ou, en l’occurrence, des parrainages. La pratique est illégale, et on a raison de poursuivre les fautifs, sauf qu’en banalisant les faits, on aura tort de croire que tout cela est de bonne foi.

S’agissant de l’exemplarité, il faut préciser que, comme pour le foot, il y a une instance dotée d’un organe de contrôle, et de sanction si nécessaire, pour coincer les « joueurs » en délit. L’instance en question va même jusqu’à contrôler les arbitres, notamment ceux ayant reçu des financements de pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec la Tunisie. On a, pour rappel, coincé plus d’un, suite à une notification venue des « organismes officiels » et que l’instance, après le contrôle d’usage, a transmise aux « autorités compétentes». Du tac au tac. Deux passes décisives et but. Bon, on ne sait pas encore de quel pays on parle ni si le but est hors jeu, mais qu’à cela ne tienne. Il faut avaler la couleuvre, de crainte d’être sanctionné, même si le doute, à tort ou à raison, est permis.

En fait, la seule question qui se pose, dans l’état actuel des choses, c’est de savoir si on doit remplir le stade ou non. Parmi les spectateurs, nombreux sont ceux qui disent vouloir boycotter les gradins. A quoi bon assister à un match, si on connait d’avance le gagnant ? Ils ont raison, même si de l’autre côté, ceux qui disent qu’il faut y aller en masse, histoire de mettre la pression sur l’arbitre, n’ont pas tout à fait tort.

Entre-temps, et loin des stades et des matchs truqués, il y a une réalité qu’on aura tort de négliger en ces temps de rentrée scolaire. C’est le taux d’analphabétisme en Tunisie qui serait de l’ordre de 12,7%, selon des chiffres récents communiqués par les services techniques de l’Institut national de la statistique, au ministère des Affaires sociales, et rapportés par le directeur général du Centre national d’éducation des adultes. Ce taux passe à 25% chez les femmes et à 50% pour les femmes rurales. Pour un pays qui a tout misé sur l’éducation, il faudra qu’il reconnaisse ses torts. J’ai raison, non ?

Le mot de la fin est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n 902 du 11 au 25 septembre 2024 

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Université – Entreprise : même combat

15. September 2024 um 09:49

Chaque rentrée universitaire, au-delà de l’espoir qu’elle suscite, pose les sempiternelles questions de sa capacité d’adaptation, de l’exigence de qualité et d’excellence et, fin des fins, de ses tenants et aboutissants. Chacune de ses réussites et avancées soulève une vague de satisfaction et titille notre orgueil national. Sauf que, paradoxalement, le pays joue à qui gagne perd. Si bien que la notoriété de notre enseignement universitaire en fait une victime désignée. Toute réussite universitaire a un goût de cendres et ajoute, au-delà de notre joie et notre fierté, à notre frustration. Il y a même lieu de s’inquiéter à l’idée de nous faire voler et confisquer le fruit d’un effort réalisé au prix d’un énorme sacrifice national.

Former des diplômés comme pour les préparer au départ et à l’exode n’a pas que des répercussions économiques et financières. La question est aussi d’ordre moral, éthique et géopolitique.

Chaque rentrée universitaire, au-delà de l’espoir qu’elle suscite, pose les sempiternelles questions de sa capacité d’adaptation, de l’exigence de qualité et d’excellence et, fin des fins, de ses tenants et aboutissants.

L’enseignement qui nous a affranchis par le passé de la domination coloniale doit nous libérer aujourd’hui de l’hégémonie et de la dépendance des puissances postindustrielles. Il doit briser le diktat de l’échange inégal qui a changé de forme, sans disparaitre pour autant. Hier, matière première bradée, aujourd’hui, matière grise sans dédommagement aucun.

Comment mettre fin à ce hold-up planétaire, sinon en développant notre économie, nos capacités d’absorption de talents, de compétences et de génie tunisien? A charge pour le pays de créer un écosystème, un environnement suffisamment attractif, où il fait bon vivre et travailler. Et de retrouver au plus vite les chemins vertueux d’une croissance forte et durable, portée par de nombreuses créations de startups et d’entreprises à forte valeur ajoutée et à forte intensité technologique. Plus on monte dans la hiérarchie de l’économie de la connaissance, plus l’économie est à même d’accorder des salaires décents pour faire barrage sinon limiter l’exode des cerveaux.

Il n’est même pas exclu d’envisager leur retour, si nos entreprises se mettent à la manœuvre. Elles doivent en faire la démonstration en s’engageant dans des logiques industrielles, avec l’ambition de rivaliser avec les meilleurs de ce monde et de jouer dans la cour des grands.

Le risque est que le nec plus ultra de nos compétences, formées à grands frais du contribuable, est aujourd’hui plus qu’hier courtisé et convoité par les puissances extérieures qui leur offrent de meilleures conditions de travail et de vie. Il n’empêche! On ne peut nous soustraire de cette exigence de promouvoir sur une vaste échelle les unités d’excellence en matière d’enseignement, de recherche et de formation professionnelle. Le dire en ce moment, en ces temps de disette économique et financière, prête à sourire. Mais on a tout à gagner à forcer le destin en pariant sur le futur. Il n’y a aucune fatalité à voir nos jeunes et moins jeunes compétences prendre le chemin de l’exil, en quête de meilleurs plans de carrière, de notoriété ou de conditions de vie. Il n’est même pas exclu d’envisager leur retour, si nos entreprises se mettent à la manœuvre. Elles doivent en faire la démonstration en s’engageant dans des logiques industrielles, avec l’ambition de rivaliser avec les meilleurs de ce monde et de jouer dans la cour des grands. Elles auront besoin d’établir des connexions, un réseau de partenariats et de contrats-programmes avec les universités et les institutions de recherche. Elles pourront ainsi décliner et anticiper leurs besoins en matière de qualifications et de compétences, tout en s’impliquant et en concourant à faire émerger les architectes du futur.

Pour preuve, la Corée du Sud, Singapour, la Malaisie… ont su le faire et ont pu résister à la loi de gravitation des États Unis d’Amérique qui dominaient la zone pacifique au fait de sa croissance. Le voudrions-nous? Nos entreprises, nos banques et nos sociétés le pourraient-elles, alors qu’elles ont toutes les peines du monde à briser le carcan bureaucratique qui les enserre dans un étroit corset? Peu de chose les y incite, alors même qu’elles ont un statut peu enviable, qu’elles sont en mal d’assurance et de reconnaissance, en proie au doute, sans discernement ni distinction… en l’absence d’un climat apaisé. Pour autant, elles représentent la seule voie de salut.

A ce titre, elles ont plus que jamais besoin de l’accompagnement de l’Etat pour les inciter et les encourager dans leur effort de s’ouvrir sur le monde pour gagner en efficacité et élargir à l’international leur capacité de développement. Elles pourront ainsi offrir aux diplômés de ce qui reste de nos centres d’excellence une perspective à laquelle ils aspirent.

Université – Entreprise : même combat. Elles doivent mettre en commun leur intelligence et leurs ressources. Le décollage économique du pays, l’affirmation de sa maitrise technologique et son émergence sur la scène mondiale autrement qu’à travers la quête de levée de fonds et d’emprunts financiers, dépendent largement de la capacité de notre enseignement de se projeter dans le futur.

 

Université – Entreprise : même combat. Elles doivent mettre en commun leur intelligence et leurs ressources. Le décollage économique du pays, l’affirmation de sa maitrise technologique et son émergence sur la scène mondiale autrement qu’à travers la quête de levée de fonds et d’emprunts financiers, dépendent largement de la capacité de notre enseignement de se projeter dans le futur. L’excellence sinon rien! Plus vite on verra se sceller ce partenariat, cette destinée commune, plus on a de chances de relever le défi d’excellence et de qualité de nos écoles et de nos universités, aujourd’hui au plus bas dans les classements mondiaux. L’honneur du pays est de hisser notre enseignement au niveau d’exigence de performance qui doit être le sien. Nous avions fait de l’école et de l’université, promues au rang de seconde religion, notre principal levier de développement et la source de tous nos espoirs pour ne pas les voir disparaitre des écrans radar des palmarès mondiaux. Il n’y a pas pire pour le pays qu’un tel déclassement.

Cet édito est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n°902 du 11 au 25 septembre 2024 

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Le Mouled au Maghreb, une grande fête populaire

15. September 2024 um 07:00

À l’image de Kairouan, les contrées du Maghreb célèbrent la naissance du Prophète Mohammed, sallAllahou alayhi wa sallam. Des festivités ancestrales.

700 000, 800 000 ou encore un million ? On ne sait pas combien de visiteurs accueillera la ville de Kairouan, en ce 15 septembre 2024, à l’occasion de la fête du Mouled. Mourad Alouini, commissaire régional du tourisme, a annoncé le chiffre d’un million de visiteurs, le 9 septembre 2024, en donnant le coup d’envoi des festivités du Mouled. C’est dire l’importance de la ville de Kairouan, première ville musulmane de la Tunisie et de tout le Maghreb, en ce qui concerne la célébration de la naissance du Prophète Mohammed, sallAllahou alayhi wa sallam.

Evidemment la ville connaîtra en ce 15 septembre 2024 un ensemble d’activités religieuses et culturelles. Dont des chants et des causeries religieux, des colloques, des concours de psalmodies et d’exégèse du Coran,… Mais, bien plus, la ville se métamorphose avec les badigeonnages des maisons et des lieux de culte.

Le Mausolée du Barbier, Sidi Sahbi ou encore Abou Zomaa Al Balaoui, que l’on dit être le « Barbier », autre nom donné à ce « coiffeur » du Prophète Mohammed, sallAllahou alayhi wa sallam, constitue l’épicentre des festivités populaires du Mouled.

Seuls les piétons ont le droit de circuler

Un de ses patios est couvert à l’occasion d’une grande bâche verte, en prévision sans doute de la pluie, fait face à la salle accueillant le tombeau du « Barbier » qui ne désemplit pas. On y rencontre souvent des infirmiers qui, mallette à la main, s’adonnent à la circoncision d’enfants venus de tout le gouvernorat de Kairouan, souvent de bien plus loin.

Rien d’étonnant du reste que les alentours du mausolée soient pleins à craquer. De coutume, la rue qui fait face au Mausolée n’accueille pas les voitures et seuls donc les piétons ont le droit de circuler.

On y trouve de tout

Tout le long de cette rue, qui accueille l’hôpital Ibnou Jazzar et maintenant nombre de cabinets de médecins et des établissements d’imageries et d’analyses médicales, des commerçants prennent d’assaut les quelques trottoirs avoisinants.

On y trouve de tout, y compris des vêtements neufs ou de la friperie, mais surtout de la poterie, de la porcelaine et des ustensiles de cuisine. Sans oublier ces vendeurs de « kaftejis », le sandwich kairouanais par excellence, fait essentiellement de légumes et d’œufs frits, et des makroudhs, gâteaux faits de semoule et trempés dans du miel ou du sucre.

 Jusqu’au quartier d’«Al Nhaysia»

Et ces commerces se poursuivent sur près d’un kilomètre, à droite du mausolée jusqu’au quartier du « Hajjem » (le coiffeur) et en face jusqu’au quartier d’« Al Nhaysia » (les artisans du cuivre).

De toute manière, toutes les villes et villages tunisiens fêtent la naissance du Prophète (SAWO). Et tous les foyers préparent à l’occasion l’« assida », qu’elle soit « traditionnelle », à base de semoule ou de farine, d’huile d’olive et de miel, ou encore celle dite de « zgougou » (pâte d’Alep surmontée de crème).

Aussitôt que le soleil paraît

En très grande majorité musulmans, sunnites et de rite malékite, les Tunisiens sont comme tous les Maghrébins très attachés à la personne du Prophète Mohammed sallAllahou alayhi wa sallam. Ainsi, la Mauritanie, la Libye, l’Algérie et le Maroc fêtent le Mouled comme il se doit. Et les manifestations de cette célébration sont très anciennes.

Admirez ce texte qui en dit long sur cette ferveur populaire au Maroc, par exemple : « Au début du XVIème siècle, alors qu’il séjournait dans la ville de Fès au Maroc, Léon l’Africain eut l’occasion d’observer des traditions populaires liées à la fête du Mawlid dans ce pays : les poètes composent chaque année à l’occasion de la naissance de Mahomet un poème à la louange de celui-ci… Les enfants ont également une fête le jour de la naissance du Prophète. Leurs pères sont obligés d’envoyer un cierge à l’école, aussi chaque enfant y apporte-t-il le sien. Certains enfants portent un cierge de trente livres (10 kg), d’autres de plus, d’autres de moins. Ce sont de beaux cierges très ornés, garnis tout à l’entour de nombreux fruits de cire. On les allume à la pointe de l’aube et on les éteint au lever du soleil. Le maître (de l’école coranique) a coutume de faire venir quelques chanteurs qui chantent les louanges du Prophète. Aussitôt que le soleil paraît, la cérémonie est terminée ».

(Source : « La célébration de la naissance du Prophète al-Mawlid al-nabawî » dans Archives des Sciences sociales des religions, n° 178, avril-juin 2017, Le Prophète de l’islam).

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Edito: Enseignement

15. September 2024 um 04:18

Fin de la récréation. La rentrée scolaire, mère de toutes les rentrées, remet les pendules à l’heure de la valeur travail. A la reprise des cours, les chaînes de production, mises en hibernation tout au long des vacances scolaires d’été, se remettent à vibrer. La Tunisie est ainsi faite, elle a fait de l’enseignement le maître des horloges. Il donne le signal et le sens de la marche du pays. Il est rare qu’une nation soit à ce point viscéralement attachée à l’école. Et pour cause ! Notre conscience collective a été façonnée par cette croyance que la Tunisie, qui a émergé des brumes de la nuit coloniale et qui a survécu à tous les envahisseurs, doit tout à l’école qui fut et reste le bras armé de la résistance à toute forme d’ingérence ou de domination.

L’enseignement sous toutes ses formes a sorti le pays des ténèbres de l’analphabétisme, de l’ignorance et du sous-développement. Il a été, par la seule force des bras et de conviction des maîtres fondateurs, le principal vecteur d’indépendance, d’émancipation, d’ascension sociale, de développement et d’émergence au plan mondial.

L’enseignement sous toutes ses formes a sorti le pays des ténèbres de l’analphabétisme, de l’ignorance et du sous-développement. Il a été, par la seule force des bras et de conviction des maîtres fondateurs, le principal vecteur d’indépendance, d’émancipation, d’ascension sociale…

Les premières décisions dans la foulée de la proclamation de l’indépendance nationale furent toutes à la gloire de l’école : enseignement obligatoire, Code du statut personnel, mixité, planning familial. L’école était un passage obligé et la voie républicaine pour une ascension sociale en perspective, balayant du coup archaïsmes, tabous, préjugés sociaux, culturels, voire religieux, brisant ainsi toutes les chaines du sous-développement. C’est ce prodigieux développement de l’enseignement, dans les villes comme dans les campagnes dans des conditions de dénuement total et de dévouement proche du sacrifice d’enseignants de la première heure, qui a favorisé et rendu possible le décollage de l’économie tunisienne et sa marche vers la maturité. Il lui a permis de rivaliser en si peu de temps, dans bien des secteurs et à bien des égards, avec les grandes puissances industrielles.

Budget sans restriction, investissements à tout va, il n’y avait que pour l’enseignement, laissé hélas aujourd’hui en jachère et tombé en déshérence alors même que le pays revendique davantage de moyens et de ressources que par le passé. Les turbulences géopolitiques et l’impératif de sécurité nationale en ont décidé autrement. Ce qui n’est pas sans lien avec le recul de la croissance potentielle. Les pionniers de la construction de l’Etat moderne, portés par leur instinct, leur conviction et leur idéal républicain, avaient fait le choix du capital humain. Et c’est tout à leur honneur. Le retour sur investissement ne s’est pas fait attendre. L’école naissante avait porté au pinacle l’industrie et l’économie avant qu’elles ne s’effondrent six décennies plus tard, dans le fracas de chocs cumulés et récurrents internes et externes, aux effets dévastateurs.

Budget sans restriction, investissements à tout va, il n’y avait que pour l’enseignement, laissé hélas aujourd’hui en jachère et tombé en déshérence alors même que le pays revendique davantage de moyens et de ressources que par le passé.

Le constat est amer : l’économie va mal, doux euphémisme. Tous les clignotants sont au rouge et certains au rouge vif. De nombreuses entreprises, toutes tailles confondues, sont à l’agonie, le plus souvent privées d’assistance publique alors même qu’elles étaient ou sont en danger le mort. L’école, notre principale assurance vie, ne se porte pas mieux. Elle a perdu de son éclat et nous a fait perdre nos dernières illusions. Faute de budget conséquent, de vision, de projet, elle n’arrête pas de péricliter. D’une rentrée (scolaire et universitaire) à l’autre, l’école étale au grand jour ses déficits, ses handicaps, son dysfonctionnement, ses lignes de fracture et un décrochage alarmant.

Hier, haut lieu du savoir, de la connaissance, du dévouement, du civisme et du patriotisme, elle est devenue le théâtre d’affrontements autorité-syndicat pour le partage d’une valeur ajoutée qu’elle n’est plus en capacité de créer, au grand dam de parents d’élèves complètement désemparés. Elle est désormais désincarnée, sans ambition, sans un grand dessein ni projet sinon celui de la soumettre aux revendications, certes légitimes, mais peu compatibles avec la situation financière du pays.

Résultat des courses: un enseignement public au rabais qui ouvre la voie à toute une industrie informelle de cours particuliers et fait le lit de l’enseignement privé, à cause de ses multiples défaillances. L’école publique perd sa vocation originelle. Elle creuse les écarts sociaux, alors qu’elle est censée les atténuer et les abolir.

Revendications, du reste, sujettes à caution : moins d’heures de cours et de présence, pas de prise en charge d’élèves en difficulté contrairement aux pratiques et aux standards mondiaux et davantage de salaires, laminés, il est vrai, par l’inflation. Résultat des courses: un enseignement public au rabais qui ouvre la voie à toute une industrie informelle de cours particuliers et fait le lit de l’enseignement privé, à cause de ses multiples défaillances. L’école publique perd sa vocation originelle. Elle creuse les écarts sociaux, alors qu’elle est censée les atténuer et les abolir.

L’enseignement public républicain est en panne d’idées, de projets et d’ambition. Il est à la traîne des mutations économiques et technologiques qui dessinent la nouvelle cartographie mondiale de la richesse et de la puissance. Il doit se repenser, se réinventer, innover, anticiper les besoins et les métiers de demain et intégrer le développement des technologies émergentes et de l’IA qui vont gagner en intensité et en importance, d’autant qu’elles constituent déjà les principaux vecteurs et foyers de la croissance. Il y va de sa survie et de celle du… pays.

Cet édito est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n°902  du 11 au 25 septembre 2024

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Lancement de la Route des Randonnées de Tunisie – Trans Tunisia Trekking Trail (4T)

C’est une nouvelle offre pour les passionnés de tourisme d’aventure et de plein air: la Route des Randonnées de Tunisie – Trans Tunisia Trekking Trail (4T) est désormais ouverte. Il s’agit également d’une approche innovante de renforcer les capacités d’une centaine d’acteurs du tourisme durable.

Soixante-dix personnes du tissu associatif, des représentants de ministères et des acteurs du tourisme en Tunisie se sont rassemblés le 26 juin à Zaghouan pour tester ensemble un premier circuit de randonnée mis en œuvre dans le cadre du développement de la Route des Randonnées de Tunisie – ( 4T).

L’événement de lancement a été pensé de façon insolite en proposant à Mohamed Moez Belhassine, Ministre du Tourisme, et Kamel Deguiche, ministre de la Jeunesse et des Sports, d’accompagner la communauté de la randonnée pour une aventure unique qui allie l’endurance, la gastronomie et les sensations fortes. Le tout a été couronné par une soirée camping qui a représenté un moment d’échange et de convivialité autour d’un feu de camp.

Cette route s’aligne parfaitement avec la stratégie du secteur touristique tunisien, menée par le ministère tunisien du Tourisme, qui opère pour la diversification de l’offre touristique et le positionnement du pays comme destination de choix. Elle représente un nouveau produit d’écotourisme à même d’attirer les visiteurs tunisiens et internationaux, amateurs de sports outdoors (trekking, randonnée, escalade, VTT …), et de valoriser les richesses naturelles et culturelles du pays. Quatre segments de 251 km ont été balisés sur une route qui totalise 450 km permettant aux aventuriers de profiter d’un paysage à couper le souffle !

77 expériences touristiques durables

Il faut rappeler que le projet Route des Randonnées de Tunisie – 4T a démarré en octobre 2022 et a permis d’appuyer pas moins de 77 expériences touristiques durables dans les gouvernorats à travers Jendouba, le Kef, Zaghouan, Nabeul, Siliana, Béja et le Cap Bon.

Cet appui à la fois technique et financier a renforcé la capacité des acteurs locaux et a favorisé la création et la pérennisation des emplois, l’augmentation des revenus et la formalisation de plusieurs projets. Le projet a également entrepris les premières démarches pour une prolongation de la route dans le sud (Médenine, Tataouine et Gabes) et a appuyé environ 23 expériences touristiques.

Projet ambitieux

Le projet a en outre développé un site web (https://transtunisia.com/fr) et une application mobile qui font la promotion des circuits balisés mais aussi et surtout les différentes expériences touristiques appuyées. Celles-là sont par ailleurs, mises en avant dans quatre films promotionnels tournés pour les premiers segments de la randonnée (Jendouba, le Kef, Zaghouan et Sidi Jedidi).

Cet événement vient couronner un projet ambitieux, initié par le ministère du Tourisme qui a avant tout cherché à créer l’impact en se focalisant sur le développement des produits touristiques durables en Tunisie, tout en contribuant à la création de l’emploi et l’augmentation des revenus pour les membres des communautés locales.

La Route des Randonnées de Tunisie – Trans Tunisia Trekking Trail (4T) est une nouvelle offre touristique implémentée par Leaders International, en partenariat avec le projet «  Promotion du Tourisme Durable » qui est mis en œuvre par le Ministère du Tourisme avec l’appui de la GIZ et financé conjointement par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et par l’Union européenne dans le cadre de son programme « Tounes Wijhetouna » .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Unter den Feigenbäumen – Film von Erige Sehiri

Von: Redaktion
12. Dezember 2022 um 14:08

Unter den Feigenbäumen (englisch: Under the Fig Trees; Originaltitel Taht el Karmouss beziehungsweise Taht alshajra) ist ein Filmdrama von Erige Sehiri, das im Mai 2022

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Unter den Feigenbäumen – Film von Erige Sehiri

Von: Redaktion
12. Dezember 2022 um 14:08

Unter den Feigenbäumen (englisch: Under the Fig Trees; Originaltitel Taht el Karmouss beziehungsweise Taht alshajra) ist ein Filmdrama von Erige Sehiri, das im Mai 2022

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