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Pourquoi le voyagiste Biblio Globus intente un procès contre une compagnie aérienne tunisienne

L’annulation de 660 vols prévus initialement vers les aéroports de Monastir et Enfidha cet été n’est pas restée sans conséquence puisque le voyagiste russe Biblio Globus, qui les avait programmés, s’est retourné contre son partenaire tunisien.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’annulation des séjours en Tunisie programmés par le T.O russe Biblio Globus : ce dernier aurait intenté un procès contre la partie qu’il juge responsable de cette annulation, en l’occurrence la compagnie aérienne tunisienne Express Airline. L’information a été rapportée par le média russe spécialisé dans le secteur du voyage, Profil Travel, qui se base sur le Registre des Affaires arbitrales de Russie.

Selon cette même source, le montant de la réparation exigé serait de 550 millions de roubles, soit environ 5,79 millions de dollars US au cours actuel. « La plainte a été déposée auprès du tribunal d’arbitrage de Moscou le 4 août, indique le média russe, qui précise que les détails de cette plainte ne sont pas divulgués dans le dossier. » Sauf qu’il est évident qu’elle porte sur l’annulation des 660 vols initialement prévus du 26 avril au 5 novembre 2025 totalisant 124.740 sièges.

Retour sur un lamentable fiasco

Dans la perspective de la haute saison 2025, le tour-opérateur russe Biblio Globus annonçait la mise en place de nouveaux vols au départ de Moscou et Saint-Pétersbourg vers Enfidha et Monastir. Une nouvelle accueillie avec beaucoup de ferveur dans les milieux touristiques en Tunisie, étant donné qu’elle marquait le retour des touristes russes après l’effondrement du marché.

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Seuls 14 133 touristes russes ont visité la Tunisie en 2024 contre 633 327 en 2019 considérée comme l’année record sur ce marché.

Cet effondrement du marché était dû non pas à un refus des Russes de venir en Tunisie mais suite aux conséquences de la guerre russo-ukrainienne qui a entraîné l’interdiction par l’Union européenne aux compagnies russes de survoler leurs territoires. Conséquence: aucune compagnie russe n’a pu continuer à desservir la Tunisie. Du côté des compagnies aériennes tunisiennes, d’autres contraintes les ont également empêchées de se développer sur ce marché.

Le salut vint alors de la compagnie Express Airline, connue initialement sous le nom d’Express Air Cargo et qui s’apprêtait à effectuer une mutation totale dans la nature de son activité, à savoir passer de transporteur de fret au transport de personnes. En théorie, cela allait apporter un début de solution à la problématique du transport aérien entre les deux pays.

Annulation subite

Sauf que dans les faits, la veille du démarrage de la première chaîne de vols, cette compagnie a fait savoir à son partenaire russe qu’elle n’était pas en mesure de les assurer (pas d’avions, pas d’autorisations…?), laissant sur le carreau plusieurs milliers de voyageurs qui s’apprêtaient à venir en Tunisie. Cette information avait d’ailleurs été largement commentée par la presse russe dont notamment le journal en ligne Tourdom.

Selon ce média, et suite à cette annulation, les clients de Bilbio-Globus (on parle de 20.000 passagers ayant acheté des séjours alors que la saison n’en était qu’à ses débuts), se sont vu proposer soit un remboursement intégral, soit la possibilité de réserver un voyage vers l’une des destinations alternatives (Türkiye et Egypte notamment).

Malgré plusieurs tentatives de reprise annoncées pour les jours suivants, le programme tout entier finit par définitivement tomber à l’eau.

Les conséquences de ces annulations

Dans l’affaire, c’est avant tout l’image de la destination qui en a pâti: on imagine l’état d’esprit de ces dizaines de milliers de touristes russes qui s’apprêtaient à venir passer leurs vacances en Tunisie. Les efforts promotionnels et investissement humains et financiers déployés par l’ONTT d’une part et les professionnels du tourisme d’autre part (participation aux salons, workshops…) n’ont finalement abouti à rien.

Au niveau local également, les allotements pris par le tour-opérateur n’ont bien évidemment pas été honorés, laissant aux hôteliers des stocks en lits à remplir de toute urgence pour parer à cette défaillance aux portes de la haute saison.

Idem pour l’agence de voyage réceptive qui avait mobilisé toutes ses ressources et notamment son parc roulant pour l’accueil et le transfert de ces clients.

La Tunisie a enregistré dans cette affaire un manque à gagner de plus de 60.000 touristes russes. Au-delà de l’aspect purement économique, elle a également perdu en crédibilité sur le marché tant l’affaire a été retentissante; dans les milieux du tour-operating également, cet énorme raté aura sans aucun doute des conséquences sur l’image de la destination et de ses opérateurs et dans la nature de leurs relations futures.

Qui est responsable de ce fiasco ? Les différentes parties se rejettent la balle. Et dans ce genre de situation, on attribue souvent la responsabilité de l’échec à des parties tierces, voire à des parties occultes qui auraient tiré les ficelles dans les coulisses pour faire capoter le projet.

Au-delà de tout jugement que la justice rendra, le tourisme tunisien n’est pas ressorti grandi de cette affaire qui a indirectement démontré à quel point la composante aérienne était fondamentale pour garantir les équilibres du secteur et sa pérennité.

Hédi HAMDI

Pour mieux comprendre les enjeux du marché touristique russe :

Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

 

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Indicateurs touristiques au 20 juillet 2025 : le DG de l’ONTT annonce des résultats en progression

Le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Haloui, a présenté les résultats du secteur touristique arrêtés au 20 juillet 2025.

Entre le 1er janvier et le 20 juillet 2025, la Tunisie a enregistré l’entrée à ses différents postes frontières de 5.297.768 non-résidents, soit une progression de 9,8 % par rapport à la même période en 2024. Les nuitées dans les hôtels ont atteint 12.362.062, en hausse de 7,1 %, tandis que les recettes touristiques se sont établies à 3.899,1 millions de dinars, enregistrant une croissance de 8,2 %.

La capacité en lits en exploitation s’élève actuellement à 173.970, avec un taux d’occupation de 35,3 %. À titre de comparaison, ce taux était de 45,2 % en 2010 pour 189.551 lits.

Par marché, les arrivées ont progressé de 10,7 % pour les Européens, de 9,8 % pour les Maghrébins et de 7,5 % pour les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE). Le marché local continue de jouer un rôle important, représentant 30 % des nuitées et un apport significatif en termes de dépenses.

Concernant les investissements, 51 nouvelles intentions ont été enregistrées, ainsi que 41 projets d’extension ou de rénovation, pour un total de 943 millions de dinars de projections.

Mohamed Mehdi Haloui, directeur général de l’ONTT, a souligné que ces chiffres « attestent du bon déroulement de la saison touristique actuelle ». Il a mis en avant « l’amélioration au niveau des arrivées, des nuitées et des recettes en devises » et affirmé que « la Tunisie n’est pas une destination à bas prix contrairement à ce qui est généralement répandu ».

Il a également relevé que la baisse du last minute est liée à « l’agressivité tarifaire des destinations concurrentes ». Enfin, il a insisté sur les efforts déployés par l’ONTT et le ministère pour assurer la réussite de la saison, en accordant une attention particulière aux touristes algériens et aux visiteurs du Maghreb.

D.T

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Saison touristique été 2025 à mi-parcours : pourquoi ce goût amer

Au-delà des statistiques officielles qui ne recensent que les entrées brutes des non-résidents en Tunisie depuis le début de l’année, les professionnels qui sont sur le terrain parlent plutôt d’un été poussif, loin des envolées promises.

On entend à droite et à gauche des coups de gueule dans les rangs de certains professionnels du tourisme : hôteliers, restaurateurs, agences de voyages… Des manifestations d’inquiétude, des déceptions sur le fait que la période juin-juillet a été très en deçà des attentes et des prévisions. Alors que s’est-il passé réellement ?

Quelques explications à mi-parcours de la saison s’imposent pour tirer les choses au clair, sachant que la situation diffère d’un marché à un autre.

1) Repli de la consommation touristique : La baisse du pouvoir d’achat, aussi bien au niveau de la clientèle locale qu’internationale, a entraîné soit une réduction de la durée des séjours, soit une annulation pure et simple des vacances.

2) Hausse marquée des prix hôteliers: Les tarifs des hôtels ont connu une augmentation significative, touchant à la fois la clientèle locale et étrangère. Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs que sont tout d’abord l’inflation, mais également l’envolée des prix des denrées alimentaires, les augmentations salariales et sociales ainsi que les charges traditionnelles (notamment de l’énergie). Autre facteur pesant, l’impact de la nouvelle taxe de 3% sur le chiffre d’affaires des hôtels décidée dans la loi de finances 2024, qui a été répercutée, taxe qui s’ajoute aux différents autres impôts directs et indirects en vigueur.

3) Frein spécifique à la clientèle tunisienne : La combinaison de la hausse des prix, de l’érosion du pouvoir d’achat et de la fin de l’utilisation des chèques comme moyen de paiement échelonné a conduit à une forte baisse des nuitées enregistrées chez les résidents tunisiens. Le tourisme local a enregistré probablement l’un de ses plus mauvais débuts de saison.

4) Last minute : selon plusieurs témoignages de tour-opérateurs, la baisse de volume de la clientèle last-minute a été très perceptible. En cause, l’obligation pour les voyageurs désormais de devoir disposer d’un passeport pour entrer en Tunisie, la simple carte d’identité ayant été bannie.

5) Impact des nouvelles taxes de séjour: La généralisation depuis le 1er janvier 2025 du nouveau barème sur les taxes de séjours pour les clients en voyages organisés via tour-opérateurs a altéré la compétitivité de la destination. Il est à rappeler que ces taxes ont été multipliées par 3 par rapport à l’année 2024 pour la clientèle européenne sans qu’il n’y ait eu pour autant une quelconque amélioration, que ce soit en termes de produit offert ou en terme de propreté extérieure par exemple.

6) Coût élevé du transport aérien : Les tarifs aériens sur des marchés clés comme la France, premier marché émetteur, ont été jugés dissuasifs par de nombreux voyageurs potentiels. Outre une demande toujours supérieure à l’offre existante, il faut rappeler également que de nouvelles taxes ‘carbone’ sont entrées en vigueur en 2024 et sont de 40 à 60 dinars.

7) Une concurrence qui frappe fort : Au début de la saison, plusieurs destinations concurrentes ont initié des baisses tarifaires, réduisant l’attractivité de la Tunisie qui a vu son rapport qualité/prix -qui a toujours fait sa force- altéré. Cependant pour le mois d’août, on constate une réduction des prix des séjours chez les tour-opérateurs pour tenter de remédier à la situation et récupérer les aoûtiens.

8) L’aérien, frein au développement: l’objectif des 11 millions de touristes visé par les autorités ne pourra pas concerner les marchés classiques, ces derniers étant trop liés à l’aérien qui reste limité par les capacités actuelles disponibles. La bonne santé des marchés de l’Europe centrale et de l’Est va probablement compenser le manque à gagner même si l’on constate encore de la disponibilité sur les sièges avions et l’absence de Stop Sale chez de nombreux hôtels qui n’arrivent toujours pas à faire le plein.

Et parce le tourisme a également fait les frais d’effets d’annonce prématurés sur « la saison de tous les records », certains ont oublié qu’il faut toujours dire : ربي يوصل بالسالم

Hédi HAMDI

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Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

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Djerba Music Land : l’événement annuel qui fait vibrer le tourisme sur l’île

Du 31 juillet au 3 août, Djerba va de nouveau vivre au rythme du Djerba Music Land, le festival de musique électronique qui s’impose comme le rendez-vous estival par excellence. Installé en plein air, sur l’emblématique terrasse du Grand Casino, cet événement musical revient pour sa 10ème édition.

Djerba Music Land 2025 : le festival musical sera cette année encore un savant mélange de têtes d’affiche internationales et de valeurs sûres de la scène nationale, plus de 20 DJs réunis autour d’un même objectif : faire danser le public de Djerba sous les étoiles avec pas moins de 5 DJs tous les soirs qui se relaieront sur scène pour offrir le meilleur de leur univers sonore.

logo-djerba-music-landPlusieurs sommités viendront spécialement en Tunisie pour l’occasion, notamment la légende allemande Sven Vath qui sera derrière ses platines pour un set qui s’annonce mémorable, en plus de la participation de Stephan Bodzin (en ouverture le 31 juillet), Alex Wann (2 août)… Le tout, clôturé par l’habituel show à succès Al Disco Al Arabi (3 août). Côté tunisien, les DJ Mehdi Maghraoui, Rayhane, Wail Bouri… captiveront le public avec leur style et leur énergie.

Un moment fort pour le tourisme

Les organisateurs de Djerba Music Land expliquent qu’il s’agit d’une expérience pour vivre Djerba la nuit dans la continuité du séjour balnéaire et culturel diurne. Un moment fort du tourisme sur l’île où se retrouvent chaque année des milliers de festivaliers venus des 4 coins de la Tunisie mais aussi de l’étranger, aux côtés des touristes dans les hôtels et des habitants pour partager un même tempo, entre amis ou en famille.

« Chaque année, nous constatons que l’événement gagne en attractivité et crée une émulation exceptionnelle sur toute l’île de Djerba », explique à ce propos Mohamed Jerad, fondateur et organisateur de cet événement.

« Cet été, nous renouvelons l’expérience du site du Grand Casino qui a permis d’élargir l’espace disponible pour les festivaliers et créer des pôles d’intérêts supplémentaires portant sur l’artisanat par exemple », a-t-il ajouté.

djerba-music-land-2025-afficheCar ce festival participe activement à la dynamique estivale de Djerba, en attirant un public venu de toute la région – voire de plus loin – avec des retombées notables sur la vie locale.

Hôtels, commerces, restauration : la zone tout entière vibre à l’unisson du Djerba Music Land.

Tunisia Music Land, société organisatrice de l’événement, mettra en place les moyens techniques à la hauteur de cet événement avec une scène impressionnante de beauté, une scénographie lumière à couper le souffle, une qualité sonore irréprochable et des soirées inoubliables, en toute sécurité.

Artisanat et musique feront bon ménage

Et la grande nouveauté de l’année portera sur la mise en place d’une forme de marché, le Djerba Music Land Market, lieu d’exposition-vente de produits de l’artisanat notamment avec une sélection d’artisans et de créateurs proposant vêtements originaux, sacs, bijoux, accessoires, goodies uniques et objets d’art à découvrir et à emporter.

Une manière pour les organisateurs d’élargir le cercle des bénéficiaires des retombées du festival à d’autres corps de métiers pour intensifier l’expérience du séjour djerbien.

Qui est Tunisia Music Land, organisatrice du Djerba Music Land : 

Tunisia Music Land est une société spécialisée dans l’organisation d’événements artistiques et musicaux d’envergure. Elle est dirigée par des professionnels chevronnés ayant une longue expérience à la fois dans le Djing, la communication et l’événementiel. Elle se dit avoir pour ambition de soutenir l’image de la Tunisie en tant que Destination Clubbing afin de promouvoir cette offre touristique à l’échelle internationale.

Tunisia Music Land annonce vouloir étendre le concept à d’autres régions de la Tunisie. Dans son Business Plan, l’entreprise déclare envisager de développer des événements de ce type dans plusieurs gouvernorats, et ce dans le but d’y soutenir le développement touristique en générant une dynamique économique profitant à tout l’écosystème local.

Le Djerba Music Land dans nos archives:

2024: Djerba Music Land réussit à préserver son ADN malgré le changement de site

2022: Comment le Djerba Music Land fait battre le tempo touristique de l’île

2019: A Djerba, ça commence par une Beach Party et ça débouche en événement touristique de dimension internationale

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Tabarka : arrivée du premier vol charter en provenance de Katowice

Ce lundi 16 juin 2025, l’aéroport international de Tabarka-Aïn Draham a accueilli le premier vol d’une chaîne charter hebdomadaire en provenance de Katowice (Pologne), marquant le grand retour des arrivées touristiques dans la région du Nord-Ouest.

Affrété par le tour-opérateur Rainbow, opéré par la compagnie Smartwings Poland, le vol comptait à son bord 189 passagers, qui seront répartis sur quatre hôtels de la région, grâce à l’organisation du réceptif Prima Tours.

Cette nouvelle liaison directe, programmée tous les lundis jusqu’au mois d’octobre, s’inscrit dans une stratégie initiée par le réceptif du tour-opérateur polonais dans une démarche de soutien à la commercialisation de la région.

Un signal fort pour une destination qui cherche à renforcer sa visibilité sur les marchés européens, notamment d’Europe de l’Est.

Cette reprise progressive des vols charters représente une opportunité majeure pour le tourisme dans la région, tout en redonnant vie à une infrastructure aéroportuaire stratégique.

A noter que les Polonais ont été plus de 321.000 à visiter la Tunisie en 2024 avec un progression de plus de 50% par rapport à l’année précédente.

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Qualité des eaux de baignade en Tunisie : aucun souci dans les zones touristiques

Selon les données du ministère de la Santé et malgré 28 zones à risque clairement identifiées, les plages tunisiennes sont satisfaisantes.

Alors que l’été bat son plein en Tunisie, la qualité des eaux de baignade sur l’ensemble du littoral tunisien suscite à la fois satisfaction pour ce qui concerne les zones touristiques et vigilance sur certains points noirs.

Selon les derniers prélèvements réalisés par le ministère de la Santé sur 539 points de contrôle, 71 % des eaux de baignade sont jugées de bonne qualité, confirmant que la grande majorité des plages du pays sont sûres pour les baigneurs.

Les 3 régions pointées du doigt

Cependant, 28 points noirs ont été identifiés comme impropres à la baignade, représentant un risque sanitaire pour les estivants. Ces zones sont réparties principalement dans trois régions : Ben Arous concentre à elle seule 15 plages à éviter, notamment à Radès, à proximité de la centrale électrique, ainsi que dans certaines zones d’Ezzahra et d’Hammam Lif, touchées à plusieurs endroits.

Dans le gouvernorat de l’Ariana, la zone de Raoued est également concernée, avec 6 plages interdites à la baignade, dont celles proches de la décharge d’Essebkhah, d’Akrout, de la Cité des Juges et du canal du golfe.

Enfin, la région de Bizerte n’est pas épargnée : 6 plages ont été classées comme impropres, notamment à Jalta, Menzel Jemil, Menzel Abderrahmane, ainsi que dans certains canaux côtiers.

 La vigilance reste donc de mise dans ces 3 régions, même si la majorité du littoral tunisien et notamment la côte touristique reste accueillante pour les estivants.

D.T 

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Été 2025 : la Tunisie affiche une hausse de 13 % chez les T.O en France

Alors que l’été 2025 s’annonce, les tour-opérateurs français observent une dynamique contrastée sur les destinations moyen-courriers.

Selon les données publiées par le SETO (Syndicat des entreprises du tour-operating), les réservations enregistrées au 30 avril pour des départs entre le 1er mai et le 31 octobre montrent une progression notable vers certaines destinations. La Tunisie affiche une hausse de 13 % par rapport à 2024, devant le Maroc (+12 %) et l’Égypte (+8 %).

À l’inverse, les îles grecques, pourtant très prisées, enregistrent une légère baisse de 1 %. En volume de forfaits vendus, le classement des destinations les plus demandées reste dominé par les îles grecques, suivies de la Tunisie, des Baléares, du Maroc et de la Grèce continentale.

Les Canaries, l’Italie, l’Espagne continentale, le Portugal et l’Égypte complètent le top 10. Mais cette dynamique pourrait être fragilisée. Le SETO met en garde contre les incertitudes géopolitiques actuelles, qui pèsent lourdement sur la visibilité des opérateurs.

« Le grand gagnant de l’incertitude, c’est le non-marchand, c’est-à-dire les gens qui vont visiter leur famille ou leurs amis », a rappelé son président sortant. L’Égypte, la Jordanie et Oman figurent parmi les destinations qui pourraient particulièrement souffrir de ce climat instable, avec des retombées attendues sur les réservations et les résultats globaux de la saison.

 

 

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A Enfidha, premier charter de la saison en provenance de Lisbonne

L’aéroport d’Enfidha-Hammamet a accueilli, ce vendredi 27 juin 2025 à 02h25 (heure locale), le tout premier vol de la compagnie nationale portugaise TAP Air Portugal, en provenance de Lisbonne.

Ce vol inaugural, opéré à bord d’un Airbus A320 d’une capacité de 180 sièges, marque l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne entre le Portugal et la Tunisie.

Du 26 juin au 19 septembre 2025, TAP Air Portugal proposera deux vols par semaine entre Lisbonne et Enfidha-Hammamet, renforçant ainsi les liens touristiques, culturels et économiques entre les deux pays.

Pour célébrer cet événement majeur, une cérémonie a été organisée à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet. À cette occasion, l’avion a été accueilli par une salve d’honneur à son arrivée. L’équipage a été célébré avec un gâteau personnalisé, ainsi que des fleurs offertes à chacun des huit membres de l’équipe. De même qu’une banderole de bienvenue a été déployée pour marquer symboliquement le début de ce partenariat aérien.

« Ce vol inaugural s’inscrit dans la volonté commune de TAP Air Portugal et de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet de développer de nouvelles liaisons internationales, tout en renforçant la position de la Tunisie en tant que destination de choix en Méditerranée »,  a déclaré TAV Tunisie dans un communiqué publié à l’occasion.

Lire aussi sur le même thème:

Aéroport d’Enfidha-Hammamet: TUI Airways opère le premier vol de Dublin

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La Badira: son nouveau projet à Aïn Draham

La région de Aïn Draham va voir s’implanter un nouvel hôtel arborant le brand La Badira. Détails du projet.

La Badira étend sa toile: après Hammamet, un nouvel établissement portant la même appellation est en cours de construction à Aïn Draham.

Il s’agit de l’ancien hôtel Les Chênes, propriété de la CTAMA qui a confié sa réalisation à Mouna Ben Halima, propriétaire de La Badira à Hammamet, qui l’exploitera lors de son ouverture en gestion pour compte sous l’appellation Les Chênes by La Badira.

Le site de l’ancien établissement a totalement été rasé; il est actuellement en pleine reconstruction pour en faire un hôtel de charme de 28 chambres avec 11 suites familiales de 4 lits et 4 autres très grandes suites de prestige notamment avec jacuzzi privatif, cheminées, etc.

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L’avancement du chantier du futur Badira à Aïn Draham (juin 2025).

Le projet devrait accueillir ses premiers clients au premier trimestre 2026. Sa gestionnaire souhaite préserver la mémoire de l’établissement d’origine et recherche dans cette optique notamment des photos d’époque.

La renaissance de l’hôtel Les Chênes – qui est situé à 704 mètres d’altitude et dont l’origine remonte à l’année 1907- s’inscrit dans la foulée de la remise en exploitation d’un autre hôtel tout aussi mythique de la région, à savoir La Forêt qui a officiellement rouvert ses portes récemment après rénovation complète.

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L’hôtel aura une capacité de 28 clés.

A Aïn Draham, ce renouveau hôtelier intervient dans le cadre d’une dynamique qui s’accélère dans le périmètre de cette zone forestière dont l’offre est complétée par un certain nombre de maisons d’hôtes de qualité (Dar Monia, les Chaumières de Aïn Draham…) qui participent à permettre à la région de renouer avec un caractère touristique qui était le sien il y a plusieurs décennies, à savoir une destination nature et immersive tout au long de l’année.

D.T

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Amadeus Tunisie poursuit la transformation de son activité de billetterie aérienne

Amadeus Tunisie apporte des solutions innovantes au profit des agences de voyage basées particulièrement sur l’IA promettant ainsi d’automatiser les tâches répétitives de ticketing et de gagner en termes de coûts et d’efficacité. Ses nouveaux produits vont également permettre d’améliorer la qualité de service au profit des voyageurs en aidant les agences de voyage à proposer des offres personnalisées répondant aux besoins spécifiques de leurs clients. 

 

Amadeus Tunisie vient de présenter aux agences de voyages et à ses partenaires à Tunis ses nouveautés de 2025. Il s’agit de nouveaux systèmes de travail plus performants et technologiquement plus pointus qui feront office d’assistants pour l’agent de voyage dans sa mission en lui permettant d’obtenir des résultats plus pertinents, un gain de temps important, une réduction des coûts d’exploitation et éviter d’effectuer les tâches répétitives. Ces nouveaux produits vont de même optimiser davantage la qualité des prestations et une amélioration concrète au niveau des services rendus aux partenaires agences de voyage et aux voyageurs en leur garantissant plus de choix et plus d’options avec des offres plus personnalisées et adaptées à chaque besoin.

Ce sont au total 8 nouveaux robots qui vont permettre de simplifier le travail de l’agent de voyage.  « Ces nouveaux produits vont permettre d’améliorer la qualité des services au profit des agents de voyage et des passagers qui profiteront de leur tour des prix préférentiels grâce à la solution NDC (New Distribution Capability). Nous avons expérimenté ces solutions, lancées depuis deux ans, chez des agences pilotes. Le résultat est assez bénéfique et concret. Nous avons commencé avec deux agences. Aujourd’hui, de 10 à 20 % des agences adoptent nos solutions », a déclaré Walid Mekki, directeur général d’Amadeus Tunisie, lors de la première étape du Road Show 2025 de l’entreprise. Celle-ci prévoit continuer sa tournée au cours des prochaines semaines dans plusieurs régions du pays telles que Sousse, Sfax et Djerba. « Comme chaque année, nous rassemblons les agents de voyage par régions en commençant par le Grand Tunis, puis Bizerte et Nabeul où l’on dénombre plus de 300 agences. L’événement se déroule cette année à Tunis sur deux journées, les 11 et 12 juin. De plus, deux sessions de formation seront lancées la semaine prochaine et à la fin du mois en cours portant sur les nouveautés d’Amadeus et sur les bonnes pratiques », a également annoncé Walid Mekki.

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Walid Mekki, directeur général Amadeus Tunisie.

Solutions innovantes

De son côté, Mohamed Walid Gouider, directeur commercial d’Amadeus Tunisie, a mis en avant les apports des nouvelles solutions proposées par l’entreprise. « Le robot devient l’assistant de l’agent de voyage. Celui-ci gagnera grâce à ces robots en termes de temps, de coût d’exploitation, en productivité et en efficacité », a-t-il expliqué.

8 robots

Le premier robot est baptisé  « Amadeus Auto-Queue 1 Cleaner ». Sa mission principale est d’effectuer une analyse automatique du statut des segments Air et SSR (demande de service spécial) de chaque PNR (Données du dossier passager) placé dans la file d’appel Queue 1 par les compagnies aériennes. Il procède à la modification automatique du statut des segments Air et SSR à confirmer (HK), lorsque celle-ci est nécessaire. Il s’agit également de la mise en file d’attente automatique des PNR nécessitant l’attention d’un agent, tels que les PNR contenant des SSR annulés, et envoi des PNR mal placés (concernés par des modifications d’horaires ou des listes d’attente) dans les bonnes files entrantes (Queue 7 ou Queue 2). Auto-Queue 1 Cleaner exécute ces tâches uniquement pendant les heures de fonctionnement définies par l’agence dans les paramètres de configuration du robot. Il permet un gain de temps important aux agents de voyages qui ne sont plus obligés de perdre leur temps à lire les messages des compagnies aériennes dans la file Queue 1.

Gain de temps

Le deuxième robot s’appelle Amadeus Auto-Queue Sorting. Il a pour tâche principale d’identifier automatiquement les PNR dans plusieurs catégories et files d’attente entrantes, puis les déplace dans les files correspondantes aux signatures agents associées. Grâce à cet outil, le robot peut envoyer des notifications email à l’agent pour l’informer de la mise en place du PNR sur file d‘appel, sachant que la fonction Auto-Queue Sorting peut être configurée pour être exécutée jusqu’à 8 fois par jour. Ce robot permet également un gain de temps puisque les agents de voyage n’ont plus à se charger des tâches non productives liées à la gestion des files d’attente et à la distribution des PNR. Il permet aussi d’harmoniser les files d’attente en back-end et d’accélérer les processus opérationnels.

Eviter les tâches répétitives

Amadeus Auto-PNR Finder est le troisième robot qui s’occupe au profit de l’agent de voyage de la recherche automatique des PNRs en fonction de différents critères, tels que l’identifiant de poste, les données des passagers et le numéro de dossier, à des heures régulières. Il distribue automatiquement les PNRs recherchés dans une file d’attente spécifique ou un identifiant de poste. Cela épargnera aux agents de voyages d’effectuer les tâches répétitives et rébarbatives liées à la production de rapports réguliers sur les PNR d’autant plus que cette solution garantit l’exactitude, l’harmonisation et la comparabilité des rapports de tous les points de vente.

La quatrième solution proposée est Amadeus Auto-Quality Control qui permet d’effectuer un contrôle qualité des PNR conformément aux critères définis par l’agence ainsi qu’aux contrats et accords négociés avec les compagnies aériennes. Elle exécute automatiquement les actions spécifiquement définies par l’agence, telles que l’émission de billets ou l’envoi dans une autre file d’attente, en fonction du résultat du processus de validation. Ce robot permet aux agents de voyage de se débarrasser des tâches fastidieuses et chronophages liées au contrôle qualité régulier des PNR. Il aide notamment à éviter les erreurs humaines coûteuses et les opérations de rectification des PNR.

Limiter les risques d’erreurs manuelles

Amadeus Auto-Ticketing Time Limit est un autre robot capable de calculer la date limite d’émission la plus restrictive pour chaque PNR, en fonction de différents éléments comme la dernière date d’émission. Grâce à ce nouvel outil, les agents ne sont plus contraints d’effectuer des calculs complexes pour déterminer la date limite d’émission des PNR d’autant plus qu’ils vont limiter les risques d’erreurs manuelles.

Amadeus Auto-Ticketing est, par ailleurs, un robot qui effectue des contrôles préalables du PNR, tels que la vérification du statut des segments aériens et l’identification de segments dont le tarif a été fixé, mais pour lesquels aucun billet n’a été émis. En outre, il applique des règles de contrôle qualité prédéfinies, telles que le repricing ou l’ajout d’un mode de paiement par défaut. Il fournit un service de billetterie 24h/24 aux voyageurs et réduit le risque de recevoir des Notes de débit d’agence (ADM) de la part des compagnies aériennes pour cause de réservations non émises.

 Amadeus Auto-Schedule Change est une autre solution permettant d’effectuer un suivi et une analyse des modifications de la programmation des vols, y compris des changements d’horaire, de compagnie aérienne, de date, d’itinéraire, de code de réservation ou de numéro de vol, en évaluant la priorité et la criticité de chaque modification (mineure ou importante). Grâce à ce système, les voyageurs sont toujours informés en temps utile des modifications apportées à leur réservation.

Amadeus Fare Optimizer– Pre ticketing est le septième robot. Il est capable de rechercher les tarifs les plus bas pour les PNR présentant le montant minimum défini pour la réalisation d’économies, en s’assurant que l’itinéraire, la franchise de bagages, la catégorie de tarifs et les conditions tarifaires sont identiques à ceux du PNR d’origine. Il en informe ensuite l’agent via e-mail les remarques du PNR ou la mise en file d’attente.

Eviter de recevoir des pénalités

Le dernier robot est Amadeus Fare Optimizer- Post ticketing. Il a aussi pour mission principale de rechercher les tarifs les plus bas pour les PNR présentant le montant minimum défini pour la réalisation d’économies, en s’assurant que l’itinéraire, la franchise de bagages, la catégorie de tarifs et les conditions tarifaires sont identiques à ceux du PNR d’origine (uniquement pendant la période d’annulation). Il en informe ensuite l’agent via e-mail des remarques du PNR ou la mise en file d’attente. D’autres solutions ont été également présentées lors de l’événement comme le Penalty Notifier permettant d’alerter l’agent sur les éventuelles infractions à ne pas commettre pour éviter ainsi de recevoir des pénalités de la part des compagnies aériennes.

Amadeus, leadeur mondial dans l’industrie de voyage, ne cesse de confirmer aujourd’hui son leadership technologique en apportant constamment des solutions innovantes et de technologie de pointe aidant ainsi les agences de voyage à révolutionner leur domaine d’activité et à améliorer leurs performances et leur modèles de travail. Ses produits basés sur l’IA permettent, en outre, à ses partenaires d’être en phase avec les évolutions technologiques récentes et avec les nouveaux besoins du marché des voyages tout en leur garantissant l’efficacité et la rapidité d’exécution des différentes opérations et une qualité de service aux voyageurs.

P.I

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Aéroport d’Enfidha-Hammamet: TUI Airways opère le premier vol de Dublin

Le  premier vol charter direct en provenance de Dublin, opéré par TUI Airlines Nederland, a atterri hier à l’aéroport international Enfidha-Hammamet.

Premier vol en provenance d’Irlande cette saison: TUI Airlines a entamé hier la desserte saisonnière de l’axe Dublin-Enfidha, ligne qui sera opérée à raison d’un vol hebdomadaire, du 19 mai au 15 septembre 2025. Ces vols seront assurés par un Boeing 737-800 d’une capacité de 189 sièges.

TAV Tunisie, gestionnaire de l’aéroport, a organisé un accueil spécial à ce premier vol avec distribution de fleurs et installation d’une banderole de bienvenue.

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Mélanie Lefebvre, directrice générale de TAV Tunisie, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’accueillir cette première liaison directe avec Dublin, qui vient consolider notre stratégie d’ouverture vers de nouveaux marchés européens. L’aéroport Enfidha-Hammamet confirme ainsi son rôle central dans le développement du tourisme tunisien, en offrant aux compagnies aériennes partenaires des infrastructures modernes et des services de haute qualité. »

 

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Fam Trip : La Tunisie accueille 180 agents de voyages allemands


Par le biais de ce Fam Trip, l’ONTT vise à stimuler les ventes de la Tunisie en Allemagne pendant notamment la saison hivernale et à améliorer l’accessibilité aérienne en mettant en place des liaisons charter directes.

L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) lance l’opération « Travel Vibes Tunisie », un méga Fam Trip (voyage de familiarisation, ndlr) qui se déroule du 28 avril au 2 mai 2025, en partenariat avec la compagnie aérienne allemande Discover Airlines (groupe Lufthansa), la chaîne hôtelière internationale Iberostar, et la plateforme professionnelle allemande Expipoint.

L’événement va réunir environ 180 agents de voyages venus de différentes régions d’Allemagne pour découvrir les principales attractions touristiques de la Tunisie.

Deux groupes d’agents de voyages participeront au voyage ; le premier au départ de Francfort, qui séjournera du 28 au 30 avril, et le second au départ de Munich, qui visitera la Tunisie du 29 avril au 2 mai. Ce Fam Trip va permettre de renforcer les liens entre la destination et les agents de voyages allemands, tout en mettant en avant la diversité de l’offre touristique tunisienne.

Liaisons charter directes

Il s’agira également de renforcer la présence de la Tunisie sur le marché allemand en promouvant la destination auprès des réseaux d’agences de voyages, de stimuler les ventes de la Tunisie en Allemagne en prévision de la saison estivale et de la saison hivernale prochaine, d’améliorer l’accessibilité aérienne en mettant en place des liaisons charter directes opérées par Discover Airlines depuis Francfort et Munich vers les aéroports de Monastir et Djerba.

Les participants auront, donc, l’occasion de découvrir des régions emblématiques telles que Monastir, Mahdia, Sousse, Port El Kantaoui, Kairouan et El Jem, avec au menu des visites de sites culturels incontournables et des expériences culinaires.

Le ministère du Tourisme, à travers l’ONTT, cherche en effet à renforcer davantage l’accessibilité aérienne de la Tunisie et à consolider sa position au sein du réseau de vente allemand, afin de dynamiser les flux touristiques vers la destination.

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Hébergements touristiques alternatifs : les dernières retouches avant l’adoption du nouveau cadre juridique  

La préparation des cahiers des charges relatifs à la création et à l’exploitation des maisons d’hôtes, des gîtes ruraux, des motels et des campements arrive au stade final. Les dernières modifications apportées dans le cadre d’une concertation entre les professionnels et les représentants des ministères concernés seront examinées avant l’adoption finale et leur mise en application.

Les promoteurs et les investisseurs dans l’hébergement touristique alternatif vont-ils finalement voir le bout du tunnel ? Depuis de nombreuses années, ils souffrent de l’absence d’un cadre juridique propre à eux facilitant l’investissement dans ce secteur ou l’exploitation de leurs établissements. Plusieurs parmi eux ont été contraints d’exercer hors du secteur formel. D’autres ont vu leurs activités suspendues à cause de la complexité des procédures administratives ou d’une fausse interprétation des textes juridiques éparpillés, voire contradictoires parfois.

Voulant mettre fin à leur galère, l’administration en contribution avec les professionnels se penche depuis des mois sur la préparation des nouveaux cahiers des charges régissant les activités notamment des chambres d’hôtes, des gîtes ruraux, des campements touristiques et des motels. Leur préparation arrive à la dernière étape avant leur mise en application.

Une conférence nationale s’est tenue le 16 avril à Tunis en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiène Tekaya, du nouveau directeur général de l’ONTT, Mohamed Mehdi Haloui, et des représentants des fédérations professionnelles du tourisme et des différents ministères concernés, autour de ce sujet. L’événement s’est consacré à la discussion des dernières modifications à apporter aux cahiers des charges avant de les adopter et de leur mise en application. Quatre ateliers composés chacun des représentants des différentes parties prenantes se sont donc penchés sur l’examen des différents articles et la relecture des divers textes suggérés.

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Le ministre du Tourisme lors du coup d’envoi des travaux du séminaire réunissant les responsables de l’ONTT avec les promoteurs d’hébergements alternatifs.

16 autorisations seront supprimées

Le ministre du tourisme est revenu dans son intervention lors de la conférence sur les difficultés rencontrées par de nombreux promoteurs dans l’hébergement touristique alternatif à cause de l’absence d’un cadre juridique clair relatif à l’exercice de leurs activités. Il a rappelé, par la même occasion, que des commissions ont été créées au niveau national et régional pour travailler sur le projet des cahiers des charges relatifs à l’hébergement touristique alternatif avec une approche participative entre le public et le privé.

Pour le ministre, le nouveau cadre juridique devra prendre en considération les exigences actuelles de l’hébergement touristiques afin de libérer le potentiel des jeunes promoteurs, de leur fournir un climat favorable et pour qu’ils puissent lancer des initiatives susceptibles de satisfaire les attentes des touristes et des investisseurs. « Environ 16 autorisations seront supprimées avec la mise en application de ce nouveau cadre juridique », a-t-il déclaré.

Invitation aux promoteurs pour rejoindre le secteur formel

Un appel a été, en outre, lancé par le ministre aux promoteurs travaillant hors du cadre réglementaire afin de déclarer leurs activités et de régulariser leur situation. « Une liste de procédures à entreprendre pour rejoindre le secteur organisé sera publiée prochainement », a-t-il ajouté. Dans la même politique portant sur la simplification des procédures, une nouvelle plateforme digitale interactive dédiée au secteur touristique est en phase de préparation au niveau du ministère dans le but de développer le secteur et de promouvoir les établissements touristiques.

Le directeur général de l’ONTT a, de son côté, indiqué que l’objectif ultime des nouveaux cahiers des charges est de simplifier les procédures et d’inciter l’investissement dans le secteur touristique. Il s’agira de même de développer l’hébergement touristique particulièrement alternatif.

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Quant aux représentants des fédérations professionnelles, ils ont exprimé leur engagement dans ce nouveau processus en soulignant l’importance du tourisme alternatif qui fait l’objet d’une croissance accélérée en considérant que le cadre juridique est tenu de s’aligner sur cette évolution.

Recommandations

Suite aux travaux des ateliers, plusieurs recommandations ont été formulées afin d’améliorer les articles proposés dans le cadre du projet des cahiers des charges. Les modifications proposées portent essentiellement sur la clarification de certains concepts et afin d’apporter certaines précisions par rapport aux textes pour qu’ils ne soient pas interprétés de différentes manières ou qu’ils soient flous ou inexécutables.

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Travaux entre les responsables de l’administration du Tourisme et les professionnels du secteur du tourisme alternatif à Tunis le 16 avril 2025.

Maisons d’hôtes

Parmi les principales propositions afin d’améliorer les différentes dispositions du cahier des charges dédié aux maisons d’hôtes, on évoque la question de l’exploitation de la même personne de plus d’une maison d’hôtes à la fois et de définir le nombre maximum autorisé pour chaque promoteur. Il s’agirait également d’inclure dans le cahier des charges les maisons d’hôtes installés sur des sites archéologiques ou dans les régions montagneuses.

L’autre proposition concerne l’introduction d’un nouvel article permettant de valoriser les produits d’artisanat local avec la possibilité d’en disposer un point de vente. La suppression de la clause imposant la nécessité d’un diplôme universitaire pour exploiter un hébergement alternatif a fait également l’objet de discussions. Les participants ont suggéré de se contenter d’un diplôme de formation touristique ou d’une certification prouvant l’expérience dans le secteur touristique.

Inclure le milieu forestier parmi les zones concernées pour l’exploitation des maisons d’hôtes est l’autre point qui a été soulevé durant les discussions dans le but de faciliter la mise en place des maisons d’hôtes dans des régions comme Tabarka et Aïn Draham.

Ils ont, par ailleurs, souligné l’importance de respecter les caractéristiques de certains hébergements historiques à l’instar des Ksour dans le sud dont les dimensions des chambres ne correspondent pas à la taille de 9 mètres exigée dans le cahier des charges.

Gîtes ruraux

Concernant les gîtes ruraux, les représentants des ministères et les professionnels se sont mis d’accord pour remplacer le terme des produits alcoolisés locaux par les produits de terroir. Ils ont suggéré également d’augmenter la capacité maximale d’accueil du gîte rural en passant de 35 à 45 lits. Quant à l’exploitation des anciennes fermes et le problème lié à la nécessité de présenter un permis de bâtir, ils ont proposé le remplacement de celui-ci par un certificat délivré par un cabinet de contrôle.

Motels

S’agissant d’une nouvelle activité, les participants à l’atelier du cahier des charges relatif aux motels ont notamment demandé de définir clairement le motel et les différentes activités qui y sont autorisées. Il s’agirait de même de définir les axes routiers concernés par l’installation de ce type d’hébergement touristique et si son exploitation sera conditionnée  par l’activité de distribution du carburant ou non. Ils ont aussi appelé à fixer le nombre des chambres, des lits et des places de parking autorisés pour chaque motel exploité.

Campement touristique  

Les participants à cet atelier ont demandé notamment la révision du décret 307 de 2007 qui définit le campement touristique en tant que type d’hébergement exclusivement installé hors des zones urbaines étant donné que les campements sont installés dans et hors des zones urbaines. Ils ont également suggéré d’ajouter un article relatif à la nécessité de valoriser le patrimoine matériel et immatériel et d’exploiter d’une manière durable les ressources naturelles.

Ils font également remarquer que la réservation de 20% de la superficie du campement aux espaces communs est énorme étant donné que certains hébergements notamment au Sahara dans sud s’étendent sur plusieurs hectares. L’intégration des campements mobiles dans le cahier des charges est l’autre revendication des participants.

Dans son discours de clôture des travaux des ateliers, le ministre du tourisme s’est engagé à accélérer la mise en application des nouveaux cahiers des charges  et à réduire au maximum les délais. Il a, par ailleurs, considéré que leur mise en application va coïncider avec la publication de la nouvelle loi horizontale sur l’investissement qui va lui aussi simplifier les procédures pour les investisseurs.

Kemel CHEBBI

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Janvier 2025: Maisons d’hôtes et gîtes ruraux: l’apaisement en attendant le dénouement

Septembre 2022: Maisons d’hôtes : les propriétaires disent NON! au contenu du nouveau cahier des charges

Février 2023: Maisons d’hôtes, hôtels de charme et gîtes ruraux : comment ils tirent le tourisme vers le haut

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Sidi Bousaïd sur le chemin de l’Unesco

La candidature de Sidi Bousaïd pour intégrer la liste du Patrimoine mondial sera présentée par la Délégation permanente de Tunisie auprès de l’Unesco le 15 avril 2025.

Sidi Bousaïd sur la liste des biens culturels classés par l’Unesco ? C’est en tout cas l’objectif  de la demande qui va être déposée par la Tunisie le 15 avril 2025 en tant que bien sous le thème « Village de Sidi Bou Saïd : Harmonie architecturale et spirituelle en Méditerranée ».

La Task Force chargée de rédiger le dossier va s’appuyer sur un certain nombre de critères afin de mettre en exergue les caractéristiques du village.

Sidi Bousaïd, selon l’argumentaire présenté, est en effet un témoignage exceptionnel d’un village côtier de la rive sud de la Méditerranée, développé à partir du 18e siècle autour d’un monument religieux, la zaouia de Sidi Bou Saïd, en s’adaptant à la topographie et à la géologie de la colline sur laquelle il se trouve en conservant les caractéristiques architecturales qui lui ont valu de devenir l’un des premiers sites patrimoniaux de la région, en bénéficiant, dès 1915, d’un texte juridique rédigé spécifiquement pour le sauvegarder.

C’est aussi un témoignage d’une histoire riche et d’un échange culturel significatif: reflet de diverses expressions architecturales et des savoir-faire ancestraux issus d’influences méditerranéennes, et ce, depuis le 18e siècle jusqu’à présent, créant un paysage harmonieux.

La présentation rappelle aussi que c’est un haut lieu de spiritualité et d’art: le village est matériellement associé à des traditions vivantes, des croyances liées au soufisme encore en pratique ayant une influence rayonnante dans une aire géographique élargie. La richesse naturelle du bien, associée à son architecture spécifique, sont des sources d’inspiration indéniables pour des artistes ayant créé des œuvres artistiques et littéraires à caractère universel.

Pourquoi protéger Sidi Bousaïd :

Les menaces d’ordre géologique et climatique qui ne cessent de s’accentuer à partir du 20e siècle ont causé des points de faiblesse du sol de la colline qui n’ont, à ce jour, pas affecté sa stabilité globale, même si la situation est devenue préoccupante comme l’attestent des observations in situ et des études récentes. Ces menaces ont été jusqu’à présent atténuées grâce à des solutions de stabilisation du sol par des actions telles qu’un boisement et des techniques ancestrales ainsi que par les lois en vigueur relatives à la gestion du développement urbain, la protection du littoral, des sols et des espaces verts. La problématique de la stabilité de la colline demeure une préoccupation majeure.

Les mutations socioéconomiques et urbaines ainsi que l’affluence touristique n’ont pas affecté l’intégrité du bien qui a conservé sa fonction résidentielle, la villégiature d’été s’étant développée en résidence permanente. De même que la transformation des petits commerces de proximité en boutiques d’artisanat ou de restauration n’a pas affecté le bien. Ainsi l’ensemble architectural a pu garder son intégrité.

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Djerba: ses 7 zones et 24 monuments qui entrent au Patrimoine mondial de l’Unesco

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Nouvelle image, nouvelle identité pour le tourisme tunisien sur 16 marchés européens

Le tourisme tunisien orchestre son come-back sur les marchés émetteurs de touristes avec une nouvelle campagne et une nouvelle signature qui permettent à la destination de réactiver sa présence et repositionner sa communication et son image.

Cinq ans que l’ONTT avait cessé toute campagne publicitaire institutionnelle sur les principaux marchés émetteurs de touristes sur la Tunisie. Cinq années durant lesquelles la destination s’est contentée d’actions de relations publiques et presse sans investissement direct sur des vecteurs de communication porteurs.

Finalement, c’est un retour en force qui s’effectue, avec « une nouvelle campagne institutionnelle ambitieuse et porteuse d’un message fort disant que la Tunisie est plus que jamais une destination incontournable sur la scène touristique européenne et mondiale », comme la décrit le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya, qui rappelle que dans le secteur, « la compétition est intense et les concurrents investissent dans les stratégies de promotion innovantes ».

 Pour dévoiler les contours de cette nouvelle campagne et sa portée, l’ONTT a convié les ambassadeurs des pays concernés en présence du ministre du Tourisme bien-sûr, mais également celui des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, en présence des représentants des fédérations professionnelles FTH et Fi2T, dans un lieu reflétant au mieux cette image d’authenticité, en l’occurrence le palais Kobbet Ennhas de La Manouba.

Multi-formats pour une présence élargie

L’occasion de découvrir les multiples déclinaisons qui seront utilisées, à savoir affichage urbain (métro, aéroports, habillage…), presse mais également une forte présence sur les réseaux sociaux, ce qui fait que les visuels seront déclinés en plusieurs formats, dont essentiellement des vidéos.

Même la musique de la campagne est une production originale créée par l’agence spécialisée dans la création de musiques et d’identités sonores Ghosts Play Music.

Les pays concernés par la campagne institutionnelle de l’ONTT sont notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Belgique, la Tchéquie, la Slovénie, la Pologne, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, la Finlande, la Norvège,…

« Cette campagne n’est pas seulement une invitation à voyager mais également une promesse de la Tunisie authentique et vivante où chaque moment est une expérience à part entière », souligne de son côté Helmi Hassine, directeur général de l’ONTT, qui parle d’une « campagne qui rompt avec la consommation touristique traditionnelle (…), qui préfère l’authenticité à l’artificiel et les émotions sincères aux images formatées. » Car en réalité, c’est aussi le défi à relever, celui de présenter le visage réel d’une destination, sans artifices et ancrée sur le réel, car le touriste n’est pas dupe et n’aime pas les sur-promesses.

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L’une des images utilisées dans la campagne de communication de l’ONTT (plage à Hammamet)

Pour Christophe Vramant, Business Director de l’European Digital Group qui a piloté le projet à travers son agence Orès, « la campagne casse les clichés qui peuvent continuer à exister à propos de la Tunisie. Elle évite la surenchère et privilégie l’épure, la sincérité et l’émotion.»

Rester dans la douceur et le réel

Quant au choix de la signature “Vivez l’instant T, Vivez l’instant Tunisie”, elle incarne selon ses concepteurs « cette invitation au lâcher-prise. Elle donne à voir une Tunisie de l’instant, incarnée par la voix intérieure des voyageurs, et capturée dans des séquences douces, lumineuses, et pleinement ancrées dans le réel ».

Son confrère, Laurent Maltese, Chief Development Officer, estime pour sa part que « cette campagne marque une nouvelle ère dans la communication touristique de la Tunisie. Elle vise à ré-enchanter l’imaginaire des voyageurs européens en révélant une Tunisie authentique, plurielle et essentielle, loin des clichés et des stéréotypes. »

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Le visuel de la campagne de promotion du produit thalassothérapie dans sa version destinée aux marchés francophones.

Revenir à plus d’essentialité

Pour lui, l’enjeu est de redonner à la Tunisie son statut de destination de cœur, choisie pour son authenticité, son identité et les émotions qu’elle procure. « Nous avons constaté, à travers toutes les études effectuées, que les Européens ont besoin plus que jamais de souffler, de revenir à plus d’essentialité et de se déconnecter. Cet élément revient à chaque fois que nous les interrogeons. Il y a un désir viscéral de vivre leur vie un plus au ralenti et de revenir à la simplicité.»

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Le visuel destiné à la promotion du tourisme culturel (site archéologique de Dougga).

Son argumentaire est étayé par les nouvelles tendances qu’il avance, citant par exemple la « Staycation Hotel » avec une demande accrue de plus de 70%, le « Solo Traveling » avec une hausse de 145% ou le « Digital Detox Challenge » avec une progression de plus de 80%. « La tendance « Slow Life » ne fait qu’augmenter. 73% des Européens aimeraient pouvoir ralentir le rythme de leur vie. 60% parmi eux souhaitent « se mettre au vert » et se déconnecter face à l’accélération du monde. »

Quel positionnement pour la campagne

Laurent Maltese explique encore: « l’idée est de se distinguer des communications des pays concurrents qui sont dans une cacophonie permanente. Les offices de tourisme vendent leurs destinations comme des superproductions avec une surenchère visuelle comme s’il en fallait toujours plus pour donner envie d’y aller.

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Christophe Vramant (à gauche) et Laurent Maltese lors de la présentation de la nouvelle campagne publicitaire de l’ONTT.»

14 langues dans 16 pays

La signature « Vivez l’instant T, Vivez l’instant Tunisie » a été, non pas traduit, mais adapté dans 14 langues pour être parfaitement saisi par les populations ciblées. Le film promotionnel de la campagne dure environ 2 minutes et est décliné en versions plus courtes afin de véhiculer une image moderne et actuelle de la Tunisie mettant en scène tous les produits touristiques avec évidemment le balnéaire, le culturel et le désert.

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Visuel choisi pour la promotion du tourisme saharien

Il est destiné à être affiché pendant des moments de scrolling sur les Smartphones, sur les sites et applications médias consultés au quotidien et pour s’insérer au milieu de la lecture de contenus vidéos. Le pari a donc été fait d’une campagne très ciblée visant un public spécifique qui pourrait s’intéresser à la Tunisie à travers les différents canaux actuels sauf la TV et la radio qui auraient nécessité un budget nettement plus conséquent que celui qui a été consacré.

©Destination Tunisie

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Les produits du terroir de Nabeul et Kairouan: des saveurs authentiques au menu

Faire découvrir la diversité gastronomique des régions de Nabeul et de Kairouan lors d’un Iftar de Ramadan. C’est l’objectif de l’événement organisé récemment dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, qui a été lancé en 2022 par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec plusieurs autres ministères et a compté l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) et l’agence DOWIT.

C’est un événement qui, à travers ses différentes composantes, a permis d’une part de découvrir les plats typiques des deux régions de Nabeul et de Kairouan et, d’autre part, de mettre en avant la fleur d’oranger de Nabeul, l’harissa du Cap Bon et la figue de barbarie de Bouargoub ainsi que la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala. Ces trésors du terroir ont été proposés sous différentes déclinaisons, offrant une expérience sensorielle unique.

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Tout commence par l’accueil

L’accueil des invités a été fait sous les effluves envoûtants de l’eau de fleur d’oranger de Nabeul et l’eau de rose de Kairouan, annonçant une immersion dans l’univers des savoir-faire traditionnels. Par ailleurs, une productrice de Nabeul, a animé un atelier immersif de distillation de l’eau de fleur d’oranger durant lequel les participants ont pu découvrir les étapes traditionnelles de la distillation, apprenant comment les fleurs sont transformées en une eau précieuse, prisée tant pour ses usages culinaires que dans les rituels traditionnels.

La distillation de l’eau de fleur d’oranger à la manière traditionnelle génère des revenus à environ 3000 familles dans la région selon les estimations.

Un atelier de dégustation d’huile d’olive Oueslati, a par ailleurs permis aux invités de découvrir cette huile d’exception, cultivée dans les terres fertiles de Kairouan. Kaouther Ben Hassine, experte auprès du Conseil Oléicole International : «Avec ses arômes herbacés et son équilibre subtil entre amertume et piquant, l’huile d’olive Oueslati illustre la richesse du terroir kairouanais».

Le dîner, un Iftar traditionnel, était composé par des plats typiques, tels que le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger et le Kafteji kairouanais sublimé par l’huile d’olive Oueslati. Les invités ont ainsi eu l’occasion de goûter à l’authenticité des saveurs locales, préparées avec soin par des femmes originaires de Nabeul et de Kairouan pour refléter les traditions gastronomiques des deux régions.

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Le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger.

Pour clore cette expérience culinaire, des desserts et pâtisseries traditionnelles comme «l’Akid» kairouanais et l’incontournable « Makroudh » parfumé à l’eau de rose ont été dégustés par les invités qui ont apprécié les saveurs subtiles des pâtissières locales aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création ou qui ont rendu hommage aux traditions pâtissières locales et aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création.

«Terroirs de nos régions»

Depuis le lancement de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir sous le logo « Terroirs de nos Régions » les événements autour des six produits de terroir emblématiques de Nabeul et Kairouan se suivent et ne se rassemblement pas. Avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) dans les deux régions s’est créée une nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l’artisanat.

Hafedh Barghouthi, de direction générale de la Production agricole  au ministère de l’Agriculture a souligné à l’occasion : «A travers tous ces événements, ce sont nos régions et leurs produits du terroir phares qui sont à l’honneur mettant en avant tout le potentiel de développement et de valorisation dont elles disposent».

Aujourd’hui les entreprises et petits entrepreneurs des deux régions mettent en valeur la rose de Kairouan, la fleur d’oranger de Nabeul, la harissa du Cap Bon, l’huile d’olive Oueslati, la figue de barbarie d’El Ala et la figue de barbarie de Bouargoub sous toutes ses formes.

Des produits et leurs déclinaisons

Les opérateurs produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions. Les hôtels et maisons d’hôtes proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les produits emblématiques comme la rose, les fleurs d’oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l’organisation de festivals autour des produits phares.

Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à Nabeul et Kairouan à la recherche d’expériences inédites. Les prochains rendez-vous incontournables dans les deux régions seront le Festival de la Rose à Kairouan et le Festival de l’Eau de Fleur d’Oranger à Nabeul, prévus au courant du mois d’avril.

L’évènement a été une occasion renouvelée de fêter les traditions nabeuliennes et kairouanaises et en même temps une invitation à partir à la découverte des richesses culturelles et gastronomiques des deux régions pleines d’histoire, véritables trésors du patrimoine tunisien. Ainsi l’authenticité et l’ancrage historique des produits de terroir représentent aujourd’hui un axe privilégié pour la promotion de la destination Tunisie.

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«Tous les 100.000 passagers, on crée à peu près 400 emplois directs et indirects », déclare la DG des aéroports d’Enfidha et Monastir

Aller chercher le manque à gagner en termes de touristes et de voyageurs au profit de l’économie tunisienne grâce au potentiel qu’offrent Enfidha et Monastir. C’est en substance le message que la directrice générale de la société gestionnaire de ces aéroports veut lancer.

Quand elle parle de tourisme et de voyages en Tunisie, Mélanie Lefebvre est résolument optimiste. La directrice générale de TAV Tunisie/ADP, en poste depuis fin 2023 dans le pays, est de toute évidence entrée de plain-pied dans le moule tunisien. Cette adaptation ne se limite pas aux simples conventions puisqu’elle s’est mise à l’arabe, et plus précisément à des cours de dialecte tunisien qui lui ont permis de commencer à se familiariser avec certains mots d’usage et expressions du quotidien.

Mais au-delà de cet apprentissage, c’est aussi et surtout sur le front du transport aérien et du tourisme qu’elle s’est engagée pour faire bouger les lignes tant elle estime -avec conviction et sans prise de position opposée- que le potentiel de la Tunisie est de toute évidence sujet à une croissance soutenue malgré le risque que fait peser la concurrence des destinations régionales.

Relations avec les autorités

Mélanie Lefebvre croit dur comme fer dans un partenariat durable entre les différentes parties intervenantes dans cette longue boucle que constitue le secteur touristique : hôtels, mais aussi aéroports et autorités. «Nous sommes dans un moment historique où le ministre du Transport, le PDG de l’OACA, le DG de l’Aviation civile sont tous venus voir à l’aéroport la dynamique qui s’opère depuis un an et comment cela évolue positivement. Ils nous soutiennent dans le développement du trafic et nous poussent à développer de nouvelles lignes nous disant que toute demande qui serait déposée serait vue d’un très bon œil, voire difficilement refusable», annonce-t-elle non sans fierté et faisant montre d’une résilience indéniable. Car depuis 15 ans, l’entreprise n’a enregistré aucune remontée de dividendes.

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L’aéroport Enfidha-Hammamet a enregistré 1,3 million de passagers en 2024.

Au niveau du trafic aérien sur les deux aéroports que sont Enfidha et Monastir, les résultats sont encore loin des espérances, sinon des objectifs initiaux qui avaient été fixés notamment lors de leur entrée en exploitation sous la bannière de l’entreprise turque TAV Airports, passée depuis sous contrôle français avec ADP (devenu actionnaire majoritaire en 2017 avec plus de 46% du capital).

De ce fait, TAV Tunisie espère pouvoir renégocier le contrat qui la lie avec les autorités tunisiennes, notamment concernant les années Covid «pour maintenir une sérénité contractuelle». Egalement sur la table, la question des droits de trafic pour «permettre un développement pragmatique qui nécessite de la bienveillance sur les demandes qui vont être apportées sur les deux aéroports.»

Un secteur créateur de valeur

«Si l’on remplissait la capacité de nos aéroports actuels qui n’est pas utilisée (on ne parle pas d’extension), on créerait des centaines, voire des milliers d’emplois», soutient mordicus la responsable qui estime que pour tous les 100.000 passagers, à peu près 400 emplois directs et indirects sont créés.

Outre la création d’emploi, ce sont aussi d’importants dividendes reversés à l’Etat tunisien qu’elle rappelle. «Quand on fait une règle de 3, remplir notre capacité de 8 millions de passagers sur nos deux aéroports, c’est 7 milliards de dinars réinjectés dans l’économie tunisienne. Et je peux vous assurer que ce n’est pas ADP qui en prend la majeure partie.»

Marchés traditionnels et nouveaux

Dans sa vision prospective du secteur dans sa globalité, Mélanie Lefebvre considère que plusieurs marchés de l’Europe de l’Ouest et de l’Est disposent encore d’un fort potentiel que la Tunisie peut exploiter. Elle cite à ce propos l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne, l’Italie, la République tchèque mais aussi le marché polonais qu’elle juge insuffisamment exploité, sans parler de la Russie.

«Il y a ensuite l’Eldorado sur lequel on commence à mettre de petites graines: le marché chinois et le marché qatari qui a besoin de s’étendre.» Une délégation chinoise a été à cet effet invitée début décembre à visiter les installations dans une démarche de prospection.

Un aéroport à décloisonner

Et quand elle parle d’Enfidha, sa directrice générale ne tarit pas d’éloges sur son emplacement stratégique. Elle regrette à ce titre qu’il soit perçu comme un aéroport en retrait. «Il y a de la connectivité à mettre en place, taxis, bus, on se bat tous les jours pour arrêter de voir cet aéroport comme un aéroport isolé, non connecté, alors qu’il est idéalement placé», regrette-t-elle après les difficultés rencontrées pour mettre en place des liaisons régulières par bus ou pour réguler le trafic des taxis. Elle se dit toutefois attachée à résoudre la problématique du transport terrestre qui compte désormais parmi ses priorités de développement.

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L’aéroport Habib Bourguiba de Monastir géré par TAV. La part de marché de l’opérateur a été 23,26% en termes de passagers en 2024.

Quant à l’aéroport de Monastir, celui-ci fait l’objet d’importants investissements destinés à sa rénovation à plusieurs niveaux, tant intérieurs qu’extérieurs. «On ne laissera pas Monastir mourir de sa belle mort pour faire le focus sur Enfidha et on ne fera aucune concession sur la sécurité, sur le maintien des infrastructures et le développement des standards de qualité», assure-t-elle.

Pour ou contre l’Open Sky

Pour Mélanie Lefebvre, la question est tranchée: «il faut jouer avec le setup qui existe, c’est à dire les accords bilatéraux, les particularités des aéroports (ceux qui ne sont pas saturés)», précisant qu’elle n’utilise plus du tout le mot Open Sky «qui fait peur et qui tue complètement le marché». Elle préconise au contraire de développer le trafic sur des marchés ciblés et maîtrisés.

«Les différents intervenants comme les hôtels et les aéroports doivent se réunir pour discuter mais pas s’arrêter sur les facteurs limitants. Oui il y a les accords bilatéraux, mais quand on voit le bien pour la Tunisie, on peut s’arranger, on peut le faire de manière pragmatique.»

Sur le plan positionnement commercial, les aéroports de TAV revendiquent leur ADN touristique et ne peuvent donc pas se poser en concurrent de Tunis-Carthage lequel se positionne comme City Airport.

En termes de trafic, la part des vols charters sur les aéroports gérés par TAV est aujourd’hui de 70%. L’idéal pour la direction de la société serait d’équilibrer avec les vols réguliers en parts égales de 50% pour chaque catégorie, et ce afin justement de stimuler le trafic.

«Nous ne sommes pas dangereux insiste-t-elle encore, je dis à mes équipes: ne perdez pas de temps à répondre aux attaques (des réseaux sociaux ndlr). La meilleure démonstration, c’est que l’on arrive à avoir du trafic passager malgré les dernières années de crise, qu’on le traite sur le modèle de l’excellence ADP, et que l’on se rende compte que l’on peut développer l’économie tunisienne.»

En dépit de la non rentabilité jusqu’à présent des deux aéroports, il n’y aura aucune renonciation et TAV/ADP ira au bout de sa concession jusqu’en 2047, insiste Mélanie Lefebvre, qui annonce 40 millions de dinars d’investissements rien qu’en 2025 dont la plus grande majorité de l’enveloppe sera consacrée à l’aéroport de Monastir.

Hédi HAMDI

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Les produits du terroir au cœur de la nouvelle offre touristique de la région de Nabeul

L’importance des produits du terroir dans la promotion du tourisme durable a été mise en avant pendant la Journée Arabe du Tourisme, qui s’est tenue le 24 février 2025 à Nabeul. Aujourd’hui, l’eau de fleur d’oranger, l’harissa de Nabeul et la figue de barbarie de Bou Argoub jouent un rôle clé dans le développement d’une nouvelle offre touristique immersive qui répond aux attentes d’une nouvelle cible de touristes.

Depuis plus de deux années les institutions locales de Nabeul ont commencé à organiser toute une série d´activités pour promouvoir le tourisme gastronomique et pour promouvoir les expériences immersives autour des produits de terroir phares, notamment l´eau de fleur d´oranger, la harissa et la figue de barbarie de Bou Argoub.

L’importance du tourisme durable autour des produits de terroir a également été au cœur de la Journée Arabe du Tourisme qui a été organisée le 24 février 2025 par le Commissariat Régional du Tourisme (CRT) en collaboration avec le Projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT) mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par la Suisse.

Les enjeux des produits du terroir

Cette journée a été marquée par une conférence qui a rassemblé les acteurs du secteur touristique pour discuter des enjeux et pour mettre en lumière l’importance des produits de terroir dans le développement d´une nouvelle offre touristique immersive qui répond aux attente d’une nouvelle cible de touristes.

Wahid Ben Fraj, Commissaire régional au Tourisme à Nabeul, a mis l’accent sur l’importance de l’implication de toutes les parties prenantes locales pour assurer la diversification de l´offre touristique. « Il est inconcevable aujourd’hui de ne pas intégrer les produits du terroir dans le développement d’une nouvelle approche pour la promotion de la destination Nabeul », a-t-il affirmé.

Il a également rappelé que l´Office Nationale du Tourisme Tunisien et le CRT de Nabeul organisent régulièrement des programmes de visites pour les délégations étrangères de représentants d’agences de voyages, de journalistes ou bloggeurs autour du thème des produits de terroir avec l’appui du projet PAMPAT. Ainsi, plusieurs délégations chinoises, anglaises et allemandes du secteur touristique ont eu l´opportunité de découvrir la richesse du patrimoine agroalimentaire du Cap Bon. Les visiteurs ont pu vivre des expériences immersives mémorables comme la fabrication artisanale de la harissa ou la distillation de l´eau de fleur d´oranger et ont pu découvrir la diversité des produits cosmétiques typiques comme l´huile de pepins de figue de barbarie.

Expériences immersives

La participation active des représentants d’agences de voyage et d’autres structures opérant dans le secteur touristique a permis d’enrichir les discussions de la Journée Arabe du Tourisme. Foued Ben Ammar, Gérant de l’agence Bonheur Voyage basée à Hammamet et vice-président du bureau régional de la Fi2T Nabeul a expliqué : « Désormais, il est impératif que les propositions incluent des expériences immersives et des ateliers participatifs afin d’attirer une clientèle plus large, qui ne se contente plus exclusivement du tourisme balnéaire. de plus en plus d’agences de voyages et de structures touristiques à Nabeul offrent aujourd´hui des circuits qui mettent  en avant les produits de terroir. »

Pendant la journée, la richesse de la région de Nabeul en produits de terroir tels que l’harissa, l’eau de fleur d’oranger et les figues de barbarie a été mise en avant à travers des ateliers pratiques animés par des artisanes locales. Ces ateliers ont permis aux participants de découvrir les techniques traditionnelles de préparation et de valorisation des produits locaux, telles que la préparation de l’emblématique Ojjet Mayou ou la confiture de Bigaradier, témoignant ainsi du savoir-faire unique de la région. Les visiteurs ont pu déguster des spécialités locales tout en apprenant davantage sur leur histoire et leur importance culturelle. Ils ont également découvert de nouvelles créations artisanales inspirées des trois produits du terroir agroalimentaire phares de la région de Nabeul, notamment des articles en poterie décorés de dessins de piments ou des bijoux en pâte fimo autour du thème de la fleur d’oranger.

Partager des moments mémorables

Rania Mansour, promotrice de la marque Ezzemnia, une productrice appuyée par le projet PAMPAT, a souligné de son côté, l’importance de présenter des concepts innovants autour des produits du terroir pour une clientèle qui souhaite explorer de nouvelles expériences : « Il ne s’agit plus aujourd’hui de vendre uniquement des produits du terroir, mais également de partager des moments uniques et mémorables avec les visiteurs de la région de Nabeul. Nous travaillons activement à valoriser les produits du terroir en collaborant avec des maisons d’hôtes, des agences de voyages et l’Association de Sauvegarde de la Ville de Nabeul (ASVN). Nous organisons des ateliers de préparation de harissa ou de confiture de bigarade, ce qui permet aux visiteurs de vivre une expérience immersive et de découvrir notre riche patrimoine culinaire. »

Aujourd’hui les produits de terroir de Nabeul sont devenus de véritables arguments de vente pour différencier la destination du Cap Bon et pour attirer un plus grand nombre de visiteurs. Cette nouvelle approche qui vise à lier les produits du terroir au secteur du tourisme s´insère dans le cadre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits de Terroir qui a été lancée en 2022 par le Ministère de l´Agriculture en collaboration avec le ministère du Tourisme et cinq autres ministères et avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO).

La sratégie a été lancée sous le logo « Terroirs de nos Régions » et vise à promouvoir une toute nouvelle approche de développement régional multisectoriel autour des produits de terroir phares. À Nabeul, les partenaires principaux pour la mise en œuvre de la Stratégie sont le Commissariat Régional du Tourisme, le Commissariat Régional des Affaires Culturelles, le Commissariat Régional de Développement Agricole, l´Agence de Promotion des Investissements Agricole et l´Association de Sauvegarde la Ville de Nabeul etc.

Transformer Nabeul en un véritable « terroir »

Pendant la Journée, Lemia Thabet, coordinatrice nationale du PAMPAT a présenté les grands axes de la mise en œuvre de la stratégie, qui visent à transformer Nabeul en un véritable « terroir » où la création de la valeur ajoutée est axée sur le patrimoine matériel et immatériel lié aux produits locaux.

Aujourd´hui à Nabeul, le PAMPAT soutient une centaine de bénéficiaires de différents secteurs.  Grâce à la nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l´artisanat appuyée par le projet PAMPAT, aujourd´hui les touristes ont l´opportunité de découvrir la harissa de Nabeul, la fleur d’oranger et la figue de barbarie sous plusieurs formes. Les hôtels et maisons d´hôtes appuyés par le projet proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les fleurs d´oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l´organisation de festivals autour des trois produits phares. Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à la recherche d’expériences inédites.

Mme Thabet a également annoncé durant la conférence, le lancement d’un projet de route du Bigaradier, en phase de préparation, qui permettra de mettre davantage en avant le produit de terroir par excellence de la région de Nabeul. Cette nouvelle route touristique, à l’instar de la Route de la Grenade de Testour ou Romena Tour à Testour, lancée également dans le cadre du projet PAMPAT, ouvrira de nouvelles perspectives vers un tourisme durable et inclusif.

En célébrant cette journée du tourisme arabe, les acteurs locaux réaffirment leur engagement commun pour promouvoir un tourisme responsable et durable qui valorise les richesses locales et contribue au développement économique des régions.

 

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