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Heute — 18. November 2025Haupt-Feeds

Tunisie: CONECT alerte sur une fiscalité “excessive” et appelle à des réformes structurelles

Von: walid
18. November 2025 um 20:50

Les représentants de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) ont affirmé qu’une fiscalité excessive affaiblit l’économie nationale, favorise l’économie informelle et encourage la fuite des capitaux, réduisant ainsi les opportunités d’emploi.

Lors d’une audition conjointe des commissions des finances et du budget de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et du Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) sur le projet de loi de finances 2026, ils ont souligné que l’élaboration des politiques fiscales devrait être axée sur l’incitation à l’investissement, le renforcement de la croissance durable et le développement de la capacité d’investissement des entreprises.

Les représentants de l’organisation patronale ont souligné que les mesures fiscales devraient avant tout créer de la richesse et instaurer la justice sociale et fiscale, a indiqué un communique de l’ARP.

Les représentants de la CONECT ont pointé du doigt l’absence de réformes structurelles dans le projet de loi de finances 2026, l’absence d’une évaluation des lois de finances précédentes et de leur impact sur le Trésor public et les institutions économiques, outre l’incohérence entre les mesures proposées et le plan de développement, ainsi que l’absence de décisions susceptibles d’améliorer la compétitivité des entreprises, notamment celles opérant dans le secteur industriel.

Ils ont proposé l’amendement de certains articles, notamment l’introduction de la formation professionnelle dans les offres d’emploi, au lieu de se limiter aux diplômés du supérieur (article 13) et la priorisation de l’embauche des chômeurs de longue durée (article 14, relatif à l’élargissement des interventions du Fonds national de l’emploi /FNE/).

Les représentants de la CONECT ont proposé l’amendement de l’article 23 dans le sens de la généralisation du privilège du transport des ouvriers des entreprises pour toucher tous les secteurs et ne pas se limiter au secteur industriel.

Ils ont recommandé de revoir les droits de douane appliqués sur les produits du secteur de l’optique, de réduire les droits de douane sur les industries maritimes et d’alléger la pression fiscale sur les navires.

Ils ont proposé la révision des taxes appliquées sur les produits de carrière, ainsi que le soutien des secteurs de l’enseignement privé, de l’industrie cosmétique et de la torréfaction du café à travers des mesures incitatives visant à améliorer leur compétitivité.

De leur côté, les députés ont estimé que le projet de loi de finances ne comporte pas de mesures permettant de soutenir l’investissement, d’améliorer le climat des affaires et de renforcer le rôle du secteur privé qui constitue le moteur de l’économie nationale et ont appelé à l’organisation de réunions périodiques avec la CONECT afin de discuter de la situation des différents secteurs et de leurs perspectives.

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Incident chez Cloudflare : une partie du web mondial privée d’internet

18. November 2025 um 16:03

Certains d’entre vous ont dû s’apercevoir des lenteurs dans la navigation, ou bien des mentions “site inaccessible“, etc. La faute : une panne majeure survenue chez Cloudflare, vers midi ce 18 novembre 2025.

Selon plusieurs médias (épargnés), X, Feedly, Marmiton et autre Doctissimo ont été touchés par cette panne dont l’origine reste pour le moment inconnue.

Il faut noter que la plateforme Cloudflare est décrite comme un « pilier de la sécurité et de la performance du web, et assure habituellement la protection contre les attaques DDoS, l’optimisation du trafic et la disponibilité de millions de sites », écrit BFMT Tech. « Sa défaillance provoque mécaniquement une onde de choc planétaire : lorsqu’un acteur aussi central tombe, ce sont des pans entiers d’Internet qui deviennent inaccessibles ».

Selon Jackie Dutton, directeur de la cybersécurité de Cloudflare, «… la société a observé un pic inhabituel de trafic sur un des services de Cloudflare à 12 h 20, heure française ».

Et de poursuivre : « Le réseau de Cloudflare a rencontré des erreurs. Nous ne savons pas encore ce qui a causé ce pic de trafic inhabituel. Nous sommes tous mobilisés pour faire en sorte que le trafic soit assuré sans erreur. L’urgence première étant de restaurer l’activité. »

BFMTV Tech&Co fait état d’un statut dédié publié selon lequel Cloudflare indique qu’à 12 h 48, heure française, « avoir relevé une dégradation de sa qualité de service internet. A 14 h 09, le problème semblait être identifié et un correctif était en cours de déploiement. Depuis les ingénieurs de la société travaillent à restaurer le fonctionnement des différents services pour que les sites et applications soient à nouveau accessibles ».

Aux dernières nouvelles, il paraît qu’ils sont parvenus à résoudre la panne.

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Dépôt fiscal en ligne : la DGI appelle à utiliser la plateforme “TEJ”

18. November 2025 um 12:22

La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé, mardi 18 novembre, que les contribuables tenus de déposer la liasse fiscale, ainsi que les personnes morales soumises à la déclaration annuelle sur les prix de transfert, doivent désormais effectuer ces dépôts exclusivement via la plateforme « TEJ ». Et ce, conformément aux cahiers des charges techniques et aux modèles de référence publiés sur cette plateforme.

La DGI invite également les contribuables concernés à régulariser les défauts de dépôt de ces déclarations, toujours à travers la plateforme TEJ.

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Gestern — 17. November 2025Haupt-Feeds

Ooredoo Tunisie relance son initiative nationale de reforestation

17. November 2025 um 15:04

Tunis, Novembre 2025 — Dans le cadre de son programme RSE « Tounes T3ich », Ooredoo Tunisie annonce la poursuite et le renforcement de ses efforts environnementaux à travers la relance d’une vaste campagne dédiée à la reforestation et à la restauration des espaces naturels touchés par les incendies.

En 2023, Ooredoo a lancé une première opération majeure avec la reforestation de 70 hectares à Bargou, une zone sévèrement frappée par les feux de forêt. L’initiative a obtenu un écho très positif et a valu à l’entreprise une reconnaissance nationale en matière de RSE.

En 2024, Ooredoo a dévoilé un nouveau projet ambitieux portant sur 100 hectares à Béja, également fortement endommagée par les incendies. À ce jour, 100 hectares ont été reboisés entre Bargou et Béja, représentant une étape clé dans cet engagement pluriannuel.

Cette année, Ooredoo poursuit son action avec la reforestation supplémentaire de 30 hectares dans la région de Béja, affirmant ainsi sa volonté de contribuer activement aux efforts nationaux de restauration forestière.

Une campagne environnementale renouvelée

À l’approche de la Journée Nationale de l’Arbre, et dans un contexte marqué par une forte préoccupation environnementale, Ooredoo lance une nouvelle campagne pour sensibiliser à la nécessité urgente de restaurer les zones ravagées par les incendies.

Cette campagne vise à mobiliser le public, renforcer l’engagement citoyen et mettre en lumière les efforts continus de l’entreprise pour soutenir la nature tunisienne.

« La restauration des zones détruites par les incendies est un impératif national et un engagement que nous assumons avec responsabilité », souligne Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie. « À travers notre programme RSE Tounes T3ich, nous soutenons des actions concrètes pour redonner vie à nos forêts. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus vert pour la Tunisie. »

Ooredoo Tunisie continuera de renforcer ses initiatives environnementales dans le cadre de « Tounes T3ich », en collaboration avec les autorités nationales et les partenaires locaux, afin de préserver la biodiversité et restaurer les zones sinistrées. L’entreprise affirme plus que jamais son rôle d’acteur engagé pour un futur durable et résilient.

Lien Video : https://www.youtube.com/shorts/bUWMw3Iz0oU?feature=share

 

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Ooredoo Tunisie relance son initiative nationale de reforestation

17. November 2025 um 12:21

Dans le cadre de son programme RSE «Tounes T3ich», Ooredoo Tunisie annonce la poursuite et le renforcement de ses efforts environnementaux à travers la relance d’une vaste campagne dédiée à la reforestation et à la restauration des espaces naturels touchés par les incendies.

En 2023, Ooredoo a lancé une première opération majeure avec la reforestation de 70 hectares à Bargou, une zone sévèrement frappée par les feux de forêt. L’initiative a obtenu un écho très positif et a valu à l’entreprise une reconnaissance nationale en matière de RSE.

En 2024, Ooredoo a dévoilé un nouveau projet ambitieux portant sur 100 hectares à Béja, également fortement endommagée par les incendies. À ce jour, 100 hectares ont été reboisés entre Bargou et Béja, représentant une étape clé dans cet engagement pluriannuel.

Cette année, Ooredoo poursuit son action avec la reforestation supplémentaire de 30 hectares dans la région de Béja, affirmant ainsi sa volonté de contribuer activement aux efforts nationaux de restauration forestière.

Une campagne environnementale renouvelée

À l’approche de la Journée nationale de l’arbre, et dans un contexte marqué par une forte préoccupation environnementale, Ooredoo lance une nouvelle campagne pour sensibiliser à la nécessité urgente de restaurer les zones ravagées par les incendies.

Cette campagne vise à mobiliser le public, renforcer l’engagement citoyen et mettre en lumière les efforts continus de l’entreprise pour soutenir la nature tunisienne.

«La restauration des zones détruites par les incendies est un impératif national et un engagement que nous assumons avec responsabilité», souligne Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie. «À travers notre programme RSE Tounes T3ich, nous soutenons des actions concrètes pour redonner vie à nos forêts. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus vert pour la Tunisie».

Ooredoo Tunisie continuera de renforcer ses initiatives environnementales dans le cadre de «Tounes T3ich», en collaboration avec les autorités nationales et les partenaires locaux, afin de préserver la biodiversité et restaurer les zones sinistrées.

L’entreprise affirme plus que jamais son rôle d’acteur engagé pour un futur durable et résilient.

Lien vidéo : https://www.youtube.com/shorts/bUWMw3Iz0oU?feature=share

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PLF 2026 : les professionnels de l’automobile tirent la sonnette d’alarme

16. November 2025 um 20:01

Des constructeurs automobiles tirent la sonnette d’alarme. Lors d’une réunion parlementaire consacrée au projet de loi de finances 2026, vendredi 14 novembre, ils ont pointé du doigt un système fiscal qu’ils jugent discriminatoire envers l’industrie locale.

Au cœur de leurs revendications : une distorsion de concurrence flagrante. Tandis que l’État impose des droits de douane et des droits de consommation sur les véhicules assemblés en Tunisie et leurs composants, les concessionnaires importent les voitures sans payer de droits de douane. Plus encore, l’administration fiscale calcule les droits de consommation sur ces véhicules importés uniquement sur la base du prix d’arrivée au port, ce qui leur confère un avantage considérable.

Face aux Commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, les industriels ont formulé trois demandes : l’exonération totale des composants automobiles des droits de douane et de consommation, et la réduction de la TVA que l’État applique à ces pièces de 19% à 7%.

Les députés présents ont accueilli favorablement ces doléances. Ils ont souligné que le pays doit nécessairement soutenir l’industrie nationale pour renforcer son autonomie économique. Les parlementaires ont soulevé des questions concernant la capacité d’emploi du secteur, son chiffre d’affaires, son volume de production et surtout le taux d’intégration locale des composants. Ils estiment qu’encourager l’industrie automobile locale représente une étape progressive mais essentielle vers la création d’une véritable filière automobile tunisienne.

Avec TAP

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Le déficit énergétique tunisien se réduit de 4% à fin septembre 2025

16. November 2025 um 16:28

Le déficit de la balance commerciale énergétique tunisienne, incluant la redevance sur le gaz algérien exporté, s’est établi à 8389 millions de dinars (MD) à fin septembre 2025, enregistrant une baisse de 4% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette information est issue du rapport sur la conjoncture économique de septembre 2025, publié par l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines.  

Selon l’Observatoire, cette évolution du déficit s’explique par une dynamique contrastée des échanges. Les exportations de produits énergétiques ont en effet chuté de 33% en valeur sur les neuf premiers mois de l’année. Cependant, cette forte baisse a été partiellement compensée par une diminution de 11% de la valeur des importations énergétiques.

Le rapport souligne la grande sensibilité du secteur énergétique à trois facteurs principaux : les volumes échangés, le taux de change dinar/dollar ($/DT) et les cours internationaux du pétrole brut de référence Brent.

Un environnement international favorable à la baisse du déficit

Le contexte international a joué un rôle clé dans cette réduction du déficit. Au mois de septembre 2025, le prix du Brent a baissé de 6 dollars américains par baril (un baril équivaut à environ 159 litres) par rapport à son niveau de septembre 2024.  Parallèlement, le dinar tunisien s’est déprécié de 4% face au dollar américain, la devise principale utilisée pour les transactions énergétiques, sur la même période de comparaison.

Avec TAP

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La STEG maintient sa domination avec 94% de la production nationale d’électricité

16. November 2025 um 15:05

Selon le rapport sur la conjoncture économique publié par l’Observatoire National de l’Energie et des Mines, la production électrique nationale a connu une croissance de 4% au terme des neuf premiers mois de 2025, atteignant 15 950 GWh (incluant l’autoproduction renouvelable), comparativement à 15 305 GWh sur la même période en 2024.

La production orientée vers le marché intérieur a progressé de 2%. Les importations d’électricité, principalement en provenance d’Algérie, ont représenté 11% de la demande locale à fin septembre 2025.

Répartition de la production

La STEG maintient sa position dominante dans le secteur électrique avec 94% de la production nationale à fin septembre 2025. Les énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 6% de la production totale.

Concernant l’énergie solaire photovoltaïque, environ 400 MW de toitures ont été installés dans le secteur résidentiel jusqu’à fin septembre 2025, auxquels s’ajoutent 70 MW sur les réseaux moyenne et haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole.

La pointe de consommation a diminué de 1%, s’établissant à 4 837 MW à fin septembre 2025, contre 4 888 MW un an auparavant.

Évolution des ventes d’électricité

Les ventes d’électricité ont enregistré une progression modérée de 1% entre fin septembre 2024 et fin septembre 2025. Les clients haute tension ont connu une augmentation significative de 19% de leur consommation, tandis que les clients moyenne tension sont restés stables.

Pour la basse tension, destinée majoritairement au secteur résidentiel (environ 75% en moyenne), les données basées sur une facturation bimestrielle avec près de la moitié des relevés estimés ne permettent pas d’obtenir une vision précise de la consommation réelle.

Consommation par secteur

Les industriels demeurent les principaux consommateurs avec 56% de la demande totale des clients haute et moyenne tension à fin septembre 2025.

Parmi les évolutions sectorielles notables :

  • L’industrie du papier et de l’édition : +11%
  • Le pompage d’eau et services sanitaires : +10%
  • Les industries extractives : +7%
  • Le pompage agricole : -5%
  • Les industries textiles et de l’habillement : -2%

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CIL: une transaction de bloc à 1,6 Mtnd

14. November 2025 um 16:51

La Compagnie internationale de leasing (CIL) a été au centre d’une transaction importante le 14 novembre 2025 à la Bourse de Tunis. Un bloc de 60 132 actions a été échangé à un cours unitaire de 26 Tnd, soit un montant global de 1,6 Mtnd. 

Fondée en 1992, la CIL se spécialise dans le financement en leasing d’équipements professionnels, de véhicules, de biens mobiliers et immobiliers. La société permet aux entreprises d’acquérir ou d’utiliser des actifs sans mobiliser immédiatement leur trésorerie. 

Sur le plan financier, la CIL a enregistré en 2024 un résultat net individuel de 19,8 millions Tnd, en légère hausse par rapport à 19,3 millions Tnd en 2023. Le bénéfice consolidé atteint 20,2 millions Tnd, et la société a proposé un dividende de 2,200 Tnd par action, contre 2 Tnd l’exercice précédent.

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L’originalité humaine, dernier rempart contre l’IA ?

14. November 2025 um 16:55

À qui appartiennent les droits d’une œuvre créée par l’intelligence artificielle ( IA) ? Cette question a ouvert les débats lors d’un atelier sur les droits d’auteur à l’ère numérique, organisé dans le cadre de la 44ème Foire du livre de Sharjah, où écrivains, éditeurs et créateurs se sont penchés sur les bouleversements juridiques et éthiques qui secouent l’industrie du contenu.

Selon l’agence TAP, la réponse du Dr Mohammed Mahmoud Al Kamali, membre du conseil d’administration de l’Association de gestion des droits de reproduction émiratie et modérateur de la rencontre, est sans équivoque : seule la créativité humaine peut bénéficier de la protection des droits de propriété intellectuelle. Une production automatique ne saurait être considérée comme une œuvre originale au sens juridique, créant ainsi un fossé croissant entre liberté de création et protection des droits d’auteur.  L’expert a pointé du doigt la complexité du problème. Les systèmes d’IA  se nourrissent de millions de textes et d’images issus d’œuvres humaines protégées par le droit d’auteur. Chaque nouveau contenu généré soulève donc des interrogations éthiques et juridiques quant à son attribution et sa source. La frontière entre création humaine et artificielle devient de plus en plus fragile, rendant la sauvegarde de l’original le plus grand défi de l’ère des technologies ouvertes.

Al Kamali a rappelé que les lois traditionnelles sur les droits d’auteur, notamment la Convention de Berne, exigent toujours que l’auteur soit une personne physique, excluant de facto les œuvres générées automatiquement du champ de la protection juridique. L’originalité et l’intervention humaine demeurent les critères fondamentaux dans l’octroi des droits, poussant le monde vers l’élaboration de nouvelles définitions de l’auteur et de l’identité artistique.

Face à ces enjeux, l’intervenant a mis en avant plusieurs solutions technologiques pour protéger la propriété intellectuelle : l’empreinte numérique pour tracer les copies, les outils de détection du plagiat comme Plagscan et Turnitin, ou encore les systèmes de gestion des droits numériques qui empêchent toute modification, copie ou publication non autorisée.

Le message est clair : l’avenir exige un équilibre délicat entre encouragement de l’innovation technique et protection des droits des créateurs. Une modernisation urgente des lois s’impose pour suivre les évolutions numériques, avec des réglementations claires garantissant aux auteurs les bénéfices de leurs œuvres sans entraver la liberté de création technologique. Car le véritable défi n’est pas de combattre la technologie, mais de construire un cadre juridique et éthique qui accompagne son développement tout en préservant la pérennité de la créativité humaine.

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MOBIDOC Green : de la recherche académique aux solutions terrain

14. November 2025 um 15:49

75 projets retenus sur 139 candidatures, 54 organismes partenaires mobilisés, un financement allant jusqu’à 1700 dinars mensuels par chercheur : le Pr Chedly Abdelly, directeur général de l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique (ANPR), a dévoilé ce vendredi 14 novembre 2025 sur les ondes de RTCI les chiffres de la nouvelle session MOBIDOC Green Post-Doc, un dispositif qui place les jeunes chercheurs en première ligne face aux urgences environnementales de la Tunisie.

L’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique lance une nouvelle session du programme MOBIDOC dans sa version environnementale. Sur 139 projets soumis, 75 ont été retenus pour bénéficier d’un accompagnement visant à transformer la recherche académique en solutions opérationnelles. L’objectif affiché : répondre aux urgences environnementales à travers la gestion des déchets, l’économie circulaire, la préservation de la biodiversité et les énergies propres.

MOBIDOC, contraction de « mobilité » et « docteur », existe depuis 2012. Le principe repose sur un partenariat triangulaire entre un jeune chercheur, sa structure de recherche et un partenaire socio-économique. Ensemble, ils identifient des problématiques concrètes et développent des projets de recherche appliquée sur une durée de 24 à 36 mois.

Le financement s’élève à 1700 dinars mensuels pour les docteurs et 1500 dinars pour les doctorants préparant leur thèse. Selon le Pr Abdelly, 907 projets ont été financés depuis le lancement du programme, grâce à un financement conjoint de l’Union européenne et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Des résultats contrastés mais encourageants

Le bilan présenté révèle plusieurs indicateurs positifs. Les participants au programme MOBIDOC produisent davantage de brevets que la moyenne nationale. En Tunisie, on compte environ 3000 publications scientifiques par an pour seulement 100 brevets. Les « mobidociens » dépassent ce ratio, démontrant une meilleure capacité à valoriser leurs recherches.

Le dispositif a également permis la création de startups fonctionnelles et a servi de tremplin vers des programmes de coopération bilatérale et européenne. Toutefois, le taux d’intégration professionnelle dans les entreprises partenaires demeure modeste, autour de 20% pour les éditions achevées.

Le directeur général de l’ANPR explique ce chiffre par la structure du tissu économique tunisien, dominé par les petites et moyennes entreprises, mais surtout par l’absence de cellules de recherche-développement au sein de ces structures. Il estime que les jeunes docteurs formés par MOBIDOC pourraient justement contribuer à créer ces cellules de veille scientifique et technologique.

La version « Green » du programme répond à une urgence. La Tunisie, comme l’ensemble des pays, subit les effets du changement climatique. L’appel à projets a privilégié des thématiques prioritaires : économie circulaire, gestion durable des ressources naturelles, préservation de la biodiversité et énergies renouvelables.

Les 75 projets retenus impliquent 54 organismes partenaires, avec une participation remarquée des femmes. Environ deux tiers des bénéficiaires travailleront avec des entreprises, tandis que 30% intégreront des centres de recherche-développement. Contrairement aux éditions précédentes, MOBIDOC Green s’ouvre également aux municipalités et aux associations environnementales.

Des solutions concrètes pour les territoires

Le Pr Abdelly cite l’exemple d’un projet de phytostabilisation mené par le Dr Rabia Rebbah. Cette approche biologique utilise des plantes pour décontaminer les décharges non contrôlées, nombreuses à travers le territoire tunisien. Certaines de ces décharges sont contaminées par des métaux lourds toxiques. Les plantes sélectionnées permettent soit de stabiliser ces polluants pour éviter leur propagation vers les zones agricoles, soit de les extraire du sol.

Ce type de projet ouvre la voie à des collaborations avec plusieurs municipalités, notamment dans la région du Cap Bon, confrontées à des problématiques similaires de gestion des déchets. Fort de cette première édition nationale, l’ANPR prévoit de lancer un MOBIDOC Green à dimension régionale. L’objectif consiste à cibler les gouvernorats les plus affectés par les problèmes environnementaux, comme Gabès ou Gafsa, et à organiser des séances de concertation avec les acteurs locaux pour identifier les priorités.

Cette démarche vise à favoriser l’implication des laboratoires et des compétences régionales, tout en restant ouverte aux expertises nationales. MOBIDOC Green s’inscrit dans le cadre du programme ARÈS (Appui à la recherche et à l’enseignement supérieur dans le secteur de l’environnement), composante du programme national « Tunisie verte et durable ». La convention a été signée il y a un peu plus d’un an.

Outre MOBIDOC Green, le programme ARÈS a lancé l’appel « Green Impact », destiné aux consortiums d’au moins deux laboratoires disposant de résultats validés. Sur 71 propositions reçues, 15 projets seront financés à hauteur de 700 000 dinars chacun. Les conventions de financement devraient être signées en décembre 2025.

Le programme travaille également sur la création et l’ajustement de parcours de formation universitaire. Et ce, pour mieux répondre aux besoins évolutifs du secteur environnemental et améliorer l’employabilité des diplômés.

Le défi du transfert technologique

Le principal enjeu demeure la transformation des résultats de laboratoire en solutions opérationnelles. Selon le Pr Abdelly, la Tunisie excelle dans la production scientifique mais peine à valoriser cette recherche sur le terrain. La maturation technologique nécessite un partenariat étroit entre chercheurs et utilisateurs finaux.

Les 907 projets MOBIDOC financés depuis 2012 ont touché plusieurs secteurs :
-Agriculture et agroalimentaire (28%);
-Éthique (22%):
-Santé (15%);
-Industrie chimique (15%);
-Énergie (5 à 6%);
-Et services (4%).

Les sciences humaines et sociales restent sous-représentées avec seulement 1% des projets, une lacune que l’agence souhaite corriger dans les prochaines éditions. Le projet ARÈS mobilise l’ensemble des directions générales du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ainsi, il témoigne d’une volonté de coordination interministérielle face aux défis environnementaux.

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Tunisie : le pari gagnant de l’industrie pharmaceutique

14. November 2025 um 12:35

Ce n’est pas seulement une industrie qui prospère, c’est une stratégie qui s’incarne. La Tunisie forge silencieusement un nouveau visage, celui d’une puissance pharmaceutique émergente. Avec 44 unités de production, un taux de couverture de 70 % de la demande locale et plus de 10 000 spécialistes à son actif, le pays ne se contente plus de répondre à ses propres besoins : il regarde résolument vers l’extérieur. Preuve de cette dynamique : l’inauguration, cette semaine, d’une troisième usine à Sidi Thabet, portée par un investissement colossal de 50 milliards de dinars. Un signal fort de l’industrie pharmaceutique tunisienne adressé aux marchés régionaux comme aux partenaires internationaux.

Garantir l’accès aux soins, maîtriser les coûts, réduire la dépendance aux importations : les défis sont multiples. Mais la Tunisie a fait le choix de la production nationale, mêlant génériques et médicaments innovants. Résultat, une sécurité sanitaire renforcée et des prix contenus pour la population. Et l’ambition de l’industrie pharmaceutique de la Tunisie ne s’arrête pas aux frontières. Avec 250 millions de dinars d’exportations annuelles et des perspectives de croissance solides en Afrique, le modèle tunisien démontre sa viabilité.

Pour s’imposer durablement, le pays mise désormais sur l’excellence. En partenariat avec l’OMS, les autorités lancent le Global Benchmarking Tool (GBT), un référentiel exigeant visant à harmoniser les standards nationaux avec les exigences internationales. « L’objectif est clair : obtenir une reconnaissance mutuelle et accélérer l’exportation de nos produits », explique la Docteure Soumaya Miled, Directrice générale de l’Agence nationale du médicament, sur les ondes de la Radio nationale. Une réforme structurelle qui s’accompagne d’un effort massif en faveur de l’innovation, avec le lancement du Bio-Training Center, plateforme dédiée à la formation en biotechnologies.

Cap sur l’Afrique et au-delà

La nouvelle unité de Sidi Thabet symbolise cette nouvelle ère. Spécialisée dans les traitements contre les maladies cardiovasculaires, le diabète ou encore les troubles digestifs, elle ciblera à la fois le marché local et l’export vers les zones arabe et africaine. Une implantation qui confirme l’attractivité croissante du bassin tunisien pour les investisseurs étrangers.

Ainsi, entre modernisation accélérée et vision stratégique, la Tunisie construit pas à pas son autonomie et affirme sa place de hub pharmaceutique régional. Un pari sur l’avenir, qui allie santé publique et dynamisme économique.

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La Tunisie accueille la deuxième édition du Forum méditerranéen de l’IA

14. November 2025 um 12:25

La Tunisie se prépare à accueillir la deuxième édition du Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle. Il se tiendra les 20 et 21 novembre 2025 à la Cité de la Culture à Tunis. Et il a pour thème : « Quelles solutions l’intelligence artificielle peut-elle offrir face aux défis actuels des pays du bassin méditerranéen ? »

Organisé sous l’égide du ministère des Technologies de la communication (Tunisie) et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (France), ce forum vise à renforcer la coopération entre les pays méditerranéens dans le domaine de l’intelligence artificielle et à favoriser l’échange d’expertise afin de trouver des solutions pour exploiter le potentiel de l’IA et relever les défis communs de la région.

Ce forum réunira plus de 2 000 participants— des personnalités de haut niveau, des start-up, des chercheurs et des universitaires- et mettra l’accent sur le potentiel de l’intelligence artificielle pour proposer des solutions dans des domaines tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, la gouvernance et l’éthique de l’IA, ainsi que dans de nombreux autres secteurs.

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Le trio africain des agrumes face à la tempête

14. November 2025 um 10:15

Le marché mondial des agrumes – deuxième marché fruitier après la banane – repose sur la complémentarité entre les productions de l’hémisphère Nord et celles de l’hémisphère Sud. Dans ce paysage, trois pays africains pèsent lourd : l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Maroc, principaux producteurs et exportateurs du continent. Chacun affiche des atouts solides, mais tous doivent affronter des défis structurels majeurs.

L’Afrique du Sud s’impose comme le leader continental, désormais deuxième exportateur mondial derrière l’Espagne. Sa réussite repose sur un climat favorable, l’extension des superficies (+50 % en dix ans), une filière très structurée et une forte capacité d’innovation. Ainsi, en 2025, le pays a exporté un peu plus de 3 millions de tonnes, dopées par la demande en orange et citron à jus dans l’hémisphère Nord, où la production européenne connaît une longue pause entre mars et novembre.

Les ports sud-africains, modernisés, offrent un avantage logistique supplémentaire, tout comme la compétitivité prix liée aux faibles coûts de main-d’œuvre et à un taux de change favorable.

Cependant, Pretoria fait face à un choc commercial : la taxe de 30 % imposée par l’administration Trump sur ses agrumes, après l’accès préférentiel permis par l’Agoa (pour African Growth and Opportunity Act).Malheureusement, il y a aussi la Chine et l’Inde qui appliquent un droit équivalent, affaiblissant ainsi la compétitivité sud-africaine, écrit afrique.le360.com.

À ces contraintes s’ajoutent les défis structurels que sont le stress hydrique, le changement climatique, la dégradation des infrastructures et l’éloignement des grands marchés.

L’Égypte, longtemps deuxième exportateur mondial, recule sur la scène internationale au profit de l’Afrique du Sud. Le pays produit plus de 4,2 millions de tonnes d’agrumes, grâce à l’eau du Nil, des coûts très compétitifs et une main-d’œuvre abondante. Mais les exportations ont chuté de 12 % en 2025, notamment celles d’oranges (80 % des volumes exportés) détournées vers la transformation locale. Les industriels ont relevé les prix du marché intérieur afin d’alimenter les usines de jus, rendant l’export moins attractif. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, ce virage stratégique a offert une fenêtre d’opportunité à la Turquie, au Maroc et à la Tunisie sur le marché européen, ajoute la même source.

Enfin, le Maroc, troisième pilier du continent, devrait produire 2,1 millions de tonnes d’agrumes cette année, grâce à des conditions climatiques plus favorables et à l’irrigation localisée. Ses exportations, estimées entre 580 000 et 600 000 tonnes, restent toutefois fragilisées par la sécheresse persistante qui frappe le pays depuis sept longues années. Stress hydrique, concurrence accrue de l’Égypte et de la Turquie, vieillissement des vergers et petits calibres difficiles à exporter pèsent sur la performance du secteur.

Malgré ces obstacles, les trois leaders africains demeurent des acteurs clés d’un marché mondial où la concurrence s’intensifie et où l’adaptation climatique devient un impératif stratégique.

Alors, agriculteurs tunisiens, vous savez ce qu’il vous reste désormais à faire.

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SIAME: une AGO pour la nomination des commissaires aux comptes et le report des dividendes

14. November 2025 um 09:56

Le conseil d’administration de la Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques (SIAME), réuni le 29 septembre 2025, a décidé de convoquer les actionnaires en Assemblée générale ordinaire -AGO- le mardi 18 novembre 2025 au siège de la société.

L’AGO sera invitée à accepter la démission des deux commissaires aux comptes, la société FINOR et le cabinet Zahaf & Associés, et votera la nomination de deux nouveaux.

Pour rappel, la SIAME avait annoncé la démission de ses commissaires aux comptes. La société FINOR, représentée par Fayçal Derbel, a présenté en date du 29 juillet 2025 sa démission, avant même le démarrage de sa mission. De son côté, le cabinet Zahaf & Associés, co-commissaire, a révélé un cas d’incompatibilité portant sur l’existence d’un lien de parenté au 4e degré entre l’épouse de Mahmoud Zahaf et un membre du conseil d’administration de la SIAME.

Par ailleurs, sur instruction du juge contrôleur, l’Assemblée générale ordinaire décide de reporter la distribution des dividendes relatifs à l’exercice 2024 à une date ultérieure, qui sera décidée par le tribunal. Le dividende s’élève à 0,180 Tnd par action.

Sur le marché, le titre fait le yoyo, alternant les cycles haussiers et baissiers. Le repli depuis le début de l’année s’élève à -15,08%. Les chiffres des indicateurs d’activité jusqu’à fin septembre 2025 sont convaincants, mais il faut maintenant s’attendre aux états financiers semestriels à valider par les nouveaux commissaires aux comptes. Leur publication sera un événement décisif pour les investisseurs et pour l’évolution du cours du titre.

 

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Tunisie : l’hémorragie silencieuse des éleveurs de lait

13. November 2025 um 14:29

C’est une équation qui résume à elle seule un naufrage : produire un litre de lait coûte 1,900 dinar, mais il est vendu à 1,340. Dans les campagnes tunisiennes, des milliers d’éleveurs tirent le diable par la queue, étranglés par des coûts qui s’envolent et un prix de vente imposé. Derrière les rayons vides de beurre se joue une tragédie économique aux racines profondes.

L’absence de beurre dans les commerces n’est pas un simple accident. C’est le signe tangible d’une pénurie de lait frais local. Contrairement aux yaourts ou au lait UHT, le beurre ne peut pas être fabriqué à partir de poudre importée. Son absence des étals sonne comme un aveu : la production nationale de lait cru s’effondre.

Intervenant sur les ondes de Sabra FM, Midani Dhaoui, président du Syndicat tunisien des agriculteurs, alerte : « Le problème n’est pas la disparition du beurre, mais celle de notre cheptel. » Sécheresse historique, flambée du prix des aliments pour bétail, conséquences des guerres lointaines… La Tunisie, comme ses voisins, subit de plein fouet des chocs globaux.

L’impasse économique de l’éleveur tunisien

Les chiffres donnent le tournis. Une balle de foin à 40 dinars, une tonne d’aliments à 1,6 million. Dans ce contexte, comment justifier l’investissement dans une génisse à 14 millions de dinars, dont la production laitière ne couvrira même pas les frais ? La réponse est cinglante : c’est un suicide financier.

« On a imposé l’agenda social au producteur », dénonce Midani Dhaoui. L’éleveur est devenu le maillon sacrifié, contraint de vendre à perte pour maintenir un prix bas au consommateur. Une injustice qui, à terme, pourrait tarir définitivement la filière.

Subventions et importations : le syndicat propose une voie alternative

Face à cette spirale infernale, le syndicat avance des solutions. Rationaliser les subventions– qui profitent aujourd’hui jusqu’aux touristes- et réorienter les 400 millimes par litre directement vers la production. « Le rôle de l’éleveur est de produire, pas de financer la politique sociale du pays », assène le président.

Il plaide aussi pour une intervention d’urgence : importer massivement 100 000 à 200 000 têtes de bétail pour reconstituer le cheptel. Un investissement nécessaire, selon lui, pour sortir de cette « culture de consommation » qui favorise les importations au détriment du local. Le dirigeant agricole convoque la mémoire d’une époque révolue, où la Tunisie affichait des excédents laitiers. « Nous produisions 400 000 litres de trop par jour ! », se souvient-il. Le pays avait même construit une usine de séchage et constitué des réserves stratégiques.

Ce succès provenait d’une politique volontariste : importation de races performantes, croisements, professionnalisation. Un modèle qu’il propose de dupliquer aujourd’hui avec les petits ruminants.

Et demain ? La crainte d’une pénurie généralisée

La question se pose : après le beurre, assistera-t-on à la disparition du lait ? Midani Dhaoui tempère, évoquant un facteur saisonnier – les vaches se préparent à vêler en début d’année. Mais il reconnaît le risque : sans mesures fortes, la crise actuelle n’est qu’un avant-goût de ce qui pourrait arriver.

Les solutions sont sur la table, dit-il. Reste à savoir si les autorités les entendront, avant que la pénurie de beurre ne se mue en disparition pure et simple du lait tunisien.

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Carrefour Tunisie lance le premier catalogue 100 % créé par l’intelligence artificielle

13. November 2025 um 13:18

Carrefour Tunisie crée l’événement avec le lancement du premier catalogue 100 % conçu par l’intelligence artificielle (IA) en Tunisie. Une première nationale qui place l’innovation au cœur de la créativité.

 

Ce catalogue de Carrefour Tunisie accompagne la nouvelle collection TEX automne-hiver, qui célèbre la mode pour femmes, hommes et enfants; ainsi qu’une sélection maison incluant chaussures, peignoirs, couettes et accessoires.
Un style accessible, moderne et polyvalent, pensé pour toutes les envies et toutes les générations.

Au-delà de la collection, c’est la méthode de conception qui marque une rupture : tous les visuels, ambiances et compositions ont été générés par l’intelligence artificielle, sans recours à des shootings ou mises en scène traditionnelles.

Chez Carrefour Tunisie, cette initiative traduit la volonté d’explorer les opportunités offertes par l’IA de repousser les limites de la création et réinventer la manière de concevoir les campagnes.

C’est une étape fondatrice vers un marketing plus agile et inspirant. « Ce catalogue marque une évolution naturelle dans notre façon de créer. L’intelligence artificielle devient un partenaire de la créativité : elle nous permet d’imaginer plus vite, plus librement, et de proposer des univers visuels que nous n’aurions pas pu produire autrement », explique Mourad Naili, sous-directeur marketing de Carrefour Tunisie.

Grâce à cette approche, nos clients découvrent un catalogue à la fois immersif et fluide, où chaque image devient une invitation à s’inspirer, à explorer les tendances de la saison et à redécouvrir la mode Carrefour autrement. Avec, toujours, le souci de proposer des styles accessibles à tous », explique-t-il.

Avec cette innovation, Carrefour Tunisie confirme son rôle de pionnier en matière de créativité et de transformation digitale. Et ce, en plaçant l’intelligence artificielle au service de l’imagination humaine.

Avec communiqué

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Mécanique et métallurgie : le CETIME réunit les acteurs du secteur

13. November 2025 um 11:51

La troisième édition des Rencontres sectorielles, consacrée aux filières mécanique et métallurgie, se tiendra le mercredi 26 novembre 2025 à Sfax. Et ce, à l’initiative du Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME).

Structurées autour de trois tables rondes thématiques, ces rencontres visent à identifier les besoins prioritaires du secteur, à formuler des recommandations concrètes et à consolider les partenariats industriels entre acteurs publics, privés, universitaires et start-up. C’est ce qu’indique une publication du CETIME sur sa page Facebook.

Elles offrent une plateforme privilégiée dédiée à l’innovation collaborative dans ces filières stratégiques, conçue pour valoriser les expertises locales et accélérer le co-développement industriel en Tunisie.

L’un des moments phares de cette journée sera la signature d’une convention de partenariat entre le CETIME et la Tunisian Automotive Association (TAA), destinée à renforcer la synergie entre la recherche technique et l’industrie automobile nationale.

Cet événement est organisé en partenariat avec la Tunisian Automotive Association (TAA), le Cluster Mecatronic, le cluster Adaptive Mechanisms & Evolution (MECADEV), l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII).

Avec TAP

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Michael Burry accuse la tech de gonfler ses profits

13. November 2025 um 09:25

Michael Burry, l’investisseur devenu célèbre pour avoir anticipé la crise des subprimes – et immortalisé dans The Big Short – revient à la charge. Cette fois, sa cible est la Silicon Valley. Et vous verrez que, à travers ces quelques lignes, cette dénonciation n’est pas si désintéressée que cela.

Michael Burry, gestionnaire du fonds Scion Asset Management, révèle que les géants de la tech gonflent artificiellement leurs profits grâce à des astuces comptables liées à l’intelligence artificielle. C’est ce que rapporte le site spécialisé TradingSat.

Dans un message publié sur X (ex-Twitter), il affirme que Microsoft, Meta, Amazon, Alphabet et Oracle ont étendu la durée de vie comptable de leurs équipements technologiques – serveurs, processeurs, GPU – de trois à cinq, voire six ans. En allongeant cette période d’amortissement, ces groupes réduisent leurs charges de dépréciation et affichent ainsi des bénéfices supérieurs à la réalité, ajoute la même source.

M. Burry évalue cette sous-évaluation à 176 milliards de dollars entre 2026 et 2028. Ce qui aurait pour effet d’augmenter artificiellement les résultats de 20 à 27 % pour certaines entreprises, rien que cela. Il dénonce une “fraude comptable moderne” et promet de dévoiler davantage d’éléments d’ici la fin novembre.

Mais cette dénonciation est-elle si désintéressée ?

Si l’on en croit TradingSat, derrière cette croisade comptable se cacherait un pari financier pour Michael Burry. En effet, les documents transmis à la SEC, le régulateur boursier américain, montreraient qu’il a acquis des options de vente (“puts”) sur des actions Palantir et Nvidia. Autrement dit, il parie sur une baisse du secteur technologique. De quoi nourrir donc les soupçons : plus la confiance du marché s’érode, plus son pari devient lucratif. Une stratégie qui rappelle celle des “vendeurs à découvert”, qui publient des rapports alarmistes sur les sociétés qu’ils misent à la baisse, explique le média.

Cependant, il s’agit d’un débat technique aux multiples lectures, explique-t-on. En effet, sur le fond, l’accusation de M. Burry repose sur un fait réel : les grands groupes ont effectivement allongé la durée d’amortissement de leurs infrastructures. Mais plusieurs raisons peuvent justifier cette évolution.

Le ralentissement de la loi de Moore* rend les puces moins rapidement obsolètes. Certaines, comme les GPU Nvidia A100 lancés en 2020, restent encore massivement utilisées. Alphabet a même confirmé que certaines de ses puces âgées de sept ou huit ans demeuraient encore opérationnelles.

Dans ce contexte, prolonger la durée de vie comptable de ces équipements peut paraître cohérent. Amazon a d’ailleurs fait le chemin inverse cette année, en réduisant certaines durées d’amortissement après avoir constaté une accélération des cycles d’innovation dans l’IA.

Wall Street pas affectée par cette prédiction “négative“

Pour l’heure, la sortie de Michael Burry n’a pas ébranlé les marchés. Les investisseurs se focalisent davantage sur la croissance, les marges opérationnelles et la génération de cash que sur ces ajustements comptables, indique StradingSat. “Ces durées d’amortissement ne sont pas choquantes. Les géants de la tech financent leurs investissements sur fonds propres, pas par la dette”, souligne Vincent Juvyns, stratégiste chez ING.

Charles Monot, président de Monocle AM, abonde dans le même sens : “Amazon avait déjà modifié la dépréciation de ses serveurs AWS, et cela n’avait pas affecté sa valorisation. Les marchés regardent la dynamique de croissance, pas les détails de la comptabilité”.

Alors, prédiction scientifique ou prédiction intéressée?

L’avenir nous le dira.

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* La loi de Moore est l’observation formulée par Gordon Moore (cofondateur d’Intel) en 1965, selon laquelle le nombre de transistors sur une puce électronique double environ tous les 18 à 24 mois. Ce qui entraîne une augmentation exponentielle de la puissance de calcul. Cette loi a historiquement fait progresser la technologie informatique de manière significative, rendant les appareils plus rapides, plus efficaces et plus abordables avec le temps.

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