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Kairouan accueille 100 000 visiteurs pour la commémoration du Mawlid

15. September 2024 um 16:03
Kairouan accueille 100 000 visiteurs pour la commémoration du Mawlid

Environ 100 000 personnes ont visité la ville de Kairouan durant la nuit du samedi au dimanche 14 et 15 septembre 2024, pour célébrer la commémoration de la naissance du Prophète Mohammed (Mawlid Al Nabaoui). Selon Sami Ayadi, le gouverneur de la région, les visiteurs ont utilisé près de 60 bus et de nombreux véhicules […]

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Le Mouled au Maghreb, une grande fête populaire

15. September 2024 um 07:00

À l’image de Kairouan, les contrées du Maghreb célèbrent la naissance du Prophète Mohammed, sallAllahou alayhi wa sallam. Des festivités ancestrales.

700 000, 800 000 ou encore un million ? On ne sait pas combien de visiteurs accueillera la ville de Kairouan, en ce 15 septembre 2024, à l’occasion de la fête du Mouled. Mourad Alouini, commissaire régional du tourisme, a annoncé le chiffre d’un million de visiteurs, le 9 septembre 2024, en donnant le coup d’envoi des festivités du Mouled. C’est dire l’importance de la ville de Kairouan, première ville musulmane de la Tunisie et de tout le Maghreb, en ce qui concerne la célébration de la naissance du Prophète Mohammed, sallAllahou alayhi wa sallam.

Evidemment la ville connaîtra en ce 15 septembre 2024 un ensemble d’activités religieuses et culturelles. Dont des chants et des causeries religieux, des colloques, des concours de psalmodies et d’exégèse du Coran,… Mais, bien plus, la ville se métamorphose avec les badigeonnages des maisons et des lieux de culte.

Le Mausolée du Barbier, Sidi Sahbi ou encore Abou Zomaa Al Balaoui, que l’on dit être le « Barbier », autre nom donné à ce « coiffeur » du Prophète Mohammed, sallAllahou alayhi wa sallam, constitue l’épicentre des festivités populaires du Mouled.

Seuls les piétons ont le droit de circuler

Un de ses patios est couvert à l’occasion d’une grande bâche verte, en prévision sans doute de la pluie, fait face à la salle accueillant le tombeau du « Barbier » qui ne désemplit pas. On y rencontre souvent des infirmiers qui, mallette à la main, s’adonnent à la circoncision d’enfants venus de tout le gouvernorat de Kairouan, souvent de bien plus loin.

Rien d’étonnant du reste que les alentours du mausolée soient pleins à craquer. De coutume, la rue qui fait face au Mausolée n’accueille pas les voitures et seuls donc les piétons ont le droit de circuler.

On y trouve de tout

Tout le long de cette rue, qui accueille l’hôpital Ibnou Jazzar et maintenant nombre de cabinets de médecins et des établissements d’imageries et d’analyses médicales, des commerçants prennent d’assaut les quelques trottoirs avoisinants.

On y trouve de tout, y compris des vêtements neufs ou de la friperie, mais surtout de la poterie, de la porcelaine et des ustensiles de cuisine. Sans oublier ces vendeurs de « kaftejis », le sandwich kairouanais par excellence, fait essentiellement de légumes et d’œufs frits, et des makroudhs, gâteaux faits de semoule et trempés dans du miel ou du sucre.

 Jusqu’au quartier d’«Al Nhaysia»

Et ces commerces se poursuivent sur près d’un kilomètre, à droite du mausolée jusqu’au quartier du « Hajjem » (le coiffeur) et en face jusqu’au quartier d’« Al Nhaysia » (les artisans du cuivre).

De toute manière, toutes les villes et villages tunisiens fêtent la naissance du Prophète (SAWO). Et tous les foyers préparent à l’occasion l’« assida », qu’elle soit « traditionnelle », à base de semoule ou de farine, d’huile d’olive et de miel, ou encore celle dite de « zgougou » (pâte d’Alep surmontée de crème).

Aussitôt que le soleil paraît

En très grande majorité musulmans, sunnites et de rite malékite, les Tunisiens sont comme tous les Maghrébins très attachés à la personne du Prophète Mohammed sallAllahou alayhi wa sallam. Ainsi, la Mauritanie, la Libye, l’Algérie et le Maroc fêtent le Mouled comme il se doit. Et les manifestations de cette célébration sont très anciennes.

Admirez ce texte qui en dit long sur cette ferveur populaire au Maroc, par exemple : « Au début du XVIème siècle, alors qu’il séjournait dans la ville de Fès au Maroc, Léon l’Africain eut l’occasion d’observer des traditions populaires liées à la fête du Mawlid dans ce pays : les poètes composent chaque année à l’occasion de la naissance de Mahomet un poème à la louange de celui-ci… Les enfants ont également une fête le jour de la naissance du Prophète. Leurs pères sont obligés d’envoyer un cierge à l’école, aussi chaque enfant y apporte-t-il le sien. Certains enfants portent un cierge de trente livres (10 kg), d’autres de plus, d’autres de moins. Ce sont de beaux cierges très ornés, garnis tout à l’entour de nombreux fruits de cire. On les allume à la pointe de l’aube et on les éteint au lever du soleil. Le maître (de l’école coranique) a coutume de faire venir quelques chanteurs qui chantent les louanges du Prophète. Aussitôt que le soleil paraît, la cérémonie est terminée ».

(Source : « La célébration de la naissance du Prophète al-Mawlid al-nabawî » dans Archives des Sciences sociales des religions, n° 178, avril-juin 2017, Le Prophète de l’islam).

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«Assidat zgougou», friandise tunisienne pour célébrer l’anniversaire du Prophète

14. September 2024 um 13:13

L’«assidat zgougou» est une crème traditionnelle à base de graines de pin d’Alep, servie en dessert ou lors de fêtes religieuses. Elle occupe une place particulière dans la culture gastronomique en Tunisie.

Principalement préparé à l’occasion du Mouled, où anniversaire de la naissance du prophète Mohamed, cette crème n’est pas qu’un dessert, mais un élément clé d’un rituel qui allie foi, tradition et convivialité. Et l’affluence dans les supermarchés ces derniers jours à la recherche des précieuses et chères graines de zgougou, et ce à la veille de la célébration, demain, dimanche 15 septembre, du Mouled, en est une preuve éclatante.

L’«assidat zgougou» doit son nom à son ingrédient principal : les graines de pin d’Alep, plante largement répandue en Afrique du Nord et dans le pourtour méditerranéen.

La transformation de ces graines en une pâte épaisse et savoureuse est une pratique ancrée dans la culture locale, probablement originaire des villages montagnards du nord de la Tunisie, où pousse à l’état sauvage le pin d’Alep.

Cette recette représente la rencontre entre la simplicité des ingrédients de la cuisine traditionnelle et la complexité de la saveur, grâce au mélange de crème de zgougou, de sucre et de farine, agrémenté de crème anglaise et de fruits secs, comme les amandes et les pistaches. Chaque famille tunisienne a sa propre déclinaison, avec ses propres décors de fruits secs, de pistaches et de noisettes concassées mais la préparation du dessert garde toujours un lien avec les racines ancestrales.

Entre histoire, mythe et légende

Selon certains, les origines de l’«assidat zgougou» remonteraient à une période de disette en Tunisie, vers la fin du XIXe siècle. Confrontés à une grave famine, les Tunisiens ont été contraints de trouver des alternatives aux céréales et se sont donc tournés vers les graines de pin d’Alep, une baie abondante et nutritive.

Une autre légende populaire relie l’apparition de l’«assidat zgougou» à la révolution d’Ali Ben Gedhahom, un chef rebelle tunisien du XIXe siècle. Selon cette légende, des femmes tunisiennes, pour soutenir les insurgés et les nourrir discrètement, auraient commencé à préparer ce plat à base de zgougou, un ingrédient facilement transportable et sans méfiance.

L’«assidat zgougou» deviendrait ainsi un symbole de résistance et de solidarité.

Quoi qu’il en soit, dans la culture tunisienne, la consommation de ce dessert lors du Mouled est perçue comme un acte de respect et de dévotion envers la figure du Prophète, mais aussi comme une opportunité de renforcer les liens familiaux et communautaires. Il est courant que les familles échangent des portions de ce dessert en signe de bonne volonté et de partage.

Mémoire d’une tradition culinaire

Préparer ce dessert est un acte qui unit les générations : les recettes se transmettent de mère en fille, préservant la mémoire des anciennes traditions culinaires. Bien que des versions plus modernes soient aujourd’hui disponibles, avec des variantes utilisant des ingrédients supplémentaires ou de nouvelles méthodes de préparation, l’«assidat zgougou» continue de représenter un symbole de la cuisine tunisienne et de sa capacité à perpétuer les traditions. Malgré l’avènement de nouvelles tendances culinaires et l’ouverture aux influences extérieures, l’«assidat zgougou» reste l’un des desserts les plus appréciés et consommés en Tunisie lors du Mouled. Elle est également devenue, ces dernières années, un dessert que l’on retrouve en toutes saisons sur les cartes des restaurants et pâtisseries, tout en conservant son lien profond avec la fête religieuse.

Traduit de l’italien.

D’après Ansamed.

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Siliana- Fête du Mouled: 171 activités religieuses programmées

13. September 2024 um 19:43

Les services de la direction régionale des affaires religieuses dans le gouvernorat de Siliana ont programmé 171 activités religieuses, dans les différentes mosquées de la région, dans le cadre de la célébration de la fête du Mouled.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le directeur régional des affaires religieuses, Abdelhamid Brari a souligné que les activités consistent notamment en des leçons et cours sur les nobles valeurs de l’Islam (96), des conférences sur divers thèmes religieux (25), des concours de récitation (13) et de mémorisations du Coran (9), des veillées (20) ainsi que d’autres activités dans toutes les mosquées des différentes délégations.

Selon la même source, une cérémonie sera organisée, samedi 14 septembre, à la mosquée Abdelmlak dans la Cité Essaleh, dans la délégation de Siliana-Nord, en l’honneur des lauréats du concours régional de mémorisation du Coran.

Avec TAP

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Siliana- Fête du Mouled: 171 activités religieuses programmées

Von: walid
13. September 2024 um 19:58

Les services de la direction régionale des affaires religieuses dans le gouvernorat de Siliana ont programmé 171 activités religieuses, dans les différentes mosquées de la région, dans le cadre de la célébration de la fête du Mouled. Dans une déclaration à l’Agence TAP, le directeur régional des affaires religieuses, Abdelhamid Brari a souligné que les […]

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Mouled et rentrée scolaire : Savoir gérer son budget

11. September 2024 um 11:40

 

La fête du Mouled est prévue, ce dimanche 15 septembre, et sa célébration est essentiellement marquée par la préparation de l’assida du zgougou. C’est une coutume typiquement tunisienne qui coïncide, cette année, avec la rentrée scolaire. Soit deux évènements auxquels les Tunisiens consacrent un budget assez considérable.

Cherté de vie oblige, les Tunisiens font face aux dépenses sans cesse croissantes de la rentrée scolaire, tout en essayant de préserver une tradition bien ancrée dans la société tunisienne.

Sonia, fonctionnaire de plus de vingt ans, semble avoir trouvé la solution. Sans pour autant se passer de cette fête religieuse. Pour elle, il n’est pas nécessaire d’acheter des produits chers à l’instar du zgougou et des fruits secs, dont les prix dépassent les cent dinars. Un plat à base de semoule « assida bidha » est largement suffisant, car les significations de cette fête ne consistent pas dans le fait de remplir les estomacs à l’excès.

Une tradition bien ancrée

Au contraire, c’est une occasion de perpétuer la célébration de la naissance de notre Prophète et de se rappeler la bonne conduite qu’il adopta de son vivant, ainsi que sa sunna prodiguée à ses compagnons. Mère de deux lycéens, cette fonctionnaire a appris les bonnes pratiques de gérer son revenu, ainsi que celui de son mari, de manière à réussir la rentrée scolaire de ses enfants, sans pour autant manquer la célébration de cette fête religieuse.

De son côté, Amani, une employée dans une société privée, voit les choses autrement. Elle s’est montrée très attachée à cette fête religieuse bien ancrée dans la société. « Car on ne la célèbre pas tous les jours, d’autant plus que les dépenses qui lui sont allouées ne semblent pas énormes », estime-t-elle, puisqu’elle a déjà acheté un kilo de zgougou et de petites quantités de fruits secs. « Le tout avec des prix aussi acceptables, sans avoir dépassé les 200 dinars. Une somme qui ne peut même pas couvrir une partie infime des frais des manuels et fournitures scolaires », a-t-elle jugé.

Une question de conviction !

Moncef, un menuisier et père de trois enfants, ne partage pas l’avis ni de Sonia ni d’Amani. A l’en croire, ce ne sont pas les moyens financiers qui lui manquent, c’est plutôt une question de conviction. « Cette fête ne se réduit pas à sa juste expression culinaire, soit la préparation de l’assida, c’est plutôt une cérémonie religieuse qui nous interpelle tous pour éveiller en nous une certaine spiritualité chassée par le matérialisme qu’on vit quotidiennement.. », évoque-t-il. Le Mouled, pour lui, c’est une occasion de commémorer la sunna du Prophète, mais également ses sacrifices en vue d’instaurer une société solidaire et tolérante.

Autre son de cloche, Asma semble catégorique quant à la célébration de cette fête religieuse, tant qu’il y a encore une frénésie d’achat  de zgougou et des fruits secs à des prix fous. Face à cette situation, elle ne cache pas son étonnement de voir une grande partie des Tunisiens se comporter ainsi, sans aucune modération. « D’ailleurs, on n’est pas obligé de célébrer l’anniversaire du Prophète, car lui-même ne l’a pas fait de son vivant », conclut-elle. Il y a lieu de remarquer que, pour certains Tunisiens, la célébration de la fête du Mouled n’a aucun sens, sans la préparation de l’assida du zgougou. Une idée qui n’est pas forcément partagée par d’autres qui avancent un argument solide : ceux qui n’ont pas les moyens de le faire vont sentir une certaine frustration en découvrant sur les réseaux sociaux des photos de bols richement décorés et bien exposés.

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Tunisie : l’«assida zgougou» coûtera cette année 250 dinars pour chaque famille

10. September 2024 um 12:57

Selon les estimations du président de l’Organisation tunisienne d’orientation du consommateur (Otec), Lotfi Riahi, le coût d’une «assida zgougou» (crème de graines de pin d’Alep) pourrait atteindre 250 à 270 dinars pour une famille composée de six personnes, contre 180-200 dinars l’année dernière.

L’«assida zgougou» est préparée par les familles tunisiennes à l’occasion de la fête du Mouled, célébration de l’anniversaire du prophète Mohamed, mais son coût devient prohibitif pour les classes moyennes et démunies. Car en plus des graines de pin d’Alep, il faut prévoir aussi des quantités de sucre, de lait, et de fruits secs pour l’agrémenter : amandes, pistache et noix…

La production nationale de graines de pin d’Alep a atteint, cette année, 105 tonnes, en hausse de 11% par rapport à l’année dernière (95 tonnes), a ajouté Lotfi Riahi, qui parlait dans l’émission ‘‘Sbah Ennes’’ sur Mosaïque FM, en faisant part de son étonnement du fait que la superficie forestière exploitée à cet effet ne dépasse guère 364 tonnes, soit 25% de la capacité totale de production de graines de pins d’Alep. Cela veut dire que 75% de la production n’est pas cueillie ni exploitée.

Résultat, le kilo de graines de pin d’Alep est vendu à 20 dinars aux intermédiaires entre mai et août, pour être vendu à 60 dinars le kilo en ce mois de septembre, contre seulement 25 dinars l’année dernière à la même période. Comment mettre fin à cette spéculation organisée par les intermédiaires ?

La solution pour maintenir le prix à un niveau accessible réside, selon Lotfi Riahi, dans l’exploitation d’une plus grande superficie forestière, la hausse de la production et, par conséquent, la lutte contre les situations de monopole et de spéculation.

Rappelons que le Mouled sera célébré le 15 septembre courant.  

I. B.

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