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Heute — 11. November 2025Haupt-Feeds

Ahmad al-Charaa, d’un ex-jihadiste fiché par le FBI au chef d’État reçu par Donald Trump

11. November 2025 um 16:18
Ahmad al-Charaa, d’un ex-jihadiste fiché par le FBI au chef d’État reçu par Donald Trump

De la liste noire du FBI aux honneurs de la Maison Blanche, le parcours d’Ahmad al-Charaa marque un tournant inattendu dans la diplomatie mondiale. Le président américain Donald Trump a accueilli, lundi 10 novembre 2025, son homologue syrien pour une rencontre historique — la première entre les deux pays à ce niveau. Arrivé discrètement à […]

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Qui est Bill Bazzi, le nouveau ambassadeur des États-Unis en Tunisie ?

Von: hechmi
11. November 2025 um 10:19

Ambassadeur USA TunisieBill Bazzi, homme politique libano-américain, a été maire de Dearborn Heights (Michigan) de 2021 à 2025 avant d’être nommé en mars 2025 ambassadeur des États-Unis en Tunisie par le président Donald Trump. Sa nomination a été confirmée par le Sénat le 8 octobre 2025 (51 voix contre 47), date à laquelle il a démissionné de la mairie.

Origines et formation

Né au Liban, Bazzi émigre aux États-Unis à l’âge de 10 ans. Installé à Dearborn, il obtient son diplôme au lycée Fordson avant de poursuivre des études en ingénierie aéronautique à l’université Embry-Riddle (Floride), où il décroche une licence et une maîtrise. Il est marié à Nadia Fadel-Bazzi.

Parcours militaire et professionnel

Ancien Marine, Bazzi sert de 1984 à 1988 en service actif, puis dans la Réserve jusqu’en 2016, atteignant le grade de sergent-chef. Déployé dans plusieurs zones sensibles, il totalise 32 ans de service. En 2022, il est honoré comme « Vétéran d’honneur » par la Coalition des vétérans de Detroit. Parallèlement, il mène une carrière dans l’aéronautique et l’automobile : auditeur principal chez Boeing, puis ingénieur chez Ford Motor Company.

À la tête de Dearborn Heights

Élu maire en 2021, Bazzi se distingue par un mandat mouvementé, marqué par des tensions avec le conseil municipal, notamment sur la gestion du service de police et l’adoption des budgets 2024. Malgré une motion de censure et des tentatives de révocation, il conserve son poste jusqu’à sa nomination diplomatique. Son appui à Lena Arzouni pour lui succéder n’a toutefois pas porté ses fruits ; Mo Baydoun, président du conseil municipal, lui a succédé après avoir remporté les élections.

Soutien affiché à Donald Trump

Fervent partisan du Parti républicain, Bazzi soutient Donald Trump dès 2024, qu’il décrit comme un « homme de paix ». Il critique la politique étrangère de l’administration Biden et justifie son ralliement par son désaccord avec la candidature de Kamala Harris, notamment après son alliance avec Liz Cheney, symbole selon lui des interventions militaires américaines au Moyen-Orient.

Bazzi, qui avait déjà voté pour Trump en 2016 et 2020, a pris part à la campagne présidentielle 2024, prononçant un discours remarqué à Grand Rapids peu avant le scrutin.(Source: Wikipédia)

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Ukraine | La Russie tisse sa toile autour de Pokrovsk

11. November 2025 um 09:02

La chute de Pokrovsk marquera la fin d’une phase importante de la bataille du Donbass, ouverte avec la chute d’Avdiivka. Elle ouvrirait surtout une nouvelle séquence de la guerre russo-ukrainienne, qui pourrait voir les Russes avancer vers l’ouest, dans une zone moins urbanisée et donc, moins facilement défendable, même si les Ukrainiens y ont érigé de nouvelles lignes de défense. De quoi ralentir des Russes dont la progression, si elle est réelle, reste toujours de l’ordre de la poussée, et non de la percée.

Habib Glenza

Engagée depuis l’automne 2024, au fil des assauts, très nombreux dans le secteur, les troupes russes engagées autour de la ville ont progressé de manière significative, fut-ce au prix de pertes importantes. Abandonnés à leur sort par leurs chefs militaires, les 10.000 soldats ukrainiens encerclés doivent se rendre aux soldats russes ou combattre jusqu’à la mort 

Durant l’été 2025, la ville de Pokrovsk s’est vue donc placée dans une situation qui, à terme, pourrait provoquer sa chute, les pinces russes ayant jusqu’à présent toujours abouti à la chute des localités ciblées. Mais, quand elle surviendra, la chute de Pokrovsk marquera la fin d’une phase importante de la bataille du Donbass, ouverte avec la chute d’Avdiivka. Elle ouvrirait surtout une nouvelle séquence, qui pourrait voir les Russes avancer vers l’ouest, dans une zone moins urbanisée et donc, moins facilement défendable, même si les Ukrainiens y ont érigé de nouvelles lignes de défense. 

Zelensky et ses généraux cachent la vérité  

De l’autre côté du front, Volodymyr Zelensky reconnaît que la situation à Pokrovsk est difficile, il affirme devant la presse que «170 000 soldats russes assiègent Pokrovsk. C’est beaucoup. Vraiment beaucoup», dans ce qui ressemble à un aveu d’échec.

D’un autre côté, les généraux ukrainiens affirment que leurs troupes se battent à 1 contre 8, ce qui veut dire qu’il y aurait 25 000 soldats ukrainiens dans la poche encerclée. «Les faire sortir rapidement, ça ne va pas être facile», déclare l’un de ces généraux, ce qui veut dire qu’à Kiev, on prépare l’opinion à accepter la chute de Petrovsk, parce que l’armée russe, qui encercle la ville, est trop puissante. «Y a-t-il une possibilité de reprendre la ville demain ou après, je n’en sais rien», ajoute la même source, désabusée.   

Zaporijia en passe d’être encerclée par les Russes

La ville de Zaporijia se prépare à un scénario cauchemar. 130 000 soldats russes se massent aux frontières, prêts à lancer une offensive qui pourrait sonner le glas des défenses ukrainiennes.

Les lignes de front s’effondrent, rapporte The Economist. La 65e brigade de l’armée de terre ukrainienne constate une multiplication des tentatives de percée russes. Le dispositif défensif, malgré des fortifications en béton et des champs de mine, semble de plus en plus fragile. La stratégie russe a changé : plus question d’affrontements frontaux, place à l’encerclement. Drones, guerre électronique et capacités balistiques permettent de couper méthodiquement les lignes d’approvisionnement ukrainiennes. Cela semble donner ses fruits.   

Du côté ukrainien, la situation est critique. Les recrues, souvent âgées et mal formées, ne peuvent rivaliser avec des troupes russes aguerries, par conséquent le moral des troupes ukrainiennes chute dramatiquement. Plus personne ne croit pouvoir barrer la route à une offensive russe, les nouveaux mobilisés n’étant pas entraînés, et n’ont espoir de sortir de ce bourbier que par une amnistie ou une blessure. 

L’armée ne pratiquant plus de rotations et ne disposant plus d’armes qui tardent à venir du côté européen. Elle doit soit se rendre soit continuer à combattre jusqu’au dernier soldat, au risque de voir beaucoup de sang couler.

Ukrainiens et ses soutiens occidentaux va-t-en-guerre doivent comprendre que la continuation du conflit russo-ukrainien n’a plus de sens. Pour préserver la vie de millions de personnes, il faut se mettre autour de la table des négociations, comme le suggère du reste en soufflant le chaud et le froid le président américain Donald Trump, dont le tropisme russe n’est plus à prouver.  

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Gestern — 10. November 2025Haupt-Feeds

La Chine lève l’interdiction d’exporter des terres rares vers les États-Unis

10. November 2025 um 11:58

La Chine annonce la suspension, pour un an, de l’interdiction d’exporter vers les États-Unis des terres rares critiques (gallium, antimoine et germanium). Un signe supplémentaire d’un apaisement des tensions commerciales entre les deux pays.

Ce règlement, qui excluait les exportations de ces métaux rares, composants importants principalement pour les semi-conducteurs, est suspendu « jusqu’au 27 novembre 2026 ». C’est ce qu’a déclaré le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.

Cette annonce intervient quelques jours seulement après la rencontre entre le président Xi Jinping et le président Trump, qui ont conclu une trêve commerciale. Tout en s’engageant à réduire les droits de douane et à suspendre les dernières mesures commerciales pendant un an.

La Chine a également suspendu les restrictions sur les exportations de graphite à double usage vers les États-Unis.

A cet égard, soulignons que Pékin a annoncé vendredi 7 novembre la suspension des restrictions imposées le 9 octobre dernier sur d’autres catégories de matières premières. On peut citer notamment d’autres terres rares et des matériaux pour batteries au lithium.

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Ce que l’élection d’un musulman maire de New York dit de nous autres Tunisiens   

06. November 2025 um 10:09

Les Tunisiens s’extasient, depuis hier, mercredi 5 novembre 2025, sur la victoire de Zohran Mamdani à la mairie de New York et se réjouissent de la déception de Trump qu’ils qualifient volontiers de «raciste» et qu’ils affublent de tous les noms d’oiseaux. En revanche, ça ne les dérange pas outre mesure de vivre dans un pays qui, à l’aide de sa nouvelle loi électorale, déchoit ses binationaux et ses citoyens non-musulmans d’une partie de leurs droits civiques en leur interdisant de se présenter aux élections législatives et présidentielles.

Mohamed Sadok Lejri

Le fait de vivre dans un pays où l’on estime que les hautes responsabilités de l’Etat et les fonctions dont la nature est sensible doivent être interdites aux binationaux et aux non-musulmans ne les dérange pas plus que ça.

Tâchons de rappeler que l’article 19 de la nouvelle loi électorale stipule que le candidat aux élections législatives doit jouir de la nationalité tunisienne et être Tunisien de père et de mère. Ainsi, si l’on est titulaire d’une autre nationalité ou si l’on est fils d’un étranger ou d’une étrangère, on doit abandonner l’idée de se présenter aux élections nationales. Tâchons également de rappeler que, pour briguer la magistrature suprême, il faut être musulman et né de parents et grands-parents tunisiens.

Balayer devant sa porte

Ce choix établi sur la base de considérations ethniques et religieuses relègue de facto une partie de la population tunisienne, en l’occurrence les binationaux et les non-musulmans, au rang de citoyens de seconde zone.

En d’autres termes, les Tunisiens non-musulmans et les binationaux, sans parler de ceux qui sont devenus Tunisiens par naturalisation, sont condamnés à suivre les élections en tant que spectateurs.

Sous nos cieux cléments, sur cette terre de tolérance, dans ce pays qui revendique une histoire trois fois millénaire, au lieu de valoriser cette diversité sociale et culturelle, cette richesse, on préfère la stigmatiser et l’exclure du champ politique et de la vie publique. Comme si être musulman et mono-national était la garantie d’un patriotisme pur et désintéressé.

Ainsi, les Tunisiens qui voient en Trump un méchant raciste gagneraient à balayer devant leur porte et à s’interdire certaines accusations et imprécations. Ils gagneraient à s’intéresser un peu moins à la paille qui est dans l’œil de Trump et des trumpistes et à se concentrer sur la poutre qui se trouve dans le leur.

Diabolisation médiatique

En outre, dès l’annonce de la victoire de Zohran Mamdani à la mairie de New York, la machine de diabolisation médiatique qui tourne à plein régime pour le compte d’Israël et du lobby sioniste s’est mise en branle, notamment en France.

En effet, certains médias essayent de faire croire aux imbéciles qui veulent bien les écouter que le nouveau maire de New York est un islamiste chiite et antisémite. En fait, la victoire du candidat qui refuse de prêter allégeance à la communauté toute-puissante leur donne de l’urticaire.

Ce que les médias sionistes omettent de dire, c’est qu’outre sa formation en sciences humaines et sociales, outre son soutien aux homosexuels et aux transgenres (chose, par ailleurs, pas très recommandée par les mollahs chiites), Zohran Mamdani est avant toutes choses un enfant de la balle : c’est le fils de Mira Nair. Cette dernière est une réalisatrice très talentueuse qui a lancé la carrière de beaucoup d’acteurs indiens ou anglais d’origine indienne.

Son cinéma est d’une grande liberté et traite des sujets les plus durs tels que la drogue et la prostitution dans Salaam Bombay ! Mira Nair est également la réalisatrice d’un film que j’aime beaucoup et que je considère comme étant le plus beau film érotique de ces quatre dernières décennies. Il s’agit, en l’occurrence, de Kama Sutra, une histoire d’amour.

Donc, à mon avis, ceux qui essayent de faire passer le nouveau maire de New York pour un chiite fanatique et obsédé par la destruction d’Israël sont d’une mauvaise foi évidente et pourris jusqu’à la moelle.

* Universitaire.

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Trump – Mamdani | Deux visions de l’Amérique se font face !

06. November 2025 um 08:52

À 34 ans, Zohran Mamdani a été élu maire de New York. Il a réussi la prouesse de devenir l’édile de l’une des villes les plus importantes du monde malgré les guerres que lui ont livrées à la fois le lobby sioniste qui ne veut pas d’un musulman pro-palestinien à la tête de la ville qu’il considère comme sa chasse gardée mais aussi les forces de l’argent qui ne veulent pas d’un socialiste à la tête de la première place financière mondiale. Mieux encore, il a remporté 57% des voix à Brooklyn, le fief historique de la communauté juive. Il entrera en fonction le 1er janvier. En même temps, il ne faut pas s’exciter car New York, ville cosmopolite, progressiste et très ouverte sur le monde, n’est pas le miroir des États-Unis. L’Amérique profonde et le sud demeurent profondément trumpistes. Il serait précipité et complètement biaisé d’enterrer l’Amérique Maga.

Imed Bahri

Katy Balls, spécialiste des affaires américaines au sein du journal britannique The Times, a analysé la polarisation politique croissante aux États-Unis suite à l’élection de Zahran Mamdani à la mairie de New York, affirmant que le pays est au bord d’une confrontation politique majeure entre le président Donald Trump et le jeune leader démocrate surtout en l’absence d’un leadership officiel à la tête de l’opposition démocrate.  

M. Mamdani, socialiste revendiqué et qui se présente comme tel, s’est imposé comme une figure montante du Parti démocrate et est en passe de devenir l’un de ses membres les plus influents, ce qui est une aubaine car actuellement le parti continue de panser ses plaies et ne s’est pas encore remis de la cuisante défaite infligée par Donald Trump en novembre 2024. Cette victoire renforce également l’aile gauche du parti en l’occurrence le mouvement Socialistes démocrates d’Amérique (Democratic Socialists of America) auquel appartient Mamdani et dont la principale figure de proue jusque-là était le sénateur du Vermont Bernie Sanders qui n’a d’ailleurs épargné aucun effort aussi bien par ses conseils que par l’assistance logistique lors de la campagne électorale new-yorkaise.

Deux hommes aux antipodes

Les origines modestes de Mamdani et son expérience antérieure de consultant en logement lui confèrent une image proche des citoyens ordinaires, estime Balls. Elle ajoute que le contraste entre les deux hommes est saisissant. Trump est un homme d’affaires new-yorkais chevronné qui a toujours vécu dans l’opulence, tandis que Mamdani représente un modèle progressiste promettant de geler les loyers, de soutenir le logement social et d’imposer les plus riches et les entreprises à New York.

Le Times expliquait que Mamdani avait exploité le conflit, se présentant comme l’ennemi public numéro un de Trump et attaquant son rival, Andrew Cuomo, qu’il accusait de fréquenter le même réseau de donateurs que Trump.

Le journal note que Trump, à son tour, avait attaqué Mamdani, le qualifiant de «communiste» et d’«antisémite», tandis que les médias de droite lançaient des campagnes similaires, présentant l’arrivée au pouvoir du premier maire musulman d’origine sud-asiatique comme une menace pour les valeurs américaines mais aussi une occasion de mobiliser la base Maga.

Le journal a noté que les démocrates s’attendent à ce que Mamdani devienne la figure de proue de l’opposition, au moment même où l’équipe Trump tente de de présenter la confrontation comme une défense de New York, ville natale du président et symbole de sa gloire passée.

Le Times indique que les premiers points de désaccord ont porté sur les dépenses, l’immigration et la sécurité, domaines dans lesquels Mamdani défend des politiques progressistes, notamment l’augmentation des impôts pour les New-Yorkais les plus riches et les entreprises, l’expansion du logement social et le gel des loyers.

Mamdani s’oppose également aux campagnes de l’administration contre les migrants et a promis de renforcer la protection des «villes sanctuaires» (ce sont les villes avec une municipalité qui limite sa coopération avec les autorités fédérales de l’immigration pour protéger les immigrés en situation irrégulière en leur donnant accès aux services municipaux sans crainte de dénonciation) et de mettre fin à la coopération avec l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). En réponse, Trump a menacé de couper les fonds fédéraux alloués à la ville.

En même temps, Mamdani s’est dit prêt à coopérer sous certaines conditions. Il s’est même adressé directement à Trump sur Fox News, insistant sur son engagement à réduire le coût de la vie et à nouer des partenariats à Washington. Cependant, le président a répliqué depuis sa tribune en menaçant de nouveau de retirer son soutien, déclarant que «la ville ne peut pas prospérer sous une direction communiste»

Balls explique que New York reçoit environ 8 milliards de dollars par an du gouvernement fédéral, ce qui confère un poids considérable aux menaces de Trump et pourrait engendrer de longues batailles juridiques, compte tenu des divergences d’opinions quant à l’étendue des pouvoirs du président sur le financement de la ville.

Polarisation politique sans précédent

Le scénario le plus dangereux, selon le Times, serait le déploiement de forces militaires par Trump à New York, comme il l’a fait dans d’autres villes telles que Chicago et Los Angeles, un défi auquel Mamdani devrait être prêt à faire face.

Toutes ces pressions mèneraient à une bataille politique et juridique autour des priorités financières et sociales de la ville de New York, avec des répercussions potentielles sur l’ensemble du paysage politique américain.

Aujourd’hui et plus que jamais, le Parti démocrate connaît un virage très à gauche et le Parti républicain connaît un virage très marqué à droite. Les États-Unis vivent une polarisation politique sans précédent qui n’est pas saine pour le débat public et qui rend la situation très tendue. De plus, Donald Trump, en dépit de son âge et des marques de sénilité apparentes, demeure très en forme pour la castagne politicienne, les joutes verbales et surtout les écarts de langage et les menaces. La démocratie américaine souffre de moult pathologies mais le spectacle promet car avec Trump, the show must go on

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Trump va-t-il intervenir militairement au Nigeria ?

04. November 2025 um 09:23

Le président américain a menacé de lancer des attaques ciblées au Nigeria en réponse à ce qu’il a qualifié d’«horrible massacre de chrétiens» suite à des informations faisant état de dizaines de civils tués lors d’attaques attribuées à des groupes armés dans le nord du pays. Encore une fois, Donald Trump applique aux relations internationales les méthodes des gangsters du Queens, quartier où il a grandi, et de la prédation immobilière de Manhattan, quartier où il a construit sa Trump Tower et un certain nombre de ses immeubles.

Imed Bahri

Ces accusations portées contre le Nigeria, l’un des pays les plus importants d’Afrique, sont à la fois un mélange de désinformation, de mauvaise foi et de la récupération politicienne.

Tout d’abord, ce sont des groupes djihadistes et à leur tête Boko Haram qui conduisent ces massacres. Ensuite, ils attaquent aussi bien les musulmans que les chrétiens ce qu’occulte sciemment le président américain car il veut donner une dimension de guerre religieuse à la question. Et puis, il n’est pas loin de penser qu’un musulman de moins, c’est toujours bon à prendre.  

Également, le gouvernement nigérian, comme beaucoup d’États africains, est confronté au fléau djihadiste et mérite d’être soutenu et non pas  culpabilisé et voué aux gémonies.

Trump attise la guerre de religions

Toutefois, tout cela n’a pas d’importance pour M. Trump. Les Évangéliques qui sont son socle électoral le plus solide veulent présenter la chose comme «génocide contre les chrétiens», il surfe sur la vague et fait de la récupération politicienne et tant pis si la vérité est dévoyée. 

The Times rapporte que les menaces du président américain d’envoyer des troupes au Nigeria ont provoqué un tollé et qu’il a en fait cédé à la pression de son électorat évangélique qui réclame la protection des chrétiens contre ce qu’il qualifie de «persécution religieuse»

Le magazine britannique indique que cette nouvelle mesure fait suite à l’assassinat du militant conservateur et grande figure évangélique Charlie Kirk dont les campagnes étaient axées sur ce qu’il considérait comme un «génocide des chrétiens» au Nigeria. Ce sujet était son cheval de bataille. Kirk s’appuyait sur des chiffres controversés faisant état de 125 000 chrétiens tués et de 19 000 églises détruites en 15 ans.

Le Times souligne toutefois que, si la source de ces chiffres demeure incertaine, ils ont été largement repris par d’autres membres du mouvement Make America Great Again (Maga).

Dans un message publié samedi dernier sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social, Trump a déclaré avoir ordonné au Pentagone de commencer à planifier une action militaire «rapide et décisive» et avertissant qu’il couperait toute aide et tout soutien américains au Nigeria si son gouvernement ne prenait pas de mesures immédiates pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de «massacres de chrétiens».

Le Times rapporte que le président américain, s’exprimant depuis Air Force One le lendemain, a réitéré son intention d’intervenir militairement, décrivant le Nigeria comme un «pays de la honte», ajoutant que l’intervention pourrait inclure l’envoi de troupes ou le lancement de frappes aériennes.

Selon le même journal, ces menaces feraient suite à des déclarations faites vendredi dernier, dans lesquelles il affirmait que «le christianisme est confronté à une menace existentielle au Nigeria» et que «les extrémistes islamistes sont responsables de ces massacres».

Le gouvernement nigérian, qui essayait de ménager Trump, a répondu qu’il accueillait favorablement le soutien américain à condition que sa souveraineté soit respectée, affirmant que les déclarations de Trump sont perçues davantage comme de la rhétorique politique que comme une menace réelle. Le président nigérian Bula Tinbo a expliqué que son pays défend la liberté de croyance et la tolérance religieuse et refuse d’être qualifié de nation intolérante.

Plus de musulmans tués que de chrétiens

Les propos de Trump ont été accompagnés d’une campagne de soutien menée par des personnalités religieuses influentes de son entourage, telles que la révérende Paula White et le vice-président J.-D. Vance, tandis que le révérend Franklin Graham -fils de Billy Graham qui était surnommé le Pape des Évangéliques- qualifiait la situation au Nigeria de «génocide contre les chrétiens»

À l’inverse, le journal britannique rapporte que des données américaines indépendantes indiquent que les violences au Nigeria sont complexes et multiformes et que leurs victimes appartiennent à diverses religions. Plus de 20 000 personnes ont été tuées depuis 2020, musulmans et chrétiens.

Pour sa part, Olajumuke Oyandele, universitaire au Centre des affaires mondiales de l’Université de New York, a averti que se focaliser sur l’identité religieuse ou ethnique des victimes pourrait aggraver la crise, soulignant que «ce à quoi nous assistons, ce sont des massacres qui ne ciblent aucun groupe en particulier».

The Times note que les relations entre les deux pays se sont tendues cette année après que le Nigéria a rejeté les pressions américaines sur les nations africaines pour qu’elles acceptent les prisonniers expulsés des États-Unis, tandis que des pays comme l’Ouganda et le petit royaume d’Eswatini ont accepté de le faire.

Il a rapporté que la position de Trump semble contredire celle de son conseiller pour les affaires arabes et africaines, Massad Boulos, qui a déclaré aux médias nigérians le mois dernier que «Boko Haram et l’État islamique tuent plus de musulmans que de chrétiens», ajoutant que «la souffrance touche tout le monde, quelles que soient ses origines».

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La «trêve» de Trump à Gaza s’est révélée être un coup de bluff !

03. November 2025 um 10:51

Le bain de sang se poursuit à Gaza. Tous les jours, Israël viole le cessez-le-feu et tue des civils. Pour la seule journée du 29 octobre 2025, plus de 100 Palestiniens ont été massacrés. Ce qui a été présenté par Donald Trump comme un accord de fin de guerre à Gaza ressemble à tout sauf à une fin de guerre et prouve encore que chez le matamore Trump, l’un des pionniers de la téléréalité aux États-Unis avec son émission The Apprentice, tout est effet d’annonce, coup de com. et bluff. Tout cela arrange parfaitement son acolyte israélien Benjamin Netanyahu qui considère la «trêve» comme une pause tactique avant de reprendre le conflit sanglant. (Des femmes constatent les dégâts causés à leur maison après des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza, le 29 octobre 2025. Photo : Mohammed Saber/EPA).

Imed Bahri

Sanam Vakil, la directrice du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Chatham House, affirme dans les colonnes du Guardian que les récentes frappes aériennes israéliennes à Gaza, qui ont fait plus de 100 morts pour la seule journée du mercredi 29 octobre, illustrent la fragilité de cet accord. Elle rappelle qu’il ne s’agit pas de la première violation du cessez-le-feu depuis son entrée en vigueur le 10 octobre mais d’une parmi tant d’autres ces dernières semaines, démontrant qu’en l’absence de mécanismes de contrôle plus stricts et d’une planification rigoureuse, ce cessez-le-feu n’est pas sérieux.

Selon Israël, cette vague de violence a été déclenchée par des tirs du Hamas contre l’armée à Rafah, une zone encore sous contrôle israélien, entraînant la mort d’un réserviste. Le Hamas a nié toute implication. Israël a riposté par des frappes supplémentaires sur la ville de Gaza et Khan Younis. Chaque camp interprétant les violations selon ses propres intérêts, le flou qui entoure le cessez-le-feu ouvre la porte à des erreurs d’appréciation et à des manœuvres politiques.

Un plan reste largement inachevé

Le cessez-le-feu a été instauré dans le cadre du plan en 20 points du président américain pour mettre fin à la guerre. De fait, la fin du conflit a été saluée comme une avancée majeure, marquée par un retrait partiel des forces israéliennes et des échanges de détenus et de prisonniers. Cependant, le principal problème réside dans le fait que le plan reste largement inachevé. Ce plan ne propose aucun calendrier précis, aucun processus de vérification ni aucun moyen crédible de mise en œuvre.

De plus, peu de détails concernant la deuxième phase du cessez-le-feu –qui devrait inclure un retrait israélien complet, la mise en place d’une administration technocratique à Gaza et le déploiement d’une mission internationale de stabilisation– ont été convenus. Sans séquence claire ni contrôle extérieur, ce plan risque d’enraciner l’instabilité plutôt que de la résoudre.

Israël a clairement indiqué qu’il ne passerait pas à cette étape suivante tant que le Hamas n’aurait pas restitué les dépouilles des détenus israéliens décédés, une condition que le Hamas peine à remplir.

La violence se propage en Cisjordanie

Le mouvement palestinien, quant à lui, accuse Israël d’instrumentaliser la question des détenus pour maintenir son contrôle militaire.

Pendant ce temps, alors que les infrastructures de Gaza sont en ruines, la situation humanitaire continue de se détériorer et les services essentiels s’effondrent. La population, déjà traumatisée par deux années de guerre, est confrontée à de graves pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments, tandis que les convois d’aide restent soumis à des négociations politiques et à des blocages intermittents.

Au-delà de Gaza, la violence continue de se propager en Cisjordanie, où les affrontements se sont intensifiés ces derniers jours entre les forces israéliennes, les colons et les Palestiniens.

Cette escalade parallèle, permise, voire encouragée, par le gouvernement israélien de droite, met en lumière la portée limitée du cessez-le-feu actuel et montre à quel point le conflit pourrait facilement s’étendre à nouveau.

L’administration Trump a tenté de maintenir la trêve par des visites de haut niveau de Jared Kushner, Steve Witkoff, J.-D. Vance et Marco Rubio. Elle a également déployé 200 soldats dans un centre de surveillance et continue d’exercer des pressions sur les deux parties. Mais cet engagement est insuffisant à lui seul pour empêcher la reprise des hostilités.

En fin de compte, les déclarations de l’administration continuent d’appeler à la retenue mais n’offrent guère de garanties de responsabilité. Le centre de surveillance nouvellement créé n’a pas le pouvoir de vérifier ni de faire respecter le cessez-le-feu. L’Égypte et le Qatar poursuivent leur rôle de médiateurs mais leur influence s’amenuise face à cette incertitude.

Ce qui existe aujourd’hui n’est pas un véritable plan de paix mais une trêve temporaire permettant aux deux camps de se préparer à la prochaine confrontation. Sans mécanismes pour prévenir les violations ou imposer des sanctions, la trêve reste vulnérable à la moindre provocation. Chaque échange de tirs, chaque restitution de corps contestée et chaque accusation non vérifiée alimentent la méfiance et compromettent davantage la possibilité de compromis ou de discussions nécessaires sur la deuxième phase du plan.

Les failles fondamentales du plan Trump sont évidentes, il faut le considérer comme un traitement symptomatique plutôt que comme une solution aux problèmes de fond.

Gaza demeure profondément divisée politiquement, économiquement dévastée et socialement meurtrie. Israël, qui conserve une position militaire forte, perçoit le cessez-le-feu comme une pause tactique plutôt que comme un véritable changement de stratégie.

Pour que le cessez-le-feu devienne un cadre durable, il doit être renforcé au niveau international et pas seulement par la pression américaine et les contours flous des 20 points de Trump.

Les acteurs régionaux et internationaux doivent mettre en place un système de surveillance indépendant, des échéanciers clairs pour la reconstruction et le retrait ainsi que des garanties contraignantes pour la sécurité et l’accès humanitaire. Sans ces éléments, la situation oscillera entre des périodes de calme et de violence pour finalement déboucher sur une nouvelle guerre.

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Volkswagen perd un milliard d’euros en trois mois

03. November 2025 um 08:11

Le constructeur automobile allemand Volkswagen a annoncé jeudi 30 octobre 2025 une perte nette de 1,07 milliard d’euros (1,24 milliard de dollars) pour le troisième trimestre. Il s’agit de sa première perte trimestrielle en cinq ans.

Habib Glenza

Les résultats du géant allemand de l’automobile ont été affectés par de multiples défis, notamment la hausse des surtaxes américaines et le coût exorbitant des énergies qui l’ont obligé à renoncer à la production de véhicules électriques 

Poussée par les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) s’est engagée dans la guerre en Ukraine, un conflit qui ne servait absolument pas ses intérêts, et c’était là l’objectif stratégique des Américains, qui est d’affaiblir économiquement l’UE et la Russie et empêcher tout rapprochement d’intérêt entre ces deux puissances économiques. 

Avec le recul, on a du mal à comprendre dans quel intérêt l’UE s’était engagée à défendre un pays qui n’est ni membre de l’Otan ni de l’UE ? En plus des milliards d’euros d’aide accordés à l’Ukraine, partis en fumée, l’UE a décidé de boycotter le gaz russe très bon marché, pour acheter le gaz schiste américain polluant, dont le coût est 3 à 4 fois plus cher que le gaz russe ? Les conséquences du conflit russo-ukrainien sur l’économie de l’UE sont catastrophiques et les seuls bénéficiaires sont les Etats-Unis.

De la guerre de Zelensky à celle de Trump

En guise de remerciement pour leur soutien militaire et financier à l’Ukraine, le président américain trouve qu’il est juste d’imposer à ses alliés européens un droit de douane d’une valeur de 15% qui sonne comme un coup de grâce pour l’économie européenne, et notamment sur l’économie allemande.

Volkswagen qui a déjà fermé, pour la première fois de son existence, trois de ses filiales en Allemagne, avant la décision de Trump de taxer l’UE de 15%, vient d’annoncer d’énormes pertes financières.           

Le géant allemand de l’automobile a déclaré que la politique tarifaire du président américain lui coûtait environ 5 milliards d’euros par an.

En effet, dans le cadre du dernier accord commercial entre l’UE et les Etats-Unis, les importations automobiles en provenance d’Europe sont désormais soumises à un droit de douane de 15 %, inférieur aux 27,5 % précédemment annoncés, mais toujours bien supérieur aux 2,5 % pratiqués avant la guerre commerciale.

Porsche, autrefois la marque la plus rentable de Volkswagen, est également devenue une source de tension en raison de la faiblesse de la demande de voitures de sport électriques et de la concurrence croissante des voitures chinoises.

Volkswagen a averti en septembre dernier que son bénéfice net pour l’exercice 2025 devrait subir un impact de 5,1 milliards d’euros après que Porsche a revu à la baisse ses objectifs à moyen terme.

Le boulet de Porsche

Porsche a également annoncé qu’elle continuerait à produire des modèles à essence plus longtemps que prévu.

Depuis, le groupe VW a absorbé les coûts de restructuration et déprécié la valeur de sa participation dans la marque de voitures de sport basée à Stuttgart, dans le sud de l’Allemagne. Il doit également faire face à une augmentation des coûts d’importation de pièces détachées aux Etats-Unis en provenance de pays hors Amérique du Nord ; ce qui accentue la pression financière.

Résultat : au cours des neuf premiers mois de 2025, le bénéfice net du groupe VW a chuté de plus de 60 %, passant de 8,8 milliards d’euros l’année dernière à 3,4 milliards d’euros. Et rien ne permet de penser que la situation va s’améliorer en 2026, l’économie mondiale montrant encore de graves signes d’instabilité et d’incertitude.

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Un suprémaciste blanc à l’ambassade des Etats-Unis en Afrique du Sud

02. November 2025 um 13:21

Donald Trump est un suprémaciste blanc, un prosioniste et pro-israélien notoire et il ne rate aucune occasion pour le prouver, ne reculant devant aucune provocation, quitte à faire grincer des dents, à susciter des inimitiés et à provoquer des crises diplomatiques.  

La dernière provocation de l’inénarrable président des Etats-Unis : la nomination de L. Brent Bozell III comme candidat pour l’ambassade américaine en Afrique du Sud. Est-ce vraiment le profil le mieux indiqué pour représenter les Etats-Unis au pays de Nelson Mandela qui a sacrifié des centaines de milliers de morts pour mettre fin à l’Apartheid ? Qu’on nous permette d’en douter. Et pour cause.  

Pour ceux qui ne le connaissent pas, L. Brent Bozell III est un militant d’extrême-droite, raciste et suprématiste blanc connu… C’est un ex-militant anti-ANC, favorable à la restriction du droit de vote pour les noirs aux Etats-Unis, en plus d’être un fervent prosioniste et un défenseur convaincu d’Israël, n’hésitant pas à justifier ses extrêmes outrances…

Dans l’esprit obtus de Trump, la mission de L. Brent Bozell III serait principalement de faire pression sur l’Afrique du Sud pour qu’elle mette fin à la procédure engagée contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), mais aussi de faire pression sur le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pour qu’il mette fin à cette guerre juridique puisque «Israël a accepté le cessez-le-feu à Gaza et qu’il a respecté les règles de la guerre tout au long du conflit» (sic !)

Il ne s’agit pas de savoir comment le président d’une superpuissance comme les Etats-Unis puisse commettre une telle bévue diplomatique, car Trump est capable de tout, et surtout du pire, et une telle décision, s’agissant de lui, coule de source.

Le problème c’est que le locataire de la Maison blanche, dont les signes de sénilité avancée se multiplient, croit vraiment, en son for intérieur, qu’il a fait le meilleur choix possible pour le poste et que son candidat va vraiment faire le boulot pour lequel il le destine. Et là, ce n’est pas l’Afrique du sud qui serait à plaindre, mais les Etats-Unis, qui tombent bien bas dans l’estime du reste du monde et deviennent quasiment une république bananière gouvernée par un Ubu roi.

I. B.

Pour en savoir plus sur L. Brent Bozell III, lire dans The électronic Intifada.

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Trump annonce la réduction des droits de douane avec la Chine et la relance des achats de soja américain

30. Oktober 2025 um 16:22

Donald Trump a annoncé un accord important avec la Chine pour mettre fin aux tensions commerciales. Cet accord prévoit notamment une réduction des droits de douane, ainsi qu’une relance des achats de soja américain par la Chine.

Cette annonce a eu lieu à la fin de la tournée asiatique de Trump, après une rencontre avec le président chinois Xi Jinping à Busan, en Corée du Sud. Ce face-à-face était leur première rencontre depuis 2019. Trump a qualifié cette réunion de ‘’très bonne’’ et a expliqué que les droits de douane sur les importations chinoises seraient réduits de 57 à 47%.

En retour, la Chine s’engage à acheter plus de soja américain, à maintenir les exportations de terres rares (qui sont importantes pour les technologies avancées) et à renforcer la lutte contre le trafic de fentanyl.

Le président chinois Xi Jinping a souligné que la Chine et les États-Unis avaient trouvé un ‘’consensus’’ et que leurs relations commerciales devraient rester solides.

Sur le plan agricole, Trump a précisé que la Chine commencerait immédiatement à acheter d’importantes quantités de soja et d’autres produits agricoles américains. Cela représente une bouffée d’air pour les agriculteurs américains, qui souffraient de la guerre commerciale avec la Chine.

Trump a également évoqué la question des puces électroniques de Nvidia, mais a précisé qu’elles ne faisaient pas partie des discussions avec la Chine. En résumé, cet accord vise à apaiser les tensions commerciales tout en laissant de côté des sujets sensibles, comme l’intelligence artificielle et les technologies avancées.

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Trump transforme le Nobel de Machado en hommage personnel

11. Oktober 2025 um 09:12

Fidèle à son style, Donald Trump a trouvé le moyen de ramener à lui le prix Nobel de la paix attribué vendredi à Maria Corina Machado, figure de l’opposition vénézuélienne récompensée pour son combat démocratique contre le régime de Nicolás Maduro.

Lors d’une conférence de presse à Washington, le président américain a affirmé que la lauréate l’avait appelé “pour lui dédier” la distinction.

“Elle m’a dit qu’elle l’acceptait en mon honneur, parce que je le mérite vraiment”, a lancé Trump, avant d’ajouter, non sans humour : “Je ne lui ai pas demandé de me le donner, mais elle aurait pu.”

Maria Corina Machado a bien confirmé un entretien téléphonique avec le président américain dans un entretien à El País, mais sans mentionner de dédicace.

À la Maison-Blanche, ces déclarations font grincer des dents : plusieurs conseillers dénoncent une récupération politique, tandis que Trump assure qu’il “continuera à sauver des vies et à conclure des accords de paix”.

Trump: "The person who actually got the Nobel Prize called today, called me, and said 'I'm accepting this in honor of you, because you really deserved it.' A really nice thing to do. I didn't say 'Then give it to me, though.'" pic.twitter.com/NsMY97IP2J

— Aaron Rupar (@atrupar) October 10, 2025

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Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

09. Oktober 2025 um 10:42

Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

Un moment théâtral à la Maison-Blanche

Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

Pression directe sur Benyamin Netanyahu

Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

Une coalition arabe reconstituée

Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

Un calcul politique assumé

L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

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Trump dévoile son plan pour Gaza aux pays arabes et musulmans

24. September 2025 um 09:20

En marge de la 80e Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump a réuni plusieurs dirigeants arabes et musulmans pour présenter les grandes lignes d’un plan américain sur l’avenir de la bande de Gaza. Si aucune annonce officielle n’a été faite à l’issue des échanges, le président américain a jugé la rencontre « grandiose », tandis que Recep Tayyip Erdoğan a parlé d’un entretien « extrêmement productif ».

Un plan américain discuté à huis clos

Parmi les participants figuraient des responsables de haut niveau de Qatar, Égypte, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Jordanie, Turquie, Indonésie et Pakistan. Trump a insisté sur deux priorités : mettre fin à la guerre en cours et obtenir la libération des otages. Washington réclame la remise de 20 Israéliens détenus vivants et de 38 corps.

L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a souligné la gravité de la situation humanitaire à Gaza et affirmé que les pays présents feraient « tout leur possible » pour parvenir à un cessez-le-feu, en comptant sur le leadership américain.

Le projet défendu par Trump et son envoyé spécial Steve Witkoff viserait non seulement à mettre fin aux hostilités et libérer les prisonniers, mais aussi à négocier un retrait israélien du territoire et à clarifier les modalités d’une future administration de Gaza. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aurait déjà été informé et doit en discuter directement avec Trump à Washington, la semaine prochaine.

La rencontre intervient alors que plus de 65 000 morts et près de 167 000 blessés ont été recensés dans la bande de Gaza depuis le début du conflit, selon l’ONU, en majorité des femmes et des enfants. Le territoire reste soumis à un blocus étouffant, à des destructions massives et à une crise humanitaire qualifiée d’« insoutenable ».

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Macron coincé à New York par le cortège de Trump : Quand la diplomatie se joue dans la rue

23. September 2025 um 11:04

Lundi 22 septembre 2025, Emmanuel Macron a vécu une scène insolite à New York. Après avoir prononcé un discours historique à l’ONU pour reconnaître officiellement l’État de Palestine, le président français s’est retrouvé bloqué par les forces de l’ordre… en raison du passage du cortège présidentiel de Donald Trump.

À la sortie du siège des Nations unies, Emmanuel Macron pensait rejoindre directement l’ambassade de France. Mais la rue était fermée : la police avait stoppé toute circulation pour laisser passer la caravane de Donald Trump. Sur une vidéo diffusée par le média Brut, on voit le chef de l’État français échanger avec un policier qui lui interdit le passage. Téléphone en main, Macron appelle alors son homologue américain : « Devine quoi ? J’attends dans la rue parce que tout est bloqué pour toi », lui lance-t-il, mi-amusé, mi-dépité.

Une rencontre inattendue avec la réalité new-yorkaise

Même après le passage du cortège, le président français a dû continuer son chemin… à pied, parcourant près de trente minutes dans les rues de Manhattan. Occasion inattendue : il a pris des photos avec des passants, reçu un baiser sur le front d’un admirateur, et poursuivi sa conversation avec Trump.

Cet échange impromptu illustre la proximité entretenue entre les deux dirigeants. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron et Donald Trump s’appellent « presque tous les jours » sur leurs téléphones portables personnels. Une relation faite de respect mutuel malgré des divergences assumées. « Je connais son caractère, il connaît le mien. Il a ses idées, j’ai les miennes, mais nous nous respectons », déclarait Macron en février dernier.

L’incident survient à la suite d’une prise de parole majeure : le président français a officialisé la reconnaissance par la France d’un État palestinien, sur fond de guerre à Gaza et d’un rapport de l’ONU accusant Israël de génocide. Une déclaration solennelle, aussitôt suivie d’un contretemps presque burlesque dans les rues new-yorkaises.

🇫🇷🇺🇸 INSOLITE | Emmanuel Macron a appelé Donald Trump car le convoi du président des États-Unis le bloquait dans les rues de New York. (Brut) pic.twitter.com/YL0EqY9RPY

— AlertesInfos (@AlertesInfos) September 23, 2025

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Reconnaissance de la Palestine : Starmer reporte l’annonce pour éviter un clash avec Trump

18. September 2025 um 10:03

Le Premier ministre britannique devrait annoncer la reconnaissance officielle de l’État palestinien dès ce week-end, selon les médias britanniques. Il aurait repoussé l’annonce pour éviter une confrontation diplomatique directe avec Donald Trump, actuellement en visite au Royaume-Uni.

Sir Keir Starmer avait déjà indiqué qu’il reconnaîtrait la Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York si Israël ne respectait pas certaines conditions : cessez-le-feu, respect d’une solution à deux États et suspension de l’annexion de la Cisjordanie.

Mais, selon plusieurs sources, le Premier ministre a choisi de différer l’annonce officielle jusqu’au départ de Donald Trump, afin de ne pas brouiller la conférence de presse prévue avec le président américain jeudi.

Des tensions avec Washington

Donald Trump s’oppose fermement à toute reconnaissance immédiate de l’État palestinien, qu’il considère comme une « récompense au Hamas ». Le département d’État américain a dénoncé la démarche comme un « coup de pub » et même une « gifle au visage » des victimes des attaques du 7 octobre. En revanche, la France, l’Australie et le Canada envisagent d’adopter la même position que Londres à l’ONU.

La décision de Starmer s’inscrit dans un climat de forte pression interne : plusieurs députés travaillistes réclament depuis des mois une prise de position plus ferme face à la crise humanitaire à Gaza. À Londres, le maire Sadiq Khan a franchi un pas supplémentaire en qualifiant pour la première fois la situation de « génocide ».

Keir Starmer, tout en mettant en avant la priorité de l’aide humanitaire et de la libération des otages, a reconnu que « l’idée même d’une solution à deux États paraît aujourd’hui plus lointaine que jamais ».

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Visa américain : Les étudiants étrangers dans le collimateur après la mort de Charlie Kirk

16. September 2025 um 10:54

Les États-Unis passent à l’action. Ceux qui célèbrent l’assassinat de Charlie Kirk risquent la révocation immédiate de leur visa. Les étudiants étrangers sont concernés.

Le ton est clair : « Si vous êtes ici avec un visa et que vous célébrez l’assassinat d’une figure politique, préparez-vous à être expulsé », a déclaré Marco Rubio, secrétaire d’État américain, sur X.

Cette mesure ne fait pas de distinction : étudiants, travailleurs, visiteurs… tous sont sous surveillance. Ceux qui publient sur les réseaux sociaux leur soutien à la mort de Charlie Kirk sont dans le collimateur.

Christopher Landau, secrétaire d’État adjoint, a lui aussi appelé à signaler les étrangers qui « glorifient ou se réjouissent » de l’événement.

Cette politique s’inscrit dans la continuité de mesures déjà sévères : des milliers de visas avaient été annulés pour des publications jugées « problématiques » par l’administration américaine. Les étudiants pro-palestiniens avaient notamment été ciblés.

La révocation du visa peut conduire à une expulsion immédiate du territoire. Les étudiants tunisiens et autres ressortissants étrangers doivent mesurer chaque publication en ligne.

Les droits civiques et la liberté d’expression sont au cœur du débat. Mais pour Washington, la ligne est tracée : célébrer la mort d’un citoyen américain, c’est se mettre hors-la-loi.

America will not host foreigners who celebrate the death of our fellow citizens.

Visa revocations are under way. If you are here on a visa and cheering on the public assassination of a political figure, prepare to be deported. You are not welcome in this country. pic.twitter.com/dQys2OAeK7

— Secretary Marco Rubio (@SecRubio) September 16, 2025

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Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

18. August 2025 um 11:59

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

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Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières

01. August 2025 um 08:28

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi, un décret imposant des droits de douane de 35% sur les produits canadiens non couverts par l’accord de libre-échange nord-américain. Le Canada dénonce une décision unilatérale et injustifiée.

Jeudi, le président Donald Trump a annoncé une hausse spectaculaire des droits de douane à 35% sur les produits en provenance du Canada qui ne sont pas couverts par l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (ACEUM). Cette mesure, signée par décret présidentiel, entrera en vigueur à partir du 1er août.

Le Canada déçu

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les biens canadiens passant par des pays tiers pour contourner ces droits seront frappés d’une taxe supplémentaire de 40%. L’administration américaine reproche à Ottawa son « inaction » et ses « représailles continuelles », justifiant ainsi ces sanctions économiques.

Le Premier ministre canadien Mark Carney, nommé récemment à la tête du gouvernement, s’est dit « déçu » par la décision américaine. Il a réaffirmé l’engagement du Canada en faveur de l’ACEUM, estimant que cette décision allait à l’encontre de l’esprit de coopération régionale.

Donald Trump, de son côté, a déclaré que Mark Carney avait tenté une ouverture diplomatique avant la date butoir du 1er août, mais que « aucune conversation n’avait eu lieu ».

Protectionnisme américain

Donald Trump a multiplié, ces derniers mois, les avertissements à l’encontre de ses partenaires commerciaux. Il avait prévenu que tout pays ne concluant pas un nouvel accord avec les États-Unis avant le 1er août verrait ses exportations lourdement taxées. Ce geste s’inscrit dans une logique plus large de protectionnisme économique qu’il défend dans le cadre de sa campagne électorale.

My statement on Canada-U.S. trade: pic.twitter.com/0PSG9kKtiO

— Mark Carney (@MarkJCarney) August 1, 2025

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