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Netanyahu enterre l’option des deux États : « Il n’y aura pas d’État palestinien »

12. September 2025 um 10:28

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, jeudi 11 septembre 2025, qu’il n’y aurait jamais d’État palestinien, lors d’une cérémonie de signature d’un projet majeur de colonisation en Cisjordanie occupée. Ses propos, tenus à Maalé Adoumim, colonie située à l’est d’Al Qods occupé, ont immédiatement suscité des condamnations internationales.

Lors d’un événement célébrant l’approbation d’un vaste plan de construction de 3.400 logements dans la zone dite E1, Netanyahu a proclamé :

« Nous allons tenir notre promesse : il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient ».

Le chef du gouvernement a ajouté vouloir « doubler la population » de Maalé Adoumim afin de préserver l’« héritage » et la « sécurité » d’Israël.

Le projet en question, validé le mois dernier, relie Al Qods occupé aux colonies voisines, fragmentant encore davantage la Cisjordanie et menaçant la continuité territoriale d’un futur État palestinien.

Hors Al Qods-Est, occupée et annexée par Israël, quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international.

Cette déclaration intervient alors que des pays occidentaux comme la France, l’Australie et le Canada ont annoncé leur intention de reconnaître un État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. Londres a indiqué qu’il en ferait de même, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Condamnations

Antonio Guterres a condamné fermement la décision israélienne, appelant à préserver la solution à deux États.

L’Autorité palestinienne a dénoncé une étape supplémentaire dans « l’annexion progressive » de la Cisjordanie.

L’extrême droite israélienne par la voix du ministre des Finances Bezalel Smotrich s’est félicitée du projet, exhortant à son accélération et à l’annexion pure et simple des territoires occupés, en réponse aux reconnaissances internationales croissantes d’un État palestinien.

Le plan E1

Le plan E1 est considéré comme l’un des plus controversés depuis des décennies. En reliant Al Qods-Est aux colonies environnantes, il diviserait la Cisjordanie en deux blocs distincts, rendant pratiquement impossible la création d’un État palestinien viable. Plusieurs gouvernements occidentaux et organisations internationales avaient déjà mis en garde Israël contre cette initiative.

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Sidi Bou Saïd : La Flottille Soumoud déterminée à briser le blocus de Gaza

10. September 2025 um 14:26

A quelques heures du départ de la flottille de Sidi Bou Saïd vers Gaza, un membre de son comité organisateur, Nabil Chennoufi, assure que rien ne viendra entamer la détermination des volontaires mobilisés pour briser le blocus.

La Flottille Soumoud a confirmé le lancement officiel de ses activités ce mercredi 10 septembre 2025 depuis la Tunisie. Invité ce mercredi à Mosaique fm, Nabil Chennoufi, membre de l’instance de pilotage de la flottille baptisée « Soumoud », a affirmé que « les préparatifs se déroulent dans une ambiance d’enthousiasme » et que « les événements récents n’ont ébranlé ni la volonté ni la détermination des participants à se rendre à Gaza ».

Soutiens et enjeux

Selon lui, tous les volontaires sont « pleinement engagés et psychologiquement prêts » à entreprendre cette traversée solidaire. Il a même précisé que « des personnes figurent sur une liste d’attente pour rejoindre l’expédition », insistant sur le fait qu’« aucun participant n’a exprimé le souhait de se retirer par crainte de ce qui s’est passé ».

Chennoufi a rappelé que la gravité de la situation vécue par le peuple palestinien « appelle à une mobilisation générale en faveur d’une cause juste ». Il a également souligné que certains pays ont exprimé leur soutien à l’initiative, citant l’Italie qui s’est engagée à protéger ses ressortissants prenant part au voyage.

Événements tragiques récents renforçant la détermination

La flottille doit lever l’ancre ce mercredi 10 septembre à 16h depuis le port de Sidi Bou Saïd, en direction de Gaza après deux incidents marquants, qui ont eu lieu dans les eaux tunisiennes.

Dans la nuit du mardi 9 septembre, le bateau Alma, amarré au port de Sidi Bou Saïd, a été visé par un drone non identifié. Selon des activistes de la Global Sumud Flotilla, un engin incendiaire aurait été largué sur le pont du navire. Aucun blessé n’a été signalé, et aucun dégât structurel majeur n’a été constaté.

La veille, le lundi 8 septembre, le bateau Family, le plus imposant de la flottille, avait déjà subi un incendie à sa proue. Des témoins ont évoqué l’intervention d’un drone précédant l’incident, tandis que le ministère de l’Intérieur a attribué le début du feu à un départ accidentel, probablement causé par une cigarette.

La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a dénoncé cette série d’attaques en mer comme « la deuxième attaque contre la flottille, encore dans les eaux tunisiennes, en deux jours ».

L’activiste tunisien Wael Naouar a affirmé que ces attaques, loin de décourager les équipages, « renforcent la mobilisation et la détermination des équipages à poursuivre la route vers Gaza ».

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De Taybeh à Glasgow : Une bière palestinienne devenue symbole de résistance et de solidarité avec Gaza

10. September 2025 um 11:35

Alors que plus de 64 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023 sous les bombardements israéliens, l’actualité semble chaque jour rappeler l’ampleur d’un génocide que le monde peine à arrêter. Dans cette mer de douleur et de ruines, une nouvelle inattendue est venue briser, le temps d’un instant, le cycle de désespoir : une bière palestinienne produite en Cisjordanie a réussi à atteindre les rayons britanniques, rapporte Associated Press.

Résister malgré l’occupation

La brasserie Taybeh Brewing Co., fondée il y a 34 ans dans un petit village chrétien de Cisjordanie, est une anomalie vivante. Produire de la bière dans une société majoritairement musulmane, sous l’occupation militaire, au milieu des coupures d’eau, des restrictions et des attaques de colons, relève déjà du défi. Y maintenir une activité alors que la Cisjordanie est à son tour étouffée par raids, checkpoints et violences, tient de la résistance culturelle et économique.

« Si vous réussissez en Palestine, vous pouvez réussir partout », rappelle Madees Khoury, maître brasseuse et héritière de cette aventure familiale.

Un partenariat de solidarité

C’est en Écosse qu’un soutien décisif est né. La société Brewgooder a proposé une collaboration inédite : produire à Glasgow une lager méditerranéenne baptisée Sun & Stone, brassée avec des malts et houblons européens mais pensée pour porter la voix palestinienne.

  • 180 000 canettes ont été produites.
  • Elles sont distribuées par la chaîne Co-op dans 1 600 magasins du Royaume-Uni.
  • Aucun profit n’est retenu : les recettes seront reversées à des associations locales en Cisjordanie et au Disasters Emergency Committee, qui vient en aide aux victimes de Gaza et du Moyen-Orient.

« Ce n’est qu’une bière, mais elle porte un message d’humanité et de solidarité », souligne James Hughes, cofondateur de Brewgooder.

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L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste

10. September 2025 um 09:49

Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi 10 septembre 2025 à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé de nouvelles mesures contre Israël. Bruxelles prévoit de sanctionner certains ministres jugés extrémistes et de suspendre partiellement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, en ciblant en particulier les aspects commerciaux.

Des sanctions individuelles contre des responsables israéliens

La Commission européenne propose d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de plusieurs ministres israéliens qualifiés d’« extrémistes ». L’objectif affiché est de répondre aux politiques jugées contraires aux principes démocratiques et aux engagements internationaux d’Israël.

Suspension partielle de l’accord d’association UE–Israël

Bruxelles envisage également de suspendre partiellement l’accord d’association qui régit les relations politiques et commerciales entre l’UE et Israël. Cette suspension concernerait notamment les volets liés aux échanges commerciaux, cœur de la coopération économique bilatérale.

Fin du soutien bilatéral direct

Ursula von der Leyen a par ailleurs confirmé que la Commission européenne mettrait fin à son soutien bilatéral direct à Israël. Cette mesure vient s’ajouter à la réévaluation de la participation d’Israël à certains programmes européens.

La Commission avait précédemment suggéré de limiter l’accès d’Israël à « Horizon Europe », le principal programme européen de recherche et d’innovation. Faute d’un consensus entre les États membres, la proposition n’avait pas abouti. Désormais, l’exécutif européen entend agir dans les marges de ses compétences, sans attendre l’unanimité des Vingt-Sept.

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Israël cible le Hamas à Doha : Un tournant explosif pour la médiation qatarie

09. September 2025 um 21:00

Le 9 septembre 2025, l’aviation israélienne a bombardé Doha, visant des dirigeants du Hamas. C’est la première fois qu’un État médiateur du conflit israélo-palestinien est directement touché. L’attaque, qui a fait six morts selon le Hamas, a déclenché une onde de choc diplomatique dans tout le Golfe.

Mardi 9 septembre, plusieurs explosions ont secoué Doha peu avant 15 heures. D’épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel. Les Forces de défense israéliennes ont confirmé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne ciblant des membres de haut rang du Hamas.

Le Hamas a affirmé dans un communiqué que six personnes avaient été tuées, parmi lesquelles le fils de son négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef de son bureau, trois gardes du corps et un membre des forces de sécurité qataries. « Mais l’ennemi n’a pas réussi à atteindre les membres de la délégation chargée des négociations », a précisé le mouvement, ajoutant que la direction politique avait échappé à une tentative d’assassinat.

Selon un dirigeant du Hamas interrogé par Al Jazeera, la frappe a visé une réunion consacrée à une proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump.

Inquiétudes

Le gouvernement qatari a condamné une « attaque lâche » et une « violation flagrante du droit international », affirmant que la sécurité des citoyens et résidents du Qatar avait été directement menacée.

Doha a aussi démenti avoir été averti par Washington avant l’opération : « L’appel d’un responsable américain a eu lieu alors que les explosions étaient entendues à Doha », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Les monarchies voisines ont affiché leur solidarité. L’Arabie saoudite a dénoncé un « acte criminel », tandis qu’Abou Dhabi a parlé d’une « attaque traîtresse », malgré sa normalisation avec Israël. Ces réactions traduisent l’inquiétude partagée de voir la guerre s’étendre au cœur des monarchies du Golfe.

L’entité sioniste franchit une nouvelle étape

Depuis le 7 octobre 2023, le Qatar joue un rôle central de médiateur, à la demande de Washington, entre Israël et le Hamas, permettant deux cessez-le-feu temporaires assortis de libérations d’otages israéliens. Doha, riche émirat gazier, est à la fois allié stratégique des États-Unis et proche de mouvements islamistes, dont le Hamas, qu’il accueille en exil depuis de longues années.

Israël critique régulièrement ce double rôle et, avec cette frappe, franchit une étape : il étend désormais ses opérations au territoire d’un pays qui n’est pas un adversaire déclaré mais un intermédiaire. Pour le Qatar comme pour ses voisins, le message est clair : leur proximité avec les États-Unis ne les met pas à l’abri des répercussions directes du conflit.

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Trêve à Gaza : Israël silencieux, 60 000 réservistes rappelés

20. August 2025 um 09:39

Alors que le Hamas a annoncé avoir accepté une proposition de cessez-le-feu de 60 jours, Israël n’a toujours pas donné de réponse claire. En parallèle, l’armée prépare une nouvelle phase de l’offensive à Gaza, avec la mobilisation annoncée de 60 000 réservistes.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a résumé la situation en déclarant que “la balle est dans le camp d’Israël”. Le Caire tente de sauver une négociation fragile, mais Tel-Aviv ne manifeste aucun signe concret d’adhésion à un cessez-le-feu qui impliquerait de facto une remise en cause de la poursuite de la guerre.

Mais côté israélien, le silence prévaut. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est contenté de déclarer qu’il suivait “les rapports” sur la réponse du Hamas, évoquant une “pression atomique” sur son gouvernement. Dans sa coalition d’extrême droite, des voix estiment qu’il n’a aucun mandat pour accepter un compromis.

L’ombre de Gaza City

Plutôt qu’un retrait, Tel-Aviv semble préparer une escalade militaire. L’armée a confirmé le rappel de 60 000 réservistes pour participer à la prise de Gaza City et à l’occupation du nord de l’enclave. Cette décision souligne que l’option militaire demeure prioritaire, malgré les appels internationaux à la désescalade.

Pendant ce temps, le coût humain continue de s’alourdir : au moins 31 Palestiniens ont été tués depuis l’aube par des frappes israéliennes, dont huit civils venus chercher de l’aide alimentaire.

Sur la scène internationale, les réactions révèlent un fossé diplomatique :

  • En Australie, un ministre a rappelé que “la force ne se mesure pas au nombre de vies détruites”, dénonçant la spirale meurtrière.
  • En France, le président Emmanuel Macron a fustigé les accusations “abjectes et erronées” d’antisémitisme lancées par Netanyahu.
  • Aux États-Unis, en revanche, le président Donald Trump a apporté un soutien appuyé, saluant Netanyahu comme un “héros de guerre”, alors même que le dirigeant israélien est visé par un mandat de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre à Gaza.

Lire aussi : Hamas dit oui à la trêve : l’Égypte et le Qatar renvoient la décision à Israël

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La France exige la fin des frappes et la protection des journalistes à Gaza

12. August 2025 um 18:22

Le 12 août 2025, le porte-parole du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, est revenu sur la reconnaissance prochaine d’un futur État palestinien. Il a aussi réagi à deux événements majeurs liés au conflit à Gaza. La France a dénoncé la mort de cinq journalistes d’Al Jazeera, dont Anas al-Sharif, tués lors d’une frappe israélienne. Elle a également averti qu’une occupation militaire du nord de Gaza par Israël risquerait d’aggraver la situation.

Selon Paris, une telle opération mettrait en danger les civils palestiniens et les otages israéliens. Pour éviter cette escalade, le président français, Emmanuel Macron pousse à créer une mission internationale temporaire de stabilisation. Le Conseil de sécurité de l’ONU lui donnerait mandat, et des partenaires régionaux la dirigeraient. Cette mission viserait à protéger les populations, à stopper les combats et à préparer un futur État palestinien sous l’autorité de l’Autorité palestinienne.

Concernant l’attaque contre Al Jazeera, la France rappelle que plus de 200 journalistes ont perdu la vie à Gaza depuis le début du conflit. Elle insiste sur le fait que les reporters, comme tous les civils, bénéficient de la protection du droit international humanitaire. Ils ne doivent jamais devenir des cibles.

En conclusion, Paris demande à Israël de garantir un accès sûr et sans entrave aux médias étrangers. Selon elle, cette liberté est essentielle pour informer le monde sur la réalité du terrain.

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L’Egypte n’est pas contre le déploiement de forces internationales à Gaza

12. August 2025 um 08:05

Le Caire a réitéré, ce lundi, sa détermination à mettre fin à l’escalade à Gaza et à relancer un processus politique menant à la création d’un État palestinien. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ivoirien, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a insisté sur les priorités de son pays : « Un cessez-le-feu immédiat, l’acheminement de l’aide humanitaire, la libération des otages et des prisonniers, et la prévention de toute extension des opérations militaires et de l’occupation israélienne ».

Abdelatty a rappelé que l’Égypte ne verrait aucun obstacle au déploiement de forces internationales, à condition qu’une feuille de route claire soit établie pour garantir la concrétisation d’un État palestinien dans un délai déterminé.

Le chef de la diplomatie égyptienne a annoncé l’intention de son pays d’organiser, dès l’instauration d’un cessez-le-feu, une Conférence internationale pour la reconstruction de Gaza. Celle-ci viserait une relance rapide et durable de la bande côtière, tout en posant les bases d’un processus politique concret en faveur de la solution à deux États.

Acheminement d’une aide vitale malgré les obstacles

Le ministre a affirmé que l’Égypte n’avait jamais interrompu ses efforts, aussi bien sur le plan diplomatique que logistique, pour soutenir la population gazaouie. L’aide humanitaire transite quotidiennement par le poste-frontière de Rafah, ouvert en permanence côté égyptien, ainsi que par celui de Karam Abu Salem.

Cependant, Abdelatty a dénoncé les restrictions imposées par Israël à l’entrée de ces convois, compliquant l’acheminement des vivres, médicaments et fournitures essentielles. Face à cette situation, les forces armées égyptiennes procèdent également à des largages aériens afin de pallier les blocages et atténuer la crise humanitaire.

Ces déclarations interviennent alors que de nouveaux convois franchissent Rafah pour rejoindre Gaza, poursuivant un effort que Le Caire affirme vouloir maintenir « sans relâche » tant que la catastrophe humanitaire persiste.

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L’Allemagne suspend ses exportations d’armes vers Israël

08. August 2025 um 13:53

L’Allemagne a suspendu « jusqu’à nouvel ordre » toute exportation d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza. Cette mesure marque un tournant significatif dans la politique de Berlin envers Israël, et fait suite à l’annonce par le gouvernement israélien de son intention d’occuper totalement la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le chancelier Friedrich Merz a expliqué qu’il devient « de plus en plus difficile pour le gouvernement allemand de voir comment les objectifs de libération des otages et de cessez-le-feu peuvent être atteints » dans le contexte actuel. L’Allemagne, historiquement l’un des alliés les plus fidèles d’Israël et son deuxième plus grand fournisseur d’armes, exprime ainsi de sérieuses réserves sur la stratégie militaire israélienne.

Un soutien historique remis en question

Cette suspension intervient sous une pression croissante, tant internationale que nationale. L’Allemagne a longtemps justifié son soutien militaire à Israël en invoquant une « raison d’État » liée à son passé historique, notamment l’Holocauste. Cependant, la gravité de la catastrophe humanitaire à Gaza a provoqué une réévaluation profonde de cette posture, avec plusieurs voix, y compris au sein de la coalition gouvernementale allemande, demandant un réexamen de la politique d’exportation d’armes.

L’Allemagne est un fournisseur clé pour Israël, notamment avec la vente de systèmes de défense antimissile (comme le système Iron Dome), de véhicules blindés, ainsi que d’armes légères et de pièces détachées.

Dans sa déclaration, Berlin a exprimé sa « profonde préoccupation » face aux souffrances de la population civile à Gaza, insistant sur la responsabilité accrue de l’État hébreu dans l’approvisionnement humanitaire.

Cette décision fait suite à des années de débats et de contestations, notamment de la part d’ONG de défense des droits humains, et traduit une prise de conscience allemande des limites de son soutien inconditionnel face à une crise humanitaire jugée intenable.

Lire aussi: Netanyahu obtient le feu vert pour occuper Gaza-Ville : un nouvel acte du génocide en cours

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Netanyahu obtient le feu vert pour occuper Gaza-Ville : un nouvel acte du génocide en cours

08. August 2025 um 07:36

Le cabinet de sécurité israélien a validé jeudi soir, puis officialisé vendredi, le plan du Premier ministre Benyamin Netanyahou visant à l’occupation militaire totale de Gaza-Ville. Cette décision implique le déplacement forcé de dizaines de milliers de civils palestiniens déjà affamés, vers des camps précaires du centre de la bande de Gaza.

Présentée comme une « étape nécessaire » pour vaincre le Hamas, cette opération s’inscrit dans une stratégie plus vaste de nettoyage ethnique et de destruction systématique de la société palestinienne. Depuis des mois, Israël mène une guerre qui ne distingue plus cibles militaires et population civile, violant ainsi le droit international humanitaire.

Un bilan qui traduit une politique d’extermination

Depuis le 7 octobre 2023, plus de 62 600 Palestiniens ont été tués, selon les données officielles. Des estimations indépendantes évoquent plus de 80 000 morts si l’on inclut les disparus sous les décombres. Les enfants représentent une part écrasante des victimes, et la famine – conséquence directe du blocus israélien – a déjà coûté la vie à près de 200 personnes.

Les infrastructures civiles sont méthodiquement détruites : hôpitaux, écoles, réseaux d’eau et d’électricité. Les organisations humanitaires parlent d’une famine fabriquée servant d’arme de guerre, et de la plus grave catastrophe humanitaire de ce siècle.

Les “cinq conditions” : un manifeste colonial

Pour mettre fin au conflit, le gouvernement israélien impose cinq conditions : désarmement complet du Hamas, libération des otages, démilitarisation de Gaza, contrôle sécuritaire permanent par Israël, et création d’une administration “alternative” excluant à la fois le Hamas et l’Autorité palestinienne.

Ce plan n’est rien d’autre que la feuille de route d’une occupation coloniale à long terme, sans horizon politique pour les Palestiniens et avec l’objectif implicite de briser toute possibilité d’autodétermination.

Vives critiques en Israël et à l’étranger

Même à Tel-Aviv, la contestation monte. Yair Lapid, chef de l’opposition, dénonce “un désastre qui en engendrera d’autres”, accusant Netanyahou de céder aux extrémistes de son gouvernement.

À l’étranger, les condamnations sont sans équivoque. Des responsables palestiniens qualifient la décision de “crime de guerre” et de “génocide”. La diplomatie australienne avertit que cette voie “ne fera qu’aggraver la catastrophe humanitaire” et rappelle que la seule solution viable reste la coexistence de deux États.

Les analystes militaires rappellent que l’occupation passée de Gaza (1967-2005) avait déjà échoué, confrontant Israël à une résistance constante. La stratégie actuelle risque de créer un cycle infini de violences, alimenté par des générations de Palestiniens privés de terre, de droits et de futur.

Lire aussi: Gaza : Les enfants meurent, et le monde largue sa conscience en parachute

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Netanyahu veut prendre le contrôle total de Gaza

08. August 2025 um 07:20

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, jeudi 7 août, qu’Israël entend « prendre le contrôle de toute la bande de Gaza ». Dans un entretien à Fox News, il a précisé que cette prise de contrôle serait avant tout militaire, sans intention de gouverner directement le territoire.

L’objectif affiché : instaurer une zone sécurisée avant de confier l’administration à des « forces arabes » civiles, non affiliées ni au Hamas ni à l’Autorité palestinienne.

Quelques heures après cette déclaration, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan opérationnel visant, dans un premier temps, la prise de contrôle de la ville de Gaza. Cette première étape inclut la distribution d’aide humanitaire aux civils déplacés, hors des zones de combat.

Le plan adopté fixe cinq objectifs pour « conclure la guerre » :

  1. Éliminer les capacités militaires du Hamas.
  2. Libérer tous les otages, vivants ou morts.
  3. Démilitariser la bande de Gaza.
  4. Assurer un contrôle sécuritaire israélien.
  5. Mettre en place une administration civile alternative.

L’annonce a immédiatement suscité une vague de critiques. Des familles d’otages, des ONG et plusieurs responsables militaires, dont le chef d’état-major Eyal Zamir, ont mis en garde contre les risques : aggravation de la crise humanitaire, dangers pour les otages, et isolement diplomatique accru.

Le Hamas a qualifié cette décision de « coup » servant les intérêts personnels de Netanyahu, accusé de sacrifier les otages. Plusieurs États arabes, dont la Jordanie, ont rejeté toute administration de Gaza imposée de l’extérieur, affirmant que seul un pouvoir palestinien issu des habitants du territoire pourrait être légitime.

Cette escalade politique et militaire, dans un contexte déjà explosif, pourrait marquer un tournant décisif dans le conflit, tout en ouvrant un nouveau front diplomatique pour Israël.

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Gaza : Netanyahu prêt à ordonner l’occupation totale, malgré la pression mondiale

05. August 2025 um 09:46

Alors que la communauté internationale multiplie les appels à une désescalade, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a choisi la fuite en avant : l’occupation totale de Gaza. Selon plusieurs médias israéliens, dont Channel 12 et i24NEWS, le gouvernement israélien s’apprête à étendre ses opérations militaires à l’ensemble du territoire palestinien assiégé, y compris dans les zones où sont détenus des otages.

Ce choix d’une brutalité assumée, annoncé à la veille d’une réunion du cabinet de guerre, témoigne d’un exécutif désespérément enfermé dans une logique de force, alors même que la solution politique semble à portée de main.

Un état-major israélien divisé et inquiet

Mais la décision de Netanyahu ne fait pas l’unanimité, y compris au sein de son propre appareil militaire. Selon la radio militaire israélienne, le chef d’état-major, Eyal Zamir, aurait exprimé en privé sa frustration face au “manque de clarté stratégique” du gouvernement. Plusieurs hauts gradés craignent un enlisement dans une guerre d’usure, sans objectif politique défini, et mettant en péril la vie des 20 otages encore en vie.

« Des opérations auront lieu même dans les zones où sont détenus les otages. Si le chef d’état-major n’est pas d’accord, il devra démissionner », a lâché froidement un porte-parole de Netanyahu.

Un front diplomatique en mouvement

Alors que Tel-Aviv menace d’avancer encore plus loin dans sa logique de destruction, une alternative diplomatique prend forme. Mardi 5 août, la France, l’Arabie saoudite, le Qatar et l’Égypte ont rendu publique une déclaration commune appelant à une solution à deux États et à la remise des armes par le Hamas à l’Autorité nationale palestinienne.

Fait notable : malgré son rejet traditionnel de cette option, le Hamas a, selon Reuters, fait savoir par la voix de trois de ses dirigeants qu’il serait prêt à céder le pouvoir à Gaza à un organe de gouvernance “non partisan”, à condition qu’il soit accepté par les Palestiniens eux-mêmes.

Ce glissement politique, certes fragile, montre que des leviers de transition existentmais sans condition de reddition, ni imposition externe. Pour les pays arabes c’est un appel à renouer avec une diplomatie courageuse, ancrée dans la justice et le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

Gaza, terrain d’expérimentation de la cruauté

Sur le terrain, le bilan humain s’alourdit chaque jour. Lundi encore, au moins 74 Palestiniens ont été tués par les frappes israéliennes, dont 36 personnes en file pour recevoir de l’aide humanitaire. Le système de santé est à genoux, les infrastructures sont détruites, la famine guette des centaines de milliers de civils.

Ce n’est plus une guerre : c’est un effondrement humanitaire organisé, une tentative de dépeuplement forcé, que même certains alliés traditionnels d’Israël commencent à dénoncer à demi-mot.

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« Créez votre État palestinien à Paris ou Londres » : La tirade choc du président de la Knesset à l’ONU

Lors d’un discours à Genève, Amir Ohana a vivement attaqué les pays européens favorables à la création d’un État palestinien, allant jusqu’à leur suggérer de « l’installer chez eux ».

Prenant la parole à la conférence internationale des présidents de parlements, organisée au siège de l’ONU à Genève, le président de la Knesset, Amir Ohana, a tenu des propos polémiques visant les pays européens ayant annoncé leur intention de reconnaître un État palestinien.

« Installez un Etat palestinien en Europe »

Il a assimilé cette reconnaissance à une « récompense pour le Hamas », accusant ces États de contribuer à l’instabilité et à l’effusion de sang.

Dans un ton sarcastique, il a déclaré : « Si vous voulez créer ce que vous appelez un État palestinien, installez-le à Londres, à Paris, dans vos pays, qui ressemblent de plus en plus au Moyen-Orient. »

Les propos d’Amir Ohana ont suscité l’indignation : les délégations de l’Iran, de la Palestine et du Yémen ont quitté la salle en signe de protestation avant même le début de son intervention.

La France, le Royaume-Uni et le Canada visés

Plusieurs pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada, ont récemment annoncé leur intention de reconnaître officiellement un État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre 2025.

Ces annonces s’inscrivent dans un mouvement diplomatique croissant en faveur de la solution à deux États.

🚨⚡رئيس الكنيست الإسرائيلي أوحانا من على منصة الأمم المتحدة. يقول: "إذا أردتم دولة فلسطينية، فأقيموها في لندن وباريس"#ديوان #إسرائيل #فلسطين pic.twitter.com/JWGKdKqr7N

— ديوان (@DiwanDaily) July 30, 2025

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Gaza : Les camions d’aide humanitaire pillés avec la complicité de l’entité sioniste

Alors que la famine s’intensifie dans la bande de Gaza, les rares convois d’aide autorisés à entrer auraient été détournés par des groupes affiliés à l’occupation sioniste. L’ONU, impuissante, appelle à une aide massive et sans entrave.

Pillage organisé des camions d’aide

À Gaza, 87 camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer au cours des deux derniers jours, mais la majorité d’entre eux auraient été pillés et détournés, selon un communiqué du Comité d’urgence de Gaza publié mardi 29 juillet 2025.

Le comité accuse des groupes armés affiliés à l’occupation sioniste, opérant depuis l’intérieur de Gaza, d’avoir agi avec la complicité directe et planifiée du régime d’occupation.

Selon cette instance, ces détournements rendent l’aide inefficace et maintiennent une situation de famine extrême dans plusieurs zones de l’enclave, où des femmes et des enfants continuent de mourir chaque jour. Le comité appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.

L’ONU tire la sonnette d’alarme

Dans un appel conjoint lancé le même jour, les agences des Nations unies – PAM, FAO et Unicef – ont averti qu’une famine généralisée est imminente à Gaza.

« Nous devons inonder Gaza d’aide alimentaire massive et quotidienne, sans entrave », a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM). Elle a évoqué une crise comparable à l’Éthiopie ou au Biafra au XXe siècle, soulignant qu’aucune situation humanitaire contemporaine ne s’en rapproche.

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a de son côté rapporté que plus de 20 000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet. Au moins 16 enfants de moins de cinq ans sont morts en martyrs depuis le 17 juillet, selon des hôpitaux locaux.

Blocus total et famine organisée

Depuis le 2 mars 2025, tous les points de passage vers Gaza sont fermés par l’armée d’occupation, empêchant l’entrée régulière de nourriture, médicaments et produits de première nécessité.

Le nombre de camions humanitaires autorisés reste très inférieur aux besoins : l’ONU estime qu’il faudrait 500 à 600 camions par jour pour répondre aux besoins vitaux des plus de deux millions d’habitants.

Le PAM souligne que les parachutages ne suffiront pas à inverser cette catastrophe. Seul un cessez-le-feu complet pourrait permettre un acheminement structuré de l’aide dans toutes les régions de Gaza.

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Arraisonnement du navire Handala : mobilisation pour la libération de Hatem Laâouini

Un militant tunisien retenu par Israël après l’interception du navire Handala suscite l’indignation de la société civile. Refusant le rapatriement, Hatem Laâouini devient le symbole d’une résistance solidaire envers Gaza.

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a appelé dimanche 27 juillet 2025 les autorités tunisiennes à une « intervention immédiate et sérieuse » pour garantir la sécurité du citoyen tunisien Hatem Laâouini, arrêté par les forces israéliennes après l’arraisonnement du navire Handala.

21 militants civils enlevés

Ce bateau transportait 21 militants civils, politiques et syndicaux de divers pays, dans le cadre d’une mission humanitaire visant à briser le blocus de Gaza. Il a été intercepté par l’armée israélienne, qui a procédé à l’enlèvement de tous les passagers.

Selon Wael Naouar, représentant de la Coordination de l’action commune pour la Palestine, Laâouini a catégoriquement refusé de signer un ordre de « rapatriement volontaire » ou le procès-verbal l’accusant de franchissement illégal des frontières israéliennes. Il pourrait, avec d’autres militants, être présenté devant un tribunal avant expulsion.

Mobilisation nationale

Le FTDES a condamné un « nouveau crime de l’entité sioniste » et a tenu l’occupant israélien pour entièrement responsable de l’intégrité physique des militants détenus. Le Forum a également salué l’engagement de Laâouini, qualifiant son action d’exemple de résistance civile face aux crimes de guerre perpétrés à Gaza.

Parallèlement, Wael Naouar a appelé à une mobilisation nationale, encourageant les citoyens tunisiens à rejoindre le sit-in entamé samedi soir devant l’ambassade des États-Unis à Tunis. Les revendications incluent la libération des détenus, la rupture des relations diplomatiques et sécuritaires avec les États-Unis, ainsi que la fin immédiate de la guerre à Gaza.

Briser le blocus de Gaza

Le navire Handala s’inscrit dans une longue série d’initiatives internationales visant à briser le blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza. Ces missions, souvent pacifiques et humanitaires, se heurtent régulièrement à des interventions militaires, considérées par leurs initiateurs comme des actes de piraterie.

La participation de Hatem Laâouini, militant tunisien engagé dans la cause palestinienne, a ravivé l’attention nationale sur la situation à Gaza et sur les formes de solidarité possibles.

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Gaza : L’Australie accuse l’entité sioniste de violer le droit international

Le Premier ministre australien a condamné ce dimanche les blocages de l’aide humanitaire à Gaza, y voyant une violation flagrante du droit international. Pendant ce temps, 13 Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués par des tirs de l’occupation alors qu’ils attendaient l’aide alimentaire.

Anthony Albanese, Premier ministre australien, a dénoncé dimanche, dans une interview accordée à ABC News, les entraves imposées à l’acheminement de l’aide à Gaza par l’entité sioniste. Il a qualifié ces actes de violations claires du droit international.

13 Palestiniens, dont deux enfants tués

« Il est tout à fait clair que le fait d’empêcher la livraison de nourriture constitue une violation du droit international, de la moralité et de l’humanité décente », a-t-il déclaré. Vendredi déjà, il avait alerté sur une situation qui « a dépassé les pires craintes du monde », rappelant que des enfants meurent de faim à Gaza.

Sur le terrain, au moins 13 Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués dimanche par des tirs sionistes alors qu’ils attendaient de l’aide dans différentes zones de la bande de Gaza, selon l’agence palestinienne Wafa. Six d’entre eux ont péri près d’un centre de distribution à Khan Younès, six autres au nord de Rafah, et un autre au centre de la bande.

Anthony Albanese rejette toute tentative de déplacement forcé

Dans son appel à l’entité sioniste, le Premier ministre australien a exhorté Tel-Aviv à respecter le droit international et à permettre aux Nations unies et aux ONG d’agir sans entrave. Il a également rejeté toute tentative de déplacement forcé et permanent de la population palestinienne.

Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza subit une agression qualifiée de génocidaire par de nombreuses ONG. Selon le ministère palestinien de la Santé, 59.821 Palestiniens sont tombés en martyrs, majoritairement des femmes et des enfants, et 144.851 ont été blessés. Le nombre réel de victimes pourrait être plus élevé, de nombreux corps étant encore sous les décombres ou dans les rues.

Parmi ces victimes, 1.132 Palestiniens ont été tués et 7.521 blessés alors qu’ils attendaient une aide humanitaire, selon les autorités sanitaires.

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Gaza : 53 Palestiniens tués en 24 heures sous les frappes sionistes

L’armée israélienne a intensifié ses frappes et tirs sur la bande de Gaza, faisant au moins 53 morts palestiniens en une seule journée, dont des enfants, selon l’agence Wafa. Les attaques ont visé civils, déplacés et zones résidentielles dans différentes régions de l’enclave.

Selon les informations diffusées par l’agence de presse officielle Wafa jeudi 24 juillet, les forces d’occupation israéliennes ont tué 53 Palestiniens mercredi dans plusieurs régions de Gaza.

A Beit Lahia, cinq civils ont été tués par un tir d’artillerie alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. A Nuseirat huit Palestiniens ont trouvé la mort dans une frappe visant un rassemblement de civils dans la rue Al-Ishrin. A Al-Mawasi, une frappe sur une tente de déplacés a fait un mort et plus de dix blessés. A Tel Al-Hawa, une frappe a tué sept civils, dont cinq enfants. A Al-Shati, une fillette a été tuée et 11 autres personnes blessées, en majorité des enfants, dans un parc abritant des déplacés. A Deir al-Balah, les corps de 12 personnes ont été retrouvés après le repli de l’armée israélienne. A Rafah, deux civils ont été tués alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. A Bani Suheila, à l’est de Khan Younès, deux frappes ont tué quatre civils.

Des ambulances ont aussi été ciblées : un secouriste a été grièvement blessé par un drone à Gaza-Nord. Les tirs et bombardements ont touché également Al-Tuffah, Al-Zeitoun, Al-Daraj, Al-Zawaida et Al-Bureij, tuant ou blessant de nombreuses personnes.

Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est le théâtre d’une guerre que de nombreux observateurs qualifient d’extermination. Selon les autorités locales de Gaza, cette offensive a fait plus de 202 000 martyrs et blessés, dont une majorité de femmes et d’enfants, ainsi que plus de 9 000 disparus. La famine, due au blocus et aux restrictions imposées, a également causé de nombreuses morts.

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Gaza : 111 ONG alertent sur une famine de masse orchestrée, Paris hausse le ton

Alors que la situation humanitaire atteint un point de non-retour dans la bande de Gaza, plus d’une centaine d’organisations appellent à une action internationale urgente. La France, par la voix du Quai d’Orsay, condamne la poursuite des opérations israéliennes et exige la levée immédiate des restrictions à l’acheminement de l’aide.

Dans une déclaration commune publiée ce mercredi 23 juillet 2025, 111 ONG internationales, dont Médecins sans frontières, Amnesty International, Caritas et Médecins du monde, tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza. Elles dénoncent une « famine de masse » provoquée par le blocus total imposé par Israël depuis plusieurs mois, qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

Paris condamne l’extension de l’offensive israélienne

Les signataires réclament un cessez-le-feu immédiat, l’ouverture de tous les points de passage, et la fin du contrôle militaire israélien sur l’aide humanitaire, accusé d’avoir causé la mort de plus d’un millier de civils cherchant à se ravitailler.

Dans le même temps, la France a réagi officiellement, par un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle condamne fermement l’extension de l’offensive israélienne au centre de Gaza, en particulier dans la région de Deir el-Balah, qui a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils et l’entrave au travail des agences de l’ONU et des ONG.

Un système critiqué par les Nations unies

« Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », alertent les ONG dans leur déclaration. Elles affirment que leurs réserves sont épuisées et que leurs employés sont eux-mêmes en danger de mort. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a d’ailleurs confirmé que ses stocks sont vides et que certains de ses agents sont affamés.

Les organisations pointent du doigt la responsabilité directe du gouvernement israélien, accusé d’avoir sciemment instauré le chaos, la famine et la mort à Gaza, en maintenant un blocus total et en instaurant un système d’aide militarisé via la Fondation humanitaire de Gaza (FHG), soutenue par les États-Unis. Ce système est vivement critiqué par les Nations unies, en raison de son manque d’impartialité et des violences qu’il génère.

Le ministère français des Affaires étrangères rejoint ce constat alarmant et demande la levée immédiate de toutes les restrictions, conformément aux mesures conservatoires imposées par la Cour internationale de Justice. Il condamne les tirs israéliens sur des Palestiniens en quête de nourriture, qui ont fait plus de mille morts en deux mois selon l’ONU.

Une crise humanitaire sans précédent

Depuis octobre 2023, Israël mène une offensive militaire à grande échelle contre la bande de Gaza, en réponse aux attaques du Hamas. Mais cette guerre prolongée, associée à un blocus quasi total, a plongé l’enclave palestinienne dans une crise humanitaire sans précédent.

Les ONG accusent Israël d’entraver volontairement l’acheminement de l’aide, malgré les injonctions répétées de la communauté internationale. De nombreuses associations, comme l’UNRWA, se plaignent de ne plus pouvoir travailler dans les zones sinistrées en raison des bombardements et du harcèlement administratif.

L’accès à une aide humanitaire massive, indépendante et continue devient une urgence vitale, alors que des millions de civils palestiniens font désormais face à une triple menace : les bombes, la faim et la soif.

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A Carthage, Kaïs Saïed dénonce les massacres à Gaza devant le conseiller de Donald Trump

Le président tunisien a reçu Massad Boulos, conseiller du président américain, pour un échange sur les dossiers régionaux brûlants

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mardi 22 juillet 2025 au palais de Carthage, Massad Boulos, conseiller principal du président américain pour les affaires arabes, du Moyen-Orient et d’Afrique.

Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs questions d’actualité, au premier rang desquelles les crimes commis contre le peuple palestinien, mais aussi les menaces liées au terrorisme sous toutes ses formes, ainsi que la situation dans l’ensemble de la région arabe.

Des images insoutenables montrées au conseiller US

Lors de cette rencontre avec le conseiller du président américain, Kaïs Saïed a vivement dénoncé les crimes commis contre les Palestiniens. Le chef de l’État tunisien a montré à son interlocuteur des photos bouleversantes d’enfants palestiniens affamés ou agonisants, dénonçant des scènes insoutenables au XXIe siècle.

Il a qualifié ces actes de crimes contre l’humanité et critiqué l’inaction de la communauté internationale, dont la légitimité, selon lui, se désagrège. Le président a condamné la politique d’extermination et de colonisation en Palestine, réaffirmant que tout le territoire palestinien revient légitimement à son peuple, avec Al Qods occupé comme capitale d’un futur État indépendant.

La Tunisie œuvre à étendre ses partenariats stratégiques

Le chef de l’État a réaffirmé, à cette occasion, son attachement au principe de souveraineté nationale et au droit des peuples à décider librement de leur destin, en soulignant que les crises internes au sein des pays arabes doivent être réglées par leurs peuples eux-mêmes, sans intervention étrangère, quel qu’en soit le prétexte.

Kaïs Saïed a également indiqué que la Tunisie œuvre à étendre ses partenariats stratégiques dans une logique d’équilibre et de défense des intérêts nationaux, répondant ainsi aux aspirations du peuple tunisien.

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