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Heute — 28. März 2025Haupt-Feeds

La fin du droit international?

28. März 2025 um 11:52

Gaza symbolise une période où plus que jamais, depuis la fin de la guerre froide, la violence et la loi de la jungle (celle du plus fort), étouffe la voix d’un droit international devenu inaudible. Dans un monde qui renoue dangereusement avec la pure logique de puissance, la rationalité juridique est pourtant plus légitime et nécessaire que jamais.

La duplicité de l’Occident dès lors qu’il s’agit de respect du droit international par Israël sape l’édifice qu’il a lui-même forgé à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le cimetière du droit international que représente Gaza marque la fin d’un monde qui a conçu l’idée suivant laquelle la vie internationale devait être régie par des règles et principes.

Un paradoxe international

D’un côté, il existe un droit des relations internationales. Celui-ci est à la base de l’ordre international libéral établi à la fin de la Seconde Guerre mondiale et formalisé par la Charte des Nations unies. Les « principes de justice et du droit international » relèvent des buts de l’ONU (art. 1er).

Les acteurs internationaux sont saisis par le droit, leur comportement est de plus en plus « enserré » par un ensemble de normes juridiques internationales qui présentent un caractère prescriptif, prohibitif ou permissif. Un phénomène constitutif d’une juridicisation des relations internationales, avec l’inflation et la diversification (formelle et matérielle) des règles juridiques internationales.

Ces normes juridiques relèvent d’un droit spécifique : le « droit international public », sorte de langage commun indispensable, de technique instrumentale au service des Etats et de tous les acteurs de la société internationale. Celui-ci contribue à la prévisibilité et à la pacification des rapports internationaux.

La « légalité internationale » applicable dans divers domaines d’activité est largement respectée par les acteurs des secteurs concernés. Un droit international dont le champ, précisément, ne cesse de se développer et de se diversifier. Il s’est « universalisé », en ce sens où il s’est étendu à de nouveaux sujets et à de nouvelles matières.

De l’autre, le droit international ressemble à des règles fictives. Officiellement, les relations internationales sont encadrées par des règles, des principes, des institutions du droit international. Or, en pratique, les relations internationales échappent, de fait, au cadre prescrit par ce droit international. Il y a un décalage entre ce cadre juridique et la réalité de relations internationales, celle du jeu des puissances et du rapport de force.

Cette perception résulte notamment de l’absence d’« Etat mondial » doté d’un « législateur international centralisé » et d’autorités juridictionnelles et policières centrales, qui permettraient de faire respecter le droit international et de l’imposer au jeu des puissances et aux intérêts nationaux.

Résultat, certaines séquences donnent l’impression d’une scène internationale dont les acteurs se comportent comme les cowboys des westerns américains, sans foi ni loi…

La violence internationale contre le droit international

L’ordre international moderne né à la fin de la Seconde Guerre mondiale a été forgé sur des principes animés par un esprit libéral et consacrés par le système onusien, en général, et par la Charte des Nations unies, en particulier : respect du droit international, égalité souveraine des États, respect des droits de l’Homme universels, libre-échange. Or précisément, nous sommes entrés dans un monde marqué à la fois par :

  • l’absence de puissance hégémonique capable, seule, d’imposer un ordre;
  • la contestation de l’ordre international issu de l’après-Seconde Guerre mondiale et de la fin de la Guerre froide;
  • une redistribution de la puissance (en faveur de puissances du Sud) qui consacre un bouleversement des équilibres mondiaux et un décentrement des relations internationales;
  • une mondialisation synonyme d’accélération du temps, de rétractation de l’espace et de connexion aiguë entre les faits/acteurs internes et externes.

Un tel environnement global nourrit l’imprévisibilité, l’instabilité et l’incertitude caractéristiques d’un ordre mondial chaotique, en phase de transition, où la loi de la jungle prévaut sur la loi internationale. Le rapport de force prime sur le respect de la règle de droit. En témoigne l’insidieuse désuétude du droit de la guerre et le principe de non-recours à la force (l’un des fondements de la Charte des Nations unies), en particulier.

Notre propre siècle est confronté à une reprise de la course aux armements et à une persistance de foyers de tension/conflits (en dépit de l’interdiction du recours à la force inscrite dans l’article 2, § 4 de la Charte des Nations unies). La Commission de crimes internationaux et la violation de principes fondamentaux de la Charte des Nations unies semblent comme se normaliser…

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Gestern — 27. März 2025Haupt-Feeds

ONU : Le Conseil des droits de l’homme condamne les violations en Palestine et sur le Golan

Von: walid
27. März 2025 um 08:02
ONU : Le Conseil des droits de l’homme condamne les violations en Palestine et sur le Golan

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a condamné, mercredi, les graves violations commises par l’entité sioniste dans les territoires palestiniens occupés et sur le plateau du Golan. Il a souligné les répercussions de ces actes au regard du droit international et réitéré son rejet des crimes en cours contre les Palestiniens, ainsi […]

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Tunisie : Nabil Ammar devient le nouveau Représentant permanent auprès de l’ONU

26. März 2025 um 12:18

Le président de la République Kais Saied a remis mardi, au Palais de Carthage, à l’ancien ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar, les lettres l’accréditant en tant que Représentant permanent de la République tunisienne auprès de l’Organisation des Nations unies, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des tunisiens à l’étranger.

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Kaïs Saïed nomme Nabil Ammar Représentant permanent de la Tunisie à l’ONU

25. März 2025 um 23:05

Le président de la République, Kaïs Saïed, a officiellement remis ses Lettres de Créance à Nabil Ammar, le nommant Représentant permanent de la République tunisienne auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York.

Cette cérémonie s’est déroulée dans l’après-midi du 25 mars 2025 au palais de Carthage.

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Nabil Ammar représentant permanent de la Tunisie à l’Onu

Von: Yusra NY
25. März 2025 um 23:19

Le président de la République Kaïs Saïed a remis les lettres de créance de Nabil Ammar en tant que représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York.

La cérémonie de remise des lettres d’accréditation s’est déroulée au Palais de Carthage ce mardi 25 mars 2025, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Rappelons que Nabil Ammar, avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de février 2023 à août 2024

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Nafti reçoit la cheffe de la Mission d’appui de l’ONU en Libye

25. März 2025 um 08:58
La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Libye et cheffe de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Hanna Serwaa Tetteh, a salué les positions « équilibrées et constructives » de la Tunisie sur la situation en Libye. Elle s’est félicitée de son rôle dans le soutien au dialogue, au […]

Nafti reçoit la cheffe de la Mission d’appui de l’ONU en Libye

24. März 2025 um 16:21

La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Libye et cheffe de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Hanna Serwaa Tetteh, a salué la position « équilibrée et constructive » de la Tunisie sur la situation en Libye.

Elle s’est félicitée du rôle de la Tunisie dans le soutien au dialogue, au consensus et aux efforts de réconciliation entre les frères libyens.

Reçue lundi 24 mars 2025 par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la responsable onusienne a présenté le plan d’action de la Mission d’appui des Nations unies en Libye, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.

Elle a, dans ce contexte, dit apprécier le soutien continu de la Tunisie à la médiation de l’ONU en Libye ainsi que son rôle dans la facilitation de cette mission.

De son côté, Mohamed Ali Nafti a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à poursuivre son soutien aux efforts des Nations unies en Libye et à la mission onusienne, ainsi que sa disposition à contribuer au dialogue, au consensus et aux efforts de réconciliation, en vue d’atteindre une solution politique durable entre les Libyens.

L’objectif étant de permettre à ce pays frère de retrouver sa sécurité et sa stabilité, et de renforcer les liens de paix et de développement dans la région.

A rappeler que le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a nommé, en janvier dernier, la diplomate ghanéenne Hanna Serwaa Tetteh en tant que représentante spéciale pour la Libye et cheffe de la Mission d’Appui des Nations Unies en Libye (MANUL).

Tetteh succède à Abdoulaye Bathily, qui a occupé ce poste jusqu’en mai 2024.

Avec TAP

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L’ONU dénonce une vague d’arrestations arbitraires en Libye

23. März 2025 um 16:12

La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a exprimé  son alarme face à la vague d’arrestations et de détentions arbitraires menées à travers le pays par des acteurs des forces de l’ordre et de sécurité. Ces derniers exploitent leurs pouvoirs pour cibler des individus en raison de leurs affiliations politiques présumées, réduire au silence les dissidents perçus et saper l’indépendance judiciaire. Ces pratiques illégales alimentent un climat de peur, restreignent l’espace civique et érodent l’état de droit. Telle est l’annonce de son communiqué. 

Les professionnels du droit et les membres du pouvoir judiciaire sont particulièrement touchés par des violences et des arrestations arbitraires. L’arrestation violente du juge Ali Al Shareef à Tripoli le 10 mars, ainsi que la détention continue de l’avocat Mounir Al-Orfi à Benghazi depuis le 12 mars et des procureurs militaires Mansour Da’aoub et Mohammed al-Mabrouk al-Kar depuis 2022 à Tripoli, mettent en lumière les menaces croissantes contre les acteurs de la justice et compromettent leur indépendance.

 

La MANUL s’inquiète également de l’utilisation croissante de « confessions » vidéo, où des individus sont détenus et contraints de « confesser » des crimes présumés dans des vidéos diffusées en ligne. Ces vidéos servent à intimider et humilier les personnes ciblées. La Mission insiste pour que de telles « preuves » soient déclarées inadmissibles et que les responsables soient tenus de rendre des comptes.

La détention arbitraire et son instrumentalisation ne font qu’étouffer l’espace civique, créer un climat de peur et d’intimidation, et doivent être activement découragées. Elles sapent l’environnement nécessaire à la transition démocratique en Libye et affaiblissent la confiance des Libyens envers les forces de l’ordre et les entités sécuritaires, qui devraient protéger et promouvoir les droits de tous les citoyens plutôt que de les compromettre.

 

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Tunisie: lancement d’un e-shop pour les produits des femmes rurales

07. März 2025 um 12:17

 

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, en collaboration avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées et avec le soutien d’ONU Femmes Tunisie, a organisé une conférence internationale à l’Académie diplomatique internationale de Tunis sur le thème “L’inclusion économique de la femme dans le milieu rural: marketing, défis et opportunités”. Cet événement a réuni des représentants des ministères concernés, des agences onusiennes ainsi que des experts économiques et sociaux, mettant en lumière le rôle essentiel des femmes rurales dans le développement économique et la réduction de la pauvreté. Les discussions ont souligné la nécessité de mettre en place des stratégies efficaces pour renforcer leur accès aux ressources, aux marchés et aux outils numériques. La ministre Asma Jebri a annoncé, dans ce cadre, le lancement d’une plateforme numérique, un e-shop destiné à promouvoir et commercialiser les produits des femmes entrepreneures dans les régions, s’inscrivant ainsi dans la continuité des programmes du ministère tels que “Raidet”, qui a déjà soutenu plus de 5 800 femmes entrepreneures, et “Samida”, qui accompagne les femmes victimes de violences à travers la formation et le financement de projets.

L’accent a également été mis sur les réformes législatives mises en place pour soutenir l’autonomisation économique des femmes rurales et améliorer leur protection sociale. Parmi ces réformes figure le décret n°15 de 2022 relatif à l’économie sociale et solidaire, qui encourage l’entrepreneuriat féminin, ainsi que le décret n°4 de 2024 portant sur la protection sociale des travailleuses agricoles. Ce dernier vise à garantir un accès élargi à la couverture sociale pour cette catégorie souvent marginalisée. En parallèle, les participantes ont souligné les nombreux défis entravant l’intégration économique des femmes rurales, notamment les coûts élevés du marketing, la faible maîtrise des outils numériques et la difficulté d’accès aux plateformes de commerce électronique locales et internationales, ce qui limite leur visibilité et leurs opportunités de croissance.

Pour pallier ces obstacles, la conférence a abouti à plusieurs recommandations concrètes, notamment le lancement d’un plan national de facilitation de l’accès des femmes rurales aux marchés et la mise en place d’une plateforme numérique spécialisée pour promouvoir leurs produits sur les marchés locaux et internationaux. Les discussions ont mis en avant l’importance du marketing digital comme levier essentiel pour renforcer la compétitivité des entrepreneures rurales et ont souligné la nécessité de leur fournir des formations adaptées pour exploiter les opportunités offertes par le commerce en ligne. Ces mesures s’inscrivent dans une approche plus globale visant à assurer une inclusion économique durable et efficace des femmes rurales, en renforçant leur autonomie financière et leur contribution au développement local.

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