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Rana Taha et l’ARP : vers un développement durable, inclusif et axé sur le capital humain

23. Oktober 2025 um 17:39

La coordinatrice résidente de l’Organisation des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a déclaré, jeudi, lors de sa rencontre avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, que les institutions de l’organisation continueront à soutenir la Tunisie et à promouvoir les projets communs avec le pays, indique un communiqué publié par l’ARP sur sa page Facebook.

La responsable onusienne a mis en avant l’ampleur de la coopération et la concrétisation des programmes prévus, soulignant la détermination à la poursuivre dans le cadre de l’engagement des organisations onusiennes à soutenir la Tunisie dans son processus de développement, conformément aux programmes de travail et aux priorités nationales.

Elle montré la volonté d’inciter les partenaires et tous les pays donateurs à concrétiser ces objectifs.

Elle a, dans ce contexte, indiqué que la stratégie d’action jusqu’à l’année 2030 repose sur trois axes fondamentaux. Le premier concerne l’investissement dans le capital humain à travers des programmes liés notamment à l’éducation, à l’enseignement et à la santé.

Le deuxième concerne l’économie inclusive à travers l’ouverture des horizons et la création d’opportunités pour toutes les parties, a-t-elle indiqué, soulignant  l’importance de la justice sociale et saluant l’expérience de la Tunisie qu’elle a considérée comme pionnière dans ce domaine.

Quant au troisième axe, il concerne les changements climatiques et leurs impacts, mettant en avant l’importance d’instaurer une nouvelle vision pour le développement, basée sur la prise de conscience de tous les dangers environnementaux afin de protéger la société.

Rana Taha s’est aussi penchée sur la coordination dans le domaine de l’action parlementaire dont « les institutions de l’Organisation des Nations Unies accordent une grande importance », soulignant les progrès accomplis à cet égard et la nécessité de s’appuyer sur ceux-ci pour continuer à soutenir l’Assemblée des représentants du peuple, « compte tenu du rôle central qu’elle joue dans le processus de développement de la Tunisie », selon le communiqué..

Pour sa part, Brahim Bouderbala a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions des Nations Unies, soulignant sa profonde conviction des principes sur lesquels repose l’action de l’Organisation des Nations Unies et son engagement dans les différentes initiatives et efforts internationaux visant à renforcer la coopération entre les peuples et à soutenir la sécurité et le développement dans le monde et ce, selon une approche qui tient compte de la dimension humaine et s’adapte aux changements que connaît le monde aujourd’hui.

Il a  souligné la détermination de poursuivre la coopération commune notamment dans les domaines économique, social et environnemental, saluant le programme de travail et les objectifs fixés pour 2030.

Il a, en outre, insisté sur la nécessité de renforcer la coopération établie entre la Tunisie et les différentes organisations et institutions des Nations unies « conformément aux principes de bonne gouvernance et de transparence».

Bouderbala a, sur un autre plan, souligné l’importance de la coopération établie entre l’ARP et les différentes institutions des Nations Unies, tout particulièrement le Programme des Nations Unies pour le développement, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et le Programme des Nations Unies pour les établissements humains.

Et de souligner la nécessité de la poursuivre conformément aux objectifs et aux programmes de l’institution parlementaire visant à développer davantage le travail parlementaire à tous les niveaux.

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Les Nations Unies continueront à soutenir la Tunisie dans ses priorités de développement

23. Oktober 2025 um 15:35

En visite à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a réaffirmé jeudi l’engagement constant de l’ONU à accompagner la Tunisie dans ses projets de développement et à renforcer les partenariats en cours avec les institutions nationales.

Trois axes pour la coopération jusqu’en 2030

Selon la responsable onusienne, la stratégie d’action de l’ONU en Tunisie à l’horizon 2030 repose sur trois piliers essentiels :

  • Investir dans le capital humain, à travers des programmes touchant à l’éducation, la santé et la formation.
  • Promouvoir une économie inclusive, génératrice d’opportunités pour tous, tout en consolidant la justice sociale, un domaine dans lequel « la Tunisie est pionnière », a-t-elle souligné.
  • Faire face aux changements climatiques, en favorisant une vision de développement durable intégrant la conscience des risques environnementaux et la protection de la société.

Rana Taha a également insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination avec le Parlement tunisien, saluant les progrès enregistrés en matière d’action parlementaire. Elle a exprimé la volonté des agences onusiennes de mobiliser davantage de partenaires et de bailleurs de fonds pour concrétiser les projets engagés.

L’Assemblée prône la continuité du partenariat

De son côté, le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions onusiennes. Il a mis en avant la volonté du pays de poursuivre les programmes conjoints, notamment dans les domaines économique, social et environnemental, et d’ancrer cette coopération dans les principes de bonne gouvernance et de transparence.

Bouderbala a également évoqué la coopération déjà établie entre le Parlement et plusieurs agences de l’ONU, telles que le PNUD, ONU Femmes et ONU-Habitat, qu’il souhaite renforcer pour soutenir le développement du travail parlementaire et la modernisation institutionnelle.

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ONU : la Tunisie réaffirme son engagement pour les droits de l’homme et l’égalité à la 80ᵉ session de la Troisième Commission

Von: walid
20. Oktober 2025 um 11:31

La Tunisie souligné, lors des travaux de la 80ᵉ session de la Troisième Commission (affaires sociales, humanitaires et culturelles) de l’Assemblée générale des Nations unies, son attachement indéfectible aux droits de l’homme et à l’égalité, appelant à placer ces valeurs au cœur de l’action multilatérale.

Pour la Tunisie, le 80ᵉ anniversaire de la création de l’ONU constitue une occasion de renforcer la coopération internationale et de consolider la solidarité entre les peuples en faveur d’un développement juste et inclusif, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

La Tunisie a en outre fait part de son soutien au droit au développement, considéré comme le fondement de la justice et du progrès, ainsi que de son engagement à poursuivre les efforts nationaux visant à autonomiser les femmes et les filles et à renforcer leur participation à la vie publique, dans le cadre d’une vision basée sur la justice sociale et la dignité humaine.

Par ailleurs, la Tunisie a exprimé, dans sa déclaration, sa solidarité totale avec le peuple palestinien face à la tragédie humanitaire dans la bande de Gaza, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour garantir la pérennité du cessez-le-feu, lever le blocus imposé par l’entité sioniste et accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire.

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Vers un nouvel ordre fiscal international : la Tunisie au cœur du débat mondial

Von: walid
17. Oktober 2025 um 19:57

Un colloque international sur le thème “La coopération fiscale internationale à l’aune du nouvel ordre fiscal international” se tiendra les 23 et 24 octobre 2025 à Tunis. Organisé par l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), en partenariat avec le Laboratoire des sciences constitutionnelles, administratives et financières (LSCAF) de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, cet événement vise à explorer les défis contemporains et les réponses possibles à la transformation du système fiscal mondial.

D’après le site de l’Obervatoire, la coopération fiscale internationale s’impose aujourd’hui comme un champ de réflexion et d’action prioritaire, en raison des mutations profondes de l’économie mondiale. La mondialisation, la digitalisation de l’économie et l’intensification de la concurrence fiscale entre États ont fragilisé les systèmes fiscaux nationaux, entraînant des pertes de ressources significatives.

Le colloque analysera les réponses à ces défis, notamment le cadre BEPS 2.0 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), considéré comme insuffisant, et l’avancée décisive que représente le processus en cours aux Nations Unies pour l’élaboration d’une convention-cadre sur la coopération fiscale internationale. Pour des pays comme la Tunisie et ceux d’Afrique du Nord, confrontés à la nécessité d’accroître leurs recettes fiscales, l’engagement dans cette dynamique est crucial.

La première journée sera consacrée à l’étude du nouvel ordre fiscal international, en explorant le rôle respectif de l’OCDE et de l’ONU, ainsi que les défis et perspectives des réformes pour les systèmes fiscaux des pays d’Afrique du Nord.

La deuxième journée portera sur les défis spécifiques de la coopération fiscale, tels que l’évasion fiscale, l’économie numérique et le financement d’un développement équitable. Les panels aborderont des thèmes comme l’adaptation des standards de droit fiscal international, la taxation du numérique, la résolution des différends et l’articulation entre conventions bilatérales et objectifs de développement.

Cet événement réunira des universitaires, des experts, des praticiens et des représentants de la société civile pour débattre des contours et des enjeux de ces réformes majeures du système fiscal international.

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A New York, la Tunisie réaffirme son engagement multilatéral

28. September 2025 um 11:57

En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a enchaîné les activités diplomatiques majeures. Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, il a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme.

Rencontre avec António Guterres : soutien à la cause palestinienne

Lors de son entretien avec António Guterres, Mohamed Ali Nafti a salué les positions de principe du secrétaire général en faveur de la cause palestinienne. Le ministre a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme et au rôle central de l’ONU, malgré ses insuffisances structurelles. Il a rappelé l’implication historique de la Tunisie dans les missions de maintien de la paix et l’initiative présidentielle proclamant 2025 comme l’année du renforcement de l’action multilatérale.

En réponse, António Guterres a qualifié la Tunisie de « voix de la sagesse en Méditerranée », louant ses positions équilibrées et son soutien constant aux missions onusiennes, notamment en Libye.

Plaidoyer pour une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient

Dans son discours prononcé lors de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, Mohamed Ali Nafti a plaidé pour la création urgente d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne et de garantir les droits inaliénables du peuple palestinien, conditions qu’il juge « fondamentales » pour parvenir à une paix juste et globale.

Le ministre a exhorté les puissances nucléaires à abandonner leurs politiques de dissuasion et à assumer leurs responsabilités historiques, tout en saluant les efforts de la Tunisie pour développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et en appelant à la création d’une instance nationale spécialisée.

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Coopération Tunisie–Conseil de l’Europe : engagement renouvelé à New York

28. September 2025 um 09:52

En marge de la 80e Assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti a rencontré vendredi le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset. La discussion a porté sur l’état de la coopération bilatérale et les moyens de la renforcer, dans le respect de la souveraineté nationale et de l’intérêt mutuel.

Les échanges ont permis de faire le point sur l’appui fourni à la Tunisie dans le cadre du Programme Sud V. Celui-ci couvre plusieurs volets stratégiques : la lutte contre la corruption, la cybersécurité, la protection de l’enfance, les droits des femmes et la promotion de la bonne gouvernance.

Le Conseil de l’Europe salue le rôle régional de la Tunisie

Alain Berset a salué la qualité de la coopération actuelle ainsi que la participation active de la Tunisie aux travaux du Conseil sur les plans régional et international.

Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner la Tunisie dans ses réformes et à consolider le partenariat dans les domaines d’intérêt commun.

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Macron coincé à New York par le cortège de Trump : Quand la diplomatie se joue dans la rue

23. September 2025 um 11:04

Lundi 22 septembre 2025, Emmanuel Macron a vécu une scène insolite à New York. Après avoir prononcé un discours historique à l’ONU pour reconnaître officiellement l’État de Palestine, le président français s’est retrouvé bloqué par les forces de l’ordre… en raison du passage du cortège présidentiel de Donald Trump.

À la sortie du siège des Nations unies, Emmanuel Macron pensait rejoindre directement l’ambassade de France. Mais la rue était fermée : la police avait stoppé toute circulation pour laisser passer la caravane de Donald Trump. Sur une vidéo diffusée par le média Brut, on voit le chef de l’État français échanger avec un policier qui lui interdit le passage. Téléphone en main, Macron appelle alors son homologue américain : « Devine quoi ? J’attends dans la rue parce que tout est bloqué pour toi », lui lance-t-il, mi-amusé, mi-dépité.

Une rencontre inattendue avec la réalité new-yorkaise

Même après le passage du cortège, le président français a dû continuer son chemin… à pied, parcourant près de trente minutes dans les rues de Manhattan. Occasion inattendue : il a pris des photos avec des passants, reçu un baiser sur le front d’un admirateur, et poursuivi sa conversation avec Trump.

Cet échange impromptu illustre la proximité entretenue entre les deux dirigeants. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron et Donald Trump s’appellent « presque tous les jours » sur leurs téléphones portables personnels. Une relation faite de respect mutuel malgré des divergences assumées. « Je connais son caractère, il connaît le mien. Il a ses idées, j’ai les miennes, mais nous nous respectons », déclarait Macron en février dernier.

L’incident survient à la suite d’une prise de parole majeure : le président français a officialisé la reconnaissance par la France d’un État palestinien, sur fond de guerre à Gaza et d’un rapport de l’ONU accusant Israël de génocide. Une déclaration solennelle, aussitôt suivie d’un contretemps presque burlesque dans les rues new-yorkaises.

🇫🇷🇺🇸 INSOLITE | Emmanuel Macron a appelé Donald Trump car le convoi du président des États-Unis le bloquait dans les rues de New York. (Brut) pic.twitter.com/YL0EqY9RPY

— AlertesInfos (@AlertesInfos) September 23, 2025

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Gaza : Vingt agences humanitaires pressent l’ONU d’intervenir pour stopper le génocide

17. September 2025 um 10:51

Plus de vingt agences humanitaires internationales ont adressé une lettre urgente aux Nations Unies et aux chefs d’État du monde entier, réclamant une intervention immédiate pour mettre fin à l’agression génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza.

Les signataires s’appuient sur le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies, qui a conclu que quatre des cinq actes constitutifs du génocide, tels que définis par la Convention de 1948, ont été commis à Gaza.

Une situation qualifiée d’inédite et meurtrière

La lettre affirme que l’actuelle offensive constitue l’épisode le plus meurtrier de l’histoire de l’enclave palestinienne. Elle met en garde contre un risque d’anéantissement total de la vie à Gaza, en raison de l’intensification des bombardements et du blocus imposé par les forces israéliennes.

Les agences dénoncent également la militarisation du système d’assistance, rappelant que des milliers de personnes ont perdu la vie simplement en tentant d’accéder à de la nourriture ou à de l’eau. Elles demandent aux gouvernements d’agir de toute urgence pour mettre fin à la violence et à l’occupation.

Cet appel intervient alors que l’armée israélienne poursuit ses raids et bombardements massifs sur la ville de Gaza, aggravant encore le bilan humain et la crise humanitaire.

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Palestine – Solution à deux États : L’ONU adopte une déclaration, la Tunisie absente du vote

12. September 2025 um 19:10

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, le 12 septembre 2025, une déclaration historique réaffirmant son engagement en faveur de la solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Ce texte, issu d’une conférence internationale organisée en juillet dernier sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, appelle à mettre en place un calendrier précis et des mesures irréversibles menant à la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.

La déclaration a été approuvée par 142 États membres, tandis que 10 ont voté contre et 12 se sont abstenus, la Tunisie n’a pas participé au vote. La Tunisie a toujours réaffirmé son attachement au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant sur les frontières de 1967, avec al Qods-Est pour capitale et ne reconnait pas l’entité sioniste.

Ce large soutien illustre l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale à propos de la question palestinienne. Les États-Unis et Israël ont rejeté cette initiative, qualifiée par leurs représentants de « démarche unilatérale » susceptible de nuire aux négociations de paix directes.

Une résolution symbolique mais non contraignante

Bien que cette déclaration ne soit pas juridiquement contraignante, elle marque une pression diplomatique renouvelée notamment sur Israel pour reprendre les négociations et freiner les actions qui compromettent la perspective d’un règlement durable, notamment la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée.

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La Belgique reconnaîtra l’État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU

02. September 2025 um 08:14

La Belgique a annoncé qu’elle reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue septembre courant à New York.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a confirmé cette décision, soulignant qu’elle s’inscrit dans une dynamique internationale de soutien à la solution à deux États, déjà adoptée par plusieurs pays européens et occidentaux.

Cette initiative est motivée par la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza et par les violations présumées du droit international liées aux opérations militaires israéliennes et à l’expansion des colonies. Bruxelles veut ainsi adresser un signal politique fort en faveur de la paix et du respect des droits fondamentaux.

La Belgique accompagnera cette reconnaissance de douze sanctions ciblées contre Israël. Parmi elles figurent l’interdiction d’importer des produits issus des colonies, la révision des marchés publics concernant des entreprises israéliennes, ainsi que des restrictions de survol et de transit. Certaines personnalités, responsables politiques extrémistes, colons violents ou membres du Hamas, pourraient également être déclarées personae non gratae.

Le ministre a précisé que ces mesures ne visent pas le peuple israélien, mais entendent exercer une pression sur le gouvernement pour infléchir sa politique.

Lire aussi : L’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre

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Ils n’ont plus que le visa comme arme : Washington verrouille l’ONU aux Palestiniens

30. August 2025 um 08:36

À l’approche de l’Assemblée générale des Nations unies, les États-Unis ont choisi une arme inattendue : le refus de visas. Mahmoud Abbas et plus de 80 responsables de l’Autorité palestinienne se voient interdire l’accès à New York, au nom de la « sécurité nationale ». Une décision symbolique, mais lourde de sens, qui réduit la diplomatie américaine à un outil administratif transformé en levier politique.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé la révocation ou le refus de visas pour Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, et pour plus de 80 cadres de l’AP et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Seule exception : les diplomates officiellement accrédités auprès de la mission palestinienne à l’ONU, conformément à l’accord de siège qui engage les États-Unis à garantir l’accès des délégations aux Nations unies.

Washington justifie ce geste par des « considérations de sécurité nationale » et reproche à l’AP de mener des démarches judiciaires contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ), tout en cherchant à obtenir une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien.

Un visa transformé en arme diplomatique

Ce qui aurait pu paraître un simple acte consulaire prend ici la dimension d’un outil stratégique. Le visa devient une arme, l’ultime levier d’une diplomatie américaine à court d’options.

Plutôt qu’un plan de paix, une médiation régionale ou même des sanctions économiques, Washington choisit de fermer ses guichets. Un choix qui illustre une diplomatie de l’exclusion et de l’humiliation, où l’accès à un territoire se mue en instrument de chantage politique.

Réactions et contestations

Ramallah dénonce une décision « contraire au droit international » et une violation de l’accord de siège de l’ONU.

Du côté des Nations unies, la préoccupation est réelle : entraver la participation d’une délégation revient à fausser la représentativité de l’Assemblée générale.

Des voix critiques rappellent que cette manœuvre ne règle rien sur le fond et ne fait qu’accentuer le sentiment d’isolement palestinien au moment où la crise humanitaire à Gaza atteint un niveau inédit.

Le symbole contre la réalité

Derrière l’effet d’annonce, la portée pratique reste limitée : la question palestinienne sera bien présente à New York, portée par les alliés et soutiens régionaux.

Mais le geste révèle une tendance plus inquiétante : l’affaiblissement de l’arsenal diplomatique américain. À défaut de pouvoir proposer une solution politique crédible, Washington se replie sur des mesures symboliques, transformant l’arme du visa en bouclier dérisoire face à une cause portée par la scène internationale.

Une diplomatie réduite à un tampon administratif

Le refus de visas n’empêchera pas le débat palestinien d’occuper l’Assemblée générale. Mais il envoie un message clair : dans un monde en panne de diplomatie, les grandes puissances en viennent à brandir les outils les plus prosaïques comme instruments de coercition.

En fermant les portes plutôt qu’en ouvrant la discussion, Washington choisit l’arme du guichet, au risque de fragiliser encore davantage son image de médiateur au Proche-Orient.

Lire aussi: Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón et Jonathan Glazer s’engagent aux côtés de Kaouther Ben Hania pour « The Voice of Hind Rajab »

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L’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre

11. August 2025 um 11:27

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé ce lundi 11 août que l’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Cette décision s’inscrit dans une dynamique internationale lancée récemment par plusieurs pays occidentaux, parmi lesquels la France, le Canada et l’Espagne.

Une décision majeure dans un contexte tendu

Pour le chef du gouvernement travailliste, la reconnaissance d’un État palestinien constitue « le meilleur espoir pour sortir du cycle de violence au Moyen-Orient ». « La paix ne peut être durable tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas chacun de leur propre État », a-t-il expliqué à Canberra. Il a aussi souligné avoir obtenu des garanties de l’Autorité palestinienne pour que le Hamas n’ait aucune place dans ce futur État.

Fin juillet, le président français Emmanuel Macron avait annoncé son intention de reconnaître l’État palestinien, espérant créer un effet d’entraînement. Le Canada a suivi, tandis que le Royaume-Uni a conditionné sa reconnaissance à des engagements israéliens, notamment un cessez-le-feu. La Nouvelle-Zélande, voisine de l’Australie, a indiqué qu’elle évaluerait la question avant de prendre une décision.

Statement on the recognition of the State of Palestine. pic.twitter.com/Mg0Ec8buo1

— Anthony Albanese (@AlboMP) August 11, 2025

La réaction israélienne

Face à cette évolution, Israël a vivement réagi. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé un « élan honteux » qui, selon lui, ne fera qu’aggraver le conflit. L’ambassadeur d’Israël en Australie a également critiqué Canberra, accusant la décision de renforcer la position du Hamas.

Aujourd’hui, près de 75 % des États membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien, proclamé dans les années 1980. Depuis le début du conflit à Gaza, une dizaine de pays ont officialisé cette reconnaissance, témoignant d’un tournant diplomatique majeur.


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Gaza : Les camions d’aide humanitaire pillés avec la complicité de l’entité sioniste

Alors que la famine s’intensifie dans la bande de Gaza, les rares convois d’aide autorisés à entrer auraient été détournés par des groupes affiliés à l’occupation sioniste. L’ONU, impuissante, appelle à une aide massive et sans entrave.

Pillage organisé des camions d’aide

À Gaza, 87 camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer au cours des deux derniers jours, mais la majorité d’entre eux auraient été pillés et détournés, selon un communiqué du Comité d’urgence de Gaza publié mardi 29 juillet 2025.

Le comité accuse des groupes armés affiliés à l’occupation sioniste, opérant depuis l’intérieur de Gaza, d’avoir agi avec la complicité directe et planifiée du régime d’occupation.

Selon cette instance, ces détournements rendent l’aide inefficace et maintiennent une situation de famine extrême dans plusieurs zones de l’enclave, où des femmes et des enfants continuent de mourir chaque jour. Le comité appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.

L’ONU tire la sonnette d’alarme

Dans un appel conjoint lancé le même jour, les agences des Nations unies – PAM, FAO et Unicef – ont averti qu’une famine généralisée est imminente à Gaza.

« Nous devons inonder Gaza d’aide alimentaire massive et quotidienne, sans entrave », a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM). Elle a évoqué une crise comparable à l’Éthiopie ou au Biafra au XXe siècle, soulignant qu’aucune situation humanitaire contemporaine ne s’en rapproche.

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a de son côté rapporté que plus de 20 000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet. Au moins 16 enfants de moins de cinq ans sont morts en martyrs depuis le 17 juillet, selon des hôpitaux locaux.

Blocus total et famine organisée

Depuis le 2 mars 2025, tous les points de passage vers Gaza sont fermés par l’armée d’occupation, empêchant l’entrée régulière de nourriture, médicaments et produits de première nécessité.

Le nombre de camions humanitaires autorisés reste très inférieur aux besoins : l’ONU estime qu’il faudrait 500 à 600 camions par jour pour répondre aux besoins vitaux des plus de deux millions d’habitants.

Le PAM souligne que les parachutages ne suffiront pas à inverser cette catastrophe. Seul un cessez-le-feu complet pourrait permettre un acheminement structuré de l’aide dans toutes les régions de Gaza.

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Gaza : La famine s’aggrave, l’ONU alerte sur une détérioration sans précédent

Le Programme alimentaire mondial (PAM) tire la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire catastrophique à Gaza, où des civils meurent de malnutrition et où les attaques contre les distributions d’aide se poursuivent.

90 000 enfants et femmes souffrent de malnutrition sévère

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a alerté lundi sur une détérioration humanitaire « sans précédent » dans la bande de Gaza. Dans un communiqué relayé par les médias, l’agence onusienne affirme que près de 90 000 enfants et femmes souffrent de malnutrition sévère et qu’un tiers de la population ne mange pas pendant plusieurs jours.

Le PAM déplore également l’attaque survenue dimanche contre des civils venus chercher de la nourriture, une attaque menée par les forces d’occupation israéliennes, malgré leurs engagements à faciliter les livraisons d’aide sans intervention militaire.

Le PAM a exprimé sa « profonde inquiétude » face aux violations du droit humanitaire, tout en réaffirmant son attachement aux principes d’indépendance, de neutralité et d’impartialité, qui fondent sa relation avec les communautés civiles.

L’organisation appelle la communauté internationale à faire pression sur toutes les parties pour que l’aide humanitaire atteigne les familles affamées « en toute sécurité et sans entrave ».

995 Palestiniens tués depuis le 27 mai

Depuis le 27 mai, 995 Palestiniens ont été tués, 6 011 blessés et 45 portés disparus, selon les services médicaux de Gaza, dans ce que certains décrivent comme des « pièges mortels » autour des points de distribution d’aide humanitaire. Les attaques répétées contre les convois et les attroupements de civils en quête de nourriture aggravent une crise déjà extrême, sous blocus depuis des mois.

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