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Heute — 22. August 2025Haupt-Feeds

Spiritueux sous pression : l’UE exige un allègement des taxes US

22. August 2025 um 16:32

L’UE continuera à faire pression pour une baisse des tarifs sur le vin et les spiritueux, à la suite d’un accord commercial avec les États-Unis qui a suscité de fortes réactions de l’industrie, car les exportations vers l’Amérique sont soumises à des tarifs de 15%, selon des responsables européens.

Le problème concerne le traitement du champagne, des spiritueux et autres produits alcoolisés exportés vers les États-Unis, l’un des principaux marchés pour les vins et spiritueux de l’UE. Depuis des semaines, les dirigeants européens font pression, sans succès, sur les autorités américaines pour qu’elles exemptent ces produits des droits de douane réciproques de Donald Trump.

Bien que l’UE n’ait pas obtenu cette concession, « ces portes ne sont pas fermées pour autant », a déclaré à Bruxelles le responsable du commerce des 27, Maros Sefcovic. « Nous avons travaillé très dur pour y parvenir. Nous n’y sommes pas parvenus dans ce cas précis, mais je peux vous dire que la Commission européenne s’est clairement engagée à mettre ce dossier sur la table et que nous avons tout mis en œuvre pour élargir le nombre de secteurs concernés ».

Les actions des sociétés européennes de spiritueux, dont Pernod Ricard SA, Remy Cointreau SA, Davide Campari-Milano NV et Diageo PLC, ont chuté après le rejet de la demande de réduction des tarifs douaniers de l’industrie, selon Bloomberg.

Une déclaration conjointe des États-Unis et de l’UE laisse ouverte la possibilité que davantage de produits européens soient éventuellement exemptés des tarifs douaniers de Trump, les soumettant uniquement aux taux minimaux de la nation la plus favorisée (NPF).

Cette réduction s’appliquera aux avions européens, aux produits pharmaceutiques et au liège à partir du 1er septembre, selon l’accord, mais les deux parties se sont engagées à « prendre en compte d’autres secteurs et produits importants pour leurs économies et leurs chaînes de valeur, afin de les inclure dans la liste des produits pour lesquels seuls les tarifs de la nation la plus favorisée s’appliqueront ».

Un haut responsable européen a souligné que les spiritueux sont un secteur où les flux commerciaux transatlantiques sont plus équilibrés que dans le secteur des vins, avec une forte demande des consommateurs des deux côtés et la présence d’entreprises actives sur les deux marchés désireux de trouver une solution, un facteur qui pourrait rendre les États-Unis plus réceptifs à un allègement tarifaire.

Le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a adopté une position de défi jeudi 21 août, déclarant dans un message sur X que «la défense de nos secteurs d’exportation reste notre priorité».

La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) indique que la décision avait provoqué une « énorme déception » dans le secteur et a appelé l’UE à fournir un soutien immédiat pour aider le secteur à court terme et à poursuivre les négociations pour garantir que les vins et spiritueux soient ajoutés à la liste des produits exemptés.

« Ce sera une période extrêmement difficile pour tous les exportateurs français et européens », a souligné le président de la FEVS, Gabriel Picard, dans un communiqué.

Le conseiller commercial de la Maison Blanche, Peter Navarro, a refusé de répondre jeudi à la question d’un journaliste lui demandant si l’administration envisageait de réduire les tarifs douaniers sur le vin et les spiritueux.

Plaintes de l’industrie

Certains producteurs de spiritueux américains ont également encouragé un accord, mettant en garde contre les impacts négatifs potentiels sur leurs propres produits des éventuels droits de douane de rétorsion sur leurs exportations vers l’UE, ainsi que des pertes pour les bars et restaurants américains qu’ils approvisionnent.

« Sans un retour permanent à des tarifs zéro pour zéro sur les spiritueux, les distillateurs américains n’ont pas la certitude de planifier les exportations futures et la croissance de l’emploi sans craindre le retour de tarifs de rétorsion », a déclaré Chris Swonger, PDG du U.S. Distilled Spirits Council, dans un communiqué jeudi…

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La Tunisie parmi les 69 pays visés par les nouvelles taxes douanières américaines

01. August 2025 um 10:15

À partir du 7 août 2025, les États-Unis appliqueront officiellement de nouveaux droits de douane, compris entre 10% et 41%, sur les importations en provenance de 69 pays et entités économiques. Cette mesure s’inscrit dans une offensive commerciale d’ampleur lancée par le président Donald Trump.


Le décret présidentiel a été signé le 31 juillet et est entré en vigueur juridiquement le 1er août, marquant le début du compte à rebours. Toutefois, afin de permettre aux services douaniers de se préparer, la mise en œuvre effective aux frontières a été différée au 7 août. À cette date, les nouvelles grilles tarifaires seront appliquées uniformément à tous les pays concernés, bien que les taux varient selon les partenaires commerciaux.

69 pays visés, des taux allant jusqu’à 41%

Cette mesure marque une escalade significative dans la stratégie dite de « réciprocité économique » défendue par le chef de l’État.

Annoncée pour la première fois le 2 avril lors d’un événement baptisé « Liberation Day », cette politique tarifaire vise à rééquilibrer les échanges commerciaux des États-Unis avec les pays accusés de pratiquer un commerce déficitaire ou jugé injuste. « C’est le moment de reprendre le contrôle de notre richesse », avait lancé Trump à cette occasion.

La Tunisie à 25%

Les droits de douane imposés varient entre 10% et 41%, selon les pays. Parmi les plus pénalisés figurent la Syrie (41%), la Birmanie (40%) ou encore la Suisse (39%). En revanche, des ajustements de dernière minute ont réduit les tarifs pour plusieurs partenaires, dont la Tunisie, qui passe de 28% à 25%.

Une baisse minime, mais qui traduit une reconnaissance partielle du faible excédent commercial tunisien vis-à-vis des États-Unis. Toutefois, ce taux reste élevé pour un pays en développement et pourrait impacter les exportateurs tunisiens, notamment dans les secteurs du textile ou des composants électroniques.

PaysAncien taux (%)Nouveau taux (%)
Angola3215
Bangladesh3720
Bosnie-Herzégovine3530
Botswana3715
Brunei2425
Cambodge4919
Cameroun1115
Tchad1315
Côte d’Ivoire2115
République Démocratique du Congo1115
Guinée Équatoriale1315
Union Européenne (majorité)2015
Îles Falkland4110
Fidji3215
Guyana3815
Inde2625
Indonésie3219
Irak3935
Israël1715
Japon2415
Jordanie2015
Kazakhstan2725
Laos4840
Lesotho5015
Libye3130
Liechtenstein3715
Madagascar4715
Malawi1715
Malaisie2419
Maurice4015
Moldavie3125
Mozambique1615
Myanmar4440
Namibie2115
Nauru3015
Nigeria1415
Macédoine du Nord3315
Pakistan2919
Philippines1719
Serbie3735
Corée du Sud3015
Sri Lanka4420
Suisse3139
Taïwan3220
Thaïlande3619
Tunisie2825
Vanuatu2215
Vietnam4620
Zambie1715
Zimbabwe1815

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Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières

01. August 2025 um 08:28

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi, un décret imposant des droits de douane de 35% sur les produits canadiens non couverts par l’accord de libre-échange nord-américain. Le Canada dénonce une décision unilatérale et injustifiée.

Jeudi, le président Donald Trump a annoncé une hausse spectaculaire des droits de douane à 35% sur les produits en provenance du Canada qui ne sont pas couverts par l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (ACEUM). Cette mesure, signée par décret présidentiel, entrera en vigueur à partir du 1er août.

Le Canada déçu

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les biens canadiens passant par des pays tiers pour contourner ces droits seront frappés d’une taxe supplémentaire de 40%. L’administration américaine reproche à Ottawa son « inaction » et ses « représailles continuelles », justifiant ainsi ces sanctions économiques.

Le Premier ministre canadien Mark Carney, nommé récemment à la tête du gouvernement, s’est dit « déçu » par la décision américaine. Il a réaffirmé l’engagement du Canada en faveur de l’ACEUM, estimant que cette décision allait à l’encontre de l’esprit de coopération régionale.

Donald Trump, de son côté, a déclaré que Mark Carney avait tenté une ouverture diplomatique avant la date butoir du 1er août, mais que « aucune conversation n’avait eu lieu ».

Protectionnisme américain

Donald Trump a multiplié, ces derniers mois, les avertissements à l’encontre de ses partenaires commerciaux. Il avait prévenu que tout pays ne concluant pas un nouvel accord avec les États-Unis avant le 1er août verrait ses exportations lourdement taxées. Ce geste s’inscrit dans une logique plus large de protectionnisme économique qu’il défend dans le cadre de sa campagne électorale.

My statement on Canada-U.S. trade: pic.twitter.com/0PSG9kKtiO

— Mark Carney (@MarkJCarney) August 1, 2025

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Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane

01. August 2025 um 08:10

Le président américain Donald Trump a signé un décret relevant fortement les droits de douane sur des dizaines de pays jugés excédentaires vis-à-vis des États-Unis. La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent en tête des pays les plus touchés. Les nouvelles taxes entreront en vigueur le 7 août.

Jeudi soir, le président américain Donald Trump a signé un décret exécutif imposant une hausse significative des droits de douane sur des produits provenant de dizaines de pays avec lesquels les États-Unis enregistrent un déficit commercial important.

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, ces droits de douane s’échelonneront entre 10% et 41% et entreront en vigueur le 7 août, soit une semaine plus tard que la date initialement prévue.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a présenté cette mesure comme un levier pour « restructurer le commerce mondial au profit des travailleurs américains ».

La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent parmi les pays les plus lourdement touchés, avec le taux de 41% appliqué aux produits syriens, le plus élevé du décret.

Les nouveaux droits de douane ne concernent que les pays n’ayant pas conclu d’accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis. Pour les pays ayant signé de tels accords, les taux resteront conformes aux dispositions existantes.

Ainsi, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud verront leurs produits taxés à 15%, tandis que le Royaume-Uni sera soumis à un taux de 10%. Toutefois, les accords en vigueur sont pour la plupart cadres et encore imprécis, nécessitant des négociations complémentaires.

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50% de taxes US sur l’acier et l’aluminium dérivés

20. August 2025 um 15:51

Le département américain du Commerce a annoncé, mardi 19 août, avoir ajouté 407 catégories de produits supplémentaires à la liste des produits « dérivés » de l’acier et de l’aluminium soumis à des sanctions.

« La décision d’aujourd’hui couvre les éoliennes et leurs pièces et accessoires, les grues mobiles, les bulldozers et autres équipements lourds, les wagons de chemin de fer, les meubles, les compresseurs, les pompes et des centaines d’autres produits », a déclaré le département du Commerce dans un communiqué.

Les produits inclus dans la liste seront soumis à un taux de droit de douane de 50%, ajoute-t-il.

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Quand le transbordement alimente la guerre USA-Chine

15. August 2025 um 17:30

Dans la guerre commerciale qui oppose Washington à Pékin, un terme technique pourrait devenir une arme décisive : le transbordement (le passage de marchandises par un pays tiers avant leur arrivée à destination).

Les États-Unis reprochent à la Chine d’utiliser cette méthode pour contourner les droits de douane : transférer une partie de la production ou de l’assemblage final vers des pays comme le Vietnam ou le Mexique, qui exportent ensuite vers le marché américain avec des tarifs préférentiels.

Exemple : de l’acier semi-fini chinois transformé au Vietnam puis expédié aux États-Unis.

Lire aussi: Isabel Schnabel : la guerre commerciale de Trump va provoquer de nouveaux chocs sur l’offre et la demande

Or, selon un récent rapport de Capital, Washington envisage de redéfinir les règles d’origine en donnant la priorité au pays où la production initiale a eu lieu, et non plus à la transformation finale. Cette approche vise, selon les analystes du média, à exclure les intrants chinois des chaînes d’approvisionnement occidentales et à freiner la surproduction de Pékin, qui continue de peser sur les prix mondiaux.

Deux pistes sont à l’étude au niveau international : baser l’origine sur la valeur ajoutée plutôt que sur la transformation, ou sur la propriété de l’entreprise. Dans les deux cas, la Chine pourrait voir se fermer un canal essentiel pour ses exportations, forçant une réorganisation profonde des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Ainsi, les chiffres confirment un déplacement des flux : si le déficit commercial américain avec la Chine a reculé à 295 milliards $ en 2024 (contre 418 milliards en 2018), celui avec le Mexique et le Vietnam a bondi, atteignant respectivement 172 et 123 milliards $. Sur 12 mois, les importations en provenance du Vietnam ont même grimpé de 54%.

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En Tunisie, les droits de douane américains se feront sentir sur de nombreux fronts

06. August 2025 um 08:58

Pour les producteurs tunisiens, la principale préoccupation concernant l’imposition des droits de douane par Donald Trump n’est pas la perte de revenus ou de parts de marché auprès des consommateurs américains. Ils craignent plutôt les dommages que ces impositions causeront aux relations qu’ils ont durement cultivées. (Ph. L’huile d’olive est le principal produit d’exportation de la Tunisie vers les États-Unis).

Sabina Henneberg *

Depuis le début du mois, les États-Unis ont commencé à imposer un droit de douane de 25 % sur toutes les marchandises importées de Tunisie. Dans une lettre officielle envoyée le 7 juillet, Washington a invoqué l’excédent commercial «à long terme et très persistant» de ce pays d’Afrique du Nord avec les États-Unis comme raison de cette taxe.

Bien que la Tunisie ne soit pas un partenaire commercial majeur des États-Unis, cette décision met en évidence un changement plus large de la politique commerciale américaine, qui privilégie les équilibres bilatéraux à court terme aux relations économiques et sécuritaires de longue date. Pour les petites économies comme la Tunisie, les implications sont importantes.

Opportunités manquées

La Tunisie compte 12 millions d’habitants. Ses principales exportations sont les pièces automobiles, le textile, l’habillement, le pétrole et les produits agricoles. Seulement 3 % des exportations tunisiennes sont destinées aux États-Unis. En 2024, la Tunisie a enregistré un excédent commercial de 621 millions de dollars avec les États-Unis, selon les données du recensement américain. Cette même source indique qu’au cours des dernières années, les importations tunisiennes en provenance des États-Unis ont parfois dépassé les exportations, ce qui suggère que les échanges commerciaux entre les deux pays sont globalement équilibrés.

L’huile d’olive est le principal produit d’exportation du pays vers les États-Unis. Pour les producteurs, la principale préoccupation concernant les droits de douane n’est pas la perte de revenus ou de parts de marché auprès des consommateurs américains. Ils craignent plutôt les dommages qu’ils causeront aux relations qu’ils ont durement cultivées. L’un d’eux estime qu’à l’origine de son entreprise et de ses produits se trouve un héritage culturel qui a permis à la Tunisie d’être le premier pays arabe, sous la présidence d’Habib Bourguiba (1956-1987), à interdire la polygamie et à réduire considérablement le taux d’analphabétisme chez les filles. Bloquer soudainement le commerce bilatéral menace une amitié de plus de 200 ans entre les deux pays, ancrée dans des valeurs occidentales communes et une vision qui a façonné l’identité tunisienne.

Pour d’autres exportateurs, les droits de douane représentent une occasion manquée. Cela concerne en particulier les petits collectifs d’artisans, qui ont bénéficié de fonds américains pour développer leurs marchés en Amérique du Nord. Les exportations de produits tunisiens en bois d’olivier, notamment des bols et autres articles de cuisine, ainsi que des pièces décoratives sculptées dans des troncs d’olivier, ont commencé à augmenter grâce à la baisse des exportations de produits similaires en provenance des pays d’Europe du Sud, qui ont adopté la récolte mécanique des olives. La menace des droits de douane aurait commencé à avoir un effet dissuasif sur ces artisans, qui doivent désormais se tourner vers d’autres marchés pour développer leurs exportations.

Effets néfastes

L’économie tunisienne est déjà en difficulté, en raison de décennies de politiques inefficaces. Après la révolution du «Printemps arabe» de 2011, les gouvernements successifs ont reporté les réformes qui auraient permis d’attirer les investissements, laissant le pays avec un endettement élevé. Bien que des secteurs importants comme le tourisme aient commencé à se remettre de l’impact de la pandémie de Covid-19 et que le gouvernement ait reconnu la nécessité de relancer les industries du phosphate et de l’énergie, l’endettement de la Tunisie a continué d’augmenter.

Le 22 juillet, lors d’une visite officielle du conseiller spécial américain pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Massad Boulos, et du secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, Josh Harris, le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré à ses invités que son pays avait décidé de diversifier ses partenariats stratégiques «pour servir les intérêts de son peuple». Cette remarque sur les partenaires stratégiques fait sans aucun doute allusion à la Russie et à la Chine; la Tunisie semble également approfondir ses relations avec l’Iran.

Les commentaires de Saïed ne doivent pas nécessairement être interprétés comme une réponse directe à la menace de droits de douane de Trump. Le président tunisien s’adressait au profond sentiment pro-palestinien de sa population et a peut-être choisi d’adopter une position farouchement anti-américaine, même sans la lettre du 7 juillet. Il a également régulièrement évoqué la réorientation des partenariats stratégiques de son pays. Parallèlement, les relations américano-tunisiennes ont souffert, leur trajectoire démocratique s’étant progressivement dégradée.

Mais le résultat est clair : ce pays arabe, connu pour son adhésion historique aux valeurs occidentales, pour avoir été le premier à abolir l’esclavage, pour avoir mis l’accent sur l’égalité entre les hommes et les femmes et pour avoir eu, de 2014 à 2022, la constitution la plus libérale du monde arabe, poursuit à toute vitesse sa réorientation, loin de l’alignement et des idéaux occidentaux.

Chercheuse principale au Washington Institute et directrice de son programme de recherche junior.

Traduit de l’anglais.

Source : Arab Gulf Business Insight.

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