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Heute — 22. August 2025Haupt-Feeds

Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

18. August 2025 um 11:59

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

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Gestern — 21. August 2025Haupt-Feeds

Deux poids, deux mesures | Tout pour l’Ukraine, rien pour la Palestine 

21. August 2025 um 09:40

Tous les spots de l’actualité sont braqués sur l’Ukraine. Tout le monde veut sauver Volodymyr Zelensky, dont une partie du pays est occupée par la Russie, alors que son ami israélien, Benjamin Netanyahu continue d’occuper Gaza et des pans entiers de Cisjordanie et de tuer en masse les Palestiniens… La mentalité coloniale occidentale a encore de beaux jours devant elle…

Abdelaziz Dahmani *

Ces derniers temps, toutes les lumières sont braquées sur la guerre d’Ukraine, et l’urgence de l’arrêter, pour empêcher un désastre, la chute de l’ami Zelensky, «Sauver le Soldat Zelensky» et  empêcher Vladimir Poutine d’affirmer plus de puissance et prétention… Les dernières images des principaux dirigeants européens assis docilement, à la Maison Blanche, à Washington, comme dans une salle d’attente d’un médecin, avant qu’ils ne soient reçus, sont humiliantes, mais que ne feraient-ils pas, pour sauver le régime du président ukrainien, après avoir admis que ses anciennes prétentions d’adhérer à l’Otan et à l’Union européenne, et devenir le poste le plus avancé de l’Occident face à Poutine et sa Sainte Russie sont irréalisables…

Toutes ces chimères se sont en effet fracassées sur le mur de ka réalité, et il ne s’agit plus que de sauver Zelensky et son régime… Il faut dire que ce régime fait pièce d’une cohérence européenne, américaine et pro-israélienne.

C’était avant le 7 Octobre 2023… La paix israélo-américaine roulait sur un boulevard dégagé. La cause palestinienne oubliée et même l’Arabie Saoudite était presque prête à adhérer aux Accords d’Abraham. Zelensky n’est qu’un pion dans tout cela. Et lui, l’ancien acteur professionnel était prêt à ce jeu. BHL est même devenu l’un de ses mentors, et il le couvait de mille grâces. Souvenons-nous de ses exaltations de la Place Maidan… Et des affirmations de Zelensky sur la grande démocratie israélienne de… Netanyahu.

Mais voilà, et cela s’est énormément aggravé avec Gaza, devenu le plus grand cimetière du monde, après en avoir été la plus grande prison, avec ses assassinats en masse, vieux, femmes et enfants, par dizaines et dizaines de milliers, et destructions de crèches, écoles et hôpitaux sauvagement bombardés …

Et voilà Zelensky, l’Européen, le pro-israélien, le fidèle ami de Netanyahu, l’assassin, l’occupant, le colon, le tueur sans état d’âme, condamne l’occupation de territoires ukrainiens par la Russie de Poutine. Mais ne condamne pas l’occupation de territoires Palestiniens par Israël. De la même façon, il reconnaît à Israël le droit de défendre sa sécurité contre le Hamas en allant occuper Gaza, tout en reniant ce même droit à la Russie, laquelle n’acceptera jamais de voir les fusées de l’Otan installés en Ukraine et s’approcher ainsi  dangereusement de Moscou ou de Saint-Pétersbourg, ex-Leningrad, ville d’élection de Poutine.

Trump, qui cherche à peaufiner sa vaniteuse gloire, veut trouver solution au drame ukrainien, sans désobliger… Poutine, et avant-hier, il l’a dit, ce règlement lui permettrait, peut-être, d’accéder au Paradis (sic !), comme il l’a déclaré à Fox News. Celui des chrétiens et des juifs, bien entendu.

Et les Palestiniens ? Quels Palestiniens ?

Regardez, la photo, ci-jointe… En janvier 2020, Zelensky, chemise blanche et cravate, kippa sur la tête, plein de dévotion, posant la main sur le Mur des Lamentations à Jérusalem. Il était venu, ce jour-là, pour exprimer son soutien et sa solidarité à Netanyahu, soutien et solidarité qu’il lui renouvelé en pleine occupation de Gaza et du génocide perpétré contre les Palestiniens… Et, en journalisme, une photo parle parfois mieux que dix mille mots.

* Journaliste.  

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Pourquoi Poutine fait-il une fixation sur le Donbass ?

19. August 2025 um 13:28

Ressources naturelles, promiscuité géographique, héritage soviétique, la région du Donbass est devenue l’obsession de Vladimir Poutine qui estime que ce territoire fait partie intégrante de la Russie.

 

Quelle était la teneur des entretiens entre Donald Trump et Vladimir Poutine lors du Sommet d’Anchorage en Alaska sur l’Ukraine, vendredi 15 août 2025 ? Selon les bribes d’informations corroborées par des médias britanniques et américains, il apparaît que le premier aurait donné le feu vert au plan territorial proposé par le maître du Kremlin ; lequel impliquerait le contrôle total par la Russie de deux régions ukrainiennes dont le Donbass, un territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Et ce, en échange de la « promesse » du gel du front dans les régions de Kherson et Zaporijia que Moscou ne contrôle que partiellement.

Selon le quotidien britannique Financial Times, Donald Trump aurait en effet affirmé par téléphone à Volodymyr Zelensky que Vladimir Poutine était prêt à « geler le reste du front si ses principales demandes sont acceptées ». Une proposition inacceptable pour le président ukrainien qui aurait aussitôt refusé que la région du Donbass lui soit amputée, arguant que la Constitution ukrainienne l’en empêchait.

Rappelons à cet égard qu’après l’invasion de l’Ukraine, la Russie avait annexé en septembre 2022 les quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia. Actuellement, l’armée russe occupe la quasi-totalité de la région de Louhansk et une grande partie de la région de Donetsk. Toutefois, les principaux centres urbains de Zaporijjia et de Kherson sont toujours sous contrôle ukrainien.

Une histoire mouvementée

Mais pourquoi l’homme fort de la Russie tient-il tant à « récupérer » cette région stratégique, quitte à en faire une monnaie d’échange ? A la fois pour des raisons émotionnelles, historiques, politiques, stratégiques et surtout économiques.

En effet, le Donbass, un territoire de 55 000 kilomètres carrés, à l’est de l’Ukraine et frontalier de la Russie, faisait autrefois partie de l’Union soviétique. A l’époque, ce grand bassin industriel, qui regorge de charbon et de minerais, permettait à Staline de relancer sa machine de guerre contre l’envahisseur allemand. Les ouvriers russes sont venus s’y installer en plusieurs vagues, ce qui fait que cette région reste, encore, majoritairement russophone.

Historiquement, sous domination des Tatars de Crimée et des cosaques du Don, la région est rattachée à la « Nouvelle Russie » lors des conquêtes russes dans les années 1770.

Lors de l’avènement de l’URSS, au début du XXe siècle, le Donbass est rattaché ainsi à la République socialiste soviétique d’Ukraine.

Russification forcée

Dans les années 1930 qui correspondent à la grande famine organisée par Staline, la langue ukrainienne est même interdite dans l’enseignement supérieur. Au fil des décennies, l’ethnie russe finit par constituer une importante part de la population de cette partie de l’Ukraine. Au début des années 2000, les Russophones représentent 40 % de la population des oblasts, les régions administratives, de Donetsk et Louhansk.

Au fil de son histoire, cette russification a été menée à marche forcée, y compris après la Seconde Guerre mondiale et le repeuplement mené par les Soviétiques qui a suivi.

Avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, le Donbass devient officiellement partie prenante de l’Ukraine, devenue indépendante. C’est donc sur la forte proportion de Russophones que s’appuie Vladimir Poutine pour accuser l’armée ukrainienne de génocide sur cette population spécifique et justifier ses velléités d’annexion.

En 2014, des séparatistes pro-russes prirent les armes proclamant les Républiques de Donetsk et de Louhansk, reconnues par Vladimir Poutine trois jours avant de lancer l’invasion.

Aussitôt Poutine – un « stato-impérial » qui met l’accent sur la puissance de l’État, qui se compose d’une population russe composite en termes de culture et d’ethnicité, doublé d’un « ethnonationaliste » qui prône la primauté du groupe ethnique russe sur l’État, groupe qui constitue aujourd’hui 80 % de la population – en profita pour intervenir militairement sous prétexte de « défendre les Russophones ».

Le 21 février 2022, Vladimir Poutine annonce la reconnaissance russe de l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et Louhansk. Les forces armées russes envahissent l’est de l’Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses, avant que la Russie ne finisse par tenter d’envahir totalement le territoire ukrainien.

Une mine d’or

Rappelons enfin que le Donbass, qui représente la moitié des richesses de l’Ukraine, se distingue par ses ressources souterraines dont une grande variété de métaux et minéraux (calcaire, dolomie, grès, quartzites, craie, ardoises…).

Outre les richesses minières, le sol de cette région tant convoitée regorge de métaux rares, comme le lithium, essentiel pour les batteries, de gaz de schiste et de gisements de gaz naturel.

Sans oublier que la région compte près de 2,8 millions d’hectares de terres arables, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Rien d’étonnant que le Donbass soit considéré comme l’un des poumons économiques de l’Union soviétique.

Dimension stratégique

Cela étant et au-delà de l’aspect économique, le Donbass possède une dimension stratégique indéniable. Car, d’une part, contrôler cette zone permet à la Russie de maintenir une profondeur géopolitique face à l’OTAN, en plus, d’autre part, de consolider un corridor reliant la Crimée – annexée en 2014 – à la frontière russe. Ainsi, le Donbass devient une pièce maîtresse dans la vision sécuritaire du Kremlin ; lequel considère l’Ukraine comme un « État tampon » indispensable à sa sphère d’influence.

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Sommet Trump-Poutine : aucun accord trouvé sur la guerre en Ukraine

16. August 2025 um 09:49
Sommet Trump-Poutine : aucun accord trouvé sur la guerre en Ukraine

La rencontre tant attendue entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, tenue vendredi en Alaska, n’a débouché sur aucun accord concernant la guerre en Ukraine. Malgré des échanges qualifiés de « constructifs » par les deux dirigeants et une réunion de près de trois heures, aucune avancée concrète n’a été […]

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Tête-à-tête Trump-Poutine | La recette du désastre !

15. August 2025 um 08:32

Ce vendredi 15 août 2025, le président américain Donald Trump rencontrera en tête à tête son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska, ce rendez-vous a réveillé le souvenir de la précédente rencontre entre les deux hommes qui a eu lieu en juillet 2018 en Finlande. Trump était sorti de ce tête à tête donnant l’impression d’avoir été manipulé par l’ancien espion du KGB devenu maître du Kremlin. Aujourd’hui le monde et surtout les pays occidentaux retiennent leur souffle craignant que le président américain n’offre l’Ukraine sur un plateau à Poutine. (Ph. Poutine, l’homme qui chuchote dans l’oreille de Trump).

Imed Bahri

Dans une analyse consacrée à ce grand rendez-vous international, Andrew Roth, le correspond du Guardian à Washington, a commencé par ces mots: «Les leçons d’Helsinki sont claires: réunir Donald Trump seul avec Vladimir Poutine est une affaire imprévisible et souvent dangereuse».

C’était en 2018, lorsque les deux dirigeants se sont rencontrés à l’invitation de Sauli Niinistö, le président finlandais, pour discuter, entre autres, de la dégradation des relations américano-russes, des accusations d’ingérence électorale et de la guerre acharnée dans l’est de l’Ukraine.

Trump désavoue ouvertement la CIA

À sa sortie de la salle, Trump semblait ébloui par le chef du Kremlin. Interrogé lors d’une conférence de presse sur les conclusions des services de renseignement américains selon lesquelles la Russie s’était ingérée dans les élections, Trump a déclaré : «Le président Poutine dit que ce n’est pas la Russie. Je ne vois aucune raison pour que ce soit le cas». Il avait par conséquent humilié la CIA en la désavouant publiquement en donnant raison à Vladimir Poutine. 

Cet épisode avait donné des sueurs jusqu’au premier cercle de Trump. Fiona Hill, conseillère principale au Conseil de sécurité nationale des États-Unis à l’époque, a déclaré plus tard qu’elle avait envisagé de déclencher l’alarme incendie ou de simuler une urgence médicale pour mettre fin à la conférence de presse.

D’une certaine manière, les enjeux sont encore plus importants puisque Trump et Poutine prévoient de se rencontrer ce vendredi à Anchorage, en Alaska. Trump a déclaré que les deux hommes discuteraient d’un «échange de territoires» lors de la première rencontre de Poutine avec un dirigeant du G7 depuis son invasion de l’Ukraine en février 2022. Les dirigeants européens craignent que Trump ne sorte une fois de plus d’une réunion à huis clos en prêchant la bonne parole du Kremlin.

La Maison Blanche a revu à la baisse ses attentes concernant le sommet, signe qu’aucun accord concret n’est sur la table. «Il s’agit vraiment d’une réunion de tâtonnement», a déclaré Trump lors d’une conférence de presse lundi. Il a ajouté qu’il saurait dès les premières minutes si Poutine était prêt à un cessez-le-feu et qu’il en informerait Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, et les dirigeants européens. «Je pourrais dire: Bonne chance, continuez à vous battre. Ou bien je pourrais dire: Nous pouvons trouver un accord», a-t-il déclaré.

L’absence remarquable des Européens

Toutefois, Poutine tentera tout de même de façonner l’image que Trump se fait d’un accord de paix, de manière à ce qu’il profite au maximum au Kremlin. «Poutine veut un accord avec Trump qui sera présenté à Kiev et aux autres capitales européennes comme un fait accompli», a écrit John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie de l’Atlantic Council et ancien ambassadeur en Ukraine. Il ajoute: «L’absence d’invitations pour les dirigeants européens rappelle la conférence de Yalta de 1945 où les États-Unis, l’Union soviétique et le Royaume-Uni ont décidé du sort de la moitié de l’Europe sans tenir compte de ces nations»

L’Europe et l’Ukraine ont réagi. Avant le sommet, Zelensky a déclaré que l’Ukraine ne céderait pas de territoire à la Russie qu’elle pourrait utiliser pour lancer une nouvelle offensive, infirmant ainsi les prédictions de Trump selon lesquelles «il y aura des échanges [de territoires]».

Le caractère erratique de Trump qui se répercute en matière de politique étrangère peut faire le jeu des adversaires étrangers des États-Unis mais il les a également frustrés. On dit que des dirigeants comme le président chinois Xi Jinping préfèrent travailler plus en amont avant de rencontrer Trump, notamment en raison de son imprévisibilité. La Russie est elle aussi frustrée par le manque de rigueur de l’administration Trump. Cependant, cela n’a pas empêché Poutine de tenter sa chance en s’entretenant avec Trump pour leur premier tête-à-tête sous cette administration.

Trump préfère écouter et improviser

Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré mardi que la rencontre entre Trump et Poutine serait un tête-à-tête, un exercice d’écoute pour Trump, au cours duquel il pourrait cerner le point de vue russe.

«C’est comme ça que Trump procède. Il improvise. Et Poutine aime les échanges, il se targue de sa capacité à réagir rapidement dans ce genre de situation», a déclaré Fiona Hill. 

L’absence de conseillers dans la salle a soulevé une question essentielle: les accords conclus en privé, même en présence d’interprètes ou d’autres preneurs de notes, aboutiront-ils à des résultats durables? «C’est un peu comme une réunion qui tombe dans la forêt», a déclaré Hill.

Un événement similaire s’est produit lors du sommet d’Helsinki, lorsque Trump a quitté la salle et a déclaré avoir conclu un accord avec Poutine pour que les forces de l’ordre américaines aient accès aux agents du GRU (renseignement militaire russe) accusés d’influencer les élections américaines. Poutine a ensuite déclaré qu’il aurait accès aux Américains responsables de l’adoption de la loi Magnitski anticorruption.

«Bien sûr, cela n’a mené à rien. Trump n’avait pas pleinement compris ce que Poutine lui avait dit», précise Fiona Hill qui a ajouté: «En d’autres termes, vous savez, il y a une réunion ou quelque chose comme ça, mais ça ne se concrétise pas».

Autrement dit, cette fois-ci ça sera un show Trump mais concrètement il ne faudra pas se faire d’illusion et s’attendre à un épilogue juste entre les deux belligérants, ça sera ou bien la paix du vainqueur avec les conditions de Poutine ou rien du tout.

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