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Gestern — 20. Juli 2025Haupt-Feeds

Japon – Elections: le PLD et Komeito perdent le Sénat

20. Juli 2025 um 17:24

Lors des élections sénatoriales du dimanche 20 juillet au Japon, la coalition gouvernementale du Premier ministre Shigeru Ishiba – composée du Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) et de son allié centriste Komeito – a perdu sa majorité absolue à la chambre haute du Parlement (Sénat).

Selon nos confrères de RFI, « après avoir déjà perdu le contrôle de la chambre basse en octobre 2024, la coalition est créditée de 41 sièges selon des projections des médias, loin des 50 nécessaires pour maintenir sa majorité. Un revers sur fond de forte inflation et de poussée du parti anti-immigration Sanseito ».

A l’inverse, le parti populiste anti-immigration, Sanseito, a réalisé une percée spectaculaire lors de ces élections sénatoriales qui concernaient le renouvellement 125 des 248 sièges de la chambre haute. En effet, le Sanseito – Le Japon d’abord » -, qui ne comptait jusque-là que deux sièges, en a remporté entre 10 et 22, selon les projections des médias nippons. Cependant, loin de pouvoir gouverner.

Il s’agit donc d’un revers historique pour la coalition gouvernementale du Premier ministre Shigeru Ishiba, qui ne serait crédité que de 41 sièges, loin des 50 nécessaires pour conserver la majorité absolue. « Déjà minoritaire à la chambre basse depuis les élections anticipées de l’automne 2024, le gouvernement perd ainsi le contrôle des deux chambres du Parlement ». Et c’est une situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale, comme l’avait prévenu, quelques jours avant l’élection, Toru Yoshida, Pr de sciences politiques à l’Université Doshisha.

Causes

Certains analystes expliquent cette défaite par le refus du PLD de baisser les impôts pour lutter contre l’inflation, baisse pourtant réclamée par de nombreux ménages japonais.

Ainsi, « l’échec du PLD et de Komeito, au pouvoir presque sans interruption depuis 1955, s’explique par une conjoncture économique : inflation persistante (+3,3 % en juin hors produits frais), flambée des prix du riz et tension commerciale avec les États-Unis. Les ventes automobiles vers ce pays ont chuté d’un quart en raison de surtaxes imposées par Washington, qui menace d’étendre ces droits de douane à 25 % au 1er août », écrit TFI.

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Tunisie : Mehrez Ghannouchi, ou quand les likes ne suffisent pas !

30. Juni 2025 um 18:28

Il pensait que sa notoriété médiatique suffirait. Suivi par des milliers de Tunisiens pour ses bulletins météorologiques précis et ses interventions pédagogiques, Mehrez Ghannouchi, plus connu sous le surnom de « Monsieur Météo », a tenté de transformer son aura numérique en succès politique.

Candidat aux élections législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-Nord, il n’a pourtant pas réussi à convaincre les électeurs. Son échec rappelle une vérité politique implacable : la popularité virtuelle ne garantit pas les voix dans les urnes.


Ingénieur à l’Institut national de la météorologie (INM) et ancien visage familier des bulletins météo à la télévision, Mehrez Ghannouchi jouit d’une image publique positive. Sur Facebook ses vidéos explicatives sur les vagues de chaleur ou les phénomènes climatiques extrêmes sont largement partagées. En avril dernier, il surprend en annonçant sa candidature pour succéder au député décédé Sami Essaïed à Bizerte-Nord, espérant porter un « souffle nouveau » à la vie politique locale.

Une campagne trop connectée, pas assez enracinée

Durant la campagne électorale, Mehrez Ghannouchi mise largement sur les réseaux sociaux pour faire passer son message. Lives sur Facebook, vidéos bien produites, publications interactives : sa stratégie est moderne, mais elle peine à s’ancrer dans les réalités locales. À Bizerte, les attentes sont concrètes : emploi, environnement, services publics, mobilité. Face à des candidats mieux implantés sur le terrain, avec des réseaux associatifs ou militants solides, la communication numérique ne suffit pas.


Les résultats tombent : Ghannouchi ne franchit pas le seuil nécessaire pour remporter les élections. Il est devancé par des profils moins connus au niveau national, mais bien plus enracinés localement. Une claque électorale, mais aussi une leçon. La visibilité ne remplace ni le contact direct avec les électeurs, ni l’élaboration d’un programme clair et adapté aux spécificités du territoire.


Ce revers illustre un décalage de plus en plus visible entre influence numérique et influence électorale. À l’heure où de nombreux candidats misent sur leur image en ligne, l’échec de « Monsieur Météo » montre que les électeurs cherchent encore autre chose : de la proximité, de l’écoute et des solutions concrètes.

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