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Trump suspend les taxes sur les smartphones et les ordinateurs portables importés de Chine

12. April 2025 um 17:32
Trump suspend les taxes sur les smartphones et les ordinateurs portables importés de Chine

Les États-Unis ont décidé d’exempter les smartphones et les ordinateurs portables des nouvelles taxes douanières récemment instaurées par l’administration de Donald Trump dans le cadre de la guerre commerciale avec la Chine. Cette décision a été officialisée par une note des services douaniers, publiée le vendredi 11 avril 2025. Ces exonérations concernent particulièrement les produits […]

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Guerre commerciale : la Chine relève ses droits de douane à 125 % sur les produits américains

11. April 2025 um 13:01
Guerre commerciale : la Chine relève ses droits de douane à 125 % sur les produits américains

La Chine a annoncé, ce vendredi, une hausse significative de ses droits de douane sur les produits américains, atteignant désormais un taux de 125 %. Cette décision, qui prendra effet dès samedi, intervient en réaction aux nouvelles taxes imposées par l’administration du président américain Donald Trump, que Pékin qualifie de “hausses anormalement élevées” et de […]

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Pékin frappé désormais par 145% de droits de douane des États-Unis

11. April 2025 um 11:49

La Maison-Blanche a confirmé jeudi que les produits chinois importés aux États-Unis sont désormais soumis à des droits de douane atteignant 145%, et non 125% comme annoncé initialement. Cette rectification a provoqué un choc immédiat à Wall Street: le Dow Jones a chuté de 2,5%, le Nasdaq de 4,31% et le S&P 500 de 3,46%.

Cette surtaxe massive inclut un cumul de mesures imposées depuis février, notamment une pénalité de 20% liée à la lutte contre le fentanyl. Résultat: la Chine, troisième plus grand fournisseur des États-Unis, fait désormais face à un mur tarifaire sans précédent, excluant même les droits instaurés avant 2025.

Pékin, désormais seule cible directe de l’offensive américaine, affirme vouloir défendre ses intérêts jusqu’au bout tout en laissant la porte ouverte au dialogue – à condition d’un «respect mutuel». Le régime chinois a d’ailleurs annoncé son intention de réduire les importations de films américains.

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MENA : entre illusions multipolaires et réalité américaine

11. April 2025 um 08:53

Alors que l’Europe, la Russie, l’Inde, l’Iran, la Turquie et la Chine procèdent à un recentrage géostratégique de leurs intérêts nationaux et leurs zones de proximité, les initiatives du président Trump aussi controversées qu’elles puissent paraître, montrent que les Etats-Unis d’Amérique restent au centre des affaires du monde en matière de sécurité internationale et de commerce mondial. L’ancien ambassadeur et analyste politique Elyes Kasri dresse un état des lieux de cette réalité américaine et son impact sur la zone MENA. 

Elyes Kasri apporte son éclairage sur le rôle des Etats-Unis dans le commerce international. Il précise comme suit via sa page officielle FB : « Les récentes initiatives du président Trump qui n’a pas encore fait ses cent premiers jours à la Maison Blanche, même si leur appréciation peut faire l’objet d’un débat assez souvent passionné et houleux, montrent que l’ère du nouveau monde multipolaire est encore à l’état de projet et pour certaines régions du monde dont la zone MENA (Moyen Orient-Afrique du Nord) une vue de l’esprit et un vœux pieux à court et moyen termes.

Alors que l’Europe, la Russie, l’Inde, l’Iran, la Turquie et la Chine procèdent à un recentrage géostratégique de leurs intérêts nationaux et leurs zones de proximité, les initiatives du président Trump aussi controversées qu’elles puissent paraître, montrent que les Etats-Unis d’Amérique restent au centre des affaires du monde en matière de sécurité internationale et de commerce mondial.
Ceux qui prônent allègrement un alignement de la Tunisie sur la Turquie, la Chine, l’Iran, la Russie ou pire encore sur une Algérie aux multiples contradictions et vulnérabilités, gagneraient à tempérer leurs ardeurs et mettre de l’eau dans leur rosata.
Il faut se rendre à l’évidence que les Etats-Unis d’Amérique sont et resteront peut être plus qu’avant la principale source d’influence dans la zone MENA et que le sort de notre région se discute, au moins pour les quelques années à venir, à Washington D.C.
Certains régimes arabes semblent en avoir pris conscience; tandis que d’autres, dans un délire idéologique aux graves répercussions géostratégiques, s’enferrent dans des postures donquichottesques à la limite du masochisme et de l’autoflagellation. »

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ECLAIRAGES – Maintenir la prudence malgré les attentes 2/3 : Les politiques économiques de Trump… Entre chaos et réajustement

11. April 2025 um 05:30

L’ère de Donald Trump à la présidence des États-Unis a-t-elle été marquée par des décisions économiques controversées ayant profondément influencé le paysage économique américain et redéfini les relations commerciales internationales? Dans quelle mesure les principales thématiques liées à ses politiques contribuent-elles au chaos économique, à l’organisation de ce chaos, et quelles en sont les implications pour l’avenir?

De l’instabilité des marchés à la crise de confiance

La guerre commerciale initiée par Trump a provoqué une instabilité significative sur les marchés financiers. L’imposition de nouveaux droits de douane sur une variété de produits, particulièrement ceux en provenance de Chine, a entraîné une réaction immédiate des marchés.

Par exemple, le Dow Jones a subi des pertes de 1 000 à 1 500 points en quelques jours, illustrant une peur généralisée parmi les investisseurs. Cette réaction ne se limite pas à des chiffres ; elle reflète une anxiété profonde concernant la direction économique du pays.

Les critiques des décisions de Trump soulignent souvent leur incohérence et leur manque de fondement, amplifiant ainsi le sentiment de chaos. Les médias ont joué un rôle crucial en soulevant des questions sur la viabilité des choix économiques de l’administration. Au final, la guerre commerciale ne s’est pas seulement limitée à des conflits économiques ; elle a également engendré un débat politique intense sur la stratégie économique du pays. Les commentateurs ont souvent mis en avant les effets négatifs de cette approche sur la confiance des investisseurs, soulignant qu’une telle volatilité pouvait avoir des conséquences à long terme sur la croissance économique.

Le chaos, une vision stratégique?

Au-delà des répercussions immédiates sur le marché, l’équipe de Trump a tenté d’établir un lien entre la position du dollar et la compétitivité industrielle des États-Unis. Le déclin de l’importance de l’industrie, dont les emplois ne représentent plus que 10 % des postes, est attribué à une financiarisation excessive de l’économie au détriment de la production. Les critiques formulées par Trump concernant le « privilège exorbitant » du dollar mettent en lumière une réalité complexe : la position du dollar pourrait devenir un fardeau pour l’économie américaine.

 

La force du dollar affecte même le secteur de la défense, où l’achat de matériel à l’étranger devient moins coûteux que la production nationale. Ainsi, une base industrielle affaiblie expose les États-Unis à des vulnérabilités économiques et stratégiques.

 

Les déficits commerciaux, souvent désignés comme les « twindeficits », soulèvent des préoccupations quant à la solvabilité des États-Unis et à la crédibilité du dollar. La force du dollar affecte même le secteur de la défense, où l’achat de matériel à l’étranger devient moins coûteux que la production nationale. Ainsi, une base industrielle affaiblie expose les États-Unis à des vulnérabilités économiques et stratégiques. Cette situation a conduit l’administration Trump à envisager des mesures tarifaires comme un moyen de protéger les emplois et de stimuler la production locale. Mais ces actions ont aussi soulevé des inquiétudes quant aux tensions internationales et à la possibilité de représailles commerciales.

Un avenir économique incertain

L’avenir économique des États-Unis sous la présidence de Trump est marqué par une incertitude croissante. Bien que son approche soit perçue comme chaotique, elle pourrait également être interprétée comme une tentative de rétablir un contrôle économique. Toutefois, les conséquences de ses décisions sur les classes moyennes et inférieures, ainsi que sur la stabilité de l’économie mondiale, ne doivent pas être négligées.

La volonté de dévaluer le dollar et de réformer les politiques fiscales et commerciales, bien que justifiée dans le contexte d’un déclin économique, ne pourrait-elle pas également entraîner des résultats imprévus?

Le mantra « short-term pain for long-term gain » résume la philosophie de l’administration Trump, qui semble prête à accepter des sacrifices immédiats pour des bénéfices futurs. Cela soulève des questions sur la viabilité d’un tel modèle de gouvernance économique. Les critiques soutiennent que des mesures à court terme, comme l’imposition de droits de douane, pourraient nuire à la compétitivité à long terme des États-Unis en augmentant les coûts pour les consommateurs et en perturbant les chaînes d’approvisionnement.

 

Les politiques économiques de Donald Trump représentent un paradoxe fascinant. D’un côté, elles visent à redresser une situation perçue comme désavantageuse pour les États-Unis, mais de l’autre, elles engendrent un environnement de chaos économique.

 

Les politiques économiques de Donald Trump représentent un paradoxe fascinant. D’un côté, elles visent à redresser une situation perçue comme désavantageuse pour les États-Unis, mais de l’autre, elles engendrent un environnement de chaos économique. Le débat autour de ces politiques souligne la complexité des relations économiques internationales et la nécessité de repenser les stratégies commerciales pour assurer une croissance équilibrée.

Alors que Trump a cherché à bouleverser l’ordre économique établi, les véritables défis et répercussions de ces ruptures pourraient se prolonger bien au-delà de son mandat. Les futurs décideurs américains devront naviguer dans un monde interconnecté, où l’adaptation des politiques économiques est essentielle non seulement pour répondre aux besoins immédiats, mais aussi pour anticiper les défis futurs.

La redéfinition du rôle des États-Unis dans l’économie mondiale pourrait être nécessaire pour favoriser une coopération qui profite à toutes les parties impliquées. Dans ce contexte de changements rapides, il est impératif que les États-Unis intègrent des approches plus pragmatiques et collaboratives, capables de répondre aux enjeux complexes de l’économie mondiale contemporaine.

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Articles en relation: ECLAIRAGES – Maintenir la prudence malgré les attentes (1/3)

A suivre…

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Tunisie-USA: Des démarches diplomatiques en cours pour réviser les droits de douane américains imposés à la Tunisie

10. April 2025 um 21:32

Des efforts diplomatiques sont actuellement déployés en vue d’examiner avec la partie américaine la possibilité de réviser les nouveaux droits de douane américains imposés à la Tunisie, a déclaré, jeudi 10 avril, l’ambassadrice de la République tunisienne à Washington, Hanen Tajouri, ajoutant que les Etats-Unis demeurent un partenaire « important » et un « marché porteur » pour les exportations tunisiennes.

Début avril, l’administration Trump avait décidé imposé des droits de douane de 28% sur les marchandises importées de la Tunisie.

L’ambassadrice s’exprimait lors d’une réunion élargie par visioconférence tenue avec le ministre du Commerce et du Développement des Investissements, Samir Abid, des représentants des ministères concernés ainsi que de la chambre américaine du commerce et de l’industrie, de l’Utica et consacrée à l’examen des répercussions des mesures tarifaires imposées par les Etats-Unis sur les exportations tunisiennes.

Lors de cette réunion, le ministre a insisté sur l’importance d’identifier les impacts de ces mesures sur les échanges commerciaux entre les deux pays et leurs effets sur la balance commerciale.

Il a, par ailleurs, appelé les secteurs public et privé à conjuguer les efforts afin de préserver le positionnement des exportations tunisiennes sur le marché américain, évoquant, l’huile d’olive, l’artisanat, les dattes et les industries mécaniques.

Avec TAP

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Baisse de 94 % des chèques : Mohamed Salah Souilem alerte sur les conséquences pour l’économie tunisienne

10. April 2025 um 16:50

L’ancien directeur des politiques monétaires à la Banque centrale de Tunisie, Mohamed Salah Souilem, a mis en garde, jeudi 10 avril 2025, contre les conséquences économiques de la nouvelle législation sur les chèques. Il craint un impact négatif sur les transactions commerciales, les recettes fiscales de l’État et, par conséquent, sur le taux de croissance du pays.

Selon les données de la Banque centrale, l’utilisation des chèques a chuté de 94 % au cours des premiers mois de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente. Pour M. Souilem, qui s’exprimait sur les ondes de la radio Express FM, cette évolution pourrait freiner les échanges économiques, dans un contexte déjà marqué par une fragilité croissante.

Un contexte de financement international restreint

L’ancien responsable a également souligné les difficultés rencontrées par la Tunisie en matière de financement extérieur. L’absence d’accord avec le Fonds monétaire international (FMI) prive le pays de ressources essentielles. Et  ce, à un moment où les besoins de financement se multiplient, rapporte-t-il à la radio privée.

Pressions sur la balance commerciale

Mohamed Salah Souilem a mis en lumière deux autres facteurs susceptibles d’aggraver le déficit commercial : la baisse significative des prix de l’huile d’olive tunisienne à l’export, malgré une bonne récolte cette année; et l’incapacité de la production énergétique nationale à couvrir les besoins du pays.

Ces déséquilibres pourraient accentuer les tensions sur la balance des paiements, alourdissant davantage les fragilités économiques.

Le tourisme comme espoir de stabilisation

Malgré ces difficultés, l’ancien directeur à la Banque centrale a exprimé son espoir de voir les recettes touristiques contribuer à compenser les pertes. Au passage, il note une baisse des réserves en devises étrangères par rapport à la fin 2024, en raison des remboursements de dettes extérieures. Mais il considère que le niveau des réserves reste relativement rassurant.

Appel à une stratégie économique ciblée

Pour faire face aux défis actuels, M. Souilem plaide pour une politique économique proactive, axée sur le soutien aux exportations, une intervention ciblée dans le secteur oléicole et un renforcement de l’industrie locale. Il salue également la gestion de la Banque centrale en matière de stabilité du dinar, soulignant l’importance de préserver sa valeur face aux devises internationales.

Incertitude persistante sur l’avenir économique

Au final, dans un contexte mondial marqué par l’instabilité et les politiques commerciales imprévisibles des grandes puissances, notamment les décisions douanières de l’administration américaine, M. Souilem se montre prudent : « Personne ne sait ce qui va se passer dans les mois à venir. »

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Taxes américaines : quel impact sur l’économie tunisienne? L’IACE répond

10. April 2025 um 16:20

L’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) avait déjà abordé ce sujet le 14 mars 2025, sur le titre : « Impact des récentes politiques commerciales américaines sur l’économie ». Face à l’évolution de la situation, l’Institut reprend la discussion lors d’une nouvelle édition de « 90 minutes avec l’IACE » dans la journée du  mercredi 9 avril 2025. Il est intitulé cette fois : « Répercussions des droits de douane américains sur l’économie mondiale et la Tunisie ».

Il convient de noter que le président américain Donald Trump a annoncé l’imposition de nouveaux droits de douane à tous les partenaires commerciaux des États-Unis, y compris la Tunisie, dans le cadre d’une stratégie visant, selon ses dires, à réduire le déficit commercial et à stimuler la production nationale. En vertu de cette nouvelle décision, les États-Unis ont imposé des droits de douane dont les taux varient entre 10% et 54%, et qui s’élèvent à environ 28% pour la Tunisie.

Cette mesure a suscité une vague de réactions internationales, de nombreux pays et organisations estimant que cette politique pourrait entraîner une contraction du volume du commerce mondial et une possible escalade vers une « guerre des droits de douane » accompagnée d’une série de mesures de rétorsion. Ce qui laisse présager une nouvelle baisse des échanges commerciaux. D’autres instances ont mis en garde contre les risques que cela pourrait entraîner pour l’économie mondiale, notamment dans un contexte de ralentissement de la croissance. De même qu’elles ont appelé à éviter toute mesure susceptible d’accroître la fragilité de la situation économique mondiale.

Le débat entre Majdi Hassen, le directeur exécutif de l’IACE, et Amine Ben Ayed, président de l’IACE,

Le débat entre Majdi Hassen, le directeur exécutif de l’IACE et Amine Ben Ayed, président de l’IACE, a porté sur les points suivants :

  • Les récents événements et les mesures prises par le président américain Donald Trump, notamment les droits de douane.
  • Les implications de ces droits de douane américains sur l’économie mondiale, en particulier sur la Tunisie.
  • L’impact potentiel des mesures protectionnistes sur l’économie américaine.
  • Les raisons qui sous-tendent l’approche de l’administration américaine en matière de droits de douane, malgré les préoccupations internes concernant les conséquences économiques.
  • La stratégie de « choc et effroi » utilisée par l’administration américaine et les raisons de sa mise en œuvre rapide.
  • La situation économique aux États-Unis, y compris l’indépendance énergétique et le potentiel de croissance.
  • Les défis auxquels sont confrontées les entreprises américaines en raison de leur dépendance à l’égard des intrants chinois.
  • La stratégie de l’administration Trump visant à compenser l’inflation potentielle en réduisant les impôts et les coûts de l’énergie.
  • L’interdépendance des pays, même dans la production d’un seul produit, comme l’iPhone américain.

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L’Espagne défend des liens commerciaux plus étroits avec la Chine

10. April 2025 um 13:00

L’Espagne entend renforcer ses liens commerciaux avec la Chine dans l’intérêt de ses citoyens et de l’UE, a déclaré, mercredi 9 avril, son ministre de l’Agriculture, Luis Planas, rejetant l’avertissement américain selon lequel se rapprocher du pays asiatique reviendrait à « se couper la gorge ».

« Nous avons d’excellentes relations commerciales avec la Chine, que nous avons l’intention non seulement de maintenir, mais aussi de développer », a souligné M. Planas aux journalistes depuis Ho Chi Minh-Ville, où il accompagnait le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, lors d’un voyage au Vietnam et, vendredi, en Chine.

Liens commerciaux Espagne-ChineLuis Planas était interrogé sur les commentaires antérieurs du secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, qui avait critiqué la suggestion du ministre espagnol de l’Economie, Carlos Cuerpo, selon laquelle l’Europe devrait s’aligner plus étroitement sur la Chine.

« Ce serait se couper la gorge », avait  déclaré M. Bessent lors d’un événement bancaire à Washington, ajoutant que la Chine continuerait à produire trop de biens et à les déverser sur les marchés ailleurs.

Les tarifs douaniers punitifs de Trump, qui, selon le président, visent à mettre fin aux déficits commerciaux des États-Unis avec de nombreux pays, ont bouleversé l’ordre commercial mondial. Suscitant ainsi des craintes de récession et effaçant des milliers de milliards de dollars de la valeur marchande des grandes entreprises.

M. Planas a déclaré que la manière dont les États-Unis négociaient avec leurs partenaires commerciaux ne semblait pas « respectueuse ».

Il a ajouté que l’Espagne défendait ses intérêts dans le cadre de l’Union européenne, qui cherchait le dialogue avec les États-Unis pour résoudre les différends.

« Nous avons des partenaires commerciaux partout dans le monde. Nous croyons en l’existence d’un commerce multilatéral fondé sur des règles », selon M. Planas. Il a ajouté que le renforcement des liens avec le Vietnam et la Chine n’était pas en contradiction avec les principes commerciaux de l’UE.

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Guerre des tarifs: Chine-USA, du tac au tac…

10. April 2025 um 11:33

Après avoir relevé de 34 % à 104 % les taxes sur les produits en provenance de Chine, le président américain a annoncé leur relèvement à 125 % et décrété une pause de 90 jours avec l’ensemble des autres pays, désormais alignés sur une taxe à 10 %. Un revirement spectaculaire téléguidé par la chute des indices boursiers et la menace pesant sur le financement de la dette américaine consécutives à la guerre commerciale baptisée « Liberation Day » qu’il a lui-même déclenchée le 2 avril.

Reconnaissons au milliardaire républicain une qualité, rare chez les puissants de ce monde : celle d’avoir le courage de reculer quand il s’aperçoit que ces décisions, souvent hâtives et irréfléchies, le mènent droit dans le mur. Ainsi, dans une volte-face qui aura rassuré les marchés financiers après avoir semé la panique dans les capitales du monde entier en annonçant, il y a une semaine, des surtaxes douanières sur les produits de 60 partenaires commerciaux, avec un traitement déjà particulièrement brutal de la Chine (104 %), le président américain a annoncé, mercredi 9 avril 2025, qu’il suspendait ses surtaxes douanières globales mondiales, tout en renforçant celles visant la Chine, désormais portées à 125 %.

Reculade

Comment expliquer ce recentrage stratégique? Par pragmatisme, évidemment.

Alors que les sondages montrent une défiance croissante des Américains envers leur imprévisible président, que plusieurs économistes de renom ont alerté sur les risques de flambée de l’inflation et de récession, que le marché obligataire où la dette américaine – cette valeur refuge pour des millions d’Américains, y compris sa base électorale – a dangereusement plongé ces derniers jours, Donald Trump a fini par reconnaître piteusement lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche que ces dernières décisions « effrayaient un peu » les investisseurs, les avaient rendus « fébriles »; et qu’il fallait par conséquent «  être flexible ».

Mais, alors pourquoi imposer au rival chinois cette taxe exorbitante de 125 %? Pour punir Pékin d’avoir « manqué de respect » en ripostant contre les Etats-Unis ». Alors que, selon ses dires, « plus de 75 pays » se sont manifestés pour « négocier » une solution en matière commerciale. Ayant pris acte de leur profil bas, Donald Trump leur accorde une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10 %, également effectifs immédiatement ».

Simple coup de menton?

Le crime de lèse-majesté du géant asiatique c’est d’avoir répliqué du tac-au-tac à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place plus tôt dans la journée par Donald Trump en annonçant mercredi qu’à partir de jeudi 10 avril à 12 h 01 heure chinoise, Pékin portera ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84 %, et non 34 % comme initialement prévu. Ce qui constitue une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.

Sachant que sur les 60 pays concernés par les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain et entrés en vigueur mercredi, c’est la Chine qui était la principale visée.

Ainsi, les surtaxes sur ses produits ont augmenté de 34 % à 84 %. La nouvelle hausse décidée par Washington, qui s’ajoute aux 20 % appliqués sur les biens importés de Chine depuis janvier, avait été décidée en représailles à l’annonce par Pékin d’une première riposte.

« Cette escalade des droits de douane est une nouvelle erreur qui s’ajoute aux précédentes », a dénoncé le ministère chinois des Finances dans son communiqué. Ajoutant qu’elle « porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine et sape le système commercial multilatéral fondé sur des règles », a-t-il déploré.

Les munitions de la Chine

Reste la question essentielle : dans ce bras de fer titanesque entre les deux superpuissances, les Chinois, qui auront relevé le gant en ripostant aux provocations américaines, ont-ils, in fine, les moyens de leurs ambitions? Ou s’agit-il d’un simple coup de menton mû par la fierté nationale?

C’est que l’Empire du Milieu possède des atouts considérables : des réserves de change dépassant les 3 000 milliards de dollars, offrant une marge de manœuvre pour stabiliser son économie face aux chocs extérieurs; un vaste marché intérieur soutenu par une classe moyenne en expansion, permettant de compenser partiellement la diminution des exportations vers les États-Unis en stimulant la consommation domestique.

Enfin, la possibilité de dévaluer le yuan pour maintenir la compétitivité de ses exportations ainsi que la mise en place de politiques fiscales et monétaires visant à stimuler l’économie intérieure.

Pourtant, alertent les experts financiers, une augmentation de 20 points de pourcentage des tarifs pourrait réduire le PIB chinois d’environ 0,6 point entre 2025 et 2027. Un scénario plus sévère, avec des tarifs à 60 %, pourrait entraîner une perte de 2,5 points de PIB sur la même période. Insupportable pour l’économie chinoise.

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Trump décide la suspension des nouveaux droits de douanes mais pas sur la Chine

10. April 2025 um 10:11

La décision surprenante du président américain Donald Trump de suspendre les lourdes taxes douanières qu’il venait d’imposer à des dizaines de pays a fait bondir ce jeudi 10 avril les marchés boursiers mondiaux.

Le revirement de Trump mercredi 9 avril, survenu moins de 24 heures après l’entrée en vigueur de nouveaux tarifs douaniers élevés sur la plupart des partenaires commerciaux, fait suite à l’épisode le plus intense de volatilité des marchés financiers depuis les premiers jours de la pandémie de COVID-19.

Ce bouleversement a effacé des milliers de milliards de dollars des marchés boursiers et a conduit à une hausse inquiétante des rendements des obligations d’État américaines qui a semblé attirer l’attention de Trump.

« J’ai pensé que les gens sautaient un peu hors de la ligne, qu’ils devenaient nerveux, vous savez », a déclaré Trump aux journalistes après l’annonce, faisant référence à la nervosité que ressentent parfois les sportifs.

Lire aussi: 25 % de droits de douane sur le secteur automobile – Et si Trump faisait marche arrière ?

Soulagement

Les indices boursiers américains ont grimpé en flèche suite à cette nouvelle, avec l’indice de référence S&P 500. L’indice a clôturé en hausse de 9,5 %, et le soulagement s’est poursuivi dans les échanges asiatiques jeudi avec l’indice japonais Nikkei en hausse de 8 %.

Les contrats à terme européens ont également fait état de gains importants, mais certains signes montraient déjà que cette reprise pourrait être de courte durée, les contrats à terme sur actions américaines s’échangeant à la baisse. Les prix du pétrole ont également chuté d’environ 1 %, prolongeant une période sombre alimentée par les craintes que les tensions commerciales ne poussent l’économie mondiale vers la récession.

Mesures punitives à la pelle

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump a menacé à plusieurs reprises ses partenaires commerciaux de prendre toute une série de mesures punitives, pour finalement en révoquer certaines à la dernière minute. Cette approche intermittente a déconcerté les dirigeants mondiaux et effrayé les chefs d’entreprise.

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé que ce repli avait été planifié dès le départ pour amener les pays à la table des négociations. Trump a cependant indiqué plus tard que la quasi-panique qui s’était installée sur les marchés depuis ses annonces du 2 avril avait influencé sa réflexion.

Bien qu’il ait insisté pendant des jours sur le fait que sa politique ne changerait jamais, il a déclaré aux journalistes mercredi : « Il faut être flexible ».

La pression maintenue sur la Chine

Mais il a maintenu la pression sur la Chine, deuxième économie mondiale et deuxième fournisseur d’importations américaines. Trump a immédiatement augmenté les droits de douane sur les importations chinoises à 125 % contre 104 % mardi.

Les fabricants chinois qui vendent des produits sur Amazon se préparent à augmenter leurs prix pour les États-Unis ou à quitter ce marché en raison du « coup sans précédent » causé par les tarifs douaniers, a déclaré le directeur de la plus grande association de commerce électronique de Chine.

Pékin pourrait à nouveau riposter après avoir imposé mercredi des droits de douane de 84 % sur les importations américaines, imitant ainsi la précédente salve tarifaire de Trump. Pékin a promis à plusieurs reprises de « lutter jusqu’au bout » dans la guerre commerciale qui s’intensifie entre les deux premières économies mondiales.

« Les États-Unis et la Chine sont actuellement engagés dans un jeu de pouvoir de type « corde raide », a affirmé Chris Turner, directeur mondial des marchés d’ING.

Pékin dit avoir eu des discussions avec l’Union européenne et la Malaisie sur le renforcement des échanges commerciaux en réponse aux tensions, bien que l’Australie ait déclaré avoir rejeté une offre de la Chine, son principal partenaire commercial, de travailler ensemble pour contrer les tarifs douaniers.

« Nous n’allons pas tenir la main de la Chine dans le cadre d’une quelconque compétition qui se déroule dans le monde », a déclaré le vice-Premier ministre Richard Marles à Sky News

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Etats-Unis – Chine : une confrontation globale

10. April 2025 um 05:42

La guerre commerciale semblait être déclarée entre les Etats-Unis et la Chine. Face à la décision du président Donald Trump d’augmenter les droits de douane à 104 % pour les produits chinois importés aux Etats-Unis, la Chine avait répliqué avec des droits de douane de 84 % sur les importations américaines. Finalement, le président Trump a décidé de suspendre ses augmentations de taxes. Il n’empêche, la séquence s’inscrit dans une confrontation globale qui va structurer ce siècle.

Les relations internationales contemporaines sont marquées par une dynamique de rattrapage de la Chine sur les Etats-Unis, qui affecte la géopolitique et la géoéconomie mondiales.

Des adversaires systémiques

Si la rivalité sino-américaine est d’abord technologique (compte tenu des conséquences stratégiques de ce volet), celle-ci s’exacerbe et revêt un caractère multidimensionnel.

Dans leur document stratégique d’octobre 2022, les Etats-Unis reconnaissent ainsi que la « Chine est le seul concurrent qui a l’intention de reformater l’ordre international et qui, chaque jour davantage, dispose des moyens économiques, diplomatiques, militaires et technologiques pour ce faire ».

De part et d’autre du Pacifique, les deux grandes puissances mondiales se perçoivent comme des « adversaires systémiques ».

Dans cette compétition, les Etats-Unis disposent encore d’avantages géopolitiques non négligeables par rapport à la Chine : bordé par deux océans, à l’est et à l’ouest, le pays a au nord et au sud deux voisins amicaux, alors que la Chine a des conflits territoriaux avec la plupart de ses voisins. Il est indépendant énergétiquement, contrairement à la Chine. Sa situation démographique, en grande partie grâce à l’immigration, est bien meilleure. En outre, les Etats-Unis continuent d’attirer beaucoup plus de cerveaux du reste du monde que la Chine.

Si la rivalité sino-américaine structure en partie la reconfiguration des relations internationales contemporaines, sa nature interroge. D’un côté, cette compétition multidimensionnelle n’exclut ni le dialogue ni la coopération. De l’autre, elle risque de basculer dans la conflictualité armée.

Une compétition technologique

Le numérique et le digital illustrent cette compétition sino-américaine dans le domaine technologique. Fondés à la fin du XXe siècle, les champions de la tech et géants du web chinois (connus sous le sigle BATX, qui désigne les quatre firmes géantes de l’Internet chinois – Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) – rivalisent désormais avec les GAFAM de la Silicon Valley.

Ces géants du numérique sont des acteurs premiers de l’enjeu stratégique que représente la maîtrise de l’intelligence artificielle (de plus en plus intégrée dans la sécurité nationale des deux puissances mondiales). Une compétition technologique prolongée dans le secteur spatial par une course à la Lune (avec deux programmes concurrents), à l’assemblage de stations spatiales, aux constellations internet en orbite basse.

Une compétition idéologique

Si la compétition technologique est largement engagée, la dimension idéologique de la rivalité sino-américaine s’est révélée plus tardivement. La période de la guerre froide se cristallisait sur l’opposition entre deux visions globales de la modernité incarnées par les deux superpuissances : le capitalisme et le communisme. Sur ce plan, la rivalité entre les Etats-Unis et la Chine se construit sur une opposition plus complexe.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, en Chine, la rivalité sino-américaine a pris un caractère plus idéologique. La puissance économique et technologique est mise au service d’une ambition idéologique : promouvoir un modèle chinois. Le président chinois, à l’image de Vladimir Poutine en Russie, a engagé son régime dans un processus de rigidification nationaliste… Il assume désormais l’idée d’un « modèle chinois » alliant efficacité de l’ordre et développement socio-économique[1] (fondé sur l’équilibre entre capitalisme et justice sociale).

La rivalité sino-américaine questionne, plus largement, le positionnement des anciens pays du Tiers-monde, nés de la décolonisation, soit un ensemble de pays en développement et émergents d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud. La Chine tente de nouer un partenariat stratégique avec les pays constitutifs de ce qui est convenu d’appeler (maladroitement) le « Sud global ».

Forte de son passé tiers-mondiste, la nouvelle puissance mondiale refuse d’être perçue comme une puissance impérialiste face à des pays du Sud engagés sur la voie de l’émancipation.

 

[1] J. Garrick et Y. Chang Bennett, « ‘La pensée de Xi Jinping’ », Perspectives chinoises, n° 1-2, 2018, pp. 105-112.

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ECLAIRAGES – Maintenir la prudence malgré les attentes (1/3)

10. April 2025 um 05:00

Le compte-rendu de la réunion des 21-22 mars de la Réserve fédérale américaine (Fed) met en exergue une posture toujours empreinte de prudence. Si le scénario de base prévoit encore deux baisses de taux en 2025, les responsables de la Fed insistent sur la persistance des risques haussiers sur l’inflation, principalement en raison de l’évolution des politiques commerciales américaines.

Une inflation plus tenace que prévu

Les membres du FOMC reconnaissent que l’inflation sous-jacente n’a pas reculé au rythme escompté en 2024, ce qui complique les perspectives d’assouplissement monétaire. La Banque centrale s’inquiète de la résilience des pressions sur les prix, alimentées par des facteurs structurels, mais aussi par des décisions politiques, notamment dans le domaine commercial.

Tarifs douaniers : un facteur de perturbation majeur

Un facteur d’incertitude supplémentaire réside dans l’évolution des tarifs douaniers. Le président Trump vient d’annoncer une suspension de 90 jours des droits de douane pour les pays qui n’ont pas encore riposté aux mesures américaines. La Chine, en revanche, est frappée d’un tarif accru de 125 %, après avoir répondu aux nouvelles taxes américaines.

Les responsables de la Fed redoutent que cette escalade protectionniste ne relance les tensions inflationnistes, comme cela avait été le cas entre 2021 et 2022. Austan Goolsbee (Fed de Chicago) a alerté sur le risque d’un retour à une inflation hors de contrôle si une spirale de représailles tarifaires devait s’enclencher.

Des perspectives de taux désormais incertaines

Malgré un maintien des taux directeurs entre 5,25 % et 5,5 % en mars, la Fed conserve, pour l’heure, sa prévision de deux baisses de taux cette année. Toutefois, certains responsables, à l’instar de Raphael Bostic (Fed d’Atlanta), ne tablent plus que sur une seule baisse, illustrant les divergences internes face à une situation économique ambiguë.

Des données économiques mitigées

Le marché du travail reste solide, comme le montre le dernier rapport sur les créations d’emplois, supérieur aux attentes. Mais cette vigueur de l’emploi complique la tâche de la Fed, qui doit composer avec une économie encore dynamique, mais soumise à des tensions potentielles sur les prix.

Quels impacts pour les marchés émergents et la Tunisie ?

Cette prudence prolongée de la Fed pourrait avoir des conséquences notables sur les économies émergentes, dont la Tunisie. En maintenant des taux élevés plus longtemps, la Banque centrale américaine rend le dollar plus attractif, ce qui exerce une pression sur les monnaies locales, renchérit le coût du service de la dette extérieure et alimente l’inflation importée, notamment via les matières premières libellées en dollars.

Dans le cas tunisien, où les besoins de financement extérieur sont importants et la pression sur les réserves de change constante, toute prolongation de la politique monétaire restrictive de la Fed accroît les fragilités. Elle complique également la marge de manœuvre de la Banque centrale de Tunisie, déjà confrontée à une inflation élevée, à un dinar sous pression et à un besoin de relancer une croissance atone.

Une Fed sur ses gardes

Le compte-rendu de mars confirme que la Fed ne souhaite ni brusquer les marchés ni relâcher trop vite sa vigilance. Entre tensions commerciales, incertitudes géopolitiques et données économiques contrastées, elle choisit la voie de la prudence. Pour les pays émergents, cette indécision prolongée pourrait maintenir un climat de vulnérabilité financière et d’instabilité des capitaux à court terme.

Guerre commerciale : un impact limité sur l’inflation en Europe… ?

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a déclaré mercredi que la guerre commerciale initiée par les États-Unis aurait peu d’effet sur l’inflation en Europe, tout en soulignant que la Banque centrale européenne (BCE) disposait encore d’une certaine marge de manœuvre pour abaisser ses taux d’intérêt.

Lors d’une conférence de presse, Villeroy de Galhau a noté que cette guerre commerciale aurait un impact direct sur la croissance, estimé à une baisse de 0,25 point de PIB pour la zone euro, mais « peu ou probablement pas sur l’inflation ». Il a précisé que les augmentations tarifaires influenceraient moins l’inflation européenne que celle des États-Unis.

Dans ce contexte, il a affirmé que la BCE pourrait encore réduire ses taux, et que la décision concernant le rythme et l’ampleur de cette baisse serait guidée par un « pragmatisme agile ». Depuis juin 2024, la BCE a déjà engagé un assouplissement monétaire.

Selon lui, les pressions inflationnistes dues aux hausses de tarifs imposées par le président américain Donald Trump devraient être « moindres » pour plusieurs raisons : la désinflation en Europe est plus avancée, il n’y a pas de goulets d’étranglement dans l’économie européenne, et les éventuelles contre-mesures de l’UE seraient limitées aux importations en provenance des États-Unis, contrairement aux mesures américaines qui touchent plusieurs pays.

En outre, il a mentionné que certains facteurs pourraient être propices à une baisse des prix, tels que la baisse des prix des matières premières, une demande faible et une possible dépréciation de l’euro, bien qu’actuellement la tendance soit inverse pour la monnaie unique.

Il a également exprimé sa conviction que l’euro représente une force face à cette tempête, offrant des opportunités pour accroître progressivement son rôle sur la scène internationale.

En mars, la Banque de France avait revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2025 à 0,7 %, en raison des incertitudes internationales élevées. Le gouverneur a cependant mis en garde contre une révision trop rapide de ces prévisions dans un contexte de forte volatilité, précisant que l’institution mettrait à jour ses prévisions macroéconomiques en juin.

 

A suivre…

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Trump frappe fort : les droits de douane sur les produits chinois portés à 125 %

09. April 2025 um 19:47
Trump frappe fort : les droits de douane sur les produits chinois portés à 125 %

Le président américain Donald Trump a annoncé, ce mercredi, une hausse spectaculaire des droits de douane sur les produits chinois, les portant à 125 % avec effet immédiat. Cette décision, publiée sur sa plateforme “Truth Social”, intervient en réaction à ce qu’il qualifie de “manque de respect de la Chine envers les marchés mondiaux”. Parallèlement, […]

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La guerre commerciale USA-Chine va-t-elle plonger le monde dans une nouvelle crise ?

Von: hechmi
09. April 2025 um 19:11

Crise USA ChineLes États-Unis ont mis en place des taxes allant jusqu’à 50% sur certains produits, notamment chinois et ils viennent de passer à 104%, provoquant une réponse immédiate de Pékin avec des droits de 34 %, qui passent ensuite à 84% sur les importations américaines. Les marchés asiatiques et européens ont réagi par des baisses notables, tandis que les Bourses chinoises ont été soutenues artificiellement.

Le pétrole a chuté à un plus bas historique et l’or, en tant que valeur refuge, a franchi les 3040 dollars l’once. L’Union européenne, de son côté, prépare des mesures de représailles tout en gardant la porte ouverte au dialogue.

Les incertitudes économiques grandissantes augmentent la volatilité des marchés, alors que les investisseurs se détournent des obligations américaines au profit du yen et du franc suisse.

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Nouvelles règles pour faciliter les exportations tunisiennes vers l’Europe

09. April 2025 um 08:43

L’Union européenne (UE) et la Tunisie appliquent les règles d’origine préférentielles révisées négociées dans le cadre de la Convention paneuro-méditerranéenne (PEM) à partir du 1er mars 2025.

L’UE le rappelle dans un communiqué, où elle explique que l’objectif de ces nouvelles règles est d’assouplir les dispositions par rapport à la Convention PEM de 2012, facilitant ainsi l’obtention du statut d’origine pour les marchandises tunisiennes exportées vers l’UE.

Les nouvelles règles, applicables à tous les produits couverts par l’accord d’association UE-Tunisie, permettront aux marchandises tunisiennes de bénéficier des exonérations de droits de douane prévues par l’accord lui-même.

D’autres flexibilités sont également prévues, à savoir des exemptions, notamment pour le secteur du textile et habillement, et de nouvelles possibilités relatives au perfectionnement passif (transformation de marchandises en dehors de l’UE en vue d’une réimportation ultérieure) et aux tolérances (pourcentage autorisé de matières non originaires). De nouvelles règles de transformation ont également été définies, notamment pour les tissus, qui peuvent acquérir plus facilement le statut de produit d’origine.

Les nouvelles dispositions visent à permettre à un plus grand nombre de produits tunisiens d’accéder plus facilement au marché européen, renforçant ainsi l’intégration industrielle entre la Tunisie et l’UE.

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Les manchots des îles Heard-et-McDonald : une anecdote qui secoue la Maison Blanche

08. April 2025 um 12:32

La décision du président américain Donald Trump d’augmenter les tarifs douaniers sur les importations aux États-Unis a provoqué un impact significatif, entraînant une baisse des marchés boursiers mondiaux. Selon Mosaïque FM, ces mesures affectent environ 185 nations et régions, dont la Tunisie, qui subit un taux de 28 %. Cela soulève des questions sur la pertinence de ces mesures, notamment dans des zones peu peuplées ou inhabitables.

Une anecdote sur les réseaux sociaux concernant les îles Heard-et-McDonald, en Antarctique, a circulé, affirmant qu’elles seraient soumises à une taxe supplémentaire de 10% en raison des manchots.

Cette histoire a incité la Maison Blanche à revoir sa liste quelques heures avant l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douance.

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La Chine s’engage à lutter contre les tarifs douaniers américains « jusqu’au bout »

08. April 2025 um 12:30

Le ministère chinois du Commerce s’est engagé, mardi 8 avril 2025, à lutter contre les tarifs douaniers américains « jusqu’au bout ». Et ce, en réponse à la menace du président américain Donald Trump d’imposer de nouveaux tarifs douaniers de 50 % sur les importations en provenance de la deuxième économie mondiale.

« La menace américaine d’augmenter les droits de douane sur la Chine est une double erreur qui révèle une fois de plus la nature du chantage américain. La Chine n’acceptera jamais cela, et si les États-Unis persistent à poursuivre leur propre voie, elle les combattra jusqu’au bout », a déclaré un porte-parole du ministère.

Toutefois, le ministère chinois du Commerce appelle les États-Unis à un « dialogue » pour trouver une solution à l’escalade de la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde, selon l’Agence France-Presse.

Dans ce cadre, « la Chine exhorte les États-Unis à annuler tous les tarifs douaniers imposés unilatéralement à la Chine, à mettre fin à leur oppression économique et commerciale contre la Chine et à résoudre correctement les différends entre les deux pays par le biais d’un dialogue égalitaire sur la base du respect mutuel », selon un porte-parole du ministère.

Rappelons que Trump a campé sur ses positions face à la Chine, promettant des taxes supplémentaires de 50 % si Pékin ne retirait pas ses droits de douane de rétorsion sur les États-Unis.

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La Chine affirme qu’elle ira jusqu’au bout face aux États-Unis sur la question des droits de douane

08. April 2025 um 10:41

La Chine a affirmé mardi qu’elle se tiendrait prête à répondre «jusqu’au bout» aux droits de douane imposés par les États-Unis, en réaction aux menaces de surtaxes supplémentaires brandies par Donald Trump. Pékin a dénoncé une stratégie de pression et de chantage, assurant qu’elle ne cédera pas face à l’escalade américaine.

«La Chine n’acceptera jamais cela», a déclaré un porte-parole du ministère du Commerce, précisant que si Washington persiste, «la Chine les combattra jusqu’au bout», tout en réitérant sa préférence pour un dialogue constructif.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également rejeté les menaces américaines, soulignant le refus de Pékin de céder à la pression. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a imposé des surtaxes supplémentaires sur les produits chinois, atteignant déjà 20% et devant grimper à 54% dès le 9 avril.

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