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Nicolas Sarkozy libéré après trois semaines de détention à la Santé

10. November 2025 um 23:28

La Cour d’appel de Paris a ordonné, lundi, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy, détenu depuis le 21 octobre à la prison de la Santé dans le cadre de l’affaire dite du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État français, âgé de 70 ans, reste placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel.

Un tournant dans une affaire judiciaire sans précédent

Cette décision marque une nouvelle étape dans une procédure considérée comme historique en France. Nicolas Sarkozy avait été condamné le 25 septembre dernier à cinq ans de prison ferme, assortis d’un mandat de dépôt et d’une exécution provisoire, par le tribunal correctionnel de Paris.

Le jugement, inédit pour un ancien président de la République, l’avait reconnu coupable d’« association de malfaiteurs » dans le cadre du présumé financement libyen de sa campagne électorale de 2007.

Une demande de libération rapidement déposée

Les avocats de l’ancien chef de l’État avaient déposé dès le 21 octobre une demande de libération, quelques heures après son incarcération. Cette démarche s’appuyait sur l’argument d’une détention jugée disproportionnée au regard de l’état de santé et de la situation personnelle de leur client. La Cour d’appel a tranché en faveur de la remise en liberté, tout en imposant des mesures de contrôle strictes, dont les détails n’ont pas été précisés.

Un dossier sensible pour la justice française

L’affaire du financement libyen, qui implique également plusieurs anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy, demeure l’un des dossiers politico-judiciaires les plus sensibles de ces dernières années. Le procès en appel, dont la date n’a pas encore été fixée, devra déterminer si les charges retenues par le tribunal correctionnel seront confirmées ou infirmées.

Ce rebondissement judiciaire relance le débat sur la responsabilité pénale des anciens dirigeants et sur les limites du financement politique en France.

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Transition énergétique à Tozeur : 70 à 80 % de la consommation des mosquées couverte par le solaire

10. November 2025 um 17:47

Le programme pilote de maîtrise d’énergie dans 87 mosquées au gouvernorat de Tozeur avance à un rythme soutenu, a indiqué, le représentant régional de l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME), Imed Triki, à l’Agence TAP.

Il a ajouté que les travaux d’une valeur de 2,7 millions de dinars sont réalisés à 50%, précisant que la phase d’installation des systèmes de production d’énergie solaire photovoltaïque a été achevée.

Un appel d’offre a été lancé pour mettre en place de nouveaux dispositifs d’éclairage économique et assurer le bon fonctionnement du système de gestion de l’énergie photovoltaïque, a fait savoir la même source.

Par ailleurs, un programme de généralisation de l’installation des panneaux solaires photovoltaïques (PROSOL ELEC) sera réalisé en faveur de 4 mille ménages, dont la consommation électrique annuelle ne dépasse pas 1200 kwh.

Le représentant régional de l’ANME, Imed Triki, a fait savoir que l’équipement des mosquées en énergie solaire devrait permettre de couvrir entre 70 et 80% de leur consommation d’électricité, ainsi qu’une couverture de 100% pour les familles bénéficiaires du programme social PROSOL ELEC.

Il a expliqué que ce programme pilote de transition énergétique s’inscrit dans le cadre de la stratégie gouvernementale visant à rendre le gouvernorat de Tozeur une région éco-responsable.

A noter qu’un programme de distribution de 30 mille lampes économiques a été lancé afin de réduire la consommation de l’électricité dans la région.

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Bourse de Tunis : le Tunindex démarre la semaine en hausse à 12 756 points

10. November 2025 um 17:39

Le marché a entamé ce début de semaine dans le vert. Le benchmark a pris 0,27 % à 12 756,6 points dans un volume de 5 MD, soutenu par une transaction de bloc de 1 MD sur le titre, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SIAME s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la société s’est hissée de 5,7 % à 2,620 D, dans un volume limité de 13 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre SITS s’est retrouvé dans le palmarès des meilleures performances. L’action s’est bonifiée de 4,1 % à 3,320 D.

Le titre CIMENTS DE BIZERTE s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a trébuché de 4,3 % à 0,450 D, dans de maigres échanges de 2 mille dinars.

Du côté des baisses, le titre UADH a accusé une glissade de 3,6 % à 0,540 D. L’action a amassé un volume limité de 2 mille dinars sur la séance.

POULINA GROUP HOLDING a été la valeur la plus échangée de la séance en amassant un volume de 1,2 MD. Le titre s’est maintenu à l’équilibre à 16,890D.

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Tunisie : le budget 2026 du ministère de l’Éducation atteint 8,7 milliards de dinars, +8,16 %

10. November 2025 um 17:33

“Le projet de loi de finances de 2026 prévoit une augmentation de 8,16% dans le budget du ministère de l’éducation”, a fait savoir lundi, Noureddine Nouri, ministre de l’éducation.

“Ainsi le budget du département s’élèvera à près de 8,7 milliards de dinars, enregistrant une augmentation de 656 millions de dinars par rapport à celui de 2025”, a expliqué Nouri dans son intervention lors d’une séance conjointe des commissions de l’Éducation, de la Formation professionnelle, de la Recherche scientifique, de la Jeunesse et des Sports, et de la Commission des Services et du Développement social au Conseil national des Régions et des Districts (CNRD).

Le ministre a indiqué que le département s’est fixé trois objectifs stratégiques majeurs pour la période à venir à savoir l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le développement des compétences, la promotion de l’équité sociale, et la garantie d’une gouvernance éducative moderne et performante.

Il a, en outre, souligné la nécessité d’adopter de nouvelles approches de réforme plus efficaces, capables d’anticiper les mutations futures liées à la numérisation, à l’intelligence artificielle, aux changements climatiques et à l’économie verte, afin que l’école tunisienne devienne une institution tournée vers l’avenir.

Evoquant le bilan des réalisations du ministère au cours des cinq dernières années, Nouri a indiqué que 3 495 interventions ont été effectuées dans les établissements éducatifs, dont 2 353 entièrement achevées, couvrant 1 737 établissements à différents niveaux, pour un coût total de 687 millions de dinars.

Par ailleurs, 94 nouveaux établissements éducatifs ont été créés pour un coût dépassant 224 millions de dinars, alors que 1 848 projets sont toujours en cours, pour un coût de 44 millions de dinars, ciblant 829 institutions scolaires outre les fonds qui ont été alloués au renforcement des équipements (163 millions de dinars) et du matériel informatique et laboratoires (136 millions de dinars).

Nouri a annoncé qu’en 2026, 73 nouveaux bus seront acquis pour renforcer la flotte et un budget de 157 millions de dinars sera également alloué à la création de 19 nouveaux établissements éducatifs tous niveaux confondus.

D’après Nouri, le budget de 2026 du ministère de l’éducation sera réparti sur trois volets. Quelque 3,23 milliards de dinars seront réservés pour l’enseignement primaire (37,17 % du total), 4,6 milliards de dinars pour les collèges et lycées (52,89 %) et 864,98 millions de dinars pour le programme de pilotage et d’appui (9,94 %).

Les dépenses de rémunération s’élèvent, quant à elles, à 7,63 milliards de dinars, soit plus de 87 % du budget total, enregistrant une hausse de 8,91 % par rapport à 2025. Les dépenses d’investissement s’établissent à 772,4 millions de dinars, réparties comme suit : 274,9 millions pour le primaire, 224,3 millions pour les collèges et lycées, et 82,4 millions pour le programme de pilotage et d’appui.

Les dépenses de gestion atteindront 741,5 millions de dinars, soit une hausse de 7,16 % par rapport à l’année précédente.

Nouri a aussi annoncé la régularisation de la situation de 4 811 enseignants suppléants du primaire pour un coût de 190 millions de dinars, ainsi que celle de 9 026 enseignants des collèges et lycées pour 357,7 millions de dinars.

De plus, 2 601 titulaires d’une licence appliquée en éducation et enseignement (session 2024) seront recrutés pour un coût de 106 millions de dinars, en plus de la régularisation de la situation de 1 226 agents de laboratoire et surveillants, le recrutement de 100 diplômés de l’École normale supérieure, 26 psychologues, 270 titulaires d’un doctorat, 150 agents, 25 ingénieurs principaux, 50 architectes principaux, 50 secrétaires d’administration et 50 techniciens principaux.

Le ministre a indiqué que le nombre total d’élèves pour l’année scolaire 2025-2026 s’élève à 2 325 443, dont 1 223 638 écoliers (dont 61 mille élèves en préscolaire), 570 655 collégiens et 532 150 lycéens, répartis sur 4 390 écoles primaires, 981 collèges et 587 lycées.

De leur côté, plusieurs députés ont soulevé, dans leurs interventions, diverses insuffisances du système éducatif, notamment la dégradation des infrastructures dans plusieurs établissements situés dans les régions de l’intérieur, l’encombrement des classes, l’élargissement des disparités sociales entre élèves, le blocage de projets scolaires malgré les budgets alloués, ainsi que la faiblesse du transport scolaire, la hausse du décrochage scolaire et la détérioration des services de l’Office des services scolaires et des cantines.

Les députés ont appelé le ministère de l’Éducation à mettre en place un plan urgent visant à réhabiliter les établissements scolaires, améliorer la qualité des services et garantir l’égalité des chances entre les différentes régions.

Ils ont affirmé que la réforme de l’éducation ne peut aboutir qu’à travers une révision globale des programmes scolaires, la valorisation du rôle de l’enseignant et l’amélioration de ses conditions de travail, afin que l’école tunisienne retrouve son rôle moteur dans la connaissance et le développement.

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Technicolor : une décision judiciaire controversée, il ne fait pas bon d’être arabe et CEO d’un grand groupe cinématographique en France

10. November 2025 um 17:27

 Ce qui s’est récemment joué au Tribunal correctionnel de Nanterre s’agissant de l’affaire Tarek Ben Ammar/Technicolor n’est qu’un épisode d’une longue saga judiciaire entamée il y a plus de douze ans.

Ben Ammar, actionnaire de Quinta Industries avec Technicolor, condamné en première instance pour le remboursement d’un compte courant d’associé, estime toute l’affaire absurde et juridiquement infondée.

À la suite de 7 ans de négociations pour entrer au capital du groupe technique Quinta Industries, Technicolor, par ses agissements avait précipité la liquidation du groupe en 2011, pour le racheter à la barre en 2012, pour trois francs six sous. En plus, le procès intenté par Ben Ammar contre Technicolor depuis toutes ces années n’a évidemment pas abouti puisque Technicolor a fait faillite !

Pour Tarek Ben Ammar, la procédure judiciaire n’aurait jamais dû exister.  Le concerné annonce qu’il fera appel s’appuyant sur deux éléments qu’il juge irréfutables : d’une part, parce que le remboursement d’un compte courant d’associé n’est plus une infraction pénale depuis la loi du 25 janvier 1985 et d’autre part parce qu’il n’a jamais été dirigeant de fait de Quinta Industries depuis 2011, comme l’a confirmé la Cour d’appel de Versailles en 2018.

Pour rappel, Technicolor a été mis en examen en décembre 2019.  La raison en était :  escroquerie au jugement et abus de confiance, en lien avec le rachat de Quinta Industries par Technicolor en 2012, après la faillite de cette dernière en 2011.

Faut-il rappeler, par ailleurs, que dans l’organisation judiciaire française, la cour d’appel de Versailles se situe hiérarchiquement au-dessus du tribunal judiciaire de Nanterre. En tant que juridiction de second degré, elle est investie du pouvoir de réexaminer les décisions rendues par les tribunaux de première instance relevant de son ressort, dont celui de Nanterre. Tandis que ce dernier statue en premier ressort, la cour d’appel exerce une compétence élargie sur l’ensemble des recours formés contre les jugements initiaux, assurant ainsi une fonction essentielle de régulation et d’harmonisation des décisions judiciaires.

Dans ce cadre, que faut-il comprendre lorsqu’un tribunal inférieur, tel que celui de Nanterre, rend un jugement incriminant une personnalité — en l’occurrence Tarak Ben Ammar — alors que la cour d’appel de Versailles, juridiction supérieure, l’a expressément blanchi pour les mêmes motifs ? Une telle divergence interroge non seulement la cohérence des appréciations judiciaires, mais aussi la portée réelle d’un jugement rendu en première instance face à une décision d’appel qui, par nature, prévaut dans l’ordre juridictionnel.

Il ne s’agit donc pas d’une fin, mais d’un tournant. Le jugement rendu la semaine dernière ne saurait clore le débat, et encore moins entériner une vérité judiciaire. Le combat continue, et la suite se jouera en appel. C’est donc incompréhensible

Faut-il voir dans le traitement réservé à Tarak Ben Ammar les signes d’un délit de faciès, alors même qu’il a racheté les Studios de Paris en 2022, évitant leur liquidation, avant de les mettre à disposition des organisateurs des Jeux olympiques de 2024 ?

Ce qui est sûr, c’est que porter en soi une part du monde arabe tout en rayonnant sur la scène médiatique mondiale n’est pas sans heurter les sensibilités de certains lobbys puissants en France !

A.B.A

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Hikma renforce sa présence en Tunisie avec une troisième usine et 50 millions de dinars d’investissement

10. November 2025 um 17:15

Le groupe pharmaceutique Hikma vient d’inaugurer sa troisième unité de production en Tunisie, implantée à Sidi Thabet. Ce nouvel investissement, estimé à 50 millions de dinars, marque une étape stratégique dans le développement industriel du groupe dans le pays. Bien positionnés dans la fabrication de médicaments cardiovasculaires, antibiotiques et neurologiques, les laboratoires Hikma pourront grâce à la nouvelle usine renforcer les capacités de production locales et soutenir l’exportation vers les marchés internationaux, notamment africains.

À l’occasion de l’inauguration, le ministre de la Santé, Dr Mustapha Ferjani, a salué la qualité des compétences médicales et pharmaceutiques tunisiennes. Il a également souligné l’importance croissante des exportations des laboratoires Hikma, tout en annonçant une mesure phare : la réduction significative des délais de délivrance des autorisations de mise sur le marché (AMM).

Désormais, ces délais devraient osciller entre six mois et un an après le dépôt des dossiers auprès de l’Agence nationale des médicaments. Pour précision cette agence joue un rôle central dans la coordination des acteurs du secteur pharmaceutique, avec pour objectif de simplifier les démarches administratives et d’encourager les investissements étrangers. Présent en Tunisie depuis plus de 35 ans, Hikma emploie actuellement plus de 320 personnes, avec un taux d’encadrement élevé.

L’ouverture de cette troisième usine devrait permettre la création de nouveaux postes et renforcer la capacité d’exportation du groupe. Un signal fort pour l’industrie pharmaceutique tunisienne, qui confirme son attractivité et son potentiel à l’échelle régionale.

Nous y reviendrons

A.B.A

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Siliana : semis 2025-2026 atteignent 30 % des céréales et 79 % des fourragères

10. November 2025 um 17:06

La saison des semis dans le gouvernorat de Siliana, a atteint 30% des surfaces céréalières, 79% des fourragères et 20% des légumineuses.

Le responsable des grandes cultures au commissariat régional au développement agricole (CRDA), Mohamed Taher Azouz, a indiqué à l’Agence TAP, lundi, que les besoins de la région en semences sélectionnées s’élèvent à 65 300 quintaux répartis entre 30 200 quintaux pour le blé dur, 6040 quintaux pour le blé tendre et 950 quintaux pour l’orge.

Il a ajouté que 59% des semences de qualité supérieure ont été mises à la disposition des agricultures de la région.

Le quota de la région en semences d’orge ordinaires s’élève à 25 mille quintaux 5 549 quintaux ont été fournis, ainsi que 20 mille du phosphate super 45 et 24 mille quintaux de phosphate de diammonium (DPA).

Les superficies céréalières programmées pour la saison agricole 2025-2026 sont estimées à 155 500 ha, réparties entre 80 mille ha de blé dur, 70 mille ha d’orge, 5 mille ha de blé tendre et 500 ha de triticale.

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Budget 2026 : le ministère de l’Intérieur obtient 6,3 milliards de dinars, en hausse de 5 %

10. November 2025 um 16:55

Le budget alloué à la mission spéciale du ministère de l’intérieur au titre du projet du Budget de l’Etat  pour l’année 2026 est estimé à environ 6304 ,800 millions de dinars,  soit une hausse de 5% par rapport au budget  2025.

Selon le rapport présenté, lundi, lors de la séance plénière du Parlement,  par la Commission de la défense, de la sécurité et des forces armées  et la Commission du règlement intérieur , de l’immunité et des affaires juridiques au Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) , les dépenses du ministère sont réparties comme suit :

-Salaires : 4160,800 millions de dinars
-Gestion : 374,925 millions de dinars
-Interventions : 1323,725 millions de dinars
-Investissement : 380,350 millions de dinars

Les crédits sont répartis selon les programmes comme suit:

– Programme de la sécurité nationale : 2459,316 millions de dinars
– Programme de la Garde Nationale : 1664,455 millions de dinars
– Programme de la protection civile : 373,650 millions de dinars
– Programme des Affaires Locales : 1132,065 millions de dinars
– Programme de supervision et appui : 610,314 millions de dinars

Selon le budget proposé pour l’année 2026, l’enveloppe allouée à l’investissement a enregistré une hausse de 57% par rapport à l’année 2025.

Elle sera consacrée à l’acquisition de moyens de transport et des équipements au profit des programmes de la sécurité, la garde nationale et le contrôle.

Les investissements concerneront aussi la construction de centres , des casernes , de deux académies pour la police et la garde nationale en plus du développement du système de travail de la police technique et scientifique.

Parmi les missions programmées, le recrutement de 2900 agents au titre de l’année 2026 réparti comme suit 1000 pour la sécurité nationale, 1500 pour la garde nationale et 400 pour la protection civile.

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Tunisie–FAO : de nouvelles mesures régionales pour protéger les crevettes rouges, la langoustine et le pageot

10. November 2025 um 16:45

Les membres de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) incluant la Tunisie viennent d’adopter douze décisions visant à renforcer la durabilité des produits aquatiques et la gestion des stocks halieutiques.

Ces mesures, prises, lors de la 48e session de (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Málaga sous l’égide de l’Espagne, “symbolisent l’union et la nécessité de la coopération entre les États pour garantir l’avenir des pêches et des communautés de pêcheurs”, selon la commission.

Les décisions clés touchent directement les ressources les plus précieuses de la Méditerranée centrale et orientale, notamment dans le cadre de l’effort de gestion des crustacés profonds, selon le FAO.

La CGPM a voté l’extension de la période de transition des plans de gestion pluriannuels pour l’exploitation durable des crevettes rouges et bleues et rouges (Aristeus antennatus) dans le Détroit de Sicile (sous-zones géographiques 12 à 16), ainsi qu’en mer Ionienne et en mer du Levant.

Concernant d’autres stocks, la Commission a adopté une règle de contrôle des captures pour le pageot) en mer d’Alboran, étape jugée essentielle pour la gestion de ce stock épuisé.

En mer Adriatique, de nouvelles recommandations réduisent davantage l’effort de pêche pour la langoustine tout en augmentant l’effort pour la sole commune, exploitée de manière durable.

Un autre résultat majeur de la session est le renforcement des mécanismes visant à garantir le respect des décisions de la CGPM, notamment pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Un mécanisme amélioré a été convenu pour évaluer les obligations de communication de données et de suivi, contrôle et surveillance (SCS).

Pour améliorer la traçabilité, la CGPM a introduit une nouvelle exigence pour tous les navires de plus de 20 mètres opérant en dehors des juridictions nationales : ils devront désormais disposer d’un numéro de l’Organisation maritime internationale (OMI).

Plusieurs pays de la région ont confirmé leur engagement en atteignant de nouveau la Catégorie 1 de conformité, notamment l’Albanie, l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Türkiye, ainsi que l’Union européenne et ses États membres.

La Commission a également souligné des progrès en aquaculture durable, adoptant deux résolutions visant la résilience des écosystèmes : un programme harmonisé de surveillance environnementale et une initiative pour établir des zones aquacoles dédiées à la restauration.

La Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) est une organisation régionale de gestion des pêches créée en 1949 en vertu de l’article XIV de l’Accord relatif à la Constitution de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Elle vise à fédérer les efforts des pays en vue du développement durable de l’aquaculture et de  la conservation et l’utilisation durable des ressources marines vivantes à tous les niveaux (biologique, social, économique et environnemental).

Le CGPM regroupe 19 États méditerranéens et 4 États de la mer Noire, ainsi que l’Union européenne.

Parmi les principaux membres méditerranéens figurent l’Albanie, l’Algérie, la Croatie, Chypre, l’Égypte, la France, la Grèce, Israël, l’Italie, le Liban, la Libye, Malte, Monaco, le Monténégro, le Maroc, la Slovénie, l’Espagne, la Syrie et la Tunisie, auxquels s’ajoute la Turquie.

Les membres de la mer Noire sont la Bulgarie, la Roumanie, l’Ukraine et la Turquie.

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“La vie d’une bouteille” : Hamdi Daboussi et Omar Dridi primés au challenge artistique d’Eco Tacir et de la SFBT

10. November 2025 um 16:39

Les deux lauréats du challenge artistique “La vie d’une bouteille”, initié par Eco Tacir en partenariat avec la Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT), ont été dévoilés à l’issue de trois jours de création et d’expérimentation, du 7 au 9 novembre 2025, au Tacir’Lab Grand Tunis, à Dar Bach Hamba, au cœur de la médina de Tunis.

Le premier prix (1 500 DT) a été attribué à Hamdi Daboussi pour son projet “Dabouza fi Dabouza”, tandis que le deuxième prix (1 000 DT) est revenu à Omar Dridi pour “Sout el Ch9af”. Tous deux ont été choisis pour leur créativité et leur regard créatif sur l’art du durable.

Sur les tables, dans les cafés, aux fêtes ou aux mariages, les bouteilles en verre consignées qui ont traversé les générations et les régions de Tunisie, ont vu passer des rires, des histoires et des instants de vie partagés. Témoins discrets des conversations et des liens qui se tissent, elles portent en elles un véritable pan de mémoire.

Pour que cette histoire se poursuive, et pour célébrer la créativité, la transmission et l’art du durable, un challenge artistique a été ouvert aux jeunes “Fais vivre cette bouteille à travers ton art”. Ce concours a invité les participants à redonner voix à cette bouteille (à travers notamment la peinture, le dessin, la bande dessinée, la photographie, le collage, la sculpture, l’illustration digitale ou l’installation), qui relie passé et futur, tradition et modernité, en lui offrant une nouvelle matière artistique inspirée des moments de partage qu’elle a traversés, des couleurs et des coutumes croisées au fil de son voyage, mais aussi de son cycle écologique.

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Ecomondo 2025 de tous les records ! +7% de présences, présences étrangères + 10%

10. November 2025 um 16:05

LE PÔLE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE RENFORCE SA DIMENSION MONDIALE

  •  La 28e édition de la manifestation organisée par Italian Exhibition Group, consacrée à l’économie verte, bleue et circulaire et la plus internationale jamais organisée, ferme ses portes aujourd’hui.
  •  La venue du Ministre Gilberto Pichetto Fratin : « Ecomondo, un symbole d’innovation et de durabilité »
  •  Plus de 800 acheteurs mandatés et délégations en provenance de 65 pays
  •  Plus de 1700 exposants, dont 18 % en provenance de l’étranger

Rimini, 7 novembre 2025 – Dans un contexte mondial sans cesse plus instable, la durabilité est la boussole qui doit guider les gouvernements, les entreprises et la communauté scientifique. Ecomondo 2025, événement international de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen, pour l’économie verte, bleue et circulaire, organisé par Italian Exhibition Group (IEG), ferme ses portes aujourd’hui au Parc des expositions de Rimini, en soulignant sa position de pôle international de la transition écologique. Un rôle qui se traduit par les résultats concrets d’une 28e édition en forte croissance.

Les présences, toutes provenances confondues, ont augmenté de 7 % et les seules présences étrangères de 10 %. Plus de 1 700 exposants, dont 18 % en provenance de l’étranger, sur les 166 000 mètres carrés du Parc des expositions. Plus de 600 journalistes accrédités (dont 15 % de l’étranger) ont mis le Parc des expositions au centre de l’attention de la communauté mondiale.

La centralité d’Ecomondo sur la scène internationale, dans son rôle de guide sur la voie d’un avenir durable dont le point de départ se trouve Italie et sur laquelle l’Europe avance avec détermination, a été soulignée par la présence, jeudi 6 novembre, du Ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, en visite dans les pavillons du Parc des expositions. « Nous pouvons nous targuer d’être parmi les premiers pays au monde en termes de capacité de recyclage, a rappelé le ministre, et il est certes beaucoup question de terres rares et de matières premières critiques, mais le plus grand gisement que nous ayons, c’est celui de nos déchets… Et la capacité de recyclage est pleinement mise en lumière par cette manifestation, symbole d’innovation et de durabilité ».

ECOMONDO 2025 : L’ÉDITION LA PLUS INTERNATIONALE JAMAIS RÉALISÉE

Ecomondo 2025 a confirmé son rôle de lieu privilégié d’échange entre les entreprises, le monde de la recherche et les professionnels du secteur, dans le monde entier, entre autres grâce à la collaboration avec l’Agence ICE et avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI) : un carrefour global qui rassemble plus de 800 acheteurs mandatés et délégations internationales provenant de 65 pays. Parmi les marchés les plus représentés : l’Espagne, la Turquie, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie, la Tunisie, le Maroc et l’Égypte. Pour compléter le tableau, il convient de souligner la participation active d’environ 90 associations internationales. Un réseau qui, lors de la manifestation, a généré 3 800 business matching, au bénéfice de la coopération et de la diffusion des meilleures pratiques en matière de transition écologique.

LA TRANSITION VERTE, UN CADRE TRANSVERSAL SUR LE CONTEXTE MONDIAL

Plus de 200 rendez-vous au cours des quatre journées, dont environ 70 organisés par le Comité technique et scientifique d’Ecomondo, présidé par le Professeur Fabio Fava, ont proposé un riche programme d’initiatives, offrant une lecture actualisée de la transition écologique de manière transversale. Parmi les principaux thèmes : les DEEE et les matières premières critiques, le textile qui devient circulaire, la finance durable comme soutien à la transition écologique, la gestion de l’eau et l’économie bleue, les bioénergies, l’économie circulaire, l’IA appliquée à la valorisation des ressources et au monitorage des données, l’observation de la terre et le rôle de la communication pour dépasser les faux dilemmes de la transition écologique.

Une grande attention a été accordée à la coopération internationale et à la transition verte en Méditerranée, ainsi qu’aux initiatives visant à faciliter l’accès à l’énergie propre et durable sur le continent africain, dans le cadre du Plan Mattei et du Programme « Mission 300 », avec la cinquième édition de l’Africa Green Growth Forum.

La 14e édition des États généraux de l’économie verte a inauguré une fois encore Ecomondo, avec la présentation du Rapport 2025 sur l’état de l’économie verte, en plaçant au centre du débat l’état et les perspectives de la transition verte européenne dans le nouveau contexte mondial. La session plénière de la deuxième journée, qui s’est déroulée pour la première fois entièrement en anglais, a étendu plus encore la portée internationale de l’événement.

Le retour de Sal.Ve, le Salon biennal du Véhicule écologique, en collaboration avec l’ANFIA, a permis de présenter toute la gamme d’équipements pour véhicules industriels et spéciaux pour la collecte des déchets solides et liquides, pour le balayage de la voirie routes et le nettoyage des canalisations..

LE LABORATOIRE DE L’INNOVATION

A Ecomondo 2025, l’innovation a servi de pont entre la science et le marché : l’Innovation District a donné de l’espace et de la visibilité à 40 start-up italiennes et internationales à haut contenu technologique, dont 20 installées  au Maroc et en Tunisie, sélectionnées dans le cadre du projet Lab Innova for Africa « Luca Attanasio », promu par l’Agence ICE en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale. Parallèlement à la manifestation, Ecomondo a décerné le Prix « Lorenzo Cagnoni » pour l’innovation verte aux sept entreprises exposantes pour les technologies les plus avancées et les plus prometteuses présentées dans les secteurs propres à la manifestation.

ECOMONDO SERA DE RETOUR AU PARC DES EXPOSITIONS DE RIMINI D’ITALIAN EXHIBITION GROUP DU 3 AU 6 NOVEMBRE 2026.

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

Ecomondo 2025 est organisé par Italian Exhibition Group avec la collaboration de : Commission européenne ; UNIDO ITPO ; Ministère de l’Environnement et de la Sécurité Énergétique ; MAECI (Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Institutionnelles) ; Ministère des Entreprises et du Made in Italy ; Agence ICE – Agence italienne pour le commerce et l’investissement ; Région Émilie-Romagne ; Ville de Rimini ; ANCI (Association nationale des communes italiennes) ; ANFIA (Association nationale de la filière de l’industrie automobile) ; ART-ER ; CIB (Consortium italien du biogaz) ; CIC (Consortium italien de compostage) ; CONAI (Consortium national de l’emballage) ; ENEA ; Assoambiente ; Fondation pour le développement durable ; ISPRA (Institut Supérieur de la Protection et de la Recherche environnementale) ; Legambiente ; UNICIRCULAR (section Assoambiente) ; UNACEA (Union Nationale des constructeurs d’équipements et matériels de construction) ; UTILITALIA ; CIHEAM (Centre international d’études agronomiques avancées méditerranéennes) ; CBE JU (Engagement commune pour une Europe circulaire bio-sourcée) ; EBA (Association européenne du biogaz) ; Agence européenne pour l’environnement ; ISWA (Association internationale des déchets solides) ; WBA (Association mondiale du biogaz) ; Water Europe.  

À PROPOS D’ECOMONDO 2025

Statut : Salon International ; Organisation : Italian Exhibition Group S.p.A. ; Fréquence : annuelle ; Édition : 28e ; Date : 4-7 novembre 2025 ; adresse mail : ecomondo@iegexpo.it ; Site Internet : www.ecomondo.com ; Facebook : www.facebook.com/EcomondoRimini ; LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/ecomondo-the-green-technologies-expo/

 

 

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 10 novembre 2025

10. November 2025 um 13:14

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.926 3.004
Euro EUR 1 3.371 3.449
Yen Japonais JPY 1000 18.799 19.507
Livre Sterling GBP 13 3.805 3.949
Franc Suisse CHF 10 35.725 37.260

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La victoire du président Milei ouvrira-t-elle la voie aux réformes en Argentine ?

10. November 2025 um 13:10

Le président argentin Javier Milei a récemment fait la une des médias internationaux après une victoire électorale surprise et décisive à mi-mandat, consolidant le mouvement politique le plus disruptif qu’ait connu le pays depuis des décennies. Apparue sur la scène nationale il y a à peine quelques années, cette figure libertarienne s’est fait connaître en brandissant une tronçonneuse — symbole de sa volonté de réduire drastiquement les dépenses publiques. Ses campagnes ont mis l’accent sur l’austérité, la dérégulation et la réduction du rôle de l’État dans l’économie. Cette orientation marque une rupture profonde dans un pays longtemps dominé par le péronisme, d’inspiration interventionniste et sociale. En s’alliant au parti « Pro », sa coalition pourrait désormais réunir le soutien nécessaire pour mener des réformes plus ambitieuses en faveur du marché.

Depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2023, Javier Milei s’est attaché à inverser les tendances économiques héritées de son prédécesseur, dans un contexte de quasi-hyperinflation, alors que les prix grimpaient à près de 300 % par an. Fin 2025, l’inflation est retombée autour de 30 %, un niveau encore douloureux mais représentant un redressement spectaculaire selon les standards de stabilisation. Le gouvernement a en outre enregistré le premier excédent budgétaire depuis plus de dix ans — un symbole de discipline fiscale retrouvée que peu jugeaient possible sans forte résistance politique.

L’ajustement budgétaire n’a cependant pas été indolore. Après un rebond marqué en 2024, la croissance s’est essoufflée. Cette stagnation a ravivé les doutes quant au soutien électoral du président avant les législatives de mi-mandat. La tension politique s’est accrue lorsque les péronistes ont remporté les élections locales de Buenos Aires en septembre, provoquant la chute du peso et une forte hausse des spreads sur les obligations souveraines. En pleine tourmente, Milei s’est tourné vers son allié, le président américain Donald Trump : un accord de swap de devises de 20 milliards USD a alors permis de stabiliser la monnaie et de freiner les sorties de capitaux.

Désormais, le chef de l’État affronte l’épreuve décisive de son mandat : transformer la stabilisation initiale en croissance durable. Le récent scrutin a renforcé sa position, donnant à sa coalition une présence suffisante au Congrès pour relancer les réformes structurelles et les privatisations longtemps repoussées. Reste à savoir si l’Argentine peut passer d’une phase d’ajustement d’urgence à un cycle de croissance soutenue.

Des réformes structurelles à haut risque politique

L’administration Milei place les réformes économiques au cœur de son agenda, mais se heurtera inévitablement à de fortes résistances. Deux chantiers dominent : la flexibilisation du marché du travail et la refonte d’un système fiscal excessivement complexe. L’Argentine affiche une législation protectrice de l’emploi plus rigide que ses voisins, avec des coûts d’embauche élevés et des règles de licenciement contraignantes. Résultat : un secteur informel estimé à près de 50 % de l’emploi total, qui pèse sur la productivité. Le système fiscal compte 155 impôts, dont 10 seulement génèrent 94 % des recettes — un fardeau considérable pour les entreprises. L’économie a ainsi stagné ces quinze dernières années, avec une croissance moyenne du PIB réel inférieure à 1 % par an.

Ces réformes se heurteront sans doute à l’opposition péroniste et syndicale, mais leur adoption marquerait une étape décisive pour rompre avec une trajectoire de stagnation prolongée.

Relancer l’investissement et la confiance

Autre défi : restaurer la confiance des investisseurs et attirer les capitaux nécessaires à une croissance forte et durable. Sur les vingt dernières années, l’investissement a représenté en moyenne 17,5 % du PIB, loin des 25 à 30 % observés dans les économies émergentes à forte croissance. Pour atteindre ce niveau, l’Argentine devrait combler un déficit annuel de plus de 60 milliards USD d’investissements. Le gouvernement a lancé un dispositif phare, le RIGI (Régime d’incitations pour les grands investissements), offrant des avantages fiscaux, douaniers et de change sur trente ans pour des projets supérieurs à 200 millions USD. Jusqu’ici, les engagements pris dans ce cadre restent modestes, concentrés sur les infrastructures, les mines et l’énergie, soulignant la nécessité d’un environnement plus stable pour attirer les grands investisseurs.

Stabiliser durablement l’économie

Enfin, Milei devra consolider la stabilité macroéconomique et juguler définitivement l’inflation. Si la « phase tronçonneuse » semble révolue, maintenir la discipline budgétaire et résister aux pressions pour relancer les dépenses publiques sera crucial pour éviter tout retour aux déficits chroniques. Le peso s’est déjà déprécié de plus de 50 % cette année, signe d’une confiance encore fragile. Les obligations souveraines argentines se négocient avec un écart de plus de 6 points de pourcentage par rapport aux bons du Trésor américain, illustrant le risque élevé exigé par les marchés.

Restaurer la stabilité macroéconomique exigera une cohérence sans faille des politiques publiques afin de reconstruire la crédibilité financière du pays.

Perspectives

La croissance devrait atteindre environ 3,5 % en 2026 et 2027 — une amélioration notable, mais encore modeste pour une économie émergente. Plus fondamentalement, Javier Milei devra réussir à poser les bases d’un développement de long terme.

(Source: QNB Economics)

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ESET Research alerte sur les méthodes du groupe DeceptiveDevelopment, du faux entretien d’embauche au vol crypto.

10. November 2025 um 10:45
  • ESET Research publie une analyse détaillée des relations entre le groupe DeceptiveDevelopment et des travailleurs IT présumés nord-coréens, révélant des liens étroits entre leurs activités.
  • Les campagnes reposent sur des techniques d’ingénierie sociale avancées, comme les faux entretiens d’embauche et la méthode ClickFix, pour propager des malwares et voler des crypto-actifs.
  • ESET estime qu’un objectif secondaire est possible, l’espionnage.
  • L’étude s’appuie aussi sur des données OSINT, mettant en évidence les stratégies frauduleuses d’emploi utilisées par des informaticiens présumés nord-coréens pour infiltrer des entreprises.

ESET Research publie une analyse approfondie sur DeceptiveDevelopment, aussi connu sous le nom de Contagious Interview ; un groupe APT aligné sur la Corée du Nord et actif depuis au moins 2023. Ce groupe cible principalement les développeurs indépendants impliqués dans des projets crypto et Web3, sur Windows, Linux et macOS, dans le but de dérober des crypto-actifs. L’étude retrace l’évolution du groupe depuis ses premiers malwares jusqu’aux outils actuels sophistiqués, révélant des campagnes fondées sur l’ingénierie sociale avancée : faux entretiens d’embauche et technique ClickFix. L’étude, présentée à la conférence Virus Bulletin, inclue une analyse OSINT sur les opérations frauduleuses liée à l’emploi et menées par des informaticiens affiliés à la Corée du Nord.

Actif depuis 2023, DeceptiveDevelopment se concentre sur le gain financier en ciblant prioritairement les développeurs des écosystèmes crypto et Web3. Le groupe privilégie l’ingénierie sociale pour l’accès initial : technique ClickFix et faux profils de recruteurs similaires à l’opération DreamJob de Lazarus. Le but est de fournir du code trojanisées lors d’entretiens d’embauche mis en scène. Leur arsenal comprend les infostealers BeaverTail, OtterCookie et WeaselStore, ainsi que le RAT modulaire InvisibleFerret.

« Les attaquants créent de faux profils de recruteurs sur les réseaux sociaux. Ensuite, ils contactent spécifiquement des développeurs de projets crypto pour leur fournir du code trojanisé lors de processus d’entretien fictifs », explique Peter Kálnai, co-auteur de la recherche. « Ces attaquants compensent une sophistication technique modérée par des opérations à grande échelle et une ingénierie sociale créative, parvenant à compromettre même des cibles techniquement averties. », ajoute Kálnai.

Ils exploitent des comptes légitimes compromis et des profils factices sur LinkedIn, Upwork, Freelancer.com et Crypto Jobs List, proposant de fausses opportunités lucratives. Les victimes doivent réaliser des défis de code ou des tâches préparatoires à l’entretien. Le groupe a personnalisé la méthode ClickFix : les victimes sont dirigées vers un faux site d’entretien nécessitant un formulaire détaillé chronophage. À l’étape finale d’enregistrement vidéo, une erreur factice de caméra s’affiche avec un lien “résoudre le problème”. Ce dernier invite l’utilisateur à exécuter une commande terminal censée corriger le dysfonctionnement, mais qui télécharge et lance le malware.

L’étude révèle des connexions avec les campagnes de travailleurs informatiques nord-coréens. Selon l’affiche « Most Wanted » du FBI, cette opération existe depuis avril 2017 et vise l’emploi frauduleux dans des entreprises pour financer le régime. Les travailleurs volent également des données internes à des fins d’extorsion. L’analyse OSINT d’ESET montre un glissement des cibles américaines vers l’Europe (France, Pologne, Ukraine, Albanie).

Les attaquants exploitent massivement l’IA : ils génèrent des contenus professionnels notamment des CV, manipulent des photos de profil, créent des deepfakes en temps réel lors d’entretiens vidéo sur Zoom, MiroTalk, FreeConference ou Teams. Cette menace hybride combine criminalité traditionnelle (usurpation d’identité) et cybercriminalité, exposant les entreprises à des risques de sécurité majeurs, notamment en cas d’embauche de personnel issu de pays sous sanctions. Ils se concentrent principalement sur l’emploi et le travail contractuel en occident, en donnant la priorité aux États-Unis.

« Les activités de DeceptiveDevelopment illustrent une menace hybride, mêlant fraude à l’identité et cyberattaques. Leur approche combine des techniques classiques avec des outils numériques modernes, ce qui les rend particulièrement difficiles à détecter. » conclut Kálnai.

Pour une analyse détaillée des opérations et des outils de DeceptiveDevelopment, consultez le livre blanc d’ESET Research « DeceptiveDevelopment : From primitive crypto theft to sophisticated AI-based deception ». Il détaille l’évolution des outils InvisibleFerret et BeaverTail, tout en révélant des liens avec le RAT PostNapTea du groupe Lazarus. Il analyse également les nouvelles boîtes à outils TsunamiKit et WeaselStore, ainsi que les fonctionnalités de leur serveur C&C et API.

À propos d’ESET

ESET® entreprise européenne de cybersécurité reconnue mondialement, se positionne comme un acteur majeur dans la protection numérique grâce à une approche technologique innovante et complète. Fondée en Europe et disposant de bureaux internationaux, ESET combine la puissance de l’intelligence artificielle et l’expertise humaine pour développer des solutions de sécurité avancées, capables de prévenir et contrer efficacement les cybermenaces émergentes, connues et inconnues. Ses technologies, entièrement conçues dans l’UE, couvrent la protection des terminaux, du cloud et des systèmes mobiles, et se distinguent par leur robustesse, leur efficacité et leur facilité d’utilisation, offrant ainsi une défense en temps réel 24/7 aux entreprises, infrastructures critiques et utilisateurs individuels. Grâce à ses centres de recherche et développement et son réseau mondial de partenaires, ESET propose des solutions de cybersécurité intégrant un chiffrement ultra-sécurisé, une authentification multifactorielle et des renseignements approfondis sur les menaces, s’adaptant constamment à l’évolution rapide du paysage numérique.  

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Tunisie 2026 : dette, FMI et budget à haut risque

10. November 2025 um 07:12

Caricature DetteAlors que le budget 2026 se dessine, le discours officiel sur le recours prudent au FMI se veut rassurant. Mais derrière les formules diplomatiques, c’est une réalité économique alarmante qui se profile : celle d’un État en quête de financement, pris entre des choix politiques risqués, des contraintes financières de plus en plus étouffantes et une réalité économique qu’on préfère ignorer plutôt que confronter.

En Tunisie : l’endettement public représente une dérive à haut risque, la montée rapide du taux d’endettement depuis une décennie suscite une inquiétude croissante, tant chez les économistes que dans la société civile. Le ratio dette/PIB, qui dépassait les 80% en 2023 selon les estimations, reflète une trajectoire préoccupante, alimentée par des déficits budgétaires chroniques, une croissance molle et une dépendance accrue aux financements extérieurs.

Quels indicateurs pour juger de la soutenabilité de la dette tunisienne ?

Certes, l’histoire économique mondiale montre que certains États ont pu supporter des niveaux d’endettement très élevés sans sombrer dans l’insolvabilité. Mais la comparaison a ses limites. Contrairement au Japon ou à l’Allemagne, la Tunisie ne dispose ni d’une monnaie forte, ni d’une base industrielle robuste, ni d’un accès illimité aux marchés financiers internationaux.

Dans le contexte national, l’endettement excessif peut rapidement se traduire par une perte de souveraineté budgétaire, avec des marges de manœuvre de plus en plus réduites pour financer les services publics, une pression accrue sur la monnaie nationale, alimentant l’inflation et la dépréciation du dinar et ce malgré les déclarations rassurantes du gouverneur de la BCT qui, à chaque fois, assure que tout va bien dans le meilleur des mondes !

La dérive actuelle, osons le dire, appelle à une prise de conscience collective car sans réforme structurelle, sans transparence budgétaire, et sans vision stratégique, la dette risque de devenir un piège, compromettant les générations futures et la souveraineté nationale.

« Avec un ratio dette/PIB dépassant les 80 %, la Tunisie s’enfonce dans une dépendance financière qui limite ses marges de manœuvre et fragilise sa souveraineté. »

Emprunts intérieurs : une solution à bout de souffle

Le gouvernement affirme pouvoir compter sur le financement interne. En théorie, cela semble patriotique. En pratique, les banques tunisiennes sont à saturation. La Banque centrale, elle, ne peut pas indéfiniment servir de guichet automatique. Et surtout, les conséquences de cette fuite en avant ne seront pas immédiates — elles pèseront sur les générations futures.

Une forme de dette silencieuse, politiquement confortable aujourd’hui, mais économiquement explosive demain, soit le report des crises à ceux qui hériteront dans 5 ou dix ans du pouvoir et c’est le peuple qui paiera la facture.

 Emprunts extérieurs : des portes fermées, des taux délirants

À l’international, la Tunisie n’a plus la cote. Les bailleurs de fonds se méfient, les marchés se ferment. Un seul fonds accepte de prêter — à des taux usuraires de 10 à 11 %, assortis de conditions humiliantes comme des dépôts obligatoires. Il s’agit de l’Afreximbank qui prête à la Tunisie à des conditions incompatibles avec les priorités sociales et à des taux d’intérêt presqu’usuriers.  C’est une spirale de dépendance qui s’installe, où chaque emprunt coûte plus cher que le précédent.

Présenté comme un acte de souveraineté, le recours au financement interne dissimule une réalité : le système bancaire tunisien ne peut absorber indéfiniment la dette de l’État.

 Le FMI : un retour maquillé en souveraineté

La ministre des Finances annonce un retour au FMI “à nos conditions”. Une formule creuse, car le FMI ne négocie pas à la carte. Ce retour, préparé en coulisses depuis des mois, se fait sans transparence, sans débat public, et surtout sans alignement avec les objectifs fixés par le Fonds.

Le cadrage économique tunisien prévoit une sortie sur les marchés internationaux, mais sans l’aval du FMI, cette sortie ressemble plus à un saut dans le vide qu’à une stratégie.

 Une masse salariale hors de contrôle

Le gouvernement multiplie les recrutements et augmente les salaires par décret, sans tenir compte des limites budgétaires.

Résultat : on prévoit une hausse de 1,1 milliard de dinars en 2026, alors que le cadrage économique n’en prévoit que 878 millions. Cette dérive budgétaire est symptomatique d’un État qui dépense sans compter, pour des raisons politiques, au mépris de la soutenabilité financière.

La méfiance des bailleurs étrangers oblige la Tunisie à accepter des prêts à 10–11 %, notamment auprès de l’Afreximbank, des conditions jugées socialement intenables.

Une fiscalité punitive et désordonnée

Face à l’impasse budgétaire, le ministère des Finances se tourne vers la fiscalité comme arme de récupération. Mais au lieu d’une réforme cohérente, c’est une avalanche de mesures arbitraires qui pourrait bien s’abattre sur les citoyens si les mesures proposées par le gouvernement dans le cadre de la loi des Finances 2026, viennent à être adoptées : impôt sur la fortune incluant biens, actions, comptes bancaires, véhicules… Une fiscalité qui ignore la psychologie économique, pousse à la fuite des capitaux, et détruit la confiance.

Une gouvernance déconnectée de la réalité

La préparation d’une loi des Finances exige une démarche concertée avec l’ensemble des acteurs économiques, afin de garantir sa justesse, son efficience et sa légitimité démocratique.

Dialogue et discussions enrichissent les projets en intégrant les réalités du terrain, permettant une meilleure articulation entre les ambitions économiques et les attentes sociales, et contribuant à une appropriation plus large de la part des différents acteurs économiques ainsi qu’à une mise en œuvre plus efficace du budget de l’État.

En agissant sans dialogue ni transparence, le gouvernement s’expose à un rejet croissant de ses politiques économiques et à une perte de confiance durable.

 

Aujourd’hui, les mesures fiscales sont prises sans concertation, sans tenir compte de la nature humaine ou encore de la capacité des citoyens à absorber ces chocs. Le Conseil national de la fiscalité n’a même pas été convoqué.

Serait-ce le symptôme d’un pouvoir qui agit en vase clos, dans l’urgence et sans vision à long terme ?

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le budget 2026 révèle une dette publique tunisienne devenue critique.
  • Le gouvernement mise sur les emprunts internes et externes malgré les risques.
  • Le retour au FMI se fait discrètement, sans transparence ni débat public.
  • La masse salariale explose, la fiscalité se durcit, la confiance s’effrite.
  • Sans réforme structurelle, la Tunisie s’enfonce dans un piège budgétaire et politique.

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Tunisie : de la servitude à la citoyenneté, le sursaut nécessaire

09. November 2025 um 09:25

Tunisie EconomiePar Adnene Ben SalahL’histoire semble s’être arrêtée, comme figée, suspendue à la pendule du temps. La majeure partie des Tunisiens, ces enfants de Carthage, comme pétrifiés et résignés, semblent regarder leur propre avenir se désagréger, incapables de briser le silence assourdissant qui empoisonne leur quotidien. La flamme de l’espoir, naguère vive et ardente en eux, s’est éteinte, laissant place aux ténèbres.

Passifs, Les Tunisiens observent leur paradis s’écrouler, ses propres enfants le brûler, comme si cette réalité s’imposait à eux comme une fatalité. Leur maison, ce pays paradisiaque, s’enflamme, se consume, livrée à une horde haineuse, sans foi ni loi, rancunière et sanguinaire, qui semble avoir pris le contrôle de leurs âmes, comme naguère, les Hilaliens firent en brûlant tout derrière eux.

Étrangers dans leur propre pays

Aujourd’hui, les Tunisiens errent dans un pays qu’ils ne reconnaissent plus. Ils y croisent des concitoyens devenus étrangers, et font face à une élite prétendument éclairée, mais irrémédiablement prisonnière d’un passé révolu, incapable de comprendre que le monde qu’elle pense pouvoir encore diriger n’existe déjà plus.

La résilience à bout de souffle

Les Tunisiens naturellement, voire génétiquement, non-violents sauf lorsqu’acculés et non belliqueux sauf pour se défendre, ont développé une capacité de résilience exceptionnelle, qui leur a permis au fil de leur histoire séculaire, de surmonter toutes les crises existentielles.

Les héritiers des citoyens de la République de Carthage, en ce moment fatidique de l’histoire, sont épuisés ; leur résilience semble s’éteindre irrémédiablement au fil d’un ruisseau qui s’assèche inexorablement.

Quand l’individualisme ronge le lien communautaire

Encore une fois, les Tunisiens semblent pris dans une tourmente dont ils ne voient pas l’issue, perdus, incapables de s’unir, car par ces temps sombres, la survie et l’intérêt individuel priment même sur ceux de la famille et de la communauté. C’est en ces moments noirs et tortueux que le côté le plus sombre de nos êtres se manifeste.

Les fruits amers d’une vile gouvernance

L’individualisme forcené, l’égocentrisme étroit, l’envie corrosive, la tentation, la revanche et la désagrégation du lien communautaire, jusqu’au sein même de la cellule familiale, autant de caractéristiques qui ne sauraient être tenus pour des traits originels de l’âme tunisienne ; ils ne sont que les fruits amers, les séquelles inévitables et les stigmates d’une gouvernance infâme, d’une voyoucratie installée et pérennisée plus de trois décennies durant.

Une citoyenneté confisquée

Cet endoctrinement pernicieux a enfanté trois générations d’hommes et de femmes, dépossédés de leur sentiment de citoyenneté, se tournant, non vers la vertu du bien commun, mais vers l’opportunisme sordide et l’isolement égoïste.

L’élite en chute libre

Lorsque les gouvernants et leur organe de pouvoir de prédilection – l’administration publique – deviennent les premiers à broyer des pieds les lois qu’ils prétendent incarner, à user du pouvoir, non comme d’un instrument de justice et d’équité, mais comme d’un levier d’asservissement ; il n’est nullement surprenant que la communauté, ainsi trahie, se détache, peu à peu, de toute idée d’unité nationale ou d’identité partagée ou de compassion et de solidarité.

Le théâtre grotesque du pouvoir

L’élite privilégiée et celle au pouvoir, aveuglées par la volonté de se maintenir en place à tout prix, en viennent à sacrifier les fondements mêmes de la nation. En vérité, ils ignorent qu’ils creusaient eux-mêmes le tombeau de leurs privilèges. C’est ainsi que naît une génération désenchantée, sans repères communs, orpheline de toute appartenance réelle, sans âme et sans conscience.

Un appel à la solidarité plus opportuniste qu’engagé

Et face à l’effritement de ses assises, la caste dirigeante, naguère omnipotente, vacille. Elle pressent que l’édifice chancelle, que ses alliés d’hier — ces privilégiés qu’elle avait nourris de ses largesses — se dérobent, n’offrant plus ni secours ni loyauté. Alors, gagnée par la panique, elle se débat avec frénésie dans un théâtre burlesque, grotesque et absurde, exposant au peuple le spectacle navrant de sa propre décadence.

Incapables de concevoir la moindre issue, décideurs et faux leaders, prisonniers de leur propre impuissance, s’agitent dans une farce crépusculaire, mimant la grandeur au rythme funèbre d’une symphonie mortuaire. Au détour d’une crise, d’une impasse, d’un obstacle, cette élite, concentrant la mainmise sur la nation (pouvoir et opposition) et cette même administration, appellent à l’aide et à l’adhésion citoyenne. Soit un appel à la solidarité plus opportuniste qu’engagé.

L’espoir d’un avenir républicain

Les palabres et autres discours invoquant le nécessaire secours à la nation, ne sont plus audibles et quand bien même ces appels pourraient être entendus, d’aucuns ne souhaitent plus se sacrifier pour cette chimère qu’est devenue la nation. Les Tunisiens ne manquent pas de courage, et même s’ils l’ont oublié, leurs gènes sont républicains…

Toucher le fond pour renaître

…il suffit de leur montrer une voie de salut et d’espoir, la vision d’un avenir où l’équité, le bien-être et le bien vivre sont accessibles à tous, où la république est au service de tous les citoyens sans distinction et où règne l’ordre juste pour tous les citoyens.

Rompre avec la servilité, reconstruire la République

En réalité, les Tunisiens nourrissent au plus profond de leurs êtres l’espoir d’une nouvelle élite projetée vers le futur, avec un ancrage historique républicain et citoyen fort. Les Tunisiens ne voient peut-être pas.

En ces moments marqués par la violence et l’incertitude, le coût à assumer pour rompre avec les héritages du passé s’avère élevé. Effacer les traces de l’errance et déconstruire les fondations obsolètes implique, pour une majorité, de traverser une phase critique.

Il est parfois nécessaire d’approcher les limites — celles du vide, de la peur, de la perte — pour prendre pleinement conscience de la nécessité du changement et amorcer une reconstruction durable…Il faut ainsi espérer rompre avec la pensée de la rancœur, de la ‘’revanchardise’’ et de l’égoïsme.

Les temps sont peut-être venus pour les Tunisiens, pour espérer enterrer définitivement la soumission à la pensée unique, à la servilité des idées reçues et à la dictature des philosophies dominantes…

Traverser la douleur pour se relever

Les temps sont venus pour tourner ainsi définitivement et irrémédiablement la page des erreurs du passé et d’une oligarchie dirigeante depuis plus de quatre décennies.

Reconstruire la république du futur, celle de l’espoir et de l’équité et du bien-être peut paraître de prime abord une utopie mais les citoyens de la première république qui ont marqué l’histoire de l’humanité, ceux qui ont marqué l’histoire, ont toujours été, à l’origine, ou ont du moins figuré parmi les instigateurs des grandes étapes de changements philosophiques de l’humanité !

Notre peuple est capable de faire des miracles. Se projeter, imaginer un avenir, un futur où la citoyenneté est le fondement de l’organisation sociale, où la république est au service de la communauté, où le bien-être est accessible à tous…Le monde est à l’orée d’une ère nouvelle…

Il est peut-être temps de se lever pour la république, pour la citoyenneté dans l’espoir d’un meilleur avenir, malgré l’adversité. “Carthago ex cineribus oritur”.

Par Adnen Ben Salah

EN BREF

  • Les Tunisiens vivent une crise de sens et de citoyenneté.
  • L’individualisme et la résignation ont remplacé la solidarité.
  • Une gouvernance de plusieurs décennies a sapé les valeurs républicaines.
  • L’élite, déconnectée, perd sa légitimité face à un peuple désenchanté.
  • Un sursaut est possible : reconstruire une République juste et citoyenne.

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DOSSIER | Secteur Financier : Crédits, dépôts et portefeuille-titres, évolutions 2024 des banques résidentes

08. November 2025 um 12:40

Le Produit Net Bancaire (PNB) global des banques résidentes en Tunisie a progressé de 5,5 % en 2024, pour atteindre 8 022 millions de dinars (MD), contre une hausse de 8,7 % l’année précédente, selon le Rapport annuel sur la supervision bancaire de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Cette évolution résulte principalement de l’amélioration des revenus du portefeuille d’investissement, des commissions nettes et de la gestion des charges d’intérêt.

Revenus et allocation du PNB

Les revenus du portefeuille d’investissement ont augmenté de 31,1 %, portés essentiellement par les intérêts sur les bons du Trésor. Les commissions nettes ont progressé de 4,5 %, tandis que la marge d’intérêts globale a diminué de 1,8 %. La BCT souligne que le PNB a été majoritairement affecté à la couverture des charges opératoires et des amortissements (49,1 %) et du risque de crédit (19,1 %), tandis que 19,6 % ont été alloués aux bénéfices et 12 % aux impôts sur les sociétés.

Rentabilité et indicateurs financiers

Le secteur a affiché un bénéfice net global de 1,6 milliard de dinars, en hausse de 8,6 % (contre 20,2 % en 2023). Les indicateurs de rentabilité restent stables : le rendement des actifs (ROA) est de 1 % et le rendement des fonds propres (ROE) de 10,3 %. Parmi les 22 banques résidentes, 17 ont réalisé un résultat bénéficiaire cumulant 1 753,9 MD, contre 16 banques et 1 664,8 MD en 2023. Cinq banques ont enregistré un déficit total de 179,5 MD, contre six banques et 214 MD en 2023.

Structure bilancielle et crédits

La part des crédits dans le total des actifs a diminué de 2,3 points pour représenter 65 %, tandis que le portefeuille-titres a augmenté de 3,4 points pour atteindre 20,1 %. La part des dépôts en dinars s’est consolidée à 57,8 % du passif, et le recours au refinancement auprès de la BCT reste autour de 4,9 %, en lien avec le ralentissement des emprunts à moyen et long terme. L’encours des crédits a légèrement accéléré (+3,2 %), porté par la croissance des financements aux entreprises publiques. Le portefeuille-titres a progressé de 28,1 %, principalement grâce aux souscriptions aux bons du Trésor et autres titres de l’État.

Ressources et dividendes

Les ressources d’exploitation ont augmenté de 9,2 % pour atteindre 122,8 MD, soutenues par la hausse des dépôts en dinars. Le recours au marché monétaire a progressé de 13,2 % pour s’établir à 8 MD. Dans le cadre de politiques prudentes de distribution, 48,4 % des bénéfices ont été distribués en dividendes (850 MD), le reste (51,6 %) étant affecté aux réserves.

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DOSSIER | Secteur Financier : Quelles tendances pour le PNB et la marge d’intérêts des banques non-résidentes ?

08. November 2025 um 12:33

Le résultat net global des banques non-résidentes en Tunisie a enregistré une baisse de 15,2 % en 2024, s’établissant à 32 millions de dollars américains (MUSD), selon le Rapport annuel sur la supervision bancaire pour l’exercice 2024 publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette diminution survient malgré une amélioration de certains indicateurs financiers de ces établissements.

Marge d’intérêts et PNB

La marge d’intérêts des banques non-résidentes a progressé de 4,4 % pour atteindre 66,8 MUSD, portée principalement par les revenus nets des opérations avec les établissements bancaires et financiers. Cependant, le produit net bancaire (PNB) global a reculé de 3,5 % pour se situer à 103,9 MUSD, affecté par une baisse de 58,3 % des revenus issus du portefeuille d’investissements. La part de la marge d’intérêts dans le PNB a ainsi consolidé sa position à 65 %, contre 59 % en 2023.

Charges et coefficient d’exploitation

Les charges opératoires ont légèrement diminué de 1,2 %, mais le coefficient d’exploitation a augmenté de 0,8 % pour atteindre 33,4 % à fin 2024, reflétant l’effet combiné de la baisse du PNB et de l’évolution des charges fixes. Cette hausse traduit une légère détérioration de l’efficacité opérationnelle des banques non-résidentes.

Emplois et ressources d’exploitation

Les emplois d’exploitation ont progressé de 1 % en 2024, notamment grâce à la reprise des crédits (+11 %), compensée par la réduction des opérations de placement sur le marché monétaire en devises auprès de la BCT (-26,2 %). Du côté des ressources, celles-ci ont enregistré une hausse de 1,9 %, supérieure à celle de 2023 (+0,3 %), principalement grâce à l’augmentation des dépôts de la clientèle de 3,9 %, alors que les emprunts bancaires ont reculé de 2,8 %. La structure des ressources montre une part accrue des dépôts (74,6 % contre 73,1 % en 2023) et une baisse de la part des emprunts bancaires à 25,4 %.

Perspectives et conclusion

Malgré la baisse du résultat net, les banques non-résidentes affichent une marge d’intérêts renforcée et une croissance modeste de leurs emplois et ressources. La stabilité relative de leur structure financière suggère une résilience face aux variations du PNB et des revenus de portefeuille, mais souligne la dépendance de ces établissements aux crédits et aux dépôts de clientèle.

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Leasing en Tunisie : quelles évolutions financières et solvabilité ?

08. November 2025 um 12:07

Le secteur du leasing en Tunisie a maintenu sa dynamique positive en 2024, selon le rapport annuel de la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Les mises en force (contrats effectifs) ont progressé de 10,4 %, pour atteindre 2 387 MD, poursuivant la tendance à la hausse observée en 2022 et 2023, mais à un rythme moindre (17 % en 2022 et 13,8 % en 2023).

L’encours du crédit-bail a augmenté de 9,3 %, s’établissant à 4 447 MD à la fin de l’exercice.

Financement majoritairement bancaire

L’activité a été financée à 74 % par des ressources d’emprunt, dominées par les emprunts bancaires (58,5 % contre 53,6 % en 2023). Les emprunts obligataires représentent 28 %, tandis que les ressources extérieures ont reculé à 11 % (contre 16,4 % en 2023).

Cette structure expose les sociétés de leasing à des risques de refinancement et de taux, plus de la moitié (54 %) des ressources étant à taux variables alors que les emplois sont majoritairement à taux fixes.

Risque de crédit et provisions

Le profil de risque s’est légèrement détérioré en 2024 : les créances classées ont augmenté de 5,7 %, pour atteindre 418 MD. Grâce à l’augmentation du total des engagements (+7,6 %) et aux radiations de 25 MD, la part des créances classées s’est légèrement améliorée, passant de 9,1 % à 8,9 %. Le taux de couverture par provisions s’établit à 66,9 %, jugé satisfaisant.

Résultats financiers et rentabilité

La marge d’intérêt a progressé de 4,1 %, tandis que le produit net de leasing a augmenté de 5,7 % pour atteindre 311 MD, soutenu par la hausse des revenus sur portefeuille-titres (+22,4 %). Le résultat net global s’est établi à 106,2 MD, en hausse de 3 %, malgré l’augmentation du coefficient d’exploitation et de l’impôt sur les bénéfices (+29 %).

La rentabilité a légèrement reculé : le ROE est passé de 13,6 % à 13 %, et le ROA de 2,3 % à 2,2 %. Les fonds propres nets ont augmenté de 2,4 % pour atteindre 858 MD, incluant la distribution de 54 MD de dividendes (51 % du résultat net).

Solidité et solvabilité

Les sociétés de leasing ont constitué 63 MD de provisions collectives, représentant 1,5 % de l’engagement courant, et la qualité des fonds propres s’est renforcée (Tier 1 : 13,6 %, ratio global : 16,1 %). La majorité des établissements affichent des ratios de solvabilité supérieurs à 15 %, confirmant la résilience et la solidité structurelle du secteur.

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