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Heute — 09. November 2025Haupt-Feeds

ARP: « La présidence de la République n’a pas fermé ses portes aux députés »

09. November 2025 um 12:06

Mourad Haloumi, conseiller principal du président de la République chargé des affaires communales, a confirmé que la présidence de la République reste accessible aux députés et traite leurs demandes avec sérieux. Il a rappelé que la Constitution régule clairement les relations entre les pouvoirs législatif et exécutif, assurant une communication efficace.

Lors de l’examen du budget 2026, il a indiqué que toutes les questions des chambres reçoivent des réponses complètes, et que tout manquement doit être signalé à la présidence.

Face aux critiques sur la lenteur administrative locale, il a appelé à remplacer les responsables défaillants, conformément aux directives présidentielles. La présidence suit au quotidien les plaintes citoyennes et encourage la vigilance sur les nominations, avec des sanctions possibles.

Le PLF 2026 intègre largement les propositions des conseils locaux et régionaux, essentiels au diagnostic et à la stratégie. Le président accorde aussi une attention soutenue aux personnes handicapées et au chômage de longue durée, traités par des mesures dédiées.

La restructuration des caisses sociales et la préparation du plan de développement 2026-2030 sont des priorités demandant coordination entre présidence, collectivités et Parlement.
Enfin, la présidence encourage la réforme des structures administratives et supervise la publication des textes d’application des lois récentes, tout en assurant la gestion budgétaire et le contrôle administratif, notamment en matière de sécurité nationale.

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Tunisie : de la servitude à la citoyenneté, le sursaut nécessaire

09. November 2025 um 09:25

Tunisie EconomiePar Adnene Ben SalahL’histoire semble s’être arrêtée, comme figée, suspendue à la pendule du temps. La majeure partie des Tunisiens, ces enfants de Carthage, comme pétrifiés et résignés, semblent regarder leur propre avenir se désagréger, incapables de briser le silence assourdissant qui empoisonne leur quotidien. La flamme de l’espoir, naguère vive et ardente en eux, s’est éteinte, laissant place aux ténèbres.

Passifs, Les Tunisiens observent leur paradis s’écrouler, ses propres enfants le brûler, comme si cette réalité s’imposait à eux comme une fatalité. Leur maison, ce pays paradisiaque, s’enflamme, se consume, livrée à une horde haineuse, sans foi ni loi, rancunière et sanguinaire, qui semble avoir pris le contrôle de leurs âmes, comme naguère, les Hilaliens firent en brûlant tout derrière eux.

Étrangers dans leur propre pays

Aujourd’hui, les Tunisiens errent dans un pays qu’ils ne reconnaissent plus. Ils y croisent des concitoyens devenus étrangers, et font face à une élite prétendument éclairée, mais irrémédiablement prisonnière d’un passé révolu, incapable de comprendre que le monde qu’elle pense pouvoir encore diriger n’existe déjà plus.

La résilience à bout de souffle

Les Tunisiens naturellement, voire génétiquement, non-violents sauf lorsqu’acculés et non belliqueux sauf pour se défendre, ont développé une capacité de résilience exceptionnelle, qui leur a permis au fil de leur histoire séculaire, de surmonter toutes les crises existentielles.

Les héritiers des citoyens de la République de Carthage, en ce moment fatidique de l’histoire, sont épuisés ; leur résilience semble s’éteindre irrémédiablement au fil d’un ruisseau qui s’assèche inexorablement.

Quand l’individualisme ronge le lien communautaire

Encore une fois, les Tunisiens semblent pris dans une tourmente dont ils ne voient pas l’issue, perdus, incapables de s’unir, car par ces temps sombres, la survie et l’intérêt individuel priment même sur ceux de la famille et de la communauté. C’est en ces moments noirs et tortueux que le côté le plus sombre de nos êtres se manifeste.

Les fruits amers d’une vile gouvernance

L’individualisme forcené, l’égocentrisme étroit, l’envie corrosive, la tentation, la revanche et la désagrégation du lien communautaire, jusqu’au sein même de la cellule familiale, autant de caractéristiques qui ne sauraient être tenus pour des traits originels de l’âme tunisienne ; ils ne sont que les fruits amers, les séquelles inévitables et les stigmates d’une gouvernance infâme, d’une voyoucratie installée et pérennisée plus de trois décennies durant.

Une citoyenneté confisquée

Cet endoctrinement pernicieux a enfanté trois générations d’hommes et de femmes, dépossédés de leur sentiment de citoyenneté, se tournant, non vers la vertu du bien commun, mais vers l’opportunisme sordide et l’isolement égoïste.

L’élite en chute libre

Lorsque les gouvernants et leur organe de pouvoir de prédilection – l’administration publique – deviennent les premiers à broyer des pieds les lois qu’ils prétendent incarner, à user du pouvoir, non comme d’un instrument de justice et d’équité, mais comme d’un levier d’asservissement ; il n’est nullement surprenant que la communauté, ainsi trahie, se détache, peu à peu, de toute idée d’unité nationale ou d’identité partagée ou de compassion et de solidarité.

Le théâtre grotesque du pouvoir

L’élite privilégiée et celle au pouvoir, aveuglées par la volonté de se maintenir en place à tout prix, en viennent à sacrifier les fondements mêmes de la nation. En vérité, ils ignorent qu’ils creusaient eux-mêmes le tombeau de leurs privilèges. C’est ainsi que naît une génération désenchantée, sans repères communs, orpheline de toute appartenance réelle, sans âme et sans conscience.

Un appel à la solidarité plus opportuniste qu’engagé

Et face à l’effritement de ses assises, la caste dirigeante, naguère omnipotente, vacille. Elle pressent que l’édifice chancelle, que ses alliés d’hier — ces privilégiés qu’elle avait nourris de ses largesses — se dérobent, n’offrant plus ni secours ni loyauté. Alors, gagnée par la panique, elle se débat avec frénésie dans un théâtre burlesque, grotesque et absurde, exposant au peuple le spectacle navrant de sa propre décadence.

Incapables de concevoir la moindre issue, décideurs et faux leaders, prisonniers de leur propre impuissance, s’agitent dans une farce crépusculaire, mimant la grandeur au rythme funèbre d’une symphonie mortuaire. Au détour d’une crise, d’une impasse, d’un obstacle, cette élite, concentrant la mainmise sur la nation (pouvoir et opposition) et cette même administration, appellent à l’aide et à l’adhésion citoyenne. Soit un appel à la solidarité plus opportuniste qu’engagé.

L’espoir d’un avenir républicain

Les palabres et autres discours invoquant le nécessaire secours à la nation, ne sont plus audibles et quand bien même ces appels pourraient être entendus, d’aucuns ne souhaitent plus se sacrifier pour cette chimère qu’est devenue la nation. Les Tunisiens ne manquent pas de courage, et même s’ils l’ont oublié, leurs gènes sont républicains…

Toucher le fond pour renaître

…il suffit de leur montrer une voie de salut et d’espoir, la vision d’un avenir où l’équité, le bien-être et le bien vivre sont accessibles à tous, où la république est au service de tous les citoyens sans distinction et où règne l’ordre juste pour tous les citoyens.

Rompre avec la servilité, reconstruire la République

En réalité, les Tunisiens nourrissent au plus profond de leurs êtres l’espoir d’une nouvelle élite projetée vers le futur, avec un ancrage historique républicain et citoyen fort. Les Tunisiens ne voient peut-être pas.

En ces moments marqués par la violence et l’incertitude, le coût à assumer pour rompre avec les héritages du passé s’avère élevé. Effacer les traces de l’errance et déconstruire les fondations obsolètes implique, pour une majorité, de traverser une phase critique.

Il est parfois nécessaire d’approcher les limites — celles du vide, de la peur, de la perte — pour prendre pleinement conscience de la nécessité du changement et amorcer une reconstruction durable…Il faut ainsi espérer rompre avec la pensée de la rancœur, de la ‘’revanchardise’’ et de l’égoïsme.

Les temps sont peut-être venus pour les Tunisiens, pour espérer enterrer définitivement la soumission à la pensée unique, à la servilité des idées reçues et à la dictature des philosophies dominantes…

Traverser la douleur pour se relever

Les temps sont venus pour tourner ainsi définitivement et irrémédiablement la page des erreurs du passé et d’une oligarchie dirigeante depuis plus de quatre décennies.

Reconstruire la république du futur, celle de l’espoir et de l’équité et du bien-être peut paraître de prime abord une utopie mais les citoyens de la première république qui ont marqué l’histoire de l’humanité, ceux qui ont marqué l’histoire, ont toujours été, à l’origine, ou ont du moins figuré parmi les instigateurs des grandes étapes de changements philosophiques de l’humanité !

Notre peuple est capable de faire des miracles. Se projeter, imaginer un avenir, un futur où la citoyenneté est le fondement de l’organisation sociale, où la république est au service de la communauté, où le bien-être est accessible à tous…Le monde est à l’orée d’une ère nouvelle…

Il est peut-être temps de se lever pour la république, pour la citoyenneté dans l’espoir d’un meilleur avenir, malgré l’adversité. “Carthago ex cineribus oritur”.

Par Adnen Ben Salah

EN BREF

  • Les Tunisiens vivent une crise de sens et de citoyenneté.
  • L’individualisme et la résignation ont remplacé la solidarité.
  • Une gouvernance de plusieurs décennies a sapé les valeurs républicaines.
  • L’élite, déconnectée, perd sa légitimité face à un peuple désenchanté.
  • Un sursaut est possible : reconstruire une République juste et citoyenne.

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Tunisie : Le budget de la présidence de la République en hausse de 7,2%

04. November 2025 um 09:03

Le budget de la présidence de la République tunisienne pour l’année 2026 s’élèvera à 229,705 millions de dinars (MD), contre 214,259 millions en 2025, soit une augmentation de 7,21%, a annoncé Mourad Halloumi, premier conseiller auprès de la présidence.

Il s’exprimait lors d’une séance parlementaire conjointe, tenue lundi, entre la commission des relations extérieures et de la coopération internationale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la commission de l’investissement du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen du budget présidentiel dans le cadre du projet de loi de finances 2026.

Des dépenses en progression dans tous les volets

Détaillant la structure du budget, Mourad Halloumi a précisé que les rémunérations et traitements atteindront 168,831 MD, en hausse de 4,73% par rapport à 2025. Les dépenses de gestion s’établiront à 35,5 MD, enregistrant une hausse de 4,41%, tandis que les dépenses d’intervention grimperont à 9,551 MD, soit 4,05 MD de plus qu’en 2025.

Le responsable a également souligné que les dépenses d’investissement connaîtront la plus forte progression, atteignant 15,823 MD, soit +16,7% sur un an.

Soutien accru aux institutions rattachées à la présidence

Selon Halloumi, cette hausse globale du budget s’explique par l’accroissement des besoins des établissements relevant de la présidence, notamment l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) et la Fondation “Fidaa”.

Concernant cette dernière, il a indiqué que ses dépenses ont été revues à la hausse pour renforcer les aides destinées aux familles des martyrs et blessés de la révolution, dans le cadre d’un effort national de reconnaissance et de solidarité.

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Le budget de Carthage s’élèverait à 230 MDT en 2026

04. November 2025 um 07:34

Le budget de la présidence de la République au titre de l’année 2026 s’élèverait à 229,705 MDT contre 214,259 MDT. Soit une hausse de 7,21 %. C’est ce qu’annonce le premier conseiller auprès de la présidence de la République, Mourad Halloumi.

Il s’exprimait lors d’une séance parlementaire commune qui se tenait lundi 3 novembre, entre la commission des relations extérieures et de la coopération internationale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la commission de l’investissement relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD). Laquelle se consacrait à l’examen du budget de la présidence de la République, dans le cadre du projet du budget de l’Etat 2026.

Fournissant plus de détails, M. Halloumi précise que les dépenses des rémunérations et traitements s’élèveront à 168,831 MDT au titre de l’année 2026. Soit une hausse de 4,73 % par rapport à l’année 2025.

Il ajoute que la présidence de la République estime le volume global des dépenses de gestion pour l’année à venir à 35,5 millions de dinars. A savoir une augmentation de 1,5 million de dinars (4,41 %) par rapport à 2025.

S’agissant des dépenses d’intervention, elles s’élèveront quant à elles à 9,551 MDT, en hausse de 4,050 MDT par rapport à 2025. Pour les dépenses d’investissement, elles atteindront 15,823 MDT. Soit une augmentation de 16,7 % par rapport à l’année en cours.

S’attardant sur les raisons de cette hausse, le responsable relève que cette augmentation peut s’expliquer par le nombre d’établissements relevant de l’institution présidentielle. Tout en citant notamment, l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) et la fondation « Fidaa ».

Revenant justement sur l’exemple de cette fondation Fidaa, le responsable indique que les  dépenses de cette institution ont augmenté. Et ce, dans le cadre des efforts visant à soutenir davantage les familles des martyrs et des blessés de la révolution.

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