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Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

18. August 2025 um 11:59

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

Lire aussi :

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Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra

16. August 2025 um 06:47

Attendu comme un possible tournant dans la guerre en Ukraine, le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu vendredi sans accord concret. Si les deux dirigeants ont affiché un ton cordial, la rencontre n’a pas permis d’arracher le cessez-le-feu espéré.

Une rencontre écourtée, sans questions des journalistes

Annoncée pour durer sept heures, la réunion n’a finalement pas dépassé les trois. Après un accueil protocolaire fastueux – tapis rouge, poignée de main prolongée et survol de chasseurs américains – Trump et Poutine ont livré de brèves déclarations, sans prendre de questions.

Poutine a assuré vouloir « mettre fin au conflit » mais en traitant ses « causes profondes », avertissant Kiev et l’Union européenne contre toute « provocation ». Trump, plus mesuré, a salué une rencontre « extrêmement productive », estimant qu’il y avait « de très bonnes chances » d’aboutir à un cessez-le-feu, tout en reconnaissant des blocages « significatifs » avec Moscou.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord », a-t-il insisté.

Une victoire d’image pour Poutine

Isolé sur la scène occidentale depuis 2022, le président russe a trouvé en Alaska une scène diplomatique inattendue. Acclamations, limousine présidentielle « The Beast », et compliments appuyés de Trump ont marqué la journée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a ironisé sur Telegram : « On parlait d’isolement, et aujourd’hui on voit le tapis rouge à Washington. »

Des échanges économiques malgré les annonces

Trump avait promis qu’aucune discussion économique n’aurait lieu avant des avancées sur l’Ukraine. Pourtant, Poutine a évoqué une coopération possible en matière de technologie, d’espace, et d’exploration de l’Arctique, mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux et des ressources rares russes.

Prochain rendez-vous : Moscou ?

En quittant la scène, Poutine a lancé en anglais : « Next time, in Moscow ». Trump, conscient des réactions que cela pourrait susciter, n’a pas écarté l’idée. Le président américain souhaite désormais organiser un sommet trilatéral avec Volodymyr Zelensky et des représentants de l’OTAN.

Interrogé par Fox News, Trump a noté la rencontre « 10 sur 10 », tout en renvoyant la responsabilité de l’accord à Kiev : « C’est à Zelensky de conclure. »

Lire aussi: Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

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Trump déploie des sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

01. August 2025 um 18:13

Ce vendredi 1er août, le président américain Donald Trump a annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des propos jugés provocateurs tenus par l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

L’annonce a été faite sur sa plateforme Truth Social, où il a souligné le poids des mots dans un contexte aussi tendu : « Les mots ont une importance capitale et peuvent entraîner des conséquences imprévues », a-t-il écrit.

Sans dévoiler de détails sur la localisation exacte, le président a indiqué que ces bâtiments seraient envoyés « dans les zones concernées ».

Cette décision intervient au lendemain de déclarations virulentes de Dmitri Medvedev, qui a affirmé que « chaque nouvel ultimatum constitue une menace et un pas vers la guerre ».

Des propos que Washington considère comme une escalade verbale inacceptable.

Donald Trump a également réagi aux frappes russes ayant visé Kiev jeudi. L’attaque, menée par drones et missiles, a causé la mort d’au moins 16 personnes et fait plus de 150 blessés. « Ce que fait la Russie est abominable. C’est profondément triste », a déclaré le président américain lors d’une allocution dans la soirée.

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L’Iran lance un satellite depuis la Russie

25. Juli 2025 um 11:58

L’Iran a lancé ce vendredi 25 juillet le satellite de télécommunications Nahid-2. L’opération s’est déroulée depuis la base de Vostotchny, en Russie, grâce à une fusée Soyouz.

Nahid-2 pèse 110 kg. Des ingénieurs iraniens l’ont conçu pour tester des systèmes de transmission et rester en orbite pendant cinq ans. Il fait partie d’une mission conjointe qui inclut deux satellites russes (Ionosfera-M3 et M4) et 18 autres satellites venus de plusieurs pays.

Les Iraniens ont fabriqué eux-mêmes les composants du satellite. Le système de propulsion, les batteries lithium-ion et les matériaux d’isolation thermique sont tous d’origine nationale. Le moteur peut corriger l’altitude du satellite jusqu’à 50 km, ce qui prolonge sa durée de vie.

Ce lancement s’ajoute à une série d’opérations similaires. En 2024, l’Iran a envoyé dans l’espace Pars-I, un satellite d’imagerie, puis Chamran-1 avec un lanceur de fabrication iranienne.

Le même jour, des diplomates iraniens doivent rencontrer des représentants français, britanniques et allemands en Turquie pour discuter du nucléaire. L’Iran affirme que ses activités spatiales sont pacifiques. Mais les pays occidentaux redoutent un usage militaire, notamment à cause des technologies proches de celles des missiles balistiques.

Iran’s Nahid-2 telecom satellite launched into orbit aboard Russian Soyuz rocket

A major leap for Tehran’s space ambitions — boosting its communications and tech capabilities pic.twitter.com/ds0oZST3iL

— RT (@RT_com) July 25, 2025

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L’UE adopte un 18e train de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a approuvé un nouveau train de sanctions contre la Russie, le 18e depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ce nouveau paquet, présenté comme l’un des plus sévères à ce jour, vise principalement les secteurs pétrolier et énergétique russes.

Parmi les mesures phares, figure la réduction du plafond du prix du pétrole russe exporté, désormais fixé à 47,6 dollars le baril, selon des diplomates cités par l’agence Reuters. Ce plafond avait été initialement instauré par les pays du G7 pour limiter les revenus énergétiques de Moscou.

« L’UE vient d’approuver l’un de ses trains de sanctions les plus sévères contre la Russie à ce jour », a affirmé Kaja Kallas, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères. Elle a réaffirmé la volonté européenne de maintenir la pression : « Nous continuerons à augmenter les coûts, de sorte que l’arrêt de l’agression devienne la seule option pour Moscou ».

L’adoption de ce nouveau volet de sanctions a toutefois été retardée par la Slovaquie. Bratislava réclamait des garanties de la part de Bruxelles concernant un projet visant à réduire progressivement les importations de gaz russe, avec un objectif d’arrêt complet d’ici au 1er janvier 2028. Une exigence à laquelle l’UE a finalement répondu pour obtenir l’unanimité nécessaire.

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Ukraine : Poutine rejette l’ultimatum de Trump

La Russie a balayé, mercredi 16 juillet, l’ultimatum lancé par Donald Trump concernant un cessez-le-feu en Ukraine. Moscou dénonce une pression inacceptable et assure que son opération militaire se poursuivra en l’absence de solution diplomatique.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré que la Russie rejetait l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine. Il a également qualifié d’inacceptables les menaces du président américain d’imposer des droits de douane sévères.

La position de Moscou inébranlable

Tout en affirmant que Moscou privilégiait la diplomatie, M. Riabkov a insisté : « Si nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs par voie diplomatique, l’opération militaire spéciale se poursuivra. » Il a appelé Washington et l’OTAN à prendre la position russe « au sérieux ».

Mardi, Donald Trump a démenti avoir incité Kiev à frapper le territoire russe, assurant ne pas prendre parti dans le conflit. Il a même conseillé à l’Ukraine de « ne pas cibler Moscou » avec des armes de longue portée.

Pourtant, la veille, il avait affirmé que les États-Unis livreraient de nouveaux armements via l’OTAN, dont des missiles Patriot attendus « dans les prochains jours », et imposerait des sanctions douanières à la Russie si aucun accord n’était trouvé dans les 50 jours.

Réactions

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’annonce des livraisons d’armes, dénonçant une preuve supplémentaire que l’OTAN ne souhaite pas la paix.

De son côté, le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les « droits de douane secondaires » évoqués par Trump pourraient atteindre 100%, ce qui équivaudrait à de nouvelles sanctions économiques.

Diplomatie et pression militaire sur fond d’escalade économique

L’ultimatum de Donald Trump s’inscrit dans un contexte où l’administration américaine cherche à accélérer une sortie diplomatique du conflit, tout en maintenant une pression économique et militaire sur Moscou.

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La Russie condamne « l’escalade » après les frappes israéliennes en Iran

Au lendemain de frappes israéliennes sur des sites nucléaires et militaires en Iran, la Russie exprime sa « profonde préoccupation » et condamne une « escalade dangereuse » au Moyen-Orient. Moscou, allié stratégique de Téhéran, appelle à la retenue tout en mettant en garde contre le risque d’un embrasement régional majeur.

La Russie a exprimé, ce vendredi 13 juin, sa profonde préoccupation et condamné fermement la « forte escalade des tensions » après les frappes aériennes israéliennes ayant visé des installations nucléaires et militaires en Iran.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que le président Vladimir Poutine était tenu « informé en temps réel » de l’évolution des événements. Dans la foulée, l’ambassade russe en Israël a déconseillé tout déplacement vers ce pays.

Moscou rappelle régulièrement sa position : toute action militaire contre les installations nucléaires iraniennes doit être exclue, invoquant le risque d’une « catastrophe régionale ». Début avril, M. Peskov avait déjà souligné la nécessité d’un règlement diplomatique des tensions liées au nucléaire iranien.

La visite surprise du président Poutine en Iran en janvier 2025 avait renforcé les liens entre les deux pays : un traité stratégique global de coopération a été signé, couvrant l’énergie nucléaire civile, la défense, le commerce et la mise en place d’un corridor économique reliant la Russie à l’Inde via l’Iran.

Pourtant, cette alliance reste prudente : si la Russie soutient des sanctions légales et non militaires contre l’Iran, le partenariat ne comprend pas d’engagement de défense mutuelle.

En avril dernier Moscou avait mis en garde contre toute frappe visant les sites nucléaires iraniens, avertissant qu’une telle action pourrait déclencher une « catastrophe régionale ».

La Russie avertit que les frappes de l’opération israélienne dite Operation Rising Lion – ayant touché jusqu’à 100 installations dont des sites nucléaires – risquent de déclencher une spirale incontrôlable

Les déclarations russes et les initiatives diplomatiques dans les prochains jours seront déterminantes pour savoir si la région s’approchera de la guerre ou si une désescalade maîtrisée sera possible.

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Ukraine : Poutine menace de riposter, Trump minimise l’espoir d’une paix

Von: KJ
04. Juni 2025 um 20:56

Une nouvelle étape semble franchie dans l’escalade du conflit ukrainien. Vladimir Poutine a averti son homologue américain Donald Trump qu’il serait contraint de réagir aux dernières offensives ukrainiennes, notamment celles ciblant des bombardiers russes.

Dans un message publié mercredi sur son réseau Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir eu une « bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate » avec le président russe. Cet échange téléphonique, d’une durée d’1h15, a porté sur la situation militaire en Ukraine, où les tensions s’intensifient.

Donald Trump a assuré à son interlocuteur qu’il n’avait pas été informé à l’avance des récentes frappes ukrainiennes sur des aérodromes militaires russes. Une version confirmée par Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine : « Le président Trump a souligné que la partie américaine n’avait pas été mise au courant préalablement. »

Malgré les appels de Kiev à renforcer les sanctions contre la Russie, le message de l’ancien président américain n’évoque aucune mesure supplémentaire, en dépit de ses déclarations passées sur le sujet.

Le Kremlin, de son côté, a qualifié l’échange de « productif » et « positif ». Selon Moscou, les deux dirigeants ont convenu de maintenir un contact régulier. Vladimir Poutine aurait détaillé à Donald Trump les résultats des récentes négociations russo-ukrainiennes tenues à Istanbul. Le deuxième round de discussions s’y est tenu lundi, mais Moscou accuse Kiev de saboter les pourparlers en ciblant des civils.

Des explosions non revendiquées sur le territoire russe ont récemment provoqué le déraillement de trois trains, faisant sept morts et plus d’une centaine de blessés. Une manière pour Moscou de mettre en cause l’Ukraine, qu’elle accuse de vouloir faire échouer toute issue diplomatique.

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Frappes ukrainiennes inédites en Russie, des pertes colossales

Von: MC
02. Juni 2025 um 08:16

L’Ukraine a revendiqué dimanche une attaque d’une envergure inédite, ciblant des aérodromes militaires russes situés à des milliers de kilomètres de sa frontière. 

Selon les services de sécurité ukrainiens (SBU), cette opération menée à l’aide de drones furtivement introduits sur le territoire russe aurait endommagé 41 appareils, pour un préjudice estimé à 7 milliards de dollars.

Parmi les cibles figureraient des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22, utilisés pour frapper des villes ukrainiennes, ainsi que des avions de détection radar A-50. Les frappes ont visé notamment les bases d’Olenia, dans la région de Mourmansk (Arctique), à environ 1.900 kilomètres de l’Ukraine, et de Belaïa, en Sibérie orientale, à près de 4.300 kilomètres.

Moscou a confirmé des attaques de drones dans ces deux régions reculées, évoquant plusieurs avions « pris feu » après l’impact d’engins FPV — des drones pilotés à distance à l’aide de caméras embarquées. Le ministère russe de la Défense affirme avoir identifié et interpellé des suspects liés à ces incursions.

Il s’agit de l’une des attaques les plus audacieuses menées par Kiev depuis le début du conflit, illustrant l’allongement de son rayon d’action et sa volonté de frapper les infrastructures militaires stratégiques bien au-delà de la ligne de front.

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Deux poids, deux mesures | Tout pour l’Ukraine, rien pour la Palestine 

21. August 2025 um 09:40

Tous les spots de l’actualité sont braqués sur l’Ukraine. Tout le monde veut sauver Volodymyr Zelensky, dont une partie du pays est occupée par la Russie, alors que son ami israélien, Benjamin Netanyahu continue d’occuper Gaza et des pans entiers de Cisjordanie et de tuer en masse les Palestiniens… La mentalité coloniale occidentale a encore de beaux jours devant elle…

Abdelaziz Dahmani *

Ces derniers temps, toutes les lumières sont braquées sur la guerre d’Ukraine, et l’urgence de l’arrêter, pour empêcher un désastre, la chute de l’ami Zelensky, «Sauver le Soldat Zelensky» et  empêcher Vladimir Poutine d’affirmer plus de puissance et prétention… Les dernières images des principaux dirigeants européens assis docilement, à la Maison Blanche, à Washington, comme dans une salle d’attente d’un médecin, avant qu’ils ne soient reçus, sont humiliantes, mais que ne feraient-ils pas, pour sauver le régime du président ukrainien, après avoir admis que ses anciennes prétentions d’adhérer à l’Otan et à l’Union européenne, et devenir le poste le plus avancé de l’Occident face à Poutine et sa Sainte Russie sont irréalisables…

Toutes ces chimères se sont en effet fracassées sur le mur de ka réalité, et il ne s’agit plus que de sauver Zelensky et son régime… Il faut dire que ce régime fait pièce d’une cohérence européenne, américaine et pro-israélienne.

C’était avant le 7 Octobre 2023… La paix israélo-américaine roulait sur un boulevard dégagé. La cause palestinienne oubliée et même l’Arabie Saoudite était presque prête à adhérer aux Accords d’Abraham. Zelensky n’est qu’un pion dans tout cela. Et lui, l’ancien acteur professionnel était prêt à ce jeu. BHL est même devenu l’un de ses mentors, et il le couvait de mille grâces. Souvenons-nous de ses exaltations de la Place Maidan… Et des affirmations de Zelensky sur la grande démocratie israélienne de… Netanyahu.

Mais voilà, et cela s’est énormément aggravé avec Gaza, devenu le plus grand cimetière du monde, après en avoir été la plus grande prison, avec ses assassinats en masse, vieux, femmes et enfants, par dizaines et dizaines de milliers, et destructions de crèches, écoles et hôpitaux sauvagement bombardés …

Et voilà Zelensky, l’Européen, le pro-israélien, le fidèle ami de Netanyahu, l’assassin, l’occupant, le colon, le tueur sans état d’âme, condamne l’occupation de territoires ukrainiens par la Russie de Poutine. Mais ne condamne pas l’occupation de territoires Palestiniens par Israël. De la même façon, il reconnaît à Israël le droit de défendre sa sécurité contre le Hamas en allant occuper Gaza, tout en reniant ce même droit à la Russie, laquelle n’acceptera jamais de voir les fusées de l’Otan installés en Ukraine et s’approcher ainsi  dangereusement de Moscou ou de Saint-Pétersbourg, ex-Leningrad, ville d’élection de Poutine.

Trump, qui cherche à peaufiner sa vaniteuse gloire, veut trouver solution au drame ukrainien, sans désobliger… Poutine, et avant-hier, il l’a dit, ce règlement lui permettrait, peut-être, d’accéder au Paradis (sic !), comme il l’a déclaré à Fox News. Celui des chrétiens et des juifs, bien entendu.

Et les Palestiniens ? Quels Palestiniens ?

Regardez, la photo, ci-jointe… En janvier 2020, Zelensky, chemise blanche et cravate, kippa sur la tête, plein de dévotion, posant la main sur le Mur des Lamentations à Jérusalem. Il était venu, ce jour-là, pour exprimer son soutien et sa solidarité à Netanyahu, soutien et solidarité qu’il lui renouvelé en pleine occupation de Gaza et du génocide perpétré contre les Palestiniens… Et, en journalisme, une photo parle parfois mieux que dix mille mots.

* Journaliste.  

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Russie : Un séisme de magnitude 5,6 secoue le Kamtchatka

Von: La Presse
21. August 2025 um 09:50

Un séisme d’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter a été enregistré ce jeudi au large de la côte est de la péninsule du Kamtchatka, en Russie.

Selon le Service unifié de géophysique du Kamtchatka, relevant de l’Académie des sciences de Russie, l’épicentre a été localisé à une profondeur de 50,4 kilomètres, à environ 208 kilomètres de la ville de Petropavlovsk-Kamtchatski.

Des habitants de certains quartiers de la ville ont rapporté avoir ressenti la secousse.

À noter que le 30 juillet dernier, la région avait été frappée par le séisme le plus puissant jamais enregistré depuis le début des observations, d’une magnitude de 8,8. Celui-ci avait provoqué un tsunami dont les vagues avaient atteint jusqu’à quatre mètres de hauteur.

Sommet de l’Alaska : l’Ukraine en vitrine, l’Arctique en coulisses

20. August 2025 um 15:00

La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska ne relève pas simplement de la diplomatie bilatérale. Elle a discrètement inauguré un nouvel espace de compromis géostratégique, bien au-delà du théâtre ukrainien.

Loin des communiqués officiels, ce sommet a dessiné les contours d’une entente implicite autour d’un redéploiement des priorités : désescalade en Ukraine, consolidation dans l’Arctique.

Le choix de l’Alaska, territoire à forte charge stratégique et symbolique, n’est pas anodin. Cette ancienne terre russe devenue avant-poste américain sur le cercle polaire a servi de décor à un échange feutré mais stratégique.

À son arrivée, Poutine aurait été accueilli par un dispositif de dissuasion non revendiqué : le survol discret d’un avion furtif américain, un message clair, à la fois ferme et respectueux, dans la tradition des signaux codés entre puissances nucléaires. Le ton était donné : équilibre, non-affrontement.

Dans cette atmosphère de test réciproque, les déclarations ambivalentes de Trump sur l’Ukraine ont résonné comme un autre signal. En évoquant l’idée d’un compromis où « tout le monde doit perdre un peu », il préparait l’opinion à une sortie de crise où la Russie conserverait certains acquis, en échange d’un apaisement ailleurs, notamment dans l’Arctique.

Ce glissement s’inscrit dans un contexte plus large : une éventuelle transition politique à Kiev. Le nom de Vadym Prystaïko, militaire expérimenté et diplomate aguerri, circule comme alternative potentielle à un Zelensky fragilisé. Un profil plus acceptable pour Washington comme pour Moscou, et peut-être déjà validé dans les coulisses du sommet.

La nature même de la rencontre en dit long : pas d’agenda public, pas de conférence de presse, des échanges confinés à des cercles restreints. Ce silence organisé suggère un accord politiquement inavouable à ce stade, mêlant redéfinition des lignes en Ukraine et reconnaissance mutuelle dans les territoires arctiques.

Enfin, les semaines entourant le sommet ont vu un changement d’orientation dans les rapports stratégiques occidentaux, centrés sur la militarisation de l’Arctique et la nécessité d’une coopération, même tacite, avec Moscou. Un déplacement géopolitique progressif, des plaines du Donbass vers les glaces polaires.

Loin de signer un traité ou de produire un choc diplomatique, le sommet de l’Alaska a joué un rôle plus subtil : ajuster les sphères d’influence, expérimenter un nouveau mode de régulation entre superpuissances, et préfigurer un monde régi moins par les déclarations que par les équilibres implicites.

Ce n’est peut-être pas en Ukraine, mais dans le silence stratégique de l’Arctique, que s’esquisse le prochain chapitre des relations russo-américaines.

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data Scientist & Aiguilleur d’IA

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Pourquoi Poutine fait-il une fixation sur le Donbass ?

19. August 2025 um 13:28

Ressources naturelles, promiscuité géographique, héritage soviétique, la région du Donbass est devenue l’obsession de Vladimir Poutine qui estime que ce territoire fait partie intégrante de la Russie.

 

Quelle était la teneur des entretiens entre Donald Trump et Vladimir Poutine lors du Sommet d’Anchorage en Alaska sur l’Ukraine, vendredi 15 août 2025 ? Selon les bribes d’informations corroborées par des médias britanniques et américains, il apparaît que le premier aurait donné le feu vert au plan territorial proposé par le maître du Kremlin ; lequel impliquerait le contrôle total par la Russie de deux régions ukrainiennes dont le Donbass, un territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Et ce, en échange de la « promesse » du gel du front dans les régions de Kherson et Zaporijia que Moscou ne contrôle que partiellement.

Selon le quotidien britannique Financial Times, Donald Trump aurait en effet affirmé par téléphone à Volodymyr Zelensky que Vladimir Poutine était prêt à « geler le reste du front si ses principales demandes sont acceptées ». Une proposition inacceptable pour le président ukrainien qui aurait aussitôt refusé que la région du Donbass lui soit amputée, arguant que la Constitution ukrainienne l’en empêchait.

Rappelons à cet égard qu’après l’invasion de l’Ukraine, la Russie avait annexé en septembre 2022 les quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia. Actuellement, l’armée russe occupe la quasi-totalité de la région de Louhansk et une grande partie de la région de Donetsk. Toutefois, les principaux centres urbains de Zaporijjia et de Kherson sont toujours sous contrôle ukrainien.

Une histoire mouvementée

Mais pourquoi l’homme fort de la Russie tient-il tant à « récupérer » cette région stratégique, quitte à en faire une monnaie d’échange ? A la fois pour des raisons émotionnelles, historiques, politiques, stratégiques et surtout économiques.

En effet, le Donbass, un territoire de 55 000 kilomètres carrés, à l’est de l’Ukraine et frontalier de la Russie, faisait autrefois partie de l’Union soviétique. A l’époque, ce grand bassin industriel, qui regorge de charbon et de minerais, permettait à Staline de relancer sa machine de guerre contre l’envahisseur allemand. Les ouvriers russes sont venus s’y installer en plusieurs vagues, ce qui fait que cette région reste, encore, majoritairement russophone.

Historiquement, sous domination des Tatars de Crimée et des cosaques du Don, la région est rattachée à la « Nouvelle Russie » lors des conquêtes russes dans les années 1770.

Lors de l’avènement de l’URSS, au début du XXe siècle, le Donbass est rattaché ainsi à la République socialiste soviétique d’Ukraine.

Russification forcée

Dans les années 1930 qui correspondent à la grande famine organisée par Staline, la langue ukrainienne est même interdite dans l’enseignement supérieur. Au fil des décennies, l’ethnie russe finit par constituer une importante part de la population de cette partie de l’Ukraine. Au début des années 2000, les Russophones représentent 40 % de la population des oblasts, les régions administratives, de Donetsk et Louhansk.

Au fil de son histoire, cette russification a été menée à marche forcée, y compris après la Seconde Guerre mondiale et le repeuplement mené par les Soviétiques qui a suivi.

Avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, le Donbass devient officiellement partie prenante de l’Ukraine, devenue indépendante. C’est donc sur la forte proportion de Russophones que s’appuie Vladimir Poutine pour accuser l’armée ukrainienne de génocide sur cette population spécifique et justifier ses velléités d’annexion.

En 2014, des séparatistes pro-russes prirent les armes proclamant les Républiques de Donetsk et de Louhansk, reconnues par Vladimir Poutine trois jours avant de lancer l’invasion.

Aussitôt Poutine – un « stato-impérial » qui met l’accent sur la puissance de l’État, qui se compose d’une population russe composite en termes de culture et d’ethnicité, doublé d’un « ethnonationaliste » qui prône la primauté du groupe ethnique russe sur l’État, groupe qui constitue aujourd’hui 80 % de la population – en profita pour intervenir militairement sous prétexte de « défendre les Russophones ».

Le 21 février 2022, Vladimir Poutine annonce la reconnaissance russe de l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et Louhansk. Les forces armées russes envahissent l’est de l’Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses, avant que la Russie ne finisse par tenter d’envahir totalement le territoire ukrainien.

Une mine d’or

Rappelons enfin que le Donbass, qui représente la moitié des richesses de l’Ukraine, se distingue par ses ressources souterraines dont une grande variété de métaux et minéraux (calcaire, dolomie, grès, quartzites, craie, ardoises…).

Outre les richesses minières, le sol de cette région tant convoitée regorge de métaux rares, comme le lithium, essentiel pour les batteries, de gaz de schiste et de gisements de gaz naturel.

Sans oublier que la région compte près de 2,8 millions d’hectares de terres arables, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Rien d’étonnant que le Donbass soit considéré comme l’un des poumons économiques de l’Union soviétique.

Dimension stratégique

Cela étant et au-delà de l’aspect économique, le Donbass possède une dimension stratégique indéniable. Car, d’une part, contrôler cette zone permet à la Russie de maintenir une profondeur géopolitique face à l’OTAN, en plus, d’autre part, de consolider un corridor reliant la Crimée – annexée en 2014 – à la frontière russe. Ainsi, le Donbass devient une pièce maîtresse dans la vision sécuritaire du Kremlin ; lequel considère l’Ukraine comme un « État tampon » indispensable à sa sphère d’influence.

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Washington-Moscou : vers des négociations de haut niveau

19. August 2025 um 12:40

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont discuté lundi 18 août, lors d’une conversation téléphonique de 40 minutes, de l’idée d’élever le niveau de représentation dans les négociations pour résoudre le conflit armé en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes.

« L’idée a été discutée qu’il serait utile d’explorer la possibilité d’élever le niveau de représentation des parties ukrainienne et russe », ou en d’autres termes, qui participerait aux « négociations directes », a rapporté l’agence de presse RIA, citant le conseiller présidentiel russe Iouri Ouchakov.

Par ailleurs, Vladimir Poutine a assuré à Donald Trump qu’il était prêt à rencontrer le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, selon une source proche des discussions.

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ECLAIRAGE – USA-Russie et USA-UE, un équilibre diplomatique fragile aux répercussions globales

19. August 2025 um 12:18

Le sommet Trump-Poutine du 15 août 2025, puis celui ayant réuni, lundi 18 août, le présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky, dans une première phase, puis dans une seconde Trump et plusieurs dirigeants européens, ont mis en lumière les fragilités de l’ordre international. Derrière les discours sur une désescalade en Ukraine, ces rendez-vous révèlent les tensions persistantes entre Washington, Bruxelles et Moscou, mais aussi les conséquences indirectes pour les économies dépendantes des équilibres géopolitiques, comme celles du Maghreb et de la Tunisie en particulier.

La rencontre de vendredi 15 août a permis à Vladimir Poutine de réaffirmer ses exigences : gel des lignes de front, reconnaissance implicite de la Crimée et engagement de non-élargissement de l’OTAN à l’Ukraine. Donald Trump, sans céder explicitement, a laissé entendre qu’un compromis reposait désormais sur Kiev, fragilisant ainsi la cohérence du front occidental. Ce jeu d’équilibriste a offert à la Russie une visibilité diplomatique précieuse, sans pour autant apporter une avancée concrète vers la paix.

L’Europe en posture de vigilance

Face à une approche américaine jugée ambivalente, l’Union européenne s’est repositionnée en partenaire central du processus. Emmanuel Macron, Friedrich Merz et d’autres dirigeants ont insisté sur l’indivisibilité de la sécurité européenne et celle de l’Ukraine. Cette fermeté répond à une inquiétude profonde : tout compromis territorial acté avec Moscou risquerait de fragiliser le principe de souveraineté des États, un fondement de l’ordre international qui concerne directement les régions instables comme le Maghreb.

Les implications pour le Maghreb et la Tunisie

Pour la Tunisie et ses voisins, les enjeux de ces sommets dépassent la seule question géopolitique. Ils se traduisent par des impacts économiques concrets. Une prolongation des tensions entre l’Occident et la Russie maintiendrait la volatilité des marchés énergétiques et céréaliers, dont le Maghreb est fortement dépendant.

La Tunisie, importatrice nette de blé et soumise à une forte pression sur sa balance des paiements, reste particulièrement vulnérable à la moindre flambée des prix internationaux.

Par ailleurs, la recomposition des alliances stratégiques entre Washington, Bruxelles et Moscou pourrait redéfinir les rapports de force sur la rive sud de la Méditerranée. Une Russie moins isolée chercherait à se réinvestir diplomatiquement en Afrique du Nord, renforçant sa présence dans des zones où la compétition d’influence avec l’Europe est déjà visible, notamment dans l’énergie, les infrastructures et la coopération sécuritaire.

Perspectives régionales

Le Maghreb se retrouve dans une position d’observateur vigilant, mais aussi d’acteur indirectement exposé. L’Europe, soucieuse de sécuriser son voisinage sud, pourrait intensifier sa coopération économique et énergétique avec la région pour compenser sa dépendance au gaz russe. Pour la Tunisie, cette configuration peut ouvrir des opportunités — diversification des partenariats, attractivité accrue dans le cadre de projets euro-méditerranéens —, mais elle implique également de naviguer avec prudence dans un environnement international marqué par l’incertitude.

In fine, les sommets USA–Russie et USA-UE n’ont pas seulement dessiné les contours incertains d’une paix en Ukraine. Ils ont aussi rappelé combien les rivalités des grandes puissances rejaillissent sur des régions éloignées, mais économiquement interdépendantes comme le Maghreb.

Pour la Tunisie, le message est clair : la stabilité de son avenir économique et financier ne peut être dissociée des grandes lignes de fracture géopolitique, et exige une diplomatie agile capable de transformer les contraintes en opportunités.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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La Tunisie face à la marginalisation géostratégique de l’Europe  

18. August 2025 um 09:52

L’exacerbation de la crise en Europe et la marginalisation internationale de son premier partenaire économique ne manqueront pas d’avoir des retombées négatives sur une Tunisie qui connaît depuis une quinzaine d’années une conjoncture difficile et peine à se relancer.

Elyes Kasri *

Le sommet américano-russe du 16 août 2025 en Alaska a été accueilli par moultes gesticulations euro-otaniennes prétendument pour soutenir un président ukrainien ayant dépassé son mandat et qui est reconnu par de nombreux observateurs comme un pion de l’Otan doublé d’un despote et d’un corrompu de haut vol.

Les préparatifs de la réunion de Washington censée être bipartite Trump-Zelensky et les tentatives puériles d’incrustation de l’Europe pour y participer et tenir la main au satrape ukrainien en dépit de la réticence de la Maison Blanche, révèlent l’inadéquation de l’Europe avec le nouvel ordre mondial qui a du mal à surmonter la bipolarité russo-américaine de la guerre froide en dépit des prétentions d’autres puissances émergentes mais qui ne peuvent cacher leur statut encore secondaire dans le conflit russo-ukrainien qui a cumulé sur le terrain les attributs d’un conflit élargi à l’Otan, l’Europe et l’Asie.

Vanité et hypocrisie

Les déclarations du président français Macron et de la présidente de la commission européenne Von Der Leyen à la veille du sommet de Washington avec les dirigeants européens et ukrainien face au président américain montrent s’il le fallait encore une fois la vanité et l’hypocrisie de l’Europe dont les leaders ne cessent de crier sur les toits leur attachement inébranlable au respect du droit international et l’interdiction morale et légale de toute légitimation de l’acquisition de territoires par la force et autres professions de foi qui ne semblent pas s’appliquer à Israël en dépit des preuves accablantes du génocide palestinien et de son mépris flagrant du droit international et de toute morale humaine.

En plus de sa faillite morale, démasquée à Gaza avec ce que beaucoup considèrent comme une complicité dans un génocide confirmé par la Cour Internationale de Justice, l’Europe est désormais confrontée à sa marginalisation internationale et aux nombreux indices de son insignifiance géostratégique.

Exacerbation de la crise

Le problème que cela pose à la Tunisie, c’est qu’il s’agit d’un voisin proche (la capitale la plus proche de Tunis étant européenne en l’occurrence Rome) et son principal partenaire économique et destination migratoire qui en plus de sa marginalisation géostratégique s’enferre dans une logique belliciste qui dépasse ses moyens militaires et économiques.

Il est indéniable que l’exacerbation de la crise européenne ou pire une guerre européenne généralisée ne manqueront pas d’avoir des retombées négatives et même tragiques sur une Tunisie qui connaît depuis une quinzaine d’années une conjoncture difficile qui a considérablement exacerbé sa vulnérabilité à toute dégradation supplémentaire de son environnement international.

* Ancien ambassadeur.

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Revue de Presse : Tapis rouge, controverses et symboles du sommet Trump-Poutine

Von: hechmi
16. August 2025 um 18:41
Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

Le 15 août 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a reçu Vladimir Poutine, président de la Russie, à Anchorage, dans une ville choisie pour sa symbolique géopolitique (proximité, usage militaire, lien historique russo‑américain).

L’objectif affiché : obtenir un cessez‑le‑feu en Ukraine et amorcer un rapprochement diplomatique. Mais l’absence de l’Ukraine dans les négociations, le contexte militaire et les éléments visuels – tapis rouge, fly‑over de bombardier B‑2 – ont rapidement plongé cette rencontre dans la controverse.

Dans la Presse Internationale

The Guardian souligne l’urgence affichée par Trump : il souhaite un cessez‑le‑feu “aujourd’hui”, sous peine de sanctions sévères, tout en proposant des garanties de sécurité américaines hors OTAN. L’absence de Zelenskyy est vivement critiquée, et la symbolique (vestiaires soviétiques, accoutrement, sourires sur le tapis rouge) atténue la gravité de la situation ukrainienne.

Reuters insiste sur le fait qu’il n’y a eu aucun accord concret : Trump a nié négocier des concessions territoriales pour l’Ukraine, mais l’avenir reste flou. Zelenskyy, écarté, appelle à une “paix juste” et veut participer aux discussions.

Times of India : le réel gagnant paraît être Poutine, qui gagne en visibilité diplomatique sans rien céder.

The Sun et d’autres réclament un ton plus incisif : Lavrov est affiché avec un sweat “CCCP” tandis qu’on sert ironiquement du “Chicken Kyiv” : des provocations brandies comme des messages symboliques contre l’Ukraine.

El País rapporte des manifestations massives à Anchorage : drapeaux français, girasoles et protestations contre l’exclusion de l’Ukraine et une rencontre perçue comme délirante dans une ville déjà fragilisée par les pressions logistiques et sociales.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés à Anchorage le 15 août 2025 pour discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine, sans la participation de Zelenskyy.
  • Aucune décision majeure n’a été prise ; Poutine ressort renforcé diplomatiquement.
  • Controverses visuelles : tapis rouge, bomber B-2, t-shirts “CCCP”, “Chicken Kyiv”… symboles provocateurs.
  • Réactions contrastées : applaudissements chez certains Républicains, indignation chez les pro-Ukraine et Démocrates.
  • Manifestations locales : drapeaux ukrainiens, girasoles et critiques virulentes à Anchorage.
  • Médias américains, européens et russes soulignent soit l’importance du dialogue, soit l’absence de résultats tangibles.
  • Perspective diplomatique : un suivi trilatéral impliquant Zelenskyy semble nécessaire pour une vraie avancée.

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La Chine riposte à l’UE concernant les sanctions contre la Russie

16. August 2025 um 10:16

Pékin a sanctionné deux banques lituaniennes, honorant ainsi sa promesse de riposter après que les 27 ont ciblé des prêteurs chinois dans le cadre du conflit ukrainien.

Pékin a annoncé le 15 août avoir mis sur liste noire deux banques de l’UE, en réponse au ciblage par le bloc des prêteurs chinois dans le cadre du dernier ensemble de sanctions liées à l’Ukraine contre la Russie.

Bruxelles a présenté le mois dernier son 18e train de mesures contre Moscou, ciblant les secteurs énergétique et bancaire russes. Ce train de mesures comprenait, entre autres, des restrictions visant plusieurs entités et institutions financières basées en Chine, en Inde, aux Émirats arabes unis et en Turquie.

Selon un communiqué publié mercredi par le ministère chinois du Commerce, Pékin a inclus les sociétés UAB Urbo et AB Mano, basées en Lituanie, dans sa liste de contre-mesures, interdisant immédiatement aux organisations et aux individus chinois toute transaction, coopération et autres activités avec elles.

Il a rappelé que la mesure prise par les autorités de l’UE contre la Suifenhe Rural Commercial Bank et la Heihe Rural Commercial Bank chinoises constitue « une grave violation du droit international » qui « a causé un préjudice important aux droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises ».

La Commission européenne s’est engagée à examiner en détail les mesures prises par Pékin avant de prendre de nouvelles mesures. L’Union « est disposée à trouver une solution mutuellement acceptable qui pourrait aboutir à la radiation des banques de la cote », a déclaré mercredi Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne, cité par Bloomberg.

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Trump-Poutine en Alaska : vers un cessez-le-feu imposé à Zelensky ?

Von: hechmi
16. August 2025 um 09:58
Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

ANCHORAGE (États-Unis), 16 août — La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska, marque un tournant diplomatique. Après près de trois heures d’entretien sur la base militaire Elmendorf-Richardson, le président américain a affirmé que la responsabilité d’un accord de cessez-le-feu revenait désormais au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Dans une interview à Fox News, Trump a annoncé qu’une réunion trilatérale entre lui-même, Poutine et Zelensky devrait se tenir prochainement, sans préciser ni lieu ni date. «Nous avons de bonnes chances d’y parvenir», a-t-il assuré, tout en pressant l’Ukraine de « faire avancer les choses ».

Le locataire de la Maison-Blanche a également exhorté les pays européens à « s’impliquer davantage », tout en insistant sur le rôle central de Kiev dans la recherche d’une issue.

Cette rencontre, la première entre Trump et Poutine depuis 2021, survient dans un climat international tendu où les pressions pour mettre fin au conflit ukrainien se multiplient.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés trois heures en Alaska, première entrevue depuis 2021.
  • Trump affirme que la responsabilité d’un cessez-le-feu repose sur Zelensky.
  • Une réunion trilatérale Trump-Poutine-Zelensky est annoncée, sans détails.
  • Les Européens sont invités à « s’impliquer davantage » dans la résolution du conflit.
  • Le président américain se dit confiant sur les chances d’un accord.

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