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L’après-Alaska : Trump a-t-il la force et le courage d’aller jusqu’au bout ?

18. August 2025 um 12:34

Le surprenant sommet de l’Alaska a donc eu lieu et Trump n’a pas eu droit à la moindre concession de la part de son invité qui a pourtant bénéficié d’un accueil des plus chaleureux. Le mainstream media de part et d’autre de l’Atlantique a descendu en flammes le président américain non seulement pour n’avoir rien obtenu de Poutine, mais aussi pour avoir décidé tout seul du sommet et tenu à l’écart Zelensky, « le principal intéressé », et les alliés européens.

En dehors du mainstream media, plusieurs commentateurs américains, à l’instar des professeurs Jeffrey Sacks, John Mearcheimer, Michael Wolff, du colonel à la retraite Douglas Mc Gregor, du juge Andrew Napolitano et bien d’autres, ont donné raison à Poutine d’avoir refusé la demande occidentale de cessez-le-feu. Car, soutiennent-ils, « le conflit russo-ukrainien ne sera pas résolu par un cessez-le-feu de quelques semaines, mais en se penchant sur les causes réelles du conflit ».

Ces causes réelles, il faut bien le rappeler, ont été accumulées sur une durée de 30 ans par les présidents américains successifs qui ont contribué, chacun à sa manière, à instiller leur dose de venin dans la relation entre la Russie, d’une part, et les États-Unis et leurs alliés européens, d’autre part, jusqu’à la rendre explosive.

C’est Bill Clinton qui entama la course au désastre en 1994, en ouvrant les portes de l’Otan à la République tchèque, la Hongrie et la Pologne, en dépit de l’engagement pris trois ans plus tôt par Bush père et son secrétaire d’État James Baker que « l’Otan n’avancera pas d’un iota en direction de l’Est ». Et quand des journalistes ont rappelé cet engagement à Bill Clinton, il a eu cette réponse indigne d’un président d’une grande puissance : « Les États-Unis tiennent leurs engagements, à moins qu’ils changent d’avis et ne veulent plus les tenir ».

La course au désastre a continué avec George W. Bush qui, non seulement a accueilli plus d’anciens membres du Pacte de Varsovie à l’Otan, mais au sommet de Budapest de cette organisation, il a eu l’infernale idée d’inviter l’Ukraine et la Géorgie à se préparer à adhérer à l’Otan, ignorant la sévère mise en garde de Poutine, présent à ce sommet.

Barack Obama a accéléré radicalement la course au désastre en donnant son feu vert en février 2014 à la CIA de renverser le gouvernement légitime du président Ianoukovitch qui œuvrait pour le développement de l’Ukraine sur la base de la neutralité et des bonnes relations à la fois avec l’Occident et avec la Russie. En réaction, la Russie a repris la Crimée que la Grande Catherine a achetée en offrant un bon prix aux Turcs ottomans, mais que Khrouchtchev a offerte à la République soviétique d’Ukraine en 1954, à l’occasion… du 200e anniversaire de l’intégration de cette dernière à la Russie.

De 2014 à 2022, les gouvernements de Porochenko et de son successeur Zelensky ont mené une véritable guerre contre les populations russophones du Donbass, en lâchant contre elles les milices bandéristes nazies, dont l’idole Stépan Bandera fut l’auxiliaire ukrainien de Hitler pendant l’attaque de l’armée nazie contre l’Union soviétique en 1942…

De janvier 2021 (arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche) à février 2022 (déclenchement de la guerre), le Kremlin a tout fait pour obtenir l’accord de Biden sur un arrangement sécuritaire en Europe qui prendrait en considération les soucis sécuritaires de la Russie et qui fermerait la porte de l’Otan à l’Ukraine. Mépris total des demandes de la Russie avec cette réponse répétée ad nauseum par Biden et ses collaborateurs : « Ce n’est pas à la Russie de décider qui sera ou non membre de l’Otan ».

Sans parler bien sûr des accords de Minsk 1 et 2 utilisés, selon François Hollande et Angela Merkel, « pour détourner l’attention de la Russie et armer l’Ukraine pour la préparer à la guerre »…

Sans parler aussi de l’accord d’Istanbul de mars 2022 entre Russes et Ukrainiens qui aurait pu mettre fin au conflit trois semaines après son déclenchement, n’eût été l’interférence de Joe Biden et de Boris Johnson qui ont forcé Zelensky à ignorer l’accord et à poursuivre la guerre.

Et malgré tout cela, jusqu’à ce jour, hommes politiques et médias de part et d’autre de l’Atlantique continuent de parler de « guerre non provoquée menée par le dictateur Poutine contre la démocratie ukrainienne ».

C’est en ayant en tête toutes ces données que les commentateurs indépendants aux États-Unis et en Europe, par objectivité et honnêteté, donnent raison à Poutine de refuser le cessez-le-feu et d’insister sur sa condition principale : traiter les causes réelles du conflit.

Maintenant, comme on dit, les carottes sont cuites. L’Ukraine et ses alliés ont perdu la guerre. L’insistance des élites occidentales au pouvoir sur l’obtention d’un cessez-le-feu n’est rien d’autre qu’une tentative désespérée de cacher une défaite gravement embarrassante pour elles vis-à-vis de leurs populations. Celles-ci ne manqueront pas de leur demander des comptes sur les centaines de milliards d’euros du contribuable européen qui ont été détournés pour financer la guerre au lieu de négocier des arrangements sécuritaires avec la Russie.

Le déni de la défaite ne peut pas durer indéfiniment. Des voix commencent à se faire entendre dans le mainstream media occidental pour dire que rien ne va plus. L’une de ces voix est celle du quotidien londonien The Daily Telegraph qui a écrit dans son édition du 14 août : « L’Ukraine a perdu. Il n’y a plus d’espoir. Il est temps de mettre de côté les indignations passionnées et les vœux pieux et faire face à ce qui sera inscrit dans l’histoire comme le plus grand échec de la politique étrangère occidentale du XXIème siècle. L’Ukraine a perdu la guerre contre la Russie ».

Trump ne peut ignorer cela. Mais a-t-il la force et le courage d’agir en conséquence face à des néoconservateurs fanatiques, un complexe militaro-industriel vorace et des élites gouvernantes européennes terrorisées à l’idée de devoir rendre des comptes à leurs populations ?

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Sommet de l’Alaska : quand Donald Trump s’aligne sur la position de Moscou

18. August 2025 um 10:44

Au lendemain de sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska, Donald Trump a tourné le dos aux engagements pris avec les Européens : il renonce de facto à exiger un cessez-le-feu en Ukraine avant toute négociation d’un accord de paix. Pour des raisons électorales ? 

 

Echec total de la diplomatie américaine, selon la presse internationale. Lors du Sommet de l’Alaska sur l’Ukraine censé être crucial pour la stabilité de l’Europe, Donald Trump aura fini par s’aligner totalement sur la position de son homologue russe : il a permis un retour spectaculaire de Vladimir Poutine sur la scène diplomatique, sans toutefois déboucher ni sur l’annonce d’une prochaine réunion tripartite incluant le président ukrainien, ni sur une pause dans les hostilités, ni sur de nouvelles sanctions visant la Russie.

En abandonnant « sa menace de sanctions immédiates contre la Russie si la réunion de vendredi ne produisait aucune avancée » et en passant « de la recherche d’un cessez-le-feu immédiat à un accord global, Donald Trump adopte un langage proche de celui de Poutine pour parler de la fin des combats », écrivait Politico, le média américain ; alors que le Washington Post juge pour sa part que la nouvelle tactique adoptée par le président américain constitue « une rupture avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et ses alliés européens et aligne les États-Unis sur Poutine » et pourrait en outre « faire des conditions russes le point de départ des négociations ».

Lire aussi : Sommet Poutine-Trump : un vainqueur et deux vaincus !

Revirement brutal

En effet, après avoir déclaré avant le Sommet qu’il souhaitait un cessez-le-feu « rapidement », sous peine de « graves conséquences », le locataire de la Maison Blanche aura opéré un changement radical dans sa position sur la manière de mettre fin à la guerre. Et ce, en assurant que « la meilleure façon de mettre fin à la terrible guerre entre la Russie et l’Ukraine est de conclure directement un accord de paix… et non un simple accord de cessez-le-feu, souvent rompu ».

Et c’est sans surprise que Vladimir Poutine a qualifié samedi dernier son entretien avec son homologue américain de « très utile » en vue d’une résolution du conflit « sur une base équitable », plus de trois ans et demi après l’invasion de l’armée russe en Ukraine !

Selon les observateurs, l’abandon du cessez-le-feu préalable semble favoriser Vladimir Poutine, qui défend depuis longtemps l’idée de négocier directement un accord « global et définitif ». En revanche, Kiev et ses alliés européens y voient, au contraire, une façon pour le maître du Kremlin de gagner du temps afin de poursuivre son offensive militaire et d’étendre ses prises territoriales. « La triste réalité est que la Russie n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt », a jugé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

Monnaie de singe

De quel accord de paix s’agit-il au juste ? Même si Trump n’avait communiqué aucun détail sur cet accord qu’il appelle de ses vœux, il aurait toutefois assuré que Poutine serait prêt à faire des concessions, sans toutefois préciser lesquelles.

Selon le Washington Post, outre les territoires pris par la Russie pendant la guerre, le plan de paix suggère que l’Ukraine cède l’intégralité du Donbass en échange d’une « promesse » de geler les autres lignes de front. De plus, elle ne devra en aucun cas intégrer l’Otan, une ligne rouge pour Moscou.

En contrepartie, Donald Trump, qui est opposé à la demande de l’Ukraine de joindre l’Otan, proposerait à Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Alliance. Lequel prévoit une défense mutuelle entre ses membres en cas d’attaque.

Un plan de paix dont les contours restent flous et qui a pris tout le monde à contre-pied. Du côté de Kiev, la prudence domine : le gouvernement ukrainien craint qu’un plan négocié directement par Washington et Moscou ne conduise à des concessions territoriales forcées. À Moscou, certains responsables saluent l’idée, espérant qu’elle ouvrira la voie à une reconnaissance de fait des zones occupées. Les alliés européens, eux, oscillent entre scepticisme et attente, redoutant que la paix “version Trump“ n’affaiblisse la cohésion occidentale face à l’ours russe.

Calculs politiques

Cela étant, n’est-il pas légitime de penser que la proposition américaine soit mue pour des raisons électorales ? En effet, à l’approche du mi-mandat, le milliardaire républicain mise sur l’argument de l’efficacité et de la rupture avec la diplomatie traditionnelle. Il veut séduire un électorat fatigué par un conflit lointain et coûteux tout en se démarquant de Joe Biden, partisan d’un soutien militaire continu à Kiev.

Sans oublier sa volonté affichée de se présenter comme l’homme capable de mettre fin à la guerre en Ukraine et qui se rêve en lauréat du prestigieux prix Nobel de la paix, lui qui se décrit comme un homme de paix. N’avait-il pas insisté sur le fait d’être le premier président à ne pas avoir déployé de soldats américains dans un conflit hors des États-Unis depuis Jimmy Carter ? De l’art de prendre ses désirs pour des réalités.

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Sommet USA-Russie : la Chine, l’autre gagnante en coulisses

17. August 2025 um 12:00

La Russie a entraîné, dans sa nouvelle “victoire“ face aux Etats-Unis, un autre allié, la Chine.

On vous explique comment. Poutine et Trump se rencontrés, vendredi 15 août en Alaska dont l’objectif était de trouver une issue à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Sur ce point, c’est le fiasco total pour Trump qui, rappelons-le, avait clamé lors de la campagne des élections présidentielles américaines de novembre, s’il est élu, allait régler le conflit russo-ukrainien en 24 heures. Or plus de sept mois après son installation à la Maison Blanche, c’est l’impasse, pardon c’est pire pour les Ukrainiens, étant donné qu’entre temps, Trump a réduit l’aide militaire américaine, ce qui a permis aux Russes de renforcer leurs positions sur le terrain.

Revenons maintenant sur les résultats du sommet de l’Alaska du vendredi 15 août 2025. Pas de cessez-le-feu, pas d’accord sur la fin de la guerre, et par-dessus tout pas de sanctions américaines contre Poutine et son armée. Il s’y ajoute un autre cadeau qui risque de faire mal à l’Ukraine : Trump donne quitus à la Chine d’acheter à volonté le pétrole et l’énergie russes. Il est même possible que l’Inde – qui s’est vu imposée d’importantes taxes douanières (50 %) à cause de la Russie – en profite.

Selon plusieurs médias, Donald Trump dit avoir renoncé à surtaxer la Chine « en raison de ses achats de pétrole russe », et ce suite aux « progrès qu’il déclare avoir réalisés avec Vladimir Poutine afin de mettre fin à la guerre en Ukraine ».

Connu pour ses pirouettes, le président américain a pour le moment déclaré qu’il s’abstiendrait de faire de taxer la Chine comme il l’a fait avec l’Inde. « J’y réfléchirai peut-être dans deux ou trois semaines, mais nous n’avons pas à y penser maintenant ». Ajoutant que « la rencontre avec Poutine s’est bien passée ».

Rappelons également qu’au début du mois d’août, le président américain avait menacé de « droits de douane supplémentaires les pays qui achetaient du pétrole et du gaz russes ». On aura compris qu’il s’agissait d’un moyen de mettre la pression sur Poutine afin qu’il participe à des négociations sur l’Ukraine.

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Revue de Presse : Tapis rouge, controverses et symboles du sommet Trump-Poutine

Von: hechmi
16. August 2025 um 18:41
Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

Le 15 août 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a reçu Vladimir Poutine, président de la Russie, à Anchorage, dans une ville choisie pour sa symbolique géopolitique (proximité, usage militaire, lien historique russo‑américain).

L’objectif affiché : obtenir un cessez‑le‑feu en Ukraine et amorcer un rapprochement diplomatique. Mais l’absence de l’Ukraine dans les négociations, le contexte militaire et les éléments visuels – tapis rouge, fly‑over de bombardier B‑2 – ont rapidement plongé cette rencontre dans la controverse.

Dans la Presse Internationale

The Guardian souligne l’urgence affichée par Trump : il souhaite un cessez‑le‑feu “aujourd’hui”, sous peine de sanctions sévères, tout en proposant des garanties de sécurité américaines hors OTAN. L’absence de Zelenskyy est vivement critiquée, et la symbolique (vestiaires soviétiques, accoutrement, sourires sur le tapis rouge) atténue la gravité de la situation ukrainienne.

Reuters insiste sur le fait qu’il n’y a eu aucun accord concret : Trump a nié négocier des concessions territoriales pour l’Ukraine, mais l’avenir reste flou. Zelenskyy, écarté, appelle à une “paix juste” et veut participer aux discussions.

Times of India : le réel gagnant paraît être Poutine, qui gagne en visibilité diplomatique sans rien céder.

The Sun et d’autres réclament un ton plus incisif : Lavrov est affiché avec un sweat “CCCP” tandis qu’on sert ironiquement du “Chicken Kyiv” : des provocations brandies comme des messages symboliques contre l’Ukraine.

El País rapporte des manifestations massives à Anchorage : drapeaux français, girasoles et protestations contre l’exclusion de l’Ukraine et une rencontre perçue comme délirante dans une ville déjà fragilisée par les pressions logistiques et sociales.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés à Anchorage le 15 août 2025 pour discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine, sans la participation de Zelenskyy.
  • Aucune décision majeure n’a été prise ; Poutine ressort renforcé diplomatiquement.
  • Controverses visuelles : tapis rouge, bomber B-2, t-shirts “CCCP”, “Chicken Kyiv”… symboles provocateurs.
  • Réactions contrastées : applaudissements chez certains Républicains, indignation chez les pro-Ukraine et Démocrates.
  • Manifestations locales : drapeaux ukrainiens, girasoles et critiques virulentes à Anchorage.
  • Médias américains, européens et russes soulignent soit l’importance du dialogue, soit l’absence de résultats tangibles.
  • Perspective diplomatique : un suivi trilatéral impliquant Zelenskyy semble nécessaire pour une vraie avancée.

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Sommet d’Alaska : Symboles et enjeux des échanges entre Trump et Poutine

16. August 2025 um 13:12

Amel Adouani, analyste en communication, a commenté sur sa page Facebook le sommet d’Alaska et les messages symboliques qu’il a véhiculés.

Elle note que, contrairement aux protocoles habituels lors de la réception des chefs d’État,  protocoles que le président Trump avait déjà enfreints en accueillant lui-même Poutine à l’aéroport et malgré le fait que Poutine ait fait attendre Trump une demi-heure à bord de son avion avant d’atterrir, le choix de l’Alaska pour ce sommet n’est pas anodin. En effet, ces terres avaient appartenu à la Russie avant leur vente aux États-Unis par le tsar Alexandre II en 1867.

Un élément qui a particulièrement retenu son attention est l’arrivée du ministre russe des Affaires étrangères vêtu d’un tee-shirt portant l’inscription « СССР » (URSS), symbolisant un message clair.

Selon elle, ce symbole pourrait suggérer que la Russie considère l’Ukraine comme une partie de son territoire, que l’Union soviétique reste présente dans l’imaginaire russe, et que les négociations se font dans ce contexte.

 

Concernant les résultats du sommet, elle invite à prendre en compte les réactions du Parti démocrate ainsi que la conférence de presse entre Trump et Poutine, qui montrent que la Russie pourrait faire valoir ses positions.

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Trump-Poutine en Alaska : vers un cessez-le-feu imposé à Zelensky ?

Von: hechmi
16. August 2025 um 09:58
Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

ANCHORAGE (États-Unis), 16 août — La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska, marque un tournant diplomatique. Après près de trois heures d’entretien sur la base militaire Elmendorf-Richardson, le président américain a affirmé que la responsabilité d’un accord de cessez-le-feu revenait désormais au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Dans une interview à Fox News, Trump a annoncé qu’une réunion trilatérale entre lui-même, Poutine et Zelensky devrait se tenir prochainement, sans préciser ni lieu ni date. «Nous avons de bonnes chances d’y parvenir», a-t-il assuré, tout en pressant l’Ukraine de « faire avancer les choses ».

Le locataire de la Maison-Blanche a également exhorté les pays européens à « s’impliquer davantage », tout en insistant sur le rôle central de Kiev dans la recherche d’une issue.

Cette rencontre, la première entre Trump et Poutine depuis 2021, survient dans un climat international tendu où les pressions pour mettre fin au conflit ukrainien se multiplient.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés trois heures en Alaska, première entrevue depuis 2021.
  • Trump affirme que la responsabilité d’un cessez-le-feu repose sur Zelensky.
  • Une réunion trilatérale Trump-Poutine-Zelensky est annoncée, sans détails.
  • Les Européens sont invités à « s’impliquer davantage » dans la résolution du conflit.
  • Le président américain se dit confiant sur les chances d’un accord.

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Sommet Trump-Poutine : aucun accord trouvé sur la guerre en Ukraine

16. August 2025 um 09:49
Sommet Trump-Poutine : aucun accord trouvé sur la guerre en Ukraine

La rencontre tant attendue entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, tenue vendredi en Alaska, n’a débouché sur aucun accord concernant la guerre en Ukraine. Malgré des échanges qualifiés de « constructifs » par les deux dirigeants et une réunion de près de trois heures, aucune avancée concrète n’a été […]

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Poutine à Trump : « La prochaine fois à Moscou »

16. August 2025 um 09:22

Le président russe a parlé en anglais pour présenter l’idée à son homologue américain lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet d’Anchorage en Alaska.

Vladimir Poutine a fait un rare pas en avant en anglais pour inviter le président américain Donald Trump à Moscou pour la prochaine série de négociations de paix, après leur sommet d’Anchorage, en Alaska, vendredi 15 août. Trump a déclaré qu’il envisageait la tenue de cette rencontre, même si elle se heurterait probablement à une résistance politique.

Lors de la conférence de presse d’après sommet, Trump a qualifié la réunion d’« extrêmement productive » et a déclaré : « Nous n’y sommes pas parvenus, mais nous avons de très bonnes chances d’y parvenir », sous-entendant qu’aucun accord n’avait encore été conclu.

À la fin de la conférence de presse, Trump a remercié Poutine et a déclaré qu’il espérait lui parler à nouveau bientôt.

« La prochaine fois à Moscou », a déclaré Poutine en anglais. « C’est intéressant », a répondu Trump. « Je vais être un peu critiqué pour ça. Mais je vois bien que ça pourrait arriver ».

Poutine a remercié Trump pour ce qu’il a qualifié de ton « amical » et d’approche « axée sur les résultats », affirmant que cela pourrait « nous mettre sur la voie d’une résolution en Ukraine ». Il a qualifié les discussions de « constructives » et a réitéré son point de vue selon lequel il n’y aurait pas eu de guerre en Ukraine si Trump avait été président lorsque le conflit a éclaté…

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Sommet Poutine-Trump : un vainqueur et deux vaincus !

16. August 2025 um 09:14

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue américain, Donald Trump, se sont rencontrés vendredi 15 août 2025, à 20h15 (heure de Tunisie), sur un territoire américain mais qui appartenait autrefois à la Russie, Alaska. Pour discuter d’un accord sur la fin de la guerre russe contre l’Ukraine. Voilà les données du problème, dirait le chimiste.

Premier résultat, qui était pratiquement attendu de la part des spécialistes, ce sommet n’a même pas accouché d’une souris, c’est un échec non pas pour Poutine mais Trump.

Deuxième résultat – qui émane du premier -, le président russe sort largement vainqueur de cette rencontre. En effet, ce sommet constitue une sorte de réhabilitation du chef du Kremlin, isolé qu’il est dans le camp occidental. Ensuite, Poutine n’a pas cédé d’un iota de ses exigences sur l’Ukraine.

Troisième et dernier résultat : au bout de trois heures de réunion, Vladimir Poutine peut savourer grand vainqueur de ce tour, à savoir : vainqueur face à Trump, et vainqueur face à l’Ukraine et ses alliés. Autrement dit, aucune avancée sur un cessez-le-feu en Ukraine, pourtant priorité des priorités du président américain. D’où du reste l’inscription « Pursuing Peace » (Rechercher la Paix) inscrite sur une estrade. Et sur ce point, c’est échec et mat !

D’ailleurs, apparus ensemble devant les médias du monde entier à Anchorage (la capitale de l’Alaska), Donald Trump et Vladimir Poutine ont tout simplement fait état de « progrès importants sur plusieurs sujets mais sans préciser lesquels », comme le rapportent nos confrères de France 24. Et un signe qui ne trompe pas : ils n’ont répondu à aucune question. Et encore pire, habituellement loquace en pareille circonstance, le chef de la Maison Blanche a ignoré toutes les questions des journalistes présents dans la salle, selon les médias. Comprendre par-là que Trump a été très déçu par les résultats de cette réunion. Il a admis que « nous n’avons pas pu finaliser deux points importants, mais nous avons effectué des progrès. Donc pas d’accord, jusqu’à ce qu’il y ait un accord ».

Et plus grave dans tout ça, c’est que Poutine a affirmé que la paix est maintenant dans le camp de l’Ukraine. Mais que faut-il comprendre par cela ? Tout simplement que Zelensky accepte les conditions “de paix“ fixées par Moscou. Terrible !

Ce résultat, certes attendu, montre également que les Européens – alliés de Kiev – ont eu raison sur toute la ligne: ne pas accorder trop de crédit aux paroles de Poutine. Du reste, ils ont à plusieurs reprise averti Trump de ne pas se laisser berner par le chef du Kremlin.

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Sommet de l’Alaska: poignée de main chaleureuse Trump-Poutine

15. August 2025 um 20:36

En plus de cette poignée de main entre les deux chefs d’Etat très détendus, l’histoire retiendra sans doute, en ce vendredi 15 août 2025 à 19h13 TU à Anchorage en Alaska, Donald Trump et Vladimir Poutine dans la même voiture du président américain.

Il souligner que l’objectif de ce sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine c’est la fin de la guerre en Ukraine. Mais qu’il y ait accord de paix ou nom, une chose est sûre, par cette rencontre sur un sol étranger, en l’occurrence américain, Poutine sort le grand gagnant de ce sommet. Car, rappelons-le, il est sous mandat de la Cour pénale internationale.

A noter que les deux présidents ne s’étaient plus serré la main depuis juin 2019, en marge d’un G20 organisé à Osaka au Japon.

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Sommet en Alaska : Trump et Poutine se retrouvent, l’Ukraine suspendue aux négociations

Von: hechmi
15. August 2025 um 21:32
Trump Poutine
Trump Poutine en Alaska

Les présidents américain et russe ont entamé des pourparlers cruciaux sur l’avenir de l’Ukraine, dans une rencontre symbolique qui cristallise à la fois espoirs et craintes sur la scène internationale.

ANCHORAGE, ALASKA – Dans un geste de haute diplomatie qui rappelle la guerre froide, les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés ce 15 août sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson, en Alaska. Accueilli personnellement par son homologue américain à sa descente d’avion, le chef du Kremlin a échangé une poignée de main chaleureuse avec le locataire de la Maison Blanche, offrant une image forte qui a immédiatement fait le tour du monde.

Ce sommet, dont l’unique et délicate mission est de discuter de la guerre en Ukraine, a été initié à l’invitation de Donald Trump. L’enjeu est colossal : mettre fin à un conflit qui dure, et ce, sans la présence directe du principal concerné, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, une absence qui soulève de vives critiques.

Un tête-à-tête à haut risque

L’atmosphère en Alaska, ce vendredi, était chargée d’une tension palpable. Les images des deux dirigeants, l’un descendant les marches de l’avion, l’autre l’accueillant avec un sourire, ont été interprétées de multiples manières sur la Toile. Si certains y ont vu une marque de respect mutuel et une volonté de dialogue, d’autres ont déploré une mise en scène trop symbolique pour être rassurante. “C’est l’image de la puissance qui s’affiche, celle de la diplomatie directe, quitte à choquer”, commente un internaute.

Sur les réseaux sociaux, la conversation s’est rapidement orientée vers les implications de cette rencontre. De nombreux appels à la paix et à la diplomatie ont émergé, espérant qu’une solution négociée puisse enfin être trouvée. Cependant, la critique la plus récurrente est l’absence de l’Ukraine à la table des négociations. “Comment peut-on décider du sort d’un pays sans le consulter ?”, s’insurge un utilisateur, reflétant le sentiment d’une trahison potentielle.

Des réactions européennes en sourdine

L’Europe, observatrice attentive et partenaire majeur de Kiev, se montre particulièrement préoccupée. Pour certains commentateurs, ce sommet en Alaska, loin des capitales européennes, renvoie le Vieux Continent à une position de spectateur. “On sent une certaine jalousie de l’Europe, comme si elle était marginalisée par cette relation bilatérale”, commente un analyste sur les réseaux sociaux.

À l’heure où nous mettons sous presse, les discussions à huis clos se poursuivent. L’issue de ce sommet impromptu est encore incertaine, mais une chose est sûre : le monde entier a les yeux rivés sur Anchorage, espérant que cette poignée de main historique ne restera pas qu’un simple symbole, mais ouvrira la voie à une paix durable pour l’Ukraine.

 

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Poutine semble disposé à mettre fin à la guerre en Ukraine, selon Trump

15. August 2025 um 10:11

À la veille de leur rencontre prévue ce vendredi 15 août à 19h TU, Donald Trump a affirmé que Vladimir Poutine semblait disposé à mettre fin à la guerre en Ukraine, il estime cependant qu’une véritable paix nécessiterait au moins une seconde réunion, cette fois avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et, possiblement, des dirigeants européens.

« Je pense que ce sera une bonne réunion, mais la plus importante sera la deuxième », a déclaré Trump, évoquant un futur sommet réunissant les trois présidents.

Lire aussi: Un sommet en Alaska, pour quoi faire ?

De son côté, Poutine, dans des propos télévisés, a salué les « efforts énergiques et sincères » des États-Unis pour stopper les hostilités et conclure « des accords qui intéressent toutes les parties impliquées ». Il a précisé que ces discussions visent à « créer les conditions à long terme de la paix » et pourraient inclure la question du contrôle des armes offensives stratégiques, notamment nucléaires…

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Tête-à-tête Trump-Poutine | La recette du désastre !

15. August 2025 um 08:32

Ce vendredi 15 août 2025, le président américain Donald Trump rencontrera en tête à tête son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska, ce rendez-vous a réveillé le souvenir de la précédente rencontre entre les deux hommes qui a eu lieu en juillet 2018 en Finlande. Trump était sorti de ce tête à tête donnant l’impression d’avoir été manipulé par l’ancien espion du KGB devenu maître du Kremlin. Aujourd’hui le monde et surtout les pays occidentaux retiennent leur souffle craignant que le président américain n’offre l’Ukraine sur un plateau à Poutine. (Ph. Poutine, l’homme qui chuchote dans l’oreille de Trump).

Imed Bahri

Dans une analyse consacrée à ce grand rendez-vous international, Andrew Roth, le correspond du Guardian à Washington, a commencé par ces mots: «Les leçons d’Helsinki sont claires: réunir Donald Trump seul avec Vladimir Poutine est une affaire imprévisible et souvent dangereuse».

C’était en 2018, lorsque les deux dirigeants se sont rencontrés à l’invitation de Sauli Niinistö, le président finlandais, pour discuter, entre autres, de la dégradation des relations américano-russes, des accusations d’ingérence électorale et de la guerre acharnée dans l’est de l’Ukraine.

Trump désavoue ouvertement la CIA

À sa sortie de la salle, Trump semblait ébloui par le chef du Kremlin. Interrogé lors d’une conférence de presse sur les conclusions des services de renseignement américains selon lesquelles la Russie s’était ingérée dans les élections, Trump a déclaré : «Le président Poutine dit que ce n’est pas la Russie. Je ne vois aucune raison pour que ce soit le cas». Il avait par conséquent humilié la CIA en la désavouant publiquement en donnant raison à Vladimir Poutine. 

Cet épisode avait donné des sueurs jusqu’au premier cercle de Trump. Fiona Hill, conseillère principale au Conseil de sécurité nationale des États-Unis à l’époque, a déclaré plus tard qu’elle avait envisagé de déclencher l’alarme incendie ou de simuler une urgence médicale pour mettre fin à la conférence de presse.

D’une certaine manière, les enjeux sont encore plus importants puisque Trump et Poutine prévoient de se rencontrer ce vendredi à Anchorage, en Alaska. Trump a déclaré que les deux hommes discuteraient d’un «échange de territoires» lors de la première rencontre de Poutine avec un dirigeant du G7 depuis son invasion de l’Ukraine en février 2022. Les dirigeants européens craignent que Trump ne sorte une fois de plus d’une réunion à huis clos en prêchant la bonne parole du Kremlin.

La Maison Blanche a revu à la baisse ses attentes concernant le sommet, signe qu’aucun accord concret n’est sur la table. «Il s’agit vraiment d’une réunion de tâtonnement», a déclaré Trump lors d’une conférence de presse lundi. Il a ajouté qu’il saurait dès les premières minutes si Poutine était prêt à un cessez-le-feu et qu’il en informerait Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, et les dirigeants européens. «Je pourrais dire: Bonne chance, continuez à vous battre. Ou bien je pourrais dire: Nous pouvons trouver un accord», a-t-il déclaré.

L’absence remarquable des Européens

Toutefois, Poutine tentera tout de même de façonner l’image que Trump se fait d’un accord de paix, de manière à ce qu’il profite au maximum au Kremlin. «Poutine veut un accord avec Trump qui sera présenté à Kiev et aux autres capitales européennes comme un fait accompli», a écrit John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie de l’Atlantic Council et ancien ambassadeur en Ukraine. Il ajoute: «L’absence d’invitations pour les dirigeants européens rappelle la conférence de Yalta de 1945 où les États-Unis, l’Union soviétique et le Royaume-Uni ont décidé du sort de la moitié de l’Europe sans tenir compte de ces nations»

L’Europe et l’Ukraine ont réagi. Avant le sommet, Zelensky a déclaré que l’Ukraine ne céderait pas de territoire à la Russie qu’elle pourrait utiliser pour lancer une nouvelle offensive, infirmant ainsi les prédictions de Trump selon lesquelles «il y aura des échanges [de territoires]».

Le caractère erratique de Trump qui se répercute en matière de politique étrangère peut faire le jeu des adversaires étrangers des États-Unis mais il les a également frustrés. On dit que des dirigeants comme le président chinois Xi Jinping préfèrent travailler plus en amont avant de rencontrer Trump, notamment en raison de son imprévisibilité. La Russie est elle aussi frustrée par le manque de rigueur de l’administration Trump. Cependant, cela n’a pas empêché Poutine de tenter sa chance en s’entretenant avec Trump pour leur premier tête-à-tête sous cette administration.

Trump préfère écouter et improviser

Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré mardi que la rencontre entre Trump et Poutine serait un tête-à-tête, un exercice d’écoute pour Trump, au cours duquel il pourrait cerner le point de vue russe.

«C’est comme ça que Trump procède. Il improvise. Et Poutine aime les échanges, il se targue de sa capacité à réagir rapidement dans ce genre de situation», a déclaré Fiona Hill. 

L’absence de conseillers dans la salle a soulevé une question essentielle: les accords conclus en privé, même en présence d’interprètes ou d’autres preneurs de notes, aboutiront-ils à des résultats durables? «C’est un peu comme une réunion qui tombe dans la forêt», a déclaré Hill.

Un événement similaire s’est produit lors du sommet d’Helsinki, lorsque Trump a quitté la salle et a déclaré avoir conclu un accord avec Poutine pour que les forces de l’ordre américaines aient accès aux agents du GRU (renseignement militaire russe) accusés d’influencer les élections américaines. Poutine a ensuite déclaré qu’il aurait accès aux Américains responsables de l’adoption de la loi Magnitski anticorruption.

«Bien sûr, cela n’a mené à rien. Trump n’avait pas pleinement compris ce que Poutine lui avait dit», précise Fiona Hill qui a ajouté: «En d’autres termes, vous savez, il y a une réunion ou quelque chose comme ça, mais ça ne se concrétise pas».

Autrement dit, cette fois-ci ça sera un show Trump mais concrètement il ne faudra pas se faire d’illusion et s’attendre à un épilogue juste entre les deux belligérants, ça sera ou bien la paix du vainqueur avec les conditions de Poutine ou rien du tout.

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Sommet Trump-Poutine : Kiev et les Européens sur la touche

14. August 2025 um 11:28

La mise à l’écart de l’Europe du Sommet de l’Alaska entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine signifie que les Européens sont désormais considérés comme quantité négligeable… sur leur propre continent !

 

À l’issue du plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, le monde s’oriente fatalement vers une nouvelle Yalta où sera redessinée la nouvelle carte de l’Europe mais en l’absence des Européens, délibérément mis à l’écart par le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine. Lesquels se retrouveront vendredi 15 août à Anchorage, en Alaska, pour un tête-à-tête déjà historique. Et ce, pour mettre fin à la guerre en Ukraine en échange de concessions territoriales imposées à Kiev, mais en l’absence de Volodymyr Zelensky.

En effet, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l’Europe a été systématiquement écartée des pourparlers entre les États-Unis et la Russie sur l’avenir de l’Ukraine. Le président américain a été invité à participer, mercredi 13 août, à une visioconférence avec les dirigeants européens et le président ukrainien en amont du Sommet de l’Alaska. L’Europe et l’Ukraine espèrent être consultées sur le plan américain avant la rencontre entre Trump et Poutine, mais ils n’auront probablement pas leur mot à dire.

Pourtant, faut-il le rappeler, le Vieux Continent aura alloué depuis le début de la guerre en 2022 pas moins de 135,1 milliards d’euros de soutien à l’Ukraine via des contrats d’approvisionnement en matière de défense ; soit 20 milliards de plus que les États-Unis.

Lire aussi : Un sommet en Alaska, pour quoi faire ?

La transaction du siècle

Clin d’œil malicieux de l’Histoire. Lors de ce sommet en Alaska, un éventuel « échange de territoires » avec la Russie sera au menu. Mais qui se rappelle que l’Alaska – un vaste territoire d’une superficie d’environ 1,7 million de km² appartenant à la Russie – a été vendu en 1867 par l’Empire russe aux États-Unis lors d’une transaction, conclue pour la modique somme de 7,2 millions de dollars ?

En effet, la Russie impériale possédait l’Alaska depuis la fin du XVIIIᵉ siècle. Cependant, la colonie, difficile à défendre et à administrer, rapportait peu. Craignant une perte pure et simple en cas de conflit avec le Royaume-Uni, dont les possessions canadiennes étaient voisines, le tsar Alexandre II envisagea la vente. Le secrétaire d’État américain William H. Seward, convaincu de l’intérêt géopolitique de l’opération, mena les négociations. Le traité fut signé le 30 mars 1867 et ratifié par le Sénat américain.

Pourtant, l’opinion publique américaine se moqua de cette acquisition, surnommée « la folie de Seward » ou « le congélateur de Seward ». Les décennies suivantes allaient prouver la pertinence de cette décision. L’Alaska s’avéra riche en ressources naturelles : or, pétrole, gaz, poissons, bois, et plus tard, un emplacement stratégique pendant la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide. Bref, ce pari risqué en 1867 se révéla par la suite comme l’une des meilleures affaires territoriales de l’histoire des États-Unis.

Polémique

Mais revenons aux éventuelles concessions territoriales, à l’heure où l’armée russe gagne du terrain en Ukraine. Moscou réclame quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014. Il est même probable que la Russie accepterait que l’Ukraine rejoigne l’Union européenne, si elle renonçait, condition sine qua non, à intégrer l’Otan.

Pour sa part, le président américain a relancé une idée polémique : envisager un échange de territoires entre l’Ukraine et la Russie dans le cadre d’un accord de paix.

Une proposition totalement inacceptable pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui souligne que la Constitution ukrainienne interdit tout changement de frontières sans référendum national ; ainsi que pour de nombreux responsables européens qui considèrent qu’un accord excluant l’Ukraine « viole le droit international » et « légitime de facto une occupation par la force ».

« Toute tentative de décider du sort de l’Ukraine en son absence est illégitime », écrivait le président ukrainien sur X, soulignant que « récompenser l’agresseur pour obtenir la paix était inacceptable.

Poutine, le maître des horloges

Au final, et quelle que soit l’issue du Sommet de l’Alaska, les observateurs sont unanimes à considérer que la rencontre entre Poutine et Trump est en soi une victoire éclatante de la diplomatie russe sur les États-Unis.

Selon un expert en géopolitique et en relations internationales, « le président américain a accepté de rencontrer Poutine sans aucune condition préalable dans l’espoir qu’un entretien bref puisse résoudre un conflit complexe. En revanche, Moscou n’a fait aucune concession et continue de défendre les revendications formulées dès 2024 ». Bref, en dépit des déclarations fermes, « Washington n’a pas de stratégie cohérente ni de plan d’action sur le dossier ukrainien, tandis que la Russie reste ferme sur ses positions ».

En d’autres termes, il s’agit d’un face-à face entre un dirigeant imprévisible, fantasque et brouillon et un redoutable joueur d’échecs à l’esprit calculateur et au tempérament reptilien. Qui avalera l’autre à la fin de la partie ? La réponse coule de source.

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Le pétrole chute en prévision de la rencontre Trump-Poutine

11. August 2025 um 11:52

Les prix du pétrole ont chuté, lundi 11 août 2025, dans les échanges asiatiques, prolongeant leurs pertes de plus de 4 % la semaine dernière. Et ce, alors que les investisseurs attendent l’issue des discussions entre les États-Unis et la Russie prévues le 15 août en Alaska.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté de 33 cents, soit 0,5 %, à 66,26 dollars le baril. Tandis que les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont chuté de 39 cents à 63,49 dollars le baril.

Les attentes d’une éventuelle fin des sanctions qui ont restreint l’approvisionnement en pétrole russe sur les marchés mondiaux ont augmenté. Et ce, après que le président américain Donald Trump a déclaré qu’il rencontrerait son homologue russe, Vladimir Poutine.

Cette décision intervient alors que les États-Unis intensifient leur pression sur la Russie, évoquant la possibilité de nouvelles sanctions contre Moscou si un accord de paix n’est pas conclu.

« Si les pourparlers de paix échouent et que le conflit s’éternise, le marché pourrait rapidement monter en flèche. Ce qui pourrait entraîner de fortes augmentations des prix du pétrole ». C’est ce qu’a déclaré Sugandha Sachdeva, fondateur de SS Wealth Street, un cabinet de recherche basé à New Delhi.

Sous l’influence de prévisions économiques sombres, le brut Brent a chuté de 4,4 % au cours de la semaine se terminant vendredi. Tandis que le brut West Texas Intermediate a chuté de 5,1 %.

« L’orientation à court terme dépendra de plusieurs événements clés. Avec notamment la rencontre entre les présidents américain et russe le 15 août. Mis aussi les déclarations des responsables de la Réserve fédérale et la publication des données de l’IPC américain », conclut M. Sachdeva.

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Un sommet en Alaska, pour quoi faire ?

11. August 2025 um 10:32

Russes et Américains se sont mis d’accord pour la tenue d’un sommet sur la guerre d’Ukraine le 15 août prochain aux Etats-Unis, plus précisément en Alaska. Le sommet et l’endroit choisis pour le tenir en ont étonné plus d’un.

Le sommet ne va pas avoir lieu au cœur du territoire américain, mais sur une portion lointaine qui faisait partie de la Russie jusqu’en 1867, année où le tsar Alexandre II vendit ce bout de territoire, plusieurs milliers de kilomètres loin de Moscou, pour la modique somme de 7,200 millions de dollars. Donc, en se déplaçant pour le sommet, Poutine ne sera qu’à 85 kilomètres loin de son pays, soit la largeur du détroit de Béring qui sépare le territoire russe des Etats-Unis.

La tenue d’un tel sommet a-t-elle un sens ? C’est la question que se posent la plupart des observateurs. Tout d’abord, il faut préciser qu’un sommet qui mérite son nom est un processus qui prend des semaines, voire des mois de préparation entre les deux délégations concernées, composées des ministres des Affaires étrangères et des experts de chaque partie. Ceux-ci discutent en profondeur les aspects politiques et techniques, arrondissent les angles des différends avant de rédiger une version finale de l’accord. C’est seulement à ce stade que les deux chefs d’Etat se réunissent en sommet non pas pour discuter, mais pour apposer leurs signatures.

Or, le sommet de l’Alaska est l’un des plus bizarres de l’Histoire proche ou lointaine. Il a été décidé juste quelques jours après que Trump eut donné à Poutine « un ultimatum de 50 jours pour arrêter la guerre », avant qu’il ne change aussitôt d’avis, affirmant « 50 jours, c’est beaucoup, je lui donne 10 ou 12 jours » !

Quelques jours après, oubliant son « ultimatum raccourci », Trump envoie son représentant Witkoff à Moscou pour rencontrer Poutine. Après cette rencontre, le monde apprend que Trump et Poutine se rencontreront bientôt. Après deux jours d’incertitude sur le lieu de la rencontre, on apprend que le sommet aura lieu le vendredi 15 août en Alaska.

On imagine l’état de choc des élites gouvernantes européennes lorsqu’elles ont appris la nouvelle. Un choc d’autant plus dur que Trump a accepté la condition de Poutine d’exclure de la rencontre le président ukrainien Zelensky.

La plus forte déception est ressentie en Grande-Bretagne, ennemie historique de la Russie. Une déception et une mise en garde exprimées dans un éditorial du quotidien londonien le Daily Telegraph du 9 août en ces termes : « M. Trump ne doit pas prendre le risque de tomber dans le piège des compromis pour une paix décidée à la hâte. Poutine pourrait penser que la guerre d’usure joue en sa faveur. La ligne qui ne doit pas être franchie est que les Etats-Unis acceptent de conclure un accord qui serait favorable pour Poutine et intolérable pour Zelensky. Le prix de cette guerre est terrible, mais une paix injuste serait pire que sa continuation ».

On ne peut pas être plus clair. La Grande-Bretagne, depuis la désastreuse intervention en avril 2022 de son Premier ministre d’alors, Boris Johnson, pour faire échouer l’accord d’Istanbul jusqu’à aujourd’hui, reste la principale force hostile à toute tentative visant à mettre fin au conflit; malgré les terrifiantes pertes humaines subies par l’Ukraine.

L’entourage de Trump n’est pas moins hostile que les Britanniques à tout arrêt de la guerre tant que la Russie est avantagée sur le terrain. On peut légitimement se demander si le président américain a les mains libres pour conclure un accord avec Poutine qui serait inacceptable non seulement pour les Ukrainiens et les Européens, mais aussi pour les néoconservateurs influents dans son entourage, dans le parti républicain et au sein du Congrès. Ceci d’une part.

D’autre part, il est hautement improbable que Poutine fasse la moindre concession ou accepte un cessez-le feu qui ne répondrait pas aux conditions de la Russie qui a la haute main sur le terrain. D’où la question qui se pose avec insistance : un sommet en Alaska, pour quoi faire ?

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Moscou revient sur scène et avertit : L’ntervention US en soutien à Israël menace la région

18. Juni 2025 um 14:43

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran entre ce mercredi 18 juin dans son sixième jour, la Russie sort de sa réserve pour alerter sur les risques d’une implication militaire directe des États-Unis, qui pourrait embraser durablement le Moyen-Orient.

Après plusieurs jours de silence relatif, le ton s’est nettement durci à Moscou. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a prévenu dans une déclaration à l’agence Interfax que toute aide militaire directe américaine à Israël risquerait de déstabiliser profondément la région. Il a exhorté Washington à la retenue.

L’avertissement est sans équivoque : selon Moscou, une entrée en guerre des États-Unis contre l’Iran constituerait un point de non-retour aux conséquences imprévisibles.

Mise en garde sur le risque de catastrophe nucléaire

La porte‑parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a estimé que le monde était « à quelques millimètres d’une catastrophe nucléaire », en raison des frappes quotidiennes israéliennes contre les infrastructures nucléaires iraniennes

Poutine en première ligne diplomatique

Dans un geste diplomatique important, le président Vladimir Poutine a échangé ce matin avec son homologue des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyan.

Selon l’agence russe TASS, les deux dirigeants ont exprimé une « profonde inquiétude » face à l’escalade et ont souligné l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat. Moscou a confirmé sa disponibilité à jouer un rôle de médiateur, assurant être en contact avec Téhéran et Tel Aviv.

Israël-Iran : une spirale qui menace de s’étendre

Depuis le lancement vendredi dernier de l’opération israélienne « Rising Lion », les frappes s’intensifient des deux côtés. Israël a frappé plusieurs sites nucléaires et militaires en Iran. En réponse, l’Iran a lancé des missiles balistiques sur des zones densément peuplées en Israël. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a mis en garde contre une intervention américaine, qui, selon lui, plongerait la région dans un chaos généralisé. Le risque d’un affrontement militaire direct entre Washington et Téhéran inquiète désormais les capitales du Moyen-Orient.

Une crise à double tranchant pour Moscou

Si Moscou exprime son inquiétude, certains experts soulignent que ce conflit offre aussi des avantages géopolitiques au Kremlin. La hausse des prix du pétrole profite à la Russie malgré les sanctions. Par ailleurs, l’attention mondiale se détourne de la guerre en Ukraine pour se concentrer sur le Moyen-Orient. Enfin, cette crise donne à Moscou l’occasion de renforcer son rôle de médiateur international, malgré les critiques liées à son invasion de l’Ukraine. L’Iran reste cependant un allié stratégique majeur pour la Russie. Membre des BRICS depuis 2024 et partenaire dans plusieurs projets énergétiques, Téhéran est un pilier essentiel de la stratégie russe face à l’Occident.

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