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Heute — 27. Juni 2025Haupt-Feeds

Tarifs douaniers : Trump envisage un report stratégique

27. Juni 2025 um 10:12

La Maison Blanche a annoncé, jeudi 26 juin, qu’elle pourrait prolonger la date limite fixée le 9 juillet pour l’imposition de nouveaux tarifs douaniers. Cette déclaration intervient dans un climat économique tendu, marqué par une instabilité persistante sur les marchés boursiers et financiers mondiaux.

Face aux perturbations provoquées par les menaces tarifaires – qui ont déstabilisé de nombreux secteurs, notamment l’automobile, l’acier et l’agriculture – Donald Trump a récemment décidé d’accorder des dérogations temporaires à plusieurs pays partenaires. Ces exemptions de 90 jours, mises en place afin d’éviter une escalade immédiate des tensions commerciales, visent à laisser le temps aux négociations bilatérales d’aboutir à des accords plus équilibrés.

Mais à l’approche de l’échéance du 9 juillet, les discussions semblent avancer plus lentement que prévu, poussant l’administration à envisager une nouvelle prolongation. « Le président reste déterminé à obtenir des accords commerciaux justes pour les travailleurs américains, mais il est également conscient de la nécessité de donner de la visibilité aux entreprises et aux marchés », a déclaré un haut responsable de l’administration sous couvert d’anonymat.

Cette possible extension du délai reflète à la fois la complexité des négociations en cours et les pressions économiques intérieures auxquelles la Maison Blanche doit faire face, notamment à l’approche des élections de mi-mandat.

Plusieurs alliés traditionnels des États-Unis, dont le Canada, le Japon et l’Union européenne, ont exprimé leur volonté de parvenir à un compromis. Tout en avertissant que des mesures de rétorsion seraient envisagées en cas d’imposition unilatérale de nouveaux droits de douane.

La décision finale sur une éventuelle prolongation devrait être annoncée dans les prochains jours, alors que les négociations commerciales s’intensifient à Washington.

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ZOOM – Dollar en chute libre, devises en ébullition – le marché des changes à l’ère du chaos monétaire

27. Juni 2025 um 06:00

À l’heure où la politique monétaire américaine vacille sous les coups d’un président en campagne, le dollar recule, les devises alternatives s’emballent, et l’équilibre du marché des changes mondial bascule.

Derrière les variations de taux et les courbes de change, se dessine une remise en cause historique de l’ordre monétaire fondé sur l’hégémonie du billet vert.

L’indépendance de la Fed en sursis

La Réserve fédérale des États-Unis, institution longtemps considérée comme un rempart de stabilité, est désormais au centre d’une tempête politique. Donald Trump, dans une offensive sans précédent, multiplie les attaques contre son président, Jerome Powell, lui reprochant son refus de baisser les taux d’intérêt au rythme souhaité. L’hypothèse d’une révocation anticipée, relayée par la presse américaine, ébranle la confiance des marchés dans l’indépendance de la Banque centrale.

En quelques jours, l’indice du dollar a chuté à son plus bas niveau depuis trois ans, précipitant un glissement généralisé sur le marché des devises.

 

Lire aussi : USA : À cause de sa militarisation, craintes d’une « dédollarisation » de l’économie mondiale

 

La perspective d’une Fed soumise aux intérêts politiques de la Maison-Blanche installe un climat d’incertitude, transformant ce qui relevait du pilotage technique en bras de fer institutionnel. Pour les investisseurs, le doute n’est plus permis : la boussole de la politique monétaire américaine perd le nord.

Une remise en cause du leadership du billet vert

L’érosion de la crédibilité de la Fed se conjugue à des fragilités structurelles de l’économie américaine. L’endettement public dépasse les 37 000 milliards de dollars, la stabilité fiscale est menacée, et les tensions commerciales relancées par les tarifs douaniers de Trump accentuent les risques inflationnistes. Dans ce contexte, la perte d’attractivité du dollar n’est plus conjoncturelle, mais potentiellement structurelle.

 

Chaos monétaire

 

Les marchés, désormais, envisagent ouvertement un monde où le dollar ne jouerait plus seul le rôle de monnaie de réserve. Ainsi, l’euro, malgré une conjoncture européenne atone, grimpe face au billet vert, atteignant son plus haut niveau depuis 2021. La livre sterling, elle aussi, regagne du terrain, tandis que le yen japonais et le franc suisse profitent de leur statut de valeurs refuges.

La défiance envers le dollar redonne de la vigueur à des monnaies longtemps éclipsées par sa domination.

L’Asie en embuscade, le yuan en progression

Le recul du dollar profite aussi aux devises asiatiques. Le yuan chinois s’apprécie, dopé par les annonces de nouvelles mesures de relance à Pékin. Dans un contexte où la Chine renforce sa stratégie de dédollarisation, le renforcement de sa monnaie est autant économique que politique. Le yen japonais se raffermit, soutenu par des anticipations de hausse des taux de la Banque du Japon face à une inflation persistante. Le won sud-coréen, le dollar taïwanais, la roupie indienne et le dollar australien affichent tous des gains notables.

 

Lire également : ZOOM – Dédollarisation – l’Afrique redéfinit ses règles du jeu — Une voie stratégique pour le Maghreb

 

Cette dynamique suggère une recomposition en profondeur de l’équilibre monétaire mondial, avec un déplacement progressif du centre de gravité vers l’Asie. Le dollar n’est plus l’unique repère, et l’idée d’un marché multipolaire des devises n’est plus une vue de l’esprit.

Le change, reflet des désordres géopolitiques

À cette crise monétaire s’ajoute une incertitude géopolitique persistante. Si le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, obtenu sous médiation américaine, a momentanément stabilisé les marchés, il souligne la fragilité d’un environnement international sous tension. Les devises ne réagissent plus seulement aux chiffres de l’inflation ou de l’emploi, mais aux fluctuations d’un ordre mondial instable. Le marché des changes devient le baromètre immédiat des crispations géopolitiques, des offensives commerciales et des ruptures institutionnelles.

Vers un nouvel ordre monétaire ou un désordre globalisé ?

L’actuelle dépréciation du dollar marque peut-être la fin d’une époque. Celle d’une domination monétaire sans partage, adossée à une banque centrale indépendante et à une économie puissante. L’avenir pourrait voir émerger un monde plus fragmenté, où plusieurs devises fortes coexisteraient sans qu’aucune ne parvienne à s’imposer totalement.

Mais cette transition n’est pas sans risques : instabilité accrue, arbitrages complexes, tensions sur les flux de capitaux. À court terme, l’absence de repères clairs sur le marché des changes alimente la volatilité. À long terme, elle pose la question du pilier sur lequel reposera le futur système monétaire international.

In fine, un basculement historique en marche

Le marché des changes est à la dérive, non pas par déséquilibre macroéconomique classique, mais parce que les fondements institutionnels et politiques qui garantissaient la stabilité du dollar sont remis en cause. Dans ce contexte, chaque devise devient le reflet d’un rapport de force, d’une stratégie nationale, ou d’une incertitude géopolitique. Le chaos monétaire actuel n’est pas un simple épisode conjoncturel : c’est le signal d’une recomposition stratégique en cours, où l’économie mondiale cherche une nouvelle boussole.

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Gestern — 26. Juni 2025Haupt-Feeds

Frappes contre les sites nucléaires iraniens : un coup d’épée dans l’eau ?

26. Juni 2025 um 09:50

D’après une analyse préliminaire du renseignement militaire américain, les frappes sur l’Iran n’auraient touché que la surface des sites nucléaires ciblés, par conséquent le programme nucléaire de Téhéran n’aurait été retardé que de quelques mois. La Maison Blanche fulmine.

 

Donald Trump persiste et signe. Oui, les bombardements menés par Washington en appui à la campagne de frappes israéliennes « ont complètement détruit les sites nucléaires en Iran », a-t-il insisté sur son réseau Truth Social.

Quant aux « allégations » publiées dans plusieurs médias américains – selon lesquelles les frappes sur l’Iran n’avaient pas véritablement mis à mal les installations nucléaires de l’Iran, tout au plus, elles n’auraient que retardé que de quelques mois le programme nucléaire de Téhéran -, ce ne sont que des « fake news » dont le but est de rabaisser l’importance de « l’une des frappes militaires les plus réussies de l’histoire ».

Pour sa part, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, tout en confirmant l’authenticité du rapport, déclare cependant qu’il était « tout à fait erroné et classé top secret et pourtant divulgué ». Cette fuite « est une tentative évidente de rabaisser le président Trump et de discréditer les courageux pilotes qui ont parfaitement exécuté leur mission pour détruire le programme nucléaire iranien. Tout le monde sait ce qui arrive lorsqu’on largue parfaitement 14 bombes de 13 600 kg sur leurs cibles : l’anéantissement total », a-t-elle écrit sur X.

Lire aussi : Trump frappe les trois principaux sites nucléaires iraniens

Enfin, l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a lui affirmé sur Fox News que dans les trois sites ciblés, « la plupart, sinon la totalité, des centrifugeuses ont été endommagées ou détruites de telle sorte qu’il sera presque impossible de relancer le programme ». Que de certitudes qui volent en éclat !

Camouflet

En effet, la version officielle n’est pas partagée par le renseignement américain. Selon un document classé confidentiel relayé par CNN et le New-York Times et dont l’authenticité a été confirmée par la Maison Blanche, l’agence du renseignement du Pentagone estime que les dégâts causés au programme nucléaire iranien étaient seulement « mineurs ».

Pis. Le rapport du renseignement insinue que les stocks d’uranium enrichi de l’Iran n’ont pas été détruits. De même, les frappes de trois sites nucléaires iraniens – en l’occurrence Fordo, Natanz et Ispahan au cours de la nuit de samedi à dimanche 22 juin par des bombes GBU-57 larguées par des bombardiers furtifs B-2 – « n’auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d’uranium enrichi iraniens. Elles auraient plutôt « scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains » ; « retardant le programme nucléaire iranien de seulement quelques mois, sans le détruire complètement ».

Un camouflet pour Donald Trump qui se vantait d’avoir écarté définitivement et radicalement la menace iranienne.

C’est peut-être le point le plus inquiétant : selon les sources de CNN et du New York Times, l’Iran disposerait de plusieurs autres sites d’enrichissement secrets qui restent opérationnels.

Le rapport conclut également que l’essentiel du stock d’uranium enrichi à 60 % dont dispose l’Iran – environ 400 kg –, qui pourrait lui permettre de fabriquer une dizaine de petites bombes s’il était enrichi à 90 %, a été déplacé avant les frappes.

Notons à ce propos que ce n’est pas la première fois que Donald Trump est en désaccord avec ses propres services de renseignement. En 2019, lors de son premier mandat, la patronne de la CIA et le directeur du renseignement national avaient assuré publiquement que l’Iran continuait de respecter les termes du JCPOA (l’accord sur le nucléaire) malgré le retrait américain. Donald Trump les avait ridiculisés sur X : « Les gens du renseignement semblent extrêmement passifs et naïfs face aux dangers que représente l’Iran. Peut-être qu’ils devraient retourner à l’école ! ».

Place au doute

Mais, le doute s’est insinué dans les esprits. Et ce, d’autant plus que des photos satellites montrant des files de camions, sur le site de Fordo, pourraient suggérer que les stocks d’uranium ont été déplacés « avant » les bombardements, sachant que l’uranium enrichi, stocké sous forme de poudre dans des conteneurs, est facilement transportable en voiture. A-t-il été déplacé ?

Un doute également renforcé par les déclarations du chef d’état-major américain, le général Dan Caine, qui, pendant le week-end, s’est montré plus prudent en déclarant que les frappes américaines avaient causé « des dommages et des destructions extrêmement graves » aux installations visées. Tandis que, pour sa part, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, affirmant que « les plans pour la remise en marche des installations ont été préparés en amont », laissait penser que l’effet des frappes avait été anticipé. De même, l’Etat hébreu estime mercredi 25 juin qu’il est « encore tôt » pour évaluer les dommages.

Lire également : Iran Vs Israël : match nul, victoire stratégique?

Où est passé l’uranium enrichi ?

Pour rappel, les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se gardent bien de tirer des conclusions. De nombreuses questions demeurent en effet, notamment sur ce qu’il est advenu du stock d’uranium enrichi à 60 %, niveau proche du seuil de 90 % nécessaire à la conception d’une bombe atomique.

Enfin, le gouvernement iranien a annoncé mardi avoir « pris les mesures nécessaires » pour assurer la poursuite de son programme nucléaire. Un conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé pour sa part que son pays possédait toujours des stocks d’uranium enrichi, concluant et que « la partie n’était pas terminée ».

A quand le prochain round ?

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Powell : la Fed a besoin de temps pour évaluer l’impact des tarifs douaniers

25. Juni 2025 um 11:01

Le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a déclaré, mardi 24 juin, que celle-ci avait besoin de plus de temps pour voir si les tarifs douaniers du président américain feraient grimper l’inflation avant d’envisager une baisse des taux, comme l’a préconisé Donald Trump. 

« Les augmentations de tarifs cette année sont susceptibles d’entraîner une hausse des prix et de peser sur l’activité économique », a souligné le président de la Fed lors de son témoignage semestriel devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.

« L’impact de l’inflation pourrait être de courte durée… mais il est également possible que les pressions inflationnistes soient plus persistantes… À ce stade, nous sommes bien placés pour attendre d’en savoir plus sur la trajectoire probable de l’économie avant d’envisager d’ajuster la politique monétaire », a-t-il poursuivi.

La même position a été adoptée par la directrice de la Réserve fédérale de Cleveland, Beth Hammack, qui a déclaré qu’elle ne voyait aucune pression pour réduire les taux d’intérêt de la banque dans le contexte de grande incertitude économique due aux tarifs douaniers.

Deux autres responsables de la Fed – Christopher Waller et Michelle Bauman – ont déclaré ces derniers jours qu’ils soutiendraient une baisse des taux lors de la prochaine réunion de politique monétaire de la banque fin juillet.

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Commerce : l’UE brandit la riposte face aux menaces tarifaires de Trump

25. Juni 2025 um 10:33

L’Union européenne se prépare à imposer des « représailles » aux tarifs douaniers de Donald Trump, ciblant les importations américaines, dont les avions Boeing, si le président américain impose un tarif fixe de 10 % sur les produits du bloc, comme prévu. C’est ce que rapporte Bloomberg.

Les responsables de l’UE s’attendent à ce que les États-Unis maintiennent certains droits de douane même après la conclusion des négociations commerciales. Jusqu’à présent, la Commission européenne, responsable des questions commerciales de l’UE, n’a pas indiqué si cela entraînerait des représailles de la part de Bruxelles.

« Nous devrons riposter et rééquilibrer certains domaines clés si les États-Unis insistent sur un accord asymétrique », a déclaré à Bloomberg News le commissaire européen à la Prospérité et à la Stratégie industrielle, Stéphane Séjourné, notamment si « le résultat des négociations est de maintenir un tarif douanier de 10 % ».

L’UE tente de conclure un accord avec Washington avant que les droits de douane sur la quasi-totalité de ses exportations vers les États-Unis n’augmentent à 50 % le 9 juillet.

Trump a pris l’UE pour cible, dénonçant son excédent commercial avec les États-Unis et les « obstacles » qu’il impose aux entreprises américaines. L’UE estime que les droits de douane américains couvrent désormais 380 milliards d’euros, soit environ 70 % de ses exportations vers les États-Unis.

La Commission fait tout ce qu’elle peut pour parvenir à une solution qui profitera aux deux parties, assure un responsable de l’UE. Elle évaluera le résultat final et décidera alors quel niveau d’asymétrie – le cas échéant – elle est prête à accepter.

Parmi les exigences américaines figurent des quotas sur les exportations de poisson, que les Européens jugent potentiellement incompatibles avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Des mesures tarifaires non réciproques sont également prévues, ainsi qu’une série d’exigences en matière de sécurité économique qu’ils considèrent comme excessives.

L’industrie de l’aviation civile sera touchée

Stéphane Séjourné a clairement indiqué qu’Airbus SE ne peut pas être soumis à une « concurrence déloyale » de la part de Boeing car l’entreprise européenne est confrontée à des droits de douane supplémentaires de 10 %. « Si nous ne trouvons pas un nouvel équilibre, nous laisserons les principaux secteurs [de l’économie européenne] sans protection », a-t-il averti.

Même si les négociations progressent, de nombreux Européens estiment que le meilleur scénario serait un accord de principe qu’elles puissent se poursuivre au-delà de la date limite du 9 juillet…

L’UE a déjà approuvé des droits de douane sur 21 milliards d’euros de marchandises américaines, qui pourraient être appliqués immédiatement en réponse aux droits de douane imposés par Trump sur les exportations d’aluminium et d’acier. La réponse européenne cible des secteurs politiquement sensibles de l’économie américaine et des produits tels que le soja de Louisiane – État d’origine du président de la Chambre des représentants, Mike Johnson -, ainsi que les produits agricoles, la volaille et les motos.

Le bloc prépare également une liste supplémentaire de droits de douane sur 95 milliards de dollars de marchandises américaines, en réponse aux droits de douane dits réciproques et aux droits de douane sur les automobiles. Cette liste pourrait évoluer à mesure que les États membres et les industries cherchent à obtenir des amendements pour protéger leurs secteurs.

Trump a récemment déclaré, à son retour du sommet du G7 au Canada, qu’il ne pensait pas que l’UE proposait « un accord équitable pour le moment ». En tout cas, « soit ils concluront une bonne affaire, soit ils paieront tout ce que nous leur dirons », a-t-il déclaré.

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Trump veut un « accord avec la Russie »

25. Juni 2025 um 09:23

Donald Trump a déclaré qu’il souhaitait voir un accord avec la Russie qui mettrait fin à la guère en Ukraine. C’était mardi 24 juin en s’adressant aux journalistes à bord d’Air Force One en route vers le sommet de l’OTAN à La Haye, aux Pays-Bas.

Interrogé sur sa réaction si la déclaration finale du sommet incluait une condamnation de la Russie, Trump a répondu : « Je vais devoir y réfléchir. Mais, vous savez, j’aimerais voir un accord avec la Russie ».

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump a cherché à rétablir les liens avec la Russie, largement rompus sous son prédécesseur, Joe Biden. Moscou a salué ce changement et s’est déclaré prêt à normaliser les relations.

L’effort diplomatique de Trump a permis de relancer les négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, abandonnées par Kiev en 2022, apparemment à la demande de ses soutiens occidentaux. Deux nouveaux cycles de négociations ont ainsi débuté en Turquie le mois dernier.

Les échanges humanitaires menés depuis ces négociations ont également inclus le rapatriement des dépouilles de soldats tués. La Russie a restitué les dépouilles de plus de 6 000 soldats ukrainiens et en a reçu 59 en retour…

Malgré les négociations, Russes et Ukrainiens ont multiplié les attaques sur leurs territoires respectifs… Trump a exprimé sa frustration envers les deux camps, avertissant que Washington pourrait imposer des sanctions à la Russie et à l’Ukraine si le conflit ne prenait pas fin. Il a jusqu’à présent résisté aux pressions des dirigeants européens visant à imposer de nouvelles mesures punitives à Moscou, affirmant que celles-ci pourraient compromettre les pourparlers de paix.

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De Bagdad à Téhéran ou quand l’histoire se répète

25. Juni 2025 um 08:24

L’histoire, dit-on, ne se répète pas, mais elle bégaie. En 2003, les États-Unis envahissent l’Irak au nom d’un danger imminent : Saddam Hussein détiendrait des armes de destruction massive (ADM). Vingt ans plus tard, le monde assiste au bombardement de l’Iran par Israël et les Etats-Unis, justifié par la crainte que la République islamique soit sur le point d’acquérir l’arme nucléaire. Dans les deux cas, les faits sont contestés, les preuves fragiles, et les conséquences dévastatrices.

Dr. Sadok Zerelli *

Deux guerres, un même mensonge

Après les attentats du 11 septembre 2001, l’administration Bush lance la «guerre contre le terrorisme». L’Irak est rapidement désigné comme cible prioritaire. Les justifications officielles abondent : liens supposés entre Saddam Hussein et Al-Qaïda, mais surtout, accusations de possession d’armes chimiques, biologiques et nucléaires.

Malgré les inspections de l’Onu qui n’ont trouvé aucune preuve tangible, la machine de guerre s’emballe. Colin Powell, alors secrétaire d’État, brandit des fioles supposées remplies de produits chimiques et bactériologiques dangereux et des schémas douteux à l’Onu.

Le 20 mars 2003, les États-Unis et leurs alliés envahissent l’Irak. La suite est connue : aucune arme de destruction massive ne sera jamais trouvée. Le régime est renversé, mais le pays s’enfonce dans le chaos, donnant naissance à une guerre civile et à des groupes terroristes comme Daech.

L’objectif réel ? Redessiner le Moyen-Orient, contrôler les ressources pétrolières, affirmer la domination américaine. Le mensonge d’État devient outil de guerre.

L’Iran, nouvelle cible du mensonge d’Etat

Le 13 juin 2025, Israël lance une série de frappes contre des sites iraniens. Motif officiel : empêcher l’Iran de fabriquer une bombe nucléaire. Pourtant, toutes les sources indépendantes, y compris des services de renseignement occidentaux et même la CIA, confirment que l’Iran ne possède pas d’arme nucléaire et n’est pas à quelques semaines de l’avoir. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a trouvé aucun indice de militarisation active du programme iranien.

Comme en 2003, les avertissements diplomatiques sont ignorés. Le récit dominant est imposé par une minorité de faucons politiques et militaires. Une peur orchestrée l’emporte sur les faits. A nouveau, le monde découvre, trop tard, que les raisons invoquées relèvent davantage de l’idéologie que de la vérité.

Un même schéma basé sur la peur, la désinformation et la création d’un ennemi absolu.

– En 2003, Saddam Hussein présenté comme un tyran fou prêt à utiliser ses ADM contre l’Occident.

-En 2025, le régime iranien décrit comme messianique, irrationnel, et résolu à détruire Israël avec une bombe nucléaire fictive.

Dans les deux cas, on assite à une marginalisation des organismes internationaux.

En Irak, l’Onu est contournée, ses inspecteurs discrédités.

En Iran, l’AIEA est ignorée malgré ses rapports rassurants.

La mise en scène médiatique est identique.

En 2003, les grands médias relayent les assertions américaines sans enquête sérieuse.

En 2025, de nombreuses chaînes occidentales reprennent les éléments israéliens sans vérification, noyant les avertissements contradictoires.

Le dogme de la guerre préventive

Les bombardements par Israël depuis le 13 juin des sites nucléaires et civils en Iran suivis par des bombardements encore plus dévastateurs il y a quelques jours de trois sites nucléaires par les B-52 américains, illustrent parfaitement la mentalité de «cowboy» de Donald Trump, un grand amateur du sport de combat MMA dont il ne rate pas les grands matchs, et qu’il a résumé lui-même ainsi : «Lorsque la bataille est inévitable, il faut frapper le premier». Il n’hésite pas à appliquer le même principe de combat dans les relations internationales comme si le monde est une vaste arène où celui qui frappe le premier et de préférence par surprise gagne le match.

Ce faisant, il oublie que l’’invasion de l’Irak a été un désastre humanitaire, politique et moral et que le bombardement de l’Iran, sous un faux prétexte nucléaire, pourrait mettre en danger la paix mondiale et engendrer un cataclysme bien plus vaste pour toute l’humanité.

L’Eté de toutes les peurs 

La riposte immédiate de l’Iran aux bombardements d’Israël et des Etats-Unis a été jusqu’à maintenant une pluie de missiles et de drones sur les villes israéliennes et même une base américaine dans la région.

Cependant, le Liban, la Syrie et même certains Etats monarchiques du Golfe tels que le Qatar ou l’Arabie Saoudite risquent d’être aspirés dans le conflit. Les prix du pétole vont flamber à la suite de la fermeture éventuelle par l’Iran du détroit d’Ormuz. Les marchés paniquent et la récession économique et l’inflation seront mondiales, obligeant d’autres puissances telles que la Chine ou la Russie ou l’Europe d’intervenir : l’embrasement régional deviendra mondial, avec le risque d’utilisation en dernier recours d’armes nucléaires tactiques ou balistiques, ce qui provoquera la disparition à plus ou moins brève échéance de l’humanité et de toute vie sur terre.

Ce scénario catastrophe rejoint malheureusement les conclusions du ‘Bulletin of the Atomic Scientists Doomsday Clock’, un modèle symbolique élaboré par un grand nombre de scientifiques du monde entier qui mesure la «proximité de la fin du monde» en minutes avant minuit et qui intègre les risques de guerre nucléaire, changement climatique, IA non contrôlée, etc. En 2024, il a été placé à «90 secondes avant minuit», le plus proche jamais atteint. 

L’impact sur la Tunisie

Je ne suis pas particulièrement superstitieux, mais je ne peux pas ne pas relever la succession de catastrophes internationales depuis cinq ans qui se traduisent par des «chocs extérieurs» subis par la Tunisie : Covid-19 avec récession mondiale, guerre en Ukraine avec flambée du coûts des produits énergétiques et alimentaires, élection de Donald Trump avec imposition de nouveaux droits de douanes supplémentaires de 28% sur le produits tunisiens exportés aux Etats-Unis, et maintenant la guerre entre Israël et l’Iran avec risque d’un embrasement du Moyen-Orient dont la Tunisie fait partie intégrale, si elle n’engendrera pas une troisième guerre mondiale.

Certes, la Tunisie ne serait pas directement impliquée militairement, mais elle subirait des conséquences politiques, économiques et sociales importantes, qui viendront aggraver la récession économique, le chômage et l’inflation qu’elle endure déjà depuis 2011, et réduiront pratiquement à néant les faibles espoirs de reprise de la croissance économique et de la paix sociale.

Même si le président Kaïs Saïed chercherait probablement à maintenir une position de neutralité, toutefois, une pression populaire anti-israélienne pourrait surgir, avec manifestations, voire troubles, en particulier si des images de civils iraniens massacrés circulent massivement.

Sur le plan de la politique interne, la guerre entre Israël et l’Iran pourrait réactiver des de vieux clivages idéologiques : certains mouvements islamistes ou panarabes (comme Ennahdha ou d’anciens milieux nassériens) pourraient exprimer un soutien implicite à l’Iran, vu comme une puissance antisioniste, tandis que d’autres courants pourraient appeler à la modération ou au soutien indirect à Israël, par hostilité à l’axe chiite.

Sur le plan de la politique internationale, un soutien tunisien – même diplomatique – à l’Iran serait immédiatement perçu par Donald Trump comme inacceptable et risque d’être qualifié de «soutien à une puissance terroriste». Avec son tempérament fougueux et imprévisible, il ne se contenterait pas de critiques verbales mais pourrait immédiatement ordonner le gel des aides économiques américaines, l’extension des sanctions financières internationales via la pression américaine sur Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM), ou de nouveaux tarifs douaniers sur les exportations tunisiennes vers les Etats-Unis encore plus élevés que les 28% qu’il a déjà décidé d’instaurer en mars dernier. Pire, il pourrait utiliser son réseau social Social Truth pour s’en prendre personnellement à Kaïs Saïd, en le qualifiant de «sympathisant de l’ennemi» et exercer même des pressions sur ses alliés du Golfe (Arabie Saoudite, Émirats, Qatar) pour qu’ils isolent diplomatiquement et économiquement la Tunisie, davantage qu’elle ne l’est déjà.

Bref, à part les retombées directes et indirectes de la guerre entre l’Iran et Israël, la Tunisie risque de payer cher les affinités présumées de Kais Saïd avec le régime iranien.

Que Dieu nous protège !

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Iran-Israël: la trêve tient, Gaza s’effondre, et Trump défend sa frappe nucléaire

Douze jours après le déclenchement du conflit entre Israël et l’Iran, un cessez-le-feu fragile, annoncé par Donald Trump, semble tenir entre les deux puissances rivales. En ce 25 juin 2025, les armes se sont tues au nord, mais la guerre continue de faire rage dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont tué au moins 21 Palestiniens depuis minuit, selon des sources médicales locales.

La Maison Blanche a vigoureusement démenti un rapport du renseignement américain qui remet en cause l’efficacité des frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes. Contrairement aux évaluations de plusieurs agences, l’administration Trump assure que les sites ont été « sévèrement endommagés » et que le programme nucléaire iranien a été « irrémédiablement compromis ».

De part et d’autre, Israël et l’Iran revendiquent la victoire. À Téhéran, des scènes de liesse ont envahi les rues, symbolisant une résilience nationale face à l’attaque israélo-américaine.  À Al-Qods, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a parlé d’un « succès stratégique qui marquera l’histoire de l’État hébreu pour des générations ».

Selon les autorités iraniennes, les bombardements israéliens depuis le 13 juin ont causé la mort d’au moins 610 personnes, dont 13 enfants, et blessé plus de 3 000 civils. En Israël, 28 personnes ont péri sous les frappes iraniennes, principalement dans le nord du pays.

Alors que le monde s’interroge sur la durabilité de cette accalmie entre Tel-Aviv et Téhéran, une autre guerre, celle contre les civils à Gaza, se poursuit dans un silence international de plus en plus pesant.

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Cessez-le-feu fragilisé : Trump critique sévèrement Israël

24. Juni 2025 um 17:34

Le cessez-le-feu annoncé entre Israël et l’Iran n’aura tenu que quelques heures. Moins d’une journée après la signature de l’accord, le président américain Donald Trump a accusé Israël de l’avoir immédiatement violé, provoquant une reprise des hostilités.

« À peine on a conclu l’accord, ils [Israël] sont sortis et ont lâché un tas de bombes, comme je n’en avais jamais vu », a-t-il déclaré mardi, avant de s’envoler pour un sommet de l’OTAN à La Haye. Visiblement en colère, Trump a poursuivi sans retenue :
« On a en gros deux pays qui se battent depuis si longtemps et si fort qu’ils ne savent même plus ce qu’ils foutent. »

Cette sortie brutale tranche avec le langage habituellement mesuré dans les affaires diplomatiques. Elle révèle la frustration du président américain face à un accord qu’il avait personnellement soutenu, et qui semble déjà compromis.

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a revendiqué des « frappes intenses » sur Téhéran, justifiées selon lui par une prétendue violation iranienne de la trêve. Téhéran nie catégoriquement, et accuse Israël de saboter le processus dès ses premières heures.

En représailles, l’Iran a menacé de répondre avec force à toute nouvelle attaque. Les tensions restent vives, et la fragile médiation américaine apparaît plus incertaine que jamais.

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Donald Trump en colère : Israël et l’Iran accusés de trahir l’accord de paix

24. Juni 2025 um 13:41
Donald Trump en colère : Israël et l’Iran accusés de trahir l’accord de paix

Le président américain Donald Trump a exprimé, ce mardi, sa profonde insatisfaction à l’égard d’Israël et de l’Iran, accusant les deux pays d’avoir violé le cessez-le-feu qu’il avait annoncé quelques heures plus tôt. S’exprimant devant les journalistes avant de se rendre au sommet de l’OTAN à La Haye, Trump a reproché à Israël de s’être […]

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Le compte à rebours de la 3e guerre mondiale s’accélère-t-il ?

24. Juni 2025 um 11:30

Les récentes frappes américaines contre les principales installations nucléaires iraniennes montrent les limites de la résistance du président Donald Trump à l’état profond et au lobby sioniste et surtout au diabolique Benjamin Netanyahu, malgré l’évaluation récente de la communauté américaine du renseignement selon laquelle le danger d’une militarisation du programme nucléaire iranien n’est pas imminent.

Elyes Kasri *

Les gouvernements du Golfe appréhendent une escalade qui risque de compromettre le commerce des hydrocarbures, leur principale source de revenus, en plus d’une contamination nucléaire en provenance de l’Iran ou d’Israël maintenant que le tabou des installations nucléaires a été levé.

De son côté, l’Europe craint les effets des hostilités sur le cours des hydrocarbures, facteur supplémentaire d’intensification de la crise économique et le détournement de l’attention mondiale et américaine du théâtre ukrainien.

Le président américain doit faire face à sa base politique Maga (Make America Great Again) auprès de laquelle il s’était engagé de ne pas laisser entraîner les Etats-Unis d’Amérique dans les guerres des autres et surtout pas dans le bourbier moyen oriental.

D’importants membres du Congrès ont pris leur distance avec les frappes contre le programme nucléaire iranien, certains invoquant la condition constitutionnelle de l’autorisation préalable du Congrès à tout acte de guerre.

Pour sa part, le célèbre chroniqueur Tucker Carlson qui a été très actif lors de la campagne présidentielle de Trump est allé jusqu’à annoncer la fin de la présidence de ce dernier.

Le compte à rebours de la troisième guerre mondiale s’accélère-t-il ?

* Ancien ambassadeur.

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Après avoir imposé «leur» guerre, les Etats-Unis et Israël veulent imposer «leur» paix

24. Juni 2025 um 10:24

Après avoir bombé le torse et copieusement bombardé les installations nucléaires iraniennes, endossant pour l’occasion le costume du chef de guerre, le président américain Donald Trump cherche à réendosser le costume de l’homme de paix dont il espère qu’il lui vaille le Prix Nobel de la Paix. C’est écœurant et pathétique de la part du dirigeant de la première puissance mondiale !

Imed Bahri

Dans cette sanglante tragi-comédie, où on n’a pas fini de compter les morts, surtout du côté iranien et palestinien, les États-Unis ont cru pouvoir annoncer, ce mardi 24 juin 2025, l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Dans la foulée, les autorités israéliennes ont dit avoir accepté la proposition américaine tout en menaçant que leur pays «réagira avec force à toute violation du cessez-le-feu» avec l’Iran, auquel pourtant les deux agresseurs, souvent alliés pour le pire, n’ont pas pris le soin de demander l’avis.

Il s’agit, on l’a compris d’un «cessez-le-feu bilatéral» israélo-américain, décidé unilatéralement après avoir atteint «tous les objectifs» de la guerre qu’Israël avait déclenchée le 13 juin contre l’Iran.

Grâce à cette guerre, Israël «a éliminé une double menace existentielle immédiate: nucléaire et balistique», affirme dans un communiqué le gouvernement israélien, remerciant le président américain Donald «Trump et les États-Unis pour leur soutien en matière de défense et leur participation à l’élimination de la menace nucléaire iranienne».

Le sale boulot ayant été mené à terme par les deux agresseurs, l’agressé n’a, lui, qu’à manger son chapeau et à accepter la défaite. Cela n’a qu’un seul nom : la loi du plus fort.

Les nations qui ne possèdent pas la puissance de feu nécessaire pour se protéger, à savoir la bombe nucléaire, que possède du reste Israël, savent ce qui les attend : ou bien s’incliner face à la puissance des armes adverses ou œuvrer secrètement, comme a tenté de le faire l’Iran sans y parvenir, à se doter de l’arme de dissuasion massive.

Outre Israël, deux autres pays au moins ont réussi à se doter secrètement de ce joujou, le Pakistan et la Corée du Nord, deux gros morceaux que les Etats-Unis se garderont bien d’attaquer. Pour le moment, du moins !

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Le cercle qui a poussé Trump à la guerre contre l’Iran

24. Juni 2025 um 09:54

Une véritable campagne d’influence et de pression a poussé Donald Trump à bombarder les installations nucléaires iraniennes. Différentes composantes de l’entourage du président américain a pris part à cette campagne. Il y a des membres importants de son administration, de la communauté du renseignement dont le directeur de la CIA ainsi que des hauts gradés de l’armée, les Évangéliques et de puissants milliardaires pro-israéliens. Les quelques voix dissonantes dans cet entourage n’ont pas pu peser. (Ph. Le général Dan Caine détaille les bombardements menés par les États-Unis sur les sites nucléaires iraniens, le 22 juin 2025.)

Imed Bahri

Le journal de gauche Haaretz a publié une enquête de son correspondant à Washington, Ben Samuels révélant l’identité des personnalités de différents horizon qui ont influencé la décision du président américain Donald Trump de lancer des frappes contre trois importantes installations nucléaires en Iran dont celle de Fordo.

Samuels a indiqué que Trump a succombé à une campagne d’influence et de pression exercée sur lui par de nombreux responsables et politiciens, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Maison-Blanche, ce qui l’a conduit à prendre cette mesure sans précédent.

Trump, «un homme impulsif», s’était fié aux conseils de ses collaborateurs et politiciens concernant les avantages et les inconvénients d’une frappe contre l’Iran.

Le journaliste estime que pour comprendre comment il s’est appuyé sur son entourage pour changer à jamais la politique étrangère américaine et le Moyen-Orient tel que nous le connaissons, il faut comprendre la pensée de ceux ces personnes et comment Trump a suivi leurs conseils concernant les répercussions des frappes sur les États-Unis, Israël et sur l’opinion américaine qui soutient Trump. 

Haaretz a passé au peigne fin les différentes catégories de l’entourage ayant influencé le président ainsi que les quelques voix dissonantes qui n’ont pas pesé. 

Un trio d’enfer

Il y a tout d’abord des membres importants de l’administration. Trump a choisi trois de ses conseillers pour l’épauler dans son discours à la nation qu’il a prononcé suite aux attaques contre les trois installations nucléaires iraniennes de Fordo, Natanz et Ispahan. Il s’agissait du trio d’enfer composé par le vice-président J.-D. Vance, du secrétaire à la Défense Pete Hegseth et du secrétaire d’État (et conseiller à la sécurité nationale par intérim) Marco Rubio. Ce choix revêtait une importance particulière car Trump souhaitait démontrer leur soutien total en les ayant à ses côtés, d’autant plus que ces trois hommes avaient tenté ces derniers mois de le persuader de privilégier la diplomatie à l’action militaire.

Selon le journal israélien, Vance, en particulier, menait depuis quelques mois le camp anti-militaire au sein du cercle rapproché de Trump. Cependant, ces derniers jours, il a déclaré qu’il suivrait le président quelle que soit sa décision.

Hegseth, quant à lui, doutait de la possibilité que l’Amérique s’engage dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient et était réticent à évoquer les plans de l’Iran. Cependant, Trump a préféré lui confier la responsabilité des frappes.

De son côté, Marco Rubio a adopté une politique étrangère et un discours plus bellicistes afin de mieux s’aligner sur la rhétorique de Trump et est depuis longtemps considéré comme l’une des voix les plus va-t-en-guerre du Parti républicain sur la question iranienne.

Parmi les conseillers que Trump écoute le plus depuis sa décision de se présenter à la présidence suite à sa défaite à l’élection présidentielle de 2020 figure la très influente Suzi Wiles, aujourd’hui cheffe de cabinet de la Maison Blanche. Elle était présente dans la Situation Room lors des frappes sur les trois installations nucléaires samedi soir.

Wiles, selon Haaretz, a l’expérience «des actions néfastes» de l’Iran comme les menaces d’assassinat contre Trump lors de sa dernière campagne et le fait d’avoir été personnellement la cible d’une campagne d’hameçonnage.

Le renseignement en première ligne

La seconde catégorie qui a influencé la décision de Trump est celle la communauté du renseignement militaire. Le président apprécie grandement les contributions de ses principaux conseillers militaires et du renseignement même s’il rejetait publiquement certaines de leurs conclusions concernant les ambitions nucléaires de l’Iran. 

Il y a la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard, une ancienne démocrate critique envers Trump sur la question iranienne et désormais partisane du mouvement Maga. Plus tôt cette année, Gabbard a témoigné devant le Congrès que l’Iran ne construisait pas d’arme nucléaire, une déclaration qui contredisait les affirmations israéliennes. Le témoignage de Gabard visait à persuader Trump et sa base de s’abstenir d’attaquer l’Iran. Malgré les tensions apparentes entre elle et le président, elle était présente dans la Situation Room bien qu’elle ait brillé par son absence sur les photos officielles de la Maison-Blanche. 

Par contre, parmi les plus fervents soutiens aux frappes contre l’Iran figure le directeur de la CIA John Ratcliffe qui a sonné l’alarme à plusieurs reprises concernant les ambitions nucléaires et les intentions hostiles de l’Iran.

Trump a salué les contributions de deux généraux américains de haut rang dans les semaines précédant les frappes de samedi à savoir le général Michael Erik Kurilla, commandant du Commandement central américain qui supervise les opérations militaires américaines au Moyen-Orient et le chef d’état-major interarmées Dan Keane qui est le plus haut gradé de l’armée américaine et l’un des plus fidèles alliés d’Israël.

Des médias sionistes vas-t-en guerre

Il existe également deux voix très influentes qui 0poussent Trump à la guerre et qui ne travaillent pas au sein de l’administration américaine mais qui transmettent directement leur message à Trump via leurs interventions sur Fox News, chaîne préférée du président. Le premier est le présentateur Mark Levin, qui a longtemps été le média de droite pro-israélien de Trump, et qui a été un belliciste, influençant sa pensée.

Le second est le présentateur Sean Hannity qui l’a ouvertement appelé à détruire le site nucléaire de Fordo. Hannity a été le premier à révéler les détails opérationnels des frappes sur Fordo, Natanz et Ispahan dans son émission.

L’appel à la guerre de Fox News est cohérent avec la vision de son propriétaire le magnat Rupert Murdoch dont l’empire médiatique promeut la guerre tous azimuts. Murdoch a directement interpellé Trump sur les avantages d’une frappe contre l’Iran tandis que ses publications attaquaient l’envoyé du président pour le Moyen-Orient et négociateur américain sue le nucléaire iranien Steve Witkoff.

Murdoch n’est pas le seul milliardaire à avoir tenté de manipuler Trump. Ike Perlmutter, ancien PDG de Marvel Entertainment et important donateur républicain, a également assisté à une réunion entre le président et Mark Levin.

Perlmutter, né en Palestine mandataire et ayant servi dans l’armée israélienne pendant la guerre des Six Jours de 1967, a longtemps privilégié la discrétion.

Il n’est pas non plus le seul grand donateur de Trump à avoir soutenu les frappes israéliennes contre l’Iran. Parmi eux figure Miriam Adelson, qui a fait don de plus de 100 millions de dollars à la campagne présidentielle de Trump et qui, avec son mari Sheldon aujourd’hui décédé, est considérée comme la principale responsable de ses nombreuses décisions politiques en faveur d’Israël comme la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale éternelle et indivisible d’Israël. Miriam Adelson, qui a servi dans l’armée israélienne, est une intime du couple Netanyahu. Son époux Sheldon a accompagné et financé l’ascension politique de Benjamin Netanyahu. 

Si de nombreux partisans et soutiens importants de Trump ont justifié leur soutien aux frappes américaines par des préoccupations géopolitiques, ses principaux alliés au sein de la communauté chrétienne évangélique ont fondé leur soutien sur des raisons existentielles.

Trump a publié un message flatteur de l’ambassadeur américain en Israël, le pasteur évangélique Mike Huckabee qui est en totale accord avec l’extrême-droite israélienne sur tous les sujets comme l’attaque contre l’Iran, le rattachement de la Cisjordanie à Israël ou encore la création d’un État palestinien sur le territoire d’un pays arabe. Huckabee a été très insistant pour que Trump bombarde l’Iran. 

Parmi les figures évangéliques figure aussi Franklin Graham, fils du défunt révérend Billy Graham, considéré comme le principal relais de Trump au sein de cette communauté qui joue un rôle clé dans la coalition de soutien au président et qui forme le socle le plus solide de son électorat.

Les voix critiques très peu écoutées   

Les critiques irritent souvent Trump mais il n’est certainement pas habitué à ce que ces critiques les plus virulentes viennent de sa base, et encore moins des personnalités qui ont contribué à sa réélection. Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News et désormais à la tête de son propre empire médiatique influent, a sans doute été la première voix à critiquer le président.

Carlson a ouvertement critiqué Trump et les personnalités influentes susmentionnées pour avoir poussé le président à la guerre, y compris le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, recherché par la Cour pénale internationale, et son gouvernement.

On compte également Steve Bannon, ancien directeur de campagne et conseiller principal de Trump lors de son premier mandat, qui, avec Carlson, a explicitement averti que les divisions au sein de sa base sur sa position concernant l’Iran pourraient sonner le glas du mouvement Maga (Make America Great Again). De même, la représentante Marjorie Taylor Greene, peut-être l’une des plus ferventes partisanes de Trump au Congrès, est devenue l’une de ses critiques les plus virulentes.

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Trump annonce un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran

24. Juni 2025 um 08:50

Le président Donald Trump a déclaré dans la soirée du lundi 23 juin qu’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran est entré en vigueur, et ce quelques heures après que l’Iran a lancé des vagues de missiles qui, selon les services ambulanciers israéliens, ont tué quatre personnes.

« LE CESSEZ-LE-FEU EST MAINTENANT EN VIGUEUR. VEUILLEZ NE PAS LE VIOLER ! » a appelé Trump dans une publication sur Truth Social.

Lorsque Trump a annoncé lundi soir ce qu’il a nommé un cessez-le-feu complet pour mettre fin à une guerre de 12 jours…

Un haut responsable de la Maison Blanche a indiqué que Trump avait négocié un accord de cessez-le-feu lors d’un appel avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et qu’Israël avait accepté à condition que l’Iran ne lance pas de nouvelles attaques.

A noter que des témoins ont souligné avoir entendu des explosions près de Tel Aviv et de Beer Sheva, dans le sud d’Israël, avant la déclaration de Trump. L’armée israélienne a indiqué que six vagues de missiles avaient été lancées par l’Iran et le service national d’ambulance israélien a déclaré que quatre personnes avaient été tuées à Beer Sheba, les premiers décès signalés en Israël depuis que Trump a annoncé le cessez-le-feu.

« En supposant que tout fonctionne comme il se doit, ce qui sera le cas, je voudrais féliciter les deux pays, Israël et l’Iran, pour avoir eu l’endurance, le courage et l’intelligence nécessaires pour mettre fin à ce qui devrait être appelé « LA GUERRE DES 12 JOURS » », a écrit Trump sur son site Truth Social.

Un responsable iranien a confirmé plus tôt que Téhéran avait accepté un cessez-le-feu, mais le ministre des Affaires étrangères du pays a déclaré qu’il n’y aurait pas de cessation des hostilités à moins qu’Israël ne cesse ses attaques.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, quant à lui, qu’Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu de Trump.

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Iran – Israël : Trump proclame un cessez-le-feu, mais les missiles tombent encore

24. Juni 2025 um 06:39

Donald Trump s’autocongratule pour avoir, selon lui, mis fin à la guerre des 12 jours entre Israël et l’Iran. Mais sur le terrain, la violence continue.

Dans une déclaration nocturne publiée sur Truth Social, Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu « progressif » entre Israël et l’Iran : arrêt des frappes iraniennes prévu à 04h00 GMT, puis israéliennes douze heures plus tard. Un deal qui aurait été, selon lui, « inspiré par la raison et la vérité ». Pourtant, dans le ciel de la région, la guerre reste bien active.

Au même moment, l’Iran a tiré six salves de missiles sur Israël, tuant au moins trois personnes à Beersheba. L’armée israélienne et les secours ont confirmé les victimes et des blessés, alors que des interceptions ont été observées au-dessus d’Al-Qods et Haïfa.

En réalité, le cycle de représailles n’a jamais cessé. Avant même l’annonce du cessez-le-feu, le 23 juin au soir, l’Iran avait déjà frappé la base américaine d’Al-Udeid, au Qatar, en réponse aux bombardements américains contre ses installations nucléaires. Selon les sources militaires, les missiles ont été interceptés et aucune victime n’est à déplorer.

En Irak également, plusieurs bases militaires américaines – Taji, Balad, Victory, Imam Ali – ont été visées. Ces attaques confirment un élargissement géographique du conflit.

Dans un autre développement inquiétant, Iran Press TV a affirmé qu’un haut scientifique nucléaire iranien, Sedighi Saber, a été tué dans une frappe israélienne à Téhéran. Une opération qui aurait précipité les dernières ripostes iraniennes.

Israël n’a pas confirmé le cessez-le-feu annoncé par Trump. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a réuni son cabinet de sécurité et imposé une discrétion totale à ses ministres. Téhéran, de son côté, nie l’existence d’un accord formel. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a déclaré que l’Iran cesserait ses attaques uniquement si Israël mettait fin à ses « agressions illégales ».

Le Qatar aurait agi en tant que médiateur discret, facilitant les discussions indirectes. Mais malgré cette tentative de désescalade, les faits montrent que la guerre continue.

Depuis le 13 juin, l’Iran affirme que plus de 400 personnes ont été tuées, dont 13 enfants. Côté israélien, le bilan s’élève à 24 morts depuis le début des frappes iraniennes.

Sur les réseaux sociaux, Trump continue à saluer « une paix historique », allant jusqu’à conclure son message par un étrange « Que Dieu bénisse Israël, que Dieu bénisse l’Iran ». Un refrain diplomatique bien déconnecté des réalités sur le terrain.

Le plan horaire du cessez-le-feu annoncé par Donald Trump

Lundi soir, vers 18h (heure locale à Washington, soit 22h GMT), Donald Trump a publié sur sa plateforme Truth Social un calendrier précis pour l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.

  • Le cessez-le-feu devait débuter environ six heures plus tard, soit à 04h00 GMT (7h00 en Israël, 7h30 à Téhéran). Cette période de six heures permettrait aux deux pays de finaliser leurs « missions finales ».
  • L’Iran devait être le premier à respecter le cessez-le-feu, dès 04h00 GMT (mardi matin).
  • Israël devait suivre 12 heures plus tard, à 19h heure locale (16h GMT).
  • Israël était tenu de maintenir la trêve pendant 12 heures, après quoi le cessez-le-feu serait considéré comme pleinement effectif.

Donald Trump a affirmé que ce calendrier marquerait la fin officielle de ce qu’il a qualifié de la « guerre des douze jours » entre Israël et l’Iran.

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Avis aux Tunisiens résidant à Doha (Ambassade de Tunisie)

Von: Yusra NY
23. Juni 2025 um 23:21

L’Ambassade de Tunisie à Doha a appelé l’ensemble de la communauté tunisienne résidant au Qatar à faire preuve de calme et à se conformer scrupuleusement à toutes les directives et instructions émises par les autorités qataries officielles.

L’Ambassade a par ailleurs affirmé qu’elle suit de près l’évolution des événements et s’est engagée à informer rapidement les membres de la communauté, via sa page officielle, de toute nouvelle information ou mesure nécessaire.

Rappelons qu’en réponse aux bombardements américains avant-hier sur trois de ses sites nucléaires, l’Iran a riposté ce jour par des missiles contre la base américaine d’Al-Udeid au Qatar.

Doha a pour sa part affirmé avoir « intercepté » les missiles qui n’ont fait aucune victime et le président américain Donald Trump a quant à lui qualifié la réponse de l’Iran de «très faible».

Y. N.

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Trump commente la réponse de l’Iran contre la base américaine au Qatar

Von: Yusra NY
23. Juni 2025 um 22:42

L’Iran a annoncé, lundi soir, le lancement de missiles contre la base américaine d’Al-Udeid que le Qatar dit avoir « intercepté ». Le président américain Donald Trump a pour sa part qualifié la réponse de l’Iran de «très faible».

Donald Trump a par ailleurs précisé avoir été prévenu des frappes par Téhéran, et a déclaré espérer que l’Iran et Israël vont «maintenant avancer vers la paix».

Rappelons que la riposte de l’Iran intervient en représailles aux bombardements américains avant-hier sur trois de ses sites nucléaires. Suite à quoi le Qatar a annoncé la suspension de son trafic aérien par mesure de précaution.

Quant au Qatar, il dit avoir intercepté les missiles et a qualifié l’attaque iranienne de « violation flagrante de sa souveraineté.», tout en affirmant se réserver le droit de répondre à l’attaque, qui n’a pas fait de victime.

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États-Unis : Trump dans la tourmente après l’opération « Marteau de minuit » en Iran

L’opération militaire américaine menée dans la nuit du 21 au 22 juin contre trois sites nucléaires en Iran suscite un tollé politique à Washington. Baptisée « Marteau de minuit », cette offensive d’envergure, décidée unilatéralement par Donald Trump, plonge la classe politique dans une crise institutionnelle aux contours explosifs. Au cœur des critiques : l’absence totale de consultation du Congrès, pourtant seule autorité constitutionnellement habilitée à autoriser une action militaire de cette ampleur.

Au lendemain de l’intervention, qui a mobilisé 125 avions, dont sept bombardiers furtifs B-2 Spirit, et impliqué le tir d’une vingtaine de missiles Tomahawk depuis un sous-marin dans le golfe Persique, les premières réactions n’ont pas tardé. Si le président se félicite d’un « succès total », affirmant que les installations nucléaires iraniennes à Fordo, Natanz et Ispahan ont été « totalement détruites », de nombreuses voix remettent en cause tant la légitimité que l’opportunité de cette frappe éclair.

Parmi les critiques les plus virulentes, la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a dénoncé « une dérive autoritaire du pouvoir exécutif » et appelé à ouvrir un débat parlementaire sur les suites à donner à cette action. D’autres élus, dont certains membres progressistes du Parti démocrate, évoquent déjà la possibilité d’une procédure de destitution, considérant que Trump a violé la Constitution en s’arrogeant seul le droit de déclencher une opération militaire majeure.

Dans les médias américains, de nombreux experts soulignent également l’absence de preuve indépendante permettant de confirmer les déclarations du président sur le résultat de l’opération. L’incertitude qui entoure les dégâts infligés aux sites iraniens et les possibles représailles de Téhéran alimentent l’inquiétude générale.

De son côté, Donald Trump persiste et signe : s’il assure ne pas vouloir la guerre, il menace l’Iran de nouvelles frappes « depuis le territoire américain » si ce dernier « ne choisit pas la paix ».

Alors que la campagne électorale pour les élections de mi-mandat de 2026 s’intensifie, cette nouvelle crise pourrait bien devenir un tournant politique majeur. L’opération « Marteau de minuit », loin de le consolider, pourrait accélérer les divisions internes et relancer le spectre d’un troisième impeachment.

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Après l’attaque américaine contre l’Iran, déclin du statut de valeur refuge du dollar

23. Juni 2025 um 08:33

La réaction des marchés financiers à l’intensification des tensions entre les États-Unis et l’Iran a révélé une forte érosion du statut de valeur refuge du dollar américain, prévient Nigel Green, PDG du cabinet de conseil financier mondial deVere Group, alors que les investisseurs guettent la prochaine action de Téhéran.

À la suite des frappes américaines ciblées sur les sites nucléaires iraniens – une escalade qui risque d’entraîner la région dans un conflit plus large – le dollar ne s’est que modestement raffermi.

Cette réaction modérée a surpris plus d’un, notamment compte tenu de la gravité du contexte géopolitique. Mais la réaction est révélatrice : le billet vert n’est plus le refuge automatique qu’il était autrefois.

«Nous assistons à un moment de vérité pour la réputation du dollar comme valeur refuge par excellence», déclare Green.

La réaction modérée du marché, même dans un contexte de confrontation à enjeux élevés, souligne l’évolution de la confiance des investisseurs. Le monde observe l’Iran, mais il réévalue aussi discrètement la fiabilité du dollar en temps de crise.

Ce changement de sentiment intervient après la chute de 8,6% du dollar face à un panier de devises majeures cette année. Cette baisse, explique Green, est en partie due à l’inquiétude suscitée par les dommages à long terme des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui ont miné les prévisions de croissance américaine et obscurci la stabilité politique, ainsi qu’aux inquiétudes concernant la dette nationale américaine.

«Pendant des décennies, la domination du dollar était une évidence en période de turbulences», note le PDG de deVere. Il ajoute : «Que ce soit pendant la guerre du Golfe, la crise financière mondiale ou après le 11 septembre, les capitaux affluaient vers le dollar comme garantie de sécurité. Mais cette certitude s’estompe.»

Des marchés sur le qui-vive

En revanche, la récente flambée de tension au Moyen-Orient n’a pas provoqué de ruée vers le billet vert. Malgré une hausse initiale, les investisseurs hésitent encore à s’engager. Ces faibles gains suggèrent que cette décision pourrait être une réaction tactique temporaire, et non un vote de confiance structurel.

«Il existe un consensus croissant sur le fait que la trajectoire budgétaire américaine, les dysfonctionnements politiques et l’instrumentalisation du dollar par les sanctions comportent des risques réels», explique Green.

Les marchés sont désormais sur le qui-vive face à la prochaine action de l’Iran. Si Téhéran riposte d’une manière qui menace les flux pétroliers mondiaux ou provoque une nouvelle escalade américaine, le monde pourrait connaître une volatilité importante. Mais cette volatilité pourrait ne pas se traduire par «le type d’afflux de dollars auquel nous nous attendions par le passé», explique Green. Il poursuit : «Si l’Iran réagit avec force et que les prix du pétrole flambent, nous pourrions assister à une rapide mobilisation des capitaux, mais pas nécessairement vers les actifs américains. Certains continueront de se tourner vers le dollar, mais moins nombreux et avec plus de prudence. D’autres privilégieront les matières premières, la zone euro, voire les marchés émergents considérés comme protégés des risques liés aux États-Unis.»

 Le rééquilibrage de la domination du dollar se renforce depuis des années. Nigel Green évoque les conséquences de la crise de 2008, lorsqu’un assouplissement quantitatif sans précédent a commencé à miner la valeur à long terme du dollar, et les années plus récentes où la politique étrangère et commerciale imprévisible de Washington a aliéné ses alliés et miné la confiance.

«Le monde a commencé à se couvrir contre le dollar», déclare-t-il. Et d’ajouter : «Les banques centrales diversifient leurs réserves. Les institutions explorent des alternatives. Les monnaies numériques, notamment les monnaies numériques de banque centrale et le Bitcoin, font également partie de la combinaison.»

Les investisseurs en état d’alerte maximale

Le directeur général de deVere met néanmoins en garde contre toute complaisance : «Le dollar ne disparaîtra pas du jour au lendemain en tant que valeur refuge, mais son attrait s’affaiblit.»

Alors que le monde attend la réponse de l’Iran, les investisseurs sont en état d’alerte maximale.

«Mais l’une des intrigues secondaires clés ne concerne pas seulement l’escalade militaire : il s’agit d’un réalignement fondamental de la perception du risque et de la sécurité par les capitaux mondiaux. Le mystère du billet vert s’estompe. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère où la confiance aveugle dans le dollar ne définit plus les crises financières», », conclut Nigel Green.

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