Tarifs douaniers : Trump envisage un report stratégique
La Maison Blanche a annoncé, jeudi 26 juin, qu’elle pourrait prolonger la date limite fixée le 9 juillet pour l’imposition de nouveaux tarifs douaniers. Cette déclaration intervient dans un climat économique tendu, marqué par une instabilité persistante sur les marchés boursiers et financiers mondiaux.
Face aux perturbations provoquées par les menaces tarifaires – qui ont déstabilisé de nombreux secteurs, notamment l’automobile, l’acier et l’agriculture – Donald Trump a récemment décidé d’accorder des dérogations temporaires à plusieurs pays partenaires. Ces exemptions de 90 jours, mises en place afin d’éviter une escalade immédiate des tensions commerciales, visent à laisser le temps aux négociations bilatérales d’aboutir à des accords plus équilibrés.
Mais à l’approche de l’échéance du 9 juillet, les discussions semblent avancer plus lentement que prévu, poussant l’administration à envisager une nouvelle prolongation. « Le président reste déterminé à obtenir des accords commerciaux justes pour les travailleurs américains, mais il est également conscient de la nécessité de donner de la visibilité aux entreprises et aux marchés », a déclaré un haut responsable de l’administration sous couvert d’anonymat.
Cette possible extension du délai reflète à la fois la complexité des négociations en cours et les pressions économiques intérieures auxquelles la Maison Blanche doit faire face, notamment à l’approche des élections de mi-mandat.
Plusieurs alliés traditionnels des États-Unis, dont le Canada, le Japon et l’Union européenne, ont exprimé leur volonté de parvenir à un compromis. Tout en avertissant que des mesures de rétorsion seraient envisagées en cas d’imposition unilatérale de nouveaux droits de douane.
La décision finale sur une éventuelle prolongation devrait être annoncée dans les prochains jours, alors que les négociations commerciales s’intensifient à Washington.
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