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Heute — 12. Februar 2025Haupt-Feeds

Citoyen agressé par des agents de la Transtu : Le ministère du Transport entre en ligne

Von: Yusra NY
11. Februar 2025 um 23:02

Dans la soirée de ce mardi 11 février 2025, le ministère du Transport a publié un communiqué sur l’affaire de l’agression d’un citoyen par des agents de la Société des transports de Tunis (Transtu).

Des excuses ont été présentées au nom des travailleurs du secteur et au nom du ministre du Transport Rachid Amari, qui a également exprimé son « profond regret face à ces comportements irresponsables et choquants ayant visé un citoyen qui ne faisait qu’exercer son droit légitime à un transport d’un service public sûr et sécurisé ».

La même source a affirmé que ce comportement est inacceptable et ne peut être toléré ni resté impuni d’autant qu’il est en contradiction avec les objectifs et la politique de l’État, ajoutant que toutes les mesures nécessaires seront prises pour rendre justice et dignité au citoyen agressé et pour préserver l’image de l’institution publique, lit-on encore dans le communiqué.

Enfin, le ministère a indiqué qu’il suit de près l’enquête administrative ouverte par la Transtu, en rappelant que les agents concernés ont été immédiatement suspendus et seront traduits devant le conseil de discipline.

Rappelons que suite à une vidéo diffusée ce matin sur les réseaux sociaux et dans laquelle on voit un homme âgé se faire agresser par des agents de la Transtu, ladite société a publié un communiqué pour dénoncer cette agression, présenter des excuses à la victime et annoncer que des mesures ont été prises.

Y. N.

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Gestern — 11. Februar 2025Haupt-Feeds

Quatre nouvelles nominations au ministère de la Santé

11. Februar 2025 um 19:37
Quatre nouvelles nominations au ministère de la Santé | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS En vertu  d’un décret paru ce mardi 11 février 2025 au JORT, quatre nouvelles nominations ont été annoncées au ministère de la Santé. Il s’agit de :

Imed Mallekh, nommé directeur général des structures sanitaires publiques

Anissa Ayari, nommée directrice générale de l’unité de suivi des établissements publics à caractère non administratif et des entreprises publiques

Zakia Ines Harzallah, nommée cheffe de l’unité de gestion par objectifs pour l’exécution du projet de promotion des services de soins de première ligne, financé par l’Union européenne.

Leila Ben Ayed, nommée inspectrice générale des services médicaux et juxta-médicaux à l’Inspection médicale.

 

Ennakl Automobiles confirme une part de marché de 13%

11. Februar 2025 um 11:06
Ennakl Automobiles confirme une part de marché de 13% | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWSLa société Ennakl Automobiles a confirmé, au terme du dernier trimestre de 2024, sa position sur le marché automobile hors voitures populaires, avec 6 599 immatriculations et une part de marché de 13%.

Le chiffre d’affaires durant l’année 2024 a enregistré une régression de 7,81% par rapport à l’année 2023 passant de 645,120 Millions de dinars à 594,719 Millions de dinars.  

Les charges financières ont diminué de 39,77% passant de 7,216 MD au 31 décembre 2023 à 4,346 MD au 31/12/2024 justifiée essentiellement par la baisse des frais d’escompte.

La trésorerie s’est établie, au 31 décembre 2024 à 27,343 MDT contre 10,427 MDT une année auparavant, soit une hausse de 162%.

Les produits des placements, composés essentiellement des dividendes des participations, ont atteint 16,658 MD au 31 décembre 2024 contre 10,436 MD au cours de la même période en 2023, marquant une augmentation significative de 60%.

La masse salariale s’est établie à 25,679 MD au 31 décembre2024 contre 23,752 MD à la même période en 2023, soit une augmentation de 8,2%.

Les investissements ont augmenté passant d’un montant de 4,512 MD en 2023 à un montant de 7,080 MD en 2024 reflétant ainsi la stratégie de la société de maintenir un rythme d’investissement garantissant une croissance durable et pérenne.

 

Au-delà du cessez-le-feu à Gaza : le bilan accablant du projet sioniste  

11. Februar 2025 um 09:43

Après plus de quinze mois d’une agression sioniste barbare empreinte de l’intention avérée de commettre un génocide et une résistance palestinienne dont l’héroïsme sera inscrit en lettre d’or dans les livres d’histoire et enseigné dans les académies militaires, si toutefois on y enseigne encore l’honneur, un cessez-le-feu a été finalement décrété à Gaza. Mais si l’euphorie de la victoire est légitime, il ne faut cependant pas perdre de vue l’obligation d’analyser exhaustivement ce cessez-le-feu âprement négocié pour essayer de bien comprendre sa signification en rapport avec le projet sioniste au Moyen-Orient.

Prof. Mohamed-Dahmani Fathallah *

Il est évident que même si ce cessez-le-feu a été réclamé par toute la communauté internationale y compris la société civile en Israël, il ne sous-entend en rien un changement de direction du projet sioniste mondial au Moyen-Orient. Le conflit entre les Palestiniens et l’entité israélienne n’est que la tête de pont de ce projet à l’idéologie démoniaque. Il convient donc de rappeler les contextes de cette énième péripétie.

D’abord le contexte géographique qui dépasse la terre de Palestine et cible tout le Moyen-Orient, lequel couvre un territoire allant par extension de l’actuel Maroc à l’ouest jusqu’au Pakistan/Afghanistan à l’est et dont la Palestine, terre des prophètes, est l’épicentre, avec le contrôle de la ville sainte de Jérusalem/Al-Qods comme le symbole ultime de la mainmise sur ce grand territoire.

Aujourd’hui Jérusalem est la capitale (officielle mais non reconnue internationalement) de l’entité sioniste colonialiste. Alors que le contexte géographique est bien défini, même si le projet sioniste est de nature globale, le contexte historique est trompeur, puisque le sionisme a pu l’accommoder selon ses desideratas grâce à une ingénierie perfide reposant en premier lieu sur une définition farfelue du sémitisme et la légende du peuple élu.

Le statut de victime historique unique

Cette légende qui sert leurs desseins, les sionistes l’ont inculquée à travers un contrôle exclusif des médias de masse aux peuplades juives d’abord puis au reste du monde.

Le projet sioniste a aussi capitalisé sur la création du statut de victime historique unique en amplifiant les exactions dont les Juifs ont pu subir à travers l’histoire.

Enfin, et depuis la création par la force et la fourberie des Anglais et des Européens de l’entité israélienne en Palestine, les sionistes, fort de leur succès dans la manipulation de l’histoire et de leur pouvoir d’imposition au public occidental des légendes servant leur projet, ont en plus créé la légende du seul pays théocratique démocratique et de l’armée la plus éthique malgré des pratiques largement documentées contraires aux conventions internationales et surtout aux croyances judaïques originelles prônées par de grands rabbins juifs depuis des millénaires.    

Les sionistes avaient compris que depuis Alexandre le Grand, le contrôle du monde passait par le contrôle du Moyen-Orient. Ils ont donc bien assimilé la nature particulière de cette région et ils ont adapté la stratégie de leur projet d’hégémonie à ce contexte géographique et ont savamment altéré le contexte historique.

En fait la situation au Moyen-Orient a toujours été complexe et ses racines profondes remontent loin dans l’histoire de l’humanité. Elle fut séquentiellement marquée par la succession et les conflits des empires antiques des Accadiens (Iraq actuel), des Achéménides (Iran actuel), de l’Egypte impériale et des Babyloniens.

Puis l’histoire du Moyen-Orient fut liée de façon intriquée à l’éclosion des religions abrahamiques monothéistes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. La région a été depuis le théâtre de conflits incessants. Même si ces conflits ont toujours été très marqués par l’aspect religieux et culturel, ils ont en fait été surtout influencés par des intérêts géopolitiques, des luttes pour le pouvoir et des enjeux territoriaux pour s’accaparer les richesses. Les croisades en sont la meilleure illustration.  Les guerres modernes, où les Etats jouent un rôle central, obéissent toujours à ce schéma millénaire immuable.

En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien qui représente le fond-de-commerce du projet sioniste, les Sionistes ont profité des évènements du 11 septembre 2001 pour fait évoluer ce schéma en y intégrant la notion de lutte contre le terrorisme et le principe d’autodéfense après avoir bien pris soin d’introduire une confusion ente le statut de combattant pour la liberté et celui de terroriste.

Fort de cette énième manipulation des conventions, les Sionistes ont poussé l’ignominie jusqu’à ajouter la déshumanisation au schéma des conflits armés pour faire passer auprès de l’opinion publique le génocide qu’ils ont commis à Gaza.

Les conflits entre Israël et les Palestiniens ont toujours été marqués par des cycles de violence, des négociations de paix infructueuses et des tensions politiques permanentes. Mais depuis que le mouvement Hamas a pris sur lui la lutte armée pour la libération de la Palestine et des Palestiniens du joug sioniste, le conflit s’est durci et a formé une vraie entrave au projet sioniste dans la région surtout que les Sionistes étaient en train de réussir à neutraliser les pays limitrophes par des accords de coopération floues garantissant à l’entité sioniste la reconnaissance d’un Etat souverain et d’une paix durable.

Le dernier conflit en date a cependant constitué un point de rupture avec les précédents. Ainsi, en prenant le devant, le Hamas a transformé une guérilla de résistance à un occupant barbare en une bataille pour l’indépendance qui a dévoilé au monde la vraie nature du projet sioniste dans la région. Les Sionistes ont voulu que ce dernier conflit soit à l’occasion une des étapes finales de leur projet au Moyen-Orient. Mais une première évaluation à la lumière du cessez-le-feu en cours nous fait penser que la notion de «victoire» dans ce conflit peut être interprétée de différentes manières selon le point de vue adopté.

Cependant la bonne évaluation de la victoire ou de la défaite se conçoit au-delà du cessez-le-feu par l’établissement d’un bilan des faits relatifs au projet sioniste.

Des agressions meurtrières récurrentes

Sur le plan militaire, si l’on considère la grande capacité de la machine de guerre du camp sioniste avec sa garde avancée en Israël et ses bases en Europe et aux Etats-Unis, on ne peut plus parler de guerre mais d’agressions meurtrières brutales et récurrentes.

Le génocide perpétré à Gaza s’ajoute aux millions de morts que le projet sioniste a causé rien que ces trois dernières décennies en Iraq, Syrie, Libye, et Afghanistan avec la destruction massive et systématique des infrastructures, des habitations et des ressources naturelles.

Toutefois, si on considère que le Hamas a réussi à résister militairement pendant plus d’une année à l’armada sioniste et à lui infliger des pertes significatives, on peut parler de victoire tactique. D’autant plus que la sacro-sainte sécurité d’Israël au détriment de celle des Palestiniens a été désacralisée à l’occasion et que beaucoup de colons ont été déplacés des terres qu’ils avaient spoliées.

Mieux encore, le monde a réalisé l’ampleur des crimes de l’armada militaire israélienne qui est au service d’une poignée d’exaltés dirigeant le projet sioniste mondial.

Aujourd’hui, après avoir défait le Hezbollah au Liban, Israël a consolidé sa mainmise sur le plateau du Golan. Elle occupe même un nouveau territoire en Syrie où elle a installé dans un chaos méticuleusement orchestré un régime qui lui est favorable.

Sur le plan politique, le projet sioniste prévoit de redessiner la carte géopolitique du Moyen-Orient. Et à ce jour, les Sionistes ont réussi à détruire de grands pays comme l’Iraq et la Syrie ainsi que la Libye en y introduisant sous couvert de démocratisation un chaos indescriptible. Ils ont aussi réussi à vassaliser d’autres comme les pays du Golfe, le Maroc, l’Egypte et la Jordanie. Ils n’ont pas pour autant réussi à remodeler les frontières ni à faire plier les peuples et aucune reconnaissance d’un Etat israélite sioniste n’a pu être obtenue qu’à travers des accords de paix imposés aux pays vassalisés.

Les entraves au projet sioniste global

A l’opposé, le Hamas est perçu comme ayant gagné. En effet, en plus des lourdes pertes infligées à l’armée israélienne, le Hamas a remis la cause palestinienne à l’ordre du jour alors que la communauté internationale commençait à l’oublier. Mieux encore, le bloc occidental a commencé à se fissurer politiquement après la reconnaissance depuis le dernier génocide à Gaza de l’Etat Palestinien par des pays courageux et justes comme l’Irlande, l’Espagne, la Norvège en plus du Mexique, de la Barbade, de la Jamaïque, de Trinité-et-Tobago, des Bahamas, de l’Arménie et de la Slovénie. Ceci porte le nombre de pays ayant reconnu l’Etat Palestinien à 154 sur les 193 que compte l’organisation des Nations unis.

Ailleurs dans le monde, les conflits armés fomentés par les Sionistes et leurs agents se sont multipliés. En Ukraine, la Russie s’est embourbée dans une guerre d’usure que les atlantisto-sionistes s’ingénient à prolonger pour l’affaiblir après avoir réussi à l’isoler de l’Europe qu’ils ont totalement vassalisée. La puissance militaire et la volonté politique de la Russie d’être le chef de file d’un bloc politico-économique qui rivaliserait avec le bloc occidental représentent avec le conflit en Palestine les plus grandes entraves au projet sioniste global.

En Afrique, le projet sioniste s’est révélé à travers la forte offensive diplomatique menée par Israël et qui a réussi à menacer l’unité et l’intégrité du continent. En effet en 2021, Israël s’est vu accorder le statut d’observateur au sein de l’organisation de l’Union africaine (UA) et ce grâce à une surprenante décision unilatérale du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat. Ce dernier a fait fi des valeurs inscrites dans l’acte fondateur de l’UA qui condamnent fortement l’apartheid et le colonialisme. Cette décision a été néanmoins annulée à la suite d’une forte pression exercée par les Etats membres que sont l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, la Namibie, le Botswana et la Tunisie.

Cependant, cette affaire a créé une polémique au sein de l’UA qui a scindé l’organisation en deux camps. Le bilan de cette affaire est à mettre au crédit du projet des sionistes qui ont semé les germes de la désunion chez les africains.

Sur le plan humanitaire, à travers tous les pays du Moyen-Orient, exception faite des pays du Golfe, le projet sioniste a occasionné des souffrances humaines considérables aux populations particulièrement aux Palestiniens. En Palestine, les conditions de vie déjà précaires sont en effet devenues insupportables. Les pertes humaines et les infrastructures détruites donnent un goût amer à la «victoire» proclamée, car elles exacerbent la souffrance des populations civiles, qui ont culminé avec le génocide perpétré à Gaza. Un génocide que les gouvernants du monde pseudo-civilisé ont activement soutenu alors que beaucoup d’autres ont observé une indifférence choquante malgré les appels pressants et les initiatives de quelques pays et d’un bon nombre d’organisation non gouvernementale auprès de la Cour pénale internationale. Mais cette organisation a fini malgré toutes les pressions par inculper Benjamin Netanyahu, le chef file public du sionisme, et son ministre de la guerre, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et émettre des mandats d’arrêts internationaux contre eux.

Le projet sioniste se nourrit du chaos

Paradoxalement ces accusations et ces mandats d’arrêt ont aussi été portés contre Mohamed Deif, l’un des chefs de la résistance palestinienne, même si cela n’a pas été suivi de conséquence exécutive à ce jour. Ces faits donnent à réfléchir sur la signification du droit international et surtout sur les conditions de son application. Les revers que connaît l’organisation des Nations-Unies se multiplient comme en témoignent les vetos consécutifs du bloc sioniste aux appels au cessez-le-feu. Le dernier revers en date est venu sous la forme de l’expulsion de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) de Jérusalem-Est. Cet ordre d’expulsion interdit les activités de l’UNRWA en Israël, à Jérusalem-Est, et dans tous les territoires occupés depuis 1967.

Tous ces bilans sont à l’évidence temporaires tant la situation engendrée par le projet sioniste est aussi troublante que complexe. Cette complexité est devenue d’autant plus grande après l’élection de Donald Trump à la tête de l’exécutif américain. Bien que ce personnage ait déjà occupé ce poste auparavant, ces nouvelles décisions et déclarations irresponsables sont en train créer un chaos global et sans précèdent dans les dynamiques et les équilibres des pouvoirs, des religions et des cultures. Ceci ressemble beaucoup à la marque de fabrique du projet sioniste qui se nourrit essentiellement de chaos pour exister et qui a choisi Donald Trump pour ses dons innés de perturbateur et l’a mis totalement à son service.

La recherche d’une solution globale juste, pacifique et durable, qui demeure essentielle pour éviter davantage de souffrances et de pertes humaines, ne semble plus à l’ordre du jour. L’avenir du monde, qui était déjà un sujet complexe, est en train de devenir plus incertain que jamais. Dans cet indescriptible chaos, les facteurs politiques, sociaux et économiques sont de plus en plus imprédictibles. Les perspectives varient considérablement et plusieurs scénarios peuvent être envisagés selon les bilans du projet sioniste.

* Millenium 3 Advisory.

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Chine-Taïwan : une confrontation militaire serait un désastre planétaire

11. Februar 2025 um 07:30

Les relations entre la Chine et Taiwan sont constamment tendues depuis leur séparation de fait en 1949 et provoquent des tensions dans les relations entre Pékin et Washington. Le spectre de la guerre fait craindre une catastrophe planétaire.

Isidoros Karderinis

Le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclame à Pékin la fondation de la République populaire de Chine. Les forces nationalistes du Kuomintang, parti chinois dirigé par Chiang Kai-shek, abandonnent la Chine et s’enfuient à Taïwan (anciennement Formose), puis forment un gouvernement le 7 décembre et interdisent toute relation entre l’île (officiellement la République de Chine) et la Chine communiste.

En 1950, Taïwan devient l’allié de Washington, qui est en guerre avec la Chine en Corée. La même année, le président des États-Unis, Harry Truman, ordonne à la 7e flotte américaine de repousser toute attaque éventuelle des communistes chinois sur Taïwan. Dans le même temps, Chiang Kai-shek est chargé de construire des fortifications sur la côte de Taïwan pour empêcher une éventuelle attaque chinoise.

Une identité taïwanaise distincte ?

Le Parti démocrate progressiste (DPP) de Lai Ching-te, qui est au pouvoir pour la troisième fois, considère Taïwan comme une nation souveraine de facto avec une identité taïwanaise distincte et le mandarin comme langue officielle. Il convient de noter que Taïwan dispose de sa propre armée, de sa propre monnaie, de sa propre constitution et d’un gouvernement démocratiquement élu – de 1949 à 1987, il était sous un régime autoritaire de loi martiale – mais il n’est pas reconnu comme un pays indépendant par la plupart des gouvernements du monde.

À ce jour, il n’a été reconnu comme État indépendant que par 12 pays et n’a pas été accepté comme membre des organisations internationales, car la Chine insiste sur le fait que c’est sa province, faisant partie de son territoire, et empêche son intégration et sa reconnaissance.

Au fil des décennies, Taïwan est devenu de plus en plus isolé. Dans le même temps, les liens entre Taïwan et les États-Unis se sont renforcés, avec une augmentation des ventes d’armes et d’équipements militaires et une coopération politique de haut niveau sous la présidence de Tsai Ing-wen, la prédécesseure de Lai, ce qui a suscité la colère de Pékin.

L’«ambiguïté stratégique» des Etats-Unis

Cependant, historiquement, la position des États-Unis à l’égard de Taïwan est restée délibérément vague, notamment sur la question de savoir s’ils défendraient Taïwan en cas d’invasion chinoise, la fameuse «ambiguïté stratégique».

Les États-Unis ont toujours marché sur une ligne rouge. Ainsi, dans le cadre de la politique dite d’«une seule Chine», Washington reconnaît la République populaire de Chine comme le seul gouvernement légitime de la Chine. Il reconnaît également la position de Pékin selon laquelle Taïwan fait partie de la Chine, mais n’a jamais accepté la revendication de souveraineté du Parti communiste chinois sur l’île.

Taiwan a une superficie de 36 197 km² et une population d’environ 23,4 millions habitants. Sa capitale est Taipei, située à l’extrémité nord du pays. C’est une ville ultramoderne, dotée d’un développement industriel de haute technologie intense, officiellement désignée comme une «ville mondiale alpha», c’est-à-dire une ville qui a un impact direct sur les événements mondiaux de dimension sociale, économique et politique.

Outre l’île du même nom, le pays possède également 168 îles plus petites. Il est séparé de la Chine par le détroit de Taïwan et bordé au nord par la mer de Chine orientale, à l’est par l’océan Pacifique et au sud par la mer de Chine méridionale.

Depuis 1960, le pays est entré dans une période de croissance économique et d’industrialisation rapide, de nombreux économistes parlant du «miracle taïwanais». Son économie est tournée vers l’exportation. Elle excelle dans le domaine technologique et est actuellement la 21e économie mondiale, tout en se classant au 34e rang mondial en termes de PIB par habitant.

La position de Taïwan sur la carte du monde en fait un pays particulièrement important pour les grandes puissances mondiales. L’île revêt une importance stratégique majeure pour les États-Unis, compte tenu de sa proximité avec les alliés proches de Washington dans la région, tels que le Japon, la Corée du Sud et les Philippines. En outre, le détroit de Taïwan est considéré comme crucial pour le mouvement du commerce mondial, tandis que l’on estime que l’île produit 60% de la production mondiale de puces électroniques, des composants technologiques essentiels à la fabrication de téléphones portables et de batteries au lithium.

TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company), dont le siège social se trouve dans l’immense parc scientifique de Hsinchu, est le plus grand producteur de semi-conducteurs (ou micropuces) au monde avec une capitalisation de 426 milliards de dollars.

Une affaire intérieure de la Chine ?

Quant à l’équilibre militaire dans le détroit de Taiwan, il penche résolument en faveur de la Chine et il serait peu probable que l’État insulaire soit en mesure de se défendre en cas d’attaque chinoise sans aide extérieure.

Sous la présidence de Xi Jinping, la Chine a intensifié sa démonstration de puissance militaire, en envoyant un nombre record d’avions de chasse, de drones et de navires de guerre chinois autour de l’île et en organisant des exercices militaires en réponse aux échanges politiques entre les États-Unis et Taiwan.

Le message que Pékin a adressé à Taipei et à Washington à travers cette opération militaire est clair comme de l’eau de roche: «L’indépendance de Taiwan est incompatible avec la paix. Il s’agit d’une affaire intérieure qui ne permet aucune ingérence étrangère». Dans son discours du Nouvel An, le président Xi Jinping a d’ailleurs déclaré: «Personne ne peut empêcher la réunification de la Chine avec Taiwan», lançant ainsi un avertissement clair à toutes les forces qui soutiennent ouvertement l’indépendance à l’intérieur et à l’extérieur de l’île.

Taïwan, pour sa part, exige que la Chine mette définitivement fin à ses activités militaires dans les eaux voisines, qui, selon lui, compromettent clairement la paix et la stabilité et perturbent le transport maritime et le commerce international.

Le coût d’un conflit entre les Etats-Unis-Taiwan et la Chine

Mais quelles seraient les conséquences d’une guerre entre les Etats-Unis-Taiwan et la Chine sur la planète? Un article de Bloomberg affirmait déjà qu’un conflit militaire à Taiwan pourrait coûter à l’économie mondiale la somme astronomique de 10 trilliards de dollars, soit 10% du PIB mondial, dépassant de loin les conséquences économiques de la pandémie de coronavirus, de la guerre en Ukraine et de la crise financière mondiale. Et bien sûr, le sang versé serait incommensurable.

En conclusion, je voudrais exprimer l’espoir que les choses n’empirent pas et que l’on évite ainsi une confrontation militaire entre les États-Unis-Taïwan et la Chine, qui serait désastreuse, comme cela a été souligné, non seulement pour la région mais aussi pour la planète entière.

* Journaliste grec.

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Tunisie : Ennahdha s’inquiète pour la santé de Noureddine Bhiri

Von: Yusra NY
10. Februar 2025 um 21:36

Le parti islamiste Ennahdha a exprimé son inquiétude quant à la dégradation de la santé de son dirigeant et ancien député Noureddine Bhiri transporté à l’hôpital, ce lundi 10 février 2025.

Dans un communiqué publié en arabe et en anglais dans la soirée de ce lundi, Ennahdha a alerté sur de graves évolutions liées à l’état de santé de Noureddine Bhiri après son transfert en urgence et son admission à l’hôpital de la Rabta de Tunis.

« Ennahdha tient les autorités pleinement responsables de sa sécurité après la détérioration de son état de santé en raison des abus dont il a été victime lors de son interpellation et pour lesquelles il a déposé de nombreuses plaintes qui ont toutes été ignorées », lit-on dans le communiqué.

La même source a appelé les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme à « intervenir en urgence pour lui sauver la vie et mettre fin aux graves violations dont sont victimes les prisonniers politiques en Tunisie ».

Y. N.

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Tendance à la hausse des billets et monnaies en circulation

10. Februar 2025 um 16:51
Tendance à la hausse des billets et monnaies en circulation | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS Les billets et monnaies en circulation ont atteint à la date du 7 février 2025 la valeur de 23 Milliards de dinars contre 21,2 Milliards de dinars à la même période de l’année dernière, enregistrant ainsi une hausse de 1,6 Milliards de dinars, ce qui représente une hausse de 7,8% en pourcentage.

Toujours selon les données de la Banque Centrale au 7 février 2025, en une seule journée, les billets et monnaies en circulation ont évolué de 27 Millions de dinars. Cette hausse s’explique en grande partie par le retour au paiement en espèces suite à l’entrée en application de la plateforme de paiement électronique par chèque « Tunichèque ».

Outre cette nouvelle réglementation du chèque, il y’a cette loi qui annule l’incrimination du chèque.

En effet, le décret-loi 2024-3 du 14 octobre 2024 abrogeant l’article 16 de la loi n° 2014-54 du 19 août 2014 relative à la loi de finances complémentaire pour l’année 2014, annule la criminalisation de la détention de montants en espèces égaux ou supérieurs à 5 000 dinars, sans justificatif de leur provenance.

Quant au volume global du refinancement, il a passé de 15,3 Milliards de dinars, en février 2024, à 13,3 milliards de dinars au 7 février courant, enregistrant ainsi une hausse une baisse de 13%. 

 

Montée en puissance de la franchise en Tunisie

10. Februar 2025 um 13:32

La 9e édition du baromètre de la franchise en Tunisie, réalisé par WeFranchiz, et dont es résultats ont été révélés à Tunis, le 10 février 2025, confirme une évolution majeure : les Tunisiens accordent une confiance croissante aux enseignes locales, au détriment des marques internationales. 

Le premier constat est symbolique : la connaissance du concept de la franchise a triplé en 9 ans, avec une croissance moyenne annuelle de 15% entre 2016 et 2025.

Les entrepreneurs et investisseurs tunisiens ne considèrent plus la franchise étrangère comme une garantie absolue de succès. Ils sont moins de 1% à la citer comme un obstacle concurrentiel. Et sont de plus en plus nombreux à valoriser les marques locales, qui ont un savoir-faire adapté aux spécificités du marché tunisien.

Le Baromètre 2025 montre que cette tendance se confirme d’année en année. Près de 8 investisseurs sur 10 reconnaissent désormais leur potentiel à se développer sur le marché tunisien et à l’international. 

Une confiance en hausse constante

Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs : l’adaptation au marché tunisien (les enseignes locales connaissent mieux les attentes des consommateurs et offrent des produits/services en phase avec les habitudes de consommation); des coûts d’entrée plus accessibles (les franchises tunisiennes nécessitent souvent un investissement initial plus abordable que leurs équivalents internationaux); un supply chain qui s’articule plus facilement au niveau local.

Les franchisés tunisiens plébiscitent trois principaux atouts de la franchise. L’image de marque et le marketing (37 %) restent l’avantage le plus recherché, garantissant une notoriété immédiate et une clientèle préétablie.

Ils apprécient également la transmission d’un modèle opérationnel éprouvé, qui limite les risques et optimise la rentabilité grâce à l’effet réseau et au soutien du franchiseur.

Enfin, l’innovation et le dynamisme commercial connaissent une forte progression, passant de 10,9% en 2023 à 18,7% en 2025, illustrant l’intérêt croissant des franchisés pour des concepts novateurs et un accompagnement stratégique.

Les secteurs en plein essor sont les vêtements & chaussures, pâtisserie, glaciers, qui connaissent un développement rapide, auxquels s’ajoutent de nouveaux métiers tels que les agents immobiliers, les réseaux de réparation auto et les entreprises de service.

Le besoin d’information et la transparence des conditions se profilent dans les réponses des futurs franchisés dont 85% peinent à estimer l’investissement nécessaire.

Par ailleurs, le besoin croissant d’accompagnement financier est un des points de ralentissement de l’industrie 

Un levier socio-économique puissant  

La franchise est bien plus qu’un simple modèle commercial; elle constitue un levier socio-économique puissant, favorisant la création d’entreprises et l’essor de l’entrepreneuriat en Tunisie et particulièrement dans les régions. En offrant aux porteurs de projets une enseigne établie, un cadre structuré et un accompagnement, elle réduit les risques liés au lancement d’une activité.  

La franchise est aussi un véritable catalyseur d’opportunités, car elle permet aux entrepreneurs d’accéder à un savoir-faire éprouvé et à des outils performants tout en contribuant à la dynamisation du tissu économique local. En ce sens, la franchise joue un rôle clé dans la démocratisation de la culture entrepreneuriale, rendant l’initiative privée plus accessible et favorisant l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché.

Les microfranchises (appelées communément les petits projets) émergent comme une solution accessible et flexible pour les entrepreneurs disposant de ressources limitées. Ce format démocratise davantage l’accès à la franchise et encourage le développement de petites structures dynamiques, adaptées aux réalités économiques locales.

WeFranchiz, acteur clé du marché

Avec plus de 50 000 utilisateurs, une centaine d’enseignes référencées et 12 millions de vues sur les réseaux sociaux, WeFranchiz confirme son leadership en Tunisie. Son engagement en faveur de l’innovation a été récompensé par le prix «Innovation in Franchise» lors de l’Arab Franchise Expo 2024 à Dubaï. 

WeFranchiz est la première plateforme de mise en relation entre franchiseurs et franchisés en Tunisie et en Afrique francophone. Plus de 100 enseignes y sont référencées, et le programme Smart Booster a déjà permis d’accompagner 56 enseignes tunisiennes dans leur structuration et leur digitalisation.

WeFranchiz accompagne également les enseignes tunisiennes et internationales dans leur expansion vers la Libye, la Mauritanie, le Sénégal et d’autres marchés émergents.

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Gaza et la Cisjordanie sont la «patrie éternelle» des Palestiniens

10. Februar 2025 um 12:32

La proposition de Donald Trump à propos du transfert des Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie a été largement condamnée, non seulement par les Palestiniens et les pays arabes, mais aussi par de nombreuses nations, dont le Canada, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Plusieurs pays arabes, dont l’Arabie saoudite, ont condamné, dimanche, les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu suggérant la création d’un Etat palestinien sur le sol saoudien.

Pour le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, les propos de Netanyahu sont «inacceptables et déconnectés de la réalité», ajoutant qu’ils relevaient «de simples fantasmes ou illusions».

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a pour sa part exprimé sa satisfaction «quant à la condamnation» et «le rejet total annoncés par ses pays frères concernant les propos de Benjamin Netanyahu vis-à-vis du déplacement du peuple palestinien».

«Le royaume rejette catégoriquement ces déclarations, qui visent à détourner l’attention des crimes successifs commis par l’occupation israélienne contre nos frères palestiniens à Gaza, y compris le nettoyage ethnique auquel ils sont soumis», a-t-il ajouté dans un communiqué.

Lors d’une interview télévisée avec Benjamin Netanyahu, jeudi, le journaliste israélien de droite Yaakov Bardugo évoquait la perspective d’une normalisation diplomatique avec l’Arabie saoudite lorsqu’il a semblé faire un lapsus, attribuant à Ryad la position selon laquelle «il n’y aurait pas de progrès sans un Etat saoudien». «Un Etat palestinien?», l’a interrompu Netanyahu. «A moins que vous ne vouliez que l’Etat palestinien soit en Arabie saoudite, les Saoudiens ont beaucoup de territoire», a-t-il ajouté avant d’évoquer les négociations ayant conduit aux accords d’Abraham, qui ont permis la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes en 2020, concluant: «Je pense que nous devrions laisser ce processus suivre son cours».

La création d’un Etat palestinien en dehors de Gaza et de la Cisjordanie occupée a suscité une vague de condamnations régionales.

L’Egypte a notamment «condamné dans les termes les plus fermes» les déclarations «irresponsables et totalement inacceptables» de son voisin israélien «qui portent atteinte à la sécurité et à la souveraineté» de Ryad, soulignant qu’il s’agissait d’une «ligne rouge».

Les Emirats arabes unis ont dénoncé, elles aussi, «des déclarations provocatrices».

«Cette approche extrémiste et coloniale méconnaît la signification de la terre palestinienne» pour les Palestiniens, a encore déclaré l’Arabie saoudite.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a pour sa part condamné des déclarations «incendiaires et en violation flagrante du droit international», soulignant que les Palestiniens ont le droit à «un Etat indépendant et souverain» aux côtés d’Israël.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié, ce dimanche 9 février 2025, de «scandaleuse» la proposition du président des Etats-Unis prévoyant notamment un contrôle américain de la bande de Gaza.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a rejeté, lui, aussi, le plan de son homologue américain. «Personne n’a le pouvoir de déplacer les habitants de Gaza hors de leur patrie éternelle, qui existe depuis des milliers d’années», a déclaré Erdogan, lors d’une conférence de presse tenue dimanche soir. «Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est appartiennent aux Palestiniens», a-t-il martelé.

Trump a affirmé, dans un message posté le 6 février 2025 sur Truth Social, qu’Israël transmettrait le contrôle de l’enclave assiégée aux Etats-Unis à la fin de sa guerre contre le Hamas et qu’aucun soldat américain n’aurait besoin d’être déployé dans le territoire palestinien.

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Tunisie-Iran : Que font-ils ensemble ?  

10. Februar 2025 um 10:59

La Tunisie et l’Iran envisagent la création d’une commission économique mixte dans les plus brefs délais, a annoncé, dimanche 9 février 2025, l’ambassadeur d’Iran à Tunis, Mir Massoud Hosseinian.

«Le but est de renforcer la coopération économique entre les deux pays, qui demeure en deçà des attentes malgré des relations politiques et culturelles solides», a précisé le diplomate dans une déclaration à l’agence Tap, en marge d’un séminaire sur «La place de la femme dans la société moderne : l’expérience iranienne et l’expérience tunisienne».

Raccourcir les distances

Cette initiative fait suite à une conversation téléphonique ayant eu lieu, samedi, entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, respectivement Mohamed Ali Nafti et Abbas Araghchi.

Lors de cet entretien, Nafti et Araghchi ont discuté des moyens de dynamiser les échanges économiques bilatéraux, de la situation régionale, notamment à Gaza, et autres questions d’intérêt commun.

Hosseinian a souligné que la distance géographique et l’absence de liaisons maritimes ou aériennes directes entre les deux pays constituent des obstacles majeurs au développement des échanges commerciaux.

Parallèlement, le diplomate a salué l’élargissement des relations tuniso-iraniennes dans divers domaines, notamment depuis l’annulation réciproque des visas. Il a également mis en avant la semaine culturelle tuniso-iranienne, organisée du 7 au 12 février, qui fait la lumière sur les liens culturels et historiques entre les deux pays.

Cet événement propose un programme riche, comprenant des ateliers de calligraphie, des séminaires sur la civilisation islamique et des discussions sur le rôle des femmes dans les sociétés tunisienne et iranienne.

Si peu de choses en commun

Ce fut également une occasion pour la république islamique d’Iran de faire du prosélytisme religieux en défendant le modèle de société imposé par le régime iranien actuel et qui est vivement contesté par beaucoup d’Iraniens et, surtout, d’Iraniennes. Cette propagande, que les Tunisiens ont toujours rejetée et combattue lorsqu’elle était diffusée dans le pays par le parti islamiste Ennahdha, a fait grincer les dents ces derniers jours dans les réseaux sociaux en Tunisie. Le modèle iranien, à vrai dire, ne fait pas rêver les Tunisiens, et encore moins les Tunisiennes, qui ne sont pas prêtes à revenir au Moyen-âge.

Les deux pays ont si peu de choses en commun, des points de vue historique et culturel, et même en termes de religion, l’un étant majoritairement sunnite et l’autre chiite, que leur rapprochement espéré risque d’achopper à de nombreux obstacles.

I. B.

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Le volume des échanges sur la Cote a chuté de 44% en janvier

10. Februar 2025 um 10:51
Le volume des échanges sur la Cote a chuté de 44% en janvier | Univers News

 

TUNIS – UNIVERSNEWS L’indice Tunindex a clôturé le mois de janvier de l’année 2025 à 10 221,63 points enregistrant une hausse de 2,69% après une hausse de 0,89% durant le mois de décembre 2024, selon la lettre mensuelle du mois de janvier publiée par la Bourse de Tunis.

Le Tunindex20 a enregistré une hausse de 2,70% après un gain de 0,65% durant le mois précédent, clôturant ainsi à 4 502,52 points.

Le volume des échanges sur la Cote de la Bourse a atteint 142,6 Millions de dinars durant ce mois de janvier 2025, soit une baisse de 44% par rapport au mois précédent. Le volume d’échange quotidien moyen s’est établi à 6,4 Millions de dinars contre 12,1 Millions de dinars durant le mois de décembre, et à 7 Millions de dinars durant l’année 2024.

 

Alessandro Prunas : « La Tunisie peut être un pont entre l’Italie et l’Afrique»

10. Februar 2025 um 08:34

La Tunisie est une destination privilégiée de l’investissement en raison, notamment, de son  capital humain très qualifié et incitatif à l’investissement pour les entrepreneurs italiens, affirme l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas dans un entretien avec l’agence Tap.

Evoquant la récente visite, qualifiée de très importante, des responsables du groupe italien Calzedonia spécialisé dans le textile/habillement et qui souhaite augmenter ses investissements en Tunisie, le diplomate italien a expliqué que le choix de la Tunisie pour y investir n’est pas arbitraire, mais est le résultat du climat de confiance.

Un gigantesque potentiel d’énergie renouvelable

Prunas a également évoqué le secteur de l’énergie, rappelant la récente inauguration de la Terna Innovation Zone et la présence depuis une soixantaine d’années du groupe Eni, ainsi que d’autres  importants opérateurs, comme Ansaldo, par exemple, qui est un partenaire très important pour la Steg en matière de développement des capacités de production électrique. «Nous nous orientons à présent vers le futur, à savoir les énergies renouvelables. La Tunisie dispose d’un gigantesque potentiel en cours de réalisation à savoir projet Elmed, qui va la relier à la Sicile, en Italie,  créant un corridor énergétique entre les deux pays», a-t-il rappelé.

D’autres projets stratégiques sont en cours de négociation, a fait savoir le diplomate italien, avec l’idée de favoriser la production et l’exportation de l’hydrogène vert vers l’Europe dans le but d’assurer l’autonomie énergétique tunisienne et de renforcer ses capacités d’exporter l’énergie excédentaire produite, et dont les industries européennes ont besoin.

Abordant la question de la collaboration en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, qui est un autre domaine offrant des bénéfices partagés aux deux pays, l’ambassadeur italien a évoqué la rencontre entre les deux ministres en charge de ce secteur, le 17 avril 2024, et la signature, par la même occasion, d’un accord visant à intensifier les recherches conjointes entre les institutions universitaires avec le lancement bientôt d’un appel d’offre pour les financer.

Les deux parties ont également convenu d’entamer les négociations d’un accord portant sur la reconnaissance mutuelle des diplômes universitaires qui est un volet très important puisqu’il aide à intensifier les échanges universitaires.

L’Italie, qui a l’ambition d’être un pont entre la Tunisie et l’Europe, reconnait le rôle que la Tunisie peut jouer en tant que pont entre l’Italie et l’Afrique, a encore déclaré Prunas, en évoquant, à ce propos, les dernières visites effectuées par les hauts responsables des deux pays, axées sur plusieurs centres d’intérêt commun.

L’ambassadeur italien a rappelé, dans ce cadre la participation du président de la république Kais Saïed au sommet Italie-Afrique, qui s’était tenu à Rome en janvier 2024. Lors de ce sommet, a-t-il dit, la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, avait lancé le plan Mattei pour l’Afrique, qui est un plan de mobilisation publique et privé envers le continent africain, pour établir des partenariats, entre pays amis.

1000 entreprises italiennes opèrent en Tunisie

La valeur des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Italie a atteint, en 2024, 21 milliards de dinars, a révélé le diplomate. L’Italie représente ainsi le deuxième partenaire économique de la Tunisie et la deuxième destination de ses exportations, a-t-il précisé, en rappelant que près de 1000 entreprises italiennes opèrent en Tunisie, non seulement dans les secteurs traditionnels du textile et de l’énergie, mais aussi dans l’agriculture et la mécanique.

Les entreprises italiennes assurent, également, près de 80 000 emplois directs grâce aux différentes activités lancées en Tunisie, en plus du nombre d’emplois indirects créés, a encore rappelé Punas. 

S’agissant de l’impact social des actions menées par l’Italie en Tunisie,  le diplomate a évoqué, la signature par les ministres des Affaires étrangères des deux pays d’une déclaration politique concernant une reconnaissance par l’Italie d’un engagement prioritaire envers la Tunisie,  en doublant l’effort financier destiné aux projets de développement réalisés en étroite collaboration.

La présence de la coopération italienne en Tunisie est historique, a-t-il rappelé, citant à ce propos le projet de Rejim Maatoug dans le sud-ouest tunisien, qui a permis la plantation de 2500 ha d’oasis, redonnant espoir à près de 13 000 personnes qui ont pu accéder aux ressources économiques ainsi générées, en plus d’une contribution dans la lutte contre la désertification.

Avec Tap.

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‘‘La mort des Ceausescu’’ : 22 ans avant la Révolution du Jasmin, un coup d’Etat clé en main

09. Februar 2025 um 08:15

Les éléments de comparaison entre les révolutions de Roumanie en 1989 et de Tunisie en 2011, sont à ce point nombreux et concordants qu’il est difficile de les attribuer à la seule spontanéité des révolutionnaires, et non pas à des coups d’Etat planifiés par des élites soucieuses de muter par instinct de survie pour perpétuer leur pouvoir sous une autre forme avec l’indispensable complicité internationale.

Dr Mounir Hanablia *  

La révolution roumaine occupe une place à part dans la «désoviétisation» de l’Europe de l’Est. Peut-être parce que violente, elle s’est terminée d’une manière tragique par l’exécution filmée d’un vieux président et de son épouse. Peut-être aussi parce qu’elle a donné lieu à une mise en scène médiatique de grande ampleur. Elle est survenue fin décembre 1989 avec l’ouverture du rideau de fer et du mur de Berlin, environ deux mois après, alors que tous les hommes forts du Pacte de Varsovie avaient quitté la scène politique emportés par le vent des réformes qui avec l’avènement de Gorbatchev soufflait en Union Soviétique et balayait l’Est européen.

Un vieux président réfractaire

Ceausescu, le premier tenant d’un national communisme sous férule soviétique, qui avait assuré à son pays une place à part au point d’obtenir des Américains la clause de la nation la plus favorisée, avait été le dernier stalinien, celui qui s’était opposé d’une manière véhémente aux changements préconisés par Gorbatchev, en les qualifiant à juste titre de suicidaires. Mais sommé de rectifier le tir dès 1987 par son puissant suzerain russe, le Roumain n’en avait pas moins maintenu le cap, celui avant tout de l’indépendance, imposant le remboursement des créanciers internationaux, mais aussi celui de l’économie socialiste traditionnelle, en réalité un capitalisme d’État.

En 1989, la Roumanie apparaissait aux yeux des Américains et des Soviétiques comme un cas réfractaire appelé à disparaître rapidement. Et une campagne médiatique ininterrompue issue de la Radio Free Europe faisait apparaître le peuple roumain comme un martyr victime du népotisme de la famille Ceausescu, et d’un programme délirant de remboursement de la dette amputant les salaires, le réduisant à la faim, au froid, à la maladie, à la misère, et pour les femmes victimes d’une politique nataliste de l’Etat, aux avortements clandestins, bref, du génocide.

A cela s’était  surajouté le récit des destructions des villages traditionnels appelés à être remplacés par des cités monolithiques sans âmes, incarnant le socialisme, qu’on avait mis sur la volonté du régime de faire disparaître la minorité hongroise importante dans le pays. Et naturellement, on s’était fait fort d’insister sur l’absence de liberté politique, et sur la répression de toute opinion dissidente.

Il y avait quand même eu des signes avant-coureurs, les émeutes des usines de Brasov de 1987 qui avaient vu les ouvriers des usines pour la première fois manifester contre le régime, ce qui dans une dictature du prolétariat avait été à tout le moins paradoxal.

Naturellement les meneurs avaient été pris et jugés, et les ouvriers avaient été dispersés dans d’autres usines. Mais ce qui donnait lieu aux attaques les plus persistantes était naturellement le culte de la personnalité voué au Conducator, dans la pure tradition stalinienne. Et il est vrai que lors du congrès du Parti communiste un mois avant sa chute, il avait été ovationné 70 fois au cours de son discours. Et qu’y avait-il dit? Qu’il dénonçait le pacte germano-soviétique de… 1939.

Autrement dit, Ceausescu remettait en question l’annexion de la Moldavie, province roumaine à cette date, par l’URSS, alors que l’Amérique et l’Europe se souciaient avant tout de l’unification allemande et nullement des frontières de l’URSS. Cela suffit aux yeux de beaucoup pour impliquer les services secrets soviétiques dans la crise qui s’annonçait. Et alors que les «massacres» de la ville de Timisoara débutaient avec des manifestations contre le régime à partir du 14 décembre 1989, le président roumain y envoyait les généraux Stanculescu et Chitac mater le soulèvement mais ne s’en rendait pas moins en Iran en visite officielle quelques jours plus tard sans préjuger de la gravité de la situation. Ces généraux seront 20 ans plus tard jugés et condamnés pour avoir fait tirer sur la foule et causé plus de 200 morts.

Mais le général Stanculescu après la mort mystérieuse par balles du ministre de la Défense, le Général Milea, rentrait à Bucarest et lors du dernier meeting du président roumain, quand celui-ci fut conspué par la foule, le convainquait de s’enfuir en hélicoptère avec son épouse pour assurer sa sécurité.

Une mise en scène macabre

D’abord détenu dans une caserne de l’armée, le couple présidentiel était amené dans une école, jugé par une cour militaire, en présence de… Stanculescu, celui-là même qui prétendait assurer sa sécurité, et fusillé sans ménagement. Le film du procès était diffusé le jour de Noël, le 25 décembre, par la télévision roumaine sans jamais en montrer les acteurs, hormis les accusés. La présidente y était accusée de s’arroger de faux diplômes universitaires. La plaidoirie de l’avocat de la défense, s’excusant devant la Cour de devoir défendre des coupables sans circonstances atténuantes, conférait finalement à la chute du dictateur, combatif et courageux jusqu’à la fin face à ses juges, un relent de trahison, de bassesse, et de mensonge, que les révélations ultérieures sur le mise en scène macabre de Timisoara, des cadavres sortis de leurs tombes et exposés dans la rue, ne feront que renforcer.

On s’est aperçu finalement que ce sont les Hongrois, relayés par les Yougoslaves, qui avaient avancé le chiffre de 5000 morts, et la presse occidentale avait relayé l’information sans vérifier parce qu’il était considéré dans l’ordre normal des choses que le régime de Ceausescu massacre son peuple. Sauf que les morts n’ont jamais dépassé les 200, et que c’est l’armée qui la plupart du temps a tué les manifestants.

Cependant des rumeurs ont circulé concernant les assassinats commis par des commandos de la Securitate, la police politique roumaine, tirant sur la foule, qui sont demeurées sans fondements concernant leurs auteurs. On a même parlé de snipers étrangers, parlant roumain avec un fort accent, des Moldaves venus d’URSS, évidemment des spéculations que rien n’est venu corroborer.

Au contraire, il semble bien que la Securitate, loin de réprimer les manifestations, les ait plutôt encadrées. On a même parlé de soldats libyens envoyés par Kadhafi défendre le régime, une information démentie par le nouveau président Ion Iliescu à la demande du Maître de Tripoli.

Tout cela pour dire que jusqu’à présent, 36 ans après les faits, on ignore encore ce qui s’est réellement passé. Au vu de la composition du nouveau gouvernement, ce sont des communistes partisans d’une réforme du régime et proches des idées de Gorbatchev, soutenus par l’armée soucieuse de faire oublier son rôle dans la répression des manifestants, qui ont pris le pouvoir, dans un véritable coup d’État. Ils ne sont apparus au grand jour qu’après la prise de la télévision, et se sont baptisés Front du Salut National (FSN). Mais un vieux militant communiste passé à la dissidence comme Brucan par exemple avait eu des contacts très étroits avec le département d’État de Washington et la CIA.

La résurgence du Parti Libéral et du Parti Agrarien, supprimés par les communistes à l’issue de la seconde guerre mondiale, a donné lieu à de nombreux affrontements de rue, et malgré une nette victoire aux urnes du FSN, le nouveau régime n’a pas hésité à faire appel aux mineurs sauvages du charbon lors de ce qu’on a appelé les «minériades», et il y en eût six, pour mater les étudiants l’opposition, casser les manifestations et tenir la rue.

Un coup d’Etat maquillé en révolution

La Révolution roumaine n’aurait donc été qu’un coup d’état organisé dans un souci de survie par des officiers de l’armée et des services de renseignement trop compromis avec un régime qui avait perdu tous ses appuis sur la scène internationale et dont l’élimination était inéluctable. Et c’est la famille du couple assassiné qui symboliquement en fit les frais, en particulier avec d’autre «suicides», ceux du général Marin Ceausescu, frère du président exécuté, ou du fils de ce dernier, Nicu, une figure abhorrée du régime.

Ce modèle roumain de «Révolution» fut-il un prototype utilisé ultérieurement dans d’autres pays? Au vu de ce qui s’est passé lors du printemps arabe, il est légitime de se le demander.

Une campagne médiatique internationale contre un président  autoritaire s’appuyant sur son clan familial mafieux, refusant de libéraliser son régime malgré des injonctions internationales à le faire, une présidente affairiste et ignorante qui s’arroge des titres universitaires honorifiques, un soulèvement précurseur dans le bassin minier deux années auparavant, maté par les forces de sécurité, un évènement déclencheur faisant office de massacre, comme le suicide par le feu d’un marchand ambulant, l’ambiguïté des services de sécurité face aux manifestations, l’élimination du dictateur opportunément exfiltré pour ne plus revenir, les milices présidentielles et les snipers venus d’ailleurs tirant sur la foule dont aucun élément n’a jamais été capturé, les morts et les blessés, le ralliement opportun de l’armée au nouveau régime, le parachutage à sa tête d’une figure de l’ancien régime qui en deviendra plus tard président, la mutation de l’ancien parti au pouvoir revenu sur la scène sous un autre nom, l’encadrement de la rue par la terreur et la peur, le jugement d’une famille honnie à laquelle tous les maux sont attribués, la perpétuation du système économique et juridique dans le nouveau régime, enfin jusqu’à l’opposition se faisant récemment nommer Front du Salut National….

Les éléments de comparaison entre les évènements de Roumanie et de Tunisie, pour ne pas dire du Printemps Arabe, sont à ce point nombreux et concordants qu’il est difficile de les attribuer à la seule spontanéité des révolutionnaires, et non pas à des coups d’Etat planifiés par des élites soucieuses de muter par instinct de survie pour perpétuer leur pouvoir sous une autre forme avec l’indispensable complicité internationale.

‘La mort des Ceausescu. La vérité sur un coup d’Etat communiste’’ de Catherine Durandin, éd. François Bourin, 13 novembre 2009, 216 pages.

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Les Arabes américains ayant voté Trump se mordent les doigts

08. Februar 2025 um 08:13

Donald Trump a remporté Dearborn, dans le Michigan, un fief arabo-américain traditionnellement démocrate grâce au mécontentement envers Kamala Harris et la position de Joe Biden sur la guerre de Gaza, entièrement alignée sur les intérêts d’Israël et totalement indifférente à l’égard des souffrances des Palestiniens, victimes d’une vaste opération de nettoyage ethnique, mais l’heure est déjà à l’amertume et au regret. C’est ce qu’affirme Liz Crampton dans une enquête publiée par le magazine Politico, dont nous reproduisons ci-dessous les principales conclusions. (Ph. Donald Trump lors d’un meeting électoral avec des dirigeants d’origines arabe et/ou musulmane, le samedi 26 octobre 2024, à Novi, Michigan. Regardez sa grimace : il y était à contre cœur pour ramasser des voix.)

Imed Bahri

Après que Donald Trump a dévoilé un plan visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à transférer près de deux millions de Palestiniens vers les pays voisins, deux maires du Michigan qui soutenaient activement Trump se sont murés dans le silence. Certains habitants de Dearborn ont été horrifiés par la position du président envers les Palestiniens.

«Les habitants de la ville se sont sentis très en colère et déçus par le président qui a menti à leur communauté pour voler une partie de leurs votes», a déclaré Osama Siblani, rédacteur en chef du Dearborn Arab American News.

Siblani, qui avait, pour sa part, refusé de soutenir Trump dans la course à la présidence, estime que la proposition de Trump échouera, car ce dernier se comporte comme un chef de gang et non comme le président du pays le plus puissant du monde. Et c’est une honte, dit-il.

Un dirigeant de Dearborn, qui a demandé de garder l’anonymat pour parler en toute franchise, a décrit un sentiment de remord chez certains membres de la communauté arabo-américaine qui ont voté pour Trump ou qui se sont abstenus de voter lors de l’élection : ils pensent maintenant avoir fait une erreur. 

Les Arabo-américains se sentent floués

Les commentaires de Trump mardi, qui ont choqué le monde entier et ont été rapidement repris par ses collaborateurs, ont provoqué une onde de choc à Dearborn révélant de profondes divisions politiques dans une communauté déchirée suite à la guerre de Gaza qui a causé la mort de plus de 50 000 Palestiniens et dévasté ce territoire palestiniens.

Il n’y a pas longtemps, les Américains d’origine arabe célébraient un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas que certains attribuaient à Trump puis sont venus ses propos de cette semaine et le malaise suscité par son désir de transformer Gaza en une Riviera du Moyen-Orient. 

Arab Americans for Trump, le groupe qui s’est activement investi pour la campagne présidentielle, s’est rebaptisé Arab Americans for Peace dans les heures qui ont suivi l’annonce par Trump que les États-Unis prendraient possession de Gaza.

«Gaza fera toujours partie d’un futur État palestinien, pas d’un complexe de casino», a déclaré pour sa part Sam Baydoun, commissaire démocrate du comté de Wayne à Dearborn.

Dans la ville de Baydoun, les déclarations de Trump et son alliance avec Israël ont relancé un débat qui faisait rage à l’approche des élections de novembre. De nombreux Américains d’origine arabe vivant dans ce pays, qui ont historiquement voté en bloc pour les démocrates, se sont abstenus, ont voté pour la candidate indépendante Jill Stein ou pour Trump par ressentiment et colère à cause du soutien de l’administration Biden à Israël et critiquant Harris pour son refus d’appeler à un embargo sur les armes.

Deux maires de la région, celui de Dearborn Heights, Bill Bazzi, et celui de Hamtramck, Amer Ghaleb, ont fait campagne pour Trump affirmant qu’il tiendrait sa promesse d’apporter la paix au Moyen-Orient. Pendant ce temps, le maire de Dearborn, Abdullah Hamoud, est devenu le leader du mouvement  non-conformiste qui a suscité des manifestations contre la guerre sur les campus universitaires à travers le pays et a refusé de soutenir Harris.

Cette semaine, Bazzi et Ghaleb n’ont pas répondu aux multiples demandes de commentaires. Sur la plateforme X, Hamoud a quant à lui déclaré que la proposition de Trump «représente un autre chapitre du génocide en cours» et que «le déploiement des forces américaines et l’utilisation de l’argent des contribuables pour envahir Gaza sont moralement indéfendables»

Lorsque Trump, qui discutait de cette idée en privé depuis des mois, a révélé ses intentions sur Gaza lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, certains collaborateurs de la Maison Blanche y ont vu une stratégie de négociation pour donner à Israël plus de poids sur le Hamas tout en travaillant à consolider un cessez-le-feu.

Dès lors, certains collaborateurs ont cherché à calmer une partie de la colère suscitée par cette proposition y compris celle de certains républicains au Capitole en reformulant les propos de Trump comme un moyen de parvenir à une paix durable.

Trump sur son bulldozer

Toutefois Trump a réitéré ses propos jeudi, sapant les efforts des responsables qui cherchaient à les «clarifier». Trump a publié sur Truth Social: «Israël remettra Gaza aux États-Unis. Les États-Unis, en collaboration avec d’excellentes équipes de développement du monde entier, commenceront lentement et soigneusement à construire ce qui deviendra l’un des projets de développement les plus grands et les plus étonnants de son genre sur Terre.»

Certains Américains d’origine arabe qui considèrent la volonté de Trump d’expulser les habitants de Gaza comme une approbation du nettoyage ethnique ont déclaré que l’idée était si bizarre qu’elle ne se concrétiserait jamais. La conquête d’un tel territoire représenterait l’intervention américaine la plus importante au Moyen-Orient depuis la guerre en Irak.

Bien que Trump soit critiqué, il n’y a pas de sentiment général à Dearborn que Harris aurait été meilleure. 

Amer Zahr, militant progressiste de Dearborn, a déclaré: «Pour ceux d’entre nous qui ont voté contre le Parti démocrate, nous avons compris que nous allions avoir ce type et nous avons compris que nous allions devoir faire face à ce genre de choses, mais en fin de compte, nous ne pensons pas être responsables de cela. Les démocrates auraient pu résoudre ce problème l’été dernier. Le prix de notre soutien à Harris était vraiment bas.»

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Kaïs Saïed rejette tout projet de déportation des Palestiniens   

07. Februar 2025 um 13:12

La Tunisie rejette catégoriquement tout projet de déportation et de transfert des Palestiniens, a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, rappelant à ce propos, les opérations de déportation massive survenues en 1948 et qui ont touché plus de 85% de la population palestinienne des territoires occupés à l’époque par les forces sionistes.

C’est ce qu’on lit dans un communiqué de la présidence de la république, publié après la rencontre entre le chef de l’Etat et l’imam de la mosquée Al-Aqsa et président de la Haute instance islamique d’El-Qods, cheikh Akrama Saïd-Abdallah Sabri, jeudi 6 février 2025, au Palais de Carthage.

Le président de la république fait ici allusion à la récente proposition du président américain Donald Trump de transférer les Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie et à transformer ce territoire e, une zone de tourisme de luxe sous autorité états-unienne.

Dans ce contexte, Saïed a rappelé l’assassinat du médiateur onusien en Palestine de l’époque, Comte Folke Bernadotte, qui a été lâchement assassiné par les bandes sionistes pour ses initiatives en faveur de la paix, dont notamment, la reconnaissance aux Palestiniens chassés de leurs foyers de leur droit au retour sans conditions, ainsi que de récupérer leurs biens et propriétés.

Le président de la République a aussi réaffirmé la position de principe de la Tunisie reconnaissant au peuple palestinien le plein droit à établir son Etat indépendant et souverain sur l’ensemble du territoire de la Palestine avec pour capitale, la ville sainte d’Al-Qods, première des deux Qiblas, troisième lieu saint de l’Islam et l’endroit où le prophète Mohammed serait parti pour son voyage nocturne (israa).

Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour saluer la résistance héroïque du peuple palestinien qui a réussi à faire déjouer les projets de l’entité sioniste, faisant preuve de résistance et de résilience.

Ont pris part à cette réunion l’ambassadeur de l’Etat de Palestine, Hayel Al Fahoum, venu faire ses adieux à l’occasion de la fin de ses fonctions en Tunisie, et le Mufti de la République tunisienne, Cheikh Hichem Ben Mahmoud.

Avec Tap.

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Les États-Unis enregistrent leur plus gros déficit commercial avec la Chine et le Mexique

07. Februar 2025 um 12:03

Les États-Unis ont terminé l’année 2024 avec le deuxième plus grand déficit commercial de leur histoire, essentiellement vis-à-vis de la Chine et du Mexique.

Cela survient alors que le président américain Donald Trump cherche à réduire le déficit commercial chronique des États-Unis, tout comme il a essayé de le faire lors de son premier mandat, mais sans succès.

Le déficit commercial américain a atteint en décembre 2024 son plus haut niveau depuis plus de deux ans, selon les données du ministère américain du Commerce publiées jeudi 6 février 2025. Il est passé à 98,4 milliards de dollars en décembre 2024, contre 78,9 milliards de dollars en novembre, selon les données révisées.

Ce déficit s’est creusé plus que prévu pour atteindre son plus haut niveau depuis mars 2022, lorsqu’il avait atteint 101,9 milliards de dollars.

Une fois de plus, les États-Unis ont enregistré le plus grand déficit avec la Chine, le déficit au niveau des biens s’élevant à 295 milliards de dollars en 2024.

Le déficit avec la Chine a fortement diminué depuis que Trump a imposé pour la première fois d’importants droits de douane au pays en 2018. Ces droits de douane ont été maintenus et étendus sous la présidence de Joe Biden…

Lire aussi : La Chine riposte aux nouveaux tarifs douaniers de Trump

Cependant, le déficit commercial global des États-Unis a continué d’augmenter depuis lors, les entreprises ayant délocalisé leur production vers d’autres endroits à moindre coût, comme le Mexique et le Vietnam.

En conséquence, le déficit avec le Mexique a plus que doublé depuis 2018, passant de 78 milliards de dollars à un record de 172 milliards de dollars en 2024, selon les statistiques gouvernementales.

Dans le même temps, le déficit avec le Vietnam est passé de moins de 40 milliards de dollars en 2018 à 123 milliards de dollars.

Qu’en est-il du Canada?

Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique cette semaine avant d’accepter une pause de 30 jours dans les négociations.

Les États-Unis ont enregistré un déficit de biens de 63,3 milliards de dollars avec le Canada en 2024, plaçant le pays à la neuvième place. Il y a cependant un bémol de taille : les États-Unis ont en réalité un excédent important avec le Canada si l’on exclut le pétrole et le gaz.

L’année dernière, les États-Unis ont enregistré un déficit de 94 milliards de dollars avec le Canada en matière de pétrole et de gaz. Cependant, la majeure partie de ce carburant est expédiée aux États-Unis pour y être raffinée. Ce qui augmente les bénéfices des entreprises américaines de la côte du Golfe et contribue à maintenir les prix de l’essence bas.

Hors pétrole et gaz, les États-Unis ont enregistré un excédent de 30 milliards de dollars avec le Canada en 2024. Les principales exportations américaines comprenaient des ordinateurs et des appareils électroniques, des machines, des produits chimiques et des cultures agricoles.

Les États-Unis ont de très faibles excédents avec les autres pays. Les Pays-Bas arrivent en tête de liste avec un excédent de 55,5 milliards de dollars en 2024, dont plus de la moitié provient du pétrole et du gaz, le carburant qui est envoyé vers l’Europe au sens large.

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Mubawab dévoile son Bilan Annuel

07. Februar 2025 um 11:19

L’immobilier tunisien, représentant 6,6 % du PIB, demeure un secteur dynamique et un pilier central de l’économie du pays. Malgré des défis persistants, tels que la flambée des prix et des conditions de financement restrictives, le marché immobilier continue de refléter des évolutions marquantes à travers différents segments.

L’année 2024 a été marquée par des tendances inédites dans les segments résidentiels, saisonniers, commerciaux et fonciers. Mubawab.tn, plateforme leader de l’immobilier en Tunisie, a le plaisir de partager les résultats de son bilan annuel intitulé « Le Marché immobilier en Tunisie : Bilan 2024 Perspectives 2025 ».

Marché de l’achat : des hausses estivales notables

En 2024, 53 % de la demande immobilière se concentrait sur l’achat, principalement pour des appartements (52 %), des villas (29 %) et des terrains (16%). L’offre est restée équilibrée, avec une majorité d’annonces dédiées aux appartements (39 %), aux villas (29 %) et aux terrains (24%).

À l’échelle nationale, le prix moyen au m² des appartements a évolué de 5% en 2024 par rapport à 2023. La saison estivale a vu une hausse significative des prix au mètre carré, particulièrement en juillet, avec des augmentations marquées dans des quartiers comme Les Jardins d’El Menzah 2 (+25 %), Riadh al Andalous (+22 %) et Boumhel (20%).

Zoom sur les Prix au m² des appartements neufs dans les quartiers les plus prisés
En 2024, l’Aouina conserve sa première place en tant que quartier le plus recherché sur notre plateforme, comme en 2023, avec un prix moyen de 3280 DT/m². Cependant, Ennasr 2 (3600 DT/m²) cède sa seconde position au profit des Jardins de Carthage (5200 DT/m²).

De son côté, Ain Zaghaoun Nord maintient sa troisième place avec un prix moyen de 4200 DT/m². Les quartiers résidentiels de La Soukra (3600 DT/m²) et El Menzeh 9C (3570 DT/m²) suivent de près. En revanche, les appartements neufs les plus accessibles du Grand Tunis se trouvent à la Nouvelle Médina, avec un prix moyen de 2360 DT/m², suivis par El Mourouj 6 et La Manouba, qui affichent des tarifs moyens respectifs de 2410 DT/m² et 2700 DT/m².

Marché locatif : une offre et une demande contrastées

En 2024, la location longue durée a dominé le marché locatif tunisien, représentant 44 % de la demande, tandis que la location de courte durée ne constituait que 3 %. Les appartements concentrent 70 % de la demande, suivis des villas (13 %). Du côté de l’offre, 57 % des annonces publiées sur mubawab.tn concernent des appartements, avec une préférence marquée pour les superficies entre 100 et 130 m² et les configurations S+2, qui représentent 40,2 % de la demande et 38,94 % de l’offre.

Prix locatifs : Une tendance haussière en 2024

Le prix moyen de location des appartements a augmenté de 7,27 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Cette hausse a été particulièrement marquée durant la saison estivale, avec des augmentations de 11,42 % en juin et de 11,16 % en août. Certaines zones, telles que Boumhel (+21,95 %), La Manouba (+21,62 %) et Riadh al Andalous (+21,21 %), ont enregistré les plus fortes progressions, renforçant ainsi leur attractivité.

Un aperçu régional des loyers
Dans le Grand Tunis, les loyers moyens varient considérablement selon les quartiers. Les zones abordables, comme El Mourouj 6 et La Manouba, proposent des loyers moyens de 700 DT pour un S+1 et 900 DT pour un S+2, tandis que les quartiers plus haut de gamme, tels que les Berges du Lac 2, affichent des loyers supérieurs à 2 000 DT pour un S+2. Les Jardins de Carthage présentent des loyers moyens de 1 500 DT pour un S+1 et 1 900 DT pour un S+2, tandis qu’à Ain Zaghouan Nord, les loyers moyens sont de 1 400 DT pour un S+1 et 1 800 DT pour un S+2. En dehors du Grand Tunis, au Cap Bon et dans le Sahel, les loyers mensuels varient entre 780 DT et 1 100 DT pour un S+1, et de 900 DT à 1 450 DT pour un S+2, selon la zone, la superficie et le standing des appartements.

Immobilier professionnel : une dynamique de croissance

L’immobilier professionnel a enregistré une hausse des prix en 2024, avec une augmentation de 12 % pour la location des bureaux et de 9,6 % pour leur vente. Les locaux commerciaux ont également vu leurs prix progresser de 8,6 % à la location et de 7 % à l’achat. Les Berges du Lac 2 dominent ces segments avec des prix moyens de 6 450 DT/m² à l’achat et 289 DT/m² à la location pour un bureau, ainsi que 8 445 DT/m² à l’achat et 518 DT/m² à la location pour un local commercial.

Cette dynamique résulte de leur emplacement stratégique et de leurs infrastructures modernes.

En ce qui concerne les bureaux, les quartiers les plus recherchés sur notre plateforme sont Les Berges du Lac 1 et 2, Montplaisir, le Centre Urbain Nord et Bab Bhar.

Marché foncier : entre stabilité et fluctuations saisonnières

En 2024, le prix moyen de vente des terrains à usage résidentiel a connu une augmentation de 9,28 % par rapport à 2023, avec des variations notables d’une région à l’autre.

Parmi les zones les plus convoitées pour l’acquisition de terrains à usage résidentiel sur le Grand Tunis, la Soukra se positionne en tête avec un prix moyen de 1111 DT/m². Elle est suivie de Gammarth, avec un prix de 1758 DT/m², et des Jardins d’El Menzah 2, qui occupent la troisième place avec un prix de 1272 DT/m². Les Jardins de Carthage, quant à eux, se distinguent par les prix des terrains les plus élevés, atteignant un prix moyen de 2921 DT/m², consolidant ainsi la position de cette zone, déjà observée lors de l’édition précédente de notre guide foncier. D’autres zones, comme La Manouba (873 DT/m²),
Bhar Lazreg (785 DT/m²) et Borj Cedria (614 DT/m²), présentent des prix plus accessibles.

Location estivale : un marché attractif pour les Tunisiens et les étrangers

La location estivale demeure un secteur clé, avec avec des tarifs élevés dans des régions prisées telles qu’El Kantaoui (600 DT à 1 250 DT/nuitée pour des villas avec piscine) et Hammamet Nord (120 DT à 410 DT pour des appartements de type S+1 et S+2).

À Kélibia, les loyers pour une villa avec piscine varient entre 470 DT et 1 000 DT la nuitée, tandis qu’à Djerba, les prix sont plus accessibles, allant de 350 DT à 750 DT pour le même type de bien. La demande internationale, principalement en provenance d’Algérie (34 %) et de France (22 %), confirme l’attractivité croissante de la Tunisie comme destination estivale.

L’Indice des Prix Mubawab : une croissance soutenue

L’Indice des Prix Mubawab (IPM), mesurant l’évolution des prix de vente des appartements, a poursuivi sa tendance haussière en 2024. Au quatrième trimestre, il a atteint 121, enregistrant une progression de 4 points par rapport au trimestre précédent. Comparé à la même période en 2023, l’indice a augmenté de 11 points, soulignant ainsi une dynamique de croissance soutenue sur l’année.

Zoom sur la demande immobilière étrangère en Tunisie
L’immobilier en Tunisie continue d’attirer une clientèle internationale, principalement composée de Tunisiens Résidents à l’Étranger (TRE). La France reste le premier contributeur avec 47 % de la demande étrangère, suivie de l’Allemagne (7 %) et du Qatar (6 %). Les États-Unis, le Canada et les Émirats Arabes Unis représentent chacun 4 %, tandis que la Suisse, l'Italie et le Royaume-Uni enregistrent respectivement 3 %, 3 % et 2 %, témoignant d'un intérêt stable pour l’immobilier tunisien.

Méthodologie de l’étude

Le bilan annuel de Mubawab repose sur les données recueillies sur sa plateforme de janvier à décembre 2024. Il compile ainsi six études, dont l’immobilier résidentiel (vente et location d’appartements) à travers le Guide Mubawab de l’Immobilier et le Tensiomètre Locatif, l’immobilier professionnel avec un focus sur les marchés des bureaux et des locaux commerciaux, ainsi que l’analyse du marché des terrains via le Guide Foncier.

Il aborde également la location de courte durée et propose un état des lieux de l’évolution de l’Indice des prix de l’immobilier. Enfin, une attention particulière est portée à l’évolution des tendances de la demande étrangère sur la plateforme Mubawab.tn, segmentée par pays de résidence. Les prix moyens sont calculés à partir d’analyses détaillées, en prenant en compte la segmentation géographique, les quartiers, les superficies et les Mubawab.tn.
typologies des biens, sur la base des annonces de vente et de location publiées sur  Il se
concentre également sur les préférences des prospects en matière de superficie et de typologie d’appartements.

À propos de Mubawab

Mubawab est la plateforme digitale de référence dans le secteur immobilier national.

Mubawab offre à ses utilisateurs un éventail d’annonces proposées par les professionnels du secteur. La notoriété de Mubawab lui vaut aujourd’hui la confiance des internautes, avec 500.000 visites par mois. Avec un portefeuille clients de près de 400 partenaires et plus de 45.000 annonces actives, le portail est une valeur sûre pour les agences et promoteurs immobiliers en Tunisie. Mubawab, filiale du groupe EMPG, est aujourd’hui le leader incontesté sur le marché tunisien, au Maroc et en Algérie. C’est le premier portail immobilier qui cherche à révolutionner les métiers de l’immobilier, le structurer et accompagner la dynamique que connaît ce secteur à fort potentiel.

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La manœuvre américaine pour chasser les Palestiniens de Gaza

07. Februar 2025 um 12:06

La déclaration du secrétaire d’État américain aux Affaires étrangères Marco Rubio marque un tournant stratégique inquiétant. Après les propos de Donald Trump, qui prônait une déportation définitive des Palestiniens hors de Gaza, voilà que Washington tente de lisser le discours en suggérant un déplacement «temporaire». Selon lui, les habitants de Gaza devraient être «obligés d’aller vivre ailleurs» le temps de la reconstruction.

Khémaïs Gharbi *

Ce revirement apparent laisse entendre un prétendu adoucissement de la position américaine. Mais il ne faut pas être dupe : la déclaration initiale de Trump était sans ambiguïté, il parlait d’un exil définitif, et personne n’a mal compris ses mots. Cette nouvelle formulation n’est rien d’autre qu’une tentative maladroite de maquiller un projet qui, dans les faits, reste inchangé.

Si l’objectif était réellement de permettre la reconstruction, alors pourquoi faudrait-il expulser toute la population hors de son territoire? Depuis un an, les Palestiniens de Gaza ont été contraints de fuir les bombardements en se déplaçant de ville en ville, mais toujours à l’intérieur de leur propre terre. Lorsque l’armée israélienne a détruit le nord de Gaza, la population a été repoussée vers le sud. Aujourd’hui encore, malgré les destructions, les habitants de Gaza continuent de vivre sur place, dans des conditions effroyables, mais sans jamais quitter leur terre. Cela prouve qu’un déplacement interne, le temps de reconstruire certaines zones, est tout à fait possible et cohérent avec le droit des populations à rester sur leur sol.

La reconstruction sera nécessairement progressive

Si les États-Unis étaient sincères, ils proposeraient donc une reconstruction progressive, secteur par secteur. Une telle approche permettrait aux Palestiniens de rester dans la bande de Gaza, en occupant temporairement les zones encore habitables, le temps que les quartiers détruits soient reconstruits. D’ailleurs, qui peut croire que la reconstruction de Gaza pourrait se faire en une seule fois?

Ce territoire de 364 km² ne peut être traité comme un unique chantier. Il faudra nécessairement diviser les travaux en centaines, voire en milliers de chantiers : routes, bâtiments, hôpitaux, infrastructures… Tout cela prendra du temps et devra être réalisé par étapes. Il suffit donc de laisser les habitants chez eux et de reconstruire progressivement, en relogeant les familles dans les zones achevées.

Cette approche est la seule qui garantisse le droit inaliénable des Palestiniens à ne pas être chassés de leur territoire. Mais ce n’est pas ce que propose Washington. En parlant d’un «déplacement temporaire hors de Gaza», les États-Unis mettent en place une stratégie bien connue : une fois déplacés, ces réfugiés seraient empêchés de revenir, et leur exil «temporaire» se transformerait en un bannissement définitif. Ce schéma a déjà été appliqué à maintes reprises : en 1948, en 1967, lors des guerres suivantes, et même en dehors des conflits, où l’armée israélienne expulse progressivement les Palestiniens sans leur permettre de retourner sur leurs terres.

Un nettoyage ethnique en douceur

L’argument selon lequel Gaza serait «inhabitable» ne tient pas face aux faits. Certes, les destructions massives ont rendu la vie extrêmement difficile, mais la population refuse de partir. Plus de 2 millions de personnes survivent sur cette terre malgré tout. Pourquoi? Parce qu’elles savent que partir, même temporairement, c’est prendre le risque de ne jamais revenir. C’est précisément ce qui est en jeu : forcer un peuple à quitter son territoire, puis décréter qu’il est «impossible» de les y réinstaller, et enfin, légitimer leur exil comme une «nécessité humanitaire».

Peu importe la manière dont les États-Unis tentent de présenter les choses, la vérité est limpide : ce projet vise à faire disparaître la population palestinienne de Gaza sous prétexte de reconstruction. C’est une manœuvre cynique qui s’appuie sur un faux prétexte humanitaire pour accomplir un nettoyage ethnique en douceur. Mais l’histoire a prouvé qu’aucune manœuvre, aussi rusée soit-elle, ne pourra effacer la volonté d’un peuple de rester sur sa terre. Gaza appartient aux Palestiniens, et aucun discours diplomatique ne pourra légitimer leur exil forcé.

Cette idée folle, lancée peut-être comme un ballon d’essai, est massivement rejetée par la communauté internationale. Du Brésil à l’Union européenne, en passant par la Chine et les pays arabes, de nombreux États dénoncent une proposition inacceptable qui bafoue le droit des Palestiniens à rester sur leur terre.

Les déclarations antérieures de Donald Trump, suggérant que les Palestiniens devraient être envoyés en Égypte ou en Jordanie, avaient déjà été fermement rejetées par les dirigeants arabes et palestiniens. Elles ont également été condamnées par les défenseurs des droits humains, qui y voient une tentative d’épuration ethnique à peine voilée.

Ce rejet mondial souligne une évidence : la solution ne réside pas dans l’exil forcé d’un peuple, mais dans la reconnaissance de ses droits légitimes et dans l’engagement réel en faveur d’une paix juste et durable.

* Ecrivain et traducteur.

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Appel à candidatures pour obtenir la certification ISO 22716: ces secteurs sont concernés

07. Februar 2025 um 10:23

Les entreprises tunisiennes spécialisées dans les cosmétiques et les soins personnels ont désormais une occasion de renforcer leur compétitivité sur le marché international. Elles sont invitées à profiter d’un accompagnement technique afin d’obtenir la certification ISO 22716, une norme internationale qui encadre les bonnes pratiques de fabrication dans ce secteur.

Cette initiative, mise en place par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) Tunisie dans le cadre du projet «Croissance Qualitative pour l’Emploi» (CQE), offre un soutien précieux. Un groupe d’experts qualifiés assurera des formations et conseillera les entreprises pour respecter les exigences de la norme, garantissant ainsi la qualité, la sécurité et la conformité des produits aux standards internationaux.

Les entreprises intéressées doivent soumettre un formulaire en ligne avant la fin du mois de février. Cliquez ici pour candidater.

Ce projet, qui fait partie du programme #PACE_AMIT, est mené en partenariat avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie. Il bénéficie du financement de l’Union européenne en Tunisie et du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). L’objectif principal est de renforcer les capacités industrielles et de créer des emplois durables.

Pour les entreprises du secteur, l’obtention de cette certification représente bien plus qu’une simple démarche administrative. Elle constitue une porte d’entrée vers des marchés internationaux plus exigeants et un moyen d’optimiser les processus de production. En plus de rassurer les consommateurs sur la qualité des produits, l’ISO 22716 favorise l’exportation, un levier important pour le développement de l’économie tunisienne.

La date limite de candidature est fixée à fin février 2025. Les entreprises intéressées sont donc invitées à ne pas laisser passer cette opportunité.

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