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États-Unis : le déficit commercial s’élève à 78,3 milliards de dollars en juillet

05. September 2025 um 15:54

Le déficit commercial des États-Unis a atteint son plus haut niveau en quatre mois en juillet. Les entreprises se précipitant pour effectuer de nouvelles importations de biens et de matériaux peu avant que le président Donald Trump n’annonce le niveau final des tarifs douaniers sur les partenaires commerciaux. 

Plus précisément, le déficit commercial des États-Unis a augmenté de près de 33 % par rapport au mois précédent, pour atteindre 78,3 milliards de dollars. C’est ce que révèlent les données publiées jeudi 4 septembre par le ministère américain du Commerce.

La valeur des importations américaines a augmenté de 5,9 % en juillet. Soit la plus forte hausse depuis le début de l’année. Tandis que les exportations ont légèrement progressé.

Les données montrent que les entreprises américaines se sont précipitées pour effectuer de nouvelles importations. Et ce, avant que les tarifs de rétorsion pour les pays qui n’avaient pas réussi à un accord avec le gouvernement américain n’entrent en vigueur début août.

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Économie tunisienne : où en est-on vraiment ?

03. September 2025 um 07:15

Economie RenteUne croissance économique est censée améliorer le niveau de vie car elle se traduit par l’augmentation de la production et des revenus ce qui permet, en principe, plus de consommation et des investissements plus importants dans des secteurs stratégiques tels que la santé et l’éducation.

Qu’en est-il de la Tunisie où l’INS vient d’annoncer une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre 2025 ? Le point ci-après :

Les chiffres qui restent têtus malgré toutes les interprétations, dont celles optimistes venant des officiels, n’annoncent pas une véritable relance de l’économie nationale. On y voit plutôt un chômage persistant des diplômés, un déficit commercial aggravé et des finances publiques fragiles. Ceci alors que les déclarations du gouverneur de la BCT, conseiller économique et financier du gouvernement sont des plus rassurantes !

Le fait est que le véritable enjeu est de créer un environnement d’affaires attractif et prévisible, alors que la volatilité des prix mondiaux des matières premières – céréales et hydrocarbures en tête – continue de peser sur la stabilité économique.

«Une croissance statistiquement forte mais socialement décevante.»

Conjoncture : une croissance vigoureuse mais fragile

Au deuxième trimestre 2025, le PIB a progressé de 1,8 % par rapport au trimestre précédent et de 3,2 % en glissement annuel, soit le rythme le plus élevé depuis 2010.

Les réserves de change ont atteint un niveau record, couvrant 107 jours d’importations. Une embellie trompeuse car le déficit commercial s’est creusé à 11,9 MMDT fin juillet (+23,6 % sur un an), soit près de 12 % du PIB. Les exportations reculent légèrement de -0,2 %, plombées par la chute des prix de l’huile d’olive de -17,5 % et l’essoufflement du textile.

La croissance annoncée haut et fort est donc contrastée. L’industrie et l’énergie progressent, mais la consommation reste atone, le crédit bancaire rare et les exportations en repli.

Emploi et chômage : une fracture persistante

La population active a atteint 4,26 millions de personnes au T2-2025, en hausse de 26,5 mille par rapport au trimestre précédent. Pourtant, le taux d’activité a reculé à 46,2 % contre 46,4 % au premier trimestre de l’année.  Les créations d’emplois d’environ 40 100 au deuxième trimestre 2025 n’ont pas suffi à corriger les déséquilibres. On relève un chômage global de 15,3 %, en léger recul par rapport aux 15,7 % de 2025.

«Le chômage des diplômés illustre l’échec des politiques de l’emploi.»

 

Le chômage des jeunes (15–24 ans) est passé à 36,8 %, contre 37,7 % au 1er trimestre 2025. Celui des diplômés de 24 % est en hausse par rapport au premier trimestre où il était de 23,5 %, dont 31,3 % chez les femmes. Un constat s’impose : malgré la création d’emplois, l’économie tunisienne n’absorbe pas les diplômés, en particulier les femmes. Cet état de choses illustre l’échec des politiques de l’emploi dans un pays où les cursus universitaires ne prennent pas en compte l’évolution du marché du travail et les exigences des nouvelles économies et en prime celles dont les liens avec les technologies de pointe sont étroits.

Finances publiques : entre contraintes et vulnérabilités

Les comptes publics affichent un apaisement de façade. Au T1-2025, le budget a enregistré un excédent ponctuel de 409 MDT (0,2 % du PIB), une tendance fragile qui n’est pas illustrée par des fondamentaux économique solides.  La dette publique s’élève à 127,8 Mds TND, soit près de 80 % du PIB, dont la moitié en devise avec un service de la dette de plus en plus lourd : 11,57 Mds TND, dont 8,3 Mds pour le remboursement du principal.

Les agences de notation maintiennent une appréciation sévère : Moody’s note la Tunisie Caa1 et Fitch CCC+, reflétant un risque de financement élevé

L’environnement externe : un risque permanent

Les prix mondiaux des matières premières demeurent volatils. Le blé est tombé à 217 $/tonne en juin 2025, grâce à des récoltes abondantes en Amérique du Nord et en Europe. À l’inverse, le pétrole Brent oscille autour de 70–71 $/baril fin juillet, sous l’effet combiné des décisions de l’OPEP+, des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et des craintes de récession. La Tunisie, importatrice nette d’énergie et de céréales, reste très vulnérable à ces fluctuations, d’autant plus que la récolte céréalière de cette année n’est pas aussi exceptionnelle qu’on le prédisait.

« Le salut ne viendra pas des promesses d’emplois publics mais d’une refonte du climat des affaires. »

Prévisions des institutions internationales

Au mois de mai 2025, la Banque mondiale prédisait une croissance à 1,9 % en 2025 contre 1,4 % en 2024 avec une inflation en recul. Le rapport soulignait le potentiel de la Tunisie comme hub logistique régional, susceptible de générer jusqu’à 14 % du PIB additionnel si les réformes portuaires sont menées. Au mois d’avril 2025, le FMI, pour sa part, donnait des appréciations plus prudentes estimant une croissance de 1,4 % seulement en 2025. L’institution alerte sur la dépendance au financement extérieur et les déséquilibres persistants.

Que faire ?

Dépasser les « mesurettes » et les grandes annonces et oser des politiques économiques réalistes loin du populisme et des déclarations d’intention !

L’idée d’absorber les diplômés dans la fonction publique est une fausse solution. Elle gonfle une masse salariale déjà lourde, décourage l’initiative privée et accentue le décalage entre compétences et besoins réels. Les priorités devraient être simplifier et sécuriser l’environnement réglementaire, renforcer la concurrence et casser les rentes, développer le financement ciblé des PME exportatrices et orienter la formation et l’insertion vers les secteurs porteurs.

« Les fondamentaux restent fragiles : déficit commercial, dette publique et dépendance extérieure. »

 

La Tunisie n’est pas sortie de l’auberge. Elle fait face à une équation difficile : une croissance statistiquement forte mais socialement décevante, un chômage des diplômés qui ne recule pas et une dépendance accrue aux aléas mondiaux. Le salut ne viendra ni des promesses d’emplois publics, ni de rustines budgétaires, mais d’une véritable refonte du climat des affaires, seul garant d’une croissance durable, créatrice d’emplois et capable de relever le défi social.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La Tunisie affiche 3,2 % de croissance au T2-2025, un niveau inédit depuis 2010.
  • Derrière ce chiffre, les déséquilibres persistent : déficit commercial de 11,9 MMDT, dette à 80 % du PIB et chômage élevé.
  • Les jeunes et diplômés, surtout les femmes, peinent à s’insérer sur un marché de l’emploi inadapté.
  • Les finances publiques restent fragiles, malgré un excédent ponctuel.
  • Les institutions internationales appellent à des réformes structurelles pour transformer cette croissance en développement durable.

(Source : Ecoweek et INS)

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Comment se portent les échanges commerciaux de la Tunisie en 2025 ?

12. August 2025 um 18:49

Entre janvier et juillet 2025, la Tunisie a poursuivi ses échanges commerciaux avec le reste du monde. Si le volume des produits vendus à l’étranger est resté presque stable, les achats en provenance d’autres pays ont eux augmenté. Cette évolution a creusé le déficit commercial du pays, révélant des déséquilibres sectoriels et géographiques importants. Voici un point clair et simple sur la situation économique actuelle de la Tunisie en matière d’importations et d’exportations.

Les exportations stagnent, les importations augmentent

La Tunisie a vendu pour environ 37 milliards de dinars de produits à l’étranger, quasiment le même montant qu’en 2024. Par contre, elle a acheté plus de produits venant de l’étranger : presque 49 milliards de dinars, soit une hausse de presque 5 % par rapport à l’année précédente.

Cela veut dire que la Tunisie dépense plus qu’elle ne gagne avec ses échanges internationaux. Le déficit commercial, c’est-à-dire la différence entre ce qu’on achète et ce qu’on vend, s’est creusé pour atteindre environ 12 milliards de dinars.

Quels secteurs exportent plus ou moins ?

Certaines industries ont bien réussi : les mines et le secteur mécanique/électrique ont augmenté leurs ventes à l’étranger.

Mais d’autres secteurs ont moins vendu, comme l’énergie (à cause d’une baisse des produits raffinés), l’agroalimentaire (notamment l’huile d’olive) et le textile.

La Tunisie importe plus de machines, de matières premières et de biens de consommation. En revanche, elle achète moins de produits énergétiques et alimentaires.

Avec qui la Tunisie échange-t-elle le plus ?

L’Union européenne reste le principal partenaire commercial, avec plus des deux tiers des exportations. Les ventes augmentent vers l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, mais diminuent vers l’Italie et l’Espagne.

Les échanges avec les pays arabes, comme la Libye, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte, sont aussi en hausse.

Côté importations, la Tunisie achète plus à la France, à l’Allemagne, à la Chine et à la Turquie, mais moins à la Russie, à l’Inde, à la Grèce et à la Belgique.

D’où vient le déficit commercial ?

Le plus gros déficit vient du secteur de l’énergie (plus de 6 milliards de dinars). Les matières premières, les machines et les biens de consommation participent aussi à ce déséquilibre. En revanche, le secteur alimentaire est excédentaire, c’est-à-dire qu’il rapporte plus qu’il ne coûte.

En résumé, malgré une légère stabilité des ventes à l’étranger, la Tunisie fait face à un déficit commercial qui se creuse, en raison surtout de la hausse des achats de certains produits essentiels. Ce déséquilibre souligne l’importance de soutenir certains secteurs et de diversifier les marchés pour améliorer l’équilibre économique du pays dans les mois à venir.

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Le déficit commercial s’aggrave encore, dépassant les 11 904 Mtnd en sept mois

12. August 2025 um 10:43

Le déficit commercial continue à s’élargir. Fin juillet 2025, les échanges commerciaux de la Tunisie affichent un solde de – 11 904,5 Mtnd contre – 9 631,8 Mtnd sur la même période en 2024. Les exportations se sont repliées de 0,2% à 36 973,4 Mtnd sur les sept premiers mois de l’année contre une hausse des importations de 4,7% à 48 877,9 Mtnd.

En détail, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés (+8,6% à 1 344,2 Mtnd) et le secteur des industries mécaniques et électriques (+6,5% à 17 966,9 Mtnd). Le textile et habillement a pu faire évoluer ses ventes à l’étranger de 0,6% à 5 466,7 Mtnd. Cependant, les exportations énergétiques ont reculé de 34,8% à 1 411,3 Mtnd, sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (381,3 Mtnd seulement contre 1 143,1 Mtnd sur la même période en 2024). Idem pour les industries agroalimentaires qui se sont repliées de 17,5% à 5 046,0 Mtnd, une tendance causée par la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (-31,0% en glissement annuel à 2 506,1 Mtnd).

En ce qui concerne les importations, une augmentation a été observée au niveau des produits d’équipement (+18,6% à 8 996,2 Mtnd), de même pour les biens de consommation qui sont en hausse (+12,1% à 11 747,2 Mtnd). En revanche, les importations de produits énergétiques ont enregistré une baisse (-14,9% à 7 448,5 Mtnd), ainsi que celles de produits alimentaires (-5,1% à 3 780,3 Mtnd).

La répartition géographique montre une dominance de l’Union européenne comme premier client de la Tunisie, avec une part de 70,6% des exportations. Depuis le début de l’année, les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,4%), la France (+7,5%) et les Pays-Bas (+11,8%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,4%) et l’Espagne (-30,4%). L’UE est également notre premier fournisseur, représentant 44,2% de nos achats en devises.

Globalement, les chiffres prouvent qu’il y a une résilience dans le secteur industriel. Le croisement de ces données avec ce qu’on observe indique clairement qu’il y aura une hausse des importations dans les mois à venir à cause de l’insuffisance de l’offre locale. Les entreprises tunisiennes sont en perte de compétitivité, avec l’augmentation inédite des coûts d’exploitation. Il faut faire très attention à ce point car si des solutions ne sont pas trouvées, les conséquences seront lourdes sur la croissance et l’emploi.

 

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