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Heute — 27. August 2025Haupt-Feeds

Kaouther Ben Hnia en compétition à Venise avec La Voix de Hind Rajab, soutenue par Brad Pitt et Joaquin Phoenix

27. August 2025 um 21:11
Kaouther Ben Hnia en compétition à Venise avec La Voix de Hind Rajab, soutenue par Brad Pitt et Joaquin Phoenix

La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hnia, déjà saluée à l’international avec Les Filles d’Olfa, signe un retour remarqué avec son nouveau film La Voix de Hind Rajab, en lice pour le Lion d’Or à la 82ᵉ Mostra de Venise. Inspirée par l’appel déchirant de la fillette palestinienne tuée à Gaza en janvier 2024, l’œuvre se […]

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Tunisie Tourisme : “Du Maghreb à l’Europe de l’Est, nous mettons le cap sur les marchés qui bougent” assure Aymen Rahmani

26. August 2025 um 07:38

Tourisme durable

En pleine recomposition des échanges internationaux, la Tunisie met tout en place pour renforcer son déploiement à l’international : encourager le tourisme transfrontalier via la Libye et l’Algérie, initier une percée stratégique sur les marchés arabes et d’Europe de l’Est, et consolider les marchés classiques comme la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

Aymen Rahmani, directeur des études et de la coopération internationale à l’ONTT, revient dans l’entretien ci-après sur les spécificités de chaque zone, les opportunités, les chiffres clés… et la vision derrière cette expansion. « Notre force, c’est de comprendre la culture économique de chaque marché », assure-t-il.

Vous parlez souvent de « nouveaux marchés stratégiques ». Que mettez-vous derrière cette notion ?

Nous ne cherchons pas à nous disperser, mais à cibler des marchés où notre savoir-faire peut vraiment faire la différence. Cela veut dire renforcer notre présence sur les marchés classiques, répondre à la demande locale, comprendre les habitudes de consommation et lever les contraintes logistiques et réglementaires. Aujourd’hui, nos priorités se concentrent sur trois axes : consolider notre présence au Maghreb – précisément en Libye (marché en reconstruction, riche en opportunités) et en Algérie – ainsi qu’en Tunisie, un marché local qui restera toujours porteur ; et développer les marchés arabes et d’Europe de l’Est, où le potentiel de croissance est réel.

Le premier semestre 2025 semble bien engagé pour le tourisme tunisien. Quels sont les chiffres clés ?

Effectivement, la tendance est positive. Jusqu’au 30 juin 2025, nous avons accueilli environ 4,3 millions de visiteurs non-résidents, soit une hausse de 11,3 % par rapport aux 3,86 millions enregistrés sur la même période en 2024. L’an dernier, nous avions franchi pour la première fois depuis la pandémie – et même au-delà – le cap des 10,26 millions de touristes, un record.

Pour 2025, notre objectif est d’atteindre 11 millions de visiteurs. Si la dynamique actuelle se maintient, nous pourrons l’atteindre plus facilement.

En termes de recettes touristiques, le premier semestre 2025 a généré 3,28 milliards de dinars, en hausse de 8,5 % par rapport à la même période de 2024, année qui constituait déjà une performance record. Du côté des nuitées hôtelières, nous avons atteint 9,8 millions, soit +8,7 % sur un an, avec un objectif annuel fixé à 30 millions.

« Notre force, c’est de comprendre la culture économique de chaque marché. »

 

Les habitudes des touristes changent. Comment vous adaptez-vous ?

Les visiteurs recherchent désormais davantage d’expériences et d’hébergements alternatifs, comme les maisons d’hôtes, les motels ou les campings. Cela réduit la durée moyenne des séjours hôteliers. Nous finalisons des cahiers des charges pour encadrer quatre formes d’hébergement alternatif. Ils ont été élaborés avec les professionnels et en concertation avec les ministères concernés (Agriculture, Investissement) afin de faciliter les procédures et mieux intégrer ces offres intérieures dans notre système d’hébergement.

Les marchés libyen et algérien ont-ils des particularités ?

Les Libyens et les Algériens arrivent principalement par voie terrestre et se logent souvent dans des hébergements privés, échappant ainsi aux statistiques hôtelières classiques. Nous menons des enquêtes, notamment avec le ministère de l’Intérieur, pour mieux estimer leur nombre et la durée de leurs séjours. Ces marchés restent cruciaux : ils apportent un flux important et régulier, mais ils réservent rarement à l’avance, ce qui pose parfois des problèmes de disponibilité hôtelière en haute saison.

« Les Libyens et Algériens représentent un flux régulier mais encore sous-estimé dans les statistiques. »

 

Quels sont aujourd’hui vos principaux marchés européens ?

Le marché français reste leader, avec plus d’un million de visiteurs en 2024, dont plus de la moitié voyagent individuellement. Viennent ensuite :

  • Allemagne : 330 000 visiteurs
  • Royaume-Uni : 327 000 visiteurs
  • Pologne : désormais 4ᵉ marché européen, en forte progression

L’Europe de l’Est est un marché en plein essor : les touristes y voyagent via des tours-opérateurs, optent pour des hôtels et disposent d’un pouvoir d’achat intéressant. Ils apprécient particulièrement notre climat et notre produit balnéaire, mais nous les ciblons aussi pour d’autres offres.

Il y a aussi des marchés arabes…

Absolument. Les touristes arabes – notamment du Golfe et d’Irak – sont très dépensiers, voyagent souvent en famille et recherchent un produit spécifique, de qualité.
L’exemple le plus frappant est l’Irak, avec une hausse de 104,8 % des arrivées en 2024 par rapport à 2023, après la levée du visa. Notre stratégie est d’installer une représentation dans un pays du Golfe pour être plus proches de ces marchés, comprendre leurs attentes et adapter notre produit.

« Le produit tunisien a tout pour séduire, mais la compétition est grande : nous devons rester innovants et à l’écoute des voyageurs. »

 

Quels autres marchés visez-vous pour l’avenir ?

Nous voulons diversifier nos sources de visiteurs en nous tournant vers les marchés lointains, notamment la Chine et le Japon. Ces pays sont intéressés par nos produits bien-être et thalassothérapie, mais aussi par notre patrimoine exceptionnel – des milliers de monuments classés à l’UNESCO. Nous travaillons également sur le tourisme des seniors et sur un système national de données touristiques pour mieux piloter notre stratégie et cibler les attentes.

À quelles conditions le tourisme tunisien pourrait-il être performant ?

Il est important de préserver le produit balnéaire tout en développant un tourisme alternatif, durable et diversifié. Miser sur la proximité avec les marchés arabes et maghrébins, consolider l’Europe de l’Est et ouvrir de nouvelles voies vers l’Asie. Le produit tunisien a tout pour séduire, mais la compétition est grande : nous devons être vigilants, innovants et à l’écoute des voyageurs.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • 4,3 millions de visiteurs non-résidents au 1er semestre 2025 (+11,3 %).
  • 3,28 milliards de dinars de recettes touristiques (+8,5 %).
  • 9,8 millions de nuitées hôtelières enregistrées (+8,7 %).
  • Objectif 2025 : franchir le cap des 11 millions de touristes.
  • Top marchés européens : France (1 M+ visiteurs), Allemagne (330 000), Royaume-Uni (327 000), Pologne en forte progression.
  • Maghreb : flux essentiels depuis la Libye et l’Algérie, majoritairement par voie terrestre.
  • Marchés arabes : Irak (+104,8 % en 2024) et pays du Golfe, visiteurs à fort pouvoir d’achat.
  • Nouveaux horizons : diversification vers l’Europe de l’Est, la Chine et le Japon.
  • Stratégie ONTT : développer l’hébergement alternatif (maisons d’hôtes, campings, motels) et cibler le tourisme seniors.

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Bonne nouvelle : bourses pour ingénieurs tunisiens au Canada

24. August 2025 um 21:57
Bonne nouvelle : bourses pour ingénieurs tunisiens au Canada

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé l’ouverture des candidatures pour 30 bourses universitaires destinées aux étudiants tunisiens inscrits en troisième année du diplôme d’ingénieur pour l’année universitaire 2025-2026. Ces bourses s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre le ministère et l’institution canadienne MITACS et visent la réalisation des […]

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Tourisme tunisien : « Notre objectif est d’élever la qualité globale du secteur », affirme Kamel Gaies

Von: hechmi
24. August 2025 um 07:45

TourismeDepuis des décennies, la diversification du produit touristique tunisien revient régulièrement dans les discours officiels sans toujours se traduire concrètement sur le terrain. Même si de nouveaux produits touristiques ont été développés dont le tourisme saharien et le tourisme alternatif : trop peu pour un pays qui regorge de vestiges historiques et de sites naturels uniques.

Quelles sont les stratégies mises en place par l’ONTT pour promouvoir, développer et améliorer le produit touristique national ? Kamel Gaies, directeur du produit touristique à l’ONTT, répond dans l’entretien ci-après.

La diversification du produit touristique est un vieux chantier en Tunisie. Où en est-on aujourd’hui ?

Il est vrai que cette question revient depuis près de 40 ans. Plusieurs tentatives ont été menées pour enrichir l’offre au-delà du balnéaire. Le tourisme saharien en est un bon exemple, avec le développement des zones de Nefta, Douz et Tozeur.

Nous avons également soutenu des événements culturels comme le festival de jazz de Tabarka dans les années 70. Nous voulions que ce festival arrive à s’autofinancer pour que nous puissions investir dans d’autres produits. Ce ne fût malheureusement pas le cas et le festival a fini par disparaitre. Cela dit, malgré des efforts palpables, ces produits n’ont pas atteint leur plein potentiel.

Qu’est-ce qui a empêché ces produits de s’imposer durablement ?

Plusieurs facteurs : le manque de coordination entre les acteurs, des stratégies de promotion insuffisantes, des infrastructures à entretenir et maintenir.  Par exemple, le tourisme saharien est un produit de niche, qui s’adresse à une clientèle haut de gamme. Il nécessite un hébergement de qualité, un transport aérien fluide, une logistique bien huilée. Or, ces conditions n’ont pas toujours été réunies.

Même chose pour le golf : nous disposons actuellement de 10 parcours, alors qu’il en faudrait au moins 20 ou 30 pour devenir une vraie destination golfique méditerranéenne compétitive. Il y a une forte concurrence en Méditerranée, s’agissant du tourisme golfique.

En ce qui nous concerne, outre nos moyens réduits s’agissant de la promotion de parcours d’exception dans notre pays, il y a aussi le problème du transport aérien. Nous avons une représentation de l’ONTT à Stockholm où beaucoup de Golfeurs sont intéressés par notre destination mais nous sommes handicapés par l’absence de lignes directes ou charters.

« La diversification du produit touristique tunisien est un chantier vieux de 40 ans, mais encore loin de son plein potentiel. »

 Quels sont les axes de la stratégie 2035 pour revitaliser ces segments?

La stratégie 2035 repose sur quatre axes majeurs du produit : le tourisme sportif, le tourisme religieux, le tourisme de découverte et l’hébergement alternatif. Ce dernier inclut les chambres d’hôtes, les gîtes ruraux, les campings et les motels.

Un cadre réglementaire spécifique est en cours de finalisation. Nous avons organisé un séminaire national à ce sujet le 16 avril dernier, sous l’égide du ministre du Tourisme. Le projet a été, il y a un mois, transmis à la présidence du gouvernement, pour validation finale après l’avoir envoyé pour avis au Conseil de la Concurrence. Le cahier de charge sera très prochainement officiellement publié.

Et concernant le tourisme religieux ? Est-il réellement pris en compte ?

Absolument. La Tunisie a une richesse patrimoniale exceptionnelle en matière de lieux de culte : mosquées, églises, synagogues et lieux sacrés souvent situées sur les mêmes sites comme à Djerba ou à La Goulette.

Le tourisme religieux a un potentiel certain, mais il reste sous-exploité faute d’actions promotionnelles ciblées à l’international. Il faudrait davantage organiser des événements et des campagnes pour valoriser cette diversité.

Ce qui ne sera pas facile avec un budget promotionnel qui rétrécit comme peau de chagrin alors que les concurrents directs de la Tunisie disposent de moyens énormes ?

C’est malheureusement vrai. Je ne pourrais pas en parler avec précision, la question pourrait trouver réponses auprès de Mme Raja Ammar, directrice du Marketing. Je vous donne juste une indication. En 2014, le budget consacré à la promotion était de 70 MD. Il a fondu comme neige au soleil car aujourd’hui, il ne dépasse pas les 35 MD.

C’est une enveloppe beaucoup plus réduite, à peine suffisante pour les opérations de base : publicité, relations publiques, participation à quelques salons, accueil de journalistes, etc. En parallèle, plusieurs représentations touristiques à l’étranger ont fermé, jugées peu productives.

« Avec seulement 10 parcours de golf, la Tunisie reste handicapée face à ses concurrents méditerranéens. »

Ce manque de ressources pèse sur notre capacité à promouvoir des produits de niche.  Y a-t-il des mécanismes de soutien ponctuel et qu’en est-il de la participation des professionnels ?

Les professionnels participent modestement dans les salons et à travers une taxe touristique prélevée sur les professionnels du secteur, dont une partie est destinée à financer la promotion touristique appelée “taxe de séjour”, est généralement incluse dans le prix des nuitées d’hôtels et autres hébergements touristiques.

Nous avons mis en place un fonds de promotion compétitive doté d’environ 10 millions de dinars. Il sert à soutenir des opérations ciblées, notamment pour booster certains produits ou segments fragiles. Mais cela reste très insuffisant face aux besoins et puis les professionnels passent aussi par des moments difficiles depuis 2011.

Cela dit à fin juin, nous sommes à plus de 4 millions de touristes et nous espérons terminer l’année à plus de 11 millions. Nous nous attendons à plus de 8 milliards de dinars de recettes touristiques d’ici décembre 2025.

La qualité des services touristiques est souvent pointue du doigt. Qu’en est-il ?

Je voudrais en prime préciser le rôle de notre direction qui consiste contrôler la qualité et la conformité des offres touristiques et veille à ce que les établissements touristiques respectent les normes et réglementations en vigueur et là je parle des hôtels, maisons d’hôtes, restaurants, agences de voyages, y compris celles spécialisées dans la Omra et guides touristiques.

Notre but est de garantir une expérience positive aux visiteurs. S’agissant du personnel, il faut savoir que beaucoup de professionnels recrutent désormais du personnel peu formé, faute de trouver mieux d’autant plus que fréquemment le travail dans le secteur touristique est saisonnier.

Il y a aussi un manque remarquable dans les compétences des personnels touristiques toutes catégories confondues.  Les agences de formation professionnelle aux métiers du tourisme ne peuvent former que 1.700 étudiants par an tous embauchés, alors que les besoins sont bien supérieurs. Et une fois formés, les jeunes diplômés directeurs et grands chefs partent souvent à l’étranger, principalement dans les pays du Golfe, où les salaires sont plus attractifs.

« Le budget promotionnel est passé de 70 millions de dinars en 2014 à 35 millions aujourd’hui : un défi majeur. »

Comment la direction du produit intervient elle pour améliorer le produit touristique ?

Notre rôle est d’encadrer et de contrôler l’ensemble de la chaîne : hôtellerie, restauration, agences de voyages, excursions… Depuis le début de l’année jusqu’au 30 juin, nous avons effectué 4 027 visites de contrôle de toutes les structures opérant dans le tourisme au nombre de 3100. Elles sont réparties comme suit : 800 dans le secteur hôtelier, 400 en restauration touristique, 1 800 agences de voyages, 120 dans le tourisme alternatif.

Quelles suites vous donnez à ces inspections ?

Ces contrôles aboutissent à des rapports détaillés, avec sanctions le cas échéant. Nous avons rédigé 27 rapports pour améliorer le service, nous avons envoyé des rappels à l’ordre s’agissant toujours du service et 9 avertissements. Les opérations de contrôle ont principalement concerné les zones de Hammamet, Monastir et Mahdia où nous avons ratissé large. Les contrôles portent essentiellement sur la sécurité (vidéosurveillance, gardiennage…), la sécurité alimentaire, la salubrité des lieux, mais aussi l’ameublement, la décoration ou encore la conformité environnementale.

Le manque d’investissements de la part des exploitants pour rénover ou s’adapter aux nouvelles normes – comme les économies d’eau ou d’énergie – est un vrai problème.  Qu’en est-il de l’hébergement alternatif ?

Nous sommes en phase finale d’adoption du nouveau cadre réglementaire. L’idée est de valoriser les formes d’hébergement hors hôtel : gîtes, chambres d’hôtes, écolodges… Ce secteur peut offrir une expérience authentique et enrichissante pour les visiteurs, tout en dynamisant les zones rurales. Mais là aussi, il faut un encadrement strict pour garantir la qualité.

« La survie de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover. »

Comment les touristes locaux ou internationaux peuvent attirer votre attention sur des manquements observés dans une structure hôtelière, de restauration ou dans une agence de voyage ?

Nous avons actualisé le numéro vert (80 100 333), disponible 24h/24 et 7j/7, pour recevoir les plaintes des touristes tunisiens ou étrangers. Chaque réclamation est transmise en temps réel à la direction centrale et aux commissariats régionaux, qui interviennent rapidement sur le terrain.

Cette cellule de veille est essentielle pour maintenir un minimum de qualité et résoudre les problèmes au plus vite. Notre priorité est répondre aux attentes d’une clientèle exigeante en quête de qualité, d’authenticité et d’expériences. Nous sommes conscients que la survie même de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La diversification du tourisme tunisien reste limitée malgré le potentiel culturel, saharien et sportif.
  • L’ONTT mise sur la stratégie 2035 avec quatre axes : tourisme sportif, religieux, de découverte et hébergement alternatif.
  • Les obstacles majeurs : budget promotionnel réduit de moitié depuis 2014, manque d’infrastructures et concurrence régionale.
  • Plus de 4 000 contrôles ont été effectués pour améliorer la qualité des services en 2025.
  • Objectif : dépasser 11 millions de touristes et atteindre 8 milliards de dinars de recettes d’ici fin 2025.

 

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Tunisie | Les matchs de 4e Journée de Ligue 1 de football

23. August 2025 um 10:18

Les matchs de la 4e journée de la Ligue 1 de football se dérouleront en deux journées : le mercredi 27 et le jeudi 28 août 2025, avant de céder la place aux deux rencontres de l’équipe de Tunisie contre le Libéria et la Guinée équatoriale, dans le cadre de la 7e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Fifa 2026.

Le programme des matchs de la 4e journée de la Ligue 1 de football s’établissent comme suit :

Mercredi 27 août à 16h30:

Avenir sportif de la Marsa / Union sportive monastirienne ;  

Stade tunisiene / Etoile sportive de Metlaoui;

Club athlétique bizertin / Club africain;

Olympique de Béja / Jeunesse sportive kairouanaise.

Jeudi 28 août à 16h30 :

Espérance sportive de Tunis / L’avenir sportif de Soliman ;

Etoile sportive du Sahel / L’avenir sportif de Gabès;

Club sportif sfaxien / Jeunesse sportive d’El-Omrane;

Espérance sportive de Zarzis / Union sportive de Ben Guerdane.

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Tunisie : peut-elle transformer son succès touristique en modèle durable ?

Von: hechmi
23. August 2025 um 06:54

Tourisme TunisieAprès des années d’instabilité, le tourisme tunisien enregistre une reprise remarquable. Fort d’un record historique en 2024, le pays déploie une stratégie ambitieuse pour franchir un nouveau cap et séduire des voyageurs toujours plus nombreux, tout en posant les bases d’un modèle plus durable et compétitif.

Après plus d’une décennie marquée par les turbulences, chute du régime en 2011, attentats terroristes commandités pour nuire à l’image du pays, années Covid néfastes sur le tourisme partout dans le monde, la Tunisie touristique retrouve ses couleurs. Boostée par une fréquentation record en 2024 et une stratégie de promotion ambitieuse, la destination espère franchir la barre des 11 millions de visiteurs en 2025.

L’année 2024 aura marqué un tournant décisif pour le tourisme tunisien. Avec plus de 10,2 millions de visiteurs enregistrés à fin décembre, le pays a dépassé non seulement ses objectifs annuels, mais aussi les niveaux d’avant la pandémie.

En comparaison avec 2023, le nombre d’arrivées a progressé de 9,5 %, et de 8,9 % par rapport à 2019. Des indicateurs en nette hausse qui confirment le retour en force de la Tunisie sur les radars des tour-opérateurs et des voyageurs internationaux.

« Après une décennie de turbulences, la Tunisie retrouve sa place sur la carte mondiale du tourisme. »

Une campagne de promotion offensive et ciblée

Forte de cette dynamique, la Tunisie vise désormais un palier symbolique : dépasser les 11 millions de touristes en 2025. Pour y parvenir, l’Office National du Tourisme et le ministère de tutelle misent sur une offensive promotionnelle d’envergure.

La nouvelle campagne, lancée sous le slogan évocateur « Vivez l’instant T, vivez l’instant Tunisie », a été déployée dans 16 pays européens et traduite en 14 langues. Elle a été déployée dans les métros, les rues et les aéroports des grandes capitales, en misant sur une image chaleureuse, spontanée d’une Tunisie qui malgré l’adversité ne perd rien de son charme et reste résolument humaine.

Une communication misant sur les dimensions émotionnelles et immersive

Plus qu’un simple slogan, cette campagne s’est voulue en rupture avec les codes classiques de la communication touristique. L’expérience sensorielle et émotionnelle a été mise au premier plan. Loin de se limiter aux clichés, la Tunisie souhaite montrer la richesse de son patrimoine, la diversité de ses paysages et la sincérité de son accueil. L’approche repose sur l’usage massif du numérique, le recours à des influenceurs, et une segmentation affinée des messages selon les marchés cibles.

Un retour actif sur les salons internationaux

La stratégie de reconquête passe également par une présence active sur les grands salons internationaux. Europe, Canada, Chine, Russie ou encore Maghreb : les délégations tunisiennes multiplient les contacts, renouent avec les grands réseaux de distribution et rassurent les partenaires étrangers. Les premiers retours sont encourageants.

Plusieurs tour-opérateurs ont confirmé leur intention de renforcer leur programmation sur la destination tunisienne dès l’été 2025.

« Avec la campagne “Vivez l’instant T, vivez l’instant Tunisie”, le pays mise sur l’émotion et l’authenticité. »

Une ambition déclarée : mieux connecter les territoires touristiques

Pour renforcer la compétitivité de l’offre, le ministère mise aussi sur l’amélioration des infrastructures. Un effort particulier est consacré à l’élargissement de l’offre aérienne, notamment en renforçant la connectivité avec les aéroports régionaux. Cette stratégie vise à désenclaver certaines zones touristiques, à attirer de nouveaux profils de voyageurs et à élargir l’éventail des destinations accessibles dans le pays.

Le ministère a-t-il les moyens de ses ambitions ? Attendons voir

Réformes structurelles et durabilité

Au-delà de la promotion, le cadre réglementaire fait également peau neuve. Une « Commission nationale pour la durabilité du tourisme » a été créée pour piloter une réforme en profondeur du secteur. Elle regroupe les représentants du métier, les ministères concernés et les structures publiques. Son objectif : repenser les modèles économiques, assurer la résilience du secteur face aux crises, et intégrer pleinement les enjeux environnementaux et sociaux.

Vers un Code du tourisme modernisé

Dans cette même logique, le gouvernement s’est engagé dans l’élaboration d’un « Code du tourisme », destiné à unifier et moderniser l’ensemble des textes encadrant les activités touristiques. Ce projet, structurant et attendu depuis des années, vise à clarifier les procédures, à sécuriser les investisseurs et à offrir un socle juridique lisible pour tous les acteurs. Il s’accompagne d’une refonte des procédures de classement des établissements et d’une réglementation spécifique pour les formes d’hébergement alternatives.

« Le véritable défi est de conjuguer attractivité touristique et durabilité environnementale. »

Une vision tournée vers la qualité et la valeur ajoutée

À travers cette vision rénovée, les autorités entendent conforter la place de la Tunisie comme une destination fiable, moderne et tournée vers l’avenir. L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement d’attirer plus de touristes, mais aussi de générer plus de valeur ajoutée, en misant sur des marchés à fort pouvoir d’achat et en allongeant la durée moyenne des séjours.

L’environnement : grande faiblesse du tourisme tunisien

La Tunisie doit investir plus d’efforts dans le nettoyage des villes. Une ville propre et bien entretenue améliore l’image de la destination, favorise une expérience touristique de qualité et contribue à la sécurité sanitaire des visiteurs.

Le développement touristique ne peut être durable que s’il s’appuie sur un environnement humain et physique préservé. La qualité de l’accueil, l’authenticité des échanges et la sécurité sont des éléments humains qui façonnent l’expérience du voyageur mais la préservation de l’environnement est aussi importante et même capitale.

En négligeant ces dimensions, une destination risque de compromettre son attractivité à long terme. Miser sur un tourisme respectueux des écosystèmes et des équilibres sociaux est donc non seulement une exigence éthique, mais aussi une stratégie économique lucide.

A.B.A

EN BREF

  • Après une décennie marquée par les crises, le tourisme tunisien retrouve une dynamique forte.
  • En 2024, plus de 10,2 millions de visiteurs ont été enregistrés, soit une hausse de 9,5 % sur un an.
  • Objectif 2025 : dépasser les 11 millions grâce à une campagne internationale déployée dans 16 pays.
  • La stratégie inclut salons, partenariats, connectivité aérienne et modernisation réglementaire.
  • Une commission pour la durabilité et un futur Code du tourisme visent à renforcer la compétitivité et la durabilité.

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Tennis : Moez Echargui en finale du Challenger d’Hersonissos en Grèce

22. August 2025 um 20:56
Tennis : Moez Echargui en finale du Challenger d’Hersonissos en Grèce

Le tennisman tunisien Moez Echargui, actuellement 191e mondial, s’est qualifié pour la finale du Challenger d’Hersonissos en Grèce, après sa victoire nette vendredi 22 août 2025 face au Français Robin Bertrand (315e mondial) sur le score de 6-4, 6-1. En finale, prévue samedi, Echargui affrontera le Français Dan Added (286e mondial). Tout au long du […]

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Décryptage : Pourquoi le Tunisien aime-t-il tant l’alcool ?

09. August 2025 um 09:54

En Tunisie, pays au riche héritage viticole antique, la consommation d’alcool révèle un paradoxe profond entre tradition historique et tabous religieux. Malgré les interdits, l’alcool coule toujours dans les ruelles comme dans les hôtels touristiques, témoignant d’une réalité complexe et contrastée. Retour sur les racines millénaires et l’ouverture touristique qui ont façonné cette relation ambivalente.

Selon les données récentes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Tunisie affiche une consommation moyenne d’environ 12,8 litres d’alcool pur par adulte et par an. Ce chiffre place le pays en tête du monde arabe et au 9ᵉ rang mondial. Une statistique surprenante dans un pays à majorité musulmane, où l’alcool reste officiellement proscrit par la religion et encadré par la loi.

Une échappatoire sociale et psychologique

Pourtant, une enquête menée par le Pew Research Center révélait dès 2013 que plus de 80 % des Tunisiens désapprouvent la consommation d’alcool. Cette contradiction entre discours et pratiques illustre un paradoxe profondément ancré dans la société.

En Tunisie, la vente d’alcool est strictement réglementée : interdite aux musulmans ( en théorie) selon le Code pénal, suspendue durant le mois de Ramadan, les vendredis et les jours de fêtes religieuses. Mais ces restrictions légales n’entravent pas réellement l’accès aux boissons alcoolisées. Cette rareté officielle nourrit un marché noir florissant, qui alimente aussi bien les consommateurs réguliers que les acheteurs occasionnels.

Dans les bars et points de vente autorisés, la taxation élevée des boissons pousse une partie des consommateurs vers des produits moins chers et souvent de qualité médiocre, augmentant ainsi les risques sanitaires.

Pour de nombreux Tunisiens, l’alcool devient un exutoire face aux pressions économiques et sociales. Les années qui ont suivi la révolution de 2011 ont vu croître une forme d’angoisse collective, traduite chez certains par une consommation accrue.

Lire aussi : Lutte contre l’alcool au volant : la Tunisie déploie des alcootests de nouvelle génération

Les jeunes, notamment dans les grandes villes, y voient aussi un moyen de désinhibition sociale dans un environnement où d’autres formes de divertissement sont limitées. Ce phénomène s’accompagne d’une banalisation progressive de l’alcool dans certains milieux urbains, en dépit des normes religieuses et familiales.

Les taxes sur l’alcool ont fortement augmenté au cours des dernières années, rendant certaines boissons jusqu’à deux fois plus chères qu’en 2010. Pourtant, la demande ne faiblit pas. Elle se déplace vers des alternatives abordables, souvent artisanales ou issues de contrebande, qui échappent à tout contrôle sanitaire.

Des associations médicales et sociales tirent régulièrement la sonnette d’alarme face à l’augmentation des intoxications et des violences liées à l’alcool, mais leurs appels peinent à trouver un écho dans les politiques publiques.

Des racines antiques à l’essor touristique

La relation de la Tunisie avec l’alcool remonte bien avant l’ère moderne. Dès l’Antiquité, la région était connue pour ses vignobles, notamment sous l’influence des Phéniciens et des Carthaginois. L’illustre agronome carthaginois Magôn, auteur d’un traité sur la viticulture, avait posé les bases de techniques qui allaient influencer la production vinicole dans tout le bassin méditerranéen. Les Romains, héritiers de ces savoir-faire, développèrent encore la culture de la vigne, exportant vins et amphores depuis les ports de Carthage, Dougga ou Thuburbo Majus.

Au fil des siècles, la conquête arabe et l’islamisation de la région ont freiné cette tradition, sans toutefois l’effacer totalement. La production de vin et de bière a continué de manière marginale, notamment dans les zones à forte présence européenne ou au sein des communautés non musulmanes.

L’époque contemporaine a vu une renaissance de cette culture vinicole et brassicole, notamment à partir du protectorat français (1881-1956) et, plus récemment, avec l’essor touristique. Dans les années 1970 et 1980, le développement des zones balnéaires et l’ouverture au tourisme international ont entraîné une offre plus visible d’alcool dans les hôtels, restaurants et complexes touristiques.

Cette politique d’ouverture visait à répondre aux attentes des visiteurs étrangers, faisant coexister un marché destiné aux non-musulmans et une consommation locale qui, bien que taboue, continuait à croître en marge des circuits officiels.

S’agissant de la consommation de l’alcool, selon le Dr Faten Driss, spécialiste en traitement des addictions, la dépendance doit être considérée comme une maladie, non un délit. Elle insiste sur l’importance de lever la stigmatisation, notamment au sein des familles, qui doivent accompagner avec écoute, compréhension et soutien, et non jugement ni répression. Le traitement demande patience, temps et suivi régulier en thérapie, souvent sans hospitalisation. Le centre de Jebel Ouest, unique en Tunisie, accompagne surtout la réinsertion sociale post-consommation. Dr Driss rappelle que l’addiction est une maladie cérébrale chronique avec risque permanent de rechute. Elle appelle à la bienveillance des proches face aux rechutes, soulignant que la guérison reste possible grâce à un soutien constant.

Un paradoxe qui interroge

Cependant, la Tunisie vit dans une forme de schizophrénie culturelle : d’un côté, un discours officiel et religieux qui condamne fermement l’alcool ; de l’autre, une consommation réelle qui rivalise avec celle de nombreux pays occidentaux.

Ce paradoxe, entretenu par le poids du tabou, le manque de prévention et les tensions sociales, continue de façonner la relation des Tunisiens à l’alcool — une relation à la fois cachée, tolérée et difficile à briser.

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Chaque jour, les plages tunisiennes croulent sous 8 000 m³ de déchets

07. August 2025 um 19:31

En été, les plages tunisiennes accumulent près de 8 000 mètres cubes de déchets chaque jour. Selon Nabil Mokhtar, chef du programme de nettoyage des plages à l’APAL, 85 % de ces déchets sont en plastique.

Pour y faire face, l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) mène, en partenariat avec le Fonds de protection des zones touristiques, un vaste programme de nettoyage. Ce dernier concerne 133 plages réparties sur 192 kilomètres de côtes.

Les équipes interviennent à la fois avec des machines pour cribler le sable, et manuellement dans les zones plus sensibles. Elles couvrent une superficie totale d’environ 5 739 hectares. Pendant la saison estivale, les plages publiques reçoivent entre 9 et 11 interventions. Les sites touristiques, eux, en bénéficient jusqu’à 23 fois. À chaque opération, environ 600 m³ de déchets sont retirés.

Le programme, dont le taux d’avancement atteint 80 %, est financé à hauteur de 1,8 million de dinars. Le Fonds touristique en assure 60 %, tandis que l’APAL prend en charge le reste. Par ailleurs, les autorités démantèlent les constructions illégales et surveillent les concessions en cours. L’objectif est clair : protéger les plages et garantir un accueil de qualité aux visiteurs.

Selon Mokhtar, cette pollution impacte l’environnement marin, mais aussi l’image du pays. Il appelle donc les estivants à ne plus abandonner leurs déchets et à adopter un comportement responsable.

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Littoral en danger : Kaïs Saïed ordonne des mesures d’urgence

10. Juli 2025 um 17:49

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, jeudi 10 juillet 2025, le ministre de l’Environnement Habib Obeid au Palais de Carthage. Il a ordonné des actions immédiates contre les atteintes environnementales, notamment sur les côtes. Cette réunion intervient au lendemain d’une visite nocturne surprise du chef de l’État sur plusieurs plages gravement touchées par la pollution marine.

Une crise environnementale sous les projecteurs

Dans la nuit du 9 au 10 juillet, Kaïs Saïed s’est rendu sans préavis dans plusieurs zones côtières de Monastir, Kélibia et Menzel Temime pour constater de ses propres yeux l’ampleur des dégâts. Entre 22h et 1h du matin, il a inspecté plusieurs plages polluées, dont celle de Ksibet El Mediouni, envahie par des déchets organiques et industriels. Sur place, des habitants lui ont exprimé leur colère face à la dégradation continue de leur cadre de vie, dénonçant l’inaction des autorités locales.

Le président a ensuite visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, accusée de rejeter des eaux insuffisamment traitées dans la mer. Il s’est aussi rendu à Sayada, où la pollution menace directement les activités de pêche et le tourisme. En clôture de sa tournée, il a inspecté des sites sensibles à Kélibia et Menzel Temime, notamment à Oued Lahjar et Aïn Grenz.

À lire aussi : Pollution du littoral : Kaïs Saïed sur le terrain à Monastir, Kélibia et Menzel Temime

Quelques heures plus tard, lors de sa rencontre avec le ministre de l’Environnement, le président a rappelé que le droit à un environnement sain est un droit humain fondamental, garanti par la Constitution. Il a exigé la mise en place de mesures urgentes, en coordination avec toutes les parties concernées, afin de protéger le littoral et de mettre fin aux agressions environnementales persistantes.

Une fermeté affichée face à l’impunité

À travers cette mobilisation, Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de rompre avec l’impunité en matière de crimes environnementaux. « Tous ceux qui ont contribué à cette situation, directement ou indirectement, devront en répondre devant la justice. Il n’y aura ni immunité ni impunité », a-t-il déclaré dans une vidéo relayée par Radio Monastir.

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Tunisie : L’APAL veut protéger 15 % du littoral contre l’érosion d’ici 2030

Face à l’accélération de l’érosion marine, l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) entend relever son ambition en protégeant 15 % du littoral tunisien d’ici 2030. Un défi de taille, soutenu par des dons internationaux et destiné à renforcer le développement régional.

L’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) ambitionne de renforcer ses efforts contre l’érosion marine en Tunisie, avec un objectif de protection de 15 % des côtes menacées à l’horizon 2030. Actuellement, seulement 10 % du littoral vulnérable bénéficie de mesures de sauvegarde.

C’est ce qu’a déclaré Mohamed Ali Turki, directeur technique de l’APAL, lors d’une séance d’audition organisée mardi par la commission des secteurs productifs au Conseil national des régions et des districts. Il a souligné que la protection des plages tunisiennes exige des investissements lourds et un entretien continu, des efforts souvent soutenus par des financements internationaux sous forme de dons.

Selon Turki, les régions ayant bénéficié de projets de protection ont enregistré des améliorations notables sur le plan environnemental, accompagnées d’un regain d’activité touristique et économique, contribuant ainsi à la relance du développement régional.

Les réalisations de l’APAL incluent notamment la mise en place de digues rocheuses et le rechargement artificiel en sable des plages menacées par l’érosion. Toutefois, les députés ont exprimé leur inquiétude face aux défis rencontrés par l’agence, appelant à une intensification des campagnes de sensibilisation à travers les médias et la société civile. Ils ont également insisté sur la nécessité de s’appuyer sur des indicateurs concrets pour mesurer l’impact réel des projets.

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Le ministre français de l’Intérieur réagit au meurtre raciste d’un Tunisien 

Von: KJ
02. Juni 2025 um 14:28

Le samedi 31 mai 2025, dans le département du Var, un homme de nationalité tunisienne a été assassiné par son voisin, qui a également blessé une personne d’origine turque. 

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a réagi ce lundi 2 juin 2025 via un message sur X (anciennement Twitter), exprimant sa compassion envers les proches de la victime et sa solidarité avec la communauté tunisienne de France. 

Il a souligné que, bien que l’enquête doive établir le caractère raciste des actes, les vidéos publiées par l’auteur ne laissent aucun doute à ce sujet. Le ministre a également affirmé que le racisme doit être sévèrement puni et que, lorsqu’il conduit à une telle sauvagerie, la réponse pénale doit être implacable.

Un contexte de tensions raciales persistantes

Cet incident s’inscrit dans un contexte plus large de tensions raciales en France. L’enquête en cours devra déterminer les motivations exactes de l’auteur des faits. Cependant, les éléments disponibles, notamment les vidéos publiées par l’agresseur, semblent indiquer un mobile raciste. Les autorités françaises sont attendues pour appliquer la loi avec la plus grande rigueur afin de garantir que de tels actes ne restent pas impunis.

Cet événement tragique rappelle l’importance de la vigilance et de l’action continue contre le racisme et la haine. Il souligne également la nécessité d’un dialogue constant entre les communautés et les autorités pour prévenir de tels actes et promouvoir une société inclusive et respectueuse de la diversité.

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L’Espérance remporte sa 16e Coupe de Tunisie

Von: MC
01. Juni 2025 um 19:05

Au terme d’un match âprement disputé de bout en bout, l’Espérance a remporté sa 16e Coupe de Tunisie en battant le Stade Tunisien sur le score de 1-0.

Le match a été intense, le rythme élevé entre le Champion de Tunisie, l’Espérance ST et le détenteur de la Coupe 2024, le Stade Tunisien. 

Si les Stadistes ont été très dangereux en première mi-temps, menant des assauts constants dans le camp adverse mais sans pouvoir forcer la décision, les Espérantistes ont inversé la tendance en deuxième mi-temps en se ruant vers l’attaque et en asphyxiant leurs adversaires.

Un seul but a été marqué lors de cette rencontre. Un but suffisant aux Sang et or pour décrocher la Coupe de Tunisie et remporter ainsi le doublé pour la saison 2024-2025.
 
C’est à la 64’ que l’Espérance de Tunis a ouvert le score grâce à une superbe frappe des 30 mètres d’Onuche Ogbelu.

Aujourd’hui, dans un stade de Rades orné aux couleurs des deux équipes, l’Espérance ST jouait sa 27e finale pour 16 trophées désormais remportés alors que le Stade Tunisien lorgnait une 8e Coupe à l’occasion de sa 13e finale.

ST : Sami Helal, Hedi Khalfa, Adem Arous, Marouane Sahraoui, Nidhal Aïfi, Bonheur Mugisha, Yussuf Touré, Amath Ndaw, Youssef Sâafi, Khalil Ayari, Sadok Kadida

EST : Béchir Ben Saïd, Mohamed Ben Ali, Mohamed Amine Ben Hmida, Mohamed Amine Tougaï, Hamza Jelassi, Onuche Ogbelu, Khalil Guennichi, Chiheb Jebali, Yan Sasse, Achraf Jabri, Youcef Belaïli

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Coupe de Tunisie – Finale ST-EST : Sur quelles chaînes suivre le match ?

Von: MC
01. Juni 2025 um 11:36

Le grand rendez-vous de la Coupe de Tunisie se tient ce samedi 1er juin à 16h00, avec une finale très attendue entre le Stade Tunisien et l’Espérance Sportive de Tunis. Le match se jouera au stade Hammadi Agrebi de Radès.

Pour les fans qui ne pourront pas faire le déplacement, la rencontre sera diffusée en direct sur deux chaînes : Al Watania 1 et Al Kass 1.

Ce duel promet du spectacle, avec d’un côté un ST ambitieux qui vise un nouveau sacre historique, et de l’autre une EST revancharde, déterminée à conclure sa saison sur un trophée majeur.

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Coupe de Tunisie : Oussama Ben Ishak au sifflet pour la finale ST–EST

Von: MC
29. Mai 2025 um 14:09

La Direction nationale de l’arbitrage a annoncé la désignation d’Oussama Ben Ishak pour officier la finale de la Coupe de Tunisie 2025. Le choc tant attendu opposera le Stade Tunisien à l’Espérance Sportive de Tunis, ce dimanche au stade de Radès, à partir de 16h00.

Il sera assisté sur les lignes par Mohamed Trabelsi et Wissam Boughattass. Bassem Belaid officiera en tant que quatrième arbitre, tandis que Bassem Abouda sera l’assistant additionnel.

A l’assistance vidéo (VAR), Fraj Abdellaoui tiendra les commandes, épaulé par Majdi Bellagha et Khaled Souayah.

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Coupe de Tunisie : Le Stade Tunisien s’impose à Sousse et se hisse en demi-finales

Von: MC
18. Mai 2025 um 20:33

Le Stade Tunisien s’est imposé 1-0 face à l’Étoile du Sahel, au stade olympique de Sousse, et accède aux demi-finales de la Coupe de Tunisie.

Malgré une domination sahélienne, les visiteurs ont tenu grâce à une prestation solide de leur gardien Sami Helal, décisif à plusieurs reprises face à Aouani, Dagdoug et Anane.

Le seul but du match est survenu à la 88e minute : après une tentative d’Ayari repoussée par le poteau, Sadok Kadida conclut en deux temps.

Un but refusé dans le temps additionnel pour hors-jeu a privé l’ESS d’un possible retour.

Le Stade Tunisien rejoint l’Espérance de Tunis, l’US Monastir et l’US Ben Guerdane en demi-finales.

Pour rappel, le tirage au sort est prévu dimanche à 21h00 lors de l’émission Dimanche Sport.

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France : Une maire refuse de marier un Tunisien à une Française

Von: MC
15. Mai 2025 um 20:16

Un mariage prévu ce samedi 17 mai à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, ne sera finalement pas célébré. La maire de la commune, Marlène Mourier (Les Républicains), a refusé d’unir un couple qu’elle soupçonne de vouloir détourner le mariage à des fins administratives. Elle affirme que l’homme, un ressortissant tunisien, a reconnu vouloir se marier essentiellement pour « obtenir des papiers ».

Selon l’élue, ces déclarations ont été faites lors de l’audition préalable au mariage, menée par sa première adjointe. Cette procédure, obligatoire en cas de doute sur la sincérité de l’union, vise à vérifier l’intention réelle des futurs époux. Le procès-verbal de l’audition aurait été signé par les deux parties, ce qui renforcerait, selon la maire, ses soupçons de mariage de complaisance.

Malgré cela, la justice a enjoint Marlène Mourier de procéder à la célébration du mariage. Le parquet, après enquête, a conclu qu’aucun élément ne prouvait l’insincérité de l’union. « Le procureur nous oblige à marier », a déploré l’élue sur BFMTV, exprimant sa frustration vis-à-vis d’une enquête policière qu’elle juge insuffisante.

En refusant d’appliquer cette décision, la maire s’expose à des poursuites judiciaires. Elle risque jusqu’à cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. L’infraction pourrait être requalifiée en abus de pouvoir, voire en discrimination, selon Julien Martin, avocat en droit des étrangers.

L’affaire pose la question sensible du pouvoir discrétionnaire des maires dans la validation des unions civiles. « Le droit de se marier est une liberté fondamentale, garantie par la Constitution et la Convention européenne des Droits de l’Homme », rappelle Maître Martin. Refuser un mariage sans preuve formelle d’une fraude peut ainsi s’avérer juridiquement risqué.

Quant aux futurs époux, ils maintiennent leur volonté de s’unir par amour. Ils affirment partager des projets de vie communs, et dénoncent ce qu’ils considèrent comme une atteinte à leur liberté. L’affaire relance le débat sur les mariages mixtes et les soupçons de complaisance, au croisement des enjeux migratoires et des libertés individuelles.

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Plages tunisiennes : 200 km de côtes en cours de nettoyage jusqu’à septembre

14. Mai 2025 um 19:52

Le ministre de l’Environnement, Habib Obaid, a donné ce mercredi 14 mai le coup d’envoi officiel de la campagne nationale de nettoyage des plages, depuis la plage de Raoued, dans le gouvernorat de l’Ariana, rapporte l’agence Tap.

Cette initiative s’inscrit dans un programme couvrant environ 200 km de côtes répartis sur 13 gouvernorats littoraux, de Tabarka à Médenine. Chaque site bénéficiera de deux à quatre interventions de nettoyage par semaine.

En parallèle, plus de 200 plages, s’étendant sur 5 000 hectares, feront l’objet d’opérations quotidiennes, à raison de deux à quatre passages par jour.

La campagne, qui vise à préparer les plages pour la saison estivale, se poursuivra jusqu’à septembre 2025.

Par ailleurs, le ministère travaille à l’organisation de l’occupation temporaire du domaine public maritime, notamment par les cafés, restaurants et autres activités économiques. Les exploitants ne pourront dépasser 50 % de la surface des plages.

Depuis janvier 2025, des efforts ont aussi été lancés pour lutter contre l’érosion côtière, avec des interventions prévues à Bizerte, Gammarth, Sousse, Mahdia, Monastir, et jusqu’à l’île de Djerba. Les travaux commenceront en septembre ou octobre 2025 après les appels d’offres.

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Cannes 2025 – Un silence assourdissant du pavillon tunisien

14. Mai 2025 um 19:04

Pour la 78e édition du Festival de Cannes, la Tunisie réaffirme sa présence au sein du Village International, dans l’espace Pantiero, avec un pavillon officiel organisé par le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), sous la tutelle du ministère des Affaires culturelles. Un espace censé incarner l’essor du cinéma tunisien, créer des ponts avec l’international, faire rayonner les talents locaux. Pourtant, si la structure est bel et bien là, son animation et sa visibilité posent question.

Hier, jour d’ouverture du Festival, le pavillon a ouvert ses portes. Mais sans programme. Jusqu’à l’après-midi, aucun événement n’était annoncé, aucune communication officielle n’avait été diffusée, aucune invitation n’avait été envoyée. Ce n’est que tard dans la soirée qu’un communiqué a été publié sur la page Facebook du CNCI, énumérant les quelques rendez-vous prévus cette année. Les voici :

Le mercredi 15 mai à 19h, un hommage sera rendu à l’équipe du film Promis le ciel de la réalisatrice Erige Sehiri, sélectionné dans la section Un Certain Regard. Un rendez-vous symbolique pour saluer la présence d’un film tunisien dans la sélection officielle et souligner la continuité d’un regard sensible sur la jeunesse, après Sous les figues en 2022.

Le vendredi 17 mai à 11h, une rencontre médiatique autour de la 36e édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) permettra aux organisateurs de présenter les grandes lignes de la prochaine édition, ses orientations, ses nouveautés, et – peut-être – ses ambitions en matière de rayonnement régional et international.

Le dimanche 19 mai à 11h, une table ronde intitulée Le cinéma tunisien entre passé et présent réunira professionnels et observateurs autour des enjeux de la mémoire cinématographique, des mutations de l’industrie, et des nouvelles voix émergentes du paysage tunisien. Un moment potentiellement fort, à condition qu’il soit bien relayé, ouvert et réellement inclusif.

 

Trop tard. Beaucoup trop tard. À Cannes, le temps ne se prend pas : il se réserve. Dès les jours précédant l’ouverture, les professionnels finalisent leurs agendas, répondent aux nombreuses sollicitations, sélectionnent panels, réceptions, rencontres. Leurs plannings sont verrouillés bien avant l’ouverture du festival. Dans ce contexte, annoncer un programme la veille du Festival revient à espérer qu’il leur reste “un petit créneau pour les Tunisiens”… si possible.

Pendant ce temps, d’autres pays ont montré un tout autre niveau de préparation et de stratégie. Les pavillons égyptien, irakien, jordanien, palestinien – pour ne citer qu’eux – communiquent depuis plusieurs semaines. Ils ont partagé leurs programmes d’événements, les noms de leurs invités, les thématiques de leurs panels, les projections prévues. Leurs contenus circulent sur les réseaux sociaux, sont relayés par les médias, envoyés par newsletters, accompagnés de visuels soignés, de photos, d’affiches, de vidéos. Ils communiquent en arabe, en anglais, parfois en français, touchant ainsi un public international, large et diversifié.

Et côté tunisien ? Un seul communiqué, diffusé tardivement, rédigé uniquement en arabe, publié sur la page Facebook du CNCI. Aucun visuel. Aucune traduction. Aucun relais presse. Une communication minimaliste, inefficace, déconnectée des exigences d’un marché international. Comment attirer producteurs, distributeurs ou investisseurs potentiels si l’on ne parle pas leur langue, si l’on ne leur adresse pas un message clair, structuré, engageant ? Le pavillon tunisien semble figé dans un fonctionnement dépassé, à contretemps du rythme cannois.

Pourtant, l’ambition annoncée est louable : faire du pavillon un espace de rencontres, de réseautage, de valorisation du cinéma tunisien.

L’édition 2025 devait encore travailler sur un axe : promouvoir la Tunisie comme terre de tournage. Mais là encore, encore faut-il que le pavillon soit à la hauteur de cette ambition.

Tunisie, terre de tournage – un slogan qu’on ressasse depuis de très longues années. Je pourrais même retrouver des photos que j’avais prises en 2013 lors de mon premier Festival de Cannes, où déjà la Tunisie essayait de communiquer sur ce thème en collant quelques affiches. Mais concrètement, que signifie aujourd’hui cette volonté, au-delà de quelques posters accrochés au pavillon ou dans les rues de Cannes ? Où est le programme articulé, pensé pour valoriser le territoire tunisien comme espace de création cinématographique ? Quelle stratégie a été déployée ? Quel réseau mobilisé ? Quelle campagne de communication visible, cohérente, multilingue a été lancée ? Qui va parler de la Tunisie comme destination de tournage ? Des techniciens ? Des producteurs ? Des cinéastes ? Des partenaires internationaux ayant tourné en Tunisie ? Rien n’a été annoncé à ce jour. Aucun détail, aucun nom, aucune campagne d’invitation, aucun relais dans les médias professionnels. Ce manque d’anticipation nuit gravement à l’impact potentiel de ces initiatives.

On annonce un hommage à l’équipe de Promis le ciel. C’est bien. Mais très insuffisant. Cette année, la Tunisie aurait pu – et dû – faire beaucoup plus. Pour la première fois dans l’histoire de sa présence à Cannes, un film tunisien ouvre la section Un Certain Regard, la deuxième compétition la plus importante du Festival. Promis le ciel d’Erige Sehiri, porté par de jeunes actrices non-professionnelles et ancré dans une réalité sociale vibrante, bénéficiait d’un positionnement exceptionnel, une rare opportunité de visibilité internationale.

Mais qu’a fait le CNCI pour promouvoir ce film ? Qu’a fait le pavillon tunisien ? À ma connaissance : rien. Aucun communiqué spécifique. Aucune mise en avant du film dans les jours précédant le Festival. Aucune invitation envoyée aux professionnels, aux journalistes, aux décideurs pour venir rencontrer l’équipe ou assister à un événement autour du film. Pas même une affiche visible au pavillon pour rappeler que ce film-là, celui qui ouvre Un Certain Regard, est tunisien.

On annonce une table ronde sur le cinéma tunisien entre passé et présent. Très bien. Mais qui sont les participants ? Quelles sont leurs spécialités ? Y aura-t-il seulement des Tunisiens ? Des noms connus pour attirer l’attention ? Une personnalité forte comme Hend Sabry, par exemple ? Ailleurs, les stars sont là : Hussein Fahmy, Youssra, Amina Khalil…

Autant de leviers pourtant disponibles pour construire une présence forte et cohérente : un film en ouverture d’Un Certain Regard, porté par une cinéaste déjà saluée à Cannes, l’émergence d’une nouvelle génération de talents, un attrait renouvelé pour les tournages en Tunisie… Tous les éléments étaient réunis pour initier une stratégie de communication audacieuse, actuelle, alignée sur les standards d’un événement comme Cannes.

À l’heure où les autres pays du monde arabe construisent une diplomatie culturelle active, cohérente, et fièrement portée sur la scène internationale, la Tunisie continue de donner l’image d’un acteur désorganisé, en décalage avec les usages professionnels actuels, incapable de transformer ses atouts en véritables opportunités.

Pourtant, les compétences sont là. La Tunisie regorge de jeunes professionnels créatifs, engagés, capables de penser et d’agir avec les méthodes modernes du milieu international. Il faudrait simplement leur faire confiance, leur donner les moyens, et surtout leur permettre d’agir à temps.

Espérons que les prochains jours permettront de rattraper, ne serait-ce qu’un peu, ce manque d’initiative. Mais à Cannes, les occasions perdues se rattrapent rarement.

Neïla Driss

 

 
 

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