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Deux films et de nombreux projets : le retour d’Ahmed Landolssi après sa crise de santé

19. September 2024 um 20:30
Deux films et de nombreux projets : le retour d’Ahmed Landolssi après sa crise de santé

Le retour du comédien Ahmed Landolssi au travail après une crise de santé est une excellente nouvelle pour ses fans et le monde du cinéma. Il participera à la réalisation de deux films : Stone, dirigé par Karim Belhrouma, et Soldat, un projet franco-tunisien réalisé par Aymen Cherif. En outre, il est en préparation de […]

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Salma Baccar présidente du nouveau bureau exécutif du SIRP

19. September 2024 um 12:13

Un nouveau bureau exécutif du Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs (SIRP) a été élu, avec la cinéaste Salma Baccar comme présidente.

Le SIRP a lors de son assemblée générale extraordinaire tenue samedi dans l’espace Art et Culture “Hédi Turki” à Tunis, élu le nouveau bureau composé comme suit :

Présidente : Salma Baccar
Vice-présidente : Khadija Lemkacher
Secrétaire général : Ibrahim Letaief
Trésorier : Haider Turki
Membre : Rim Nakhli

Lors de cette assemblée, Houssem Sansa a été nommé membre du bureau exécutif élargi, selon un communiqué publié par le syndicat.

Jeudis du Cinéma: Atelier de réflexion le 19 septembre “Spécificité des festivals de cinéma dans la promotion de l’attractivité territoriale”

17. September 2024 um 12:12

Dans le cadre de son initiative “Les Jeudis du cinéma”, le Groupement Professionnel de l’Industrie Cinématographique de la CONECT organise un atelier de réflexion intitulé «Spécificité des festivals de cinéma dans la promotion de l’attractivité territoriale », et ce, le jeudi 19 septembre 2024 de 9h à 13h, à la salle Tahar Chériaa au Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI-Cité de la Culture Chedly Klibi).

Cet atelier, informe un communiqué de presse, vise à repenser les enjeux et les perspectives de la Cinémathèque Tunisienne en portant les réflexions sur plusieurs thématiques: la cartographie des festivals et calendrier des manifestations, les incidences de la Tunisia Film Commission sur l’essor régional, la diversité éditoriale selon les particularités locales, le rôle des festivals régionaux dans l’attraction des tournages de films et “Quelle vision stratégique pour l’avenir ?”.

Cette nouvelle étape des “Jeudis du Cinéma”, traite de l’interaction entre économie et culture vers un nouvel écosystème cinématographique.

Le cycle de rencontres, programmées sur trois sessions les 12, 19, et 26 septembre 2024, se donne pour objectif d’analyser en profondeur les répercussions économiques et culturelles de la réforme structurelle en cours, dans le but de bâtir un écosystème cinématographique résilient et innovant en Tunisie, ajoute la même source.

Festival international du film francophone de Namur : Deux films tunisiens en lice

17. September 2024 um 10:10

 

Cent-vingt films entre courts et longs métrages de fiction, d’animation et documentaires : c’est ce que propose le 39e Festival international du film francophone (Fiff) de Namur en Belgique à son public, du 27 septembre au 4 octobre, dans le but de partager le cinéma, en vrai et en grand. Deux films tunisiens sont en lice, «Les enfants rouges» de Lotfi Achour en Compétition officielle et «Là d’où on vient» (Mé el Aïn) de Meryam Joobeur, sélectionné dans la section 1ère œuvre.

Le coup d’envoi de cette fête du cinéma, riche en événements et en rencontres avec les professionnels, sera donné par le long métrage français «En Fanfare», une comédie légère et populaire d’Emmanuel Courcol. «Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare. En apparence, tout les sépare sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors de rêver d’une autre vie».

Place, ensuite, aux différentes sections du festival entre Compétition officielle, 1ère œuvre, Fiff Première, Séances Spéciales, Week-end du Court et autres. 12 longs métrages de cultures différentes, issus de plusieurs continents, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, ont été sélectionnés en Compétition officielle et concourent, ainsi, pour le Bayard d’Or dont le film tunisien «Les enfants rouges» de Lotfi Achour, un drame «inspiré de faits réels et fortement ancré dans un contexte social impitoyable, «Les enfants rouges» est une plongée onirique dans la psyché lessée d’un enfant et son incroyable capacité à urmonter le trauma».

Autres métrages en compétition officielle : «Didy» de François Xavier Destors et Gaël Kamilindi, (Rwanda, Suisse, France), un opus sur l’exil, le déracinement, la filiation et la transmission se focalisant sur la mémoire d’une mère qu’un enfant de 5 ans n’a pas eu le temps de connaître. «Disco Afrika : une histoire malgache» de Luck Razanajaona est un opus engagé relatant l’histoire d’un jeune mineur malgache de 18 ans tout en dévoilant sa fragilité, ses douleurs, ses errances dans un contexte politique et social inégalitaire, instable et corrompu.

«Leurs enfants après eux» de Ludovic et Zoran Boukherma (France), sélectionné en compétition officielle à la Mostra de Venise, est une adaptation du célèbre roman éponyme de Nicolas Mathieu, (Prix Goncourt). Le film narre les étés passés dans l’Est de la France par trois adolescents en quête d’émancipation dans les années 1990. «Ce film, empreint de mélancolie, aborde les thèmes de l’adolescence et de la reproduction sociale dans une ville de Lorraine marquée par la désindustrialisation».

«Les enfants rouges» de Lotfi Achour en compétition officielle

«Planète B» de la réalisatrice française Aude- Léa Rapin oscille entre le genre science-fiction et le thriller et se projette dans la France de l’an 2039 où, lors d’une nuit, des activistes, traqués par l’Etat, disparaissent sans laisser aucune trace. Julia Bombarth se trouve parmi eux. A son réveil, elle se découvre enfermée dans un monde totalement inconnu : Planète B «Saint-ex» de l’Argentin Pablo Aguëro est une coproduction franco-belge mettant en scène la quête d’Antoine Saint-Exupéry de son meilleur ami qui a disparu dans la Cordillère des Andes, Saint-Ex décide malgré tout de partir à sa recherche». L’auteur du «Petit Prince» est incarné par Louis Garell.

Compétition 1ère œuvre

Huit premiers films ont été sélectionnés en «Compétition 1ère œuvre» dont le film tunisien «Mé el Aïn» (Là d’où on vient) de Meryam Joobeur. Il s’agit d’un drame qui se déroule dans un village reculé du pays et zoome sur la famille de Aicha et Brahim dont «la vie est bouleversée par le départ inexpliqué de leurs fils, partis pour une guerre indicible. Quand l’un d’eux revient avec une mystérieuse fiancée voilée et muette, les parents décident de taire ce retour. Mais Bilal, un policier et ami de longue date, enquête sur des événements inquiétants. Ses suspicions ne tardent pas à le mettre sur la piste de la famille».    

Autres premières œuvres : «Horia» de la Bulgare Ana-Maria Comanescu se focalise sur l’adolescence en filmant la fugue de Horia qui quitte la maison sur la moto de son père et rencontre Stella, 13 ans, qui fuit aussi sa famille. «Niki» de la Française Céline Salette est un biopic de l’artiste plasticienne et réalisatrice Niki de Saint Phalle, les événements se déroulent à Paris en 1952, «Niki s’est installée en France avec son mari et sa fille loin d’une Amérique et d’une famille étouffantes. Mais malgré la distance, Niki se voit régulièrement ébranlée par des réminiscences de son enfance qui envahissent ses pensées. Dans l’enfer qu’elle va découvrir, Niki trouvera dans l’art une arme pour se libérer».

«Diamants bruts» d’Agathe Riedinger (France), «Jour de chasse» du Québécois Annick Blanc, «Mon père n’est pas mort» du Marocain Adil Fadhili, «Little Jaffna» du Français Lawrence Valin et «L’Amazone» des réalisateurs belges Émilie Maréchal et Camille Meynard complètent la sélection de cette section. 

Outre la «Compétition courts métrages», constituant une invitation à la découverte de nouveaux talents dans l’espace francophone, la section «Fiff Première» propose, de son côté, une sélection de six longs métrages de fiction qui seront projetés en primeur avant leur sortie en salles dont notamment les films d’ouverture, «En Fanfare» cité plus haut et de clôture : «Quand vient l’Automne» de François Ozon. Le réalisateur français «joue, ici, sur l’ambiguïté en plaçant le curseur du côté de l’instinct de vie plutôt que sur le poids éventuel de la culpabilité. «Angelo, dans la forêt mystérieuse» d’Alexis Ducord et Vincent Paronnaud (Luxembourg), «Le Garçon» de Zabou Breitman et Florent Vassault, «Ollie» d’Antoine Besse et «Une part manquante» de Guillaume Senezs sont les autres métrages de cette section.   

Autre objectif du Fiff de Namur : créer et renforcer le réseau des professionnels du 7e Art à travers des ateliers et des rencontres, le festival propose aux membres de la profession un espace de travail leur permettant d’échanger et de confronter leurs points de vue afin de développer des relations internationales». Mis à part les rencontres et les échanges, le Fiff est surtout une opportunité de se concilier avec les salles de cinéma et de voir les films en vrai et en grand.

L’article Festival international du film francophone de Namur : Deux films tunisiens en lice est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Compétitions officielles des JCC 2024 : prolongation des délais d’inscription pour les réalisateurs

16. September 2024 um 12:32

La direction de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) a informé de la prolongation des délais d’inscription des films candidats aux compétitions officielles des longs et courts métrages, fiction et documentaire, de Ciné Promesse, Cinéma du Monde, ainsi que des projets de films à la section Carthage Pro (ateliers Chabaka et Takmil) jusqu’au 25 septembre 2024.

Les films, rappelle la même source, doivent être inscrits obligatoirement sur httpss://www.jcctunisie.org/.

Il est à rappeler que la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage se tiendra du 14 au 21 décembre 2024.

“Sufism” de Younes Ben Hajria primé au Festival international du Film de Kazan

Von: walid
16. September 2024 um 09:47

Le film documentaire “Sufism” de Younes Ben Hajria a eu le prix du public au Festival international du Film de Kazan, “Altyn Minbar”, en Russie, a annoncé, dimanche, le Centre National du Cinéma et de l’Image.

Le Festival international du Film de Kazan a eu lieu dans sa 20ème session du 6 au 11 septembre, à Kazan, Capitale de la république du Tatarstan.

Synopsis de “Sufism” : La danse du corps fusionne avec la danse de la machine… Le film démarre comme un documentaire démonstratif, didactique sur la technique du traitement de la laine : tondre la toison des moutons, puis démêler la laine recueillie, avant de passer successivement aux opérations de battage, cardage et filage. Mais juste après la séquence inaugurale, ce pur regard documentariste se mue en une vision esthétique qui s’applique à transfigurer le dispositif manufacturé au gré d’un ensemble d’effets visuels : des travellings fluides qu’accentue le recours au ralenti. Là, le film change de registre et conduit à un glissement tout à la fois générique et sémantique.

Le Festival international du Film de Kazan, Altyn Minbar, est organisé depuis 2005, à l’initiative du Conseil des Muftis de Russie, de l’Agence fédérale de la Culture et de la Cinématographie de la Fédération de Russie et du Ministère de la Culture de la République du Tatarstan avec le soutien du président de la République du Tatarstan.

“À travers le dialogue des cultures à la culture du dialogue”, telle est la devise de ce festival qui présente les films de cinéastes œuvrant à promouvoir les valeurs spirituelles et culturelles universelles.

144 films représentant 47 pays, dont 51 en compétition officielle, étaient au programme de cette édition 2024.

Amina Ben Ismail sacrée meilleure actrice au Festival du film arabe de Casablanca

Von: walid
15. September 2024 um 09:50

La jeune comédienne tunisienne Amina Ben Ismail a remporté le prix de la meilleure actrice pour son rôle (Chams) dans le film “Take My Breath” de Nada Mezni Hfaiedh, qui était en lice depuis le 6 septembre dans la compétition officielle de la cinquième édition du Festival du film arabe de Casablanca. Le palmarès a été annoncé hier, vendredi 13 septembre 2024, lors de la cérémonie de clôture.

En juin dernier, ce film a remporté le prix du meilleur film lors de la 24ème édition du Festival du film arabe de Rotterdam (RAFF, Pays-Bas), ainsi que le Grand Prix, le Fifog d’Or de la 19ème édition du Festival international du film oriental de Genève (FIFOG) qui a décerné également à Amina Ben Ismail la mention spéciale du jury en tant que meilleure actrice pour un film qui, selon le jury, « a su mettre en exercice avec dextérité un sujet délicat et tabou, ainsi que le jeu d’acteur, la scénographie et la bande originale”.

Subventionné par le ministère des Affaires culturelles ainsi que par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce premier long métrage de la cinéaste Nada Mezni Hfaiedh, a fait sa première mondiale au Festival international de Varsovie et est sorti en salles en Tunisie en octobre 2023.

“Entre 2” (titre français), “Al-Mabain” (titre arabe), est un long-métrage de fiction de 95 minutes porté par un casting composé d’acteurs et actrices tunisiens : Amina Ben Ismail (Chams), Mohamed Mrad (Habib), Aymen Ben Hmida (Abdelkhalik), Sana Bechikh Larbi (Naïma), Fatma Ben Saïdane (Fadhila), Fathi Akkari (Abderrahmane) et Haïfa Boulakbeche (Fatma).

Le film raconte l’histoire de Chams, 23 ans, couturière vivant sur une île isolée dans un environnement social hostile, avec sa mère et sa sœur handicapée. D’apparence calme et discrète, elle cache un lourd secret : elle est hermaphrodite, un fait qui va bouleverser sa vie.

Cinéma tunisien : “Take My Breath” triomphe aux festivals internationaux

Von: hechmi
14. September 2024 um 15:43
Take My Breath
Take My Breath – Film tunisien

La jeune comédienne tunisienne Amina Ben Ismail a remporté le prix de la meilleure actrice pour son rôle (Chams) dans le film “Take My Breath” de Nada Mezni Hfaiedh, qui était en lice depuis le 6 septembre dans la compétition officielle de la cinquième édition du Festival du film arabe de Casablanca. Le palmarès a été annoncé hier, vendredi 13 septembre 2024, lors de la cérémonie de clôture.

En juin dernier, ce film a remporté le prix du meilleur film lors de la 24ème édition du Festival du film arabe de Rotterdam (RAFF, Pays-Bas), ainsi que le Grand Prix, le Fifog d’Or de la 19ème édition du Festival international du film oriental de Genève (FIFOG) qui a décerné également à Amina Ben Ismail la mention spéciale du jury en tant que meilleure actrice pour un film qui, selon le jury, « a su mettre en exercice avec dextérité un sujet délicat et tabou, ainsi que le jeu d’acteur, la scénographie et la bande originale”.

Subventionné par le ministère des Affaires culturelles ainsi que par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce premier long métrage de la cinéaste Nada Mezni Hfaiedh, a fait sa première mondiale au Festival international de Varsovie et est sorti en salles en Tunisie en octobre 2023.

“Entre 2” (titre français), “Al-Mabain” (titre arabe), est un long-métrage de fiction de 95 minutes porté par un casting composé d’acteurs et actrices tunisiens : Amina Ben Ismail (Chams), Mohamed Mrad (Habib), Aymen Ben Hmida (Abdelkhalik), Sana Bechikh Larbi (Naïma), Fatma Ben Saïdane (Fadhila), Fathi Akkari (Abderrahmane) et Haïfa Boulakbeche (Fatma).

Le film raconte l’histoire de Chams, 23 ans, couturière vivant sur une île isolée dans un environnement social hostile, avec sa mère et sa sœur handicapée. D’apparence calme et discrète, elle cache un lourd secret : elle est hermaphrodite, un fait qui va bouleverser sa vie.

Démarrage du tournage de «Sofia», le nouveau film de Dhafer El Abidine : Un rêve qui se réalise

14. September 2024 um 10:37

 

Il s’agit, nous dit-il, d’un drame social et d’action à suspense (thriller), avec un casting tuniso-anglais dont il cite Kais Setti, Hiba Abouk et lui-même, et les Britanniques Jessica Brown Findlay (connu pour son rôle dans la série télévisée «Downton Abbey») et Alex MacQueen. L’équipe technique est tunisienne avec, entre autres, Adel Ouni comme chef décorateur et le directeur photo est sud-africain.

«Ce film, je l’ai rêvé depuis 2012, l’année où je l’ai écrit. A cette époque, il n’était pas évident de réunir les conditions nécessaires pour mener à bien ce projet, car ce genre de film (thriller avec de l’action) nécessite beaucoup de moyens et du savoir-faire. Avec le recul je me dis que, finalement, c’était un mal pour un bien, car cela m’a permis de gagner en maturité et d’acquérir plus d’expérience derrière la caméra.», affirme l’acteur et réalisateur tunisien Dhafer El Abidine en annonçant, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 12 septembre à l’espace d’art Le 32Bis à Tunis, le démarrage du tournage de son nouvel opus «Sofia».

Après de nombreuses expériences en tant qu’acteur dans le monde arabe et à l’international, la star tunisienne s’était lancée dans la réalisation cinématographique, avec, en 2021, un premier long métrage «Ghodwa» (Demain) et un deuxième «Ila ibni» (A mon fils) en 2023. Aujourd’hui il revient avec ce nouveau projet personnel qui lui tient énormément à cœur.

Après 6 semaines de préparation dont on a pu apercevoir l’ambiance à travers un petit montage projeté lors de cette rencontre, le tournage du film démarrera aujourd’hui samedi 14 septembre dans différents lieux de la capitale pour une durée de 6 semaines avant de se poursuivre à Londres pour quelques jours, révèle encore Dhafer El Abidine qui en est à la fois le scénariste, le réalisateur et le producteur.

Il s’agit, nous dit-il, d’un drame social et d’action à suspense (thriller), avec un casting tuniso-anglais dont il cite Kais Setti, Hiba Abouk et lui-même, et les Britanniques Jessica Brown Findlay (connu pour son rôle dans la série télévisée «Downton Abbey») et Alex MacQueen. L’équipe technique est tunisienne avec, entre autres, Adel Ouni comme chef décorateur et le directeur photo est sud-africain.

«Sofia» est le prénom d’une fillette qui est le fruit de l’amour d’un Tunisien et d’une Anglaise dont l’histoire va se compliquer à cause de l’expulsion du père de Londres. Cinq ans après, la maman décide de partir en Tunisie pour que sa fille puisse rencontrer son père pour la première fois…et c’est là que le film prendra une toute autre tournure, comme l’explique Dhafer El Abidine et d’ajouter : «L’idée est de raconter une histoire humaine et sociale autour de ces différences qui peuvent nous séparer certes, mais qui, au final, nous ramènent à ce qui nous lie fondamentalement».

Bon vent à toute l’équipe !

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Tarak Ben Ammar, 50 ans après : Comment un Tunisien a conquis Hollywood ?

Von: hechmi
14. September 2024 um 08:34

“J’ai aimé l’interprétation de l’extraordinaire et polyvalente Nicole Kidman dès la première scène de ce film si audacieux et contemporain, et je remercie A24 de l’avoir conçu et réalisé. Interpréter le personnage de Romy, écrit et réalisé avec soin par une extraordinaire Halina Reijn, a été un défi pour Nicole, toujours prête à se lancer dans des rôles risqués auxquels elle parvient à donner vie avec passion, enthousiasme et grand charme”* a déclaré Tarak Ben Ammar, principal actionnaire d’Eagle Pictures qui distribuera Babygirl en Italie, lors de la dernière édition du Festival du film « Mostra de Venise » qui vient d’avoir lieu en Italie.

Tarak Ben AMMAR
Tarak Ben AMMAR

Pour précision, Tarak Ben Ammar est un habitué de la Mostra de Venise qui l’a précédemment sacré meilleur producteur-distributeur. Présent par de grandes productions cinématographiques aux States, il a été désigné par le Board de l’académie des Oscars en tant que membre. Il est aussi propriétaire des Studios de Paris et vit entre l’Italie, la France et les États-Unis.

L’histoire de son amour passion pour le cinéma ne date pas d’aujourd’hui. En 1974, alors jeune homme de 25 ans, il s’est présenté devant Hamadi Bousbiaa, à l’époque DG de la BCT et tout de go, il lui a dit : “Accordez-moi la somme de 10 000 dinars pour que je puisse lancer ma propre compagnie de production en Europe et je vous promets que la Tunisie y gagnerait beaucoup et que le retour sera beaucoup plus important que la “mise” initiale”.

Le défunt Hamadi Bousbiaa, voyant en lui la graine de producteur, décide de donner sa chance au jeune rêveur et ambitieux qu’était Tarak Ben Ammar et ce fût le début de l’aventure cinématographique. Tarak Ben Ammar à l’international et la naissance de Cartago Films qui fête cette année ses 50 ans. A l’époque, on faisait confiance aux jeunes déterminés et persévérants et on croyait aux capacités créatrices des jeunes Tunisiens.

“50 ans de carrière, une passion intacte pour le cinéma.”

Le premier film produit par Tarak Ben Ammar n’a pas tardé à voir le jour. C’était “Les Magiciens de Claude Chabrol” suivi rapidement par Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli en 1979 et par “ L’Adolescente” de Jeanne Moreau en 1981”, Anno Domini de Stuart Cooper 1986 : Pirates de Roman Polanski en 1988 : Toscanini (Il giovane Toscanini) de Franco Zeffirelli en 1989 : Bille en tête de Carlo Cotti en 1991 : “L’Autre” de Bernard Giraudeau, “Mayrig” d’Henri Verneuil en 1992. “La Guerre des Etoiles” de Georges Lucas tourné en Tunisie et les aventuriers de l’arche perdu furent un franc succès.

Dans sa carrière de producteur, Tarak Ben Ammar a produit plus de 60 films, pour la plupart tournés en Tunisie. Les derniers en date sont : “Hannibal Lecter : Les Origines du mal” de Peter Webber, “La Dernière Légion” de Doug Lefler, “Medieval Pie : Territoires vierges” de David Leland 2009 : “Baarìa” de Giuseppe Tornatore 2011 : “Or noir” de Jean-Jacques Annaud produit en 2014 : “Autómata” de Gabe Ibáñez ainsi que la “Passion du Christ” avec Mel Gibson.

“Tarak Ben Ammar, un producteur qui a su faire rêver des générations.”

Tarak Ben Ammar a également édifié deux grands studios de cinéma, l’un sis à Hammamet et l’autre à Ben Arous loués aujourd’hui au groupe saoudien MBC qui y produit de grands feuilletons.

Seul ou avec des grands, le Tunisien Tarak Ben Ammar a su s’imposer dans un milieu dont les portes sont difficiles à ouvrir pour les natifs de la rive Sud de la Méditerranée. Il a conquis le monde du cinéma à force de persévérance et a su rembourser comme il se doit les 10.000 dinars autorisée par une banque centrale prudente mais confiante dans les enfants du pays.

En 50 ans en tant que producteur, Tarak Ben Ammar a fait entrer des centaines de millions de dollars en Tunisie.

“ Ce n’est pas la force, mais la persévérance, qui fait les grandes œuvres” disait Samuel Johnson.

Amel Belhadj Ali

FIFF Namur 2024 : Deux films tunisiens en compétition dans les sections majeures du festival

Von: walid
13. September 2024 um 13:27

Pour la 39ème édition du Festival International du Film Francophone (FIFF) de Namur (Belgique), qui se tiendra du 27 septembre au 4 octobre 2024, la Tunisie sera représentée par deux productions cinématographiques dans les deux compétitions majeures du festival. Ce rendez-vous cinématographique qui vient d’annoncer sa programmation officielle complète, propose une sélection de plus de 120 courts et longs métrages mettant en lumière la diversité et la richesse du cinéma francophone.

Le long-métrage fiction « Les Enfants Rouges » de Lotfi Achour concourt dans la compétition officielle, qui rassemble 12 longs métrages issus de différents pays tels que la Belgique, le Rwanda, la Suisse, la France, Madagascar, l’Allemagne, l’Île Maurice, le Pérou, l’Afrique du Sud, le Luxembourg et le Québec. Ce film sera en lice pour les différents prix Bayard, décernés par un jury international composé de personnalités influentes du cinéma. Présidé par le réalisateur et producteur suisse Frédéric Baillif, le jury réunit Karim Leklou (comédien – France), Alex Moussa Sawadogo (Délégué général FESPACO – Burkina Faso), Nahéma Ricci (comédienne – Québec) et Paloma Sermon-Daï (réalisatrice et scénariste – Belgique).

Le deuxième film tunisien, à savoir le long métrage « Là d’où on vient » (Mé el Ain) de la cinéaste Meryam Joobeur a été sélectionné dans la compétition 1ère Oeuvre, une section qui met à l’honneur huit premiers films de réalisateur·rices. Cette compétition met en avant cette année la créativité féminine avec six réalisatrices parmi les huit films en lice, provenant de pays tels que la France, la Roumanie, la Serbie, la Belgique, et le Maroc. Le jury Cantillon, composé de cinq jeunes étudiants en cinéma représentant la diversité de l’espace francophone, aura la tâche de décerner quatre Prix et Bayard de la meilleure 1ère oeuvre.

Dhafer El Abidine entame le tournage de son troisième long-métrage ‘Sofia’

Von: walid
13. September 2024 um 13:03

Le réalisateur tunisien Dhafer El Abidine, auteur de deux premiers longs-métrages de fiction, “Ghodwa” en 2021 et « To My Son…” en 2023, entamera, ce week-end, le tournage de son troisième long-métrage “Sofia” prévu entre la Tunisie et le Royaume-Uni.

La Tunisie sera la première étape du tournage qui s’étalera sur 6 semaines entre Tunis et Londres.

Le tournage qui commence, ce samedi 14 septembre, sera réparti entre la Médina de Tunis, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le célèbre village pittoresque de Sidi Bou Saïd, en banlieue nord, et la ville de Hammam-Lif dans la banlieue sud de Tunis. Il reprendra ensuite au Royaume-Uni et s’étalera sur deux jours seulement, comme l’a indiqué le réalisateur au cours d’une conférence de presse tenue, jeudi, au 32 Bis, un centre d’art contemporain au coeur de Tunis.

Le réalisateur, scénariste, acteur et producteur a annoncé un long-métrage qui réunira un casting tuniso-anglais, sans trop dévoiler sur les équipes artistiques et techniques qui l’accompagneront dans cette nouvelle aventure cinématographique.

Sofia : un casting tuniso-anglais, Dhafer dans le rôle principal

Des acteurs tunisiens et anglais s’associent à cette nouvelle expérience de Dhafer El Abidine dans laquelle il cumule les rôles en tant que réalisateur, scénariste, acteur et producteur à travers sa propre société de production « Double A Productions » fondée en 2021.

« Sofia » est un long-métrage qui relate l’histoire d’un couple mixte, un Tunisien en situation irrégulière au Royaume-Uni et une anglaise. Leur union donne naissance à une fillette, “Sofia” d’où le titre du film. Sans carte de séjour, le père se retrouve confronté à l’expulsion vers son pays natal laissant sa famille derrière lui. Cinq ans après son expulsion, sa femme et sa fille débarquent en Tunisie et partent à sa recherche.

Dhafer El Abidine, lui-même marié à une anglaise avec elle il a une fille, a expliqué un film de suspense et d’action, à vocation humaine, qui est loin d’être un Biopic. « Sofia n’est pas basé sur ma vie personnelle », a affirmé le réalisateur.

Ce projet de film est inspiré de son expérience dans la vie en général, en particulier pendant son séjour au Royaume-Uni où il a résidé plusieurs années.

Outre le réalisateur dans le rôle principal d’un tunisien expulsé du Royaume-Uni, le casting est porté par des acteurs et actrices tunisiens basés en Europe, dont Hiba Abbouk (Espagne) et Kais Sebti (Allemagne).

Côté anglais, deux acteurs seront à l’affiche : l’actrice Jessica Brown Findlay qui interprètera le rôle de la femme de Dhafer, et son compatriote Alex MacQueen, acteur de cinéma et de télévision. L’actrice native du Berkshire, près de Londres, en 1989, est connue pour ses rôles dans ses séries télévisées britanniques et américaines à succès Downton Abbey, Harlots, Brave New world et Castlevania.

Le scénario du film, écrit en 2012, verra le jour après ses deux premiers films, “Ghodwa” et « To My Son…”, ce qui constitue une œuvre importante pour le réalisateur, cumul d’expérience dans la réalisation et une carrière d’acteur qui dure depuis plus de vingt ans.

Dhafer El Abidine au cinéma et à la télévision

Sofia est la troisième expérience de Dhafer dans la réalisation, après son premier long métrage “Ghodwa” dont il est le coscénariste, l’acteur principal et le producteur. Ce premier long métrage est lauréat du prix FIPRESCI au Festival international du film du Caire de 2021.

Son deuxième long-métrage de fiction “To My Son…”, une coproduction de “Double A Productions” et “O3 Medya” (Arabie Saoudite), a fait sa sortie nationale le vendredi 12 avril 2024. Ce film qui a fait sa première arabe au Red Sea Film festival 2023, est une fiction « saoudienne avec un esprit tunisien », comme l’avait déclaré le réalisateur lors de sa projection en avant-première tunisienne.

Il a été projeté dans tout le Moyen-Orient et a remporté deux prix au Festival du film arabe de Hollywood (prix spécial du jury pour le scénario et prix du meilleur film décerné par l’association du Festival du film arabe de Hollywood). Tourné entre Londres, Djeddah et Abha, en Arabie Saoudite, ce film co-écrit avec la tunisienne Safé Messadi, avait réuni une équipe technique tunisienne et un casting panarabe, en plus de l’actrice britannique Emilia Fox.

A la lumière des données dévoilées par le réalisateur, « Sofia » s’inscrit dans le même esprit de « To My Son » qui retrace une histoire humaine dans laquelle tout un chacun peut se retrouver”, comme il l’avait auparavant déclaré.

Le réalisateur a vécu à un moment donné à Londres, portant en lui le rêve d’y retourner un jour comme réalisateur. Les sujets liés notamment à l’identité, l’appartenance, les sentiments complexes que vit l’émigré, l’attachement à la famille font la toile de fond des films de ce réalisateur dont le parcours cinématographique coupe avec l’image du charmeur que véhicule les séries égyptienne ou panarabes dans lesquelles il a participé.

Grâce à ses rôles distingués au cinéma et à la télévision, Dhafer El Abidine jouit d’une notoriété dans le paysage audiovisuel tunisien et arabe. Parmi ses récents films en tant qu’acteur, on cite « Un nez et trois yeux » de l’Egyptien Amir Ramses, une comédie romantique adaptée du roman éponyme d’Ihssan Abdoulkoudos et coproduite, en 2023, entre l’Egypte et les Emirats Arabes Unis.

Le cinéaste tunisien a annoncé qu’il sera à l’affiche de la saison 2 de la série télévisée “Finding Ola” avec sa compatriote installée en Egypte, l’actrice Hind Sabry avec laquelle il avait collaboré dans d’autres oeuvres égyptiennes, “Vertigo” (2012), “Halawet El Donia” (2017) et la série à succès “Ayza Atgawez”. La saison 2 de “Finding Ola” sera bientôt diffusée sur la plateforme de streaming Netflix.

L’acteur est également à l’affiche d’un film, All Before You, de la réalisatrice et scénariste palestinienne Annemarie Jacir qui aborde une phase importante de l’histoire de la Palestine et ses Territoires Occupés. Ce film réunissant un casting panarabe composé également de Yasmin Al-Masri, Joanna Arida, Sofia Asir et Ahmed Shihab-Eldin, est une coproduction internationale (Palestine-Royaume-Uni-France-Qatar et Arabie Saoudite).

“Sh’hili” : Première Internationale du documentaire engagé de Habib Ayeb sur le changement climatique

Von: walid
12. September 2024 um 11:30

La Première internationale du dernier long-métrage documentaire “Sh’hili” (ou Sirocco) du géographe et cinéaste tunisien Habib Ayeb aura lieu le samedi 21 Septembre 2024 à 17h au Cinéma Le Rio, à Tunis.

Abordant les questions complexes en relation avec les changements climatiques, le film documentaire, informe le réalisateur, est né à partir de plusieurs constats. Depuis plusieurs décennies, on parle partout des processus de changement climatique et de réchauffement de la planète en cours. Les conférences, les forums et les publications se multiplient. Les “fameuses COP” (Conférences des Parties) qui se tiennent chaque année dans un pays différent rassemblent des centaines de délégations du monde entier. Et pourtant, peu de résultats, alors que les phénomènes du changement climatique continuent de s’aggraver : hausse accélérée des températures moyennes, événements météorologiques extrêmes, sans parler des pandémies effrayantes et dévastatrices comme le Covid 19, qui a déjà coûté la vie à des millions de personnes en seulement trois ans.

Il est indiscutable, lit-on dans le synopsis, que ces phénomènes accélérés se sont développés dans le Nord avec l’utilisation de plus en plus intensive et massive des combustibles fossiles depuis la “révolution industrielle”. Les puissances économiques capitalistes et néocoloniales continuent de produire la quasi-totalité du dioxyde de carbone (CO2) qui est la cause directe du réchauffement climatique.

D’un autre côté, Il est tout autant prouvé que les conséquences les plus dramatiques sont en grande partie enregistrée dans les pays non industrialisés du Sud dont la contribution à la production de carbone est pratiquement nulle. A titre de comparaison, alors qu’en Éthiopie l’émission annuelle de CO2 par habitant était de l’ordre de 0,15 tonne en 2021, elle était de 10,28 en Amérique du Nord, 8,09 en Allemagne et 4,8 en France, la même année (synopsis).

Filmé entre la France, l’Italie, la Tunisie et le Maroc, “Sh’hili” essaie “d’aborder l’ensemble des questions et dimensions des changements climatiques à partir d’un positionnement politique engagé pour la justice climatique, la protection des populations les plus vulnérables, la protection de la vie et la résistance à toutes les formes de dominations et de politiques coloniales et néocoloniales”. “Sh’hili” note le réalisateur, se veut une modeste contribution à la résistance collective à ces phénomènes et à leurs conséquences écologiques, humaines et politiques.

Réalisateur engagé dans des films documentaires comme “Couscous : les graines de la dignité”, Fellahin” (Paysans), Gabes Labess (2014), “Om Layoun”, Habib Ayeb est géographe, chercheur et professeur émérite à l’Université de Paris 8 à Saint-Denis. Spécialiste en géographie sociale, ses domaines de recherche portent entre autres sur la souveraineté alimentaire, l’environnement, le changement climatique, la marginalité et la pauvreté, les dynamiques de résistance… Ses terrains de recherche portent principalement sur la Tunisie et l’ensemble de l’Afrique du Nord.

Le film «Excursion» de Una Gunjak dans nos salles à partir d’aujourd’hui : A la rencontre du public tunisien

11. September 2024 um 10:07

 

Le film fera aussi l’objet d’une masterclass, aujourd’hui à 10h00, organisée par l’association Echos cinématographiques et qui prendra la forme d’une conversation entre sa réalisatrice, le cinéaste tunisien, Mohamed Ben Attia. 

Le nouveau film de la Bosnienne Una Gunjak «Excursion» sera dans nos salles à partir d’aujourd’hui en présence de la réalisatrice qui prendra part à une tournée de projections-débats.

Les projections qui se feront en VostFr seront abritées par le CinéMadart à Carthage, ce soir; le Ciné 350 à la Cité de la culture et Le Rio à Tunis, demain, jeudi 12 septembre; Dar Sebastien à Hammamet et Espace Jeelen à Nabeul, le 13 septembre.      

Ce long métrage de fiction raconte l’histoire d’Iman, une adolescente de Sarajevo, qui, en quête de reconnaissance, affirme, lors d’une partie «action ou vérité» entre collégiens, avoir fait l’amour pour la première fois. Prisonnière de son propre mensonge, elle invente une grossesse et devient le centre d’une controverse qui échappe à tout contrôle. Le film fera aussi l’objet d’une masterclass, aujourd’hui à 10h00, organisée par l’association Echos cinématographiques, qui prendra la forme d’une conversation entre sa réalisatrice et le cinéaste tunisien, Mohamed Ben Attia.       

Una Gunjak est née et a grandi à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. Elle a étudié en Italie et au Royaume-Uni où elle a obtenu une maîtrise en montage à la National Film And TV School (Nfts).     

Tout en continuant à travailler comme monteuse, Una se concentre actuellement sur l’écriture et la réalisation. En 2014, son court métrage «The Chiken» (2014) a été présenté en avant-première à la Semaine de la critique de Cannes avant d’être projeté dans plus de 300 festivals, notamment à Sundance.    

Son deuxième court métrage, «Salamat from Germany» (2017), a été présenté en avant-première à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2017. «Excursion» marque ses débuts en tant que réalisatrice de long métrage et a ouvert le Concorso Cineasti Del Presente, le 4 août 2023.

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«Aicha» de Mehdi M. Barsaoui remporte le prix du meilleur film méditerranéen à la Mostra de Venise : Bravo et bon vent !

09. September 2024 um 10:38

 

Octroyé par la prestigieuse académie des beaux-arts de Venise, il s’agit là du premier prix que Mehdi M. Barsaoui reçoit à Venise et sa deuxième participation au festival, la première en 2019 avec son premier long métrage «Un fils» qui a notamment valu à l’acteur français, Sami Bouajila, un prix d’interprétation.

Retenu dans la section Orizzonti de la compétition officielle de la 81e Mostra de Venise qui s’est déroulée du 28 août au 7 septembre 2024, «Aicha», le nouveau long métrage de Mehdi M. Barsaoui, a remporté le prix du meilleur film méditerranéen, toutes sections confondues.

Octroyé par la prestigieuse académie des beaux-arts de Venise, il s’agit là du premier prix que Mehdi M. Barsaoui reçoit à Venise et sa deuxième participation au festival, la première s’étant faite en 2019 avec son premier long métrage «Un fils» qui a notamment valu à l’acteur français, Sami Bouajila, un prix d’interprétation.

La section Orizzonti de ce fameux festival italien est dédiée aux films représentant les dernières tendances esthétiques et expressives, avec une attention particulière aux premiers films, aux jeunes talents, aux longs-métrages indépendants et au cinéma moins connu.

Présidé par la réalisatrice et scénariste américaine Debra Granik, le jury international de la section Orizzonti comprenait également l’écrivain, réalisateur et producteur iranien Ali Asgari, le réalisateur et scénariste syrien Soudade Kaadan, le réalisateur, scénariste et producteur grec Christos Nikos Nikou, l’actrice et réalisatrice suédoise Tuva Novotny, le cinéaste hongrois Gábor Reisz, la scénariste et réalisatrice italienne Valia Santella.

Cette participation vénitienne du film de Mehdi M. Barsaoui fut marquée par un honorable geste de soutien à la Palestine de la part de l’équipe présente — entre autres réalisateurs et producteurs, les acteurs Nidhal Saadi, Fatma Sfar, Hela Ayed et Yasmine Dimassi — qui a arboré lors de la première mondiale du film une grande banderole où l’on pouvait lire «Stop the genocide». «Aicha», qui est produit par Marc Irmer pour la société parisienne Dolce Vita Films et par Habib Attia (Cinétéléfilms), et dont Barsaoui signe la réalisation et le scénario, est centré sur Aya (campée par Fatma Sfar) qui est coincée dans une vie morne et sans perspective à Tozeur, au sud de la Tunisie. Seule survivante d’un accident, elle décide de disparaître pour se réinventer une nouvelle vie à Tunis. Mais sa nouvelle identité est compromise lorsqu’elle devient le principal témoin d’une bavure policière.

Le tournage s’est fait entre Tozeur et Tunis et la direction de la photographie a été assurée par le Français Antoine Héberlé (nominé au Lumière 2017 de l’Image pour «Une vie» et prix Vulcain à Cannes en 2013 pour «Grigris»). Après Venise, «Aicha» fera sa première anglaise au très prestigieux BFI London Film Festival qui se tiendra du 9 au 20 octobre 2024 à Londres.

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