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CIFF 2025 : Un partenariat stratégique avec Coventry University Cairo

16. September 2025 um 21:12

Le Festival international du film du Caire (CIFF) a annoncé un partenariat important avec Coventry University Cairo, implantée au sein de The Knowledge Hub Universities (TKH). Cette collaboration sera officiellement inaugurée le 24 septembre 2025 lors de l’ouverture du Coventry Media Hub sur le campus de TKH dans la Nouvelle Capitale Administrative égyptienne. Ce partenariat vise à rapprocher l’excellence académique de l’industrie cinématographique égyptienne et à offrir aux étudiants et jeunes cinéastes des opportunités concrètes d’apprentissage et de mise en pratique.

L’événement marquera également la signature d’un protocole d’accord (MoU) entre le CIFF et Coventry University. Le Media Hub, centre de création et d’innovation, offrira aux étudiants et aux professionnels du cinéma des espaces de travail pratiques, favorisant les échanges culturels et la collaboration avec la communauté cinématographique locale. Parmi les invités de marque, on retrouvera Hussein Fahmy, acteur renommé et président du CIFF.

Hussein Fahmy a insisté sur l’importance de ce partenariat : « Notre collaboration avec Coventry University marque une étape essentielle dans l’intégration de l’expertise académique aux parcours professionnels dans l’industrie du cinéma. Nous voulons offrir aux jeunes talents un environnement idéal pour apprendre et se confronter à la réalité du métier, renforçant le rôle du festival comme tremplin pour les nouvelles voix et les générations futures du cinéma égyptien et arabe. »

Pour Prof. Ebtissam Farid, responsable de l’école Design & Media à Coventry University Cairo: « Ce protocole d’accord renforce notre mission d’intégrer éducation, culture et industrie. Le Media Hub offrira aux étudiants un environnement proche des conditions réelles du secteur et un accès direct à la dynamique du cinéma égyptien. Nos diplômés seront ainsi à la fois prêts sur le plan académique et pleinement conscients du contexte culturel et professionnel. »

Prof. Marouan Omara, directeur du cursus Production Cinématographique, souligne :
« Ce partenariat ouvre une nouvelle ère pour les étudiants et jeunes cinéastes en Égypte. Relier les enseignements théoriques aux opportunités offertes par l’un des festivals de cinéma les plus prestigieux au monde leur permettra de développer les outils, les réseaux et l’expérience nécessaires pour réussir dans l’industrie créative internationale. »

Mohamed Tarek, critique de cinéma et directeur artistique du CIFF, ajoute :
« Nous voulons créer des plateformes où l’innovation technologique se mêle à la vision artistique et à l’expertise internationale. Cette collaboration montre l’engagement du festival à soutenir des projets ambitieux et à révéler de nouveaux talents audacieux. »

Dans le cadre de ce partenariat, Coventry University disposera d’un pavillon dédié au CIFF Film Market, donnant aux étudiants l’occasion de rencontrer des professionnels et leaders de l’industrie. L’université présentera également ses outils numériques pour soutenir l’exposition Immersive Technologies (XR) du festival, intégrant les technologies interactives dans la programmation du CIFF.

Le Media Hub deviendra un véritable pilier pour l’éducation et l’échange culturel, offrant des installations pratiques de formation et favorisant l’innovation dans la production de médias numériques. Cette initiative consolide la position de Coventry University Cairo comme centre créatif et culturel, soutenant la prochaine génération de cinéastes et professionnels des médias.

Fondé en 1976, le CIFF est l’un des plus anciens et prestigieux festivals de cinéma du monde arabe et d’Afrique, reconnu en catégorie A par la Fédération internationale des associations de producteurs de films (FIAPF). Coventry University, institution britannique de renom, est reconnue pour son approche pratique, son innovation et son engagement international. Grâce à son implantation au sein de TKH, l’université propose des programmes accrédités internationalement, alliant formation académique et préparation à la carrière professionnelle dans les industries créatives.

Neïla Driss

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CIFF 2025 – Clôture du festival avec « La voix de Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania

17. September 2025 um 19:23

La 46ᵉ édition du Festival international du film du Caire (CIFF), qui se déroulera du 12 au 21 novembre 2025, s’achèvera sur un moment d’une portée symbolique et artistique majeure pour le cinéma arabe et international. Le film La voix de Hind Rajab, dernière réalisation de la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania, a été choisi pour clore le festival. Sa projection, qui marquera sa première en Afrique, offrira au public égyptien l’opportunité de découvrir une œuvre déjà largement saluée sur la scène internationale et qui, à travers son récit, porte une cause universelle : faire entendre la voix des Palestiniens confrontés à la colonisation et au massacre.

Cette sélection au CIFF s’inscrit dans un parcours exceptionnel. Lors de la 82ᵉ Mostra de Venise, La voix de Hind Rajab a remporté le prestigieux Lion d’Argent – Grand Prix du Jury, l’une des distinctions les plus convoitées du cinéma mondial, ainsi que six des huit prix décernés dans les sections parallèles. Acclamé par la critique et accueilli par une ovation record de près de vingt-quatre minutes, le film s’est imposé comme l’une des œuvres majeures de l’année. Au-delà de Venise, le film a été choisi par la Tunisie pour la représenter à l’Oscar 2026 du meilleur film international, renforçant sa reconnaissance mondiale et soulignant le rôle de Kaouther Ben Hania comme ambassadrice du cinéma arabe contemporain.

Co-production tuniso-française, La voix de Hind Rajab mêle habilement fiction et documentaire, s’inspirant d’événements réels bouleversants. Il raconte l’histoire de Hind Rajab, une fillette palestinienne de six ans, prise au piège dans une voiture sous un bombardement intense à Gaza après avoir perdu sa famille. Dans ces instants terrifiants, Hind parvient à joindre les services d’urgence du Croissant-Rouge palestinien, tandis que les équipes de secours luttent pour atteindre sa position. Le film utilise l’enregistrement audio authentique de cet appel, offrant une expérience cinématographique saisissante où le silence, la peur et l’attente deviennent tangibles. La voix de l’enfant, fragile et déterminée, se transforme en symbole universel de l’innocence confrontée à la violence et permet au public de saisir, par l’émotion, la réalité de millions de Palestiniens dont la vie est bouleversée par le conflit.

Kaouther Ben Hania s’impose depuis plus d’une décennie comme une figure essentielle du cinéma tunisien et arabe contemporain. Ses films, profondément engagés, explorent avec sensibilité les grandes questions humaines et sociales, mêlant souvent fiction et documentaire pour créer un cinéma qui interpelle et émeut. Elle a notamment été reconnue pour La belle et la meute (2017), présenté à Cannes, qui dénonçait les violences faites aux femmes en Tunisie, et L’homme qui a vendu sa peau (2020), sélectionné à Venise et nommé aux Oscars. Son documentaire Les filles d’Olfa, en compétition officielle à Cannes et nommé à l’Oscar du meilleur documentaire, illustre son intérêt constant pour les récits de vies individuelles confrontées à des enjeux collectifs. Dans chacun de ses films, Kaouther Ben Hania met en lumière des voix souvent étouffées, transformant l’expérience personnelle en récit universel et offrant au spectateur un engagement intellectuel et émotionnel profond.

Hussein Fahmy, président du festival, a déclaré : « Présenter La voix de Hind Rajab comme film de clôture de cette édition reflète la conviction profonde du festival dans le rôle du cinéma comme défenseur des causes humaines, et tout particulièrement de la cause palestinienne. Il s’agit d’une œuvre bouleversante qui démontre comment l’art peut devenir une voix pour la justice et la liberté. »

Mohamed Tarek, directeur artistique, a ajouté : « La sélection du film de Kaouther Ben Hania pour le final du festival célèbre le rôle du cinéma arabe dans la transmission de la voix de la Palestine au monde et réaffirme que le cinéma peut être un pont unissant les peuples et préservant notre mémoire commune. Le Lion d’Argent remporté à Venise renforce encore sa portée internationale et le choix de la Tunisie de le proposer aux Oscars 2026 confirme son importance et l’excellence du cinéma tunisien. »

La projection de La voix de Hind Rajab à la clôture du CIFF 2025 rappelle à tous le pouvoir de l’art pour affronter la douleur et témoigner des injustices. À travers la voix de Hind et de tous les enfants dont l’enfance a été volée par la violence, le film démontre que le cinéma peut transformer un récit tragique en lumière, offrir une voix à ceux qui n’en ont pas et maintenir l’espoir vivant, tout en incitant à une réflexion collective sur la solidarité et l’humanité.

Neïla Driss

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CIFF 2025 – Nuri Bilge Ceylan, président du jury de la compétition internationale

17. September 2025 um 17:54


Le Festival international du film du Caire (CIFF) a annoncé une nouvelle qui place déjà sa 46ᵉ édition, prévue du 12 au 21 novembre 2025, au cœur de l’actualité cinématographique mondiale. Le cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan, l’un des plus grands auteurs du cinéma contemporain, a été choisi pour présider le jury de la compétition internationale.

Considéré comme un maître du cinéma d’auteur, Nuri Bilge Ceylan a bâti une œuvre d’une rare cohérence esthétique et philosophique. Né en 1959 à Istanbul, il a d’abord étudié l’ingénierie électrique avant de se tourner vers la photographie, discipline qui restera au cœur de son approche visuelle. Cette double formation explique en partie la singularité de son style: une rigueur technique héritée de son parcours scientifique, alliée à un sens aigu de la composition picturale, nourri par la photographie et par une profonde culture artistique.

Dès ses premiers courts métrages, Nuri Bilge Ceylan affirme un univers personnel, marqué par une atmosphère contemplative et une mise en scène de la solitude et de l’incommunicabilité. Kasaba (1997), son premier long métrage, révèle déjà cette attention au détail, ce rapport étroit au paysage et à la mémoire familiale. Avec Nuages de mai (1999) et surtout Uzak (2002), il s’impose comme une voix incontournable du cinéma mondial.

Son œuvre explore inlassablement des thèmes universels : la solitude des êtres face au temps, la complexité des rapports familiaux, la confrontation entre la ville et la campagne, mais aussi la place de l’intellectuel dans une société en mutation. Ses personnages, souvent en quête de sens ou de rédemption, évoluent dans des espaces marqués par une beauté mélancolique, entre l’âpreté des paysages anatoliens et l’intimité des intérieurs.

Le parcours de Nuri Bilge Ceylan est intimement lié au Festival de Cannes, où il a été régulièrement couronné. En 2003, son film Uzak (Lointain) reçoit à la fois le Grand Prix et le Prix d’interprétation masculine. En 2008, Les Trois Singes lui vaut le Prix de la mise en scène. Trois ans plus tard, Il était une fois en Anatolie remporte à son tour le Grand Prix, confirmant la puissance de son regard cinématographique. Le sommet arrive en 2014, lorsque Winter Sleep (Sommeil d’hiver) décroche la Palme d’or, consacrant Ceylan parmi les figures incontournables du cinéma mondial. Plus récemment, en 2023, Les Herbes sèches a offert le Prix d’interprétation féminine à Merve Dizdar, preuve de la vitalité et de l’actualité de son œuvre.

Au-delà de ses distinctions, ce qui caractérise Nuri Bilge Ceylan est sa capacité à mêler une introspection profondément philosophique à une dimension esthétique proche de la peinture. Ses plans larges, où la nature devient un personnage à part entière, dialoguent avec les silences et les regards de ses protagonistes. Chaque film est une expérience immersive, qui invite à la méditation et à l’analyse des contradictions humaines.

C’est cette stature internationale qui a convaincu les organisateurs du Festival du Caire. Hussein Fahmy, président du CIFF, a salué ce choix en déclarant : « Le cinéma de Nuri Bilge Ceylan est un étalon d’excellence artistique. Sa sélection en tant que président du jury reflète l’engagement du CIFF à promouvoir un cinéma audacieux et visionnaire, et à positionner Le Caire comme un lieu de rencontre privilégié pour les voix cinématographiques les plus passionnantes du monde. »

Dans le même esprit, Mohamed Tarek, directeur artistique du festival, a insisté sur la cohérence entre la vision de Nuri Bilge Ceylan et la ligne artistique de cette édition : « Les films de Ceylan explorent en profondeur le personnage, le lieu et le temps — des valeurs au cœur de notre programmation cette année. C’est un cinéaste que nous attendions depuis longtemps au Caire, et c’est un honneur de l’accueillir enfin à la tête de notre jury international. Sa présence nourrira un dialogue puissant sur les possibles du cinéma. »

En tant que président du jury, Ceylan aura la tâche de diriger un panel de cinéastes, artistes et professionnels venus du monde entier, chargé de décerner la Pyramide d’or et les principales distinctions de la compétition internationale. La composition complète du jury, ainsi que la sélection officielle des films, sera annoncée dans les prochaines semaines.

L’annonce de cette présidence s’accompagne d’un partenariat inédit entre le Festival du Caire, TESİYAP — l’Association professionnelle des producteurs de télévision et de cinéma, qui représente les principaux producteurs turcs et soutient la croissance de l’industrie audiovisuelle en favorisant les coproductions et la diffusion internationale —, TÜRSAK — la Fondation turque du cinéma et de la culture audiovisuelle, une institution à but non lucratif qui œuvre à la préservation et à la promotion du cinéma turc à travers festivals, semaines de cinéma et événements internationaux —, ainsi que l’ambassade de Turquie en Égypte. Ce partenariat renforcera la présence turque au festival, avec notamment la projection de plusieurs films turcs, la venue d’une délégation de quinze représentants de l’industrie audiovisuelle du pays, et une participation accrue au Cairo Film Market.

Cette coopération illustre le rôle diplomatique que peut jouer le cinéma et souligne la volonté du CIFF de s’ouvrir davantage aux cinémas de la région tout en consolidant ses liens avec l’Europe et l’Asie.

Créé en 1976, le Festival international du film du Caire demeure aujourd’hui le plus ancien et le seul festival compétitif reconnu par la FIAPF dans le monde arabe et en Afrique. Sa longévité témoigne de sa capacité à conjuguer enracinement régional et rayonnement international. Chaque année, il propose une sélection rigoureuse de films venus du monde entier, en accordant une place privilégiée aux découvertes régionales et aux premières mondiales. Ses activités professionnelles, son marché du film et ses événements publics en font un espace de dialogue culturel unique, ancré dans l’histoire de la capitale égyptienne et tourné vers les échanges globaux.

Avec l’arrivée de Nuri Bilge Ceylan à la tête de son jury, la 46ᵉ édition du CIFF s’annonce déjà comme un rendez-vous marquant de l’année cinématographique. Elle promet de croiser les regards, d’élargir les horizons, et de confirmer la place du Caire comme carrefour incontournable des cinémas du monde.

Neïla Driss

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