Le joueur de tennis tunisien Aziz Dougaz s’est qualifié pour les huitièmes de finale du tournoi d’Abidjan, qui fait partie de la série des tournois Challenger, après sa victoire sur le Britannique Toby Samuel en deux sets (6-3, 6-4) mardi lors des seizièmes. Dougaz, tête de série numéro un du tournoi, affrontera en huitièmes le […]
Gilbert Naccache nous a quittés en décembre 2020, mais plus de quatre ans après, il est à nouveau présent à travers deux ouvrages puissants qui prolongent son engagement et sa mémoire : ‘‘Le seigneur des rats’’ et ‘‘Réflexions d’un promeneur solitaire’’, publiés à titre posthume.
‘Né le 15 janvier 1939 à Tunis au sein d’une famille juive tunisienne et mort le 26 décembre 2020 à Paris, Gilbert Naccache est un écrivain et militant de gauche tunisien. Ingénieur agronome de formation, il travaille au ministère de l’Agriculture entre 1962 et 1967. Expulsé du Parti communiste tunisien en 1959 pour ses tendances trotskystes, au milieu des années 1960, il rejoint le mouvement d’extrême-gauche clandestin Perspectives tunisiennes et devient l’un de ses principaux dirigeants.
Opposant au régime du président Habib Bourguiba, il est arrêté en 1968, torturé puis jugé par la Cour de sûreté de l’État et condamné à 16 ans de prison. Incarcérations, grèves de la faim, grâce présidentielle, assignations à résidence, puis nouvelles détentions et nouvelles condamnations à la prison, il bénéficiera d’une libération conditionnelle en 1979 et ne retrouve la totalité de ses droits qu’après la révolution de 2011. Il restera longtemps un symbole du combat pour les libertés et les droits en Tunisie et au Maghreb.
‘Le seigneur des rats’’ est une BD signée Z, adaptée de la nouvelle écrite par le militant de gauche en prison en 1976. Tout commence avec un carnet mystérieux trouvé sur une plage, un professeur d’histoire intrigué, un chat nommé Nénuphar… et une inquiétante armée de rats. Avant son départ, Gilbert Naccache avait confié à Z le soin d’adapter cette fable sombre et lucide, une histoire qui résonne aujourd’hui encore avec force face aux dérives autoritaires contemporaines.
L’ouvrage est édité en France chez Alifbata et en Tunisie chez Nirvana.
‘‘Réflexions d’un promeneur solitaire’’ est un recueil de textes choisis par Gilbert lui-même parmi ses publications sur les réseaux sociaux entre 2011 et 2016.
Inachevé par Gilbert, cet ouvrage précieux témoigne de la profondeur et de l’engagement toujours vivant de sa pensée. Thameur Mekki souligne dans la préface : «Jamais sur un ton testamentaire, rarement sur une note martiale, mais toujours fin observateur… Vraiment, tout y passe !»
L’ouvrage est édité en Tunisie par Nirvana.
Une rencontre autour de ces deux livres aura lieu jeudi 17 avril à 19h au CICP au 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris, avec la participation de Sarra Grira, Hatem Nafti et Z. Slim Naccache lira des extraits de l’ouvrage.
La BD ‘‘Le seigneur des rats’’ sera disponible à la vente sur place, avec une séance de dédicace spéciale de Z.
L’événement est organisé par l’Association Gilbert Naccache, avec le soutien du Centre pour le respect des mibertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT).
En hommage à la Diva de la chanson arabe la Libanaise Fayrouz et son riche répertoire musical engagé, “Fayrouz, la liberté sacrée” célèbre spectacle chorégraphique de la Libanaise Lamia Safieddine sera donné, ce jeudi 17 avril, au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture.
Le Théâtre de l’Opéra de Tunis a annoncé un spectacle de plusieurs parties qui aura lieu, à partir de 19h, au Théâtre des régions. Au programme, la projection de “Ma danse pour Fayrouz” de Dominique Delapierre autour d’une chorégraphe de la Libanaise Lamia Safieddine.
Ma danse pour Fayrouz est un voyage à travers l’univers de Fayrouz sur les pas de danse de Lamia Safieddine. Une expérience qui doit sa puissance à celle de l’œuvre de la Diva, à laquelle le projet rend hommage, et à la démarche chorégraphique originale et exigeante de Lamia Safieddine.
Dominique Delapierre, réalisateur et directeur de la photographie depuis 1988, a auteur de documentaires et captations de spectacles (Passions écrites, Cargo, Corps de mots du groupe Têtes raides…) présentés dans de prestigieux espaces parisiens tels que l’Olympia, l’Unesco et le musée du Quai Branly.
Le cinéaste créateur de lumière des spectacles de Lamia Safieddine depuis 1994, a mis également en lumière de nombreux documentaires, fictions ou émissions de divertissement pour les chaînes françaises, européennes, libanaises et marocaines.
Une lecture dans l’oeuvre des frères Rahbani et la place de la terre et de la femme dans les chansons de Fayrouz, légende vivante de la chanson arabe, sera au centre d’une rencontre-débat animée par Lotfi Bahri, la chanteuse Leila Hejaiej.
Lamia Safieddine, spécialiste de la danse Arabe Contemporaine, évoquera la présence scénique de Fayrouz et la relation entre sa voix et ses mouvements. Fayrouz, de son vrai nom Nouhad Haddad, est née le 21 novembre 1934 à Beyrouth. La diva de la musique arabe moderne a fait ses débuts dans les années 50 en interprétant des oeuvres composées par les frères Rahbani, Assy et Mansour, devenu son mari, et a par la suite collaboré avec son fils le compositeur Ziad Rahbani. Elle est mondialement connue pour son style de musique assez unique à influences orientale et occidentale, largement apprécié en région arabe.
Lamia Safieddine est l’unique chorégraphe à avoir mis en scène les chansons lyriques de Fayrouz (hors répertoire des danses traditionnelles), peut on lire dans le site de l’Institut du monde Arabe à Paris où la chorégraphe s’est produite, en 2022. Elle a chorégraphié, tout au long de ses spectacles, plusieurs chansons devenues d’incontournables classiques comme A‘tini nâya wa ghanni, Btétloj eddini, Alqusu fil bâl, Tarîq ennahel, Fî zalâm elleil…
Chorégraphe et danseuse, originaire du Liban, Lamia Safieddine danse sur scène dès l’âge de 6 ans. A dix-huit ans, elle entreprend de développer un style qui lui serait propre et éloigné de tout formalisme académique, peut-on lire dans la biographie publiée sur le site de l’artiste.
Dans son désir d’embrasser un art total qui unifierait ses multiples appartenances et influences, façonnés au gré de ses voyages et des péripéties de sa vie, Lamia Safieddine choisit une voie qui se distingue par la synthèse de différentes danses des mondes arabe, africain, latino et européen.
Lamia Safieddine allie sa parfaite maîtrise du corps et du rythme à la grâce des danseuses de l’Orient. Remarquable par sa virtuosité technique, son travail du corps et sa gestuelle élégante, séduit également par l’expressivité de son visage, qui reflète toutes les émotions de l’âme, souvent oubliées dans l’interprétation des danses traditionnelles arabes.
Elle réussit à préserver l’essence de la danse traditionnelle arabe en la dotant d’une dimension nouvelle, moderne.
Elle a dansé avec les plus grands compositeurs arabes et sur le meilleur répertoire de la musique traditionnelle et contemporaine arabe, du Mashreq (Orient) au Maghreb. Chorégraphe, elle a mis en scène plusieurs spectacles et réalisé plusieurs tournées en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Amérique Latine.
Après avoir fondé en 1998 “La Compagnie de danses du monde AICOO”, Lamia Safieddine crée en 2004 “La compagnie Lamia Safieddine” dont l’objet est de promouvoir la recherche, l’étude, la documentation, la formation professionnelle, la création de spectacles et l’organisation de toutes sortes d’activités et de manifestations culturelles dans les domaine de la chorégraphie, de «la danse du monde» et, à une échelle plus large, dans le domaine théâtral et musical.
La Danse Arabe Contemporaine de Lamia Safieddine est accompagnée principalement par des musiques de compositeurs arabes qui ont su allier l’authenticité de leurs origines à un ancrage dans les temps modernes.
Enracinée dans l’histoire millénaire et ouverte sur l’universel, la Danse Arabe Contemporaine de Lamia Safieddine ne relève finalement ni de l’imitation, ni de l’hommage. Elle ne se réduit pas à sa dimension technique ; sa finalité ultime est en effet de donner du sens et de transmettre l’émotion dont elle est elle-même un vecteur.
Le Tunisien Aziz Ouakaa se qualifie pour le tableau principal du tournoi d’Abidjan, inscrit dans la série des tournois Challenger, après sa victoire hier lundi sur l’Italien Massimo Giunta 2-0 (7-6, 6-3) en match de qualification finale.
Aziz Ouakaa avait auparavant remporté son premier tour de qualification face au Marocain Younes Elalami Laaroussi 2-1 (6-0, 4-6, 6-3).
En première ronde du tableau principal, prévue ce mardi, Ouakaa affrontera le Turc Ergi Kırkın.
L’autre Tunisien Aziz Dougaz, tête de série numéro un du tournoi, rencontrera ce mardi le Britannique Toby Samuel au premier tour du tableau principal.
Pour sa part, Moez chargui, troisième joueur tunisien présent dans le tableau principal, fera face quant à lui à l’Ukrainien Vadym Ursu.
Le groupe Sonelgaz prévoit de raccorder 10 000 exploitations agricoles au réseau électrique au cours de l’année 2025, après avoir achevé le raccordement d’environ 78 000 exploitations entre 2020 et février dernier, a indiqué le porte-parole de l’entreprise, Khalil Hedna. Il a précisé, dans une déclaration à l’APS, que le programme de raccordement des exploitations agricoles au […]
L’Algérie a demandé à 12 agents de l’ambassade de France de quitter son territoire dans les 48 heures, en réponse à l’arrestation de trois ressortissants algériens soupçonnés d’implication dans un enlèvement en France, selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Selon Le Figaro, l’expulsion par l’Algérie de douze agents de l’ambassade de France, tous sous statut diplomatique ou administratif et relevant du ministère de l’Intérieur, est clairement liée à l’affaire Amir Dz, comme le confirme une source française.
Cette décision intervient après l’arrestation en France d’un agent consulaire algérien soupçonné d’implication dans l’enlèvement de l’influenceur algérien Amir Boukhors.
Elle contraste avec les annonces récentes d’une nouvelle phase dans les relations franco-algériennes, après un entretien entre le ministre français des Affaires étrangères et ses homologues algériens. Cette crise survient peu après que les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune avaient mis fin à une crise diplomatique intense entre les deux pays.
Le joueur de tennis tunisien Aziz Dougaz (197e mondial), s’est qualifié pour les quarts de finale du tournoi Challenger de Mexico City, disputé sur terre battue, après sa victoire sur le Chilien Matias Soto (247e mondial) en deux sets (6-4, 6-3), jeudi soir, en huitièmes de finale.
Plus tôt dans le tournoi, Dougaz avait éliminé l’Argentin Thiago Tirante (135e mondial) en trois sets (6-3, 3-6, 6-3) au deuxième tour.
En quart de finale, qui se jouera vendredi soir, Dougaz affrontera le Suisse Marc-Andrea Hüsler (142e mondial), qui s’est qualifié aux dépens de l’Autrichien Neil Oberleitner en deux sets (6-4, 6-4).
Le joueur de tennis tunisien Aziz Dougaz (197e mondial), s’est qualifié pour les quarts de finale du tournoi Challenger de Mexico City, disputé sur terre battue, après sa victoire sur le Chilien Matias Soto (247e mondial) en deux sets (6-4, 6-3), jeudi soir, en huitièmes de finale. Plus tôt dans le tournoi, Dougaz avait éliminé […]
Les négociations indirectes entre les États-Unis et la République islamique d’Iran s’ouvriront samedi 12 avril 2025 au Sultanat d’Oman. Elles ne concernent pas uniquement le programme nucléaire comme lors des précédentes à l’époque de l’administration Obama. Elles engloberont à la fois la question nucléaire, l’arsenal de missiles balistiques iraniens et les groupes mandataires de la République islamique dans le Moyen-Orient.
Imed Bahri
Steve Witkoff, homme de confiance de Donald Trump et son partenaire de golf de longue date qui est son envoyé spécial pour la région, représentera les États-Unis et non le secrétaire d’État américain Marco Rubio. Côte iranien, Abbas Araghchi, ministre des Affaires étrangères, représentera son pays.
Le président américain Donald Trump souhaite un accord nucléaire avec l’Iran mais qui soit meilleur que celui signé par l’administration du président démocrate Barack Obama en 2015, ont affirmé Luke Broadwater et David E. Sanger dans une enquête publiée par le New York Times.
Lorsque Trump a lancé sa première campagne présidentielle en 2016, on lui a demandé comment il aborderait le problème de sécurité nationale le plus complexe au monde. Le candidat Trump avait une formule simple pour réduire le programme nucléaire iranien: «L’équipe de négociation de Barack Obama devrait quitter la table des négociations et partir. Alors les Iraniens viendront mendier».
L’écart entre les deux camps est énorme
Aujourd’hui, les Iraniens sont bien plus proches de posséder la capacité de produire une arme nucléaire qu’ils ne l’étaient lors de la négociation de l’accord de 2015. Cela est dû à la décision de Trump de se retirer de l’accord nucléaire en 2018. Le président a désormais l’occasion de démontrer ce qu’Obama et son équipe auraient dû faire.
Jusqu’à présent, l’écart entre les deux camps semble énorme. Les Iraniens semblent vouloir une version actualisée de l’accord de l’ère Obama qui limitait les stocks de matières nucléaires de l’Iran.
Les Américains, quant à eux, veulent démanteler l’immense infrastructure d’enrichissement du combustible nucléaire iranien, son programme de missiles et mettre fin au soutien de longue date de Téhéran au Hamas, au Hezbollah et à ses autres forces mandataires en Irak et au Yémen.
Le NYT indique que le temps presse et peut jouer en défaveur des ambitions de Trump.
Le journal cite Jeanne Shaheen, sénatrice du New Hampshire et cheffe de file démocrate au sein de la commission des relations étrangères du Sénat, qui a qualifié la décision de M. Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien de grave erreur. Elle a déclaré: «Il est impératif que nous parvenions rapidement à un accord. Le programme nucléaire iranien progresse de jour en jour et avec l’expiration imminente des sanctions, nous risquons de perdre l’un de nos plus importants leviers». Cette expiration des sanctions est prévue pour le 18 octobre.
Trump est désormais sous pression pour parvenir à un accord plus strict concernant l’Iran que celui conclu sous l’administration Obama. Ce sera un vrai test pour le président qui joue les durs avec les Iraniens pour voir s’il parvient à atteindre ses objectifs.
Pour faire pression, son administration menace déjà la République islamique de frappes militaires si les négociations ne se déroulent pas bien, sans toutefois préciser si les États-Unis, Israël ou une force conjointe mènerait ces frappes. La porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, a promis mardi que les Iraniens paieraient un lourd tribut s’ils ne négociaient pas avec M. Trump.
«Les Iraniens seront surpris de découvrir qu’ils n’ont pas affaire à Barack Obama ou à John Kerry. C’est un tout autre jeu», a déclaré Jim Risch, sénateur républicain de l’Idaho et président de la commission des relations étrangères.
Les négociations débuteront samedi, avec Steve Witkoff, ami et partenaire de golf de Trump, qui dirigerait l’équipe américaine. Witkoff gère également les négociations sur Gaza et l’Ukraine et n’a aucune expérience de la technologie complexe de l’enrichissement des combustibles nucléaires ou des nombreuses étapes impliquées dans la fabrication d’une bombe nucléaire.
L’Iran se laisserait-il désarmer totalement ?
La première question à laquelle il sera confronté concerne la portée des négociations, l’accord de l’ère Obama ne portant que sur le programme nucléaire. Il n’a pas abordé le programme de missiles de l’Iran qui était soumis à des restrictions distinctes de la part l’Onu que Téhéran a ignorées. L’accord de 2015 n’a pas également concerné ce que les Américains appellent le soutien au terrorisme à savoir les groupes mandataires financés et armés par la République islamique dans le Moyen-Orient.
Le conseiller à la sécurité nationale Michael Waltz a déclaré qu’un nouvel accord avec l’administration Trump doit aborder tous ces aspects et doit démanteler complètement l’infrastructure du programme nucléaire iranien et non le laisser fonctionner au ralenti comme cela s’est produit en 2015. Dans une interview accordée à «Face the Nation» sur CBS en mars, il a expliqué: «L’Iran doit abandonner son programme nucléaire d’une manière que le monde entier puisse voir. Un démantèlement complet».
Cependant un tel accord ressemblerait bien plus à une capitulation. Il laisserait l’Iran en grande partie sans défense: pas de missiles, pas de forces mandataires et aucune voie vers une bombe nucléaire.
Bien que Trump ait déclaré lundi que les pourparlers seraient directs, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a démenti cette affirmation confirmant qu’ils seraient indirects et se tiendraient dans le Sultanat d’Oman. Dans un article publié dans le Washington Post, il a confirmé que son pays était prêt à des discussions indirectes avec les États-Unis. Le ministre iranien a appelé Washington à retirer la menace militaire contre l’Iran de la table des négociations.
Le NYT a noté que l’environnement de négociation est plus risqué qu’il ne l’était sous l’administration Obama. Le programme nucléaire iranien a progressé depuis que Trump s’est retiré de l’accord précédent et aujourd’hui l’Iran produit de l’uranium enrichi à 60% de pureté juste en dessous du seuil nécessaire pour avoir la bombe.
Les agences de renseignement américaines ont conclu que l’Iran explore une approche plus rapide bien que plus primitive pour développer une arme nucléaire qui prendrait des mois plutôt qu’un an ou deux si ses dirigeants décidaient de se lancer dans une course à la construction d’une bombe.
Toutefois, la position de négociation de l’Iran semble plus faible à plusieurs égards. Israël a détruit en octobre ses défenses aériennes qui protégeaient ses installations nucléaires et ses groupes mandataires dans la région ont également été la cible de frappes, notamment le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza.
Il y a cependant des facteurs importants dans l’équation. L’Iran pourrait bénéficier de ses relations avec la Russie à un moment où les États-Unis tentent de négocier avec celle-ci pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Le ministère américain de la Justice a également accusé les Gardiens de la révolution d’avoir tenté d’assassiner Trump l’année dernière, une évolution qui jettera une ombre sur les négociations. Il y a aussi la question de savoir si les Républicains et Israël accepteront un éventuel accord conclu entre les deux partis.
Un accord après 45 ans de désaccord
Dennis Gate, professeur de relations internationales à l’Université d’État de Pennsylvanie et auteur d’un livre sur l’accord nucléaire iranien, estime que Trump n’abandonnera probablement pas l’option des frappes militaires ce qui rend les négociations peu susceptibles de réussir.
Pour sa part, Karim Sadjadpour du Carnegie Endowment for International Peace a averti que l’équipe Trump agirait en dehors de ses objectifs déclarés. Il a déclaré: «Vous ne négociez pas un prix final ou un grand accord mais plutôt des questions techniques cruciales telles que les niveaux d’enrichissement de l’uranium, les spécifications des centrifugeuses et les systèmes d’inspection. Il y a une grande différence entre affirmer que l’Iran ne peut pas posséder l’arme nucléaire et que son programme nucléaire doit être démantelé comme cela s’est produit en Libye. Il existe un risque que la partie américaine qui manque actuellement d’expérience claire et d’objectif précis soit dépassée dans les négociations par la partie iranienne qui possède les deux».
Sayed Hossein Mousavian, expert en sécurité et en politique nucléaire au Moyen-Orient à l’Université de Princeton, estime que les chances de succès des négociations résident dans un résultat que chaque partie vendrait à son propre public et que Téhéran accepte des inspections périodiques.
Mousavian conclut avec lucidité: «Je comprends que Steve Witkoff souhaite un accord et non la guerre. Il partage l’état d’esprit de Trump. Je vois donc une opportunité mais la réalité est que l’Iran et les États-Unis sont en désaccord depuis 45 ans et parvenir à un accord sur quoi que ce soit sera compliqué».
La cérémonie de clôture du projet de «Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie» (ProSol) s’est tenue mardi 8 avril 2025 à Tunis, au termede cinq ans de sensibilisation, de mobilisation et de mise en œuvre participative pour une gestion durable des terres agricoles dans le pays.
Cette mobilisation multi-acteurs, nationaux et régionaux, a été significative pour célébrer la clôture de ce projet, valoriser ses impacts, partager ses bonnes pratiques, capitaliser ses expériences et promouvoir la pérennisation de ses actions.
L’appropriation publique des approches et des résultats a été à l’ordre du jour alors qu’on annonce déjà le lancement d’un nouveau projet «Soil Matters» dans le cadre de la coopération tuniso-allemande.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Haikel Hechlef, chef du cabinet du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (MARHP), d’Elisabeth Wolbers, ambassadrice d’Allemagne, d’Ariane Borgsted, directrice régionale de la GIZ et de plusieurs responsables, partenaires, experts et acteurs du secteur agricole.
Menace à la productivité agricole et à la sécurité alimentaire
La Tunisie fait face, depuis des années, à une dégradation croissante des terres agricoles et à un risque élevé d’érosion, de déboisement, d’incendies, de pratiques inadéquates ou de pénurie d’eau, ce qui affecte non seulement la production alimentaire mais aussi la résilience des écosystèmes face aux impacts des changements climatiques.
Cette dégradation avancée est due principalement à l’insuffisance de la matière organique dans le sol qui déstabilise sa structure et réduit sa fertilité. La nouvelle situation pourrait entraîner une baisse de la productivité des sols et des rendements agricoles, menaçant ainsi l’autosuffisance alimentaire et le développement économique et social du pays.
Vu l’importance du secteur agricole en général et sa contribution considérable au PIB (10%), et afin de contrer les menaces de la sécheresse et de la dégradation du sol, il est urgent d’adopter les bonnes pratiques et de renforcer la résilience des écosystèmes naturels, agricoles et économiques. Le sol est une ressource finie et limitée, tout comme l’eau, et doit être ainsi conservé pour une utilisation présente et future.
Au niveau des fermes agricoles, les petits exploitants peinent à accéder au savoir-faire, aux compétences techniques et aux ressources financières, en vue d’appliquer les bonnes pratiques de la gestion durable des sols. C’est ainsi que ces thématiques de conservation, de protection et d’adaptation aux changements climatiques constituent des priorités clés dans les stratégies nationales.
Approche dynamique et innovante dans sept gouvernorats
Mis en œuvre depuis 2019 par la GIZ Tunisie, en partenariat avec le MARHP, représenté notamment par la Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles (DG-Acta) et les structures régionales, le projet ProSol a été implanté, sur cinq ans et demi, dans 7 gouvernorats du nord-ouest et du centre-ouest du pays: Béja, Jendouba, Siliana, Kef, Kairouan, Sidi Bouzid et Kasserine. Son objectif principal consistait à aider les petits agriculteurs à mettre en œuvre les meilleures pratiques de protection des sols et de réhabilitation des terres dégradées, ainsi que l’introduction d’instruments financiers appropriés et l’amélioration du cadre réglementaire. Il reposait principalement sur une approche dynamique qui implique tous les acteurs clés, sur le double plan national et régional, chacun avec son rôle, ses connaissances, ses motivations et ses capacités. Plusieurs conventions de partenariat ont été signées dans ce cadre.
Chamseddine Harrabi, chargé de la DG-Acta au MARHP, a déclaré que «la protection et la gestion adéquate des sols restent prioritaires dans les divers plans de développement agricole.» Et d’ajouter : «La stratégie d’Acta lancée en 2017 envisage, à l’horizon 2050, de développer des territoires ruraux prospères qui gèrent de manière durable les ressources naturelles».«La mise en œuvre efficace de cette stratégie nécessite des approches innovantes, un savoir-faire technique, une amélioration des connaissances et des services de conseils multidisciplinaires axés sur les besoins, outre une gouvernance participative qui implique tous les acteurs concernés et les groupes cibles. Dans ce sens, le projet ProSol a été d’un grand appui aux efforts de l’Etat tunisien», a-t-il enchaîné.
Initiative globale de la coopération allemande
Ariane Borgsted, directrice régionale de la GIZ, a pour sa part déclaré : «Nous sommes très fiers des résultats annoncés par le projet ProSol, qui témoignent de la bonne mobilisation des différents acteurs et l’implication parfaite des populations cibles et ce grâce à la coordination réussie avec les pouvoirs publics nationaux et régionaux. Nous félicitons tous nos partenaires et bénéficiaires, de ces acquis, tout en espérant poursuivre notre engagement et appui au développement du secteur agricole en Tunisie».
Il est à rappeler que le projet ProSol est mis en place dans le cadre de l’initiative One World, No Hunger (Un seul monde, sans faim, Sewoh) du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Ce programme mondial a été implanté dans sept pays partenaires de l’Allemagne: Tunisie, Kenya, Bénin, Ethiopie, Inde, Burkina Faso et Madagascar. Le but est de concrétiser des approches durables pour la protection des sols et la réhabilitation des terres dégradées, comme composantes essentielles de la politique de renforcement de la sécurité alimentaire.
Indicateurs et résultats atteints
«Durant plus de cinq ans, nous avons établi des approches participatives et innovantes de mise en œuvre, basées sur des tendances agro-écologiques et climato-intelligentes. Et c’est grâce aux différentes études prospectives et analytiques, aux mesures incitatives, à l’ancrage politique et institutionnel, à la gestion des connaissances et au renforcement des capacités, que les résultats du projet sont aujourd’hui visibles à tous les niveaux. Nos efforts communs doivent continuer sur cette base en impliquant davantage les agriculteurs mais aussi le secteur privé et les institutions financières en vue d’un soutien aux projets établis et la généralisation des bonnes pratiques de conservation de l’eau et du sol (CES)», a déclaré Tom Eickhof, chef du projet ProSol, auprès de la GIZ Tunisie.
Prenant fin en avril 2025,ce projet a contribué de manière significative à la gestion durable des terres agricoles et à la résilience des écosystèmes dans les zones d’intervention au nord-ouest et au centre-ouest du pays.
Voici les indicateurs clefs obtenus et recensés jusqu’au début 2025 :
– 12 018 ha de terres agricoles réhabilitées ou protégées, améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau;
– augmentation de 36% en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées;
– 12% des femmes parmi les 13 073 ménages participants ayant constaté une amélioration de leur situation socio-économique grâce aux pratiques agro-écologiques;
– 7 mécanismes d’incitation intégrés dans les stratégies publiques et plans d’action pour pérenniser les actions de protection des sols;
– une étude de cas démontrant l’efficacité des approches agro-écologiques dans l’adaptation aux changements climatiques;
– 7 gouvernorats et 75 délégations touchées par ProSol;
– nombre de plants fruitiers distribués entre amandiers, oliviers et cerisiers: 110 000 pour 1065 agriculteurs bénéficiaires;
– 11 partenaires de mise en œuvre;
– 9 partenaires d’ancrage;
– 7 micro-projets soutenus;
– plus de 50 produits de communication technique et de vulgarisation élaborés et mis à disposition du grand public, sur le portail web de l’Onagri, dont 6 fiches de capitalisation et plus de 30 émissions radios sur la protection des sols.
Le projet ProSol a collaboré étroitement avec les agriculteurs, les coopératives, les associations, les petites et moyennes entreprises et les communes locales pour une gestion collaborative et inclusive des sols. Il a ainsi contribué à renforcer la gouvernance locale, en associant les populations rurales et en soutenant la création d’alliances stratégiques pour la durabilité des résultats obtenus.
En collaboration avec 17 partenaires d’exécution et d’ancrage, étatiques, privés et associatifs, ProSol a introduit des pratiques agro-écologiques durables, telles que l’utilisation des petites machines, l’introduction de légumineuses, la rotation des cultures, le compostage, le semis direct et l’agroforesterie pour améliorer la fertilité des sols et leur résilience face aux changements climatiques. Il a également renforcé les compétences techniques des agriculteurs et favorisé l’innovation dans la gestion des sols.
Les acquis du projet ProSol serviront de base solide pour la mise en œuvre d’un nouveau projet intitulé «Soil Matters» (importance du sol) de la coopération allemande. Ce dernier, tout en s’appuyant sur l’héritage des expériences du projet précédent, mettra l’accent sur le rôle crucial du secteur privé dans la promotion des pratiques agro-écologiques.
Le ministre saoudien de l’Énergie, Abdelaziz ben Salmane, a annoncé la découverte de 14 nouveaux gisements de pétrole et de gaz par la compagnie nationale Aramco, situés dans la région orientale et le désert du Rub al-Khali. Ces découvertes comprennent six champs et deux réservoirs de pétrole brut, ainsi que deux champs et quatre réservoirs […]
Le projet Soil Matters, dont l’objectif est de développer et de promouvoir les innovations agroécologiques avec le secteur privé, a été lancé, mardi 8 avril 2025 à Tunis.
D’une durée de trois ans et 10 mois (mai 2025/juin 2028), le projet est financé à hauteur de 2,3 millions d’euros par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). C’est ce qu’a indiqué Anneke Trux, responsable programme global « Protection et Réhabilitation des sols pour la sécurité alimentaire » (ProSol) dans une déclaration aux médias.
Il sera mis en place par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), a-t-elle expliqué.
Il s’agit d’un programme global doté d’un budget total de 20 millions d’euros qui sera déployé en Tunisie, en Inde, au Kenya, en Ethiopie, au Madagascar et au Cameroun.
Amélioration du cadre administratif et financier
En effet, les acquis du projet « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol), qui ont permis de restaurer la qualité des sols et d’améliorer les pratiques agricoles durables dans les zones d’intervention serviront de base solide pour la mise en œuvre de Soil Matters, a-t-elle encore dit.
Il s’appuiera sur les leçons tirées du précédent programme, mettra l’accent sur le rôle crucial du secteur privé dans la promotion des pratiques agroécologiques. A travers l’implication des entreprises privées et l’amélioration du cadre administratif et financier, le projet visera à renforcer l’adoption de ces pratiques par les producteurs. De même qu’à développer des solutions innovantes et à créer des synergies pour une gestion durable des ressources naturelles.
Le nouveau programme continuera de promouvoir une agriculture résiliente et respectueuse de l’environnement. Tout en intégrant pleinement le secteur privé comme acteur clé du changement.
Dans le cadre de ProSol, certaines questions ont été soulevées dont notamment le potentiel du renforcement de la coopération avec le secteur privé. L’objectif est de favoriser la mise à niveau des solutions développées dans le cadre de ProSol, a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, certains agriculteurs souhaitent améliorer la matière organique dans les sols; mais ils ne disposent pas de moyens pour en produire dans leurs fermes. D’autres demandent d’avoir plus d’options d’achat sur le marché privé, que ce soit pour les intrants, la matière organique (compost), les semences; outre les services telle que l’analyse des sols. D’où l’importance d’enchaîner avec un nouveau projet.
A noter que le projet ProSol clôturé, mardi, à Tunis, a permis de réhabiliter et de protéger plus de 12 mille hectares de terres agricoles. Améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.
Lancé en septembre 2019, ce projet a permis d’adopter des pratiques agroécologiques durables. Il a favorisé notamment l’augmentation de 36 % en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées.
Petroafrica, salon annuel réunissant les professionnels du pétrole et du gaz d’Afrique et du monde, se tient du 8 au 11 avril 2025, au Parc des expositions du Kram, à Tunis, sous le haut patronage de la présidence du gouvernement.
Ce salon s’inscrit dans le cadre des cinq salons internationaux Africa Big Five 2025 sur le thème «The Road To Think Green». Quatre autres salons se dérouleront parallèlement à Petroafrica 2025 : Logistica Africa Expo 2025 (XNUMXe édition), axé sur la logistique et le transport; Green Africa (XNUMXe édition), un salon professionnel axé sur la durabilité environnementale; Africa Traffic et Africa Public Works (XNUMXe édition), présentant des solutions d’infrastructures et de travaux publics.
Organisé en partenariat avec l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (Etap) et son homologue libyenne, la National Oil Corporation (Noc), ce salon se concentrera sur les enjeux du secteur de l’énergie, les nouvelles technologies et la transformation numérique, l’ingénierie, la géophysique, la gestion du carbone et les tendances énergétiques mondiales.
Des sociétés libyennes telles que Mellitah Oil and Gas, Lanuf Oil and Gas Manufacturing Company et Nafusa Oil Company ainsi que l’Algérienne Sonatrach ont déjà confirmé leur participation aux côtés de grandes entreprises européennes et africaines.
Avec 10 000 mètres carrés d’espace d’exposition, cinq pavillons internationaux, 250 exposants et 15 000 visiteurs professionnels venus de nombreux pays et régions, Petroafrica est devenu l’un des principaux événements pétroliers annuels et internationaux d’Afrique.
Innovations, technologies et solutions
Les participants auront l’occasion d’interagir avec la plus grande clientèle potentielle de la région, de pénétrer de nouveaux marchés et de faire connaître leur marque et leurs produits, tout en découvrant les innovations, les technologies et les solutions pour le secteur.
Les organisateurs prévoient que Petroafrica 2025 attirera plus de 300 entreprises exposantes et 20 000 professionnels visiteurs venus de la région Mena, d’Europe, des Amériques et d’Asie.
Plateau de rencontre, d’engagement et de création de nouveaux marchés, Petroafrica se veut une référence dans le paysage énergétique offshore en pleine évolution. Alors que la transition énergétique s’accélère et que le secteur se prépare à un changement de cap, les sociétés pétrolières et gazières de Petroafrica exposeront aux côtés de développeurs de projets éoliens, d’EPC, d’opérateurs de champs, de fournisseurs d’équipements et d’entreprises de technologie, de numérisation et de décarbonation.
L’objectif principal est de stimuler l’investissement dans les secteurs clés du développement africain. Les organisateurs soulignent une forte présence internationale, avec plus de la moitié des exposants provenant de pays tels que la Libye, l’Algérie, la Mauritanie, l’Arabie saoudite, l’Égypte, Singapour, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Chine, l’Inde et l’Iran. Outre l’espace d’exposition, l’événement propose un riche programme d’ateliers, de séminaires et de formations, avec la participation de décideurs politiques, de chercheurs et d’experts locaux et internationaux.
La Tunisie investit dans l’énergie solaire et d’autres sources renouvelables, offrant de nouvelles opportunités de diversification énergétique et de réduction de la dépendance aux combustibles fossiles.
Tunisie-Libye : une introuvable complémentarité
En janvier 2025, la Tunisie a enregistré une augmentation de 1% de la consommation de produits pétroliers par rapport à l’année précédente, principalement en raison de la croissance de la production d’électricité. Le GPL a affiché une augmentation de 11%, tandis que le kérosène a enregistré une augmentation significative de 22%. Bien que la production pétrolière en Tunisie ait diminué de 13% en 2024 par rapport à l’année précédente, avec une production quotidienne moyenne de 28 800 barils par jour, certains champs pétroliers ont enregistré une augmentation de production, comme Ezzaouia (+68%) et Bir Ben Tartar (+39%), ce qui pourrait contribuer à stabiliser la production globale cette année.
Le budget de l’État tunisien pour 2025 a été préparé en supposant un prix du pétrole Brent de 77,4 dollars le baril, mais la récente fluctuation des prix pourrait entraîner un excédent d’environ 980 millions de dinars (environ 296 millions d’euros). Les subventions aux carburants et aux produits de première nécessité constituent toujours une dépense importante, avec environ 11,5 milliards de dinars (3,48 milliards d’euros) attendus pour 2025, ce qui pourrait affecter le déficit public.
La Libye, qui sera un acteur clé de Petroafrica 2025, s’est fixé comme objectif d’atteindre 1,6 million de barils par jour de production d’ici fin 2025, avec un objectif supplémentaire de 2 millions de barils par jour d’ici trois ans, sous réserve d’un financement adéquat. Eni, principal producteur étranger en Libye, a largement contribué à dépasser l’objectif de 1,4 million de barils par jour, avec une production totale comprenant environ 206 000 barils équivalent gaz. La société italienne prévoit également de forer trois nouveaux puits en 2025 dans des environnements terrestres, en eaux peu profondes et en eaux profondes, tandis que Repsol a commencé à forer des puits d’exploration dans le bassin de Murzuq. La compagnie pétrolière nationale libyenne a d’ailleurs annoncé son intention d’offrir 22 blocs d’exploration terrestres et offshore en 2025 pour attirer les investissements étrangers.
Démarrage à Madrid de Foco País Túnez 2025, un projet phare de coopération entre la Tunisie et la Casa Árabe, qui jette la lumière sur la culture tunisienne à travers une série d’événements culturels tuniso-espagnols qui seront organisés au cours des six premiers mois de cette année.
Au programme, des projections de films, des expositions d’arts plastiques, des spectacles et des conférences sur le patrimoine commun et la coopération entre les deux peuples, annonce le ministère des Affaires Culturelles.
Foco País Túnez 2025 s’inscrit dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de la signature du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entre la Tunisie et l’Espagne conclu en 1995.
Lors d’une conférence au siège de la Casa Árabe, dans le cadre d’une visite de travail en Espagne, les 27 et 28 mars dernier, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a officiellement lancé le programme Foco País Túnez 2025.
Le siège de Casa Árabe a accueilli, jeudi 3 avril, la projection du film ‘‘Bab’ Aziz, le prince qui contemplait son âme’’ (96′, 2005), en présence du réalisateur Naceur Khemir qui a également participé à une table ronde à l’issue de la projection.
L’École de Tunis sera à l’honneur à travers une exposition d’arts plastiques qui sera organisée à partir du 23 avril. Un spectacle musical de Syrine Ben Moussa, voix emblématique de la musique arabo-andalouse, est également au programme.
Casa Árabe souligne sur son site web l’histoire millénaire de la Tunisie, rappelant la légendaire ville de Carthage, fondée vers 900 avant J.-C., qui rivalisa avec Rome pendant des siècles.
Casa Árabe a aussi évoqué la gastronomie tunisienne, «une délicieuse fusion d’influences méditerranéennes, arabes et amazighes».
«Avec sa Côte montagneuse et verdoyante au Nord, ses plaines au Centre et un Sud aride, dominé par le désert du Sahara, la Tunisie est un pays disposant d’un cadre géographique assez diversifié», lit-on sur le même site.
«Nous partageons une position stratégique en Méditerranée, servant de ponts entre l’Europe et l’Afrique, entre le Monde arabe et l’Occident», indique encore l’institution publique espagnole créée en 2006 pour constituer une passerelle culturelle entre l’Espagne et le monde arabe.
Israël, émanation de l’idéologie sioniste suprémaciste et génocidaire, ne recule devant aucun crime pour se débarrasser des Palestiniens et notamment des Gazaouis. Le média israélien +972 Magazine a révélé le plan du gouvernement israélien concernant l’avenir des habitants de Gaza dans l’enclave palestinienne assiégée. Alors que le transfert des Gazaouis vers l’Égypte voulu par le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas abouti jusque-là, l’État hébreu a un plan encore plus radical : un camp de concentration appelé, comble du cynisme, «zone humanitaire».(Ph. Un soldat israélien gardant la clôture entourant la bande de Gaza).
Imed Bahri
Dans son enquête intitulée «La dernière vision d’Israël pour Gaza porte un nom: un camp de concentration», Meron Rapoport révèle qu’Israël a l’intention de forcer les habitants de la bande de Gaza à vivre dans une zone confinée et fermée, les laissant souffrir de faim et de désespoir, après avoir échoué dans ses tentatives pour les déplacer vers l’étranger.
Il y a deux semaines, un texte publié sur X par le journaliste israélien Yinon Magal affirmait que l’armée israélienne avait l’intention de transférer tous les habitants de la bande de Gaza vers une «nouvelle zone humanitaire» aménagée comme un lieu d’habitat fermé. Toute personne y entrant sera contrôlée pour s’assurer qu’il ne s’agit pas de «terroriste» (sic !).
Un plan d’évacuation forcée des Palestiniens
Le journaliste ajoute que l’armée israélienne ne permettrait pas à ceux qu’elle décrit comme des «renégats» de refuser l’évacuation. Rester en dehors de la nouvelle «zone humanitaire» sera considéré comme un acte criminel, précise-t-il.
Ce n’était pas le seul avertissement. Rapoport a également indiqué que le ministre de la Défense Yisrael Katz avait fait allusion à une telle possibilité dans une déclaration faite le même jour en s’adressant à la population de Gaza affirmant qu’il s’agissait du dernier avertissement et que la phase suivante serait beaucoup plus dure. Il a même menacé les Gazaouis en disant: «Vous paierez le prix fort !», ajoutant que l’évacuation des habitants des «zones de combat» reprendrait bientôt.
Dans sa déclaration, Katz disait aussi: «Suivez le conseil du président américain: libérez les otages, expulsez le Hamas et d’autres options s’ouvriront à vous y compris la réinstallation dans d’autres pays pour ceux qui le souhaitent. L’alternative est la destruction et la dévastation totales».
Les similitudes entre les déclarations de Magal et de Katz ne sont pas une coïncidence, a noté Rapoport, ajoutant que même si Magal n’a pas appris le nouveau plan de guerre d’Israël directement de Katz ou du nouveau chef d’état-major de Tsahal, Eyal Zamir, il est raisonnable de supposer qu’il l’a appris par d’autres sources militaires de haut rang.
Dans son enquête, +972 Magazine conclut qu’Israël se prépare à déplacer de force tous les habitants de Gaza par une combinaison d’ordres d’évacuation et de bombardements intensifs, les forçant ainsi à se réfugier dans une zone fermée et peut-être clôturée. Toute personne surprise en dehors de cette zone serait tuée et les bâtiments sur l’ensemble du territoire seraient probablement rasés.
Rapoport explique qu’il n’exagère pas lorsqu’il assimile la «zone humanitaire», selon l’expression de Magal, dans laquelle l’armée a l’intention de confiner les deux millions d’habitants de Gaza, à un «camp de concentration», semblable à ceux dans lesquels les Nazies allemands ont enfermé les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le projet d’établir un camp de concentration à l’intérieur de Gaza n’est pas réaliste dans les circonstances actuelles car peu de Gazaouis seraient prêts à partir même sous des bombardements continus et parce qu’aucun pays n’accepterait un afflux aussi massif de réfugiés palestiniens sur son territoire, souligne Rapoport.
Un objectif totalement irréaliste
Pour qu’un «départ volontaire» réussisse, comme le souhaitent les responsables Israéliens, et permette ainsi l’annexion des terres palestiniennes et le rétablissement des colonies juives dans la bande de Gaza, il faudrait évacuer au moins 70% de la population de Gaza, soit plus de 1,5 million de personnes. Cet objectif est totalement irréaliste compte tenu des circonstances politiques actuelles tant à Gaza que dans le monde arabe.
Israël reste donc piégé par sa propre politique à l’égard de la bande de Gaza. Jusqu’en octobre 2023, la vision des services de sécurité était de contenir les Palestiniens à Gaza où ils pourraient être surveillés et contrôlés plutôt que de les disperser dans toute la région. Cela explique pourquoi l’occupant israélien n’a pas cherché à forcer la population à quitter la bande pendant les 17 années de blocus.
En effet, jusqu’au début de la guerre, quitter Gaza était extrêmement difficile et coûteux et n’était accessible qu’aux Palestiniens riches et disposant de relations auprès des ambassades étrangères à Jérusalem ou au Caire pour obtenir un visa.
La vision israélienne concernant Gaza semble désormais passer d’un contrôle externe à un contrôle complet puis à l’expulsion et à l’annexion. Cependant, l’enquête de +972 Magazine souligne que la résolution du problème de Gaza ou de la question palestinienne dans son ensemble sur la base de l’expulsion de tous les habitants de Gaza de leurs maisons et leur transfert hors de la bande de Gaza ne peut pas être obtenue comme l’espèrent les extrémistes du gouvernement israélien tels que le ministre des Finances Bezalel Smotrich et celui de la Défense Yisrael Katz.
Leur plan semble être de confiner d’abord la population dans une ou plusieurs enclaves puis de laisser la famine et le désespoir les anéantir, en voyant Gaza complètement détruite, leurs maisons rasées et leurs enfants sans présent ni avenir. Ils espèrent voir les Palestiniens eux-mêmes chercher à émigrer et forcer les pays arabes à les accepter.
Le gouvernement et l’armée israéliens peuvent croire que le «départ volontaire» des habitants de Gaza effacera les crimes sionistes et qu’une fois que les Palestiniens auront trouvé un avenir meilleur ailleurs, ces crimes seront oubliés. Wishful Thinking que ne partage pas Rapoport, qui estime que le déplacement forcé de deux millions de personnes est pratiquement impossible et que les méthodes qu’Israël pourrait utiliser pour mettre en œuvre son plan pourraient conduire à des crimes encore plus graves.
Dans le cadre du développement de la coopération et de l’activation des relations entre les institutions financières et techniques pour encourager la création de projets et d’entreprises, ainsi que l’investissement dans le secteur agricole, Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la Pêche, en présence de Hamadi Habib, secrétaire d’État chargé des Ressources en eau, a présidé, le mercredi 26 mars 2025, la cérémonie de signature d’une convention de coopération entre l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), la Direction générale de l’ingénierie rurale et de l’exploitation des eaux, la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et l’Agence allemande de coopération technique (GIZ).
L’objectif de cette convention est de soutenir et d’accompagner les jeunes intéressés par la création de projets agricoles en leur offrant des mécanismes de financement, issus du projet de valorisation des zones irriguées. Ce projet, qui se concentre sur le développement des chaînes de valeur dans les gouvernorats de Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, est financé par la Banque africaine de développement et mis en œuvre par l’action conjointe de plusieurs parties prenantes.
Parlamentarische Kommission arbeitet an Gesetzesentwurf zur juristischen Aufarbeitung der französischen Kolonialherrschaft in Mitten politischer Spannungen zw. Algier und Paris Die algerische Regierung treibt die gesetzliche Aufarbeitung ihrer kolonialen Vergangenheit weiter voran. Eine parlamentarische Kommission wurde beauftragt, ein Gesetz auszuarbeiten, das die französische Kolonialherrschaft (1830–1962) offiziell als kriminell einstuft. Dies berichtete die staatliche Nachrichtenagentur APS unter […]
Pilot Oberstleutnant Bekkouche Nasr kommt bei Unglück in der Provinz Adrar ums Leben Ein Kampfflugzeug der algerischen Luftwaffe ist am 19. März 2025 während eines Trainingsfluges in der Provinz Adrar abgestürzt. Dabei kam der Pilot, Oberstleutnant Bekkouche Nasr, ums Leben. Der Vorfall ereignete sich in der Nähe der Region Aoulef in der 3. Militärregion. Präsident […]
Seit Jahren unterstützt das THW den tunesischen Zivilschutz im Bereich in der Hochwasserbekämpfung, unter anderem mit der Bereitstellung von Hochleistungspumpen („High Capacity Pumps“) und der Mehr