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Près d’un million de pèlerins déjà arrivés en Arabie saoudite pour le Hajj

25. Mai 2025 um 12:30
Près d’un million de pèlerins déjà arrivés en Arabie saoudite pour le Hajj

Selon un communiqué de la direction générale des passeports d’Arabie saoudite, un total de 961 903 pèlerins sont arrivés dans le Royaume à travers ses différents points d’entrée, en préparation pour le pèlerinage. Parmi eux, 912 598 ont atterri par voie aérienne, 45 028 sont entrés par les frontières terrestres et 4 277 ont accosté […]

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Israël – Pays du Golfe │ Quelle normalisation au milieu d’un génocide ?

21. Mai 2025 um 09:42

La dernière visite de Donald Trump en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar – au cours de laquelle il a été surtout question de la relance des Accords d’Abraham visant à liquider définitivement la cause palestinienne – aurait dû être reportée. Ce n’était ni le moment ni l’endroit approprié pour renforcer des liens diplomatiques ou promouvoir des intérêts économiques, alors qu’un génocide des Palestiniens, les nôtres, était perpétré par Israël avec des armes… américaines. Ceux qui s’empressent de normaliser les relations avec l’Etat hébreu, trop tôt, trop brusquement, construisent sur des sables mouvants irrigués par le sang encore chaud des victimes.

Khemais Gharbi

Il arrive parfois que des incompréhensions profondes surgissent entre des personnes pourtant sincères. Ce n’est pas toujours la mauvaise foi qui les anime, mais plutôt un cruel manque de sens du moment, une défaillance du calendrier intérieur. Elles se trompent de date, de contexte, de lecture des événements. Elles célèbrent, elles festoient, pendant que d’autres pleurent et enterrent. Et sous les critiques qu’elles reçoivent, elles ne voient qu’un malentendu injuste, alors qu’en réalité, il s’agit d’une question de regard — ou plutôt de cécité.

Serrer la main au protecteur des bourreaux

C’est comme vouloir commenter un événement heureux, célébrer un anniversaire ou danser de joie au sein d’une communauté qui enterre ses proches massacrés par centaines. C’est comme esquisser un sourire ou applaudir devant un meurtre. Pire encore : c’est comme serrer la main aux bourreaux en invoquant une normalisation des relations avec l’agresseur que rien ne justifie, ni n’impose d’urgence — bien au contraire. Cela ne relève pas de la simple insensibilité, mais d’une forme d’inconscience coupable. Voire d’inhumanité.

Pendant que le peuple palestinien est martyrisé, exterminé à grand feu dans un silence complice, les dirigeants des pays du Golfe ont trouvé encore le moyen de se réjouir, de publier des images de festivités, de convier à des célébrations. Et cela, sans même réaliser que leur bonheur apparent devient une offense insupportable pour ceux qui comptent leurs morts par milliers, leurs blessés par dizaines de milliers, leurs déplacés par millions.

Le problème ne réside pas seulement dans l’action elle-même, mais dans l’absence totale de discernement. On mélange tout, on confond les émotions, on met sur le même plan la peine et la joie, la justice et l’oubli, la mémoire et l’indifférence. Et comme toujours, ce sont les plus lucides qui doivent porter la responsabilité de remettre un peu d’ordre dans ce chaos émotionnel. Ils doivent réveiller les consciences, rappeler qu’il y a un temps pour chaque chose ; que même dans la souffrance, on peut rester digne ; mais qu’on ne peut pas, sans heurts, festoyer pendant que nos proches enterrent leurs morts.

Cela dit, il serait injuste de jeter l’opprobre sur toute personne qui, de bonne foi cherche à traiter de sujets académiques ou culturels en dehors de toute considération politique. Il peut y avoir erreur de jugement, maladresse, manque de sensibilité ou de timing — mais cela ne suffit pas à les cataloguer parmi les traîtres. Le discernement vaut dans les deux sens : dénoncer les silences coupables sans condamner aveuglément les intentions sincères.

Manque de respect à la mémoire des victimes

Ce qui se passe aujourd’hui en Palestine n’est pas une question d’opinion : c’est un drame humain, un génocide à ciel ouvert. Voir des personnes continuer à normaliser les relations avec les bourreaux israéliens, tenir des réunions, afficher une légèreté, c’est manquer de respect aux morts. C’est ignorer les larmes des vivants. Et c’est affronter des peuples entiers au nom d’une neutralité illusoire, en prétendant que cela n’a rien à voir.

Mais depuis toujours, l’humanité a su faire la différence entre les jours de deuil et les jours de fête. Même les animaux, dit-on, ont des gestes de silence et de respect quand l’un des leurs meurt. Alors pourquoi certains humains oublient-ils cela? Le respect des morts, c’est le dernier lien entre notre monde et notre humanité. Si ce lien se brise, que restera-t-il de nous?

Il y a un exemple historique qui illustre puissamment cette nécessité de respecter les moments de deuil collectif : celui du massacre de Sabra et Chatila, en 1982. Alors que les camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth étaient plongés dans l’horreur — des centaines, peut-être des milliers de civils massacrés en quelques jours —, certains dirigeants internationaux poursuivaient leurs agendas politiques comme si de rien n’était. Ce silence, cette indifférence, ont été vécus comme une trahison. Cela a creusé un fossé qui n’a jamais été comblé.

À l’opposé, certaines sociétés savent suspendre toute activité festive par respect pour les morts ou pour un pays endeuillé. Lorsque la Crète a été frappée par un tremblement de terre meurtrier en 2021, causant la mort de quelques dizaines de personnes, la Grèce a décrété plusieurs jours de deuil national : drapeaux en berne, festivités annulées, émissions de divertissement interrompues. Un pays s’est arrêté. Non par excès, mais par humanité.

Ces deux exemples — l’un issu d’une catastrophe naturelle, l’autre d’une tragédie humaine — montrent à quel point le silence ou la fête peuvent être lourds de sens. Ils rappellent qu’il ne peut y avoir de paix durable ni de joie sincère là où l’on méprise la douleur des autres. Savoir faire une pause, savoir pleurer ensemble, c’est le minimum que l’on doit à la mémoire des morts — face à ce génocide du peuple palestinien, et à l’humanité s’il nous en reste.

Construire sur des sables mouvants

Aucun dirigeant de la génération actuelle ne devrait ignorer les leçons de l’histoire. Il est essentiel de relire les récits des guerres passées, des massacres et des génocides — non pour s’y complaire, mais pour comprendre un mécanisme tragique : ceux qui s’empressent de normaliser les relations, trop tôt, trop brusquement, construisent sur des sables mouvants irrigués par le sang encore chaud des victimes.

Ils oublient que le temps est un acteur fondamental dans tout processus de réconciliation, qu’il faut parfois des décennies pour que les plaies se referment, que la douleur s’apaise, que les rancœurs s’estompent, et que le désir de vengeance cède la place à une volonté sincère de reconstruire.

Les relations durables ne se décrètent pas et ne s’imposent pas par la force. Elles ne naissent ni de résolutions internationales ni d’accords signés à huis clos. Elles se forgent lentement, à mesure que les sociétés meurtries pansent leurs blessures, enterrent leurs morts avec dignité, transmettent leur mémoire sans la charger de haine, et permettent ainsi aux nouvelles générations d’avancer, libérées du poids des offenses passées.

Ce n’est qu’alors qu’une normalisation devient véritablement possible — parce qu’elle est naturelle, non imposée ; ressentie, non proclamée; et surtout, respectueuse du rythme intime des peuples qui ont saigné.

* Ecrivain et traducteur.


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Trump au Moyen-Orient ou l’aube du crépuscule 

20. Mai 2025 um 11:34

La récente tournée de Donald Trump au Moyen-Orient n’a rien d’anodin. En Arabie Saoudite, aux Emirats et au Qatar, il déploie une énergie presque messianique, celle des hommes qui n’ont jamais accepté la fin. Il parle, il promet, il vend. Il distribue les rôles, comme s’il avait encore la scène pour lui seul. Et il l’a, en partie. 

Manel Albouchi *

La levée des sanctions militaires contre la Syrie n’est pas un détail. C’est un signal. Comme les mots d’Erdogan «mon ami Trump». Des mots lourds, doux en surface, tranchants en profondeur. Il y a là des deals anciens, des ambitions nouvelles, des intérêts recomposés à l’ombre des alliances. Une chorégraphie huilée entre le faste et la menace. 

On parle de contrats, de milliards, de livraisons d’armes, de satellites, d’intelligence artificielle. Et, en coulisses, la promesse d’un contrôle sur l’Afrique, au nom d’un équilibre fragile, face à la Chine, à la Russie. L’Amérique transactionnelle avance à visage découvert. L’État profond, lui, reste masqué. 

Le pouvoir se donne en spectacle

Mais ce serait une erreur de lire cette visite uniquement à travers les lentilles géopolitiques. Car ce qui se joue ici, c’est aussi une scène intérieure. Une tentative de réécrire le récit. Trump revient là où le pouvoir se donne en spectacle, là où l’autorité peut se rejouer en miroir : entre guerre et paix, entre chaos et contrôle. 

Il donne, il retire. Il flatte, puis menace. Il ne négocie pas, il dramatise. Figure paternelle autoritaire, mais instable. Charismatique, mais inquiétant. 

Et derrière lui, les États-Unis continuent à rejouer leur vieille pièce. Ils veulent encore incarner l’ordre, dicter les termes. L’espoir d’un nouvel ordre mondial, bien sûr, écrit selon leur syntaxe. Mais l’illusion s’effrite. Israël, qui pariait sur la constance américaine, découvre une loyauté qui se renégocie au gré des intérêts. Une alliance historique peut devenir secondaire, quand les ambitions personnelles et les calculs l’emportent. 

Et Gaza ? Et les Palestiniens ? 

Elle disparaît lentement du récit dominant. Sacrifiée sur l’autel de la normalisation. Les «deals de paix» sont devenus des marchés d’armement. La parole des peuples, elle, reste tenue à l’écart. On les montre rarement. On les invite encore moins. 

Les silences trompeurs des peuples  

Pourtant, il faudrait prêter l’oreille. Car c’est dans ces silences, dans ces résistances sans caméra, que naissent les vraies alternatives. 

Après le printemps arabe, un été aride. On attend l’automne. Pour voir ce qui tombera. 

Car peut-être que l’histoire, la vraie, ne se joue pas là où les projecteurs brillent le plus. Peut-être qu’elle est en train déjà de s’écrire ailleurs… dans le murmure. Là où l’on espère sans spectacle. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Karim Benzema sacré champion d’Arabie saoudite avec Al-Ittihad

Von: hechmi
16. Mai 2025 um 09:51

Stade FootballRyad, 16 mai 2025 – Al-Ittihad a décroché son 10ᵉ titre de champion d’Arabie saoudite jeudi soir, à l’issue de sa victoire 3-1 contre Al-Raed lors de la 32ᵉ journée de championnat. Un sacre acquis sans sa star Karim Benzema, blessé, mais mathématiquement assuré à deux journées de la fin.

Avec 77 points au compteur, le club de Jeddah creuse un écart de neuf longueurs sur son dauphin Al-Hilal, qui joue ce vendredi, et ne peut plus être rattrapé. Si Al-Ittihad triomphe cette saison, Al-Hilal reste le club le plus titré du royaume avec 19 championnats.

La rencontre a pourtant mal démarré pour les Jaunes et Noirs, menés dès la 9ᵉ minute après un but d’Oumar Gonzalez. Mais les hommes de Marcelo Gallardo ont réagi avec force: Steven Bergwijn a égalisé à la 21ᵉ, suivi d’un second but signé Danilo Pereira (40ᵉ), ex-Parisien, avant que Abdulrahmane Al-Oboud ne scelle le score dès la reprise (47ᵉ).

Côté statistiques, Cristiano Ronaldo (Al-Nassr) domine toujours le classement des buteurs avec 23 réalisations, devant Karim Benzema (21). Moussa Diaby, lui, s’impose comme meilleur passeur avec 14 passes décisives.

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USA – Syrie: Trump rencontre al-Charaa et lui demande de reconnaître Israël

15. Mai 2025 um 10:33

Le président américain Donald Trump a rencontré, mercredi 14 mai 2025, en Arabie saoudite le président syrien, Ahmed Al-Charaa. Il l’a exhorté à normaliser ses relations avec Israël, un ennemi de longue date. A noter au passage que les États-Unis ont annoncé la levée de toutes les sanctions contre la Syrie. 

Après la déclaration de Trump de lever les sanctions contre la Syrie, qui cherche à se reconstruire après plus d’une décennie de guerre civile, il a rencontré, mercredi, le président par intérim, Ahmed al-Charaa. Celui-ci ayant accédé au pouvoir à la tête d’un groupe que Washington a qualifié d’organisation terroriste et qui a jadis prêté allégeance à Al-Qaïda.

Trump a affirmé aux journalistes qu’al-Charaa avait déclaré qu’il serait prêt à rejoindre à terme les Accords d’Abraham – un accord négocié par les États-Unis en 2020 qui a vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc normaliser leurs relations avec Israël.

« Je lui ai dit : « J’espère que tu nous rejoindras quand la situation sera réglée ». Il a répondu : « Oui ». Mais ils ont beaucoup de travail à faire », indique un document de la Maison Blanche.

Des photos publiées à la télévision d’État saoudienne montrent les deux hommes se serrant la main en présence du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane.

Inquiétudes israéliennes

Le voyage de Trump au Moyen-Orient- qui n’inclut pas de visite à Jérusalem- a alimenté les doutes en Israël sur la position du pays dans les priorités de Washington.

La Syrie est l’un des plus grands ennemis d’Israël, et les responsables israéliens continuent de décrire al-Charaa comme un djihadiste, bien qu’il ait rompu ses liens avec Al-Qaïda en 2016. Il avait rejoint le groupe pour la première fois en Irak, où il avait passé cinq ans dans une prison américaine. Les États-Unis avaient levé une prime de 10 millions de dollars sur sa tête en décembre dernier.

Israël s’oppose à la levée des sanctions contre la Syrie, qui ouvrirait la voie à un engagement accru des organisations humanitaires et stimulerait les investissements étrangers. D’ailleurs, Israël a intensifié ses frappes militaires en Syrie depuis l’arrivée au pouvoir d’al-Charaa, après le renversement de l’ancien président Bachar el-Assad en décembre.

L’administration Trump mène également des négociations nucléaires avec son autre ennemi, l’Iran.

Trump a déclaré aux journalistes que le fait qu’il entretienne des relations avec des pays du Moyen-Orient est « très bon pour Israël ».

Les États-Unis espèrent que l’Arabie saoudite, poids lourd régional, rejoindra également les Accords d’Abraham. Mais les discussions ont été interrompues après le déclenchement de la guerre à Gaza et le royaume insiste sur le fait qu’il ne peut y avoir de normalisation sans un État palestinien.

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Trump à La Mecque prie pour Abraham

14. Mai 2025 um 12:32

La Mecque était le nom antique de ce qui est appelé actuellement le royaume de l’Arabie saoudite. Car avant même le 6ème siècle et l’arrivée de l’Islam sur la scène mondiale, cette ville était un sanctuaire abrahamique, du moins selon la tradition musulmane, mais on y trouvait à l’intérieur du temple sacré, des statuettes de dieux vénérés par les différentes tribus arabes.

Quels que soient les résultats politiques qui vont résulter de cette rencontre entre Trump – qui est à sa façon un dieu vivant, d’un côté – et le souverain prince héritier, Mohammed ben Salman, ainsi que le prince des émirats, Mohammed ibn Zayed, toutes les informations concordent pour dire qu’il va être question de cette fameuse paix d’Abraham. Et que le chef de la première puissance du monde tient à mettre en exécution, son plan pour garantir la paix au Moyen-Orient.

Si l’on sait que l’objectif premier de cette « paix » est d’imposer la reconnaissance de l’Etat d’Israël aux pays arabes et particulièrement au royaume des Saoud; les informations en provenance de Riyad insistent sur le fait que le prix de cette paix ne serait pas moins que la reconnaissance par les USA d’un Etat palestinien, comme l’a déclaré le prince héritier saoudien lui-même à plusieurs reprises.

Mais ce que l’on ne sait pas encore, c’est la configuration territoriale de ce micro-Etat, et avec quelles forces politiques palestiniennes, il sera fondé. Ce dont on est sûr, c’est que le gouvernement israélien actuel ne veut pas en entendre parler et continue sa folie meurtrière. Trump a-t-il les moyens d’imposer à Netanyahu? Ce qui ressemble pour lui à une opération de hara-kiri?

Le retour du mythe, pour comprendre

Pourquoi Trump et ses conseillers avaient-ils choisi ce nom biblique à ce qui se présente comme une simple initiative politique? Sont-ils conscients que l’appel au mythe est plein de dangers, surtout quand il s’agit d’un mythe créé de toute pièce par les fondateurs de ce qu’on appelle justement les religions abrahamiques, l’islam, le christianisme et le judaïsme qui sont des religions du livre et qui, théoriquement, adorent le même Dieu?

Selon la tradition juive, ce patriarche avait sept enfants mâles, dont Isaac, qui serait le père des juifs et Ismaël, qui serait le père des Arabes. La version coranique concernant l’histoire d’Abraham, bien que proche de la version judaïque, diverge quant à l’enfant préféré d’Abraham qui serait Ismaël, puisque c’est lui qu’il a failli égorger en offrande à Dieu, n’eut été la Miséricorde du Tout-Puissant, qui lui a envoyé un mouton. D’où l’Aïd el kébir chez les musulmans. Mais pour les juifs ce serait Isaac, fils de Sarra, l’épouse du patriarche, alors que Hager, la mère d’Ismaël, n’était que concubine.

Mais Abraham ne savait sûrement pas que la guerre entre les fils d’Ismaël et les fils d’Issac allait durer des milliers d’années. Pour se focaliser au vingtième siècle sur la question cruciale : qui a le droit de peupler la terre de Palestine?

L’actuel génocide à Gaza commis par les Israéliens trouve ses origines dans cette divergence d’interpréter le mythe. Comme d’ailleurs les croisades qui avaient opposé les musulmans aux catholiques et qui ont duré quatre siècles. Alors quand Trump et son équipe tentent de trouver une solution à une question qui dure depuis des siècles, l’on ne peut que douter. Ceci d’autant plus que la droite religieuse israélienne, qui gouverne depuis 15 ans, est décidé à créer le « Grand Israël » (Erets Israël), tel que décrit par le Premier testament.

De l’autre côté, les musulmans se sont toujours battus pour garder sous leur contrôle el Qods, Jérusalem, qui est leur second lieu Saint après La Mecque. Le souverain saoudite se prévalant du titre de « Serviteur des deux lieux saints ». A moins qu’il ne renonce à servir cette cause sacrée, qui constitue une part de sa légitimité politico-religieuse.

Rappelez-vous le serment de Yasser Arafat, qui ne se lassait jamais de proclamer : « Nous prierons à el Qods ». Et c’est dans l’inconscient collectif de centaines de millions de musulmans que cette imploration de Dieu est incrustée définitivement.

Or, tout laisse croire que la solution abrahamique a tout d’une solution judaïque, version sioniste. Ce que les Palestiniens, les Arabes et les musulmans n’accepteront jamais. On ne triomphe pas des mythes par les armes, soient-elle nucléaires; mais encore moins en décimant un peuple qui a montré qu’il sait mourir pour sa patrie comme il l’a prouvé à Gaza même si Israël et le Hamas la lui ont imposée.

Trump, le marchand

La terre sainte de La Mecque a toujours été un lieu de haut commerce, puisqu’au carrefour des grandes routes des caravanes et le prophète de l’Islam lui-même avait pratiqué ce métier. Rien de plus naturel, alors qu’un des plus grands marchandages de l’histoire où l’on confond politique religion et guerres, proposées comme des opérations commerciales, vient d’avoir lieu, lors de la visite du président de la première puissance militaire et économique. Puisqu’il s’agit d’un contrat d’armement de 142 milliards de dollars, le plus « important contrat d’armement de l’histoire », selon les termes de l’administration américaine, suivi de l’annonce d’un partenariat stratégique entre les deux pays. 20 milliards de dollars seront investis en plus par seulement deux sociétés saoudiennes dans l’Intelligence artificielle. Et l’on sait déjà que l’investissement global saoudien aux USA va dépasser les 1 000 milliards de dollars.

Il ne reste plus, comme le voulait la tradition préislamique que les deux partenaires aillent s’agenouiller au sanctuaire de La Mecque pour sceller leur accord. Trump ne se serait pas privé de cet acte mais la doctrine musulmane interdit à tout non musulman depuis 14 siècles de mettre les pieds dans le lieu le plus sacré de l’Islam.

De toute façon, ces contrats ont été signés par « le Serviteur des deux lieux saints de l’Islam » dont Jérusalem. Ils ont reçu donc la bénédiction nécessaire.

Mais il y a aussi les « avantages collatéraux » de cette visite. Puisque, concurrence oblige, les Emirats arabes unis viennent d’annoncer qu’ils comptent investir aux USA pour plus de 1 400 milliards de dollars sur dix ans. Et le Qatar plus de 300 milliards de dollars avec un cadeau en prime pour Donald Trump en personne constitué d’un avion Boeing 747-8, qui est l’avion le plus cher au monde, dont l’intérieur est truffé d’or et qui était destiné au prince qatari. Il est d’ailleurs surnommé « le palace volant », comme pour le tapis volant d’Aladin des Mille-et-une nuit. Qui a dit que le mythe ne peut pas être réalisé?

La « générosité arabe » si légendaire n’a pas failli à sa renommée. Mais l’on sait que les « bédouins » sont toujours connus pour ne donner rien pour rien ! Que cache donc cette générosité arabe excessive, qui comble l’homme le plus puissant du monde?

Rappelons que Trump a emmené dans ses valises lors de cette visite le gratin des hommes d’affaires qui comptent actuellement et les plus influents politiquement puisque c’est grâce à eux qu’il fut intronisé. Patrons de la Silicon Valley, d’Amazone, de Google, de Wall Street, d’IBM, de la cryptomonnaie, David Sachs et l’incontournable Elon Musk.

Il ne faut jamais négliger un fait : ces Arabes du Golfe sont de terribles commerçants et ils l’ont prouvé durant ces 40 dernières années. Rappelons d’abord que l’argent promis par eux est depuis toujours dans les banques américaines, et travaille pour l’économie de ce pays. Et que de plus en plus l’Arabie saoudite est devenue le centre politique où sont menées les négociations pour le partage du monde entre Poutine et Trump, et aussi les négociations pour le sort de l’Europe, via la paix imposée aux Européens en Ukraine. Ce pays se positionne actuellement comme La Mecque politique du monde et particulièrement un des principaux alliés de l’Occident face à l’Iran, rivalisant avec Israël dans ce domaine.

Alors que Mohammed ben Salman avait humilié J. Biden en lui refusant la hausse de production du pétrole lors de l’embargo contre la Russie à cause de son invasion de l’Ukraine et qu’il s’était rapproché de la Chine et de l’Iran, voilà qu’il déploie le tapis rouge devant Trump et ses alliés, et devient un des plus puissants alliés des USA. Ce qui ne plait certainement pas aux israéliens. Il devient de fait le pays clef du Moyen-Orient, surtout en ralliant les nouveaux chefs de la Syrie, dont les Saoudiens ont plaidé la levée des sanctions économiques auprès de Trump et c’est ce qu’il a annoncé. La Syrie devient donc un protectorat de la Turquie et de l’Arabie saoudite. Ce qui va peser dans les négociations à propos de la solution de la question palestinienne.

Les cartes sont en cours de distribution au Moyen-Orient et l’Arabie saoudite devient un des distributeurs de cartes les plus influents.

Une paix d’Abraham, à odeur de pétrole et à coup de milliards de dollars, peut-elle réussir?

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Hajj 2025 : Ooredoo vous accompagne avec des services exceptionnels pour rester connectés à vos proches

Von: Yusra NY
13. Mai 2025 um 22:26

Comme chaque année, à l’occasion du pèlerinage, Ooredoo se mobilise pour rester proche de ses clients et leur offrir les meilleurs services au meilleur prix.

Les pèlerins peuvent profiter d’une réduction de 70% sur les appels émis depuis l’Arabie Saoudite vers les numéros tunisiens et saoudiens, leur permettant de rester en contact avec leurs proches à moindre coût.

Des Passports Roaming sont également disponibles à partir de seulement 5 dinars, incluant Internet et appels pour répondre à tous vos besoins durant votre séjour aux lieux saints. Pour en profiter, composez simplement le #147# ou utilisez l’application MyOoredoo.

Depuis la Tunisie, les familles et amis peuvent également joindre leurs proches grâce au service “Dhayafni en roaming” : il suffit de composer le #4# avant le numéro Ooredoo pour prendre en charge le coût de l’appel, au tarif préférentiel de 0,350 TND/min au lieu de 0,700 TND.

Grâce à ces offres bien pensées, Ooredoo réaffirme son engagement à innover constamment et à accompagner les Tunisiens et les Tunisiennes dans les moments les plus précieux de leur vie. Car la proximité, ce n’est plus une question de distance.

Communiqué

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Arabie saoudite : les projets résidentiels publics élargissent leur cible

08. Mai 2025 um 15:32

L’Arabie saoudite a approuvé une décision autorisant le ministère des Affaires municipales, rurales et du Logement à vendre les unités résidentielles de ses projets immobiliers à des personnes ne bénéficiant pas du soutien gouvernemental au logement. Cette mesure vise à optimiser l’utilisation du parc immobilier public et à accroître la flexibilité du marché.

Selon Abdulrahman Al-Tawil, vice-ministre chargé de l’offre résidentielle, l’objectif est d’élargir l’accès à la propriété à de nouveaux profils, comme les célibataires ou ceux ayant déjà obtenu un prêt immobilier. Ces acheteurs pourront acquérir des logements construits au cours des deux dernières années, mais à prix de marché. Les bénéficiaires de l’aide continueront, quant à eux, de recevoir un soutien financier.

Chaque projet réservera une période de quatre mois exclusivement dédiée aux bénéficiaires avant d’ouvrir à un public plus large.

Cette initiative permet d’ajuster l’offre aux besoins urbains, avec plus de 100 000 unités disponibles à Riyad.

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