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Gestern — 07. Juli 2025Haupt-Feeds

Louages: Eine rollende Gefahr, die ignoriert wird

Von: Redaktion
07. Juli 2025 um 21:32

Auf den Straßen nehmen Sammeltaxis einen unverzichtbaren Platz im städtischen und stadtnahen Nahverkehr ein. Sie sind eine erschwingliche, oft schnelle und von einem Großteil der Mehr

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Tunisie: L’affiche du 59ème Festival international de Carthage dévoilée

Von: walid
07. Juli 2025 um 20:12
Tunisie: L’affiche du 59ème Festival international de Carthage dévoilée

Le Festival international de Carthage (FIC) a dévoilé l’affiche officielle de sa 59ème édition qui se déroulera du 19 juillet au 21 août 2025 à l’Amphithéâtre romain de Carthage. L’affiche est une création graphique d’Atef Maazouz réalisée à partir d’une calligraphie arabe du calligraphe tunisien Amor Jomni. On y voit la photo d’une femme, de […]

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BH Bank convoque une AGE pour valider ses commissaires aux comptes

07. Juli 2025 um 15:31

La BH Bank a annoncé la tenue d’une Assemblée générale ordinaire exceptionnelle le 26 juillet 2025  à son siège social.  L’ordre du jour portera exclusivement sur l’approbation de la désignation des commissaires aux comptes pour les exercices 2025 à 2027. Seuls les actionnaires détenant au moins 10 actions libérées et inscrits sur les registres sociaux cinq jours avant la réunion pourront y participer, sur présentation d’une pièce d’identité.

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Quand le covoiturage à Tunis fatigue…

07. Juli 2025 um 14:35

Partager une voiture pour partager des coûts. Théoriquement, le covoiturage est avant tout un outil simple pour alléger la facture de carburant, réduire le nombre de véhicules sur les routes et faire un geste concret pour la planète. Sauf qu’en Tunisie, la pratique est devenue, pour beaucoup, un véritable casse-tête mental, logistique et financier.

Un besoin né du vide laissé par les transports publics

Dans certaines régions, il suffit de rater un bus pour perdre des heures. Un bus censé accueillir une trentaine de passagers en transporte souvent plus du double, des voyageurs accrochés aux portes, un pied sur la marche, l’autre dans le vide. Entre bus bondés, trains en retard et taxis grands et petits souvent hors de prix, le covoiturage s’est imposé comme une solution… ou plutôt comme un pis-aller.

C’est devenu une source de stress. Certains conducteurs, au lieu de partager équitablement les frais d’essence, imposent des tarifs qui dépassent le simple partage des coûts.

Les prix varient de 5 à 8 dinars par jour, parfois plus. Pour une seule personne, cela peut vite représenter jusqu’à 160 Tnd par mois pour un simple aller-retour quotidien, un montant qui pèse lourd sur le budget des classes moyennes.

Quand le rapport de force s’installe

Ceux qui «offrent» ces trajets finissent par transformer le covoiturage en activité parallèle rentable. Certains refusent de partir tant que la voiture n’est pas remplie à ras bord. Résultat: salariés et étudiants patientent une heure de plus devant leur lieu de travail, souvent sans alternative. «Si ça ne te plaît pas, il y en a dix autres pour prendre ta place», lâche parfois le conducteur. Et gare à celui ou celle qui a cinq minutes de retard le matin: le ton monte vite, et l’ambiance devient toxique.

Sans compter les risques: la majorité des «offres» se négocient sur des groupes Facebook, où l’on tombe souvent sur des profils verrouillés ou anonymes. Du coup, on ne sait pas vraiment à qui on a affaire. Ça peut être un inconnu mal intentionné ou un psychopathe. Allez savoir!

Pourquoi l’État doit réguler

Partout dans le monde, le covoiturage s’est structuré grâce à un encadrement clair: plateformes officielles, tarifs transparents, garanties de sécurité pour les passagers. En Tunisie, aucune réglementation ne définit aujourd’hui qui peut proposer du covoiturage, à quel prix ni selon quelles conditions.

Il est urgent de poser un cadre légal. Cela pourrait passer par un tarif maximum réglementé, des critères clairs (véhicule assuré, chauffeur vérifié), voire des avantages fiscaux pour encourager la pratique vertueuse du covoiturage.

Comment ça se passe ailleurs?

En France, BlaBlaCar est l’exemple emblématique: une plateforme encadrée par la loi qui vérifie l’identité des membres et interdit de dégager un profit — le conducteur peut uniquement partager les frais, pas gagner de l’argent (source: ministère de la Transition écologique).

En Allemagne, le covoiturage est soutenu par des politiques incitatives comme les voies réservées aux voitures avec plusieurs passagers. Le gouvernement investit dans des parkings-relais et des bornes de rencontre.

En Afrique du Sud, des startups comme GoCarShare ou Jozibear se sont inspirées des modèles européens. Mais les initiatives sont encore jeunes et souvent freinées par l’absence de politique publique dédiée.

Au Maroc, le covoiturage reste marginal mais le gouvernement encourage la mobilité partagée dans le cadre de son plan climat

Une pratique à sauver… en l’organisant

Le covoiturage est loin d’être une mauvaise idée. Bien encadré, il pourrait réellement soulager les budgets des ménages tunisiens, réduire la congestion urbaine et contribuer à la lutte contre la pollution. Mais sans règles claires, il ne reste qu’un système parallèle qui profite à quelques-uns au détriment du plus grand nombre.

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Carthage, la «Tunisienne» | Nos ancêtres les Massyles (2-2)

06. Juli 2025 um 10:00

Souvent, les historiens de l’antiquité, aussi bien latins que grecs, ne faisaient allusion aux royaumes limitrophes à la grande cité qu’incidemment, lorsqu’ils étaient associés pour soutenir Carthage dans ses conflits contre Rome. Le meilleur exemple est celui du royaume Massyle qui bordait le territoire de Carthage et entretenait des relations étroites à tous les niveaux. (Ph. Dougga, au nord-ouest de l’actuelle Tunisie fut le chef-lieu de la grande circonscription punique de la Tusca, qui englobait une cinquantaine de cités).

Ridha Ben Slama *

Ce royaume est mentionné par Hésianax, dès l’époque de la première guerre punique(1). Son existence aurait débuté avec Zelalsen puisqu’à la fin du IIe siècle Av. J.-C., son roi, Gaia, fils de Zelalsen et père de Massinissa, est déjà l’héritier d’une dynastie, sinon son descendant direct(2). L’apparition du royaume au IVe siècle av. J.-C. comme une entité stable et établie, avec l’émergence d’une dynastie régnant sur des territoires qui s’étendent de Thugga (Dougga) à l’Ampsaga (Oued Rhumel) est confirmée. Cependant, il va décroitre progressivement durant le règne de Gaïa.

En effet, à partir de 240 av. J.-C., Carthage procède à une occupation progressive de la sphère Massyle.

Cependant, on est bien obligé de constater une connaissance encore rudimentaire et insuffisante de la géographie historique des confins de Carthage, traduite d’ailleurs par l’absence, jusqu’ici, d’un véritable travail monographique et détaillé sur le sujet.

Le rôle de Dougga dans l’antiquité carthaginoise ?

Ce qui est par contre prouvé, c’est que «Thugga était déjà, à la fin du IVe siècle avant J.-C., au dire de Diodore de Sicile, “d’une belle grandeur”». Cité importante, ce qui a amené certains historiens à l’identifier comme la première capitale du royaume Massyle et le foyer originel de la dynastie. Selon d’autres, elle serait même le chef-lieu de la grande circonscription punique de la Tusca, qui englobait une cinquantaine de cités comme l’affirme Appien. Ce rôle de premier plan, qu’elle semble avoir joué dans l’histoire de la région, a livré les plus anciennes inscriptions libyques datées : «C’est le seul site où se trouve attestée l’utilisation de l’épigraphie libyque pour des inscriptions publiques. Le plus connu de ses vestiges est le célèbre mausolée dit d’Atban, monument, datable de la 2e moitié du IIe siècle avant J.-C. Promue au rang de résidence royale sous Massinissa et ses successeurs, elle devint l’une des villes principales du royaume numide…»(3). Le célèbre mausolée dit d’Atban situé à la lisière sud du site était vraisemblablement un cénotaphe dédié au roi Massinissa(4).

La chronologie du royaume Massyle et de sa dynastie commencerait donc avec Zelalsen, le père de Gaïa. Cependant, les données archéologiques pourraient faire remonter l’hypothèse de l’émergence du royaume des Massyles au IVe siècle av. J.-C. Le roi Aylimas est mentionné comme régnant en 310 av. J.-C. sur le territoire directement voisin de Carthage dans le récit de Diodore. Par ailleurs, un site officiel précise que Massinissa (203-148 av. J.-C.)(5) était né à Thugga (Dougga) «au nord de l’actuelle Tunisie», ce qui témoigne encore de la justesse de la localisation du foyer principal de la dynastie à Thugga.

Entre 212 et 206 av. J.-C. le roi des Massyles, Gaia, envoya son fils Massinissa à la tête d’un contingent de troupes, en Espagne aux côtés des Carthaginois. Le décès de Gaia nécessita le retour précipité de Massinissa, pour défendre ses droits à la succession, menacés tant par des prétendants que par le royaume voisin des Masayesyles. Mais s’il obtint gain de cause en écartant ses rivaux, il fut dépossédé de son trône par Syphax le roi des Masaesyles. Massinissa fut contraint à l’exil avant de reprendre ses possessions et de régner pendant 54 ans jusqu’à sa mort en 148 av. J.-C.

Jugurtha, le petit-fils de Massinissa, est «revendiqué par la Tunisie», légitimement parmi les personnalités marquantes. La Table de Jugurtha est un site historique à Kalâat-Es-Senan dans la région du Kef en Tunisie. D’autres illustres figures le sont comme Saint-Augustin (354-430), Saint-Cyprien (200-258), Tertullien (150-230), Apulée (125-170), représentent ce grand héritage intellectuel dans lequel les Tunisiens se reconnaissent.

Les marqueurs indélébiles de l’histoire tunisienne

Tous ces marqueurs de l’histoire tunisienne et leurs relations avec un territoire à un moment donné, sont des indices sur la formation et les transformations des frontières. L’archéologie en tant que segmentation de l’espace, montre une frontière perçue – et vécue – tout au long de l’histoire.

La configuration territoriale du royaume massyle se situe «entre la rivière Ampsaga et les territoires de Carthage»(6). Sous l’empereur Constantin (306-337), toute la partie orientale fut gouvernée de fait par un légat représentant le proconsul de Carthage. Cette région était riche en terroirs et en villes : notamment Madaure, Thagaste, mais aussi Calama, Thibilis, Théveste…

Outre cet élément géographique, il y a le rayonnement culturel linguistique. Cette influence a été profonde et le punique faisait aussi partie, on l’a démontré, de la filiation linguistique. Saint- Augustin témoigne : «Demandez à nos paysans qui ils sont : ils répondent en punique qu’ils sont des Chenani (Cananéens)». Il mentionnait aussi que dans les environs d’Hippone (Fussalla), les habitants parlaient un patois punique. Dans une lettre au Pape Celestin en 422, il recommandait un évêque (punica lingua esset instructus ) pour une localité proche. Dans d’autres écrits il laissait comprendre que les habitants de Calama (Guelma) utilisaient le punique et que lui-même avait besoin d’un punicum interpreteus pour s’entretenir avec les donatistes.

Après 146 av. J.-C., Rome découpa les territoires carthaginois en quatre provinces : la Proconsulaire (désignation comme le grenier à blé de Rome et qui couvrait les espaces s’étendant autour de Tunis et incluant Annaba). La Numidie au centre et au sud jusqu’aux confins sahariens. La Maurétanie césarienne, La Maurétanie tingitane(7). Carthage connait une nouvelle période de prospérité même sous l’occupation romaine, jusqu’à la chute de l’empire romain, au 5e siècle. La domination romaine fut remplacée, brièvement, par celle des Vandales, qui font de Carthage la capitale de leur royaume. Carthage est ensuite conquise, temporairement, par l’Empire byzantin, jusqu’à l’avènement de la religion musulmane, au 7e siècle.

La résilience de l’État tunisien à travers les siècles

La longue période de transition de l’Antiquité à l’époque médiévale témoigne de la résilience de l’État tunisien sous plusieurs dynasties. Un éclairage rapide atteste de la permanence d’un État dont les frontières dépassent de loin celle que le colonialisme français fixera.

La dynastie aghlabide, entre 800 et 909, gouverne depuis Kairouan, comprenant la Tunisie, le Constantinois et la Tripolitaine, une période riche donnant une réelle autonomie à la Tunisie.

Le troisième temps concerne la période fatimide (909-973)avec comme capitale Mahdia, englobant la Tunisie, s’étendant de l’est de l’ancien Constantinois à la Tripolitaine. Puis les zirides, un Émirat vassal de l’Empire fatimide (972-1048), puis Émirat indépendant (1048-1148), avec pour capitale Kairouan (984-1057) Mahdia (1057-1148). Les Hafsides (1228-1574) s’émancipent à la faveur de la chute de l’Empire almohade et en deviennent indépendants en 1236 avec pour capitale Tunis.

Après la disparition des califats arabes, les pachas de l’Empire ottoman organisaient Ifrikya en trois provinces : Alger en 1518, Tunis et Tripoli 1574. En 1613,Mourad Corso fonde la première dynastie des beys de Tunis qui jouit d’une certaine autonomie par rapport au sultan ottoman. Le territoire est géré dans le cadre de l’empire ottoman, successivement par deux dynasties : les Mouradites (1612-1705) : et les Husseinites (1705-1957) avec Hussein Ben Ali en tant que bey de Tunis. Il instaure une monarchie placée sous la souveraineté des Ottomans…

Stopper le pillage de notre patrimoine

L’évolution des frontières tunisiennes a été un processus complexe, marqué par des périodes de conflits, de négociations et de consolidations territoriales. Finalement, c’est l’administration coloniale française qui les a tracés au cordeau, en tant qu’entreprise de domination fondée sur la prise de possession d’un espace par une puissance étrangère dans le but d’y imposer sa souveraineté et de l’exploiter dans son intérêt.

Cette modeste contribution ne prétend pas «refaire» l’Histoire mais aspire participer à rétablir quelques aspects constitutifs de notre conscience nationale que certains tentent d’usurper, car il est grand temps de se débarrasser des rognures de l’époque coloniale. Beaucoup de faits ont été déconstruits parce qu’ils ne favorisent pas un nouveau projet suprématiste en reptation, dont j’ai constaté les ébauches au cours de mes lectures et de mes navigations sur le net, -et je ne dois pas être le seul à le percevoir- en étant stupéfié par des gratte-papiers aux ordres, qui revendiquent ni plus ni moins des monuments de la conscience nationale tunisienne : Jugurtha et Massinissa, Saint-Augustin, etc…

Ces omissions ne se font-elles pas à l’ombre d’un patronage idéologique, dont l’objectif principal était d’ancrer l’idée que nos figures emblématiques ne font pas partie de l’histoire et du patrimoine tunisiens ?

Je lance un appel à nos historiens, archéologues et chercheurs pour déployer un effort salutaire afin de stopper le pillage de notre patrimoine qui prend plusieurs formes. La plus manifeste est l’adoption par des supplétifs des thèses du colonialisme avec tout ce qui lui est sous-jacent, qui consiste à dépouiller un pays, par le mensonge et la négation de la vérité, de sa mémoire, de sa culture et des composants fondamentaux de sa conscience nationale.

* Écrivain.

Notes :

1-  Fragmenta Historicorum Graecorum, III, p. 10, n° 11.

2- Camps G., Origines du royaume massyle, 1967, p. 29-38.

3- Ali Dabbaghi dans Sites et Monuments L’Institut National du Patrimoine – Tunisie.

4- Khanoussi Mustapha. L’évolution urbaine de Thugga (Dougga) en Afrique proconsulaire : de l’agglomération numide à la ville africo-romaine. In: Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 147ᵉ année, N. 1, 2003. pp. 131-155.

5- https://www.poste.dz › philately.

6- Lugan, Bernard, Histoire des Algéries, Edition Ellipses, pages 6 et 7, janvier 2025.

7- Epistola. CCIX. 2 & 3. 75.

8- Euromed-IHEDN Conférence du 16 novembre 2021 Cycle 2021-2022 par M. Sadok Boubaker.

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Carthage, la «Tunisienne» ! (1-2)

05. Juli 2025 um 12:55

Un énorme manque d’intérêt pour l’histoire de notre pays, de la part d’une grande frange de nos concitoyens, est constaté par de nombreux observateurs. Une «distraction» qui serait due peut-être aux difficultés immenses que les Tunisiens endurent pendant des années. Cette apathie teintée de lassitude incite des parties étrangères à se permettre de retoucher des faits historiques et de s’arroger des figures emblématiques de notre patrimoine, dans l’indifférence générale. Ce sujet peut paraitre assez anodin à la base, mais il joue un rôle crucial dans la formation et la cohésion de la conscience nationale tunisienne, qui n’est certes pas figée, elle est à la fois ancrée à un héritage et représente un processus dynamique en constante évolution.

Ridha Ben Slama *

Chaque nation se définit tant par ses caractéristiques identitaires que par les territoires qui sont les siens. Il arrive que la toponymie doublée ou redondante, qui est un phénomène ordinaire lié à l’Histoire, survient et bouleverse la pertinence de ces déterminants. On pourrait évoquer à ce titre la problématique concernant l’emplacement de Cirta, pour le situer à l’actuelle El Kef ou bien à Constantine. Plusieurs chercheurs soutiennent que les descriptions de Cirta dans les textes anciens correspondent incontestablement à la topographie du Kef, au nord-ouest de la Tunisie actuelle. D’autres, guidés par une approche plutôt «sélective», considèrent que Cirta était située sur l’emplacement de l’actuelle ville de Constantine, au nord-est de l’Algérie actuelle. D’autres encore pensent que le site de Sicca, nom antique du Kef, pourrait être le même que celui de Cirta…

Fausses controverses toponymiques et géographiques

Somme toute, la plupart des historiens situent Cirta sur le site de l’actuelle ville du Kef, qui s’appellera d’ailleurs plus tard Sicca Veneria et Colonia Iulia Veneria Cirta Nova.

Ce débat autour de la localisation géographique de Sica (Sicca Veneria) et Cirta persiste encore. En d’autres termes, la controverse perdure pour préciser si elles sont deux villes distinctes ou si elles désignent la même cité à différentes époques ou sous différents noms dans l’Antiquité, ainsi que sur l’histoire de ces deux villes au temps de Carthage et de Rome. Les interactions entre Cirta et Sicca sont étudiées, ainsi que leur rôle dans un contexte plus large et sur l’histoire des deux. 

A. Berthier, J. Juillet et R. Charlier estimaient que ce qui est appelé «la Numidie de Jugurtha», reposait sur l’identification, par ces auteurs, du fleuve Mulucha à l’oued Mellègue, principal affluent de la Medjerda, et de Cirta à la ville que les Romains appellent Cirta nova Sicca (Le Kef). Dans une étude collective sur ‘‘Le Bellum Iugurthinum et le problème de Cirta’’, parue en 1950, A. Berthier revient à la charge et procède à une démonstration, faisant du Kef la Cirta de Salluste et non pas Constantine. Cette thèse a été approfondie dans son livre, paru en 1981, intitulé ‘‘La Numidie, Rome et le Maghreb’’ (1), qui se traduit essentiellement par une localisation du domaine du royaume massyle vers l’Est. Elle apporte de nouveaux éléments sur les controverses toponymiques de la géographie décrite par Salluste, relative à son époque.

Il est préconisé de considérer que l’archéologie fonde ses déductions sur un terrain variable et les données qu’on a aujourd’hui peuvent être demain contestée, surtout lorsque les sources historiques anciennes sont écrites majoritairement par des étrangers qui constituent par conséquent des témoins indirects.

Pour «agrémenter» encore les différentes démonstrations, le nom de «Sarim Batim» avait été évoqué aussi comme ancien nom de Constantine. C’est une hypothèse formulée et défendue par Ph. Berger lors du onzième congrès des Orientalistes tenu à Paris en 1897. Il s’était demandé si «l’expression Sarim Batim, que l’on trouve sur quelques inscriptions néo-puniques de Constantine, n’est pas un nom de lieu désignant Cirta», et aussi par André Berthier qui proposait la dénomination de Sarim Batim pour désigner Constantine.

La recherche dans les sources lexicales des langues anciennes affirme que Sarrim, signifie en akkadien «roi, prince, seigneur, maitre» et Batim, signifie «maison»(2). Il a été établi que la langue punique adopte un système consonantique, c’est-à-dire, qu’elle se base sur la transcription des «consonnes». D’où la difficulté d’avoir une seule et unique prononciation. Ainsi, il y a lieu de ne considérer que la racine des deux vocables à savoir SRM et BTM renvoient à «maison royale, maison du prince, ville royale…».

Il convient de souligner que les centaines de fragments trouvés à Constantine portent des inscriptions avec la décoration habituelle de stèles trouvées à Carthage. D’après M. Berthier, parmi les objets l’image de Tanit se rencontre très fréquemment.

Des atteintes au récit historique

Cette controverse, connue sous le nom de «problème de Cirta», fait l’objet de publications et de discussions continues, interminables. S’il ne s’agissait que d’une recherche académique sur la localisation de deux cités et sur leur dénomination, personne ne trouverait rien à en redire. Mais, cette démarche académique à l’origine a eu pour conséquence indirecte une posture équivoque de certains milieux, dont le dessein est de s’attribuer des figures historiques, de s’approprier ou d’utiliser leur image ou leur héritage indument, ce qui implique des atteintes à la conscience nationale et à la construction du récit historique.

Ainsi, on observe depuis quelques temps que les explorations fondées en vue d’établir la véracité historique a ouvert le champ à des tentatives de déformation et de falsifications des faits historiques, d’une manière inqualifiable, qui témoignent d’une vision fantasmée de l’Histoire.

Ces assertions anachroniques qui circulent dans certains médias et réseaux sociaux trahissent une volonté de présenter un récit construit, sélectif et qui sert les visées de ceux qui les promeuvent.

L’idéologie, dans son orientation péjorative, se glisse pour déformer l’histoire en présentant une version biaisée du passé, souvent pour servir des agendas politiques et des arrière-pensées suprématistes. Cette déviation peut prendre la forme d’omissions, de distorsions, de simplifications excessives ou de reconstructions idéologiques du passé. Il faut bien le préciser, il s’agit tout simplement d’une forme de spoliation, à l’instar du transfert illicite d’objets d’art et de biens historiques. Cette action est récupérée par des milieux allogènes qui l’instrumentalisent, elle peut avoir des conséquences graves pour l’affirmation de notre conscience nationale et la mémoire de notre pays.

Il est donc essentiel de «remettre les pendules à l’heure» comme on dit, de clarifier et de mettre fin à toute ambigüité à ce sujet, en se référant à la rigueur scientifique autant que faire se peut.

Au commencement était Carthage…   

Il convient tout d’abord de rappeler ce que représentait Carthage sur le continent et pour toute la Méditerranée.

Dès l’antiquité, Aristote (384-322 av. J.-C) inclut l’exemple de Carthage parmi ceux des meilleures constitutions dans son livre II et au livre V de sa Politique (335 av. J.-C. environ). Le mérite de cette constitution aurait été, d’après Socrate, celui de l’équilibre entre les pouvoirs. D’autres auteurs anciens font également allusion à son organisation(3).

L’État carthaginois était une puissance maritime, il étendit sa prééminence en établissant des comptoirs et en exerçant un contrôle commercial le long des côtes, maintenant une influence politique souvent indirecte dans l’intérieur des terres, notamment en s’appuyant sur ses relations avec les chefs tribaux. Vers 510Av. J-C, Rome reconnaissait par traité le monopole commercial de Carthage dans la Méditerranée occidentale. Le caractère maritime et commercial de la puissance carthaginoise n’a pas pour autant atténué son assise terrienne. La ville continentale prise par les troupes carthaginoises (Général Hannon, IIIe siècle av. J.-C.) est l’ancienne Theveste (Tebessa) qui appartenait aux Gétules.

À Carthage, différentes populations ont non seulement cohabité, mais un véritable brassage humain s’était effectué : carthaginois évidemment, tribus autochtones (massyle, gétule, musulame…), grecs, italiens et ibères, ce qui a contribué au rayonnement de la civilisation punique. Elle est renommée notamment par son navigateur-explorateur Hannon, par son agronome Magon et par ses grands militaires et stratèges de génie Hamilcar Barca et son fils Hannibal. Elle est connue par l’écrivain Apulée, fondateur de la littérature latine africaine, par Saint-Cyprien et par Saint-Augustin qui y fit sa formation et de fréquents séjours.

Grâce à sa résonance historique et littéraire, la civilisation de Carthage a toujours nourri l’imaginaire universel. En substance, l’État tunisien est sans conteste le prolongement historique et culturel de l’État carthaginois, alors que d’autres entités étatiques régionales n’ont vu le jour que très récemment.

* Écrivain.

A suivre…

Notes :

1- Préface d’André Wartelle; Paris: Picard, 1981; in-8°, 224 pages, 12 figures, 8 cartes.

2- Hein Bernd et All. Les langues africaines. Ed. Karthala. 2004. en p.110.

3- Diodore de Sicile, Trogue Pompée/Justin, dont la source est encore une fois Timée, Polybe, Appien, et Tite-Live surtout.

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Taux de remplissage des barrages : nette amélioration en 2025 mais déficit par rapport aux années précédentes

04. Juli 2025 um 12:51

Les réserves en eau dans l’ensemble des barrages tunisiens ont enregistré une hausse importante de 28%, pour atteindre 880 millions m3, à la date du 3 juillet 2025, contre 688 millions m3, à la même date de l’année dernière, selon des données statistiques publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

En comparaison avec la moyenne des trois dernières années (829,1 millions m3), cette augmentation reste modeste, au niveau de 6,1%, a encore noté l’ONAGRI, précisant que le taux de remplissage des barrages s’est élevé à 37,2%, à la date du 3 juillet 2025.

Les barrages du nord, qui accaparent 91,8% de l’ensemble des réserves en eau du pays, affichent un taux de remplissage plus important de l’ordre de 43,5%, ce qui représente une augmentation de 25,3% par rapport à la même période de 2024.

En ce qui concerne les barrages du centre et du Cap-Bon, leur niveau de remplissage a atteint respectivement 12,4% (56 millions de m3) et 27,2% (16,8 millions de m3).

Pour ce qui est des apports cumulés en eau, enregistrés durant la saison actuelle (du 1er septembre 2024 au 3 juillet 2025), ils ont atteint 959,6 millions m3, soit une hausse de 48,5% par rapport à la saison écoulée (646,2 millions m3).

Toutefois, les apports cumulés en eau ont chuté de 45,5%, en comparaison avec la moyenne enregistrée au cours des dernières années (1762,5 millions m3).

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Hommage : Mona Ezzine Dougaz, une Tunisienne d’exception

04. Juli 2025 um 09:46

Distinguée hispanisante, traductrice et enseignante universitaire, Mona Ezzine Dougaz est décédée hier jeudi 3 juillet 2025.

La grande famille des hispanisants tunisiens et ses très nombreux amis pleurent Mona Ezzine Dougaz, trop tôt disparue après un courageux combat contre la maladie. Décédée hier, elle laisse un grand vide et l’image d’une femme de devoir dont la carrière fut à tous égards exemplaire.

Enseignante de langue espagnole, elle était très appréciée par ses étudiants et ses collègues. Sa formidable capacité à la traduction simultanée faisait d’elle un atout très recherché par les organisateurs de colloques scientifiques et de rencontres ministèrielles.

Maîtrisant plusieurs langues à la perfection, Mona Ezzine Dougaz a compté parmi les plus distingués hispanisants de Tunisie. Sa maîtrise de la langue espagnole dans ses nuances les plus subtiles faisait d’elle un modèle admiré.

Hier, dès le faire-part de son décès par la famille, les hommages ont afflué de partout. De l’ambassade d’Espagne à l’ambassade d’Argentine en passant par l’Institut Cervantès, les communiqués étaient empreints d’émotion, de respect et de reconnaissance. De même, en provenance de l’université tunisienne, les hommages ont été nombreux.

Femme de cœur, Mona Ezzine Dougaz était aussi l’égérie et le premier soutien de son fils, le tennisman Aziz Dougaz dont elle appuyait le parcours sportif avec persévérance. Toujours présente à ses côtés, elle était vigilante, décidée et aimante.

Que ce soit dans sa vie académique, son travail de traductrice ou ses engagements, Mona Ezzine Dougaz a toujours quêté et trouvé l’excellence. Paix à sa belle âme de Tunisienne d’exception et condoléances à sa famille.

L’inhumation aura lieu aujourd’hui, vendredi 4 juillet à 14h, au cimetière de Gammarth.

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Fausse alerte : les plages tunisiennes au cœur d’une vague de rumeurs

04. Juli 2025 um 09:11

Depuis quelques jours, un climat de peur gagne les estivants sur les plages tunisiennes. Vidéos alarmistes, messages vocaux non vérifiés et publications virales sur les réseaux sociaux évoquant des courants marins dangereux, des risques de tsunami ou encore un séisme sous-marin ont provoqué une véritable psychose collective, notamment après le décès tragique de la petite Mariem, récemment emportée par la mer.


Tout est parti de la diffusion de fausses alertes circulant sur Facebook, TikTok , relayées à grande vitesse. Certains messages font état de « mouvements inhabituels de la mer », d’autres parlent d’une « alerte tsunami » imminente ou d’un séisme marin ressenti dans certaines zones du littoral, sans aucune confirmation des autorités. L’origine de ces rumeurs reste floue, mais leur impact est réel : baignades annulées, et un climat d’angoisse palpable, en particulier dans les zones côtières très fréquentées comme Hammamet, Kélibia ou Sousse.

Le drame de Mariem, déclencheur émotionnel

La mort de Mariem, une fillette emportée par les vagues alors qu’elle se baignait avec sa famille, a profondément bouleversé l’opinion publique. Ce drame a sans doute été le point de bascule émotionnel qui a intensifié les inquiétudes. Bien que de telles noyades surviennent chaque été, l’émotion suscitée par cette affaire a favorisé l’émergence d’un discours alarmiste et parfois irrationnel, nourri par les réseaux sociaux.


Face à cette montée de panique, les services de la protection civile, les garde-côtes et l’Institut national de météorologie ont formellement démenti toute alerte sismique ou tsunami en cours. Ils rappellent qu’aucun changement anormal n’a été enregistré dans les mouvements marins et que la mer Méditerranée reste, à ce jour, une zone à faible risque tsunami. La protection civile insiste toutefois sur l’importance de la vigilance, particulièrement lors des baignades en zones non surveillées, et appelle à ne pas relayer d’informations non vérifiées.


Il est essentiel de rappeler que la mer comporte des dangers réels, notamment en cas de forts courants, de changements météorologiques brusques ou de baignade hors zones autorisées. Mais ces dangers doivent être traités par la prévention, l’éducation et les secours, non par la peur et la rumeur. La multiplication des fausses informations n’aide ni à sauver des vies ni à sécuriser les estivants ; elle ne fait que nourrir l’anxiété collective et détourner l’attention des véritables enjeux.

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Transtu : 10 lignes estivales vers les plages à tarif unique

04. Juli 2025 um 08:24

Dans le cadre de sa programmation estivale, la société Transport de Tunis annonce, dans un communiqué publié ce jeudi 3 juillet 2025, l’exploitation de dix lignes de bus spéciales vers les plages à partir du dimanche 6 juillet 2025.

Voici le détail des itinéraires selon les destinations :

Vers la plage de La Goulette

  • Une ligne au départ de Borj Chakir, passant par Jayara, l’avenue du 13-Août, l’avenue Taha Hussein, Moncef Bey et Tunis Marine, jusqu’à la plage de La Goulette.
    Tarif unique : 1 500 millimes.
    Elle fonctionne les dimanches et jours fériés, avec deux trajets : un départ à 8h00 et un retour à 18h00.
  • Une ligne au départ de Borj Ennour et Borj El Amri, via Mornaguia et Djéyara, jusqu’à la plage de La Goulette.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Service les dimanches et jours fériés : départ à 7h00, retour à 18h00.
  • Une ligne au départ de Mohamedia vers La Goulette.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Elle fonctionne les dimanches et jours fériés avec deux départs, à 7h00 et 9h00, et deux retours à 18h00.
  • Une ligne reliant Nfaydh Drajat à La Goulette via Mornaguia et Djéyara.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Elle fonctionne les dimanches et jours fériés avec deux trajets : départ à 7h00 et retour à 18h00.

Vers la plage de Sidi Bou Saïd

  • Une ligne entre Zayatine et la plage de Sidi Bou Saïd, via Tunis Marine.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Elle fonctionne les dimanches et jours fériés avec un départ à 8h00 et un retour à 18h00.
  • Une ligne entre Bardo et la plage de Sidi Bou Saïd, via Tunis Marine.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Service les dimanches et jours fériés : départ à 8h00, retour à 18h00.
  • Une ligne entre Manouba et la plage de Sidi Bou Saïd, via Tunis Marine.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Service les dimanches et jours fériés : départ à 8h00, retour à 18h00.
  • Une ligne entre le quartier Hay Ettahrir et la plage de Sidi Bou Saïd, via Tunis Marine.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Elle fonctionne les dimanches et jours fériés avec deux trajets : départ à 8h00, retour à 18h00.
  • Une ligne entre El Omrane El Ala (Omran supérieur) et Sidi Bou Saïd, via Tunis Marine.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Service les dimanches et jours fériés : départ à 8h00, retour à 18h00.

Vers la plage de Kalaat El Andalous

  • Une ligne locale entre la ville de Kalaat El Andalous et la plage locale.
    Tarif : 500 millimes.
    Elle fonctionne tous les jours avec un départ toutes les 90 minutes dans les deux sens, de 7h00 à 18h00.
  • Une ligne entre Oued Ellil (Cité El Ward) et la plage de Kalaat El Andalous, via Snahja, Oued Ellil, Sidi Thabet et Kalaat El Andalous.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Service les dimanches et jours fériés : départ à 8h00, retour à 17h00.
  • Une ligne entre Bsatine et la plage de Kalaat El Andalous, via Sbala Ben Ammar.
    Tarif : 1 500 millimes.
    Elle fonctionne les dimanches et jours fériés avec un départ à 8h00 et un retour à 17h00.

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Les barrages remplis à 37,3 %

03. Juli 2025 um 18:50

Selon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les barrages sont remplis à 37,3 %, au jeudi 3 juillet.

Voici la répartition du taux de remplissage des barrages selon les régions :

  • Nord : 43,7 % (810,168 millions m3 contre 647,069 millions m3 en 2024)
  • Centre : 12,5 % (56,202 millions m3 contre 39,447 millions m3 en 2024)
  • Cap-Bon : 27,3 % (16,871 millions m3 contre 5,398 millions m en 2024).

883,241 millions m3 d’eau sont contenus dans les barrages contre 691,915 millions m3 en 2024.

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Tourisme : La Tunisie, nouvelle star de l’été pour les touristes français

Von: hechmi
02. Juli 2025 um 21:29

TourismeAlors que plusieurs destinations européennes voient resurgir un rejet du tourisme de masse, comme à Barcelone ou Venise, la Tunisie tire brillamment son épingle du jeu. En France, elle devient l’une des destinations les plus réservées à l’étranger pour l’été 2025, bénéficiant à la fois de sa proximité géographique, de son attractivité tarifaire et d’un climat social localement plus serein à l’égard des touristes.

La Tunisie progresse dans tous les classements

Dans ce contexte, les voyageurs français privilégient des destinations moyen-courriers, plus économiques et perçues comme plus accueillantes. Selon le baromètre annuel du SETO (Syndicat des Entreprises du Tour Operating), la Tunisie connaît une hausse de 13 % des réservations en France, détrônant les Baléares et se plaçant juste derrière les îles grecques.

Une autre étude, menée par Voyages E.Leclerc, va plus loin : elle place la Tunisie en tête des destinations les plus réservées pour l’été 2025, avec une croissance record de 40 % en un an.

Le tout inclus, argument phare

Ce succès est aussi porté par la popularité croissante des offres « tout inclus », plébiscitées par les familles françaises. Cette formule permet de maîtriser son budget dès la réservation, un atout majeur en période d’inflation et d’incertitude économique.

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Le tourisme tunisien est-il en passe de battre des records en 2025 ?

Von: hechmi
02. Juli 2025 um 20:54

TourismeLe secteur touristique tunisien affiche un optimisme renouvelé. Après une année 2024 prometteuse avec près de 10 millions de visiteurs, la Tunisie anticipe de dépasser les 11 millions de touristes en 2025. Selon Houssem Ben Azzouz, président de la Fédération interprofessionnelle du tourisme en Tunisie, cette projection ambitieuse repose sur des indicateurs encourageants tels que l’amélioration des réservations et l’augmentation des revenus.

Selon les déclarations de M. Ben Azzouz à radio Mosaïque, le retour en force des marchés traditionnels, notamment la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, combiné à l’émergence du marché polonais, contribue significativement à cette dynamique positive. Ces éléments suggèrent une reprise solide et une diversification des clientèles, essentiels pour la croissance durable du tourisme tunisien.

 

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Allemagne : le chômage augmente en juin

02. Juli 2025 um 15:20

Selon les données de l’Office allemand du travail publiées mardi 1er juillet, le nombre de chômeurs en Allemagne a enregistré une augmentation plus faible que prévu en juin.

Le bureau a indiqué que le nombre de chômeurs avait augmenté de 11 000 en données corrigées des variations saisonnières, pour atteindre 2,97 millions. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 15 000.

A cet égard, notons que le nombre de chômeurs en Allemagne approche les trois millions pour la première fois depuis dix ans.

L’Allemagne s’apprête à augmenter progressivement le salaire horaire minimum à 14,60 euros (17,10 dollars) d’ici 2027. Ce qui pourrait rendre l’embauche de personnel moins attractive pour les entreprises.

En effet, le marché du travail allemand est sous pression après deux années de contraction économique. Alors même qu’il est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre de longue durée. Ce qui accroît la pression sur le chancelier conservateur Friedrich Merz, qui s’est engagé à redresser l’économie.

« Le marché du travail continue de montrer des signes de faiblesse économique. Le chômage continue d’évoluer défavorablement. Et les entreprises restent réticentes à embaucher », a déclaré Andrea Nahles, directrice de l’Agence du travail.

Ainsi, il y avait 632 000 postes vacants en juin, soit 69 000 de moins qu’il y a un an. Ce qui indique un ralentissement de la demande de main-d’œuvre, indique l’agence pour l’emploi.

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“Sous les Voûtes Sacrées” : un ouvrage de Faouzi Mahfoudh sur les lieux de culte de la Tunisie médiévale

01. Juli 2025 um 15:57

Un nouvel ouvrage sur le patrimoine architectural du sacré vient d’être publié par l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beit al-Hikma. Intitulé “Sous les Voûtes Sacrées” l’ouvrage de l’auteur Faouzi Mahfoudh est consacré aux lieux de culte musulmans de la Tunisie médiévale. Mettant en lumière la richesse architecturale et historique de cette époque, le livre qui propose une analyse et une présentation diachronique des mosquées, mausolées, ribats et madrasas, retrace les dynamiques religieuses et culturelles qui ont façonné le paysage tunisien au cours du Moyen Age.

De Kairouan à Tunis, en passant par les grandes cités et les agglomérations médiévales, l’ouvrage met en valeur le savoir-faire des artisans et bâtisseurs qui ont contribué à l’édification de ces monuments, témoins d’une remarquable harmonie entre foi et culture. Plus qu’une simple étude, le livre se veut une véritable exploration des liens entre architecture et patrimoine, et aspire à constituer une référence utile pour les chercheurs en histoire, en architecture et en histoire de l’art.

Faouzi Mahfoudh, professeur d’histoire et d’archéologie islamiques à l’Université tunisienne, est membre de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beit al-Hikma. Titulaire d’un doctorat de Paris-Sorbonne (Paris IV) et d’une Habilitation à diriger les recherches de la Faculté des Sciences humaines et sociales de Tunis, il a publié autour du patrimoine architectural du sacré plusieurs ouvrages dont “La Grande Mosquée de Sfax : 1200 ans d’art et d’histoire”, (Med Ali Editions, Tunis2024), “L’architecture des califes” (éd. Université de La Manouba,  2013). Il est aussi l’auteur d’une centaine de contributions scientifiques relatives à la civilisation matérielle de l’Ifrīqiya et du monde arabo-islamique médiéval.

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Mariage de Jeff Bezos et Lauren Sanchez : des chiffres vertigineux !

01. Juli 2025 um 08:35

Venise, ville des amoureux, a vu défiler fastes, célébrités et chiffres astronomiques à l’occasion du mariage de Jeff Bezos et Lauren Sanchez. Un événement grandiose qui, au-delà des paillettes, se raconte aussi (et surtout) en données impressionnantes, selon plusieurs médias.

Les chiffres ci-dessous vont vous donner une idée de la démesure du mariage de Jeff Bezos et Lauren Sanchez qui défie tous les superlatifs.

900 heures

C’est le temps qu’il a fallu aux artisans de Dolce & Gabbana pour créer la robe de mariée de Lauren Sanchez. Dentelles, broderies et perles cousues main : un travail d’orfèvre pour une création unique, portée le 27 juin lors de la cérémonie religieuse à l’église Madonna dell’Orto.

10 millions de dollars

C’est la valeur estimée de l’alliance de Lauren Sanchez-Bezos. Un diamant de 35 carats, monté sur un anneau précieux. Un bijou digne d’un conte de fées… ou d’un portefeuille à 11 zéros.

957,3 millions d’euros

C’est l’estimation (optimiste) de l’impact économique potentiel du mariage sur l’économie italienne, selon le ministère du Tourisme. Cela représente près de 68 % du chiffre d’affaires touristique annuel de Venise. Une lune de miel économique pour les hôteliers, restaurateurs, fleuristes et prestataires locaux.

Entre 20 et 30 millions d’euros

C’est le budget global du mariage. Soit environ 100 000 à 150 000 € par invité si l’on divise par les 200 convives présents. Et 80 % de cette somme aurait bénéficié à l’économie locale.

200 invités

Parmi eux : Kim Kardashian, Oprah Winfrey, Leonardo DiCaprio, Tom Brady, Ivanka Trump, Orlando Bloom, ou encore Diane von Furstenberg. Un parterre de stars à la hauteur de l’événement.

700 manifestants

Le 28 juin, alors que les festivités battaient leur plein, 700 personnes ont protesté dans les rues de Venise. Militants écologistes et citoyens ont dénoncé le coût environnemental et symbolique d’un tel événement, jugé déconnecté de la réalité locale.

0 cadeau demandé

Jeff Bezos avait expressément demandé à ses invités de ne pas offrir de cadeaux. Mais certains ont dérogé à la règle : Diane von Furstenberg, par exemple, a offert au couple deux sculptures inspirées de gondoles vénitiennes.

220 milliards de dollars

C’est la fortune estimée de Jeff Bezos, selon Forbes. Il est actuellement le troisième homme le plus riche du monde, derrière Elon Musk et Mark Zuckerberg. Amazon, sa création, continue de générer des revenus colossaux.

En résumé, ce mariage n’a pas seulement fait rêver les fans de célébrités : il a aussi fait exploser les compteurs. À Venise, le faste de Bezos se mesure à coups de millions, voire de milliards.

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L’économie tunisienne fait face à une combinaison de tendances positives et négatives

01. Juli 2025 um 09:08

Au 1er juillet 2025 et à l’orée d’une saison estivale dont on attend une reprise de l’activité touristique, en termes de flux et de recettes en devises, la situation économique de la Tunisie laisse entrevoir des perspectives mitigées. (Ph. Le système portuaire reste le talon d’Achille de l’économie tunisienne).

Imed Bahri

Dans l’ensemble, l’économie tunisienne est confrontée à une combinaison de tendances positives et négatives. Si la croissance devrait s’améliorer, l’inflation et la dette publique demeurent préoccupantes.

Le pays doit remédier aux déséquilibres structurels et promouvoir un environnement commercial stable pour favoriser une croissance durable.

Si, selon les estimations de la Banque mondiale, l’économie tunisienne devrait croître de 1,9% en 2025, contre 1,4 % en 2024, grâce à des facteurs tels que l’amélioration des précipitations et la stabilisation du secteur agricole, des défis subsistent.

L’inflation demeure préoccupante bien qu’elle ait ralenti, atteignant 5,6% en avril, son plus bas niveau depuis 2021, et que l’inflation des prix alimentaires reste élevée à 7,3%.

Il en est de même du déficit commercial, qui continue de se creuser au cours de cette année 2025.

Après s’être réduit en 2024, le déficit du compte courant s’est creusé au premier trimestre 2025 en raison de l’augmentation des importations d’énergie et du ralentissement des volumes d’exportation.

La dette publique devrait également atteindre un sommet d’ici la fin de l’année à 147,5 milliards de dinars tunisiens (50 milliards de dollars) d’ici fin 2025.

Malgré les milliers de recrutements récemment effectués dans un secteur public déjà en sureffectif, et ce dans le cadre de la politique sociale du président de la république Kaïs Saïed, le taux de chômage est resté à 15,70% au premier trimestre 2025, et atteignant le double de ce taux chez les jeunes et dans certaines régions intérieures.

Cette situation, déjà peu reluisante, risque d’être affectée encore davantage par des facteurs extérieurs et intérieurs

Si les incertitudes liées au commerce mondial et la limitation des financements extérieurs posent des défis, une dynamique de réforme plus vigoureuse et une modération de l’incertitude liée au commerce mondial pourraient améliorer les perspectives.

L’économie tunisienne est également influencée par des facteurs tels que la sécheresse, qui a impacté l’agriculture et les secteurs connexes, et les efforts d’assainissement budgétaire en cours.

L’amélioration du système portuaire, talon d’Achille de l’économie nationale, pourrait stimuler la connectivité commerciale et la croissance économique.

Cependant, l’imposition de droits de douane américains sur les exportations tunisiennes de l’ordre de 28% pourrait avoir un impact négatif sur des exportations clés comme l’huile d’olive et les dattes.

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Ultra Mirage El Djerid 2025 : le désert prêt pour la 9e édition

Le compte à rebours est lancé pour l’Ultra Mirage El Djerid (UMED), l’événement touristico-sportif désormais incontournable du sud tunisien.

Sa 9e édition se tiendra le 27 septembre 2025, en plein cœur du désert majestueux de Tozeur, marquant symboliquement le coup d’envoi de la haute saison touristique dans la région.

Porté par l’énergie d’Amir Ben Gacem, son fondateur et organisateur, l’événement attire chaque année des passionnés de trail venus des quatre coins du monde : ils étaient issus de 27 nationalités lors de la dernière édition.

Plus qu’une simple compétition sportive, UMED s’inscrit dans une vision durable et inclusive du tourisme : plantation d’arbres, recyclage des déchets générés par la course, mise en avant des produits du terroir… autant d’actions concrètes qui renforcent l’impact positif de l’événement sur son territoire d’accueil.

Côté performance, l’édition 2025 promet de belles émotions avec trois formats de course : 100 km, 50 km et 25 km, ouverts aux amateurs comme aux coureurs aguerris, prêts à défier les étendues sablonneuses du Djérid.

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Naufrage d’un bateau de migrants dans la zone de sauvetage tuniso-maltaise

30. Juni 2025 um 13:48

Une femme trentenaire s’est noyée pendant la nuit du dimanche 29 et lundi 30 juin 2025 à environ 72 kilomètres de la plus grande des îles Pélages, dans la zone de recherche et de sauvetage tuniso-maltaise. Elle faisait partie d’un groupe de migrants secourus par un bateau de pêche tunisien, puis emmenés sur l’île par un patrouilleur des garde-côtes.

L’opération a débuté dimanche soir à 2 heures du matin, lorsque la salle des opérations de l’Autorité portuaire a reçu un signalement, établi par l’équipage d’un bateau de pêche tunisien, signalant le naufrage d’une embarcation chargée de migrants.

Les pêcheurs tunisiens ont secouru, en les hissant à bord, 87 personnes originaires du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée, de Guinée-Conakry, du Mali, du Sénégal et du Soudan.

Le corps de la femme a également été repêché et a déjà été transporté à la morgue du cimetière de Cala Pisana. Cinq, peut-être six migrants, seraient portés disparus dans le naufrage, selon les déclarations de nombreux survivants aux garde-côtes qui les ont emmenés à Lampedusa. Parmi les migrants transférés vers le hotspot, on compte 23 femmes et 10 mineurs.

Les survivants ont déclaré avoir quitté La Louza, près de Jebeniana (Sfax) en Tunisie, la nuit dernière, à bord d’une embarcation métallique d’environ 12 mètres, payant entre 1 000 et 2 000 dinars chacun.

Au centre d’accueil, la police et la Croix-Rouge tenteront, en interrogeant les naufragés, d’obtenir davantage d’informations sur le nombre de disparus et de personnes décédées.

I. B. (avec Ansamed).

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